La directrice de Jean XXIII part pour la Bretagne
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La directrice de Jean XXIII part pour la Bretagne
Le 24 juin 2016 La directrice de Jean XXIII part pour la Bretagne Michèle Coirier laisse son siège fin juin. Elle avait pris ses fonctions aux Herbiers en 2009 et devenait la première femme responsable de l’établissement privé. «Il y a en a qui ont été surpris que je quitte la Vendée», reconnaît Michèle Coirier, directrice du lycée Jean XXIII, depuis 2009. À bientôt 57 ans, et après avoir dirigé deux établissements à Benet puis Pouzauges, l’ancienne enseignante en sciences et techniques médico-sociales souhaite terminer sa vie professionnelle en Bretagne, près de ses enfants et de la terre de son père. Elle dirigera la fusion de deux lycées. Sainte-Thérese à Rennes et Saint-Étienne à Cesson-Sévigné. Le regroupement, déjà effectif depuis septembre 2015, a donné naissance au lycée Frédéric-Ozanam, basé également à Cesson. «Un très beau poste», confesse Michèle Coirier, également première vice-présidente du SNCEEL, l’organisation professionnelle de chefs d’établissement d’enseignement libre. Après 23 ans en tant que chef d’établissement, ce challenge devrait lui donner «un coup de boost, car au bout d’un certain nombre d’années sur un poste, on ronronne». «Trop pour l’établissement» Pourquoi ne pas rester en Vendée ? «Il n’y avait pas beaucoup de possibilités, regrette-t-elle. Rester à Jean XXIII pendant 14 ans, c’est trop. Pour moi et l’établissement. » De plus, «la Bretagne est très proche de la Vendée au niveau des idées et l’organisation de l’enseignement catholique.» En 2009, Michèle Coirier était la première femme à tenir les rênes du lycée privé herbretais. Une situation qui ne l’a pas empêché d’avancer. «Il faut être meilleure qu’un homme, reconnait-elle,et toujours plus combattante». Pendant toutes ces années, la directrice a toujours œuvré pour faire progresser Jean-XXIII. Notamment sur l’enseignement supérieur, «développé depuis quatre ans» et elle a mis en place des branches reconnues par les professionnels. Justement, Michèle Coirier a mis un point d’honneur à travailler avec les entreprises, comme Briand, K-Line, ou le Club des entreprises des Herbiers. «On en a besoin pour les stages, pour les contrats pro ou pour l’apprentissage.» Férue de généalogie Contrairement aux idées reçues, cette approche s’est faite avec le lycée Jean-Monnet. Un constat que valide Dominique Suire, proviseur de l’établissement public. «C’est une personne très droite et très directe. Il a été facile de travailler avec elle. » Côté déceptions, la directrice aurait aimé ouvrir un lycée professionnel. Une demande a été faite aux instances régionales, mais n’a jamais abouti. «Avec 1 350 élèves dans les collèges privés, il en faudrait un. » Son souhait de ravaler les façades du lycée n’a pas été exaucé. Trop cher. Tout comme la réfection des vingt-six vitraux de la chapelle. «Nous n’en avons pas les moyens.» Michèle Coirier laisse cette tâche à son successeur. À Rennes, où elle a retracé l’historique de sa famille jusqu’au XVIIe siècle, elle continuera à se passionner pour la généalogie. Elle s’est notamment découverte des origines pied-noir, du côté de sa mère, née à Alger. C’est peut-être grâce à cet amour pour la capitale algérienne que Michèle Coirier «voyage énormément et dans beaucoup de pays». Elle affectionne tout particulièrement le Maghreb et l’Asie, pour ses couleurs, ses paysages et les gens. Prochaine destination, la Chine. Michèle Coirier part avec un pincement au cœur. «II y a en a toujours dans ces moments-là», reconnait-t-elle. Mais, elle l’assure :«Je ne quitte pas la Vendée.» Elle gardera un pied à terre dans une maison de pêcheur à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
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