Dossier de presse
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FILMNATION, ENDGAME ENTERTAINMENT et SND présentent Ryan REYNOLDS Matthew GOODE Natalie MARTINEZ et Ben KINGSLEY RENAISSANCES (SELF/LESS) Un film de Tarsem SINGH Durée : 1h57 SORTIE LE 29 JUILLET 2015 Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.snd-films.com DISTRIBUTION SND 89, Avenue Charles-de-Gaulle 75008 Paris 92575 Neuilly-sur-Seine Tél : 01 41 92 66 66 RELATIONS PRESSE Etienne LERBRET 36, rue de Ponthieu 75008 Paris Tél : 01 53 75 17 07 [email protected] SYNOPSIS Que feriez-vous si on vous proposait de vivre éternellement ? Damian Hale, un richissime homme d’affaire new yorkais atteint d’une maladie incurable, se voit proposer une opération révolutionnaire par le mystérieux groupe Phénix : transférer son esprit dans un corps de substitution, « une enveloppe vide », un nouveau corps jeune et athlétique pour prolonger sa vie. Comment résister à une telle proposition ? Damian Hale procède au transfert et redécouvre les joies de la jeunesse, du luxe et des femmes dans son nouveau corps. Jusqu’au jour où Damian découvre un terrible secret sur l’opération. Un secret pour lequel Phénix est prêt à tuer. NOTES DE PRODUCTION Scénaristes, les frères David et Àlex Pastor, savent bien que le processus créatif est nourri par ce qui nous fait cogiter la nuit : ″À un moment donné, chacun rêve d’avoir plus de temps″, explique David. ″Nous tenions à décrire un personnage puissant, qui ne manque de rien, mais dont le corps est en train de faiblir et qui découvre que son argent peut lui acheter une nouvelle vie. Bien que la clé de cette nouvelle vie soit une technologie révolutionnaire, nous avons décidé de ne pas trop nous étendre sur les aspects scientifiques et de raconter notre histoire essentiellement sous forme de fable. Ce sont les conséquences morales qui nous intéressaient avant tout″. ″Plus on en parlait, plus j’étais emballé par la manière dont un personnage pourrait ′s'acheter du temps′, car il est vrai que les riches arrivent parfois à faire des choses dont le commun des mortels ne peut que rêver. La science-fiction que David et moi écrivons explore plutôt des problématiques éthiques et déontologiques, et pour RENAISSANCES, on a imaginé que la technologie pouvait nous libérer de la mort et on s'est demandé quel en serait le prix à payer, un prix moral, autre que l’argent, s’entend. Ces idées permettaient d’explorer des thèmes universels″, ajoute Àlex. Pour David : ″La mort est notre dénominateur commun : c’est ce grand point d’interrogation à la fin de nos vies que nous partageons tous ; et y est-on jamais préparé ?" ″Je ne pense pas que personne puisse vraiment s’y préparer parce que l’instinct de survie est inscrit dans nos gènes, comme le fait de continuer à lutter et à essayer de survivre le plus longtemps possible″, rétorque Àlex. Les plus grandes histoires de science-fiction abordent souvent le thème de la mortalité et son impact sur notre sens moral : le scénario des frères Pastor a attiré l’attention de la profession en figurant sur la fameuse ″Black List″ qui recense les meilleurs scénarios encore à produire. Maître du genre, Tarsem Singh voulait ″s’essayer à quelque chose de moins fantastique″. ″Le script des Pastor ne se projetait dans le futur que de 20 minutes et je ne l’ai donc pas vu comme de la science-fiction en fin de compte. Mais il s’agissait bel et bien d’un thriller avec de l’action et j’avais envie de me frotter à ce genre-là″. Concernant le thème de l’immortalité, Singh s'interroge : ″Qui veut d’une vie éternelle dans un corps décrépit, relié à un cathéter ? N'est-il pas légitime d'aspirer à une autre issue ? Étant donné tout ce qu’on peut acheter clandestinement de nos jours, que ce soit un foie prélevé ou autre chose, nous serons bien obligés d’aborder un jour cette question″. ″Notre esprit peut survivre bien plus longtemps que nos corps, mais que peut-on y faire ? Si Einstein ou Steve Jobs avaient vécu un peu plus longtemps, ils auraient pu contribuer bien davantage au bien-être de l'humanité″, poursuit-il. ″Quand j’ai reçu le scénario, j’ai senti que c’était une histoire qui allait toucher le public : elle est ancrée dans la réalité malgré ses éléments de science-fiction. Nous avions donc là un film qui pouvait s’inscrire dans le genre du thriller mais en même temps susciter un débat. Cette histoire possède une véritable intrigue″, remarque le producteur Ram Bergman. Il ajoute : ″J’ai contacté Jim Stern car nous avions produit LOOPER ensemble et je sentais que nous tenions là une intrigue de science-fiction tout aussi novatrice et audacieuse, susceptible d'être un véritable divertissement pour le public tout en soulevant des questions d’ordre moral″. ″Comme dans LOOPER, ce scénario avait le potentiel d’un film à grand spectacle qui inciterait les gens à débattre après la séance, et c’est d’ailleurs ce qui caractérise les films de science-fiction les plus réussis. RENAISSANCES se situe également dans une tradition narrative faustienne classique et je savais que le film ferait parler de lui. Les recherches de David et Àlex les ont amenés à réfléchir au processus naturel des serpents, qui muent, et c’est de là que vient le terme de ′mue' que l’on trouve dans le film″, commente Stern. ″Il y avait dans le film de nombreux thèmes universels : la rédemption, le droit à une deuxième chance et l'espoir de mieux jouir de l'existence si l'occasion se présentait″. ″Jim a alors proposé de solliciter Peter Schlessel, avec qui nous avions produit LOOPER, en tant que producteur associé″, se souvient Bergman. ″Peter a lu RENAISSANCES dans son bureau et a dit ′Mettons nous au travail′″. Chacun tenait à rencontrer Singh : ″Sa contribution à l'écriture d'un scénario est fascinante″, commente Àlex Pastor. Pour David : ″Il était la personne idéale pour notre scénario : certes, son sens de l'esthétique est sidérant, mais ce film lui a aussi permis d’explorer de nouvelles pistes″. ″J’ai toujours admiré l’esthétique de Tarsem, mais il est plus difficile de trouver un réalisateur qui possède un vrai regard. Au cours de notre premier rendez-vous, Tarsem m’a dit que pour RENAISSANCES, il pensait s’inspirer des thrillers de Roman Polanski des années 60 et 70″, explique Bergman. Pour Stern, ″Tarsem envisageait parfaitement le potentiel de ce film, et comment lui-même allait pouvoir l’exploiter. Comme la priorité est donnée aux personnages, les éléments de thriller et de science-fiction se mettent naturellement en place. RENAISSANCES a permis à Tarsem de mieux développer ses personnages et il s’est vraiment passionné pour cette histoire″. ″L’homme essaye toujours de repousser les limites de la science et c’est tout à fait d’actualité à l’heure où l’on parle de clonage, de prothèses animatroniques et de transhumanisme. Le transfert de conscience est donc une hypothèse tout à fait plausible. Nous présentons ces éléments fictionnels ancrés dans la réalité pour que le public y croie et se dise ′Si je vis assez longtemps et que je suis riche, je ferais peut-être la même chose′″, poursuit-il. ″Je pense que les spectateurs accrochent toujours quand un film joue sur la possibilité de réaliser un souhait pareil. Rallonger l’espérance de vie, tromper la mort - si les bonnes ressources sont exploitées au bon moment, ce genre de prouesse scientifique ne semble pas si tirée par les cheveux″, analyse Ryan Reynolds. ″J’aime interpréter des personnages qui sont confrontés à des dilemmes éthiques et le personnage de Damian est particulièrement intéressant car il est moralement corruptible. Les spectateurs vont se demander : ′Est-ce que je pourrais faire ça′ ? RENAISSANCES pousse vraiment à la réflexion″, ajoute-t-il. Les frères Pastor ont fait de ce personnage un bâtisseur qui a également travaillé dans l’immobilier car ces deux milieux professionnels attirent souvent des personnalités hors du commun : ″Un de mes livres préférés est ′The Power Broker′ de Robert Caro. Il parle de Robert Moses qui a joué un grand rôle dans la vie politique à New York au XXe siècle. Grâce au livre de Caro, on comprend à quel point la ville telle que nous la connaissons porte encore son empreinte″, déclare David. ″On sentait qu’il y aurait quelque chose d’irrésistible chez ce personnage qui a fait ériger des monuments à sa propre gloire mais qui se rend compte que cela ne lui suffit pas″, dit-il encore. Le personnage de Damian Hale, ″l’homme qui a construit New York″, selon la couverture du magazine Time, est un titan qui ne se sent plus immortel : ″Damian est un homme égoïste, il a imposé sa volonté à tous ceux qui l’entourent et en a profité tout en faisant peu de cas de leurs sentiments. Même si c’est ainsi qu’il a construit sa fortune, l’aventure qu’il entreprend n’est pas sans aléas et il doit aussi payer le prix de la vie qu’il a menée″, ajoute Àlex. Reynolds remarque : ″Il y a une dimension narcissique qui intervient dans la ′mue′ qu’opère Damian mais je crois aussi qu’il regrette certaines choses qu’il a faites dans sa vie, et c’est pour cela que la possibilité d’une rédemption l’attire autant″. Pour Stern, Reynolds était ″notre premier choix pour ce rôle. C’est un acteur talentueux et très subtil qui se montre sérieux et charmant à la fois, et qui est assez intelligent et sûr de lui pour savoir qu’il n’a pas à en rajouter pour le public″. Les producteurs ont contacté Ben Kingsley pour incarner Damian Hale vieillissant. L’acteur oscarisé a vite saisi l’ambivalence qui caractérise son personnage : ″Je pense que Damian a toujours eu un immense ego. Il est extrêmement créatif et inventif. Mais cet homme puissant ne se remet jamais en cause″, déclare-t-il. ″Il ne lui reste pas longtemps à vivre, et pourtant chaque jour il se fait manucurer, masser, tailler la barbe par un coiffeur, et faire des costumes sur mesure : autant dire qu'il refuse de voir en face qu'il est sur le point de mourir. Je voulais mettre en évidence ses fragilités pour que le public puisse se dire ′il est comme mon oncle′ ou ′on dirait mon père′″, reprend-il. ″Tarsem Singh était le réalisateur qu'il nous fallait. Il a des racines indiennes et l’un des aspects de cette culture d’une immense richesse, dont nous avons discuté ensemble, est la réincarnation et la place qu’elle tient dans l’esprit des gens, en tant que principe et croyance. C’est quelque chose qui nous est étranger en Occident″, remarque Kingsley. ″Damian a besoin de se réincarner et il trouve ce génie, Albright, qui l’aide à tromper la mort, même si cela coûte une fortune. Si on suit la symbolique de cette histoire et la poésie de Tarsem, on peut dire que Damian est le roi qui meurt et devient prince″. Pour Singh, ″Damian est un homme qui a tout pour lui sauf l’âge. C’est un égoïste qui n’a jamais mis sa vie en ordre et qui ne peut effacer le passé″. ″Pour moi, l’esprit est primordial et le cœur n’est qu’une pompe. Dans RENAISSANCES, Damian obtient de pouvoir croquer de nouveau dans la pomme et doit prendre la décision de devenir quelqu'un d'autre″, signale le réalisateur. ″Avec un acteur extraordinaire comme Sir Ben pour incarner de façon aussi vivante Damian, on ressent bien la solitude du personnage en dépit de sa fortune et de son pouvoir immenses″, déclare Stern. Quand il passe un accord avec Albright, Damian s'aventure sur un terrain qui, même pour lui, est moralement discutable : ″On voit un peu de Steve Jobs dans le personnage charismatique d’Albright : c’est à la fois un scientifique, un visionnaire et un vendeur hors-pair″, explique Stern ″J’admire Matthew Goode car il apporte une intelligence acérée à ses rôles. Pour Albright, on voulait un acteur qui puisse s’accorder physiquement avec Ryan Reynolds et qui ait à peu près le même âge″. Goode s’exclame de son côté que ″Si on doit revenir de la mort, avoir les traits de Ryan Reynolds est une p…… d’idée géniale ! Bon, mon personnage est du côté obscur, mais il y a quand même de la bonté en lui, [il se dit] ′si seulement Einstein avait vécu un peu plus et avait continué à échafauder ses théories…′″ ″Il y a beaucoup de vanité dans tout ça, car qui n’a jamais désiré avoir la vie éternelle ? Beaucoup de facteurs m’ont poussé à vouloir ce rôle, et notamment le fait que Tarsem Singh allait le réaliser. Je me souviens d'avoir vu THE CELL et de m’être dit ′C’est qui ce type ? Je n’ai jamais vu de plans pareils ′. C’est quelqu’un de brillant″. Goode a aussi apprécié ″le défi que représentait l'énoncé de toutes les explications scientifiques qu’Albright doit donner″. Reynolds a quant à lui admiré chez Goode sa capacité à ″s'y prendre naturellement de telle sorte qu’on croit vraiment à ce qu’Albright raconte… Du coup, on peut même comprendre ses convictions et sa vision du monde″. ″Je n’ai jamais vu Albright comme un salaud : il obéit aux règles jusqu’à ce que Damian les enfreigne et Albright n’a alors pas le choix. Pour lui, les sentiments n’ont pas leur place dans l’équation″, remarque Singh. Il poursuit : ″Mais la tragédie a aussi marqué la vie d’Albright, nourrissant les arguments qu’il avance, et j’ai finalement tendance à être d’accord avec lui″. ″Le seul moment où j'ai été déstabilisé, c’est quand je devais me souvenir de mes répliques avec Sir Ben: il est très gentil, mais j’avais l’impression d’être complètement ailleurs. Je me disais ′tu es en train de tourner avec Ben Kingsley !′″, confie Goode. Reynolds n’avait lui malheureusement aucune chance de pouvoir tourner avec Kingsley puisque, comme ce dernier le souligne, ″la chenille ne rencontre pas le papillon″. Reynolds avoue que ″c’est un privilège de pouvoir dire que je partage l'affiche avec Sir Ben. Mais on s’est [quand même] rencontrés et on a discuté de la façon dont on peut profiter au maximum du temps qui nous est donné, ce qui est le thème principal du film″. Stern avait déjà eu l’expérience de voir deux acteurs camper le même rôle puisqu’il avait collaboré à LOOPER, dans lequel Bruce Willis et Joseph Gordon-Levitt incarnent le même personnage. ″On a discuté avec Tarsem de la continuité entre Ryan et Sir Ben. Chaque acteur a balisé son interprétation pour l’autre, et Tarsem pouvait dire à Sir Ben : 'Ryan fait ceci, estce que vous pouvez aussi l’intégrer à votre jeu ?' ″ ″Pour les deux incarnations de Damian, le suspense psychologique est un élément clé du film et le fait que le public ait des informations que les personnages n’ont pas permet de ′s’immerger′ d’autant plus dans le film″, poursuit-il. ″Il y a énormément de rebondissements dans le scénario que je n'aurais jamais pu prévoir : au fur et à mesure que l’histoire avance, on découvre - et le public aussi - qu’il se passe bien plus d'événements que ce à quoi on pouvait s’attendre″, remarque Victor Garber qui joue l’associé et fidèle ami de Damian, Martin. ″J’ai trouvé que le scénario était vraiment futé, surprenant et original″. ″Tout le monde souhaite vivre longtemps, mais les gens sont prêts à tomber dans l’extrême. Même si on essaie de changer, fondamentalement, on reste qui on est″. Amis dans la vie, Ben Kingsley et Victor Garber apportent une crédibilité supplémentaire aux scènes qu’ils partagent à l’écran : ″Victor est un acteur qui ose témoigner de sa vulnérabilité face à un autre acteur, et je suis pareil″, commente Kingsley. ″Grâce à Victor, Martin semble extrêmement attachant, et quand Sir Ben joue face à lui, on peut voir qu’il le regarde avec beaucoup d’affection. Mais, très vite, ce lien est soumis à rude épreuve″, explique Singh. Tandis que l’intrigue se complexifie et que les courses-poursuites s'enchaînent, Singh et Reynolds ont collaboré avec les scénaristes pour ″y ajouter une dimension à la Hansel et Gretel, et pour disséminer des indices″, explique le réalisateur. ″J’aime soulever des questions et y répondre visuellement et l’idée était que Damian voie quelque chose, quelque chose qui relève de sa mémoire visuelle ou d’une une photo, quelque chose qui le pousse à explorer plus avant″. ″Damian est titillé par la curiosité et quand les visions qui le hantent comportent des indices, il ne peut s’empêcher de les suivre. Ils le conduisent à des révélations qui poussent l’histoire dans des zones plus sombres″, analyse Reynolds. Selon Stern, ″Les visions sont comme les images d’un rêve récurrent pour Damian, et Ryan montre que son personnage prend alors conscience qu’elles constituent des événements dont il doit se souvenir. Le fait de ne pas trop s’y attarder permet de préserver le sentiment de surprise et de découverte pour le spectateur″. ″Ces images sont très fugitives à l’écran car le personnage veut s’en éloigner lorsqu’elles l’atteignent″, ajoute le réalisateur. ″Elles sont tournées dans un style différent de ce que j’utilise pour le reste du film, et ce sont des images perturbantes plutôt qu'esthétiques″. ″Tarsem et [le directeur de la photographie] Brendan Galvin ont eu l’excellente idée de filmer les visions avec deux caméras plus petites, à l'épaule, afin que le point de vue soit au même niveau que celui du spectateur. Le film, lui, est tourné dans son ensemble avec de plus grands angles [au format 2:39/1], dans un style plus classique car c’est un long métrage conçu pour le grand écran″, détaille Bergman. ″Quand le mot ′authenticité′ est associé à un style de film, les gens pensent qu’on va tourner en faisant trembler la caméra ou à partir d’un téléphone portable, car c’est ce qu’on associe dorénavant de façon erronée au ′réalisme′. Pour rendre la science-fiction crédible dans cette histoire, je voulais une esthétique un peu stylisée avec des mouvements d'appareil plus statiques″, explique Singh. ″La préparation de Tarsem est sans pareil″, déclare Stern. ″Il a chaque plan, chaque situation, en tête, et je ne me souviens pas d'avoir vu de story-boards car il avait déjà tout prévu et il est toujours d’un enthousiasme débordant″. Dans une séquence-clé du film, Damian, sous les traits d’″Edward″, se retrouve face-à-face avec Madeline, jouée par Nathalie Martinez. C’est alors que sa conscience se fragmente encore plus et que les ennuis commencent : ″des secrets sont révélés″, déclare l’actrice. ″Cet homme débarque chez elle, elle sent bien que quelque chose n’est pas normal, et c’est le début de la catastrophe !″ Le réalisateur de 2ème équipe et chef-cascadeur Steve Ritzi explique que la scène de chaos qui s’ensuit, dans la maison de Maddie et à proximité, ″a pris une semaine et demi à tourner. On a d’abord filmé les scènes de la ferme et de la cuisine avec des cascadeurs, afin que les acteurs aient le temps d’intégrer le rythme de celles-ci″. Maddie se bat quand même un peu dans le film et elle se fait aussi taper dessus. ″J’ai essayé de réaliser un maximum de cascades possibles car cela contribue à susciter des réactions authentiques dans les scènes″, ajoute Nathalie Martinez. ″Tarsem privilégie au maximum les effets réels à la post production, à l'image de l’importante scène de la course poursuite qu’il a conçue différemment des autres poursuites en voiture que l’on peut voir dans le film. L’ambiance y est plus sombre et la route est magnifique. Il m’a laissé la concevoir du début à la fin″, détaille Ritzi. ″Ryan a également beaucoup participé à la séquence : c’est quelqu’un de très sportif, ce qui était parfait car dans ce film l’action tient vraiment une place essentielle″, poursuit-il. ″Ce qui est intéressant, c’est qu’on amène l’action petit à petit : on n’assomme pas les gens à coups de grosses fusillades dès la première demi-heure. L’action a sa raison d’être, et elle intervient après que les personnages ont été posés″, rajoute Singh. ″Les choses dérapent quand Madeline entre en scène, et pourtant, elle est au cœur dramatique du film. C’est une femme qui est forte car elle doit l’être : quand Natalie a passé son audition, elle était très naturelle dans ce rôle″, explique Bergman. ″Elle a fait une lecture et je me suis dit ′il faut que ce soit elle′. Elle s'est attaquée à la scène la plus difficile et c’était parfait″, se souvient le réalisateur. ″Le tournage de cette séquence se faisait sur le plateau, dans un espace très exigu qui ne laissait de place qu’à une seule caméra. Il fallait donc être extrêmement préparé. Natalie a réussi la scène dès la troisième prise et je me souviens de m’être dit ′Je ne sais pas comment elle s'y est pris′″, dit-il encore. Pour son partenaire Ryan Reynolds, ″D’une certaine manière, Natalie a le rôle le plus difficile dans le film puisqu’elle devient les yeux et la voix du public. Elle apporte à son personnage sensibilité et charme″. ″Quand j’ai lu le script pour la première fois, j’ai pris conscience que la plupart des scènes de Maddie sont essentiellement dans l'émotion. Elle a traversé des choses très dures mais elle est restée fidèle à elle-même. J’ai vu RENAISSANCES comme un film sur la deuxième chance, et pas seulement en ce qui concerne Damian : la plupart des personnages affrontent ou doivent affronter des problèmes et prendre des décisions qui font appel à l'éthique″, commente Nathalie Martinez. Madeline est un déclencheur pour que Damian change de vie(s) : ″On raconte que la personnalité s'explique par l'alliance entre l'héritage génétique et l’environnement, et ici c’est l’environnement de Damian qui change″, explique Singh. ″Il a toujours vécu dans une bulle, il a un tempérament dominateur et plus d’argent qu’il ne peut en compter, et il n’a pas été altruiste. Et là, il obtient une chance qui représente bien plus que ce qu’il pouvait espérer : l'occasion de devenir quelqu’un d’autre auprès de personnes différentes″. Pour Reynolds, ″Quand Damian transfère sa conscience et ′meurt′, il laisse un véritable chaos derrière lui. Il a essayé de se réconcilier avec sa fille Claire [jouée par Michelle Dockery] avant qu’il n’entame sa ′mue′, mais il n’arrive pas refermer ce chapitre proprement. Pourtant, au fur et à mesure qu’il profite de sa nouvelle vie, il a envie d’y revenir, même quand il se retrouve en danger″. Il affirme : ″Il n’a jamais montré la moindre faiblesse, mais je pense qu’accepter les choses ne veut pas dire qu’on est un perdant : Damian gagne beaucoup à être dans l'instant présent et il est même prêt à faire un sacrifice″. C’est à l’acteur que revient le mot de la fin : ″Le titre de notre film est interprété différemment par tous les personnages du film. Les spectateurs pourront eux aussi y projeter ce qu'ils veulent″. DEVANT LA CAMÉRA RYAN REYNOLDS (Damian jeune) s'illustre avec succès dans les genres les plus éclectiques, passant du drame à la comédie, sans oublier le cinéma d'action. Il s'est produit dans SÉCURITÉ RAPPROCHÉE de Daniel Espinosa, avec Denzel Washington, LA PROPOSITION, dont il partage l’affiche avec Sandra Bullock, et X-MEN ORIGINS : WOLVERINE de Gavin Hood, dans lequel il incarne Deadpool face à Hugh Jackman. Par la suite, il endossera de nouveau le costume de Deadpool dans le film éponyme. On le retrouvera dans CRIMINAL d'Ariel Vromen, avec Kevin Costner et Tommy Lee Jones, et LA FEMME AU TABLEAU de Simon Curtis, avec Helen Mirren. Il a prêté sa voix à LES CROODS de Kirk De Micco et Chris Sanders et à TURBO de David Soren, où il campait le rôle-titre. On l'a vu dans le thriller BURIED de Rodrigo Cortés, où il est le seul acteur à apparaître à l’écran pendant 95 minutes, MISSISSIPPI GRIND de Ryan Fleck et Anna Boden, présenté au festival de Sundance, THE VOICES de Marjane Satrapi, ADVENTURELAND : UN JOB D'ÉTÉ À ÉVITER de Greg Mottola, présenté au festival de Sundance, CAPTIVES d'Atom Egoyan, qui lui a valu une citation à l'Academy of Canadian Cinema & Television Award, et THE NINES de John August, avec Melissa McCarthy. Parmi sa filmographie, citons encore ÉCHANGE STANDARD de David Dobkin, qu'il a coproduit. Il a joué dans GREEN LANTERN de Martin Campbell, UN JOUR PEUT-ÊTRE d'Adam Brooks, avec Derek Luke, MISE À PRIX, écrit et réalisé par Joe Carnahan, et AMITYVILLE d’Andrew Douglas, remake du film culte, JUST FRIENDS et SERVICE NON COMPRIS. Il siège au conseil d'administration de la Fondation Michael J. Fox pour la recherche sur la maladie de Parkinson. En 2007, il a participé au marathon de New York en hommage à son père qui a longtemps souffert de cette maladie et réuni plus de 100 000 dollars de dons pour la Fondation. NATALIE MARTINEZ (Madeline) s'est imposée grâce à sa prestation dans END OF WATCH de David Ayer, avec Michael Peña et Jake Gyllenhaal, BROKEN CITY des frères Hughes, avec Mark Wahlberg, et COURSE À LA MORT de Paul W.S. Anderson, avec Jason Statham. Pour le petit écran, elle s'est illustrée dans UNDER THE DOME, LES EXPERTS : MANHATTAN, DETROIT 1-8-7 et SECRETS AND LIES, avec Ryan Phillippe et Juliette Lewis. Née à Miami, elle est d'origine cubaine. Pour THE IMITATION GAME de Morten Tyldum, cité à l'Oscar, MATTHEW GOODE (Albright) a reçu une nomination au Screen Actors Guild Award qu'il a partagée avec ses partenaires Benedict Cumberbatch et Keira Knightley. On le retrouvera bientôt dans PRESSURE. On l'a vu dans MATCH POINT de Woody Allen, A SINGLE MAN de Tom Ford, avec Colin Firth, BELLE d'Amma Asante, COPYING BEETHOVEN d’Agnieszka Holland, STOKER, un film de Park Chan-Wook, avec Nicole Kidman et Mia Wasikowska, THE LOOKOUT réalisé par Scott Frank, avec Joseph Gordon-Levitt et Jeff Daniels, BRIDESHEAD REVISITED, réalisé par Julian Jarrold, avec Ben Whishaw, ESPRIT LIBRE d'Andy Cadiff, avec Mandy Moore, et BURNING MAN de Jonathan Teplitzky, qui lui a valu une nomination au Film Critics Circle of Australia et à l'Australian Academy of Cinema and Television Arts Award. S'il s'est illustré dans la série THE GOOD WIFE, il a aussi été à l'affiche de la minisérie DANCING ON THE EDGE de Stephen Poliakoff, avec Chiwetel Ejiofor et Jacqueline Bisset, DEATH COMES TO PEMBERLEY, HE KNEW HE WAS RIGHT, BIRDSONG et DOWNTON ABBEY. Au théâtre, il a campé Ariel dans "La Tempête" et Moon dans "Noces de Sang" de Lorca. Après avoir étudié l'art dramatique à la University of Birmingham, il a prolongé ses études de théâtre classique à la Webber Douglas Academy of Dramatic Arts de Londres. Il est né à Exeter. VICTOR GARBER (Martin) est acteur de cinéma, de théâtre et de télévision. Il fait ses débuts à l'âge de 10 ans en se produisant au Grand Theatre de London, dans l'Ontario. Six ans plus tard, il s'installe à Toronto, où il rejoint le groupe The Sugar Shoppe qu'on entendra par la suite dans les émissions télévisées d'Ed Sullivan et de Johnny Carson. Il obtient l'un de ses premiers rôles dans le téléfilm PARADISE LOST. Puis, il se produit dans "Godspell" à Toronto, qui sera ensuite porté à l'écran par David Greene. Grand acteur de théâtre, il a obtenu quatre citations au Tony, pour "Damn Yankees", "Lend Me a Tenor", "Little Me" et "Piège mortel". Il s'est illustré dans "Art" de Yasmina Reza, à Broadway, ainsi que dans "Arcadia", "The Devil's Disciple", "Noises Off" et "Sweeney Todd" de Stephen Sondheim. Sa prestation dans "Follies", du même Sondheim, lui a valu d'être plébiscité par la critique. On l'a vu dans d'autres œuvres de Stephen Sondheim, comme "A Little Night Music". En 2010, il est de retour à Broadway dans la reprise de "Present Laughter" de Noel Coward. Trois fois cité à l'Emmy pour la série ALIAS, il a encore inscrit son nom aux génériques des séries WEB THERAPY, POWER, THE FLASH, FRASIER et WILL & GRACE – qui lui ont valu une nomination à l'Emmy –, ou au téléfilm JUDY GARLAND, LA VIE D'UNE ÉTOILE. Il a été nommé au Gemini Award pour le téléfilm DIEPPE de John Smith et pour THE FIRST CIRCLE de Sheldon Larry. On l'a encore vu dans ANNIE, APPELEZ-MOI LE PÈRE NOËL, ANNIE et RODGERS AND HAMMERSTEIN’S CINDERELLA. Il campe l'architecte du paquebot de TITANIC de James Cameron et l'ambassadeur Ken Taylor dans ARGO de Ben Affleck qui lui vaudra un Screen Actors Guild Award avec l'ensemble de ses partenaires. Parmi sa filmographie, citons encore LA REVANCHE D’UNE BLONDE de Robert Luketic, LE CLUB DES EX, EXOTICA d'Atom Egoyan, NUITS BLANCHES À SEATTLE de Nora Ephron et HARVEY MILK de Gus Van Sant, où il campe le maire de San Francisco George Moscone, aux côtés de Sean Penn. DEREK LUKE (Anton) s'est fait connaître en décrochant le rôle-titre d'ANTWONE FISHER, de et avec Denzel Washington. Sa prestation lui vaut l'Independent Spirit Award. Il a campé la grande figure sud-africaine, Patrick Chamusso, dans AU NOM DE LA LIBERTE de Phillip Noyce, avec Tim Robbins et Bonnie Henna, qui lui a valu une citation au Satellite Award, et le prix du meilleur espoir masculin au Hollywood Award. On l'a vu dans PIECES OF APRIL de Peter Hedges, avec Katie Holmes et Patricia Clarkson, FRIDAY NIGHT LIGHTS de Peter Berg, SPARTAN de David Mamet, BIKER BOYZ de Reggie Rock Bythewood, LES CHEMINS DU TRIOMPHE de James Gartner, LIONS ET AGNEAUX de Robert Redford, UN JOUR, PEUT-ETRE d'Adam Brooks, NOTORIOUS B.I.G. de George Tillman Jr, MADEA GOES TO JAIL de Tyler Perry, CAPTAIN AMERICA : FIRST AVENGER de Joe Johnston, JUSQU'À CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SÉPARE, SPARKLE de Salim Akil, et MIRACLE A SANTA ANNA de Spike Lee. À la télévision, il s'est produit dans TRAUMA, HAWTHORNE : INFIRMIERE EN CHEF, THE AMERICANS, EMPIRE et ROGUE. Après sa formation à la Guildhall School of Music and Drama de Londres, MICHELLE DOCKERY (Claire) a su conquérir le public au cinéma, au théâtre et à la télévision. Elle campe Lady Mary dans la série-culte DOWNTON ABBEY qui lui a valu trois nominations à l'Emmy et d'autres au Golden Globe et au Screen Actors Guild Award. Toujours pour le petit écran, on l'a vue dans RESTLESS, avec Charlotte Rampling, la trilogie RED RIDING, LA MÉGÈRE APPRIVOISÉE, CRANFORD, TURN OF THE SCREW et MEURTRES EN SOMMEIL. Au théâtre, elle s'est illustrée dans "Hamlet", "Burnt by the Sun", "Pygmalion", qui lui a valu une citation à l'Evening Standard Award, "Oncle Vanya", "Dying for It", "Pillars of the Community", "The UN Inspector" et "Henry IV". Au cinéma, on l'a vue dans ANNA KARENINE, HANNA et NON-STOP de Jaume ColletSerra, avec Liam Neeson. Depuis qu'il a remporté un Oscar, deux Golden Globes et deux BAFTA pour sa captivante interprétation du rôle-titre de GANDHI, réalisé par Richard Attenborough, BEN KINGSLEY (Damian) n'a cessé de camper des personnages fascinants, en leur apportant subtilité et complexité. Figure du théâtre britannique, Ben Kingsley a entamé sa carrière d’acteur professionnel au sein de la Royal Shakespeare Company en 1967. Il s’est, entre autres, produit dans "Le Songe d’une nuit d’été", "La Tempête", et a interprété Brutus dans "Jules César" ainsi que les rôlestitres de "Othello" et "Hamlet". On a récemment pu le voir dans des pièces aussi variées que "The Country Wife", "La Cerisaie", "A Betrothal" et "En attendant Godot". Ben Kingsley a fait ses débuts sur grand écran en 1972 dans le thriller de Michael Tuchner SIX MINUTES POUR MOURIR, mais il a tenu son premier grand rôle dix ans plus tard dans le biopic sur GANDHI. En 1994, il a été cité aux BAFTA pour le second rôle inoubliable d’Itzhak Stern dans LA LISTE DE SCHINDLER, le film aux sept Oscars de Steven Spielberg. L’acteur a de nouveau été cité aux Oscars à trois reprises, d’abord pour BUGSY de Barry Levinson (1991), puis pour SEXY BEAST de Jonathan Glazer (2000), et enfin pour HOUSE OF SAND AND FOG mis en scène par Vadim Perelman (2003). Il a encore joué dans TRAHISONS CONJUGALES de David Hugh Jones, TURTLE DIARY de John Irvin, HAREM d’Arthur Joffé, L’ÎLE DE PASCALI de James Dearden, ÉLÉMENTAIRE, MON CHER... LOCK HOLMES de Thom E. Eberhardt, À LA RECHERCHE DE BOBBY FISCHER de Steven Zaillian, PRÉSIDENT D’UN JOUR d’Ivan Reitman, LA JEUNE FILLE ET LA MORT et OLIVER TWIST de Roman Polanski, TRANSSIBERIAN, un thriller de Brad Anderson, WACKNESS de Jonathan Levine, lauréat du Prix du public et du Grand Prix du jury, dans lequel il incarne un psychiatre toxicomane, LA STRATÉGIE ENDER de Gavin Hood, EXODUS : GODS AND KINGS de Ridley Scott, LA NUIT AU MUSÉE : LE SECRET DES PHARAONS de Shawn Levy, HUGO CABRET et SHUTTER ISLAND de Martin Scorsese. Il a aussi prêté sa voix au film d’animation THE BOXTROLLS Pour le petit écran, il a notamment campé le père d'Anne Frank dans le téléfilm ANNE FRANK, qui lui a valu un Screen Actors Guild Award. On le retrouvera bientôt dans LIFE d'Anton Corbijn, où il interprète le fondateur du studio Warner Jack Warner, THE WALK – RÊVER PLUS HAUT de Robert Zemeckis, avec Joseph Gordon-Levitt, AUTOBAHN, avec Anthony Hopkins, et LEARNING TO DRIVE d'Isabel Coixet qui l'avait déjà dirigé dans LOVERS. Pour le petit écran, il sera à l'affiche de la série TUT. Il a été l’interprète du Mandarin dans IRON MAN 3 de Shane Black, face à Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle et Guy Pearce. Le film a franchi la barre du milliard de dollars de recettes mondiales. En 1984, Indira Gandhi et le gouvernement indien lui ont remis la Padma Shri. Ben Kingsley a été anobli par la reine Elizabeth II lors du Nouvel An 2001. En 2014, le musée du mémorial de la Shoah des États-Unis lui a remis le National Leadership Award pour sa contribution exceptionnelle à la préservation de la mémoire de l'Holocauste. DERRIÈRE LA CAMÉRA Ayant grandi au cœur de l’Himalaya, à Shimla, en Inde, TARSEM SINGH (Réalisateur) s’est installé aux États-Unis à l’âge de 24 ans. Il est diplômé de l’Art Center College of Design de Pasadena. Il a fait ses débuts en réalisant des clips et des publicités. Il s’est fait connaître au début des années 90 grâce au clip de "Losing My Religion", réalisé pour le groupe R.E.M., qui a obtenu huit MTV Video Music Awards dont celui du meilleur clip de l’année, et a remporté également un Grammy Award. Au fil des ans, le réalisateur a accumulé les récompenses, recevant notamment à deux reprises le Grand Prix de la presse à Cannes, et d'autres prix aux D&AD, aux DGA et aux BAFTA Britannia Awards. À l'heure actuelle, ses publicités sont exposées au MoMA de New York. Il signe son premier long métrage, THE CELL, thriller psychologique, avec Jennifer Lopez. Il enchaîne avec THE FALL, avec Lee Pace et Catinca Untaru, consacré meilleur film au festival de Sitges. Il réalise ensuite LES IMMORTELS, interprété par Henry Cavill, Mickey Rourke, Luke Evans, Stephen Dorff et Freida Pinto, et BLANCHE-NEIGE, avec Julia Roberts, Lily Collins, et Armie Hammer. Il réalisera prochainement THE PANOPTICON. Nés à Barcelone, les frères ALEX PASTOR & DAVID PASTOR (Scénaristes) sont diplômés, respectivement, de l'ESCAC, école de cinéma de Catalogne, et de Columbia University à New York. Le film de fin d'études d'Alex, THE NATURAL ROUTE, a remporté 80 prix dans divers festivals, dont le prix du meilleur court métrage à Sundance et un Goya. Il a ensuite signé PEACEMAKER. David a réalisé les courts métrages ENTRE LA MULTITUD et ORSON. Alors qu'il est étudiant de 2ème année à Columbia, il remporte le concours Coca-Cola Refreshing Filmmakers pour son court métrage MOVIE (THEATER) HERO, projeté dans quelque 19 000 salles de cinéma aux États-Unis. Ensemble, Alex et David ont écrit et réalisé INFECTÉS, avec Chris Pine, Piper Perabo, Lou Taylor Pucci, et Emily VanCamp, et LES DERNIERS JOURS avec Quim Gutiérrez, José Coronado, et Marta Etura, qui a obtenu sept prix Gaudi. Ils travaillent actuellement sur une adaptation de la nouvelle de Robert Silverberg “How it was when the past went away", produite par Temple Hill Entertainment et Focus Features. Les deux frères ont créé la série INCORPORATED, dont ils ont écrit le pilote. Ils en sont les producteurs exécutifs aux côtés de Ted Humphrey, Ben Affleck et Matt Damon. RAM BERGMAN (Producteur) a récemment été choisi pour produire STAR WARS : EPISODE VIII qui sera réalisé par son fidèle collaborateur Rian Johnson. Il a produit récemment UNE HISTOIRE D'AMOUR ET DE TÉNÈBRES de Natalie Portman, d'après Amos Oz, en sélection officielle au festival de Cannes. Il a aussi produit DON JON, premier long métrage de Joseph Gordon-Levitt, avec Scarlett Johansson et Julianne Moore. On lui doit encore LOOPER de Rian Johnson, UNE ARNAQUE PRESQUE PARFAITE, avec Adrien Brody, Rachel Weisz, et Mark Ruffalo, BRICK, LA MISMA LUNA et DANCING AT THE BLUE IGUANA de Michael Radford. Il a été cité au Producer Award à l'occasion de la cérémonie des Independent Spirit Awards en 2006. Il a également figuré parmi les dix producteurs les plus prometteurs de sa génération dans le magazine professionnel Variety. JAMES D. STERN (Producteur) est le PDG d'Endgame Entertainment, qu'il a fondé en 2003. Depuis ses débuts, la société a financé ou coproduit une trentaine de films, plusieurs comédies musicales de Broadway et d'autres spectacles encore. Endgame est aujourd'hui l'une des structures qui connaît la plus forte croissance à Hollywood. Elle a récemment levé 150 millions de dollars afin de coproduire de nombreux projets avec d'autres sociétés. Endgame prépare actuellement SNOWDEN d'Oliver Stone, avec Joseph Gordon-Levitt dans le rôle d'Edward Snowden, ARMY OF ONE de Larry Charles, avec Nicolas Cage, et FREEHELD de Peter Sollett, avec Julianne Moore, Ellen Page, Michael Shannon, et Steve Carell. La société a également produit LOOPER de Rian Johnson, UNE ÉDUCATION de Lone Scherfig, nommé à l'Oscar, EFFETS SECONDAIRES de Steven Soderbergh, et le documentaire EVERY LITTLE STEP, autour de la comédie musicale "A Chorus Line". Il a coréalisé et produit les documentaires THE YEAR OF THE YAO et SO GOES THE NATION, autour de l'élection présidentielle américaine de 2004. Avant de monter Endgame, il a coréalisé et produit MICHAEL JORDAN TO THE MAX, et réalisé ALL THE RAGE, qui a remporté sept prix au festival du film de Milan. La société a également produit I'M NOT THERE de Todd Haynes qui a valu un Golden Globe et une citation à l'Oscar à Cate Blanchett, UNE ARNAQUE PRESQUE PARFAITE de Rian Johnson, HAROLD & KUMAR CHASSENT LE BURGER et HOTEL RWANDA de Terry George, cité à trois Oscars. Pour la télévision, Endgame s'est récemment associé à Playground Entertainment pour la série documentaire en dix volets, SPORT IN AMERICA : OUR DEFINING STORIES, la minisérie DANCING ON THE EDGE de Stephen Poliakoff, avec Chiwetel Ejiofor, Matthew Goode et Jacqueline Bisset. Pour le théâtre, il a produit une vingtaine de spectacles à Broadway et off-Broadway, comme "Stomp", "La petite boutique des horreurs", "A Little Night Music" de Stephen Sondheim, avec Angela Langsbury et Catherine Zeta-Jones, le one-man-show de Will Ferrell "You're Welcoming America", "The Wedding Singer", "Legally Blonde", "Leap of Faith" et "Lucky Guy" de Nora Ephron, avec Tom Hanks. Stern a reçu deux Tony pour "Hairspray" et "The Producers". Il a étudié la réalisation à la University of Michigan et le marketing et la finance à Columbia University. PETER SCHLESSEL (Producteur) mène une carrière éclectique dans l’univers du divertissement. En 2014, il est devenu PDG de Focus Features, filiale d'Universal. La structure prépare actuellement SUFRAGETTE, THE DANISH GIRL, INSIDIOUS : CHAPITRE 3, et A MONSTER CALLS. Produit par Focus Features, UNE MERVEILLEUSE HISTOIRE DU TEMPS a valu à Eddie Redmayne l'Oscar du meilleur acteur. Plus tôt dans sa carrière, il a créé FilmDistrict dont il a été PDG. La structure a produit LA CHUTE DE LA MAISON BLANCHE, les deux premiers volets de la saga INSIDIOUS, SOUL SURFER de Sean McNamara, DRIVE de Nicolas Winding Refn, SAFETY NOT GUARANTEED de Colin Trevorrow, LOOPER, L'AUBE ROUGE de Dan Bradley et EVIL DEAD. Peter Schlessel a entamé sa carrière en 1989 chez Sony Pictures Entertainment (SPE) en tant que directeur juridique de RCA/Columbia Home Video. En 2004, Peter Schlessel a quitté Sony afin de devenir consultant pour plusieurs sociétés telles que DreamWorks, et Mandate Pictures. Il a par ailleurs assisté Jeff Skoll dans la création de Participant Productions. Peter Schlessel a réintégré Sony Pictures Entertainment en 2006 au poste de président des acquisitions internationales avant d’être promu président des affaires internationales. Après LES IMMORTELS et BLANCHE NEIGE, c'est la troisième fois que BRENDAN GALVIN (Directeur de la photographie) collabore avec Tarsem Singh. Après des études à Rathmines, à Dublin, Brendan Galvin a été assistant cadreur sur des publicités et des longs métrages, comme THE CRYING GAME et LES COMMITMENTS d'Alan Parker. En tant que chef-opérateur, il a travaillé aussi bien pour le cinéma, la télévision, le court métrage, la publicité et le vidéo clip. Il a ainsi réalisé et éclairé le premier clip des Cranberries, et un autre encore pour les Frames. Il a même signé la lumière d'un film avec Damien Hirst, intitulé BREATH, autour de l'œuvre de Samuel Beckett. Il a été nommé à deux reprises à l'Irish Film and Television (IFTA) Award pour VERONICA GUERIN de Joel Schumacher, avec Cate Blanchett, et LE VOL DU PHOENIX de John Moore. Il a encore signé la photo d'EN TERRITOIRE ENNEMI de John Moore, LE GOÛT DU SANG de Katja von Garnier, ÉVASION de Mikael Håfström, PRÉMONITIONS d'Afonso Poyart et des téléfilms THE SIXTH GUN et SALVATION. TOM FODEN (Chef-décorateur) a déjà collaboré avec Tarsem Singh pour BLANCHENEIGE, LES IMMORTELS, qui lui a valu une nomination au Saturn Award, et THE CELL, qui lui avait valu une nomination aux ADG Awards. Il a été cité à l'ADG pour PHOTO OBSESSION, signé Mark Romanek, avec Robin Williams, ou pour des publicités pour Barclays et HBO. Il a encore conçu les décors des ASSOCIÉS de Ridley Scott, de PSYCHO de Gus Van Sant et du VILLAGE de M. Night Shyamalan. Il a créé les décors de clips signés Madonna, Nine Inch Nails, et Michael Jackson. Avant RENAISSANCES, ROBERT DUFFY (Chef-monteur) a monté BLANCHE-NEIGE, THE FALL et THE CELL, tous signés Tarsem Singh. Il a encore assuré le montage de publicités pour Superga, Levi's et Coca-Cola. Il possède une société de montage en Californie. Monteur de clips d'artistes comme Jay-Z, Madonna, Nine Inch Nails, Johnny Cash, REM, et Michael Jackson, il a également monté les publicités de Nike, Beats et Cisco. Il a obtenu de nombreux Monitor et MTV Music Awards. La National Academy of Recording Arts & Sciences (NARAS) lui a décerné un Grammy pour le montage du clip "Love is Strong" des Rolling Stones. Pour le cinéma, il a aussi monté UNSTOPPABLE de Tony Scott, qui lui a valu une citation au Satellite Award. Diplômée de l'Université de Bristol, SHAY CUNLIFFE (Chef costumière) a entamé sa carrière au théâtre à New York. Elle devient chef-costumière sur MRS SOFFEL de Gillian Armstrong, avec Diane Keaton et Mel Gibson. Elle refait équipe avec ce dernier pour L'HOMME SANS VISAGE, sa première réalisation. Tout au long de son parcours professionnel, elle a travaillé avec des cinéastes confirmés, comme John Sayles (LONE STAR, LIMBO, SILVER CITY), James L. Brooks (SPANGLISH, COMMENT SAVOIR), Gary Sinise (DES SOURIS ET DES HOMMES, RIEN À PERDRE), Rob Reiner (ALEX ET EMMA, UNE VIE À DEUX), Taylor Hackford (DOLORES CLAIRBORNE, LES PRINCES DE LA VILLE). On lui doit encore les costumes de JASON BOURNE : L'HÉRITAGE de Tony Gilroy et LA VENGEANCE DANS LA PEAU de Paul Greengrass. Elle a encore signé les costumes de PRÉJUDICE de Steven Zaillian, SPARTAN de David Mamet, LA LIBERTÉ AU BOUT DU CHEMIN de Richard Pearce, TROP JEUNE POUR ELLE d'Amy Heckerling, 2012 de Roland Emmerich, LA CITÉ DES ANGES de Brad Silberling, LE CINQUIÈME POUVOIR de Bill Condon, MA VIE POUR LA TIENNE de Nick Cassavetes, DINNER WITH FRIENDS de Norman Jewison, LES MILLER, UNE FAMILLE EN HERBE de Rawson Marshall Thurber et GET HARD d'Etan Cohen. Elle collabore actuellement sur THE SECRET IN THEIR EYES de Billy Ray, avec Chiwetel Ejiofor, Nicole Kidman, et Julia Roberts. Shay Cunliffe a puisé dans ses racines musicales en faisant équipe avec Rob Marshall pour la version télé d'ANNIE : son travail lui a valu un Costume Designers Guild Award et une nomination à l'Emmy. ANTONIO PINTO (Compositeur) a été nommé au Golden Globe 2008 de la meilleure chanson originale pour "Despedida" qu’il a coécrite avec Shakira pour L’AMOUR AUX TEMPS DU CHOLÉRA de Mike Newell. Antonio Pinto a été salué pour la superbe musique de LA CITÉ DE DIEU de Fernando Meirelles. Antérieurement, il avait signé la partition de il a signé la musique de nombreux films primés comme CENTRAL DO BRASIL (1998), AVRIL BRISÉ (2002) et LE PREMIER JOUR (2000) réalisés par Walter Salles. Il a par ailleurs composé la musique de SENNA documentaire plébiscité par la critique réalisé par Asif Kapadia, CRÓNICAS de Sebastian Cordero, LORD OF WAR et LES ÂMES VAGABONDES d’Andrew Niccol, INFILTRÉ de Ric Roman Waugh et FAVELAS de Stephen Daldry. Plus à l’aise avec la musique brésilienne, Antonio Pinto est néanmoins un artiste inventif qui s’inspire de nombreux styles musicaux tels que le jazz, la musique funk et le rock. LISTE ARTISTIQUE Damian jeune......................................................................... RYAN REYNOLDS Madeline ................................................................................ NATALIE MARTINEZ Albright ................................................................................. MATTHEW GOODE Damian .................................................................................. BEN KINGSLEY Martin .................................................................................... VICTOR GARBER Anton ..................................................................................... DEREK LUKE Anna ...................................................................................... JAYNEE-LYNNE KINCHEN Judy ....................................................................................... MELORA HARDIN Claire ..................................................................................... MICHELLE DOCKERY Carl ........................................................................................ SAM PAGE Anton 2 .................................................................................. BRENDAN MCCARTHY Le docteur Jensen .................................................................. THOMAS FRANCIS MURPHY Phyllis Jensen ........................................................................ SANDRA LAUGHERTY Mallory .................................................................................. EMILY TREMAINE LISTE TECHNIQUE Un film de.............................................................................. TARSEM SINGH Scénario ................................................................................. ALEX PASTOR ............................................................................................... & DAVID PASTOR Produit par ............................................................................. RAM BERGMAN ............................................................................................... JAMES D. STERN ............................................................................................... PETER SCHLESSEL Producteurs exécutifs ............................................................ JULIE GOLDSTEIN ............................................................................................... DAVE POMIER ............................................................................................... LIA BUMAN Coproducteurs ....................................................................... CAMERON JEWELL ............................................................................................... NIKOS KARAMIGIOS ............................................................................................... NICO SOULTANAKIS Image ..................................................................................... BRENDAN GALVIN Décors .................................................................................... TOM FODEN Montage ................................................................................. ROBERT DUFFY Costumes ............................................................................... SHAY CUNLIFFE Musique ................................................................................. ANTONIO PINTO Casting ................................................................................... MARY VERNIEU, CSA ............................................................................................... VENUS KANANI, CSA Régisseur général .................................................................. DAVE POMIER 1er assistant réalisateur ........................................................... NICK MASTANDREA