Memento mori FRANCE

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Memento mori FRANCE
© Robert Colognoli
Memento mori
FRANCE
Conception, réalisation Pascal Rambert
Collaboration artistique, dispositif scénique et lumière Yves Godin
Création musicale Alexandre Meyer
Interprété par 5 performers Elmer Bäck, Rasmus Slatis, Anders Carlsson,
Jakob Ohrman, Lorenzo De Angelis
Assistant à la mise en scène Thomas Bouvet
Création le 24 février 2013 au CDC les hivernales en Avignon, 35ème édition
du festival les hivernales, à la salle Benoît XII
CO NTACT pro duction/ diffu sion :
Pa uli ne Ro ussi ll e : +33 [0] 1 41 32 26 13 / pauliner ou ssille@tg cdn .co m
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Memento mori
Pascal Rambert / Yves Godin
Générique
Durée estimée 1 heure
Conception, réalisation Pascal Rambert
Collaboration artistique, dispositif scénique et lumière Yves Godin
Création musicale Alexandre Meyer
Interprété par 5 performers Elmer Bäck, Rasmus Slatis, Anders Carlsson, Jakob
Ohrman, Lorenzo De Angelis
Assistant à la mise en scène Thomas Bouvet
Production Théâtre de Gennevilliers Centre Dramatique National de Création
Contemporaine
Coproduction CDC – Les Hivernales en Avignon
Le Théâtre de Gennevilliers est subventionné par le ministère de la Culture et de la
Communication, la Ville de Gennevilliers et le Conseil Général des Hauts-de-Seine.
Création le 24 février 2013 au CDC les hivernales en Avignon, 35ème édition
du festival les hivernales, à la salle Benoît XII
Le 23 mars 2013 au Manège de Mons dans le cadre de Focus théâtre/fr
Du 26 mars au 6 avril 2013 au Théâtre de Gennevilliers, centre dramatique
national de création contemporaine
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Memento mori
Note d’intention
Memento mori n’a pas de sujet sinon le mouvement lui-même. Ou encore si possible avant le
mouvement lui-même. Je veux dire encore avant. Au tout début. Avant que ça bouge. Avant que ça
apparaisse. On pourrait imaginer ça : avant le mouvement. Avant même qu'on voit quoi que ce soit.
On écouterait. On entendrait bien que ça gronde que ça arrive de loin et ça arriverait : nus. On
imaginerait tout ce qu'on a en soi : toutes ces images qu'on porte en soi, qui nous appartiennent,
mais qui appartiennent en fait déjà au haut Aurignacien encore avant ? A un monde prélapsaire.
Nu. Avant la chute. Avant la faute. Est-ce que ça danse les images sur les grottes ? Est-ce que ça
danse les mains sur les grottes ? Oui. Avec la lumière ça danse. Un mouvement physique c’est une
matière qui passe d’une forme à une autre, non ? La lumière en général permet ce passage donc.
Là aussi : quand elle rentre dans la grotte. Dans la grotte obscure de la tête oui. Jusqu'à des
formes primaires de joies. D épanouissements. De purs éblouissements. Où sortent et s’adjoignent
aux corps : fruits ! Grappes ! Raisins ! Bananes ! Tomates ! Jardin ! Dionysos partout quoi. Avant
pour suivre une forme de terreur. Un moment de pur effroi d'être en vie. Ou de la perdre. Avant de
se lécher. Lécher. Tous. Nettoyer tout. Et se lécher. Lécher. Lécher. Lécher. Nettoyer. Nettoyer la
vie. Nettoyer nos images.
Pascal Rambert, paris, septembre 2011
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Memento mori
Entretien avec Pascal Rambert
Tu réalises des pièces de théâtre et des pièces chorégraphiques, un double statut plutôt
rare, comment décides-tu de monter l’une ou l’autre ?
Après avoir fait, pendant une dizaine d’années, des pièces mélangées où la place du texte était
périphérique et où les corps des performeurs étaient plus importants que les sujets que je traitais,
j’ai eu besoin très sérieusement de revenir à la langue française, d’écrire à nouveau de la parole.
D’où Clôture de l’amour et Avignon à vie. J’ai envie aujourd’hui de mettre de l’énergie sur du théâtre
parlé et de l’énergie sur du corps. Je dissocie donc pour un temps mes projets et, avant ma
prochaine pièce de théâtre en 2014, je fais une pièce de danse en 2013, Memento Mori.
Le processus de création est-il différent selon que tu montes une pièce de théâtre ou une
pièce de danse ?
Ce sont des zones de travail tout à fait différentes pour moi. Quand je fais des pièces de théâtre, il y
a une structure écrite au préalable. Pour les pièces de danse, le bonheur c’est d’arriver dans le
studio et de ne pas savoir. Même si je connais à peu près mes modules, je prévois le minimum et je
mets en pratique le plaisir immédiat d’inventer directement sur les corps.
Memento mori est ta quatrième pièce chorégraphique, tu n’as jamais suivi de formation de
danseur, tu n’es pas danseur, cela ne pose-t-il pas un problème de légitimité ?
Je n’ai aucune légitimité mais c’est parce que je n’en ai aucune que ça me plait. C’est une sorte de
deuxième vie, comme avec mes films. Etant en général assez contre « les spécialistes », ça me va
tout à fait d’imaginer que je puisse me permettre de réfléchir à ça. Il n’est écrit nulle part qu’il faut
avoir été danseur avant, tout le monde peut faire ce qu’il veut, je fais partie de ce « tout le monde »
et je saisi le droit de réfléchir à cette chose que je ne connais pas.
Tu dis que « Memento mori n’a pas de sujet sinon le mouvement lui-même ». Il y a toujours
quelque chose qui amorce, qui impose l’envie de faire une pièce, qu’est ce qui cette fois t’a
décidé ?
Il y a deux choses. D’abord, j’ai besoin depuis quelque temps de me déplacer d’un « endroit de
lenteur » à un « endroit de rapidité ». Libido sciendi était assez lent, j’ai essayé d’accélérer avec
Tamara Bacci dans Knockin’ on heaven’s door mais ça ne coïncidait pas avec les états de tension
extrêmement précis que je lui demandais. Envie donc de me forcer à être plus rapide mais aussi de
passer de « avant le mouvement » à « un début de mouvement ». Je suis un chorégraphe jeune, je
suis encore dans des problématiques du début, c’est à dire là avant même que ça ne bouge. C’est
une question que j’ai toujours posée dans mes pièces, « avant le mouvement ». C’est pourtant
presque impossible, on ne peut pas demander à un corps qui a déjà été formé d’oublier entièrement
son empreinte corporelle, lui dire « oublie tout et bouge comme si tu n’avais jamais bougé », mais je
rêvais toujours de cet endroit improbable que chaque chorégraphe, j’en suis persuadé, cherche à
un moment donné. Comme je suis lent et que j’ai du mal à voir dans les corps, j’ai besoin de les
fixer calmement pour bien comprendre comment ils entrent en mouvement.
Ayant compris maintenant, je peux passer à un début de mouvement, à un mouvement plus rapide.
Je viens de relire Nietzsche et les pré-socratiques, j’ai vu le documentaire de Herzog La grotte des
rêves perdus aussi, je me suis intéressé à tout ce qui est très vieux. Avec L’épopée de Gilgamesh,
j’étais 5000 ans av JC. J’ai envie pour Memento mori de remonter encore, jusqu’à l’aurignacien, au
paléolithique et de faire sortir des corps nus de la lumière, comme dans cette fresque de Masaccio
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que j’aime beaucoup, Adam et Ève chassés du paradis. C’est une époque merveilleuse, j’y rentre à
peine mais je suis fasciné. Quand je travaillais avec Antoine Vitez, je me souviens d’un exercice où
il nous disait : « Voilà, il y a un roi méchant qui dit : Puisque tu es un acteur, joue-moi Hamlet ». On
répondait qu’on ne connaissait pas le texte mais ce que prétendait Antoine, c’est que l’on possède
cela en nous, que l’on est tous capable de dire « Etre ou ne pas être » et c’est cette possession-là
qui m’intéresse. Avec Memento mori, je vais chercher ce « nous » d’il y a 30 ou 40 000 ans, ce que
je crois que nos corps et nos inconscients ont dû conserver de ce temps-là. J’ai entendu un jour
que si on fait tourner de façon hyper rapide, comme un tourne disque, les anciens vases qui datent
de l’âge de bronze, on peut entendre les coups de marteau du potier. Ça a l’air fou mais c’est le
même principe que le microsillon. A l’intérieur de la matière, sont contenues des particules sonores,
c’est à dire que l’on peut entendre le son qui existe depuis 10 000 ans. Si on peut entendre cela, je
me dis que je peux, en tant qu’apprenti chorégraphe, essayer d’aller rechercher aussi ce moment.
Ouvrir une fente du temps.
Memento mori, « N’oublie pas que tu vas mourir », pourquoi ce titre ?
Comme chacun, j’ai mon territoire. Avant je ne m’en rendais pas compte, maintenant je commence
à le voir. Il a des zones remplies, des zones encore blanches, pour l’instant je ne comprends pas
tout car je suis dans la création de ce paysage mais je me suis aperçu récemment, par exemple,
que mes titres étaient souvent des impacts temporels : After/Before, Le début de l’A, Quand nous
étions punk, Premier anniversaire… 50 minutes aussi, la performance que je vais faire pour Kate
Moran aux Hivernales et à la Ménagerie de Verre en 2012. Tous sont reliés par des moments
importants ou traitent eux-mêmes de moment important. Pour Memento mori, je veux traiter, entre
autres, du sentiment de panique, du sol qui se dérobe sous nos pieds. Il s’est passé dernièrement
pour moi quatre choses à des endroits divers, dont Fukushima au Japon, et j’ai senti une sorte
d’aile de la mort. Ça aurait pu tomber sur moi, c’est cette idée effectivement, que j’ai d’ailleurs
toujours eue : « N’oublie pas que tu vas mourir » et ça sera l’une des excroissances de la pièce.
A propos de Memento mori, tu dis : « avant la faute », «prélapsaire », ça sonne genèse et
pêché originel. Tu parles aussi de Dionysos, dieu de l’ivresse et des excès. La pièce va-t-elle
balancer entre le sacré et le païen ?
Quand j’ai découvert le mot prélapsaire, qui vient de lapsus et qui signifie avant la chute, je me suis
dit : c’est sublime, c’est le mot parfait. Mais je ne vais pas traiter du sacré pour autant. « Avant la
chute » agit ici comme marqueur temporel. Memento mori est une pièce païenne, dionysiaque. Je
me suis rappelé de La naissance de la tragédie de Nietzche que j’avais lu à 20 ans, quand je
commençais à faire du théâtre, c’est un livre que j’ai tellement aimé. Nietzche y montre comment
s’opposent l’apollinien et le dionysiaque, d’un côté le beau corps, de l’autre le grotesque, le sperme,
les queues énormes, les fruits, le vin. Contrairement aux pièces hyper clean et réduites à l’essence
que je fais depuis un moment, j’ai envie de faire une pièce sur le débordement où chaque chose va
naître dans la vérité en fonction de la précédente. De la nudité, de la lenteur va sortir un moment de
plaisir, de ce moment de plaisir va sortir un moment d’inquiétude et de ce moment d’inquiétude
reviendra le calme.
Une pièce en trois mouvements donc ?
Oui, elle devrait faire à peu près trois fois 20 minutes. D’abord l’arrivée, où des bouts de corps nus,
puis des corps entiers, puis des agrégats, au début, immobiles vont commencer à bouger. Les
danseurs une fois sortis du noir, des fruits en grand nombre vont abonder pour une sorte de fête
païenne où les bananes comme des défenses de phacochères vont entrer en correspondance dans
les orifices des corps, où les grappes de raisins seront écrasées violemment avec les fesses. Et de
cet état rêvé du corps libéré de culture et de contrainte va naître un moment de panique qui est la
vraie essence de Memento mori. Après le moment de grâce merveilleuse, comme souvent dans la
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vie, il y aura une sorte de panique et j’ai envie de montrer cette peur. En fait, ce que je veux
essayer encore, comme dans chacune de mes pièces, c’est parler de la condition humaine. Et
après cette panique, ça se calmera. C’est la dernière partie, ce que j’appelle le nettoiement, le soin.
Les danseurs finiront dans le repos, à tout ranger, à nettoyer le plateau et à se lécher les uns les
autres comme un chien nettoie un os. Cette dernière image sera comme une fermeture à l’iris. 60
minutes comme ça : arrivée, ouverture à l’iris, grâce, panique, rangement, fermeture à l’iris. La
pièce est là.
Avec L’épopée de Gilgamesh, tu as eu une démarche quasi archéologique sur l’origine de
l’écriture. Memento mori est antérieure, comme inscrite dans un temps où le mouvement
précéderait les mots. Pas de parole donc ?
C’est une question que je me pose, je ne sais pas encore. J’aimerais bien que tous les danseurs
chantent, j’ai l’impression qu’il y a un statut de la parole mais sous quelle forme ?
Les danseurs seront nus durant toute la pièce. Pourquoi ce choix ?
Le goût pour la peau humaine dans la lumière, il n’y a pas autre chose que ça. Franchement, je
trouve que c’est toujours ce qu’il y a de plus beau. Chaque fois que je dénude les corps et que je
les mets sous la lumière, c’est magnifique et avec la lumière du jour, c’est encore plus beau. Dans
Libido sciendi, les corps s’enfonçaient dans la nuit qui tombait, dans Memento mori ça sera le
contraire.
La distribution compte 5 interprètes : comment les as-tu choisis ? Ton choix s’oriente-t-il
pour cette pièce sur des personnalités, des techniques ou des corps spécifiques ?
Je n’ai pas encore commencé la distribution mais j’ai besoin d’interprètes qui aient le goût de
l’immobilité, de la nudité, le goût fantasque d’avoir envie de créer du mouvement dans une forme de
joie dionysiaque avec les aliments, le goût de l’extrême performance physique dans la vitesse, le
saut, l’endurance, la vraie fatigue et le goût de la peau de l’autre pour ne pas être dégoûté d’être
dans un rapport ou personne ne va, c’est-à-dire lécher l’autre.
Tu collabores à nouveau avec le musicien-compositeur Alexandre Meyer. As-tu déjà une idée
précise de l’ambiance sonore de la pièce ?
C’est la première fois, je crois, que l’on va faire avec Alexandre de la musique pendant tout le
temps de la pièce. Je lui ai dit : « Voilà 60 minutes, il faut séparer ça en trois fois 20 minutes, faire
naître une chose de la précédente, maintenant fais ce que tu veux ».
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C’est ta première collaboration avec Yves Godin, tu n’as pas pour habitude de travailler avec
des concepteurs lumière. La fiche technique ne précise pas de scénographe. La lumière
officiera-t-elle à sa place ?
Exactement. J’ai dit à Yves comme à Alexandre : « Voici un espace de 10 mètres par 10 mètres et
à l’intérieur de ça, vas-y, construis. Tu sais qu’il faut que ça sorte du noir, tu crées ton dispositif et
moi je me mets dedans. » Ce principe de partir d’un noir absolu et de travailler sur la perception
rétinienne, je l’ai déjà expérimenté avec De mes propres mains. Mais j’ai besoin, cette fois, d’un
artiste pour m’aider parce que les corps sont vraiment tributaires de la lumière, c’est la peau
humaine sortant du noir dans une forme de mouvement et d’immobilité, tout n’existe qu’en fonction
de la lumière.
Memento mori sera créée aux Hivernales en février 2013, le thème sera la Méditerranée. Tu
as grandi à Nice, quels liens entretiens-tu encore avec ces paysages ? Et quels liens avec
cette pièce ?
Le lien, c’est la solarité. Memento mori est une pièce solaire. Il y a ce tableau au musée Picasso
d’Antibes, La joie de vivre. Voilà, c’est ça, c’est le sud, c’est l’arrivée de ces corps de la nuit dans la
lumière, un corps très libre puisque détaché de la faute originelle. C’est ce que je cherche pour
cette pièce, un corps méditerranéen, un corps sous le soleil, un corps de nudiste, à l’état de nature.
Memento mori est comme une forme de retrouvailles avec ce moment idyllique de nous-même. Les
peintures du 19e représentent ainsi les corps grecs, dans The Aesthetic movement, par exemple
avec des peintres tels Whistler : ils peignent des corps grecs en toge, avec des couronnes de
lauriers, sous le soleil, dans une sorte d’Athènes rêvée. Et quand ces peintres redécouvrent la
Grèce antique, ils la rêvent évidement, ils sont dans un moment de re création, ils la reconstruisent.
Je suis en train de faire la même chose, j’essaye de reconstruire ce que je crois qui peut exister au
fin fond de ce qui nous constitue en tant qu’être humain et je me dis : je suis sûr, qu’en toi en moi, il
y a des restes de ces mouvements-là, qu’ils sont encore en nous. De la nudité, de la lumière, de la
danse, des restes de 30 000 ans en nous. C’est ça Memento mori.
Propos recueillis par Mélanie Alves de Sousa en octobre 2011
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Memento mori
Biographies
Yves Godin, collaboration artistique, dispositif scénique et
lumière
Créateur lumière, Yves Godin collabore au début les années 1990 aux projets de nombreux chorégraphes
(Hervé Robbe, Georges Appaix, Fattoumi & Lamoureux), abordant ainsi un vaste champ d'expérimentations
esthétiques. Il travaille ensuite avec plusieurs musiciens, artistes visuels et chorégraphes (notamment Alain
Michard, Kasper Toeplitz, Rachid Ouramdane, Julie Nioche, Emmanuelle Huynh, Boris Charmatz, Claude
Wampler, Christian Sébille, Maria Donata d'Urso, Jennifer Lacey & Nadia Lauro, Alain Buffard, Vincent
Dupont). Sa démarche porte sur l'idée d'une lumière non dépendante de la danse, de la musique ou du texte
mais qui puisse entrer en résonance avec les autres composantes de l'acte scénique, en travaillant autour de
deux axes principaux : la perception de l'espace et du temps, et le tissage de liens en réseaux, plus ou moins
anachroniques avec les autres natures en présence (corps, sons, pensée, temps). Aujourd'hui, il collabore
principalement avec Vincent Dupont et Boris Charmatz. Parallèlement, Yves Godin créé les installations
lumière de l'exposition « Legend » du Domaine de Chamarande (2008), de l'ouverture du LiFE (St Nazaire,
2008) avec « Life light », ainsi que du happening étrangler le temps (préfiguration du Musée de la danse, avril
2009, Le Garage-Rennes) avec l'installation lumière « Fiat Lux pour un garage Volkswagen ». Il participe
également à l'expo zéro du Musée de la danse au LiFE (St Nazaire, 2009).
Depuis 2008 avec « Point d'orgue », dispositif pour 1000 bougies, il invite des performeurs à investir son
installation.
Alexandre Meyer, création musicale
Né en 1962, il est membre de divers groupes depuis 1982 : Loupideloupe, les Trois 8, Sentimental Trois 8.
Il travaille avec Marc Citti, Fred Costa, Frédéric Minière, Xavier Garcia, Heiner Goebbels, les metteurs en
scène Clémentine Baert, Maurice Bénichou, Patrick Bouchain, Robert Cantarella, Véronique Caye, Jean-Paul
Delore, Michel Deutsch, Nasser Djemaï, Daniel Jeanneteau, Philippe Minyana, Pascal Rambert, Jacques
Vincey, Marie-Christine Soma ; les chorégraphes Odile Duboc, Fabrice Lambert, Mathilde Monnier, Julie
Nioche, Rachid Ouramdane ; le sculpteur Daniel Buren ; la conteuse Muriel Bloch ; et pour France Culture
avec Blandine Masson et Jacques Taroni.
Pascal Rambert, conception, réalisation
Directeur du Théâtre de Gennevilliers Centre Dramatique National de Création Contemporaine depuis janvier
2007, Pascal Rambert est né en 1962. Il commence à écrire et mettre ses textes en scène en 1982. En 1984,
il crée sa compagnie Side One Posthume Théâtre. De 2004 à 2006, il est artiste associé à Bonlieu-scène
nationale d’Annecy.
En 2006, il est nommé directeur du Théâtre de Gennevilliers où il succède à son fondateur, Bernard Sobel.
En 2012, il reçoit le prix du Syndicat de la critique pour Clôture de l'amour "Meilleure création d'une pièce en
langue française" ainsi que le Grand Prix de Littérature dramatique 2012 pour Clôture de l'amour - Les
Solitaires Intempestifs. Il est nommé Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres par la Ministre de la Culture
et de la Communication Aurélie Filipetti.
Ses textes – publiés chez Actes Sud-Papiers et aux Solitaires Intempestifs – mis en scène par lui-même et
par d’autres artistes sont créés en France, en Europe, aux Etats-Unis et au Japon.
1984 Désir et Les lits / Centre dramatique national de Nice
1985 Météorologie / ce texte reçoit le Prix spécial USA
1986 Allez Hop / Festival d’Eté de Seine Maritime de Rouen
1987 Le réveil / Centre national des écritures du spectacle, La Chartreuse Villeneuve-Lès-Avignon
1989 Les Parisiens / 43ème Festival d’Avignon
1990-1991 séjours aux Etats-Unis et au Moyen-Orient
1992 John & Mary / Théâtre des Amandiers-Nanterre
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1993 De mes propres mains / Théâtre des Amandiers-Nanterre
1997 Long Island / La Criée-Théâtre national de Marseille
1997 Race / Festival Octobre en Normandie, Théâtre Gérard Philippe-Saint-Denis, Los Angeles avec LAPD
Theater Group
2000 L’Épopée de Gilgamesh / Experimental Theater Wing New York University – 54ème Festival d’Avignon
2001 Asservissement Sexuel Volontaire / Théâtre National de la Colline, Théâtre des Salins-scène
nationale de Martigues, Bonlieu-scène nationale d’Annecy
2002-2003 ateliers et performances FSO (formes sans ornement) qui deviendront les Ateliers d’écriture
physique, orale et plastique en temps réel / Ménagerie de verre, Parc de la Villette, Comédie de Caen, Les
Subsistances-Lyon, Bonlieu-scène nationale d’Annecy, mc2-Maison de la culture de Grenoble, Ballet
Atlantique Régine Chopinot-CCN La Rochelle.
2004 Paradis (un temps à déplier) / Théâtre National de la Colline, Comédie de Caen, Bonlieu-scène
nationale d’Annecy, festival de Sarrebruck, Dance Theater Workshop New York
2004 mise en scène de Philomela opéra de James Dillon / Teatro Rivoli Porto, Odéon-Théâtre de l’Europe
2005 Le début de l’A / Comédie Française / Théâtre de Gennevilliers/ Poitiers
2005 Pan, Opéra de Marc Monnet d’après des textes de Christophe Tarkos / production Opéra national du
Rhin de Strasbourg en coproduction avec l’Ircam
2005 AFTER/BEFORE / 59ème Festival d’Avignon, Bonlieu-scène nationale d’Annecy, Théâtre de
Gennevilliers
2006 Un garçon debout / chorégraphie de Rachid Ouramdane interprété par Pascal Rambert /
Bonlieu-scène nationale d’Annecy, La Ménagerie de verre à Paris, CDC Toulouse, Festival d’Utrecht.
2006 Mon Fantôme / spectacle jeune public / Bonlieu Scène nationale d’Annecy / Théâtre de Privas / CDC
de Toulouse / écoles des Hauts de Seine / Théâtre de Gennevilliers
2007 De mes propres mains / solo (nouvelle création) / Bonlieu-scène Nationale d’Annecy / Théâtre des
Salins-scène nationale de Martigues, Ménagerie de Verre à Paris / Théâtre de Gennevilliers / PS122 New
York / Théâtre du Grütli Genève / Agora Theater Tokyo
2007 Le début de l'A. (nouvelle création) en japonais / Agora Theater Tokyo / Théâtre de Gennevilliers
2007 Toute la vie et L'art du théâtre / Théâtre de Gennevilliers / Festival de Monaco / Agora Theater Tokyo /
Bonlieu Scène nationale d’Annecy
2008 Libido Sciendi / Festival Montpellier Danse / La Ménagerie de Verre / CDC de Toulouse / CDC
Aquitaine / Théâtre de Gennevilliers / Théâtre du Grütli / Festival Ex Ponto à Ljubljana (Slovénie) / MOT
Festival à Skopje (Macédoine)
2008 Inferno d'après Dante / Théâtre du Grütli Genève
2009 Portrait/Portrait de Pascal Rambert et Rachid Ouramdane / Théâtre de Gennevilliers
2009 Qu'est-ce que tu vois ? de Marie José Mondzain / Théâtre de Gennevilliers / La Force de l'Art 02
Grand-Palais Paris
2009 Armide opéra de Lully direction musicale Antoine Plante / Mercury Baroque / Wortham Theater Opera
Houston / Théâtre de Gennevilliers
2010 Une (micro) histoire économique du monde, dansée / Théâtre de Gennevilliers / Fujimi Cultural Hall
Kirari à Fujimi (Japon)/ à Shizuoka au SPAC-Shizuoka Performing Arts Center (Japon) / Miyasaki au théâtre
Miyazaki Prefectural Art Center (Japon) / Le Phénix – Scène nationale de Valenciennes / Théâtre des Salins /
Scène nationale de Cavaillon / CDN Orléans
2010 Knockin' on Heaven's Door Festival Extra / ADC Genève / Théâtre de Gennevilliers / Nishi Azabu
Superdeluxe à Tokyo
2011 « 16 ans » / Théâtre de Gennevilliers/ Agora cité de la danse de Montpellier dans le cadre du festival
Hybrides / CDN d’Orléans / Préau, CDR de Vire dans le cadre du festival ADO
2011 Clôture de l’amour / ce texte reçoit le Prix du Syndicat de la critique 2012 « Meilleure création d’une
pièce en langue française » et le Grand Prix de Littérature dramatique 2012
Festival d’Avignon / Théâtre de Gennevilliers / Grütli Genève / Teatro delle Passioni dans le cadre du festival
Vie Scena Contemporanea / ZKM à Zagreb dans le cadre du world theatre festival / Daehangro Arts
Theater dans le cadre du Seoul Performing Arts Festival /
Comédie Scène nationale de Clermont Ferrand / Centre Pompidou (Paris ) / BOZAR theatre et danse de
Bruxelles / Théâtre de Châteauvallon / TAP à Poitiers / TU à Nantes / Grand R à La Roche-sur-Yon /
Nouveau Théâtre d’Angers - CDN Pays de la Loire / Théâtre du Nord à Lille / Scène Nationale de Martigues
/ Théâtre de la Manufacture, CDN de Nancy / Théâtre des Célestinsà Lyon / L’espace Malraux Scène
Nationale de Chambéry et de la Savoie / Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines Scène nationale
Recréation de Clôture de l’Amour en russe au Théâtre d'Art Anton Tchekhov de Moscou, entrée au répertoire
le 28 novembre 2012 / en croate au ZKM - Zagrebačko Kazalište Mladih, Création et entrée au répertoire le
26 septembre 2012 / en anglais au Abrons Arts Center dans le cadre de Crossing the Line - festival du French
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Institute Alliance Française (FIAF), Création le 10 octobre 2012 / en italien au Teatro delle Passioni , Création
le 30 octobre 2012 / en japonais au SPAC de Shizuoka création le 28 septembre 2013 puis à Osaka / Tokyo
2012 Libido Sciendi (nouvelle production) / Grand Palais (Paris) dans le cadre de Monumenta 2012 : Daniel
Buren au Grand Palais - EXCENTRIQUE(S), travail in situ
2012 50mn / performance créée dans le cadre de la 34 ème édition du festival les Hivernales – CDC Avignon
2013 Memento mori / CDC les hivernales en Avignon, 35ème édition du festival les hivernales, à Benoît XII /
Manège de Mons dans le cadre de Focus théâtre/fr / Théâtre de Gennevilliers
Il réalise également plusieurs courts-métrages
2009 – Premier anniversaire
25 mn – 35 mm
Avec Kate Moran, Lou Rambert-Preiss, Josette et René Graner
chef opérateur Caroline Champetier
Production Les Films du Belier
Avec la participation de France 2, l'aide aux programmes du CNC
Avec le soutien du Conseil Régional de Lorraine, de la PROCIREP, de lANGOA-AGICOA. Festival de
Locarno 2009
Selection Festival international du film de Locarno – International Short Film Festival Leuven 2009
2007 – Avant que tu reviennes
30min – 35mm
Image : Sébastien Buchman
Production : Les Films du bélier. Avec la participation de l’aide au programme du CNC et de la PROCIREP
2006 – Début
25min – 35mm
Image : Yorick Leseaux
Production : Les Films du Bélier
Avec la participation de France 2, du CNC COSIP et le soutien de la Région Rhône-Alpes et du département
de la Haute-Savoie
Prix de qualité du CNC.
Sélection Festival de Vendôme – Festival de Locarno – Festival de Rome – Rencontres du cinéma Européen
de Vannes (Prix de la ville de Vannes) – Festival du court de Nice – Festival Paris Cinéma – Festival Côté
court de Pantin (Prix GNCR)
2005 – Car Wash
10min – HD
Avec Kate Moran et Olivier Torres
Image : Caroline Champetier
Production : Les Films du Bélier
Avec la participation de France 2 et du Conseil Régional des Pays de la Loire et le soutien de la Délégation
Aux Arts Plastiques
Sélection Festival du Film de Locarno 2005 – Festival du film de Rome 2006
2004 – Quand nous étions punk
16min – 35mm
Avec Kate Moran et Nicolas Granger
Image : Caroline Champetier
Production : Les Films du Bélier
Avec la participation de France 2
Sélection Festival du Film de Locarno 2004 – Paris Tout Court 2004 – Travelling Rennes 2005 – Larissa 2005,
Nice 2005 – Caen 2005 – Paris Onze bouge 2005 – Cork 2005 – Festival Aye Aye Nancy – Festival de Rome
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Bibliographie
Editions Les Solitaires Intempestifs :
De mes propres mains, 1997
Race, 1997
Long Island, 1998
Asservissement Sexuel Volontaire, 2000
Récit de la préparation de Gilgamesh jusqu’à la première répétition en Avignon, 2000
Le début de l’A., 2001
Paradis (Un temps à déplier) 2004, Mon Fantôme (Cantate) 2004
GENNEVILLIERSroman 0708, 2007
Toute la vie suivi de L’Art du théâtre, 2007
Clôture de l’amour, 2011
Editions Actes Sud-Papiers :
Le Réveil, 1988
Les Parisiens ou l’Eté de la mémoire des abeilles, 1989
John & Mary suivi de Les Dialogues, 1992
L’Arche Editeur :
ASV p.r ; auto-interview trafiquée en plein air 6204+3, in « LEXI/textes » n°5, 2001
Où le plus grand événement est l’envol d’un coq de bruyère, Nouvelle auto-interview enregistrée à Kyoto et
Tokyo en avril 2003, (exemplaire 002), in « LEXI/textes » n°7, 2003
Sur Pascal Rambert
Rambert en temps réel, Laurent Goumarre, 2005, Editions Les Solitaires Intempestifs
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Memento mori
Biographies interprètes
Elmer Bäck
Born 18.10.1981
Elmer Bäck graduated from the Theatre Academy in Finland in 2007 and has after that almost exclusively
worked with the theatre group Nya Rampen which he is a co-founder of. The group is currently based in Berlin.
Bäck is an actor by profession but has also written and directed for the stage. In addition he has worked in film
and television, his last production being the international tv-series ”The Artists” directed by Hans Herbots
which will be aired in the autumn of 2012. Bäck also makes music together with composer Andreas Catjar
under the name of Undantaget.
Anders Carlsson
Actor and artistic director of the swedish/german independent company Institutet. Born 1972 and raised in a
small town of Småland (south sweden). In young years he was a dedicated martial arts (ju-jutsu) practitioner.
He studied psychology and philosophy at Lunds University and then turned his interest to artistic adventures,
mainly in the field of theatre. Educated as actor at Malmö Theatre Academy, he started the independent
company Teater Terrier in 2000 and this group changed name and artistic approach 2008 and became
"Institutet". Since then, Institutet has been a forceful and challenging voice in the Swedish theatre scene in
productions like “The Rise and Fall of the Roman Empire” and “Best of Dallas”. Since 2010 the mode of work
is international coproducing with venues and other artistic groups, like in "Conte d'Amour" (with Nya Rampen
and Markus Öhrn) and in "The Bone of Things" (with IRMAR and Nightmare before Valentine).
Rasmus Slatis
Born the 10th of September 1982 in Helsinki, Finland. In 2003 Rasmus started his studies at the Theatre
Academy in Helsinki. During his studies, Rasmus, Elmer Bäck and Jakob Öhrman produced plays of their own,
in order to further develop the esthetics of their theatre - Nya Rampen. Since graduating in 2007 Rasmus has
been working almost exclusively with Nya Rampen. He works primarily as an actor, but has also directed and
written two shows. Since autumn 2010, Rasmus is residing in the Berlin, Germany. Besides his work with Nya
Rampen Rasmus has also worked as director and drama pedagogue. He was the leader of the swedish
students theatre in Helsinki 2009-2010.
In addition to his work in theatre and arts, Rasmus has tried his luck as everything from taxi driver to nurse.
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Jakob Ohrman
Jakob Öhrman was born in Finland in 1982. He graduated in 2007 from Teatterikorkeakoulu (Theatre
Academy Finnland). Öhrman is one of the three founders of theatre Nya Rampen and has been working with
the group for the last ten years. Jakob Öhrman is the director of several performances by Nya Rampen, the
last ones being Hamlet (Nya Rampen & Wasa Teater 2008) and Finland/Svensk? (Nya Rampen & Viirus
2009). Some of his important performances are Best of Dallas (Nya Rampen & Teater Terrier 2007),
Undantaget (Nya Rampen 2008) and Conte d’amour (Nya Rampen & Institutet 2010). In 2010 he was also
one of the main characters in the Finnish TV series Där vi en gång gått, (Helsinki Filmi 2010). His last project
as a director was, in collaboration with Nya Rampen, the Shakespeare project Worship!, which has been
shown in the context of Baltic Circle International Theatre Festival in Helsinki and the Nordwind Festival at
Kampnagel / Hamburg and Volksbühne / Berlin 2011. Currently he is working with the swedish director
Markus Öhrn for his new production "We love Africa and Africa loves us". In autumn 2012 Jakob is presenting
a new project at Théâtre de Genevilliers in Paris, where he will play in another piece directed by Markus Öhrn
which is a remake of one of Jan Fabre solos. Jakob lives and works in Berlin.
Lorenzo De Angelis
Après le lycée, il suit la formation du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse, où il rencontre
Pascal Rambert, avec qui il fera deux créations : Toute La Vie, Libido Sciendi (Montpellier Danse 2008). Il
poursuit ses études au CNDC d’Angers. Il travaille depuis sa sortie de l’école à divers projets performatifs et
chorégraphiques dont Elie Haye, I likes him and he likes me, et Vincent Thomasset, avec qui il collabore
depuis 2007. Il poursuit également une recherche scénographique et culinaire. Il participe aux créations
d’Alain Buffard Tout Va Bien (festival Montpellier Danse 2010) et d’Yves-Noël Genod 1er avril (2011).
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