sont toutefois réservés qu`à un seul et unique type de
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sont toutefois réservés qu`à un seul et unique type de
test Les logiciels de carterie fournie en « cliparts » (petits dessins) et en photos. C’est riche, trop riche, même ! Point faible : il est très difficile de trouver un modèle de carte de visite sobre. C’est souvent très coloré, un peu kitsch, parfois écœurant. Juste derrière : le très complet « Print Master Deluxe 11 » obtient 16,5/20. Malin, des onglets d’aide apparaissent au fil de la création et la simplifient. Clairs et concis, ils sont particulièrement utiles si vous concevez votre carte de A à Z. Un hic, toutefois : le prix (50 euros). C’est cher, mais c’est aussi le prix à payer pour la très grande variété des publications proposées. Ils permettent de composer et d’imprimer faire-part, cartes de vœux et de visite... à la carte. Tous les conseils pour bien choisir. par noémie schulz-robellaz ous en avez assez de bricoler vos cartes de vœux à la main, d’imprimer vos cartes de visite aux bornes des supermarchés ou de faire appel à des professionnels pour concevoir un faire-part ? Cette année, faites plus simple, et surtout moins cher ! A quelques semaines des fêtes de fin d’année, inutile de céder à la panique : vous pouvez devenir un pro de l’invitation, un as des remerciements grâce à votre PC (les Mac en sont privés, malheureusement). Il suffit d’utiliser un logiciel de carterie que l’on peut se procurer dans les grandes surfaces, les magasins spécialisés et, bien entendu, sur l’Internet. Deux gammes se disputent le marché. Les logiciels dits « verticaux » tiennent en un ou deux CD-ROM et coûtent rarement plus de 15 euros. Ils ne sont toutefois réservés qu’à un seul et unique type de création V logiciel prix plateforme (les cartes de vœux, par exemple). Plus luxueux, certains coffrets de carterie « tout en un » proposent une grande variété de publications, mais peuvent coûter trois fois plus cher. Avant d’acheter, il est impératif de bien cerner ses besoins et usages. Pour vous aider à bien choisir, nous avons testé neuf logiciels de carterie auxquels nous avons appliqué cinq critères : la richesse du contenu, c’est-à-dire la qualité et la quantité de modèles, images et textes proposés, mais aussi la possibilité d’insérer des éléments personnels comme des photos ou d’envoyer la carte directement par e-mail. Notées également : l’ergonomie de l’interface et la facilité d’utilisation. Enfin, la qualité des cartes tirées sur une même imprimante (une Canon i455) et le rapport qualité-prix. ergonomie facilité richesse qualité de l’interface d’utilisation du des images contenu imprimées rapport qualité/ prix Pour les logiciels « tout en un », nous avons examiné les cartes de vœux, de visite et les faire-part, et donné une note globale au produit. Chaque logiciel dit « vertical » a reçu, quant à lui, une note qui lui est propre. Lors des tests, nous n’avons pas intégré la collection « Clic and Go », un des leaders du marché, car une nouvelle version totalement différente doit paraître en décembre. Au final, c’est la collection Micro Application qui obtient la palme de notre classement avec d’excellentes notes allant de 16,5 à 17,5. L’interface est sympathique et la recherche, par mots clés ou par catégories, vraiment astucieuse. L’autre point fort concerne la richesse du contenu : des milliers de modèles de faire-part ou de cartes de vœux, une bibliothèque d’images le plus le moins Une gamme « Pour les nuls » note du « Point » anuman (collection « pour les nuls ») 4/4 3,75/7 2/3 2,25/3 La facilité d’utilisation Aucune originalité 14/20 Cartes de vœux 10 € PC 2/3 anuman (collection « pour les nuls ») 4/4 3/7 2/3 2/3 La facilité d’utilisation Le choix 13/20 Faire-part 10 € PC emme (collection « top label ») 4/4 3,25/7 1,75/3 2/3 La facilité d’utilisation Impossible 13/20 4/7 1,5/3 1/3 L’accès direct La recherche 10/20 3,5/4 5,5/7 2,5/3 2/3 La gamme de choix Le manque de sobriété 16,5/20 micro application / « la carterie photo créative » Vœux et 15 € PC 3/3 3,5/4 félicitations micro application / « la carterie photo créative » 6,5/7 2,5/3 2/3 6/7 2,5/3 2/3 La navigation Le manque de pertinence de certains textes 17/20 3,5/4 3,5/4 3,5/4 3,5/4 5,75/7 6,5/7 5,75/7 6/7 2,5/3 2,5/3 2,5/3 2,5/3 2/3 2/3 2/3 2/3 Les onglets d’aide, la création personnelle facile Le prix 16,5/20 3/4 3/4 3/4 3/4 3,75/7 6/7 4,75/7 5/7 2,5/3 2,5/3 2,5/3 2,5/3 1,75/3 2/3 1,75/3 2/3 L’interface attractive Le choix de modèles parfois limité et le manque de photos 15,5/20 2/3 Cartes de visite 15 € PC 1,5/3 2/4 micro application / « la carterie photo créative » Cartes de visite Faire-part 15 € 15 € PC PC 3/3 3/3 3,5/4 Le rappel automatique On cherche encore ! des fêtes 17,5/20 mindscape / « print master deluxe 11 » (tout en un) Cartes de visite 2,5/3 Cartes de vœux 50 € 2,5/3 PC Faire-part 2,5/3 Moyenne 2,5/3 sierra / « print artist 2004 » (tout en un) Cartes de visite Cartes de vœux Faire-part Moyenne 45 € PC 3/3 3/3 3/3 3/3 94 | 28 novembre 2003 | Le Point 1628 recommandés par Cartes de visite 10 € PC 2/3 anuman (collection « pour les nuls ») A peine plus économique, le « Print Artist 2004 » (15,5/20) se distingue par les variations autour d’un même thème : en plus d’imprimer l’invitation d’anniversaire de votre fils, vous pouvez créer du papier cadeau, des banderoles ou des autocollants assortis. Les icônes sont claires, les liens pertinents et l’interface est colorée, parlante… Ludique, en un mot. Pour ceux qui ne sont vraiment pas des lumières en informatique, la gamme « Pour les nuls » est une bible. Tout est expliqué, simplifié, haché, à tel point que l’on se demande un peu à quoi l’on sert. Mais, après tout, c’est bien le but. Et, si les logiciels n’obtiennent pas plus de 14/20, c’est parce que le contenu déçoit. Huit cents modèles seulement sont proposés, contre des milliers chez les concurrents. De plus, les cartes ne sont pas pliables et les illustrations carrément ringardes. Bon dernier, le logiciel de cartes de visite « Top Label » atteint péniblement la moyenne. Il pèche par une interface grise, des icônes introuvables. En effet, elle ne sont pas nommées mais caractérisées par des chiffres (un vrai casse-tête !) et la recherche est très fastidieuse. A noter, enfin, que la qualité des cartes après impression est généralement très satisfaisante. Evidemment, il est indispensable d’être équipé d’une bonne imprimante couleur acceptant le papier photo ou cartonné. Sinon, le résultat risque d’être très, très austère ■ www.lepoint.fr cybervigie par jean guisnel Patrimoine photo à vendre Pour tous les admirateurs d’Eugène Atget ugène Atget, né à Libourne en 1856, est l’un des premiers maîtres de la photographie. Professionnel installé à Paris en 1890, il va parcourir la capitale et sa périphérie avec la méticulosité d’un entomologiste. Au bout de cette quête d’images exceptionnelles, il aura vendu près de 20 000 tirages aux collections publiques et, lorsqu’il meurt, en 1927, les négatifs sont vendus aux Archives françaises et à la photographe américaine Berenice Abbott, proche des surréalistes, dont la collection se retrouvera au Museum of Modern Art de New York. Celui-ci s’est dessaisi de 6 000 clichés d’Atget qu’il possédait en double, et les amateurs peuvent en acquérir sur le site du vendeur américain David Tunick (http://www.artnet.com/ag/da vidTunick.asp). Ce n’est pas donné, et l’amateur devra débourser entre 3 000 et 100 000 dollars pour acquérir une image originale. Pour l’instant, ce sont essentiellement des collectionneurs américains qui se sont portés acquéreurs, la photographie ancienne jouissant aux EtatsUnis d’un engouement qu’on ne E soupçonne pas en Europe. Pour les admirateurs d’Atget qui n’ont que quelques euros en poche, le cabinet des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France permet la consultation des 4 000 clichés de sa collection. Quant à ceux qui sont un peu plus en fonds, ils ne doivent pas hésiter à s’offrir, pour 44,90 euros, un CD-ROM édité par la BNF. Toutes les images de la principale collection publique française s’y trouvent, consultables grâce à un système d’exploration performant. On accède aux images par thème ou par localisation géographique, pour des promenades dans les rues, les bâtiments, les jardins de la capitale. Mais aussi pour découvrir ces petits métiers dont ne subsistent aujourd’hui que les souvenirs, et ces images… On peut féliciter les réalisateurs pour la qualité des reproductions, numérisées à partir des originaux. C’est la première fois que la BNF offre à un large public un accès facile à un artiste essentiel, dont le témoignage sur un Paris partiellement disparu possède le parfum et le charme des vieilles images de famille ■ avant-première Un écrin de simplicité Dernier avatar de l’hybridation numérique, le Treo 600 est issu du croisement entre un téléphone mobile et un assistant numérique. Commercialisé depuis quelques semaines par Orange au prix de 459 euros avec un abonnement, ce téléphone intelligent, compatible avec les quatre normes GSM mondiales, se synchronise à n’importe quel PC et récupère ainsi carnet d’adresses, agenda et pense-bête. L’appareil photo intégré permet de réaliser quelques clichés que l’on enverra directement par mail ou MMS. Jusqu’ici, rien de bien nouveau par rapport aux espèces existantes. Une chose, peut-être : il est simple à utiliser ! Une grande première, donc, dans le monde des téléphones intelligents, dont le principal défaut reste la difficulté d’usage ■ M. M. dr Le Point 1628 | 28 novembre 2003 | 95