Toutankhamon et l`egyptologie - Bibliothèque nationale de France

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Toutankhamon et l`egyptologie - Bibliothèque nationale de France
Bibliothèque nationale de France
direction des collections
département Philosophie histoire sciences de l’homme
Décembre
2009
TOUTANKHAMON ET L’EGYPTOLOGIE
Bibliographie sélective
Cette bibliographie a été rédigée à l’occasion de la signature d’un partenariat de cinq ans entre le Conseil
suprême des antiquités (CSA) et le Getty Conservation Institute (GCI), dans le but de restaurer la tombe du
pharaon Toutankhamon et ses peintures murales. Cette nouvelle a été annoncée par Zahi Hawass, le directeur du
CSA, dans une dépêche de l’AFP en date du 10 novembre 2009.
L’affluence dans cette tombe, la plus visitée d’Egypte, est souvent évoquée parmi les causes de sa dégradation.
"Le projet mené par le CSA et le GCI comprendra une étude scientifique des problèmes qui affectent les
peintures murales", a déclaré le directeur de l'institut américain, Tim Whalen, "Notre but final est de réaliser,
avec nos collègues égyptiens, un plan d'entretien et de conservation à long terme qui puisse servir de modèle
pour la préservation de sites comparables".
Cette bibliographie recense une sélection de documents de la BnF. La plupart sont consultables dans les salles de
la Bibliothèque d’étude en Haut-de-Jardin ou sur les postes d’accès aux ressources numériques. On y trouvera
aussi quelques sites Internet
Cependant certains ouvrages, conservés dans les fonds patrimoniaux de la BnF, ont été recensés en raison de leur
importance ou parce qu’ils sont d’un accès relativement aisé dans des bibliothèques de lecture publique.
Histoire d’une découverte
Le 26 novembre 1922, Lord Carnavon et Howard Carter (1873-1939) assistent à l’ouverture de la tombe de
Toutankhamon dans la Vallée des Rois et sont émerveillés par ce qu’ils aperçoivent. Cette fantastique révélation
intervient après quinze années de recherches infructueuses menées par l’archéologue et financées depuis 1903
par son richissime mécène.
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CARTER, Howard, CARNAVON, earl of
Five years’explorations at Thebes. A record of work done 1907-1911 by the earl of Carnarvon and Howard
Carter. London, H. Frowde, 1912
Rez-de-jardin – Magasín - FOL- O3A- 1338
En 1912, Carter et Carnavon obtiennent une concession pour fouiller dans cette partie de la nécropole thébaine
(le Ouaset occidental selon le nom égyptien) du Service des Antiquités du Caire, dirigé par Gaston Maspéro,
l’égyptologue français qui succède à Mariette Pacha.
Howard Carter connaît bien pour y avoir déjà découvert les tombes pillées de la reine Hatshepsout et du pharaon
Thoutmosis IV de la XVIIIe dynastie également. Mais il faudra attendre 1917 et l’offensive victorieuse des
Alliés à Verdun pour que les fouilles puissent vraiment avancer. En 1923, le comte de Carnavon succombe à une
pathologie infectieuse fulgurante, victime, selon certains, de la malédiction de Pharaon. Il s’agit là d’une
invention contemporaine, qui semble reprendre les imprécations antiques lancées, selon la coutume, contre les
pilleurs de tombes pour tenter de protéger les nécropoles. Cette fin dramatique donne naissance une mythologie
et à une œuvre romanesque importante qui fleurit aujourd’hui encore
La fabuleuse découverte, considérée comme un événement sensationnel, est relayée et relatée en détail par les
journaux. Elle bouleverse tout un pan de l’archéologie égyptienne : il s’agit en effet de la première tombe royale
restée quasi intacte depuis l’ensevelissement d’un jeune pharaon inconnu du public de la prestigieuse XVIIIe
dynastie du Nouvel Empire.
L’Archéologie en Égypte et l’Égyptologie
Auguste Mariette, connu aussi sous le nom de Mariette Pacha, doit être considéré comme le fondateur de
l’archéologie et de la protection du patrimoine archéologique en Egypte. Introduit par Ferdinand de Lesseps
auprès du vice-roi d’Egypte Saïd Pacha, Auguste Mariette (1821-1881) propose à ce dernier un plan d’action :
surveillance des antiquités, répression du brigandage. Il propose également la création de ce qui sera le Service
des Antiquités et du futur musée national égyptien du Caire, « amorçant une révolution des mentalités
européennes ». En 1858, il est nommé Directeur des travaux d’antiquités en Egypte. L’Exposition universelle de
1867, à Paris, consacre son œuvre : à la demande de « Saïd Pacha qui veut voir l’archéologie égyptienne
représentée », il fait reconstruire « un temple égyptien sur le Champ-de-Mars qui est le clou de l’Exposition »
(Eve Gran-Aymerich, Les chercheurs du passés 1798-1945 : aux sources de l’archéologie)
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MARIETTE, Auguste
Histoire de l’Égypte depuis les temps les plus reculés jusqu’à la conquête musulmane. Alexandrie, 1864
Poste d’accès aux ressources numériques – 110069
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MARIETTE, Auguste
Exposition universelle de 1867. Description du parc égyptien. Paris, 1867
Rez-de-jardin – magasin – Lk7-13288
Jules Ferry signe en 1880 un décret inspiré par Gaston Maspero, créant une mission permanente au Caire,
homologue égyptien des Ecoles françaises de Rome et d’Athènes.
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Institut Français d’Archéologie Orientale (IFAO)
Le site donne accès à l’actualité de l’institut et à ses publications numérisées.
http://www.ifao.egnet.net/ifao/historique/
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MASPERO, Gaston
L’égyptologie : la science française. Paris, Larousse, 1915
Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-75937
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HORNUNG, Erik
La grande histoire de l’égyptologie. Monaco, Ed. du Rocher, 1998, collection Champollion
Salle J – Histoire, archéologie – 930 Horn g
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VALBELLE, Dominique
L’égyptologie, Paris, Presses universitaires de France, 1991, collection Que sais-je , n° 1312
Salle E – Recherche bibliographique – 034 QSJ 1312
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GRAN-AYMERICH, Eve
Les chercheurs du passé : 1798-1945 : aux sources de l’archéologie. Paris, CNRS éd. 2007
Salle M – Préhistoire – 930.1 GRAN c
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GRAN-AYMERICH, Eve
Dictionnaire biographique d’archéologie, 1798-1945. Paris, CNRS éd . 2001
Salle J – Histoire, archéologie – 930.4 GRAN d
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GRAN-AYMERICH, Eve
Naissance de l’archéologie moderne, 1789-1945. Paris, CNRS éd . 2001
Salle J – Histoire, archéologie – 930.4 GRAN n
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VERCOUTTER, Jean
A la recherche de l’Egypte oubliée. Paris, Gallimard, 1986, Collection Découverts Gallimard ; 1. Archéologie
Salle J – Histoire, archéologie – 932 VERC a
____________
FAGAN, Brian Murray
L’aventure archéologique en Egypte : voleurs de tombes, touristes et archéologues en Égypte. Paris, Payot &
Rivages, 2005. Petite bibliothèque Payot.
Rez-de-jardin – Magasin, 2005-30338
____________
BERLANDINI-KELLER, Jocelyne
« Toutankhamon » in »Les fabuleuses découvertes du XXe siècle : Knossos, Thoutankhamon, Machu Pichu,
Lascaux … », Dossiers d’Archéologie, 2001, 259, pp. 46-57.
Salle J – HIST Doss
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BARD, Kathryn A.
Encyclopedia of the archaeology of ancient Egypt. Londres, New York, Routledge, 1999
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 0320 BARD e
___________
REVEILLAC, Gérard
« L’Egypte des pharaons sous l’œil des premiers photographes ». Archéologia, Dijon, Editions Faton, juillet-août
1996, n°325, pp.56-66.
Salle J – Périodiques - HIST ARCH eolo
La Bibliothèque nationale de France présente sur son site institutionnel une visite virtuelle d’expositions.
L’une d’elle, le « Voyage en Orient », propose des vues photographiques de la seconde moitié du XIXe siècle de
sites et de monuments de l’Égypte antique.
http://expositions.bnf.fr/veo/index.htm
L’Égypte pharaonique : généralités
Les titres des ouvrages mentionnés ci-dessous sont proposés pour resituer le contexte historique, géographique
et religieux de cette aventure archéologique du début du XXe siècle.
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BAINES, John, MALEK, Jaromir
Atlas de l’Égypte ancienne. Paris, Nathan 1981
Salle J – Histoire, archéologie – 932 BAIN a
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GOLVIN, Jean-Claude, GROS DE BELER, Aude
Guide de l’Égypte ancienne. Paris, Errance, 2002
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409032 GOLV g
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Dictionnaire de l’Egypte ancienne. Paris, Encyclopaedia universalis, 1998, Collection Encyclopadia universalis.
Salle J – Histoire, archéologie, 320 DICT
____________
LECLANT, Jean (dir)
Dictionnaire de l’Antiquité. Paris, Presses Universitaires de France, 2005, collection Quadrige.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.003 LECL d
Cet ouvrage dirigé par l’égyptologue français Jean Leclant fait une place importante à l’histoire et à
l’archéologie de l’Egypte ancienne.
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REDFORD, Donald B. (ed)
The Oxford encyclopédia of ancient Egypt. Oxford : Oxford University press, 2001, 3 vols
Salle J – Histoire, archéologie – 932 Red (1-3)
____________
DAUMAS, François
La civilisation de l’Egypte pharaonique. Paris, Arthaud, 1965, les grandes civilisations.
Salle J – Histoire, archéologie – 909 BLOC g4
Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 DAUM c
____________
AUFRERE, Sydney Hervé, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude
L’Égypte restituée : 1. Sites et temples de Haute- Egypte : 1650 av. J.-C.-300 ap. J.-C. Paris, Errance 1991.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 AUFE e1
____________
AUFRERE, Sydney Hervé, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude
L’Egypte restituée : 2. Sites et temples des déserts : 1650 av. J.-C.-300 ap. J.-C. Paris, Errance 1994.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 AUFE e2
____________
LEBEAU, Richard
Pyramides, temples, tombeaux de l’Egypte ancienne : visite archéologique, cartes, coupes, plans et hiéroglyphes.
Paris, Ed. Autrement, 2004. Collection Les guides Autrement.
Salle J – Histoire, archéologie – 9302/306 LEBE p
____________
VANDERSLEYEN, Claude
L’Égypte et la vallée du Nil. 2 : De la fin de l’Ancien empire à la fin du Nouvel empire. Paris, Presses
universitaires de France, 1995, Collection Nouvelle Clio.
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 VERC e2
____________
HUSSON, Geneviève, VALBELLE, Dominique
L’État et les institutions en Égypte : des premiers pharaons aux empereurs romains. Paris, Armand Colin, 1992,
Collection U Histoire anciennes
Salle J – Histoire, archéologique – 932/320 HUSS e
___________
DAVID, Ann Rosalie, DAVID, Anthony E.
A biographical dictionary of ancient Egypt. Londres, Seaby, 1992
Salle J – Histoire, archéologie – 930 DAVI b
__________
LALOUETTE, Claire
Les hommes illustres du temps des Pharaons. Paris, Flammarion, 1996
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 LALO h
____________
GROS DE BELER, Aude
Les anciens Égyptiens : Guerriers et travailleurs. Paris, Errance, 2006
Salle J - Histoire, archéologie – 932/306 GROS a
La XVIIIe dynastie
Après les troubles de la Deuxième Période Intermédiaire, au cours de laquelle l’unité de la Haute et de la Basse
Égypte, symbolisée par la double couronne royale, est brisée, la XVIIIe dynastie inaugure une période très
brillante et faste de l’histoire de l’Égypte ancienne que l’on nomme le Nouvel Empire. C’est une période de
reconquête de l’unité politique (monarchique) et territoriale, avec la création d’un empire qui va du Soudan au
Proche Orient. Elle est aussi marquée par l’apogée des créations artistiques, manifestant la grandeur et le pouvoir
de ses rois. Thèbes devient la résidence royale et le siège principal de l’administration. Elle est la métropole du
tout puissant dieu Amon. De somptueux palais sont érigés sur la rive droite du Nil ; sanctuaires, temples
funéraires et nécropoles se multiplient le long de la rive gauche du fleuve, vers l’Occident: C’est à ce moment
que Karnak est profondément remanié et double de surface en quelques décennies.
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LALOUETTE, Claire
Pharaon : 2. Thèbes ou la Naissance d’un empire. Paris, Fayard, 1986
Salle J - Histoire, archéologie – 932.01 LALO p
____________
LACOVARA, Peter
The new kingdom royal city. London, New York, Paul Kegan International, 1997, Collection Studies in
Egyptology.
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01/ LACO n
____________
GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude
Les bâtisseurs de Karnak. Paris, CNRS, 1978
Salle F – Littérature et art – 722.2 GOLV b
____________
AZIM, Michel, REVEILLAC, Gérard
Karnak dans l’objectif de Georges Legrain : catalogue raisonné des archives photographiques du premier
directeur des travaux de Karnak, 1895-1915. Paris, CNRS, 2004, Monographies du CRA (2 volumes).
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 Karn 1 et 2
____________
TRAUNECKER, Claude, GOLVIN, Jean-Claude
Karnak : la résurrection d’un site. Paris, Payot, 1984
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 k
___________
EL-SAGHIR, Mohamed, GOLVIN, Jean-Claude, GOYON, Jean-Claude
Guide de Karnak. Paris, CNRS, 19889
Salle J- Histoire, archéologie – 930.409 32 KARN g
___________
PERROT, Georges, CHIPIEZ, Charles
Histoire de l’art dans l’antiquité. Tome 1 [L’Egypte]. Graz, Akademische Druck und Verlag, 1970, reproduction
en fac-similé de l’édition de Paris, Hachette, 1882-1914
Salle F – Littérature et art – 709.014 PERR h1
__________
LALOUETTE, Claire
L’art et la vie dans l’Egypte pharaonique, peintures et sculptures. Paris, Fayard, 1992
Salle J - Histoire, archéologie – 932.01 LALO a
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MANNICHE, Lise
L’art égyptien. Paris, Flammarion, 1994, Collection Tout l’art-Histoire
Salle F – Art – 709.32 MANN a
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GROS DE BELER, Aude ; MARMIROLI, Bruno
Jardins et paysages de l’Antiquité. Mésopotamie et Égypte. Arles, Actes Sud, 2008
Salle F – Littérature et Art – 712 Gros
____________
BEAUX, Nathalie
Le cabinet de curiosités de Toutmosis III : plantes et animaux du jardin botanique de Karnak. Louvain, Peeters,
1990.
Salle J– Histoire, archéologie – 932/306 c
Les pharaons ont été de tous temps de grands amateurs de chasse, que ce soit au lion ou la gazelle. Ils chassent
aussi volontiers canards et gibiers d’eau sur le Nil comme en témoignent de nombreuses illustrations gravées ou
peintes.
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ANDERSON, John Kinloch
Hunting in the ancient World. Berkeley, University of California Press, 1985
Salle J – Histoire, Archéologie – 930/306 ANDER h
____________
GERMAIN, Philippe
Bestiaire des Pharaons. Paris, Citadelles et Mazenod, 2001
Salle J – Histoire, archéologie – 932 GERM b
Salle F – Littérature et art – 704.943 GERM b
___________
VERNUS, Pascal, YOYOTTE, Jean
Bestiaire des Pharaons. Paris, Perrin, 2005
Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 VERBN b
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ZIEGLER Christiane
« La musique dans l’antiquité : Au temps des pharaons », Archéologia, Dijon, Editions Faton, 1989, n° 142, pp.
12-23
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MANNICHE, Lise
« La musique dans l’antiquité : A la cour d’Akhenaton et de Nefertiti », Archéologia, Editions Faton, 1989, n°
142, pp.24-32.
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DECKER, Wolfgang, THUILLIER, Jean-Paul
Le Sport dans l’antiquité : Égypte, Grèce, Rome. Paris, Picard, 2004
Salle J – Histoire, Archéologie – 930/306 DECK s
Pharaon
«C’est apparemment sous le règne de Thoutmosis III (c. 1479- c.1425), que l’on commence à employer le nom
du palais –pr ‘3,« la Grande Maison » pour qualifier celui qui l’habite ». Les autres désignations du souverain
restent en usage parallèlement. (Geneviève Husson et Dominique Valbelle, op. cité, p.18) à côté de toutes les
autres de titulatures qui se conservent : Le souverain est alors désigné sous le nom de pharaon. Il est ainsi
mentionné dans la Bible et c’est sous cette appellation qu’il est passé dans notre vocabulaire.
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CLAYTON, Peter Arthur
Chronique des pharaons : l’histoire règne par règne des souverains et des dynasties de l’Égypte ancienne. Paris,
Castermann, 1995, collection Archives du temps
Salle J – Histoire, archéologie – 932 CLAY c
____________
DESSOUDEIX, Michel
Chronique de l’Égypte ancienne : les pharaons, leur règne, leurs contemporains. Arles, Actes Sud, 2008
Salle J – Histoire, Archéologie – 932.01 DESS c
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VERNUS, Pascal, YOYOTTE, Jean
Dictionnaire des pharaons. Paris, Perrin, 2004, Collection Tempus, 74
Salle J – histoire, archéologie – 932.01 VERN d
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LECLANT, Jean (dir)
Les pharaons : l’empire des conquérants : l’Égypte au Nouvel empire, 1560-1070. Paris, Gallimard, 1987 et
2008, Collection l’Univers des formes, 27.
Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 LECL p2
Salle F – Littérature et art – 709 UNIV 2.2
____________
REDFORD, Donald Bruce
Egypt, Canaan and Israel in ancient times. Princeton (N.J.), Princeton University Press, 1992
Salle J – Histoire, archéologie 932.01 REDF e
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VALBELLE, Dominique
Les neuf arcs: l’Égyptien et les étrangers, de la préhistoire à la conquête d’Alexandre. Paris, A. Colin, 1990
Salle J – Histoire, archéologie – 932/320 VALB n
Certains de ces souverains se verront assimilés à des divinités et se développera alors un culte des statues
royales. On assiste à une évolution du mythe fondateur d’un état créé vers 3000 av. J.-C. Le souverain déjà
identifié au dieu céleste Horus à l’époque Thinite devient le fils du dieu solaire Rê à la fin de la IVe dynastie
(vers 2650-2500 av. J.-C.).
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CHAMPOLLION, Jean-François
Panthéon égyptien, collection des personnages mythologiques de l’ancienne Égypte, d’après les monuments.
Paris, F.Didot, 1823
Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-106204
____________
VERNUS, Pascal, LESSING, Erich (Photographe)
Dieux de l’Egypte. Paris, Imprimerie nationale, 1998
Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 VERN d
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HORNUNG, Erik
Conceptions of God in ancient Egypt : the one and the many. Ithaca (N.Y), Cornell University Press, 1990
Salle J – Religion – 295.31 HORN c
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MEEKS, Dimitri, MEEKS, Christine
La vie quotidienne des dieux égyptiens. Paris, hachette, 1993, Collection La vie quotidienne.
Salle J – Religion – 295.31 MEEK v
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LURKER, Manfred
Dictionnaire des dieux et des symboles des anciens Egyptiens : le monde magique et mystique de l’Egypte.
Puiseaux, Pardès, 1994
Salle J – Religion – 295.31 LURK d
Salle F – Généralités – 030.72 LURK d
____________
THIBAUD, Robert-jacques
Dictionnaire de mythologie et de symbolique égyptienne. Paris, Dervy, 1997
Salle F – généralités – 030.72 THIB d
____________
BOSC, Ernest
Isis dévoilée, ou l’égyptologie sacrée : hiéroglyphes, papyrus, livres d’Hermès, religion, mythes, symboles
Paris, Chamuel, [1891]
Poste d’accès aux ressources numériques – NUMM-64866
____________
SCHWALLER DE LUBICZ, René Adolphe
Le roi de la théocratie pharaonique. Paris, Flammarion, 1982, Collection Champs Historique, 117.
Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 SCHW r
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BONHÊME, Marie-Ange
Pharaon : les secrets du pouvoir. Paris, A. Colin, 1988
Salle J – Histoire, archéologie – 932 BONH p
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DUNAND, Françoise, ZIVIE-COCHE, Christiane
Dieux et hommes en Égypte : 3000 av. J.C.-395 apr. J.C. : anthropologie religieuse. Paris, A.Colin, 1991.
Collection U. Série Histoire ancienne.
Salle J – Religion – 295.31 DUNA d.
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DOYEN, Florence, WARMNBOL, Eugène (dir)
Pain et bière en Égypte ancienne : de la table à l’offrande : catalogue de l’exposition, Musée du Malgré-Tout,
Treignes (Belgique) 2004. Treignes : Ed. du CEDARC, 2004. Guides archéologiques du Malgré-Tout
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 DOYE p
Le caractère particulier de la royauté en Égypte représente aussi un enjeu économique important, car le pharaon
prépare sa tombe, sa demeure d’éternité, et son matériel funéraire dès qu’il monte sur le trône. Cette tradition
constitue également un maillon essentiel dans la chaîne de transmission du pouvoir royal. Il fait ainsi travailler
toute une population d’artisans, contribuant et garantissant une part importante de l’économie.
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GROS DE BELER, Aude
Les anciens Égyptiens : scribes, pharaons et dieux. Paris, Errance, 2003
Salle J - Histoire, archéologie – 932/200 GROS a
____________
ANDREU, Guillemette (dir)
Les artistes de Pharaon : Deir el-Medineh et la Vallée des Rois, exposition, Musée du Louvre 15 avril-22 juillet
2002. Paris, Réunion des Musées nationaux, 2002
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 ANDR a
Salle F – Littérature et art – 709.32 ARTI 6
____________
ANDREU, Guillemette
Deir el-Medineh et la Vallée des rois : la vie en Égypte au temps des pharaons du Nouvel empire : actes du
colloque organisé par le Musée du Louvre, les 3 et 4 mai 2002. Paris, Kheops, Musée du Louvre, 2003.
Rez-de-jardin- magasin – 2004-16268
____________
VALBELLE, Dominique
Les artistes de la Vallée des Rois. Paris, Hazan, 2002.
Salle F – Littérature et art – 709.32 VALB a
____________
LESKO, Leonard H.
Pharaoh ‘s workers : the villagers of Deir el Medina. Ithaca (N.Y.), Cornell University Press, 1994
Salle J – Histoire, archéologie – 932/305 LESK p
Les prédécesseurs de Toutankhamon
Le règne particulièrement long (une quarantaine d’années) et exceptionnellement brillant d’Aménophis III, le
grand-père de Toutankhamon, se termine en 1348 av. J.-C. C’est une période de grande prospérité qui voit naître
des créations architecturales et artistiques remarquables, tant par la qualité esthétique que par l’inventivité de
techniques et des matériaux mis en œuvre, mais aussi par le renouvellement des thèmes iconographiques. Le roi
est entouré de hauts fonctionnaires éminents : le vizir Ramose, Amenhotep, fils de Hapou, le chef des travaux du
roi, Mérymès, « Fils royal de Koush » qui contrôle les territoires de la Nubie.
____________
Cleveland Museum of Art, Réunion des Musées Nationaux
Le Pharaon-Soleil : Aménophis III . Galeries nationales du Grand-Palais. Paris, Réunion des musées nationaux.
1993
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 AMEN
____________
GOYON, Jean-Claude
De l’Afrique à l’Orient : l’Égypte des pharaons et son rôle historique, 1800-330 avant notre ère. Paris ; Ellipses,
2005.
Rez-de-jardin – Magasin – 2005-100409
Le « pharaon-soleil » disparaît en 1348 av. J.-C. laissant le trône à son très jeune fils Amenophis IV qui prend
au cours de la cinquième année de son règne le nom d’Akhenaton. Il entreprend alors une réforme religieuse
radicale et sans précédent dans l’histoire religieuse de l’Égypte, qui privilégie le dieu solaire. « Rê-Horakhty
exalté dans l’horizon en sa nature de lumière solaire qui provient du disque solaire Aton » est désormais adoré
sous la forme du disque solaire distribuant ses rayons. Le dogme du nouveau culte s’apparente à une forme de
monothéisme et sera considéré après son décès comme une hérésie radicale, une contre-religion.
Le pharaon s’unit à Nefertiti ( ?- 1335), la Grande Epouse. Fille du père divin Aÿ, elle devient l’épouse céleste
du dieu solaire et porte ce nom théologique qui lui est attribué lors la constitution de la nouvelle théocratie.
L’iconographie royale se modifie : le couple divin, représentant la divinité solaire, fait l’objet d’un culte.
Le roi élève plusieurs sanctuaires dédié à Aton à l’est de Karnak.
La radicalité du nouveau culte et son incompatibilité avec le culte d’Amon entraîne une rupture avec le clergé de
Thèbes. Akhenaton élève alors une nouvelle résidence royale à Tell el-Amarna., « l’Horizon d’Aton » et
entreprend une campagne iconoclaste contre le nom et les images d’Amon et d’autres divinités. En retour, une
damnatio memoriae intervient à la fin de la XVIIIe dynastie et sous les Ramsès : les cartouches et les statues du
roi sont martelés pour effacer la mémoire du pharaon hérétique.
____________
LE GLAY, Marcel
« L’idéologie solaire, les pharaons, Auguste, Louis XIV ». Archéologia, septembre 1989, pp. 56-66
Salle J – HIST ARCH
____________
AKHENATON
Les lettres d’el-Amarna : correspondance diplomatique du pharaon [Amenophis IV]. Paris, Ed. du Cerf, 1987,
Collection Littératures anciennes du Proche-Orient, 13.
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 CoLL l
____________
GABOLDE, Marc
Akhenaton, du mystère à la lumière. Paris,Gallimard, 2005, Collection Découvertes Gallimard ; historie, 478.
Rez-de-jardin – Magasin – 2005-289597
____________
REDFORD, Donald Bruce
Akhenaten : the heretic king. Princeton (N.J.), Princeton University Press, 1987
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 REDF a
____________
KOUWENHOVEN, Arlette
« Leyde : Akhenaton, Nefertiti, Toutankhamon. Pharaons du soleil. », Archéologia, janvier 2001, n° 347, pp. 1421.
Salle J – HIST Archeolo
____________
BICKEL, Susanne, BRYAN, Betsy M., CHAPPAZ, Jean-Luc
Akhenaton et Néfertiti : soleil et ombres des pharaons. Exposition, Musée d’art et d’histoire, Genève, octobre
2008-février 2009, Turin, 2009. Milan, Silvana ed. ; Turin, Palazzo Bricherasio, Paris, diff. Vilo, 2008.
Rez-de-Jardin – Magasin -2008-259372
____________
MARTIN, Geoffrey Thondike
A bibliography of the Amarna period and its aftermath : The reigns of Akhenaten, Smenkhkare, Tutankhamun
and Ay, c. 1350-1321 BC. London, New York, Paul Kegan International, 1991, Studies in Egyptology
Salle J – Histoire, archéologie – 9302.001 6 MAER b
Toutankhamon : un pharaon inconnu ?
La réforme amarnienne fait reculer en Égypte la puissance pharaonique : le roi ne continue pas la politique
impériale de ses prédécesseurs en Asie. Son intérêt exclusif pour le domaine religieux se solde par une période
de relative anarchie : des désordres intérieurs aboutissant à un recul de l’administration et à un appauvrissement
des campagnes, tandis que les Hittites s’emparent d’une partie de l’empire.
A la mort d’Akhenaton, postérieure de quelques années à celle de la Grande Epouse royale Néfertiti, leur fille,
la reine-pharaon Merytaton, va régner trois ans au cours desquels elle abandonne le culte exclusif d’Aton et la
résidence royale d’Amarna. Elle fait aussi déménager la nécropole royale vers les tombes d’Aménophis III et
d’Akhenaton dans la Vallée des Rois. Après le décès de celle-ci, Toutankhaton-Nebkheperoure, le fils
d’Akhenaton et le septième enfant de Néfertiti, monte sur le trône à l’âge de 7 ou 8 ans sous le nom de
Toutankhamon. Le jeune roi est entouré et influencé par une « caste militaire » dirigée par le tout puissant tuteur
et « père divin » Aÿ, son tuteur et futur successeur, et par le « Généralissime » Horemheb, qui usurperont le
trône d’Égypte.
La titulature du jeune roi indique le programme de son court règne : « Celui-qui-parfait-les-lois-, clame-lesdeux-terres-, apaise-les-dieux ». Il restaure les cultes, le clergé et les sanctuaires de l’Amon thébain ainsi que
ceux de tous les dieux abandonnés pendant l’hérésie amarnienne. De grandes stèles-édits (Le document
épigraphique principal de cette période est la « stèle de la Restauration ».), des statues, des édifices et le dromos
du Xe pylône de Karnak le proclament.
Il épouse une des « filles royales » amarniennes, la troisième fille d’Akhenaton et de Néfertiti, Ankhsenpaaton,
qui transforme son nom Ankhsenamon . La figure de la jeune reine est très présente dans la tombe du souverain.
Personnage inconnu du public, il va régner moins d’une dizaine d’années.
Selon Zahi Hawass, le secrétaire général du Conseil Suprême des Antiquités, le jeune pharaon a succombé à une
gangrène fulgurante, comme l’indiquent les examens subis par la momie du roi en 2005.
La mort soudaine du souverain précipite son ensevelissement dans un hypogée de la Vallée des Rois. Cette
tombe ne lui était pas destinée mais elle avait été préparée par Aÿ, « son père divin » à son intention propre. Ceci
explique le caractère relativement exigu du tombeau, qui se résume à un corridor en pente entre deux murets
scellés et à quatre pièces, blanchies au plâtre, sauf la chambre du sarcophage, qui elle, est ornée de peintures.
C’est Aÿ lui-même qui va organiser les funérailles du roi et monter sur le trône, suivi par le second usurpateur,
Horemheb. La mémoire du jeune pharaon disparaît d’autant plus rapidement des mémoires, qu’Horemheb
remplace par son propre nom celui du Toutankhamon sur les monuments. Les chroniques officielles passent
alors sous silence les règnes d’Akhenaton, Toutankhamon et Aÿ.
Avec Toutankhamon se clôt la lignée dynastique et la XVIIIe Dynastie créée par Ahmosis.
De manière très paradoxale ce pharaon obscur et méconnu connaît la plus grande gloire posthume grâce à la
découverte de sa tombe et du trésor contenu dans celle-ci.
La fabuleuse découverte, considérée comme un événement sensationnel, est relayée et relatée en détail par les
journaux. Elle bouleverse tout un pan de l’archéologie égyptienne : il s’agit en effet de la première tombe royale
restée quasi intacte depuis l’ensevelissement du jeune pharaon.
Le monde est ébloui par la splendeur d’un mobilier funéraire composé de plus de 5400 objets. Le luxe
impressionnant du matériel funéraire, précieux, raffiné et élégant, dont une partie provient certainement de celui
de sa sœur, la reine-pharaon Merytaton, et la délicatesse des décors pariétaux.
Certaines des œuvres attestent une survivance des formes d’expression de l’art de la période amarnienne, leur
donnant une délicatesse et une finesse émouvantes.
L’annonce de la découverte attire en Égypte, dans la Vallée des rois, des dizaines de milliers de touristes,
inconnus ou célèbres dès l’annonce de la découverte. Ainsi la reine des Belges, Elisabeth, s’y rend en 1923 (sujet
d’un article du National Geographic de février 1923).
____________
National Geographic Society, WILLIAMS, Maynard Owen
“At the tomb of Tutankhamen, an account of the opening of the royal egyptian sepulcher which contained the
most remarquable funeral treasures unearthed in historic times“, The National Geographic Maggazine, février
1923, pp.
Rez-de-jardin – Magasin - 8-G- 7239
Une version électronique enrichie de l’article est accessible sur le site en ligne de la revue. Outre le texte et les
commentaires amusants du correspondant du National Geographic, le visiteur trouve une série de photos prises
par l’auteur lors de sa visite du tombeau. Le site propose également différents liens et une bibliographie
intéressante.
http://www.nationalgeographic.com/features/98/egypt/
A la suite de ce voyage, la reine crée en Belgique une fondation égyptologique qui porte son nom «en souvenir
du 18 février 1923, jour où Sa majesté la Reine Elisabeth est entrée dans le tombeau de Toutankhamon ».
____________
Fondation égyptologique Reine Elisabeth
http://www.aere-egke.be/
Pendant une dizaine d’années, de 1922 à 1932, Howard Carter poursuit, malgré des obstacles techniques
considérables, les fouilles et la restauration de la tombe. Harry Burton, le photographe de la mission
archéologique, enregistre ces travaux sur de très nombreux clichés.
Il faut quatre ans aux archéologues pour exhumer tous les objets funéraires qui emplissent jusqu’au plafond les
petites chambres avant de parvenir à la chambre de la « chapelle » dans laquelle se trouve le sarcophage royal ou
plutôt les trois sarcophages emboîtés. Le dernier, en or massif d’un poids de 110 kilos, protége la momie du
jeune roi portant son célèbre masque d’or incrusté de pierres.
____________
CARTER, Howard, MACE, A.C.
The Tomb of Tut Ankh Amen. London, Cassel, 1923.
Rez-de-jardin – Magasin -8-O3A-1836
___________
CARTER, Howard
La fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon. Paris, Pygmalion, 1993.
Rez-de-jardin – Magasin -8-O3A-3020
Il s’agit de la réédition de l’ouvrage que Carter publie en 1923
____________
CARTER, Howard, DERRY, Douglas, MACE, A.C.
Howard Carter und A.C. Mace. Tut-ench-Amun, ein âgyptisches Königsgrab entdeckt von Earl of Carnavon…
und Howard Carter[1.Band] Mit einem Beitrag Ägypten vor Tut-ench-Amun, von Georg Steindorff. [2. Band;
mit einem Beitrag zur Geschichte der ägyptischen Kunst von den Anfängen bis Tut-ench-Amun von Georg
Steindorff, siwie Anhängen von Douglas E. Derry…]. Leipzig, F.A. Brockhaus, 1924-1927
Rez-de-jardin – Magasin – 8-O3A-2095 (1-2)
____________
CAPART, Jean
Toutankhamon. Bruxelles, Vromant, 1923.
Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-511389
____________
Griffith Institute, Ashmolean Museum
Tut’ankhamûn’s tomb Series
Rez-de-jardin – Magasin – 4-O3A-1599
Ces deux institutions publient depuis de nombreuses années une série d’études, avec des auteurs et
collaborateurs variés.
___________
JAMES, Thomas, GARNET Henry
Howard Carter, The path to Tutantkhamun. London, New York, Paul Kegan International, 1993
Rez-de-jardin – Magasin – 2000-93892
____________
ANDREU, Guillemette
« Carter, Carnavon et Toutankhamon », L’Histoire: Les mystères de l’Egypte, numéro spécial, juillet-août 1995,
n° 190, pp. 10-11
Ce court article de deux pages présente en photo de l’époque les protagonistes de cette découverte
____________
Griffith Institute, Oxford
Tutankhamun : anatomy of an excavation
http://www.griffith.ox.ac.uk/gri/4tut.html
La découverte de cette tombe, et la publicité qui en est faite, marque les débuts de la vulgarisation de
l’égyptologie dans le grand public et suscite des vocations pour ce qui est toujours restée « une passion
française », comme en témoigne le succès constant de toutes les expositions consacrées à l’Égypte ancienne.
L’une des plus mémorables s’est tenue à Paris en 1967, au Petit-Palais et était consacrée à « Toutankhanmon et
son temps », inaugurant l'explosion de la culture de masse en France, mais aussi de nombreux pays. En 1979,
une exposition itinérante consacrée au pharaon Toutankhamon a attiré plus de 750 000 visiteurs en 60 jours à
l'Art Gallery of Ontario de Toronto, la renommée du jeune pharaon ne s’est jamais démentie depuis.
___________
« Les fabuleuses découvertes du XXe siècle : Knossos, Thoutankhamon, Machu Picchu, Lascaux, Qumran, Vix,
Lucy, Ötzi, Cosquer, Chauvet, Alexandrie ». Les Dossiers d’archéologie, décembre 2000-janvier 2001, n° 258.
Salle J – HIST archeolo
___________
DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane
Toutankhamon et son temps. Exposition, Paris, Petit-Palais. Paris, Réunion des musées nationaux, 1967.
Salle J – Histoire, archéologie - 932.01 TOUT
Salle F – Littérature et art – 709.32 TOUT
Christiane Desroches-Noblecourt, le commissaire de l’exposition, fait visiter l’exposition au Général de Gaulle
et à André Malraux. Le Trésor de Toutankhamon était arrivé par avion militaire au Bourget avant d'être exposé
au Petit Palais. 1 200 000 visiteurs sont venus admirer les objets précieux en provenance du Caire.
____________
DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane
La grande Nubiade ou le parcours d’une égyptologue. Paris, Stock-Pernoud, 1992.
Salle J – Histoire, archéologie – 932 DESR g
____________
REEVES, Carl Nicholas
Toutankhamon : le roi, la tombe, le trésor royal. Paris Ed. Errance, 2003.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 REEV t
____________
HAWASS, Zahi
Le trésor de Toutankhamon. Paris, Imprimerie nationale, 2008
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 HAWA t
Le contenu de la tombe et le trésor qui y était entreposé est déposé au Musée du Caire, où un grand nombre des
pièces exceptionnelles qui les composent est exposé dans les salles.
____________
KOUWENHOVEN, Arlette, VOGELSANG-EASTWOOD, Gillian
« Les vêtements de Toutankhamon », Archéologia, mai 1995, n° 312, pp.18-29.
____________
BLIN, Sylvie
« Toutankhamon, L’or de la Vallée des rois. » Connaissance des Arts, Paris, 2004, n°616, Portefolio , pp.6-15
Salle F – Littérature et Art – ART Conn
____________
YOYOTTE, Jean, DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane
Les trésors des Pharaons : les hautes époques, le nouvel empire, les basses époques. Genève, Paris, Skira, 1968
Salle F – Littérature et art – 709.32 YOYO t
____________
MARTIN, Geoffrey Thorndike
Hidden tombs of Menphis : new discoveries from the time of Tutankhamun and Ramesses the Great. London,
Thames and Hudson, 1993.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 MART h
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REEVES, Carl Nicholas
After Tut’ankhamûn: research and excavation in the royal necropolis at Thebes. London, Paul Kegan
Intenational, 1992. Studies in Egyptology.
Salle L – 930.409 32 REEV a
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ROMER, John
Histoire de la vallée des Rois. Paris, Oxux, 2007.
Salle J –Histoire, archéologie - 932 ROME h
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REEVES, Carl Nicolas
The complete valley of the kings : tombs and treasures of Egypt’s greatest pharaohs. London, Thames and
Hudson, 1996.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32 REEV c
Fortune posthume ou fortune d’un genre
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ZIEGLER, Christiane (dir)
Les Pharaons. Exposition, Venise, Palazzo Grassi, 2002-2003. Paris, Flammarion, 2002.
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 ZIEG p
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ZIEGLER, Christiane (dir)
Les Pharaons. Exposition, Paris, Institut du monde arabe, 2004-2005. Paris, Institut du monde arabe,
Flammarion, 2004.
Salle J – Histoire, archéologie – 930 ;409 32 ZIEG p
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« Pharaon. Exposition à L’institut du Monde Arabe », Dossiers d’archéologie, novembre 2004, n° 298
Salle J – HIST Doss
____________
CHARTIER-RAYMOND, Maryvonne
« Les trésors de Toutankhamon », Archéologia, avril 2004, n ° 410, pp. 18-23
Salle J –HIST archeolo
____________
Un article en ligne de la Dépêche, en date du 18 février 2008 annonce la reconstitution de la tombe de
Toutankhamon au Parc des expositions de Toulouse
http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/14/433996-Exposition-Toutankhamon-a-Toulouse.html
Dès 1922, c’est la profusion d’or qui va frapper les esprits. L’or est en effet recherché dans l’Égypte pharaonique
pour ses vertus religieuses, mythiques et symboliques : il représente l’incorruptibilité divine : Il « est la chair des
dieux » (Henri Stierlin, L’or des Pharaons, 1993), il symbolise la survie et l’éternité. Cela n’empêchera pas un
pillage antique qui a fait disparaître, probablement vers 1300 avant J-C, la statue en or du souverain divinisé,
toute la vaisselle d’or liturgique ainsi que des bijoux.
____________
VERCOUTTER, Jean
« L’or des Pharaons. Égypte : les pistes de l’or égyptien », Archéologia, 1997, n° 337, pp.20-26.
__________
STIERLIN, Henri
L’or des pharaons. Paris, Terrail, 2007
Rez-de-jardin – Magasin – 2008-83099
Cette essence particulière du roi explique les privilèges dont il bénéficie de son vivant mais aussi au moment de
sa « mort » : un rituel funéraire antique et très codifié garantit sa survie et son voyage vers « l’Occident » grâce à
l’embaumement du corps et la richesse des dépôts d’offrandes.
Le Livre des morts des anciens Égyptiens apparaît au Nouvel empire. Il fait suite au Texte des Pyramides et au
Texte des Sarcophages qui étaient exclusivement réservés aux pharaons. Ce recueil d’incantations et de formules
magiques est destiné à assurer la survie du défunt : c’est en quelque sorte une cartographie illustrée du monde de
l’au-delà.
____________
BARGUET, Paul (trad)
Le Livre des morts des Anciens Égyptiens. Paris, Ed. du Cerf, 1988, Collection Littératures anciennes du
Proche-Orient.
Salle J – Religion ( 295.31 BARG l
____________
SCHWARZ, Fernand
Initiation aux livres des morts égyptiens. Paris, A.Michel, 1988 , Collection les spiritualités vivantes.
Salle J – Religion – 295.31 SCHW i
____________
FRANCO, Isabelle
Rites et croyances d’éternité. Paris, Pygmalion, 1993.Collection Bibliothèque de l’Egypte ancienne.
Salle J – Religion – 295.31 FRAN r
____________
« Au royaume d’Osiris. Images et rites d’éternité en Égypte », Dossiers d’archéologie, octobre 2000, n° 257
Salle J – HIST Doss
____________
Rituels funéraires de l’ancienne Égypte : le Rituel de l’embaumement, le rituel de l’ouverture de la bouche, les
Livres des respirations. Paris, d. du Cerf, 1972, Collection Littératures anciennes du Proche-Orient, 4.
Salle K – Religion – 295.31 RITU
____________
LEBEAU, Richard
« Les fastes d’un enterrement à Thèbes », Archéologia, 1983, n° 182, pp. 38-47
Cet article particulièrement bien documenté, illustre bien l’ensemble des cérémonies et des rituels qui
accompagnent le mort, après la momification, vers sa dernière demeure. Il s’articule autour des prières et
incantations qui sont alors prononcées.
Un cortège funéraire fait traverser le Nil vers l’Occident au catafalque du souverain sur une barque. Sur la rive
occidentale, le catafalque du souverain est posé sur un traîneau. Les déesses Nephtys et Isis veillent sur le
sarcophage pendant le difficile voyage vers la Vallée des rois. Arrivé à destination devant l’hypogée, le
sarcophage est descendu du catafalque et les prêtres l’installent avec les offrandes, le mobilier liturgique et les
mets du repas funéraire avant de sceller le tombeau et d’en dissimuler l’entrée pour éviter les pillages.
____________
VERNUS, Pascal
Affaires et scandales sous les Ramsès : la crise des valeurs dans l’Egypte du nouvel Empire. Paris, Pygmalion,
1993 , Bibliothèque de l’Egypte ancienne.
Salle J – Histoire, archéologie – 932.01 VERN a
____________
GRANDET, Pierre
« Le pillage des tombes royales égyptiennes », L’Histoire, 1991, n° 142, pp.8-15
A la fin du XIXe siècle le Service des Antiquités de l'Égypte découvre, dans une cachette de la montagne
thébaine, les corps des plus illustres pharaons, entassés dans un grand désordre. C'est la conclusion d'une affaire
judiciaire vieille de trois mille ans. En effet un grand procès est intervenu sous Ramsès IX (vers 1100 av. J-C.)
contre la bande de voleurs qui sévissait dans la nécropole thébaine, ce qui rend encore plus extraordinaire la
trouvaille de Carter et de Carnavon.
____________
KANAWATI, Nagib
The tomb and beyond : burial customs of egyptian officials. Warminster, Aris & Phillips, 2001
Salle J – Histoire, archéologie – 932/306 KANA t
____________
BOVOT, Jean-Luc, ZIEGLER, Christiane (préface)
Les serviteurs royaux et princiers de l’Ancienne Égypte. Musée du Louvre, Département des antiquités
égyptiennes. Paris, Réunion des musées nationaux, 2003
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 30 BOVO s
La très riche collection égyptienne du Musée du Louvre compte un nombre important de ces « serviteurs », les
Chaouabti (oushebti, celui qui répond en égyptien), déposés dans la tombe pour accompagner et servir pharaons
et princes dans leur voyage vers l’éternité.
___________
DUNAND, Françoise, LICHTENBERG, Roger, YOYOTTE, Jean
Les momies et la mort en Égypte. Paris, Errance, 1998
Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 DUNA m
____________
DUNAND, Françoise, LICHTENBERG, Roger
Les momies : un voyage dans l’éternité. Paris, Gallimard, 1991. Collection Découverte : archéologie, 118.
Salle J – Histoire, archéologie – 932/200 DUNA m
____________
COCKBURN, Aidan, COCKBURN, Eve
Mummies, disease ant ancient cultures. Cambridge, Cambridge University Press, 1988.
Salle J – Anthropologie, ethnologie – 306.6 COCK m
____________
MONNIER, Agnès, MONNIER, Thibault
« Égypte : les momies et la momiologie ». Archéologia, janvier 1995, n° 308, pp.24-31
____________
« Momies égyptiennes et incaïques. La quête d’éternité ; les momies devant la science », Les Dossiers
d’Archéologie, avril 2000, n°252
Salle J – HIST doss
Dans les années 1970, la momie du Pharaon Ramsès II conservée au Musée du Caire souffre d’une attaque
mycologique. Elle est alors envoyée en France au Museum national d’histoire naturelle de Paris pour étude et
restauration. Cet événement représente une avancée majeure dans la connaissance des pratiques de la
momification dans l’Egypte ancienne.
Lors de son arrivée l'arrivée en France, un détachement de la Garde Républicaine rendit les hommages dus selon
le protocole à un chef d'État au passage de la caisse contenant la dépouille du souverain.
____________
Museum national d’histoire naturelle, BALOUT, Lionel (dir), DESROCHES-NOBLECOURT, Christiane (dir)
La Momie de Ramsès II : contribution scientifique à l’égyptologie. Paris, Ed. Recherche sur les civilisations,
1985.
Salle J – Histoire, archéologie – 930.409 32
____________
Momie d’homme : photographie de Presse [Agence Rol]. [ca 1908]
Postes d’accès aux ressources électroniques – IFN-6910344
____________
Musée égyptien
Momie de la princesse Athéphinofré. [s.l.n.d. ?]
Poste d’accès aux ressources électroniques – NUMM-131026
De cette trouvaille découlent d’autres découvertes prestigieuses, comme celles que fit en 1939, l’année de la
mort d’Howard Carter, l’archéologue français Pierre Montet, de tombes royales inviolées des XXIe et XXIIe
dynasties à Tanis, dans le delta du Nil.
____________
MONTET, Pierre
Tanis, douze années de fouille dans une capitale oubliée du Delta égyptien. Paris, Payot, 1942, Collection
Bibliothèque historique.
Salle J –Microfiche – P88/3448
____________
« L’Égypte du delta : Les capitales du Nord : Avaris, Pi-Ramsès, Tanis, Bubastis, Saïs, Mendès, Bouto,
Athribis ». Dossiers d’archéologie, 1996, n° 213.
____________
Bibliothèque nationale, Mission française des fouilles de Tanis
Tanis : les pharaons de l’incertitude : fouilles récentes dans la Thèbes du Nord : exposition, Bibliothèque
nationale, Cabinet des médailles, mai-octobre 1991.Paris, Bibliothèque nationale, Librairie d’égyptologie, 1993
Rez-de-jardin - Salle X – 027.544 1991 tan
Richelieu –Monnaies, médailles et antiques – Magasin – 00008-PAR-BN-4(1991)
____________
Site du Ministère des Affaires Étrangères, qui gère les fouilles françaises à l’étranger
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/actions-france_830/archeologie_1058/les-carnets-archeologie_5064/index.html
Ce site, très convivial, permet se suivre l’actualité de la recherche archéologique française dans le monde. La
page consacrée à l’Afrique et à l’Arabie met en évidence la continuité du travail des archéologues français, sur
des sites mondialement connus et d’autres qui le sont moins du grand public.
Égyptomanie
La découverte de la tombe de Toutankhamon et son fabuleux équipement funéraire vont relancer en Europe et
aux Etats-Unis une nouvelle vague d’Egyptomanie dans le mobilier, la mode et la joaillerie.
____________
HUMBERT, Jean-Michel, ZIEGLER, Christiane
Egyptomania : l’Egypte dans l’art occidental, 1730-1930. Paris, musée du Louvre, 1994, Ottawa, Musée des
beaux-arts du Canada. Paris, Réunion des musées nationaux, Ottawa, Musée des beaux arts du Canada, 1994
Salle J – Histoire, archéologie – 932 HUMB e
Salle F – Littérature et art – 704.949 EGYPT e
____________
JOIN-DIETERLE, Catherine, GUENE, Hélène, ASAKURA, Mia
Les années folles, 1919-1929, exposition, Paris, Musée Galliéra, 2007 . Paris, Paris musées, 2007
Salle F – Littérature et art – 746.92 ANNE 6
L’exposition montre les sources variées d’inspiration des couturiers dans ces années qui se traduisent, à côté
d’autres motifs, par des fleurs de lotus et de hiéroglyphes, mais aussi de plissés qui évoquent les robes de lin
égyptiennes figurant sur les peintures des tombes égyptiennes.
Tout d’abord ornés de hiéroglyphes, les bijoux prennent de l’importance en jouant à la fois sur le relief et les
oppositions de couleurs.
La maison Cartier ne sera pas en reste (http://www.tumblr.com/tagged/hannah+martin), comme en témoignent
les joyaux des collections.
Deux expositions rendent hommage dans les dernières décennies du XXe siècle à l’art de Cartier
____________
Musée du Petit-Palais
L’art de Cartier. Paris, Musée du Petit- Palais, octobre 1989- janvier 1990. Paris, Paris musées, 1989.
Rez-de-jardin – Magasin – FOL-V-13670
____________
RUDOE, Judy
Cartier 1900-1939, New-York, Metropolitan Museum of Art, London, British Museum, 1997-1998. Paris,
Somogy, 1997.
Salle F – Littérature et art – 739.274 CART 6
La publicité illustrée d’une scène égyptisante, voire égyptienne, d’Eugène Boivin, joaillier rue des Pyramide à
Paris, en est un exemple (http://lesannéesfolles.over-blog.net) d’un autre ordre, annonçant les thématiques d’une
collection de bijoux.
La littérature fait aussi une place de choix à Toutankhamon sous une forme romanesque, qu’il s’agisse de
romans historiques, de romans policiers, de littérature de jeunesse.
Un grand « ancêtre » du XIXe siècle dans la littérature romanesque inspirée par l’Égypte: Le roman de la
momie, de Théophile Gautier.
____________
GAUTIER, Théophile
Oeuvres complètes. Romans, contes et nouvelles. Paris, Champion 2003.
Salle H – Littératures d’expression française – 84/34 GAUTt 1 o5
A côté des très nombreux ouvrages de Christian Jacq, égyptologue de formation, il existe une littérature
romanesque directement inspirée par l’histoire de Toutankhamon, moins connue, parce qu’étrangère dont voici
deux exemples.
___________
ARALDO, Guido
L’épouse de Toutânkhamon, papesse du soleil, et les papyrus sacrés. Paris, Turin, Budapest, l’Harmattan, 2005
Salle G – Langues et littératures italiennes et roumaines – 85/4 ARAL 4 epou
____________
NAOUM, Nabil
Moi, Toutankhamon, reine d’Égypte (traduit de Al-Malika Tût). Arles, Actes Sud, 2005
Salle G – Langues et littératures du Proche et du Moyen-Orient – EG892.7 NAOU 4 mali
La littérature policière fait aussi son miel du mystère qui entoure la vie et la mort de Toutankhamon.
Dès 1923, Agatha Christie, elle-même femme d’un archéologue, publie Aventure au tombeau égyptien.
Dans la littérature de Jeunesse, deux titres parmi les nombreux titres :
____________
KOENIG, Viviane
Toutankhamon, l’incroyable découverte. Paris, La Martinière jeunesse, 2006.
Rez-de-jardin – Magasin - 2006-31631
____________
HORIN, Niki
Toutankhamon : l’énigme du Pharaon. Paris, White Star, 2008
Rez-de-jardin – Magasin - 2008-82894
Sans oublier, les albums d’Hergé dans la série des Tintin : Les 7 boules de cristal et Les cigares du pharaon
Pour conclure cette bibliographie, signalons la parution depuis 2001 de Toutankhamon magazine, « le premier
magazine français sur l’Égypte ancienne », centré plus précisément sur la période amarnienne et le règne de
Toutankhamon. Ce bimestriel publie également des numéros Hors série. En 2005, un numéro spécial est
consacré à Akhenaton et à Toutankhamon.
____________
TONIC, François (ed)
Toutankhamon magazine : le premier magazine français sur l’Égypte ancienne. Brétigny-sur-Orge,
Toutankhamon magazine, n°1 (2001, oct/nov)Rez-de-Jardin – Magasin – 2001-113301