maison de campagne, par exemple. Le Panasonic DVD

test
Les lecteurs DVD portables
cybervigie
Petits, endurants, pratiques et abordables, les lecteurs de DVD nomades s’imposent de plus en
plus auprès des consommateurs. par claire meynial
A
Peu de modèles de DVD portables
sont encore disponibles. Le Point en
a testé quatre, auxquels cinq critères
ont été appliqués. La qualité de l’image,
notée sur 6, englobe six sous-critères :
rémanence (effets de « traînée » dans
les mouvements), contraste, luminosité, directivité (l’image n’est pas bien
visible si l’on n’est pas exactement en
face de l’écran), couleur et netteté.
Pour évaluer ces sous-critères, nous
avons visionné plusieurs films : tout
d’abord, la scène d’introduction de
« Matrix », avec ses chiffres verts sur
écran noir, ainsi que la scène de kung-
fu, parfait échantillon pour juger les
mouvements rapides. Autre scène test :
un passage de « Toy Story ». Les couleurs vives des jouets et les détails de
la chambre nous ont permis d’évaluer
les couleurs et la netteté. Enfin, la première scène de « Chicago », où Catherine Zeta-Jones se produit sur scène,
dans de savants jeux de lumière et de
fumée, a servi à noter la luminosité et
les contrastes. Elle a aussi permis
d’évaluer la qualité du son, notée sur
2 points.
Un écran confortable
L’autonomie a été testée, en lecture
de DVD (et non de CD), sur 5 points.
Le poids de l’appareil, avec batterie,
a été noté sur 3 et le rapport
qualité-prix, enfin, sur 4 points.
Au final, c’est le Samsung
DVD-L200 qui remporte la
palme, avec 16/20. Ses qualités ?
Une image presque parfaite (notamment, ce qui est rare, une
faible directivité), un écran confortable, une autonomie exceptionnelle qui compense un poids important. En revanche, la facture à
l’arrivée est lourde : 1 300 e, soit
le prix d’un ordinateur portable !
Le Panasonic DVD-LS5, ensuite,
obtient 14,5/20. Il a été défavorisé par
recommandé par
marque
modèle
taille de l’écran
dimensions en cm (l/h/p)
supports lus
qualité de l’image
autonomie en mode lecteur dvd
note autonomie
poids avec batterie
note poids
qualité du son
rapport qualité/prix
le plus
panasonic
samsung
shinco
yamada
DVD-LS5
5”/12,7 cm
144 x 32,5 x 140
DVD Vidéo, DVD Audio,
CD Audio, CD-R, CD-RW,
CD-R MP3, DVD-Ram, DVD-R,
JPEG, WMA, Vidéo CD, S-VCD
4,5/6
2 h 30
2/5
709 g
3/3
2/2
3/3
La connectique,
les formats lus
DVD-L200
10”/25,4 cm
267 x 27,5 x 180
PVD 700
7”/17,78 cm
190 x 29 x 155
le moins
prix
note du « point »
84 | 4 mars 2004 | Le Point 1642
La faible autonomie
Le prix !
799 €
1 299 €
DVD-1830
8”/20,32 cm
185 x 15 x 140
DVD Vidéo, SVCD, MP3,
CD Audio, CD-R, CD-RW,
DVD+R, DVD+RW,
Picture CD, JPEG, WMA
3,5/6
3h
2,5/5
1 158 g
1,5/3
1,75/2
3/3
La qualité du son,
les menus conviviaux
Les effets d’escalier
dans les contours
700 €
14,5/20
16/20
12,5/20
DVD Vidéo, DVD-R,
CD Audio, CD-R, CD-RW,
CD-R MP3, WMA, JPEG
5,5/6
6h
5/5
1 644 g
1/3
2/2
2,5/3
La taille de l’écran
DVD Vidéo, CD Audio,
CD-R, CD-R MP3,
JPEG, Picture CD
3/6
3 h 30
3/5
1 423 g
1/3
1/2
3,5/3
La longue autonomie
La forte directivité de l’écran
349 €
11,5/20
Espionnage numérique
plusieurs délégations
au Conseil de sécurité
des Nations unies, l’an
dernier, comme l’a révélé une ex-espionne
britannique, Catherine
Gun, qui vient tout juste
d’échapper à un procès
public ? Pas davantage… Car les espions
du cyberespace, ceux
qui interceptent les
conversations téléphoCatherine
niques, les fax, les eGun ■
mails lorsqu’ils transitent par les câbles
sous-marins, ou les satellites, considèrent que l’accès à ces informations est libre lors de leur transit international, et qu’il suffit d’aller se
servir… C’est ce que font la NSA, le
GCHQ britannique qui employait Catherine Gun ou la DGSE française !
Les Etats développés y trouvent leur
compte. Quant aux citoyens et aux
diplomates qui ne peuvent pas s’offrir des moyens de chiffrement puissants, ni même des bureaux protégés des écoutes par des cages de
Faraday, ils doivent se faire à l’idée
qu’ils vivent dans une cage de verre.
Kofi Annan comme les autres ! ■
jaime turner - photo news - sipa
près être entré dans les salons
et dans les chambres, le lecteur
DVD est désormais de sortie.
Train, voiture, camping-car, bateau,
jardin… le voilà devenu nomade, grâce
à l’initiative de certains constructeurs
qui se sont inspirés du format des
baladeurs de CD auxquels ils ont ajouté
un petit écran. Equipé de petits hautparleurs, il est totalement autonome.
On peut même le relier à un casque
afin de ne pas embêter son voisin.
Concurrent indirect de l’ordinateur
portable, qu’on utilise de plus en plus
comme platine DVD mobile, le lecteur
DVD portable a un poids et un encombrement moindres qui le rendent
plus facile à transporter et plus discret. De plus, ces petits engins se révèlent, à l’usage, beaucoup plus endurants en matière d’énergie que les
PC, dont les batteries s’épuisent à la
vitesse grand V dès qu’on leur demande de lire des films. Et n’oublions
pas le prix. Un PC portable reste deux
fois plus cher qu’un lecteur portable
de DVD. Certes, ces derniers ne vont
pas sur Internet et sont incapables de
faire du traitement de texte, mais ils
peuvent éventuellement servir
de DVD de salon, dans une
maison de campagne, par
exemple.
par jean guisnel
sa faible autonomie (2 h 30). Son image
pèche par de légers effets de rémanence et une colorimétrie un peu
faible. Mais son écran articulé est pratique, son prix est plus doux et c’est
le plus léger de notre sélection. A signaler, la norme Highmat qui l’équipe,
et qui devrait s’étendre à la plupart
des produits haut de gamme de la
marque. Inventée par Microsoft, elle
permet de lire des formats différents
– JPEG, MP3, WMA… – gravés sur un
même support, en donnant accès à
une interface conviviale et commode.
Avec 12,5/20, le Shinco DVD-1830
se place en troisième position. La
rémanence, la directivité et les couleurs pâlottes, même si les réglages
se révèlent très efficaces, sont ses
principaux défauts. Mais son autonomie de 3 heures est très acceptable et
les formats lus en font un produit
complet.
C’est le Yamada PVD-700 qui, avec
seulement 11,5/20, clôt le classement. Ses faiblesses ? Une netteté qui laisse à désirer, une
forte directivité verticale de l’écran, des
couleurs fades, à
moins qu’on ne les
pousse vraiment
grâce à un « jog
shuttle » placé sur
le socle de l’appareil. Mais il
tient 3 h 30 et, surtout, il ne coûte
que 349 e, ce qui en
fait un produit d’entrée de gamme très
correct pour tuer le
temps lors d’un voyage
en train ■
>
1 500 produits testés sur www.lepoint.fr
Le produit de la semaine
Une boule musclée
Mon premier est un instrument de musculation,
mon deuxième ressemble à une balle de tennis,
mon troisième bat des records de vitesse. Et mon
tout est… le Powerball. Un haltère de poche pour
tonifier poignets, doigts et avant-bras.
Le principe : vous tenez le Powerball dans la main
et, à chaque mouvement du poignet, sa masse
s’amplifie grâce à un système gyroscopique. Sans
pile ni batterie, cet haltère nouvelle génération
peut passer de 200 grammes à 20 kilos! Une impression de bras de fer contre une force invisible.
Pratique pour les golfeurs ou les tennismen, c’est
aussi un outil de rééducation connu des kinés. Aujourd’hui en vente pour le grand public, sur Internet,
40 euros, le Powerball est même devenu un sport de
compétition. Sur le site « www.powerballs.com », ses
adeptes tentent de pulvériser le record du monde :
14 449 tours par minute ! A vous de jouer ■ E. T.
Le Point 1642 | 4 mars 2004 | 85