Toutankhamon et l`egyptologie - Bibliothèque nationale de France
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Toutankhamon et l`egyptologie - Bibliothèque nationale de France
Bibliothèque nationale de France direction des collections département Philosophie histoire sciences de l’homme Décembre 2009 TOUTANKHAMON ET L’EGYPTOLOGIE Bibliographie sélective Cette bibliographie a été rédigée à l’occasion de la signature d’un partenariat de cinq ans entre le Conseil suprême des antiquités (CSA) et le Getty Conservation Institute (GCI), dans le but de restaurer la tombe du pharaon Toutankhamon et ses peintures murales. Cette nouvelle a été annoncée par Zahi Hawass, le directeur du CSA, dans une dépêche de l’AFP en date du 10 novembre 2009. L’affluence dans cette tombe, la plus visitée d’Egypte, est souvent évoquée parmi les causes de sa dégradation. "Le projet mené par le CSA et le GCI comprendra une étude scientifique des problèmes qui affectent les peintures murales", a déclaré le directeur de l'institut américain, Tim Whalen, "Notre but final est de réaliser, avec nos collègues égyptiens, un plan d'entretien et de conservation à long terme qui puisse servir de modèle pour la préservation de sites comparables". Cette bibliographie recense une sélection de documents de la BnF. La plupart sont consultables dans les salles de la Bibliothèque d’étude en Haut-de-Jardin ou sur les postes d’accès aux ressources numériques. On y trouvera aussi quelques sites Internet Cependant certains ouvrages, conservés dans les fonds patrimoniaux de la BnF, ont été recensés en raison de leur importance ou parce qu’ils sont d’un accès relativement aisé dans des bibliothèques de lecture publique. Histoire d’une découverte Le 26 novembre 1922, Lord Carnavon et Howard Carter (1873-1939) assistent à l’ouverture de la tombe de Toutankhamon dans la Vallée des Rois et sont émerveillés par ce qu’ils aperçoivent. Cette fantastique révélation intervient après quinze années de recherches infructueuses menées par l’archéologue et financées depuis 1903 par son richissime mécène. ____________ CARTER, Howard, CARNAVON, earl of Five years’explorations at Thebes. A record of work done 1907-1911 by the earl of Carnarvon and Howard Carter. London, H. Frowde, 1912 Rez-de-jardin – Magasín - FOL- O3A- 1338 En 1912, Carter et Carnavon obtiennent une concession pour fouiller dans cette partie de la nécropole thébaine (le Ouaset occidental selon le nom égyptien) du Service des Antiquités du Caire, dirigé par Gaston Maspéro, l’égyptologue français qui succède à Mariette Pacha. Howard Carter connaît bien pour y avoir déjà découvert les tombes pillées de la reine Hatshepsout et du pharaon Thoutmosis IV de la XVIIIe dynastie également. Mais il faudra attendre 1917 et l’offensive victorieuse des Alliés à Verdun pour que les fouilles puissent vraiment avancer. En 1923, le comte de Carnavon succombe à une pathologie infectieuse fulgurante, victime, selon certains, de la malédiction de Pharaon. Il s’agit là d’une invention contemporaine, qui semble reprendre les imprécations antiques lancées, selon la coutume, contre les pilleurs de tombes pour tenter de protéger les nécropoles. Cette fin dramatique donne naissance une mythologie et à une œuvre romanesque importante qui fleurit aujourd’hui encore La fabuleuse découverte, considérée comme un événement sensationnel, est relayée et relatée en détail par les journaux. Elle bouleverse tout un pan de l’archéologie égyptienne : il s’agit en effet de la première tombe royale restée quasi intacte depuis l’ensevelissement d’un jeune pharaon inconnu du public de la prestigieuse XVIIIe dynastie du Nouvel Empire. L’Archéologie en Égypte et l’Égyptologie Auguste Mariette, connu aussi sous le nom de Mariette Pacha, doit être considéré comme le fondateur de l’archéologie et de la protection du patrimoine archéologique en Egypte. Introduit par Ferdinand de Lesseps auprès du vice-roi d’Egypte Saïd Pacha, Auguste Mariette (1821-1881) propose à ce dernier un plan d’action : surveillance des antiquités, répression du brigandage. Il propose également la création de ce qui sera le Service des Antiquités et du futur musée national égyptien du Caire, « amorçant une révolution des mentalités européennes ». En 1858, il est nommé Directeur des travaux d’antiquités en Egypte. L’Exposition universelle de 1867, à Paris, consacre son œuvre : à la demande de « Saïd Pacha qui veut voir l’archéologie égyptienne représentée », il fait reconstruire « un temple égyptien sur le Champ-de-Mars qui est le clou de l’Exposition » (Eve Gran-Aymerich, Les chercheurs du passés 1798-1945 : aux sources de l’archéologie) ____________ MARIETTE, Auguste Histoire de l’Égypte depuis les temps les plus reculés jusqu’à la conquête musulmane. Alexandrie, 1864 Poste d’accès aux ressources numériques – 110069 ____________ MARIETTE, Auguste Exposition universelle de 1867. Description du parc égyptien. Paris, 1867 Rez-de-jardin – magasin – Lk7-13288 Jules Ferry signe en 1880 un décret inspiré par Gaston Maspero, créant une mission permanente au Caire, homologue égyptien des Ecoles françaises de Rome et d’Athènes. ____________ Institut Français d’Archéologie Orientale (IFAO) Le site donne accès à l’actualité de l’institut et à ses publications numérisées. http://www.ifao.egnet.net/ifao/historique/ ____________ MASPERO, Gaston L’égyptologie : la science française. Paris, Larousse, 1915 Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-75937 ___________ HORNUNG, Erik La grande histoire de l’égyptologie. Monaco, Ed. du Rocher, 1998, collection Champollion Salle J – Histoire, archéologie – 930 Horn g ____________ VALBELLE, Dominique L’égyptologie, Paris, Presses universitaires de France, 1991, collection Que sais-je , n° 1312 Salle E – Recherche bibliographique – 034 QSJ 1312 ____________ GRAN-AYMERICH, Eve Les chercheurs du passé : 1798-1945 : aux sources de l’archéologie. Paris, CNRS éd. 2007 Salle M – Préhistoire – 930.1 GRAN c ____________ GRAN-AYMERICH, Eve Dictionnaire biographique d’archéologie, 1798-1945. Paris, CNRS éd . 2001 Salle J – Histoire, archéologie – 930.4 GRAN d ____________ GRAN-AYMERICH, Eve Naissance de l’archéologie moderne, 1789-1945. Paris, CNRS éd . 2001 Salle J – Histoire, archéologie – 930.4 GRAN n ____________ VERCOUTTER, Jean A la recherche de l’Egypte oubliée. Paris, Gallimard, 1986, Collection Découverts Gallimard ; 1. Archéologie Salle J – Histoire, archéologie – 932 VERC a ____________ FAGAN, Brian Murray L’aventure archéologique en Egypte : voleurs de tombes, touristes et archéologues en Égypte. Paris, Payot & Rivages, 2005. Petite bibliothèque Payot. Rez-de-jardin – Magasin, 2005-30338 ____________ BERLANDINI-KELLER, Jocelyne « Toutankhamon » in »Les fabuleuses découvertes du XXe siècle : Knossos, Thoutankhamon, Machu Pichu, Lascaux … », Dossiers d’Archéologie, 2001, 259, pp. 46-57. Salle J – HIST Doss ____________ BARD, Kathryn A. Encyclopedia of the archaeology of ancient Egypt. Londres, New York, Routledge, 1999 Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 0320 BARD e ___________ REVEILLAC, Gérard « L’Egypte des pharaons sous l’œil des premiers photographes ». Archéologia, Dijon, Editions Faton, juillet-août 1996, n°325, pp.56-66. Salle J – Périodiques - HIST ARCH eolo La Bibliothèque nationale de France présente sur son site institutionnel une visite virtuelle d’expositions. L’une d’elle, le « Voyage en Orient », propose des vues photographiques de la seconde moitié du XIXe siècle de sites et de monuments de l’Égypte antique. http://expositions.bnf.fr/veo/index.htm L’Égypte pharaonique : généralités Les titres des ouvrages mentionnés ci-dessous sont proposés pour resituer le contexte historique, géographique et religieux de cette aventure archéologique du début du XXe siècle. ____________ BAINES, John, MALEK, Jaromir Atlas de l’Égypte ancienne. Paris, Nathan 1981 Salle J – Histoire, archéologie – 932 BAIN a ____________ GOLVIN, Jean-Claude, GROS DE BELER, Aude Guide de l’Égypte ancienne. Paris, Errance, 2002 Salle J – Histoire, archéologie – 930.409032 GOLV g ____________ Dictionnaire de l’Egypte ancienne. Paris, Encyclopaedia universalis, 1998, Collection Encyclopadia universalis. Salle J – Histoire, archéologie, 320 DICT ____________ LECLANT, Jean (dir) Dictionnaire de l’Antiquité. Paris, Presses Universitaires de France, 2005, collection Quadrige. Salle J – Histoire, archéologie – 930.003 LECL d Cet ouvrage dirigé par l’égyptologue français Jean Leclant fait une place importante à l’histoire et à l’archéologie de l’Egypte ancienne. ____________ REDFORD, Donald B. (ed) The Oxford encyclopédia of ancient Egypt. Oxford : Oxford University press, 2001, 3 vols Salle J – Histoire, archéologie – 932 Red (1-3) ____________ DAUMAS, François La civilisation de l’Egypte pharaonique. Paris, Arthaud, 1965, les grandes civilisations. Salle J – Histoire, archéologie – 909 BLOC g4 Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 DAUM c ____________ AUFRERE, Sydney Hervé, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude L’Égypte restituée : 1. Sites et temples de Haute- Egypte : 1650 av. J.-C.-300 ap. J.-C. Paris, Errance 1991. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 AUFE e1 ____________ AUFRERE, Sydney Hervé, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude L’Egypte restituée : 2. Sites et temples des déserts : 1650 av. J.-C.-300 ap. J.-C. Paris, Errance 1994. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 AUFE e2 ____________ LEBEAU, Richard Pyramides, temples, tombeaux de l’Egypte ancienne : visite archéologique, cartes, coupes, plans et hiéroglyphes. Paris, Ed. Autrement, 2004. Collection Les guides Autrement. Salle J – Histoire, archéologie – 9302/306 LEBE p ____________ VANDERSLEYEN, Claude L’Égypte et la vallée du Nil. 2 : De la fin de l’Ancien empire à la fin du Nouvel empire. Paris, Presses universitaires de France, 1995, Collection Nouvelle Clio. Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 VERC e2 ____________ HUSSON, Geneviève, VALBELLE, Dominique L’État et les institutions en Égypte : des premiers pharaons aux empereurs romains. Paris, Armand Colin, 1992, Collection U Histoire anciennes Salle J – Histoire, archéologique – 932/320 HUSS e ___________ DAVID, Ann Rosalie, DAVID, Anthony E. A biographical dictionary of ancient Egypt. Londres, Seaby, 1992 Salle J – Histoire, archéologie – 930 DAVI b __________ LALOUETTE, Claire Les hommes illustres du temps des Pharaons. Paris, Flammarion, 1996 Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 LALO h ____________ GROS DE BELER, Aude Les anciens Égyptiens : Guerriers et travailleurs. Paris, Errance, 2006 Salle J - Histoire, archéologie – 932/306 GROS a La XVIIIe dynastie Après les troubles de la Deuxième Période Intermédiaire, au cours de laquelle l’unité de la Haute et de la Basse Égypte, symbolisée par la double couronne royale, est brisée, la XVIIIe dynastie inaugure une période très brillante et faste de l’histoire de l’Égypte ancienne que l’on nomme le Nouvel Empire. C’est une période de reconquête de l’unité politique (monarchique) et territoriale, avec la création d’un empire qui va du Soudan au Proche Orient. Elle est aussi marquée par l’apogée des créations artistiques, manifestant la grandeur et le pouvoir de ses rois. Thèbes devient la résidence royale et le siège principal de l’administration. Elle est la métropole du tout puissant dieu Amon. De somptueux palais sont érigés sur la rive droite du Nil ; sanctuaires, temples funéraires et nécropoles se multiplient le long de la rive gauche du fleuve, vers l’Occident: C’est à ce moment que Karnak est profondément remanié et double de surface en quelques décennies. ____________ LALOUETTE, Claire Pharaon : 2. Thèbes ou la Naissance d’un empire. Paris, Fayard, 1986 Salle J - Histoire, archéologie – 932.01 LALO p ____________ LACOVARA, Peter The new kingdom royal city. London, New York, Paul Kegan International, 1997, Collection Studies in Egyptology. Salle J – Histoire, archéologie – 932.01/ LACO n ____________ GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude Les bâtisseurs de Karnak. Paris, CNRS, 1978 Salle F – Littérature et art – 722.2 GOLV b ____________ AZIM, Michel, REVEILLAC, Gérard Karnak dans l’objectif de Georges Legrain : catalogue raisonné des archives photographiques du premier directeur des travaux de Karnak, 1895-1915. Paris, CNRS, 2004, Monographies du CRA (2 volumes). Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 Karn 1 et 2 ____________ TRAUNECKER, Claude, GOLVIN, Jean-Claude Karnak : la résurrection d’un site. Paris, Payot, 1984 Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 k ___________ EL-SAGHIR, Mohamed, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude Guide de Karnak. Paris, CNRS, 19889 Salle J- Histoire, archéologie – 930.409 32 KARN g ___________ PERROT, Georges, CHIPIEZ, Charles Histoire de l’art dans l’antiquité. Tome 1 [L’Egypte]. Graz, Akademische Druck und Verlag, 1970, reproduction en fac-similé de l’édition de Paris, Hachette, 1882-1914 Salle F – Littérature et art – 709.014 PERR h1 __________ LALOUETTE, Claire L’art et la vie dans l’Egypte pharaonique, peintures et sculptures. Paris, Fayard, 1992 Salle J - Histoire, archéologie – 932.01 LALO a ____________ MANNICHE, Lise L’art égyptien. 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(Geneviève Husson et Dominique Valbelle, op. cité, p.18) à côté de toutes les autres de titulatures qui se conservent : Le souverain est alors désigné sous le nom de pharaon. Il est ainsi mentionné dans la Bible et c’est sous cette appellation qu’il est passé dans notre vocabulaire. ____________ CLAYTON, Peter Arthur Chronique des pharaons : l’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne. Paris, Castermann, 1995, collection Archives du temps Salle J – Histoire, archéologie – 932 CLAY c ____________ DESSOUDEIX, Michel Chronique de l’Égypte ancienne : les pharaons, leur règne, leurs contemporains. Arles, Actes Sud, 2008 Salle J – Histoire, Archéologie – 932.01 DESS c ____________ VERNUS, Pascal, YOYOTTE, Jean Dictionnaire des pharaons. Paris, Perrin, 2004, Collection Tempus, 74 Salle J – histoire, archéologie – 932.01 VERN d ____________ LECLANT, Jean (dir) Les pharaons : l’empire des conquérants : l’Égypte au Nouvel empire, 1560-1070. 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J.-C.). ____________ CHAMPOLLION, Jean-François Panthéon égyptien, collection des personnages mythologiques de l’ancienne Égypte, d’après les monuments. Paris, F.Didot, 1823 Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-106204 ____________ VERNUS, Pascal, LESSING, Erich (Photographe) Dieux de l’Egypte. Paris, Imprimerie nationale, 1998 Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 VERN d ____________ HORNUNG, Erik Conceptions of God in ancient Egypt : the one and the many. Ithaca (N.Y), Cornell University Press, 1990 Salle J – Religion – 295.31 HORN c ____________ MEEKS, Dimitri, MEEKS, Christine La vie quotidienne des dieux égyptiens. Paris, hachette, 1993, Collection La vie quotidienne. Salle J – Religion – 295.31 MEEK v ____________ LURKER, Manfred Dictionnaire des dieux et des symboles des anciens Egyptiens : le monde magique et mystique de l’Egypte. 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Salle J – Religion – 295.31 DUNA d. ___________ DOYEN, Florence, WARMNBOL, Eugène (dir) Pain et bière en Égypte ancienne : de la table à l’offrande : catalogue de l’exposition, Musée du Malgré-Tout, Treignes (Belgique) 2004. Treignes : Ed. du CEDARC, 2004. Guides archéologiques du Malgré-Tout Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 DOYE p Le caractère particulier de la royauté en Égypte représente aussi un enjeu économique important, car le pharaon prépare sa tombe, sa demeure d’éternité, et son matériel funéraire dès qu’il monte sur le trône. Cette tradition constitue également un maillon essentiel dans la chaîne de transmission du pouvoir royal. Il fait ainsi travailler toute une population d’artisans, contribuant et garantissant une part importante de l’économie. ____________ GROS DE BELER, Aude Les anciens Égyptiens : scribes, pharaons et dieux. 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Ithaca (N.Y.), Cornell University Press, 1994 Salle J – Histoire, archéologie – 932/305 LESK p Les prédécesseurs de Toutankhamon Le règne particulièrement long (une quarantaine d’années) et exceptionnellement brillant d’Aménophis III, le grand-père de Toutankhamon, se termine en 1348 av. J.-C. C’est une période de grande prospérité qui voit naître des créations architecturales et artistiques remarquables, tant par la qualité esthétique que par l’inventivité de techniques et des matériaux mis en œuvre, mais aussi par le renouvellement des thèmes iconographiques. Le roi est entouré de hauts fonctionnaires éminents : le vizir Ramose, Amenhotep, fils de Hapou, le chef des travaux du roi, Mérymès, « Fils royal de Koush » qui contrôle les territoires de la Nubie. ____________ Cleveland Museum of Art, Réunion des Musées Nationaux Le Pharaon-Soleil : Aménophis III . Galeries nationales du Grand-Palais. Paris, Réunion des musées nationaux. 1993 Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 AMEN ____________ GOYON, Jean-Claude De l’Afrique à l’Orient : l’Égypte des pharaons et son rôle historique, 1800-330 avant notre ère. Paris ; Ellipses, 2005. Rez-de-jardin – Magasin – 2005-100409 Le « pharaon-soleil » disparaît en 1348 av. J.-C. laissant le trône à son très jeune fils Amenophis IV qui prend au cours de la cinquième année de son règne le nom d’Akhenaton. Il entreprend alors une réforme religieuse radicale et sans précédent dans l’histoire religieuse de l’Égypte, qui privilégie le dieu solaire. « Rê-Horakhty exalté dans l’horizon en sa nature de lumière solaire qui provient du disque solaire Aton » est désormais adoré sous la forme du disque solaire distribuant ses rayons. Le dogme du nouveau culte s’apparente à une forme de monothéisme et sera considéré après son décès comme une hérésie radicale, une contre-religion. Le pharaon s’unit à Nefertiti ( ?- 1335), la Grande Epouse. Fille du père divin Aÿ, elle devient l’épouse céleste du dieu solaire et porte ce nom théologique qui lui est attribué lors la constitution de la nouvelle théocratie. L’iconographie royale se modifie : le couple divin, représentant la divinité solaire, fait l’objet d’un culte. Le roi élève plusieurs sanctuaires dédié à Aton à l’est de Karnak. La radicalité du nouveau culte et son incompatibilité avec le culte d’Amon entraîne une rupture avec le clergé de Thèbes. Akhenaton élève alors une nouvelle résidence royale à Tell el-Amarna., « l’Horizon d’Aton » et entreprend une campagne iconoclaste contre le nom et les images d’Amon et d’autres divinités. En retour, une damnatio memoriae intervient à la fin de la XVIIIe dynastie et sous les Ramsès : les cartouches et les statues du roi sont martelés pour effacer la mémoire du pharaon hérétique. ____________ LE GLAY, Marcel « L’idéologie solaire, les pharaons, Auguste, Louis XIV ». Archéologia, septembre 1989, pp. 56-66 Salle J – HIST ARCH ____________ AKHENATON Les lettres d’el-Amarna : correspondance diplomatique du pharaon [Amenophis IV]. Paris, Ed. du Cerf, 1987, Collection Littératures anciennes du Proche-Orient, 13. Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 CoLL l ____________ GABOLDE, Marc Akhenaton, du mystère à la lumière. Paris,Gallimard, 2005, Collection Découvertes Gallimard ; historie, 478. Rez-de-jardin – Magasin – 2005-289597 ____________ REDFORD, Donald Bruce Akhenaten : the heretic king. Princeton (N.J.), Princeton University Press, 1987 Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 REDF a ____________ KOUWENHOVEN, Arlette « Leyde : Akhenaton, Nefertiti, Toutankhamon. Pharaons du soleil. », Archéologia, janvier 2001, n° 347, pp. 1421. Salle J – HIST Archeolo ____________ BICKEL, Susanne, BRYAN, Betsy M., CHAPPAZ, Jean-Luc Akhenaton et Néfertiti : soleil et ombres des pharaons. Exposition, Musée d’art et d’histoire, Genève, octobre 2008-février 2009, Turin, 2009. Milan, Silvana ed. ; Turin, Palazzo Bricherasio, Paris, diff. Vilo, 2008. Rez-de-Jardin – Magasin -2008-259372 ____________ MARTIN, Geoffrey Thondike A bibliography of the Amarna period and its aftermath : The reigns of Akhenaten, Smenkhkare, Tutankhamun and Ay, c. 1350-1321 BC. London, New York, Paul Kegan International, 1991, Studies in Egyptology Salle J – Histoire, archéologie – 9302.001 6 MAER b Toutankhamon : un pharaon inconnu ? La réforme amarnienne fait reculer en Égypte la puissance pharaonique : le roi ne continue pas la politique impériale de ses prédécesseurs en Asie. Son intérêt exclusif pour le domaine religieux se solde par une période de relative anarchie : des désordres intérieurs aboutissant à un recul de l’administration et à un appauvrissement des campagnes, tandis que les Hittites s’emparent d’une partie de l’empire. A la mort d’Akhenaton, postérieure de quelques années à celle de la Grande Epouse royale Néfertiti, leur fille, la reine-pharaon Merytaton, va régner trois ans au cours desquels elle abandonne le culte exclusif d’Aton et la résidence royale d’Amarna. Elle fait aussi déménager la nécropole royale vers les tombes d’Aménophis III et d’Akhenaton dans la Vallée des Rois. Après le décès de celle-ci, Toutankhaton-Nebkheperoure, le fils d’Akhenaton et le septième enfant de Néfertiti, monte sur le trône à l’âge de 7 ou 8 ans sous le nom de Toutankhamon. Le jeune roi est entouré et influencé par une « caste militaire » dirigée par le tout puissant tuteur et « père divin » Aÿ, son tuteur et futur successeur, et par le « Généralissime » Horemheb, qui usurperont le trône d’Égypte. La titulature du jeune roi indique le programme de son court règne : « Celui-qui-parfait-les-lois-, clame-lesdeux-terres-, apaise-les-dieux ». Il restaure les cultes, le clergé et les sanctuaires de l’Amon thébain ainsi que ceux de tous les dieux abandonnés pendant l’hérésie amarnienne. De grandes stèles-édits (Le document épigraphique principal de cette période est la « stèle de la Restauration ».), des statues, des édifices et le dromos du Xe pylône de Karnak le proclament. Il épouse une des « filles royales » amarniennes, la troisième fille d’Akhenaton et de Néfertiti, Ankhsenpaaton, qui transforme son nom Ankhsenamon . La figure de la jeune reine est très présente dans la tombe du souverain. Personnage inconnu du public, il va régner moins d’une dizaine d’années. Selon Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités, le jeune pharaon a succombé à une gangrène fulgurante, comme l’indiquent les examens subis par la momie du roi en 2005. La mort soudaine du souverain précipite son ensevelissement dans un hypogée de la Vallée des Rois. Cette tombe ne lui était pas destinée mais elle avait été préparée par Aÿ, « son père divin » à son intention propre. Ceci explique le caractère relativement exigu du tombeau, qui se résume à un corridor en pente entre deux murets scellés et à quatre pièces, blanchies au plâtre, sauf la chambre du sarcophage, qui elle, est ornée de peintures. C’est Aÿ lui-même qui va organiser les funérailles du roi et monter sur le trône, suivi par le second usurpateur, Horemheb. La mémoire du jeune pharaon disparaît d’autant plus rapidement des mémoires, qu’Horemheb remplace par son propre nom celui du Toutankhamon sur les monuments. Les chroniques officielles passent alors sous silence les règnes d’Akhenaton, Toutankhamon et Aÿ. Avec Toutankhamon se clôt la lignée dynastique et la XVIIIe Dynastie créée par Ahmosis. De manière très paradoxale ce pharaon obscur et méconnu connaît la plus grande gloire posthume grâce à la découverte de sa tombe et du trésor contenu dans celle-ci. La fabuleuse découverte, considérée comme un événement sensationnel, est relayée et relatée en détail par les journaux. Elle bouleverse tout un pan de l’archéologie égyptienne : il s’agit en effet de la première tombe royale restée quasi intacte depuis l’ensevelissement du jeune pharaon. Le monde est ébloui par la splendeur d’un mobilier funéraire composé de plus de 5400 objets. Le luxe impressionnant du matériel funéraire, précieux, raffiné et élégant, dont une partie provient certainement de celui de sa sœur, la reine-pharaon Merytaton, et la délicatesse des décors pariétaux. Certaines des œuvres attestent une survivance des formes d’expression de l’art de la période amarnienne, leur donnant une délicatesse et une finesse émouvantes. L’annonce de la découverte attire en Égypte, dans la Vallée des rois, des dizaines de milliers de touristes, inconnus ou célèbres dès l’annonce de la découverte. Ainsi la reine des Belges, Elisabeth, s’y rend en 1923 (sujet d’un article du National Geographic de février 1923). ____________ National Geographic Society, WILLIAMS, Maynard Owen “At the tomb of Tutankhamen, an account of the opening of the royal egyptian sepulcher which contained the most remarquable funeral treasures unearthed in historic times“, The National Geographic Maggazine, février 1923, pp. Rez-de-jardin – Magasin - 8-G- 7239 Une version électronique enrichie de l’article est accessible sur le site en ligne de la revue. Outre le texte et les commentaires amusants du correspondant du National Geographic, le visiteur trouve une série de photos prises par l’auteur lors de sa visite du tombeau. Le site propose également différents liens et une bibliographie intéressante. http://www.nationalgeographic.com/features/98/egypt/ A la suite de ce voyage, la reine crée en Belgique une fondation égyptologique qui porte son nom «en souvenir du 18 février 1923, jour où Sa majesté la Reine Elisabeth est entrée dans le tombeau de Toutankhamon ». ____________ Fondation égyptologique Reine Elisabeth http://www.aere-egke.be/ Pendant une dizaine d’années, de 1922 à 1932, Howard Carter poursuit, malgré des obstacles techniques considérables, les fouilles et la restauration de la tombe. Harry Burton, le photographe de la mission archéologique, enregistre ces travaux sur de très nombreux clichés. Il faut quatre ans aux archéologues pour exhumer tous les objets funéraires qui emplissent jusqu’au plafond les petites chambres avant de parvenir à la chambre de la « chapelle » dans laquelle se trouve le sarcophage royal ou plutôt les trois sarcophages emboîtés. Le dernier, en or massif d’un poids de 110 kilos, protége la momie du jeune roi portant son célèbre masque d’or incrusté de pierres. ____________ CARTER, Howard, MACE, A.C. The Tomb of Tut Ankh Amen. London, Cassel, 1923. Rez-de-jardin – Magasin -8-O3A-1836 ___________ CARTER, Howard La fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon. Paris, Pygmalion, 1993. Rez-de-jardin – Magasin -8-O3A-3020 Il s’agit de la réédition de l’ouvrage que Carter publie en 1923 ____________ CARTER, Howard, DERRY, Douglas, MACE, A.C. Howard Carter und A.C. Mace. Tut-ench-Amun, ein âgyptisches Königsgrab entdeckt von Earl of Carnavon… und Howard Carter[1.Band] Mit einem Beitrag Ägypten vor Tut-ench-Amun, von Georg Steindorff. [2. Band; mit einem Beitrag zur Geschichte der ägyptischen Kunst von den Anfängen bis Tut-ench-Amun von Georg Steindorff, siwie Anhängen von Douglas E. Derry…]. Leipzig, F.A. Brockhaus, 1924-1927 Rez-de-jardin – Magasin – 8-O3A-2095 (1-2) ____________ CAPART, Jean Toutankhamon. Bruxelles, Vromant, 1923. Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-511389 ____________ Griffith Institute, Ashmolean Museum Tut’ankhamûn’s tomb Series Rez-de-jardin – Magasin – 4-O3A-1599 Ces deux institutions publient depuis de nombreuses années une série d’études, avec des auteurs et collaborateurs variés. ___________ JAMES, Thomas, GARNET Henry Howard Carter, The path to Tutantkhamun. London, New York, Paul Kegan International, 1993 Rez-de-jardin – Magasin – 2000-93892 ____________ ANDREU, Guillemette « Carter, Carnavon et Toutankhamon », L’Histoire: Les mystères de l’Egypte, numéro spécial, juillet-août 1995, n° 190, pp. 10-11 Ce court article de deux pages présente en photo de l’époque les protagonistes de cette découverte ____________ Griffith Institute, Oxford Tutankhamun : anatomy of an excavation http://www.griffith.ox.ac.uk/gri/4tut.html La découverte de cette tombe, et la publicité qui en est faite, marque les débuts de la vulgarisation de l’égyptologie dans le grand public et suscite des vocations pour ce qui est toujours restée « une passion française », comme en témoigne le succès constant de toutes les expositions consacrées à l’Égypte ancienne. L’une des plus mémorables s’est tenue à Paris en 1967, au Petit-Palais et était consacrée à « Toutankhanmon et son temps », inaugurant l'explosion de la culture de masse en France, mais aussi de nombreux pays. En 1979, une exposition itinérante consacrée au pharaon Toutankhamon a attiré plus de 750 000 visiteurs en 60 jours à l'Art Gallery of Ontario de Toronto, la renommée du jeune pharaon ne s’est jamais démentie depuis. ___________ « Les fabuleuses découvertes du XXe siècle : Knossos, Thoutankhamon, Machu Picchu, Lascaux, Qumran, Vix, Lucy, Ötzi, Cosquer, Chauvet, Alexandrie ». Les Dossiers d’archéologie, décembre 2000-janvier 2001, n° 258. Salle J – HIST archeolo ___________ DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane Toutankhamon et son temps. Exposition, Paris, Petit-Palais. Paris, Réunion des musées nationaux, 1967. Salle J – Histoire, archéologie - 932.01 TOUT Salle F – Littérature et art – 709.32 TOUT Christiane Desroches-Noblecourt, le commissaire de l’exposition, fait visiter l’exposition au Général de Gaulle et à André Malraux. Le Trésor de Toutankhamon était arrivé par avion militaire au Bourget avant d'être exposé au Petit Palais. 1 200 000 visiteurs sont venus admirer les objets précieux en provenance du Caire. ____________ DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane La grande Nubiade ou le parcours d’une égyptologue. Paris, Stock-Pernoud, 1992. Salle J – Histoire, archéologie – 932 DESR g ____________ REEVES, Carl Nicholas Toutankhamon : le roi, la tombe, le trésor royal. Paris Ed. Errance, 2003. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 REEV t ____________ HAWASS, Zahi Le trésor de Toutankhamon. Paris, Imprimerie nationale, 2008 Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 HAWA t Le contenu de la tombe et le trésor qui y était entreposé est déposé au Musée du Caire, où un grand nombre des pièces exceptionnelles qui les composent est exposé dans les salles. ____________ KOUWENHOVEN, Arlette, VOGELSANG-EASTWOOD, Gillian « Les vêtements de Toutankhamon », Archéologia, mai 1995, n° 312, pp.18-29. ____________ BLIN, Sylvie « Toutankhamon, L’or de la Vallée des rois. » Connaissance des Arts, Paris, 2004, n°616, Portefolio , pp.6-15 Salle F – Littérature et Art – ART Conn ____________ YOYOTTE, Jean, DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane Les trésors des Pharaons : les hautes époques, le nouvel empire, les basses époques. Genève, Paris, Skira, 1968 Salle F – Littérature et art – 709.32 YOYO t ____________ MARTIN, Geoffrey Thorndike Hidden tombs of Menphis : new discoveries from the time of Tutankhamun and Ramesses the Great. London, Thames and Hudson, 1993. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 MART h ____________ REEVES, Carl Nicholas After Tut’ankhamûn: research and excavation in the royal necropolis at Thebes. London, Paul Kegan Intenational, 1992. Studies in Egyptology. Salle L – 930.409 32 REEV a ____________ ROMER, John Histoire de la vallée des Rois. Paris, Oxux, 2007. Salle J –Histoire, archéologie - 932 ROME h ____________ REEVES, Carl Nicolas The complete valley of the kings : tombs and treasures of Egypt’s greatest pharaohs. London, Thames and Hudson, 1996. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 REEV c Fortune posthume ou fortune d’un genre ___________ ZIEGLER, Christiane (dir) Les Pharaons. Exposition, Venise, Palazzo Grassi, 2002-2003. Paris, Flammarion, 2002. Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 ZIEG p ____________ ZIEGLER, Christiane (dir) Les Pharaons. Exposition, Paris, Institut du monde arabe, 2004-2005. Paris, Institut du monde arabe, Flammarion, 2004. Salle J – Histoire, archéologie – 930 ;409 32 ZIEG p ____________ « Pharaon. Exposition à L’institut du Monde Arabe », Dossiers d’archéologie, novembre 2004, n° 298 Salle J – HIST Doss ____________ CHARTIER-RAYMOND, Maryvonne « Les trésors de Toutankhamon », Archéologia, avril 2004, n ° 410, pp. 18-23 Salle J –HIST archeolo ____________ Un article en ligne de la Dépêche, en date du 18 février 2008 annonce la reconstitution de la tombe de Toutankhamon au Parc des expositions de Toulouse http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/14/433996-Exposition-Toutankhamon-a-Toulouse.html Dès 1922, c’est la profusion d’or qui va frapper les esprits. L’or est en effet recherché dans l’Égypte pharaonique pour ses vertus religieuses, mythiques et symboliques : il représente l’incorruptibilité divine : Il « est la chair des dieux » (Henri Stierlin, L’or des Pharaons, 1993), il symbolise la survie et l’éternité. Cela n’empêchera pas un pillage antique qui a fait disparaître, probablement vers 1300 avant J-C, la statue en or du souverain divinisé, toute la vaisselle d’or liturgique ainsi que des bijoux. ____________ VERCOUTTER, Jean « L’or des Pharaons. Égypte : les pistes de l’or égyptien », Archéologia, 1997, n° 337, pp.20-26. __________ STIERLIN, Henri L’or des pharaons. Paris, Terrail, 2007 Rez-de-jardin – Magasin – 2008-83099 Cette essence particulière du roi explique les privilèges dont il bénéficie de son vivant mais aussi au moment de sa « mort » : un rituel funéraire antique et très codifié garantit sa survie et son voyage vers « l’Occident » grâce à l’embaumement du corps et la richesse des dépôts d’offrandes. Le Livre des morts des anciens Égyptiens apparaît au Nouvel empire. Il fait suite au Texte des Pyramides et au Texte des Sarcophages qui étaient exclusivement réservés aux pharaons. Ce recueil d’incantations et de formules magiques est destiné à assurer la survie du défunt : c’est en quelque sorte une cartographie illustrée du monde de l’au-delà. ____________ BARGUET, Paul (trad) Le Livre des morts des Anciens Égyptiens. Paris, Ed. du Cerf, 1988, Collection Littératures anciennes du Proche-Orient. Salle J – Religion ( 295.31 BARG l ____________ SCHWARZ, Fernand Initiation aux livres des morts égyptiens. Paris, A.Michel, 1988 , Collection les spiritualités vivantes. Salle J – Religion – 295.31 SCHW i ____________ FRANCO, Isabelle Rites et croyances d’éternité. Paris, Pygmalion, 1993.Collection Bibliothèque de l’Egypte ancienne. Salle J – Religion – 295.31 FRAN r ____________ « Au royaume d’Osiris. Images et rites d’éternité en Égypte », Dossiers d’archéologie, octobre 2000, n° 257 Salle J – HIST Doss ____________ Rituels funéraires de l’ancienne Égypte : le Rituel de l’embaumement, le rituel de l’ouverture de la bouche, les Livres des respirations. Paris, d. du Cerf, 1972, Collection Littératures anciennes du Proche-Orient, 4. Salle K – Religion – 295.31 RITU ____________ LEBEAU, Richard « Les fastes d’un enterrement à Thèbes », Archéologia, 1983, n° 182, pp. 38-47 Cet article particulièrement bien documenté, illustre bien l’ensemble des cérémonies et des rituels qui accompagnent le mort, après la momification, vers sa dernière demeure. Il s’articule autour des prières et incantations qui sont alors prononcées. Un cortège funéraire fait traverser le Nil vers l’Occident au catafalque du souverain sur une barque. Sur la rive occidentale, le catafalque du souverain est posé sur un traîneau. Les déesses Nephtys et Isis veillent sur le sarcophage pendant le difficile voyage vers la Vallée des rois. Arrivé à destination devant l’hypogée, le sarcophage est descendu du catafalque et les prêtres l’installent avec les offrandes, le mobilier liturgique et les mets du repas funéraire avant de sceller le tombeau et d’en dissimuler l’entrée pour éviter les pillages. ____________ VERNUS, Pascal Affaires et scandales sous les Ramsès : la crise des valeurs dans l’Egypte du nouvel Empire. Paris, Pygmalion, 1993 , Bibliothèque de l’Egypte ancienne. Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 VERN a ____________ GRANDET, Pierre « Le pillage des tombes royales égyptiennes », L’Histoire, 1991, n° 142, pp.8-15 A la fin du XIXe siècle le Service des Antiquités de l'Égypte découvre, dans une cachette de la montagne thébaine, les corps des plus illustres pharaons, entassés dans un grand désordre. C'est la conclusion d'une affaire judiciaire vieille de trois mille ans. En effet un grand procès est intervenu sous Ramsès IX (vers 1100 av. J-C.) contre la bande de voleurs qui sévissait dans la nécropole thébaine, ce qui rend encore plus extraordinaire la trouvaille de Carter et de Carnavon. ____________ KANAWATI, Nagib The tomb and beyond : burial customs of egyptian officials. Warminster, Aris & Phillips, 2001 Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 KANA t ____________ BOVOT, Jean-Luc, ZIEGLER, Christiane (préface) Les serviteurs royaux et princiers de l’Ancienne Égypte. Musée du Louvre, Département des antiquités égyptiennes. Paris, Réunion des musées nationaux, 2003 Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 30 BOVO s La très riche collection égyptienne du Musée du Louvre compte un nombre important de ces « serviteurs », les Chaouabti (oushebti, celui qui répond en égyptien), déposés dans la tombe pour accompagner et servir pharaons et princes dans leur voyage vers l’éternité. ___________ DUNAND, Françoise, LICHTENBERG, Roger, YOYOTTE, Jean Les momies et la mort en Égypte. Paris, Errance, 1998 Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 DUNA m ____________ DUNAND, Françoise, LICHTENBERG, Roger Les momies : un voyage dans l’éternité. Paris, Gallimard, 1991. Collection Découverte : archéologie, 118. Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 DUNA m ____________ COCKBURN, Aidan, COCKBURN, Eve Mummies, disease ant ancient cultures. Cambridge, Cambridge University Press, 1988. Salle J – Anthropologie, ethnologie – 306.6 COCK m ____________ MONNIER, Agnès, MONNIER, Thibault « Égypte : les momies et la momiologie ». Archéologia, janvier 1995, n° 308, pp.24-31 ____________ « Momies égyptiennes et incaïques. La quête d’éternité ; les momies devant la science », Les Dossiers d’Archéologie, avril 2000, n°252 Salle J – HIST doss Dans les années 1970, la momie du Pharaon Ramsès II conservée au Musée du Caire souffre d’une attaque mycologique. Elle est alors envoyée en France au Museum national d’histoire naturelle de Paris pour étude et restauration. Cet événement représente une avancée majeure dans la connaissance des pratiques de la momification dans l’Egypte ancienne. Lors de son arrivée l'arrivée en France, un détachement de la Garde Républicaine rendit les hommages dus selon le protocole à un chef d'État au passage de la caisse contenant la dépouille du souverain. ____________ Museum national d’histoire naturelle, BALOUT, Lionel (dir), DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane (dir) La Momie de Ramsès II : contribution scientifique à l’égyptologie. Paris, Ed. Recherche sur les civilisations, 1985. Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 ____________ Momie d’homme : photographie de Presse [Agence Rol]. [ca 1908] Postes d’accès aux ressources électroniques – IFN-6910344 ____________ Musée égyptien Momie de la princesse Athéphinofré. [s.l.n.d. ?] Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-131026 De cette trouvaille découlent d’autres découvertes prestigieuses, comme celles que fit en 1939, l’année de la mort d’Howard Carter, l’archéologue français Pierre Montet, de tombes royales inviolées des XXIe et XXIIe dynasties à Tanis, dans le delta du Nil. ____________ MONTET, Pierre Tanis, douze années de fouille dans une capitale oubliée du Delta égyptien. Paris, Payot, 1942, Collection Bibliothèque historique. Salle J –Microfiche – P88/3448 ____________ « L’Égypte du delta : Les capitales du Nord : Avaris, Pi-Ramsès, Tanis, Bubastis, Saïs, Mendès, Bouto, Athribis ». Dossiers d’archéologie, 1996, n° 213. ____________ Bibliothèque nationale, Mission française des fouilles de Tanis Tanis : les pharaons de l’incertitude : fouilles récentes dans la Thèbes du Nord : exposition, Bibliothèque nationale, Cabinet des médailles, mai-octobre 1991.Paris, Bibliothèque nationale, Librairie d’égyptologie, 1993 Rez-de-jardin - Salle X – 027.544 1991 tan Richelieu –Monnaies, médailles et antiques – Magasin – 00008-PAR-BN-4(1991) ____________ Site du Ministère des Affaires Étrangères, qui gère les fouilles françaises à l’étranger http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/archeologie_1058/les-carnets-archeologie_5064/index.html Ce site, très convivial, permet se suivre l’actualité de la recherche archéologique française dans le monde. La page consacrée à l’Afrique et à l’Arabie met en évidence la continuité du travail des archéologues français, sur des sites mondialement connus et d’autres qui le sont moins du grand public. Égyptomanie La découverte de la tombe de Toutankhamon et son fabuleux équipement funéraire vont relancer en Europe et aux Etats-Unis une nouvelle vague d’Egyptomanie dans le mobilier, la mode et la joaillerie. ____________ HUMBERT, Jean-Michel, ZIEGLER, Christiane Egyptomania : l’Egypte dans l’art occidental, 1730-1930. Paris, musée du Louvre, 1994, Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada. Paris, Réunion des musées nationaux, Ottawa, Musée des beaux arts du Canada, 1994 Salle J – Histoire, archéologie – 932 HUMB e Salle F – Littérature et art – 704.949 EGYPT e ____________ JOIN-DIETERLE, Catherine, GUENE, Hélène, ASAKURA, Mia Les années folles, 1919-1929, exposition, Paris, Musée Galliéra, 2007 . Paris, Paris musées, 2007 Salle F – Littérature et art – 746.92 ANNE 6 L’exposition montre les sources variées d’inspiration des couturiers dans ces années qui se traduisent, à côté d’autres motifs, par des fleurs de lotus et de hiéroglyphes, mais aussi de plissés qui évoquent les robes de lin égyptiennes figurant sur les peintures des tombes égyptiennes. Tout d’abord ornés de hiéroglyphes, les bijoux prennent de l’importance en jouant à la fois sur le relief et les oppositions de couleurs. La maison Cartier ne sera pas en reste (http://www.tumblr.com/tagged/hannah+martin), comme en témoignent les joyaux des collections. Deux expositions rendent hommage dans les dernières décennies du XXe siècle à l’art de Cartier ____________ Musée du Petit-Palais L’art de Cartier. Paris, Musée du Petit- Palais, octobre 1989- janvier 1990. Paris, Paris musées, 1989. Rez-de-jardin – Magasin – FOL-V-13670 ____________ RUDOE, Judy Cartier 1900-1939, New-York, Metropolitan Museum of Art, London, British Museum, 1997-1998. Paris, Somogy, 1997. Salle F – Littérature et art – 739.274 CART 6 La publicité illustrée d’une scène égyptisante, voire égyptienne, d’Eugène Boivin, joaillier rue des Pyramide à Paris, en est un exemple (http://lesannéesfolles.over-blog.net) d’un autre ordre, annonçant les thématiques d’une collection de bijoux. La littérature fait aussi une place de choix à Toutankhamon sous une forme romanesque, qu’il s’agisse de romans historiques, de romans policiers, de littérature de jeunesse. Un grand « ancêtre » du XIXe siècle dans la littérature romanesque inspirée par l’Égypte: Le roman de la momie, de Théophile Gautier. ____________ GAUTIER, Théophile Oeuvres complètes. Romans, contes et nouvelles. Paris, Champion 2003. Salle H – Littératures d’expression française – 84/34 GAUTt 1 o5 A côté des très nombreux ouvrages de Christian Jacq, égyptologue de formation, il existe une littérature romanesque directement inspirée par l’histoire de Toutankhamon, moins connue, parce qu’étrangère dont voici deux exemples. ___________ ARALDO, Guido L’épouse de Toutânkhamon, papesse du soleil, et les papyrus sacrés. Paris, Turin, Budapest, l’Harmattan, 2005 Salle G – Langues et littératures italiennes et roumaines – 85/4 ARAL 4 epou ____________ NAOUM, Nabil Moi, Toutankhamon, reine d’Égypte (traduit de Al-Malika Tût). Arles, Actes Sud, 2005 Salle G – Langues et littératures du Proche et du Moyen-Orient – EG892.7 NAOU 4 mali La littérature policière fait aussi son miel du mystère qui entoure la vie et la mort de Toutankhamon. Dès 1923, Agatha Christie, elle-même femme d’un archéologue, publie Aventure au tombeau égyptien. Dans la littérature de Jeunesse, deux titres parmi les nombreux titres : ____________ KOENIG, Viviane Toutankhamon, l’incroyable découverte. Paris, La Martinière jeunesse, 2006. Rez-de-jardin – Magasin - 2006-31631 ____________ HORIN, Niki Toutankhamon : l’énigme du Pharaon. Paris, White Star, 2008 Rez-de-jardin – Magasin - 2008-82894 Sans oublier, les albums d’Hergé dans la série des Tintin : Les 7 boules de cristal et Les cigares du pharaon Pour conclure cette bibliographie, signalons la parution depuis 2001 de Toutankhamon magazine, « le premier magazine français sur l’Égypte ancienne », centré plus précisément sur la période amarnienne et le règne de Toutankhamon. Ce bimestriel publie également des numéros Hors série. En 2005, un numéro spécial est consacré à Akhenaton et à Toutankhamon. ____________ TONIC, François (ed) Toutankhamon magazine : le premier magazine français sur l’Égypte ancienne. Brétigny-sur-Orge, Toutankhamon magazine, n°1 (2001, oct/nov)Rez-de-Jardin – Magasin – 2001-113301