A monseigneur le Dauphin

Transcription

A monseigneur le Dauphin
A monseigneur le Dauphin
1) A qui La Fontaine dédie-t-il ses fables?
2) De quel auteur grec s’inspire-t-il? Justifiez en citant le texte
3) Pourquoi dit-il que l’”histoire” des personnages est “mensongère”?
4) Cherchez entre les vers 3 et 6 quel est le “but” de ces fables
5) Qui s’adresse à qui dans ces fables? Vous trouverez la réponse v 4-5
6) Qui est l’”illustre rejeton d’un prince aimé des dieux”? Justifiez votre réponse
7) A quoi peut-on dire que ce texte est un poème?
A monseigneur le Dauphin
1) A qui La Fontaine dédie-t-il ses fables?
2) De quel auteur grec s’inspire-t-il? Justifiez en citant le texte
3) Pourquoi dit-il que l’”histoire” des personnages est “mensongère”?
4) Cherchez entre les vers 3 et 6 quel est le “but” de ces fables
5) Qui s’adresse à qui dans ces fables? Vous trouverez la réponse v 4-5
6) Qui est l’”illustre rejeton d’un prince aimé des dieux”? Justifiez votre réponse
7) A quoi peut-on dire que ce texte est un poème?
A monseigneur le Dauphin
1) A qui La Fontaine dédie-t-il ses fables?
2) De quel auteur grec s’inspire-t-il? Justifiez en citant le texte
3) Pourquoi dit-il que l’”histoire” des personnages est “mensongère”?
4) Cherchez entre les vers 3 et 6 quel est le “but” de ces fables
5) Qui s’adresse à qui dans ces fables? Vous trouverez la réponse v 4-5
6) Qui est l’”illustre rejeton d’un prince aimé des dieux”? Justifiez votre réponse
7) A quoi peut-on dire que ce texte est un poème?
A monseigneur le Dauphin
1) A qui La Fontaine dédie-t-il ses fables?
2) De quel auteur grec s’inspire-t-il? Justifiez en citant le texte
3) Pourquoi dit-il que l’”histoire” des personnages est “mensongère”?
4) Cherchez entre les vers 3 et 6 quel est le “but” de ces fables
5) Qui s’adresse à qui dans ces fables? Vous trouverez la réponse v 4-5
6) Qui est l’”illustre rejeton d’un prince aimé des dieux”? Justifiez votre réponse
7) A quoi peut-on dire que ce texte est un poème?
A monseigneur le Dauphin
1) A qui La Fontaine dédie-t-il ses fables?
2) De quel auteur grec s’inspire-t-il? Justifiez en citant le texte
3) Pourquoi dit-il que l’”histoire” des personnages est “mensongère”?
4) Cherchez entre les vers 3 et 6 quel est le “but” de ces fables
5) Qui s’adresse à qui dans ces fables? Vous trouverez la réponse v 4-5
6) Qui est l’”illustre rejeton d’un prince aimé des dieux”? Justifiez votre réponse
7) A quoi peut-on dire que ce texte est un poème?
Poésie La versification
En poésie, on revient à la ligne à la fin d’un vers. (Attention, un vers n’est pas une phrase !)
1) Le mètre
Le mètre est le nombre de syllabes contenues dans un vers. Un vers équivaut à une « ligne ».
Un vers de 12 syllabes est appelé un alexandrin.
Un vers de 10 syllabes est appelé un décasyllabe.
Un vers de huit syllabes est appelé un octosyllabe.
2) Les rimes
a) Position des rimes :
Les rimes peuvent être
- suivies (ou plates): aa bb
- croisées : abab
- embrassées : abba
b) Valeur des rimes :
La valeur des rimes (son répété en fin de vers), dépend du nombre de phonèmes communs. Un
phonème est un son, vocalique ou consonantique.
Les rimes sont dites :
- pauvres si elles ont un seul phonème commun (ex : lancé / jeté > é)
- suffisantes si elles ont 2 phonèmes communs (ex : arrêté / appâté > t + é)
- riches si elles ont au moins trois phonèmes communs (ex : détresse / paresse > r + e + s)
3) Les strophes
Un poème est souvent divisé en paragraphes appelés strophes.
- une strophe de quatre vers est un quatrain
- une strophe de trois vers est un tercet
Quelques règles de versification pour lire un poème :
-
toutes les liaisons se font à l’intérieur d’un vers, c’est-à-dire que les consonnes finales,
muettes d’ordinaire, se prononcent quand elles sont suivies d’un mot commençant par une
voyelle, ajoutant ainsi une syllabe au vers. Cela concerne en particulier les « s » du pluriel.
-
les « e » finals sont dits « muets » (ils ne se prononcent pas) quand ils terminent un mot en
fin de vers ou devant voyelle. (Exemple : « la belle Hélène » > 4 syllabes)
-
diérèse et synérèse sont acceptées couramment : la diérèse consiste à prononcer séparément
deux voyelles accolées que l’on prononce d’ordinaire en une seule syllabe, par exemple : violon > vi-o-lon ; la synérèse, c’est l’inverse. Ces deux procédés permettent de compter une
syllabe de plus, ou de moins.
l’impératif présent (cf : « dansez maintenant »)
Ex cahier Bordas : p43 n°1-2-4
Fiche outil, conjugaison : Le présent de l’impératif.
Pour commencer :
L’impératif est un mode verbal personnel.
1. Formation et conjugaison.
Caractéristiques
L’impératif n’est conjugué qu’à trois personnes :
-La deuxième du singulier
-La première et la deuxième du pluriel
Le pronom personnel sujet
n’est pas exprimé.
Formation générale : radical du verbe + terminaisons
Premier groupe :
-e -ons -ez
Chante, chantons, chantez !
Deuxième groupe :
-is -issons -issez
Finis, finissons, finissez !
Troisième groupe :
-s -ons -ez
Pars, partons, partez !
Cas particuliers à connaître !
Avoir : aie, ayons, ayez
Etre : sois, soyons, soyez
Aller : va, allons, allez
Savoir : sache, sachons, sachez
Pouvoir : puisse, puissions, puissiez
2. Remarques :
Les verbes du premier groupe et le verbe « aller » prennent exceptionnellement un
« s » à la deuxième personne du singulier lorsqu’ils sont suivis de « y » ou de « en »
Ex : Vas-y ! Manges-en !
-
- On ajoute parfois un « t » de liaison
Ex : Va-t-en
Dans tous les cas, il faut mettre un tiret entre le verbe à l’impératif et le ou les
pronoms qui le suivent.
Ex : Prends-en ! Donne-le lui !
-
3. Emplois et valeurs :
L’impératif exprime :
Un ordre ou une défense :
Lève-toi et ne me regarde pas
comme ça !
Un conseil :
Emportez vos
parapluies.
Un souhait :
Amusez-vous bien !
Une prière :
Soyez gentils.
Fiche outil, grammaire : La fonction « sujet »
Pour commencer :
Le sujet est la personne ou la chose dont on parle dans la phrase. Le plus souvent, il fait
l’action exprimée par le verbe ou se trouve dans l’état exprimé par l’adjectif attribut.
1. Caractéristiques
Le sujet ne peut pas être supprimé
Le sujet commande l’accord en nombre (et en genre) du verbe conjugué.
Un seul verbe peut avoir plusieurs sujets et plusieurs verbes peuvent avoir un seul sujet
A l’impératif, le sujet n’est pas exprimé.
2. Identification
On peut identifier le sujet
en utilisant l’expression :
« c’est *** qui… »
Ex : Ce sont les enfants qui jouaient
dans la cour.
en le remplaçant par un
pronom personnel sujet: il, elle…
Ex : Ils jouaient dans la cour.
en posant la question « qu’est-ce qui » ou « qui
est-ce qui » avant le verbe.
Ex : Qui est-ce qui jouait dans la cour ?
3. Place
Le sujet peut se placer :
-avant le verbe (c’est le cas le plus fréquent)
Ex : Les enfants jouaient dans la cour.
-après le verbe (on dit que le sujet est inversé) dans les phrases interrogatives ou avec les
verbes de parole.
Ex : Où jouaient les enfants ?
Les enfants jouent dans la cour, dit-il.
Fiche outil, grammaire : Les types de phrases. Les formes affirmatives et négatives.
1.
Les quatre types de phrases.
Type de phrase
Définition
La phrase
déclarative
Elle donne une information : exprime
un fait ou une opinion.
Elle se termine par un point ou des points de
suspension.
Ex : Le petit poucet est perdu.
La phrase
injonctive
Elle exprime un ordre, une défense,
un conseil ou une prière.
Elle se termine par un point d’exclamation ou un
point.
Le verbe peut être :
-à l’impératif. Ex : Sors d’ici !
-à l’infinitif. Ex : Bien agiter avant d’ouvrir.
-à l’indicatif. Tu dois te taire !
-au participe. Ex : Interdit de parler !
-au subjonctif. Ex : Qu’il se taise à la fin !
Remarque : On trouve aussi des phrases injonctives
non verbales. Ex : Défense de fumer.
La phrase
exclamative
Elle exprime une émotion, un
sentiment fort.
La phrase
interrogative
Elle exprime :
-une demande d’information sur
l’ensemble de la
phraseinterrogation totale à
laquelle on peut répondre oui ou
non.
Ex : Reverrai-je mes parents ? Oui.
-une demande d’information sur une
partie de la phraseinterrogation
partielle à laquelle on ne peut pas
répondre seulement par oui ou non.
Ex : Où iras-tu en vacances ? J’irai en
Normandie.
Elle se termine par un point d’exclamation et peut
être introduite par un mot exclamatif (comme,
combien, quel….)
Ex : Quelle étrange histoire !
Remarque : une phrase injonctive peut se terminer
par un point d’exclamation, mais sa nature injonctive
qui prime.
Emploi obligatoire du point d’interrogation.
Le sujet est inversé.
On peut employer la locution « est-ce que » dans le
langage courant.
2.
Caractéristiques
Deux formes de phrases : affirmatives et négatives
Formes de phrases
Caractéristiques
Affirmative
Il n’y a pas de négation.
Ex : Je suis le fils de Zeus !
Négative
Pour construire une phrase négative il faut :
-une locution adverbiale (ne…pas ; ne…point ; ne…plus ; ne …jamais ; ne…guère ; ne …que…)
-un déterminant ou pronom indéfini accompagné de « ne » : ne…aucun ; ne…rien ; personne…ne ;
nul…ne…
Remarque : la langue familière oublie parfois le « ne » : cela constitue une faute de grammaire.
Interrogation totale ou partielle
La phrase interrogative exprime une demande d’information. Elle constitue une question
qui appelle généralement une réponse.
On distingue l’interrogation totale et l’interrogation partielle.
I) L’interrogation totale porte sur l’ensemble de la phrase et appelle une
réponse globale : oui ou non.
Elle peut être marquée par :
- La simple intonation : seul le point d’interrogation la distingue de la phrase
déclarative, c’est le cas le plus fréquent dans le langage familier.
o Ex : Tu as eu peur ?
- Le terme « est-ce que », c’est le cas le plus fréquent dans le langage courant.
o Ex : Est-ce que tu as eu peur ?
- L’inversion du sujet, c’est le cas dans le langage soutenu et littéraire.
 Inversion simple, quand le sujet est un pronom personnel ou le pronom « ce » :
Le sujet est placé juste après le verbe (ou après l’auxiliaire dans les formes
composées)
o Ex : As-tu eu peur ?
NB : Il y a un trait d’union entre le verbe et le pronom sujet postposé. A la
troisième personne, quand le verbe se termine par une voyelle, on intercale un
–t- euphonique : Parle-t-il ? A-t-elle répondu ?
 Inversion complexe, quand le sujet est un groupe nominal ou un pronom autre
que personnel (ou « ce ») : Le sujet reste placé avant le verbe, mais il est
repris après le verbe par la forme du pronom personnel sujet de troisième
personne qui s’accorde avec lui.
o Ex : Cette jeune fille a-t-elle eu peur ? Les enfants ont-ils eu peur ?
II) L’interrogation partielle porte sur une partie de la phrase, sur un de ses
constituants, les autres étant déjà connus ou présupposés.
 Dans le langage soutenu, le mot interrogatif est placé en début de phrase et
il y a inversion du sujet.
o Par qui ce texte a-t-il été écrit ?
 Dans le langage courant, le mot interrogatif est placé en début de phrase, il
n’y a pas d’inversion et l’interrogation peut être renforcée par « est-ce que ».
o Par qui (est-ce que) ce texte a été écrit ?
 Dans le langage familier, il n’y a pas d’inversion et le mot interrogatif prend la
place du groupe que constitue la réponse.
o Ce texte a été écrit par qui ?
Fiche outil. Lecture. La fable
1. Une histoire qui comporte une morale.
La fable est une histoire écrite en vers ou en prose, composée le plus souvent de deux
parties : le récit et la morale qui tire une leçon de l’histoire.
La fable met en scène des animaux personnifiés dans leur attitude et leur caractère.
Les fables de La Fontaine s’inscrivent dans une tradition de fabulistes. Esope, poète grec
et Phèdre, poète latin, sont des sources d’inspiration.
2. Un récit mis en scène.
La fable doit capter l’attention du lecteur dès les premiers mots. Aussi doit-elle plaire et
amuser par un récit vivant : c’est pourquoi les textes sont courts et qu’on accorde une
grande place au dialogue.
Le récit est rythmé, vif et souvent empreint d’humour.
3. Une leçon de vie.
La fable, à travers le récit qu’elle propose pour divertir, donne aussi au lecteur un éclairage
sur la société et le comportement des hommes.
L’auteur peut aussi énoncer des conseils pour que l’homme améliore sa conduite : les fables
contiennent donc des leçons de vie.
Le renard et la cigogne
1 Compère le Renard se mit un jour en frais,
Et retint à dîner commère la Cicogne.
Le régal fut petit et sans beaucoup d'apprêts:
Le galand, pour toute besogne,
5 Avait un brouet clair (il vivait chichement).
Ce brouet fut par lui servi sur une assiette:
La cigogne au long bec n'en put attraper miette,
Et le drôle eut lapé le tout en un moment.
Pour se venger de cette tromperie,
10 A quelque temps de là, la cigogne le prie.
"Volontiers, lui dit-il, car avec mes amis,
Je ne fais point cérémonie. "
A l'heure dite, il courut au logis
De la cigogne son hôtesse,
15
Loua très fort sa politesse ,
Trouva le dîner cuit à point.
Bon appétit surtout, renards n'en manquent point.
Il se réjouissait à l'odeur de la viande
Mise en menus morceaux, et qu'il croyait friande.
20
On servit, pour l'embarrasser,
En un vase à long col et d'étroite embouchure .
Le bec de la cigogne y pouvait bien passer,
Mais le museau du sire était d'autre mesure.
Il lui fallut à jeun retourner au logis,
25 Honteux comme un renard qu'une poule aurait pris,
Serrant la queue, et portant bas l'oreille.
Trompeurs, c'est pour vous que j'écris :
Attendez-vous à la pareille.
Lexique :
-se mit en frais : dépensa
plus que d’habitude
-apprêts : préparatifs
-le galand : l’élégant
-un brouet : un potage léger
-chichement :pauvrement
le prie : l’invite
-friande : appétissante