projet de quartier fontenaille

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projet de quartier fontenaille
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PROJET DE QUARTIER
DU PONT DE BERAUD/FONTENAILLE
1ère PARTIE : CARACTERISTIQUES DU QUARTIER, LES DONNEES
I ) LA SITUATION GEOGRAPHIQUE :
Le quartier objet de cette réflexion concerne le secteur Pont de Béraud /Fontenaille du CIQ
Est. Il est approximativement délimité à l’ouest par le cours St Louis, au nord ouest par
l’avenue J. Moulin, au nord est par Beauregard et la Pinette, au sud par le ruisseau Baret, à
l’est par le secteur des Trois Bons Dieux.
Sa situation géographique lui confère les particularités suivantes :
- A proximité des sites remarquables d’Aix (Bibémus, Ste Victoire, massif du Concors,
vallée des Pinchinats)
- En périphérie immédiate de l’hyper centre
- Eloigné des principaux secteurs d’activités (situés au sud et à l’ouest d’Aix)
- Forte présence de zones boisées et d’espaces verts (le long des cours d’eau Torse,
Cortésine ; secteur Escrachepeous, collines sur le flanc nord…)
- Présence de sources (Baret)
- Pas d’accès directs aux grandes infrastructures de transports (autoroutes, et pour les
TC, navettes ou SNCF, il faut passer par le centre ville).
=> Ce quartier est une zone tampon entre le secteur dense et d’activité du centre ville et
les zones naturelles. Il est aussi une réserve d’espaces verts et naturels en milieu urbain.
De par ses caractéristiques, dont sa situation par rapport à la ville mais aussi par
rapport à l’organisation du Pays d’Aix et de la région métropolitaine, il n’a pas vocation
à devenir un secteur d’urbanisation future.
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II) LA POPULATION
Le nombre d’habitants à prendre en compte est d’environ 8.000.
Deux types de population se retrouvent dans ce périmètre :
Ses habitants : avec les caractéristiques suivantes
- sur représentation des personnes âgées de + de 60 ans
- 4ème âge en forte croissance (+ 43 % entre 1990-1999)
- forte présence des retraités
(Pour mémoire : 27,7 % de personnes âgées contre 19,5 % en moyenne pour la commune)
- baisse de la population adolescente (sauf pour Beauregard, Pinette) (ne touche pas les – 15
ans en cohabitation avec leurs parents).
Sa population de passage : avec plusieurs composantes
- Les actifs : principalement les personnels des établissements ou équipements du
quartier. Le quartier Pont de Béraud concentre 42 % des emplois des quartiers Est
(presque 1000 emplois). Ces emplois sont liés soit aux activités de santé soit à la
présence d’établissements scolaires, de maisons de retraite, de la Croix Rouge, de la
crèche… soit aux commerces. (voir liste des équipements § suivant). Mais les
quartiers Est sont ceux où l’activité reste la plus faible : 3,5 % des emplois sur la
commune. Le quartier Arts et Métiers (lycée Vauvenargues, ENSAM, lycée Militaire,
TGI ) représente 2050 emplois supplémentaires.
-
Les jeunes : fréquentent les établissements scolaires (école élémentaire publique,
collège du Sacré Cœur privé, Lycée Cézanne, Arts et Métiers…(ils sont donc présents
dans le quartier pour la journée : aux intercours, au moment du déjeuner, à la sortie)
Enfin, il faut évoquer rapidement les milieux sociaux représentés parmi les résidants.
La mixité sociale :
Sur les quartiers Est : les cadres sont plus représentés qu’ailleurs, mais le quartier du Pont de
Béraud s’avère plus diversifié.
Un habitat individuel et collectif de bon et moyen standing voisine avec un habitat social. Il
s’agit d’une juxtaposition de secteurs.
=> En conclusion, ce quartier présente donc les particularités suivantes :
- Un quartier résidentiel
- Une forte proportion de personnes âgées de plus de 60 ans,
- Une activité assez importante pendant la journée (due à la population d’actifs et de
scolaires) qui induit une population de passage, dont une partie déjeune sur place (présence
de nombreux piétons).
-Une mixité sociale.
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III) LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS
Liés à l’activité de santé :
- la polyclinique Rambot,
- le centre de gérontologie St Thomas,
- un centre de radiologie, scanner.
Liés à l’enseignement :
- L’ENSAM
- Le Lycée Cézanne, (environ 2000 élèves)
- Le collège du Sacré Cœur (privé, environ 900 élèves)
- Les écoles primaires et maternelles A. Daudet.
NB : des enfants du quartier fréquentent les écoles privées (maternelle et primaire) du Sacré
Cœur, sises, depuis 2004, avenue des Ecoles Militaires.
À caractère social :
- Les Maisons de retraite La Bastide du Figuier et St Thomas de Villeneuve,
- La Croix Rouge
- La crèche Pain d’Epice
- Le centre social Daudet
- Le comité de liaison d’information et coordination (CLIC)
- L’accueil de jour de l’association Aix Alzheimer
Sportifs :
- Le stade Handisport
- Le gymnase Daudet
NB de nombreux habitants du quartier et les scolaires utilisent les équipements sportifs
Carcassonne (piscine, stade, …), sans parler du footing dans le parc de la Torse. D’autres vont
au centre aéré de la Torse/Val Saint André.
Commerciaux :
- Un commerce de moyenne surface : Intermarché,
- Des petits commerces : une boulangerie, une boucherie, une épicerie, un bar, un tabacjournaux, un coiffeur, une pharmacie…
- Un café-brasserie,
- Un camion « pizza »,
- Un petit marché le jeudi et un marchand de fruits et légumes au quotidien.
Liés à la vie associative :
- Le local du Comité d’Animation et de Promotion du Quartier (CAP)
- le local des Amis de la Nature
Administratifs et services publics :
- La mairie annexe.
Liés au culte :
- L’église paroissiale St Jean Marie Vianney,
- Quelques chapelles dans l’enceinte d’établissements (St Thomas de Villeneuve, Sacré
Cœur).
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De stationnement :
- Parking près de Handisport, gratuit, (25 places mais 45 véhicules)
- Parking Rambot (en construction, payant) (300 places),
- Parking Fontenaille, gratuit, (124 places mais 15 véhicules supplémentaires).
- Parking devant Intermarché, gratuit, (32 places).
- Parking devant la Croix Rouge, payant, (18 places).
- Stationnement longitudinal sur le cours des Arts et Métiers (payant) (stationnement
des camions des commerçants du marché de la place des Prêcheurs les mardi, jeudi,
samedi) ainsi que sur les rues Nostradamus et Ste Victoire (payant)
- Stationnement longitudinal gratuit sur certaines rues du quartier (avenue Fontenaille,
chemin du Four…)
Il faut ajouter à cette liste des emplois de service et professions libérales (médecins,
infirmières, kinésithérapeutes, dentistes etc…), et quelques activités tertiaires.
NB : La plupart de ces équipements ne sont pas des équipements de proximité utilisés
principalement par les habitants, mais des équipements d’agglomération, drainant des
personnes venant de la commune et au-delà.
=> Le quartier présente donc les caractéristiques principales suivantes :
De nombreux équipements à vocation communale,
De nombreux établissements dans les secteurs d’activité de l’enseignement, de la santé et
du secteur social.
Des commerces de proximité
Un établissement commercial (moyenne surface) dont la clientèle s’étend au-delà du
quartier.
Une offre de stationnement conséquente et en extension, mais sans gestion cohérente et
lisible de ce stationnement (absence d’harmonisation de la gestion des parkings).
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IV) LE RESEAU DE DEPLACEMENTS
Le réseau routier du quartier
Il est constitué d’un axe unique est-ouest : l’avenue Fontenaille prolongée par l’avenue Ste
Victoire. L’avenue Fontenaille se limite de bout en bout, hors quelques tourne-à-gauche, à
une voie dans chaque sens. Elle draine la circulation provenant des communes en amont à
l’Est. Sur cette avenue débouchent notamment, venant du nord, le chemin du Four et le
chemin de Repentance qui drainent la circulation de zones d’immeubles (Petit Nice,
Beauregard, la Pinette, …) et d’un habitat plus diffus situé sur les petites collines au nord est,
et, venant du sud du quartier, la traverse Baret.
L’avenue Fontenaille se termine en fourche sur l’avenue Ste Victoire et le cours des Arts et
Métiers, enserrant le collège du Sacré Cœur, rues qui croisent l’axe routier Nord Sud formé
des rues Pétrarque, Nostradamus, Aurientis.
Cet axe Nord Sud se prolonge, au sud, par la rue du RICM, étroite, puis l’avenue des Déportés
pour rejoindre le cours Gambetta et au delà l’Autoroute A8, tandis qu’au nord, la traverse
Malakoff et surtout l’avenue J. Moulin draine la circulation des quartiers et communes au
nord.
Si, en sens Nord Sud, il n’y a donc qu’un axe (décrit ci-dessus), en revanche, en Sud /Nord,
ce même axe vient doubler l’axe principal constitué par le boulevard périphérique, sur lequel
débouchent l’avenue Ste Victoire et le cours des Arts et Métiers.
Analyse des flux automobiles :
Le quartier est traversé, aux heures de pointe, par un flux automobile important, le sien
propre et celui de transit, ce dernier alimenté par des déplacements pendulaires est-ouest
(domicile-travail) venant des communes situées en amont (à l’Est), et un flux (Nord-Sud)
originaire des quartiers et communes du Nord. Le schéma s’inverse le soir.
Le flux Est-Ouest se retrouve sur l’avenue Fontenaille, débouche aux carrefours du Sacré
Cœur, sur l’intersection avec le flux Nord-Sud et entre en concurrence avec lui pour rejoindre
les quartiers sud et l’autoroute…C’est le passage obligé pour les débouchés vers le centreville, le nord et le sud.
Les autres circulations dont les piétons et deux-roues, en nombre important.
La liste des équipements et emplois sur le quartier montre qu’une activité importante se
déploie pendant la semaine aux heures d’entrées/sorties (et la pause déjeuner) pour les
personnels et les élèves de certains établissements, sur l’ensemble de la journée pour les
clients et usagers d’autres établissements et équipements. A cette activité s’ajoute celle des
habitants qui restent sur le quartier, en nombre non négligeable du fait de la forte proportion
de personnes retraités et de personnes du 4ème âge. Ces déplacements s’effectuent
principalement à pied.
=> Principales particularités du réseau routier et des flux de circulation
Un axe routier principal et contraint avec une voie dans chaque sens de circulation.
Un flux de circulation automobile de transit est-ouest sur cet axe.
Un débouché sur un autre flux automobile de transit nord-sud.
L’axe routier sud-nord, à l’intersection du débouché de l’axe routier est-ouest, sert de
report de la circulation automobile du périphérique.
Une importante circulation interne au quartier, notamment de piétons et dans une
moindre mesure de deux-roues, dans la journée.
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Le réseau de transport en commun :
La ligne de bus n° 4 dessert le quartier. Ce bus va des « Trois Bons Dieux », ou même du
Prignon, à la Mayanelle (quartier ouest d’Aix), et retour. C’est la ligne la plus longue du
réseau d’Aix. De ce fait l’aménagement des fréquences de passage est difficile en l’état.
L’amélioration de la desserte de la ligne n° 4 fait actuellement l’objet d’études tant au niveau
des cadences que du nombre des bus de la part de la Municipalité.
La desserte du Petit Roquefavour s’avère insuffisante
Les arrêts de bus sont essentiellement situés, dans le quartier, sur l’avenue Fontenaille, début
de la rue Ste Victoire, cours des Arts et Métiers…Ils permettent donc astucieusement au bus
de desservir notamment les établissements scolaires (dont le Lycée Vauvenargues). Le trajet
passe par « la Rotonde », où se situent des correspondances pour d’autres destinations. Cette
ligne dessert également la gare routière, permettant ainsi d’emprunter la navette pour
Marseille.
La création du couloir bus sur le périphérique a considérablement amélioré le temps de
parcours sur cette ligne, mais les bus subissent le ralentissement aux carrefours du Sacré Cœur
aux heures de pointe. De ce fait, le parking relais des Trois Bons Dieux n’est pas attractif,
pour les populations venant des communes en amont à l’est, car le temps de parcours du bus
ne peut être garanti (puisqu’il subit les aléas de la circulation). Il faut donner au TC un
avantage par rapport à l’automobile, un temps de transport garanti, une fréquence
suffisante et sûre.
Le réseau de modes doux :
Il n’existe pas de piste cyclable, ni le long des rues, ni en dehors. Et ceci, malgré le nombre de
jeunes de passage dans le quartier pendant la journée et susceptibles de se servir de ce mode
de déplacement. Des parkings à vélos sont pourtant à leur disposition dans l’enceinte de leurs
établissements, (collège et lycée…)
Il n’existe aucun cheminement piéton aménagé, en dehors des trottoirs le long des rues. Les
cheminements piétons s’avèrent difficiles sur certaines portions de rue à cause de l’étroitesse,
de l’encombrement ou du revêtement en mauvais état des trottoirs (av. Fontenaille, av. Ste
Victoire…) Or il suffit qu’un segment soit difficile et mette le piéton en insécurité, pour
compromettre tout le trajet. Pour les personnes âgées (nombreuses dans le quartier) c’est un
facteur supplémentaire d’entrave à leur mobilité. Pour la masse de jeunes qui se déplacent
quotidiennement dans le quartier cela représente un risque supplémentaire (souvent, ils sont
obligés de descendre sur la chaussée).
=> Particularités des réseaux de TC et de modes doux :
Pour les TC :
Une fréquence des bus insuffisante et peu sûre
Pas de temps de trajet garanti pour les usagers
Un parking relais peu attractif, le report sur les TC ne pouvant s’effectuer dans de bonnes
conditions (voir les deux premiers points).
Pour les modes doux :
Il n’y a pas d’aménagement pour les vélos
Il n’existe pas de cheminement aménagé pour les piétons en dehors des trottoirs.
Les trottoirs sont trop souvent impraticables
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V) LES PAYSAGES ET ESPACES VERTS
Le quartier recèle des espaces verts, sous forme d’un parc public et des espaces préservés, où
la flore et la faune communes vivent en écosystèmes.
Des zones vertes forment également le paysage qui domine le quartier et assurent ainsi son
agrément.
Le parc public Rambot assure un rôle de jardin public pour les populations des secteurs situés
à proximité. Il accueille également, aux intercours, des jeunes des établissements scolaires
proches, notamment ceux du Lycée Vauvenargues. De par sa situation en limite de l’hyper
centre ville, il attire également la population du centre ville, ce qui lui donne une vocation vis
à vis de l’agglomération. Son état de délaissement actuel ne lui permet plus de remplir ces
missions.
Les principaux écosystèmes préservés de l’urbanisation sont le pré St Thomas et les rives de
la Torse et de la Cortésine. Ce sont les espaces de « respiration » pour la population du
quartier.(en partie « espaces boisés classés » ou EBC, au POS).
Le secteur Escrache Péou offre une belle superficie d’espace naturel qui permet de relier le
quartier au magnifique espace de Bibémus (ils constituent deux EBC au POS).
Une partie de la qualité du paysage de fond est assurée par les plantations dans les propriétés
privées qui dominent l’école Daudet, et le chemin Mouret, classées en EBC.
=> Particularités du quartier :
-
-
Un jardin public (Rambot) dont la situation proche de l’hyper-centre lui assure la
fréquentation des populations de ce secteur, en plus de celle des secteurs voisins …Il a
donc une vocation vis à vis de l’agglomération.
Des écosystèmes préservés dans le tissu urbain du quartier (rives des cours d’eau) ;
Deux espaces naturels à proximité ;
Un paysage de fond avec les collines au nord.
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RESUME DES PARTICULARITES
DU QUARTIER PONT DE BERAUD/FONTENAILLE
=> Ce quartier est une zone tampon entre le secteur dense et d’activité du centre ville et les
zones naturelles. Il est aussi une réserve d’espaces verts et naturels en milieu urbain.
De par ses caractéristiques, dont sa situation par rapport à la ville mais aussi par rapport à
l’organisation de la CPA et de la région métropolitaine, il n’a pas vocation à devenir un
secteur d’urbanisation future.
=> Ce quartier présente les particularités suivantes :
- Un quartier résidentiel
- Une forte proportion de personnes âgées de plus de 60 ans,
- Une activité assez importante pendant la journée (actifs et scolaires) qui induit une
population de passage, celle-ci en partie déjeune sur place (présence de nombreux piétons).
-Une mixité sociale.
=> Une activité importante liée aux équipements
De nombreux équipements à vocation communale,
De nombreux établissements d’enseignement, de santé et du secteur social.
Des commerces de proximité
Un établissement commercial (moyenne surface) à couverture plus large que le quartier
Une offre de stationnement conséquente et en accroissement, mais pas de gestion
cohérente et lisible (absence d’harmonisation dans la gestion des parkings).
=> Principales particularités du réseau routier et des flux de circulation
Un axe routier principal et contraint avec une voie dans chaque sens de circulation.
Un flux de circulation automobile de transit est-ouest sur cet axe.
Un débouché sur un autre flux automobile de transit nord-sud.
L’axe routier sud-nord, à l’intersection du débouché de l’axe routier est-ouest, sert de
report de la circulation automobile du périphérique.
=>Particularités des réseaux de TC et de modes doux :
Pour les TC :
Une fréquence des bus insuffisante et peu sûre
Pas de temps de trajet garanti pour les usagers
Un parking relais peu attractif, le report sur les TC ne pouvant s’effectuer dans de bonnes
conditions (voir les deux premiers points).
Pour les modes doux :
Il n’y a pas d’aménagement pour les vélos
Il n’existe pas de cheminement aménagé pour les piétons en dehors des rues.
Les trottoirs sont souvent, sur certaines portions de rues, difficilement praticables.
=>Particularités des espaces verts et paysages
Un jardin public (Rambot) dont la situation proche de l’hyper-centre lui assure la
fréquentation des populations de ce secteur, en plus de celles des secteurs voisins. Il a donc
une vocation vis à vis de l’agglomération.
Des écosystèmes préservés dans le tissu urbain du quartier (rives des cours d’eau)
Deux espaces naturels à proximité
Paysage de fond des collines au nord.
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2ème PARTIE : LES PROPOSITIONS
La synthèse des caractéristiques du quartier au vu de sa situation géographique, sa population,
ses équipements, son réseau de déplacement et ses principaux flux de circulation (1ère partie)
permet d’aboutir, en fonction de l’objectif défini pour ce quartier, à des propositions en
matière d’urbanisme, de déplacements, d’aménagement et aussi de gestion de la vie
quotidienne.
Après avoir défini l’objectif et avoir tracé les axes de réflexion, les propositions qui en
découlent sont abordées par domaines.
I) L’OBJECTIF :
L’objectif poursuivi est de protéger et d’améliorer le cadre de vie du quartier et
d’y favoriser le lien social.
Cet objectif se décline en plusieurs axes qui fourniront la trame de la réflexion sur les mesures
concrètes proposées.
-
Eviter les nuisances, au premier rang desquelles : la pollution atmosphérique, le bruit ;
-
Protéger les espaces verts (de l’urbanisation, des pollutions) et les cours d’eau ;
-
Permettre une offre de déplacements satisfaisante ;
-
Favoriser l’autonomie du quartier ;
-
Offrir des lieux permettant aux habitants de se rencontrer, d’échanger (en plein air,
dans un bâtiment) ;
-
Maintenir la qualité de vie des lieux : propreté, sécurité ;
-
Mener des actions de maitrise de l’énergie.
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II) EVITER LES NUISANCES
Ce thème va se retrouver dans chacun des autres axes. Il conditionne la manière de les
appréhender.
L’objectif d’améliorer le cadre de vie suppose d’éviter les nuisances supplémentaires et
d’essayer de réduire celles existantes. Il s’agit notamment de la pollution atmosphérique, de
celle des cours d’eau, des souillures, de l’imperméabilisation des sols, du gaspillage de
l’espace…
En matière d’urbanisme, cela se traduit par une protection des espaces verts, essentielle
pour préserver des espaces dont la qualité ou simplement la présence (coupure verte) jouent
un rôle pour les habitants : espaces de tranquillité, de promenade, de « respiration » et
représentent un refuge pour la petite faune et la flore communes. Cela se traduit également par
une vigilance sur la densité des constructions légitimée par la situation de ce quartier et par
ses possibilités limitées en matière de déplacements.
Dans le domaine des déplacements, cela suppose une réflexion pour privilégier les moyens
de déplacements les plus performants en nombre de personnes transportées par rapport
à la pollution engendrée et à l’énergie utilisée (les transports en commun, le co-voiturage).
Cette offre de déplacements doit être aussi tournée vers les modes de déplacement doux.
En matière de parking, il faudra veiller à ne pas gaspiller l’espace, donc à améliorer la
rotation des véhicules. Enfin, il faut veiller à ne pas attirer les automobiles au détriment
des transports en commun (TC).
Par ailleurs, l’insécurité et la saleté nuisent à la qualité de vie des habitants et à l’attractivité
du quartier.
III) PROTEGER LES ESPACES VERTS ET MAITRISER LA DENSITE URBAINE
Ce quartier représente une réserve d’espaces verts et naturels en milieu urbain, aussi
précieux que vulnérables, qu’il convient donc de protéger.
Zone tampon entre le centre ville à forte densité et les zones naturelles, il joue le rôle de
frontière par rapport à l’urbanisation et de rempart vis à vis des espaces naturels
emblématiques d’Aix en Provence.
En cohérence, en ce qui concerne la densité urbaine, le quartier se situe en zones UC (densité
moyenne) et UD (densité réduite). La partie contiguë au centre ville est affectée en zone UC
ainsi que l’espace situé au nord de l’avenue Fontenaille et une bande côté sud, le long de
celle-ci, en gros du Pont de Béraud jusqu’à la résidence « la Pinette ». Au-delà de cette bande,
au sud, le quartier est classé en zone UD
De par sa situation géographique (voir. I, 1ère partie p.1) et sa situation dans la commune et
par rapport à la région métropolitaine l’Est d’Aix en Provence n’est pas le lieu
d’urbanisation future pour les raisons rappelées ci-dessous :
- proximité des sites remarquables (Bibémus, Ste Victoire…)
- morphologie géographique : le couloir entre massifs forestiers qui empêche
d’augmenter la capacité de l’axe routier ainsi que des dégagements éventuels vers des
débouchés (réseau routier contraint).
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-
éloignement des secteurs d’activités qui se développent sur la partie Ouest et Sud de la
commune. Ces secteurs présentent un maillage important de réseaux de transports
adapté à leur développement et reliés à la métropole marseillaise.
Il est de bonne politique de densifier les zones bien desservies en transports collectifs et
équipements publics. En revanche dans les zones mal desservies et que l’on peut difficilement
desservir, il faut stopper l’urbanisation et la densification. Cette question de la desserte est
évidemment essentielle dans notre quartier, dépendant de l’axe unique de l’avenue
Fontenaille. En outre, notre quartier est très éloigné des principales zones d’activités.
Ce constat implique deux choix en matière d’urbanisme :
1°) Reconduire les classements et COS : maintien du secteur en zone à densité réduite, zone UD
au POS actuel (Les raisons, invoquées ci-dessus, pour lesquelles il bénéficie de ce zonage sont
toujours opérantes.). Ne pas modifier le COS des espaces classés aujourd’hui en UC2 au POS et
respecter la limite entre zone UC et UD, à l’est à partir de la résidence « la Pinette ».
2°) maintenir les délimitations d’espaces verts et espaces boisés classés (EBC) du quartier : les
EBC sont localisés notamment vers Bibémus et le long des cours d’eau : le Baret et la Torse (entre
Baret et l’avenue des Ecoles Militaires). Il est également essentiel de reconduire la destination
d’espace vert du secteur situé entre la Polyclinique et le parking Fontenaille. Il s’agit d’un espace
sensible au niveau écologique, situé en bordure de Torse, en zone partiellement inondable et
représentant le point de départ de la « coulée verte » projet inscrit à la Charte de l’environnement
du Pays d’Aix dans la section « réseaux verts » parcours qui relierait autour de la ville d’Aix à
l’usage des modes doux, des espaces verts urbains.
IV) PERMETTRE UNE OFFRE DE DEPLACEMENTS SATISFAISANTE
Aix en Provence demeure en tête des villes les plus polluées de France, en matière de
pollution de l’air. Une grande partie de la pollution atmosphérique est due aux émissions des
automobiles. Dès lors un quartier responsable, lieu d’une circulation automobile importante
aux heures de pointe, se doit de proposer des solutions en matière de déplacements qui, tout
en garantissant la mobilité, ne favorisent pas l’automobile mais rendent attractifs et
concurrentiels les autres modes de transports afin d’encourager leur utilisation.
Cette question se décline sous deux aspects : l’offre proprement dite, et le stationnement.
Favoriser les déplacements dans le quartier en limitant les nuisances :
Ce quartier est le lieu d’une circulation composée de 3 types déplacements :
des déplacements internes au quartier, importants, dus à l’activité des populations de passage
(voir 1ère partie. § II, p.2) à la pause déjeuner ou aux intercours pour les scolaires, ainsi qu’à
celle de ses résidents (nombreuses personnes âgées). Circulation essentiellement piétonne et
de deux roues.
Des déplacements « d’échange », les entrants ou sortants du quartier…automobilistes,
usagers des TC, piétons, deux roues.
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Des déplacements de transit, ce quartier est en effet traversé par un trafic automobile de
transit, originaire des communes en amont à l’est d’Aix. Et, son seul axe routier, l’avenue
Fontenaille, prolongé par le début de l’avenue Ste Victoire, débouche sur un autre trafic
automobile de transit venu du nord (celui ci dispose d’autres débouchés possibles à
l’échangeur des Platanes ou directement sur les boulevards périphériques par l’avenue Zola).
En flux sud-nord, l’axe formé par l’avenue des Déportés/rue du RICM/cours Arts et
Métiers/rue Ste Victoire /rue Pétrarque…représente une alternative au boulevard
périphérique. Aussi, dès qu’une fluidité est reconquise (environ 200 véhicules), en heure de
pointe, aux carrefours du Sacré Cœur (exemple du déménagement des écoles maternelle et
primaire du Sacré Cœur), on constate l’augmentation de ce trafic sud-nord (voir comptages
municipaux des trafics en 2003 et 2006), ce qui vient relativiser les gains de fluidité obtenus.
La plupart des déplacements s’effectuent en automobile, ce qui génère des
dysfonctionnements et des pollutions (notamment en heures de pointe).
Les gains de fluidité sont presque aussitôt compensés par l’arrivée d’automobiles
supplémentaires (adaptation des automobilistes aux conditions de circulation).
Tous les modes de circulation utilisent le même axe routier contraint. Ce qui pose notamment
des problèmes de sécurité.
Afin d’éviter de faire de ce quartier une zone d’échanges automobiles, au profit de
l’expansion de l’urbanisme totalement aberrante des communes en amont à l’est (voir raisons
invoquées § III p. 10 ci dessus) la commission chargée de la réflexion sur les déplacements a
développé, en 2005 et 2006, les mesures qu’elle préconise et l’argumentaire qui les justifie
(annexe 1). Elle souhaite répondre à la demande de déplacements sans encourager le
trafic automobile de transit.
Voici les grandes lignes de ces mesures :
-
-
-
refuser la création de nouvelles voies routières, en surface ou souterraines, qui
ne résoudront pas les problèmes, car elles attireront des automobilistes
supplémentaires, et génèreront des pollutions et gaspilleront des espaces verts.
Proposer des solutions alternatives qui répondent à la demande de déplacement
mais qui intègrent les préoccupations liées aux nuisances : créer un tronçon de
couloir bus sens est-ouest sur l’avenue Fontenaille utilisé aussi par les
véhicules de secours, revoir les fréquences des bus, modifier des cycles de feux
aux carrefours du Sacré Cœur, créer des cheminements piétons/ cyclistes sur
certains parcours, améliorer le cheminement le long des trottoirs.
Demander que l’urbanisation soit limitée dans les communes en amont à l’est.
(outil : le SCOT)
Demander la sécurisation de l’avenue Fontenaille (mesures répertoriées en
annexe 1)
Demander un agent municipal aux heures de sorties du collège du Sacré Cœur
devant celui-ci afin de faire respecter le passage des véhicules à cet endroit.
La réflexion a été menée essentiellement sur l’axe principal de l’avenue Fontenaille et de ses
débouchés. De plus, on peut faire la remarque suivante : le cycle de feux à l’intersection du
chemin du Four et de l’avenue Fontenaille (Carrefour du Petit Nice) est extrêmement court
pour le flux venant du chemin du Four, seul débouché pour les habitants de Beauregard et du
secteur nord du quartier. Il se trouve donc très pénalisé (en heure de pointe du matin). Ne
pourrait-on légèrement modifier le cycle de feux en sa faveur ?
Considérant le nombre de jeunes circulant dans le quartier pendant la journée (données 1°
partie § II, p. 2),
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il serait intéressant de proposer une installation de « V’hello » à proximité du Lycée
Cézanne par exemple.
Il serait également judicieux de concevoir un système de covoiturage pour les besoins
des actifs du quartier et de ceux qui le traversent.
Adopter une politique de stationnement cohérente :
La question du stationnement doit être posée globalement pour tous les parkings et toutes les
places de stationnement sur le quartier si l’on veut aboutir à une vision cohérente.
Le stationnement est l’outil idéal pour gérer les déplacements : la voiture ira là où le
stationnement sera possible.
Notre quartier est choisi pour dissuader les véhicules de pénétrer dans l’hyper-centre proche,
ainsi c’est le rôle dévolu, en partie, au parking Fontenaille, et sera aussi, en partie, celui du
futur parking Rambot, particulièrement le samedi, jour de marché et plus largement celui des
courses en ville.
Dans la semaine, l’activité, détaillée dans l’exposé des données en 1ère partie, montre un
besoin de stationnement pour les actifs qui viennent sur le quartier et qui n’ont pas opté pour
les TC. Il en est de même pour les clients, patients ou visiteurs des établissements du quartier.
La plupart des scolaires arrivent en TC ou sont déposés. Il faut noter que le parking
devant le lycée Cézanne n’est pas utilisé par le personnel du lycée qui se gare à
l’intérieur du lycée. Ainsi cet espace pourrait faire l’objet d’un aménagement urbain en
tenant compte d’un futur tracé de couloir bus, d’une dépose minute, d’un espace réservé
aux cars, station V’Hello et enfin d’un espace permettant aux élèves d’être en sécurité
lorsqu’ils sont groupés devant le lycée. (Proposition et plan transmis aux services
municipaux en 2006).
Le stationnement longitudinal, payant sur le cours des Arts et Métiers, l’avenue Ste Victoire
et la rue Nostradamus est gratuit sur l’avenue Fontenaille et sur la rue du RICM.. Sur l’avenue
Fontenaille et sur le parking Fontenaille il s’agit en partie d’un stationnement de résidants. Il
serait nécessaire d’harmoniser les conditions de stationnement en fonction du rôle que l’on
veut lui faire jouer.
Le stationnement longitudinal gratuit devrait pouvoir être diminué voir supprimé, en
offrant, si nécessaire, des places aux résidants s’ils n’ont pas d’autres solutions (Le POS
prévoyant une place par logement). Soit le stationnement deviendrait payant, soit il serait
purement et simplement supprimé. Sur l’avenue Fontenaille, l’espace libéré pourrait donc être
affecté au couloir bus. Sur l’avenue Ste Victoire le stationnement pourrait être supprimé sur
un côté permettant ainsi l’aménagement d’un véritable cheminement piétonnier.
La desserte en TC des établissements est assurée. Dès lors il faut favoriser une rotation rapide
des véhicules sur les parkings qui leur sont dévolus. La politique de tarification sera capitale
pour favoriser l’utilisation des bus et du parking relais des Trois Bons Dieux.
L’objectif pour le quartier est de ne pas le transformer en un vaste espace de
stationnement qui attirerait autant de circulation automobile mais bien d’inciter à
utiliser les TC et de s’assurer que les stationnements publics payants sur voirie
assurent une fonction précise liée à l’activité et non au résidentiel.
Pour remplir ces deux missions, il faut donc que les places de stationnement :
1°) soient en nombre bien inférieur à la supposée demande
que leurs
tarifs sefait
situent
entre ceux
moins
chers
duconcertation.
parking relais
et ceux
La2°)
gestion
des parkings
actuellement
l’objet
d’étude
et de
Il serait
bon plus
que
élevés des parkings du centre ville
3°) que les tarifs soient progressifs dans le temps pour favoriser la rotation des
véhicules.
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Le parking Fontenaille et le parking devant Intermarché passent en parkings payants au delà
de 90 minutes gratuites permettant de faire des courses, une visite… Et, en toute logique
devrait se poser la question de la pertinence du maintien du parking gratuit à côté de
handisport (environ 40 véhicules).
V) FAVORISER L’AUTONOMIE DU QUARTIER
Il s’agit d’assurer la satisfaction des principaux besoins quotidiens de la population. Dans le
souci de son confort mais aussi afin d’éviter des déplacements supplémentaires.
En parcourant la liste des équipements, il apparaît que le quartier semble bien pourvu. Il faut
noter qu’il ne s’agit pas, pour la majorité, d’équipements de proximité mais plutôt
d’agglomération (hormis les commerces) dont la population du quartier bénéficie aussi.
Dans l’étude sur les cheminements en modes doux, il faudra veiller à offrir des liaisons à
partir de ces équipements et établissements.
Si l’on considère les besoins en équipements de proximité, l’installation d’un distributeur de
billets est envisagée à l’entrée du parking d’Intermarché.
Le point Poste a semble-t-il été abandonné. A première vue, la proximité du centre-ville peut
légitimer cette position, mais il serait opportun de comprendre quelles fonctions postales
étaient les plus nécessaires pour la nombreuse population de personnes âgées, donc peu
mobiles, de ce quartier. Certains services postaux pourraient être ainsi proposés,
éventuellement même délégués.
L’utilité d’une mairie annexe ne semble pas démontrée, au moins à temps plein . Peu d’actes
d’état civil ont été recensés (11 dans l’année), cela ne nécessite probablement pas 2 agents
en permanence dans un local uniquement dédié à cet usage, ouvert du Lundi au Vendredi..
En revanche, un besoin de renseignements à propos des principaux actes administratifs
(Sécurité Sociale, impôts…) apparaît nettement. Des personnels de ces différents services
ainsi que ceux d’état civil, pourraient assurer des permanences à dates fixes. Elles
pourraient s’effectuer dans un local affecté pour quelques heures à cet effet ou dans un bus
qui sillonnerait les quartiers.
VI) OFFRIR DES LIEUX POUR SE RENCONTRER
Ce quartier présente la particularité de concentrer une population importante de personnes
âgées et de jeunes (voir données 1ère partie) et de refléter une mixité sociale.
Les résidants ou actifs de passage n’ont aucun lieu d’extérieur accueillant et dédié pour se
rencontrer.
Une importante partie de la population de lycéens (lycée Cézanne) se répand aux heures de
repas sur les trottoirs et le long du parking Fontenaille où il est difficile de leur faire observer
les règles de propreté. Ils n’ont aucun lien avec les espaces du quartier ou ses habitants.
Les pensionnaires des établissements de personnes âgées se retrouvent coupées de la vie du
quartier et beaucoup d’autres isolées chez elles.
Pour favoriser les contactes spontanées et aussi les rencontres autour d’activités partagées,
un projet : le Parc du Pont de Béraud.
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A créer sur l’espace entre le parking Fontenaille et la polyclinique Rambot (1,4 ha). Il
permettrait d’accueillir dans un lieu agréable et sécurisé les pensionnaires des 2
établissements pour personnes âgées limitrophes, ainsi que les autres populations du quartier.
A côté d’une gestion classique du lieu par la commune, les associations du quartier,
regroupées dans une petite structure, assureraient la gestion de l’animation de ce lieu. Des
activités culturelles, éducatives, artistiques… étant assurées par les établissements (scolaires,
de personnes âgées) et par les associations.(voir détails du projet en annexe 2, premier dossier
transmis en avril 2007, dernière version diffusée en novembre 2007). Un exemple de ce qui
pourrait être fait : l’exposition de photos sur le thème « ville et nature » qui a eu lieu sur le site
les 16, 17 et 18 novembre 2007, était organisée par des associations du quartier.
Le Parc Rambot appelle une requalification afin de lui permettre de répondre à ses missions
d’accueil des populations de différents secteurs.
En ce qui concerne les locaux mis à disposition de la population pour des occasions festives
ou culturelles par exemple, ou des associations dans le cadre de leurs activités, il n’existe que
le local du CAP qui ne permet pas d’accueillir un nombre important de personnes et qui reste
dédié, en priorité, aux activités en croissance des membres du CAP.( Expositions de peintures,
divers ateliers, conférences, promenades , etc.)
Dans le cadre d’un recensement des locaux disponibles dans le quartier, en intégrant des
salles libres à certains moments dans les différents établissements (ex : l’amphithéâtre du lycée
Cézanne, salle à la Croix Rouge, salle de la mairie annexe…) Il serait possible d’affecter ces
locaux à d’autres usages pour certaines tranches horaires. Cela se fait, par exemple, au
gymnase Daudet qui reçoit les adhérents de la Gymnastique Volontaire…).
VII) MAINTENIR LA QUALITE DE VIE DES LIEUX
Il s’agit d’en assurer la propreté et la sécurité.
Assurer la propreté des lieux
En ce qui concerne la propreté, se pose le problème récurrent du nettoyage des rues.
Ce quartier bénéficie d’une importante population de passage : des actifs, mais aussi des
clients, et visiteurs des différents établissements qui circulent beaucoup pendant la journée.
Les scolaires (collège, lycée..) s’ajoutent à ce trafic piéton. Les maraîchers occupent trois
fois par semaine les stationnements Cours des Arts et Métiers. Toute cette activité génère
des déchets en quantité plus importante que dans un secteur strictement résidentiel. Or
le nettoyage quotidien s’arrête au boulevard périphérique.
Ce quartier concentre 42 % des emplois des quartiers Est, il ne doit donc pas être perçu
comme un quartier uniquement résidentiel et doit faire l’objet d’un nettoyage plus fréquent.
A ce constat, s’ajoute, depuis la législation sur l’interdiction de fumer dans l’enceinte des
établissements scolaires, les détritus et mégots laissés par les lycéens aux intercours et surtout
à la pause déjeuner. En effet ils se répandent alors sur les espaces publics autour du Lycée
Cézanne (trottoirs, parking Fontenaille, bord de la Torse) qu’ils laissent jonchés de détritus,
tous les jours. Ce problème spécifique doit faire l’objet d’un traitement particulier. Une
intervention conjointe de la Municipalité, de la direction du lycée et peut-être du CIQ Est,
dans un souci d’éducation et de prévention, auprès des lycéens, devrait être envisagée.
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Une visite éventuelle de la police municipale afin de faire respecter les règles de propreté.
Enfin, un passage des employés de nettoyage à l’heure opportune (après le repas de midi).
La rive de la Torse à hauteur du pont de Béraud et côté parking Fontenaille (domaine public)
doit faire l’objet d’un nettoyage régulier.
Enfin les cours d’eau doivent être débarrassés régulièrement des encombrants et déchets
divers qui y stagnent.
En ce qui concerne le tri sélectif des déchets, certains lieux ne sont toujours pas desservis
(par ex. : un différend entre riverains ayant conduit les services responsables à y renoncer
Traverse Lavoir de Grand-mère,). Nous proposons donc de reconsidérer ces situations en
partant de l’objectif d’assurer ce service citoyen.
Assurer la sécurité des lieux :
Comme la propreté, l’activité importante déployée sur le quartier suppose de prendre la
mesure d’un besoin de sécurité plus important que dans un secteur uniquement résidentiel.
En outre, la présence en nombre de populations vulnérables, personnes âgées et jeunes,
conforte ce besoin. Les établissements scolaires offrent un vivier pour les revendeurs de
substances illicites.
Certains lieux sont propices aux actes délictueux par exemple le parking Fontenaille, d’autres
lieux, délaissés, invitent à l’installation illicite (pré St Thomas, rives de la Torse…),
Le parc Rambot, très dégradé par rapport à la mémoire des anciens, tend désormais à être
délaissé par ses usagers habituels au profit de groupes de marginaux accompagnés de gros
chiens. Il est devenu le lieu de divers trafics.
Ces derniers exemples montrent qu’il faut définir une destination aux lieux et s’assurer qu’elle
est bien respectée. Prévoir l’animation des lieux, donc l’appropriation de ceux-ci par les
habitants, participe à la prévention contre de mauvais usages.
Des agents de proximité pourraient assurer une mission de prévention en circulant
régulièrement dans ce quartier dans les lieux les plus sensibles et aux abords des
établissements scolaires pour rappeler les règles de propreté, éviter les ventes de produits
illicites, assurer la sécurité routière.
Les parcs doivent être considérés comme des lieux d’animation et recevoir des manifestations
culturelles, ainsi du parc Rambot et du futur parc Pont de Béraud.
VIII) MENER DES ACTIONS DE MAITRISE DE L’ENERGIE …
Enfin, si ce quartier souhaite légitimement garantir son cadre de vie ce qui le conduit à
proposer des mesures de développement durable en matière de déplacements et de protection
des espaces verts notamment, il est également conscient des enjeux en matière d’énergie et
propose ainsi quelques pistes (certaines ayant été préconisées par le CPIE).
Le gouvernement va relancer un plan important d’aide à la rénovation de bâtiments/logements
existants pour aider à une meilleure maitrise des dépenses d’énergie (isolation, systèmes
alternatifs, comme des pompes à chaleur ou des capteurs solaires, etc…). De nombreux
habitants, de nombreuses résidences seraient prêtent à s’engager, mais ne savent pas toujours
où s’adresser pour avoir des conseils tant techniques que financiers, malgré la mobilisation de
l’ADEME, du CPIE, de la Région, de la CPA etc…. Les besoins de maitrise de l’énergie
concernent aussi les établissements commerciaux, scolaires, etc…
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La commune devrait donner l’exemple en rénovant ses bâtiments publics, mais devrait aussi
jouer un rôle d’assistance au conseil aux particuliers, et d’incitateur v/v des autres acteurs
locaux (commerces, établissements scolaires ou de personnes âgées, …).
La municipalité devrait engager un plan de maitrise de l’énergie dans notre quartier,
avec au moins les axes suivants :
- Procéder à l’évaluation de dépense énergétique des principaux bâtiments publics et
de l’éclairage public ;
- Adopter systématiquement des solutions plus économiques en matière énergétique
pour ceux-ci ;
- Faire une large information sur ces questions d’énergie auprès de la population du
quartier.
EN CONCLUSION
Le CIQ Est a mené une réflexion afin de synthétiser les principes et mesures qu’il préconise à
l’échelle du quartier. Ce document offre le résultat de ce travail.
Les propositions dégagées présentent une cohérence et une logique par rapport aux
caractéristiques du quartier et à l’objectif poursuivi de protéger et d’améliorer le cadre de
vie du quartier et d’y favoriser le lien social.
Elles devront être débattues avec la municipalité pour les mettre en œuvre et les insérer dans
le projet global de la commune.
Afin que les acteurs de la prochaine municipalité soient informés des aspirations de ce
quartier et que les habitants puissent connaître la position des candidats à l’élection
municipale sur ce projet, le CIQ Est le diffuse auprès d’eux, accompagné de questions
auxquelles il espère vivement que les candidats répondront.