Guide Naissance - mutualité Solidaris
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Guide Naissance - mutualité Solidaris
Guide Naissance www.solidaris.be www.mutsoc.be L’accès à la santé pour tous Le guide naissance, pour qui ? Pour toutes celles et ceux qui sont intéressés ou concernés par la grossesse, ou l’adoption d’un enfant. Ce guide s’adresse d’abord aux futurs parents, aux mamans et aux papas. Il s’adresse aussi à tous les professionnels concernés par la naissance : employeur, assistante sociale… Parce que pour nous, la santé de vos enfants n’a pas de prix mais nous savons qu’elle représente un coût parfois important. Nous tenons à être à vos côtés, dès la naissance de votre enfant. Dans quel but ? Entre le travail, les démarches administratives, les visites chez le médecins ou le gynécologue ou encore la préparation de l’arrivée de bébé, il y a bien des choses à faire ! Ce guide vous informe de manière claire et précise, sur les démarches à effectuer avant et après l’accouchement. Pourquoi le guide naissance ? Parce que votre mutualité est votre partenaire santé, un allié dans votre recherche de bien-être. Elle assure le remboursement des soins de santé et propose à ses affiliés une très large gamme de services et d’avantages. Mais elle veut surtout soutenir ses affiliés et les informer des sujets qui les touchent au quotidien. Soins 100% remboursés pour les moins de 18 ans. Les Mutualités Socialistes wallonnes offrent des remboursements complémentaires dans les frais de santé de la maman (séances de kiné, contraception) et jusqu’à 18 ans, les soins de santé de votre enfant sont 100% remboursés, même dans le cas d’une hospitalisation. Le tout, en plus d’une prime de naissance. Notre souhait ? Que vous viviez l’attente et la naissance de votre enfant dans les meilleures conditions possibles et que, débarrassés des soucis administratifs, vous puissiez savourer pleinement ce bonheur. 2 Sommaire Table des matières Vos avantages • Bébé arrive • Votre enfant grandit 5 6 Avant l’accouchement • Annoncez officiellement votre grossesse 10 • Vous êtes malade avant l’accouchement ? 10 Avant et après l’accouchement • Le congé de maternité • Le congé prénatal • Le congé postnatal • Qui paie vos indemnités pendant le congé de maternité • Le congé de maternité et les vacances annuelles • Le congé de naissance Après l’accouchement • Le transfert du congé de maternité vers le père • Vous annoncez la naissance de bébé • La filiation et la reconnaissance • Lorsque l’enfant n’est pas reconnu par le père • Le congé d’allaitement • Les pauses allaitement • Vous êtes en incapacité de travail après le congé de maternité Couverture sociale de l’enfant et avantages • La couverture des allocations familiales • Les autres primes ou aides liées à la naissance • Les avantages fiscaux liés à la présence de l’enfant 13 13 14 15 L’accueil de votre enfant • Les différents milieux d’accueil • La déductibilité fiscale 26 27 Les congés liés à l’éducation de l’enfant • Le congé parental dans le secteur public • Le congé parental dans le secteur privé • Le crédit-temps • La cessation des activités 28 28 28 29 Récapitulatif des principales démarches 30 Carnet d’adresses33 16 16 16 18 19 19 20 20 21 22 23 23 3 Soins 100% REMBOURSÉS Pour les moins de 18 ans chez le généraliste chez les spécialistes chez le kinésithérapeute pour les soins infirmiers à l’hôpital aussi PLUS D’IN FOS dan s votre de contacpoint t www.soins www.soinsrembourses.be rembours es.be * Pour les moins de 18 ans en ordre de cotisations complémentaires : la Mutualité Socialiste - Solidaris rembourse - à ses affiliés qui ont un DMG (à partir de 3 ans) - les tickets modérateurs des consultations et prestations des médecins généralistes et spécialistes, des kinésithérapeutes et des infirmiers - sans franchise et sans plafond. À l’hôpital aussi, la Mutualité Socialiste - Solidaris rembourse les frais d’hospitalisation à charge du patient - hors suppléments de chambre et d’honoraires, sans franchise et sans plafond pour une hospitalisation en Belgique bénéficiant d’une intervention de l’Assurance Obligatoire Soins de Santé. En cas d’hospitalisation dans un établissement ou service psychiatrique, l’intervention est limitée aux séjours en services A (37) et K (34) et plafonnée à 370€ par année civile et par affilié. Vos avantages Bébé arrive Lorsque bébé arrive, tout le monde cherche à lui donner ce dont il a besoin. De l’amour avant tout, de l’affection, de l’attention, une aide et un soutien particuliers pour lui mais aussi pour sa maman et son papa. Chacun, à sa manière et selon ses capacités, contribue à lui assurer le meilleur avenir possible. A La Mutualité Socialiste - Solidaris, nous restons à vos côtés tout au long de la vie de votre enfant, simplement en faisant notre métier : garantir à tous un meilleur accès aux soins de santé. L’avantage naissance - adoption est là Des remboursements pour maman La santé d’une maman est aussi importante que celle du bébé. Nous remboursons le ticket modérateur : • pour 9 séances maximum de kinésithérapie périnatale ou de préparation à l’accouchement avec une infirmière accoucheuse, hors hospitalisation ; • des consultations chez le médecin généraliste, le gynécologue après une franchise de 25 € si vous avez ouvert un DMG (entièrement remboursé par la mutualité (28.53 €). De plus, nous vous rappelons l’avantage contraception : pour les mamans qui le souhaitent, nous intervenons dans les frais de contraception, à concurrence de 40 € maximum par année, sans limite d’âge. Pour votre enfant 300 € de prime de naissance ou d’adoption (250 € à partir du deuxième enfant) Nous vous octroyons cette prime pour chaque nouveau-né. C’est un bon moyen de vous aider, par exemple, à régler la facture de la maternité, qui peut être lourde à supporter financièrement. mière, à un kiné pour le soigner, nous intervenons jusqu’à la veille des 18 ans de votre enfant, et ce, quel que soit le nombre de prestations. Concrètement, nous remboursons le ticket modérateur des prestations effectuées par ces prestataires. Pour plus de détails : lire page 7. Dépistage néonatal de la surdité Une intervention de max. 10 € est accordée dans les 3 mois de la naissance. Conditions Pour que maman et bébé puissent bénéficier de ces remboursements complémentaires, nous demandons : • qu’à la date des prestations bénéficiant du remboursement complémentaire, la maman et l’enfant (nouveau né ou adopté) soient membres d’une des Mutualités Socialistes offrant l’avantage (voir page 33) ; • qu’ils soient en ordre de cotisations à l’assurance complémentaire. • que l’enfant et la maman aient ouvert un dossier médical global (DMG) auprès du généraliste (à partir de 3 ans). NB : dans certains cas, un stage est requis. Pour la prime de naissance, nous demandons : • qu’au moment de la naissance ou de l’adoption, l’enfant soit membre d’une des Mutualités Socialistes offrant l’avantage (voir page 33) ; • qu’il soit en ordre de cotisations à l’assurance complémentaire. Jusqu’à 300€ de prime de naissance! Remboursements complémentaires jusqu’à la veille de ses 18 ans. C’est l’assurance de pouvoir soigner votre enfant sans que les dépenses ne constituent un obstacle. Ainsi, que vous fassiez appel au médecin de famille, à un médecin spécialiste, à une infir5 Qui paie quoi quand mon enfant est malade? “Ticket modérateur” : lorsque vous allez chez le médecin (ou chez n’imorte quel prestataire de soins), ou s’il se déplace à votre domicile, vous lui payez souvent directement le montant de la consultation. De ce montant, l’I.N.A.M.I. (via la mutualité) vous rembourse une partie : c’est l’intervention légale de l’Assurance Obligatoire. Le montant restant à votre charge est constitué du ticket modérateur et, parfois, du supplément d’honoraires du médecin si celui-ci n’est pas conventionné. Pédiatre conventionné Pédiatre nonconventionné Montant de la consultation code : 102071 (01/01/2012) Intervention légale de l’Assurance Obligatoire (payée par toutes les mutualités) Ticket modérateur (toujours à votre charge) Supplément d’honoraires Ce que vous payez de votre poche 32,22 € 19,34 € 12,88 € 0,00 € 12,88 € 38,00 € 19,34 € 12,88 € 5,78 € 18,66 € Avant les 3 ans de votre enfant, l’avantage Naissance vous permet de retoucher les 12,88 € dans les deux cas. Après 3 ans, la Mutualité continue de rembourser à 100% les soins de votre enfant si vous lui avez ouvert un dossier médical global. “Prestataire conventionné” : c’est un prestataire de soins qui s’engage à respecter les tarifs de la convention négociée entre les prestataires et les mutualités. A l’inverse, un prestataire non conventionné peut dépasser les tarifs de la convention. N’hésitez donc pas à demander à votre prestataire s’il est conventionné ou non. Que faire pour bénéficier de l’avantage naissance ? 1.Dès que vous êtes enceinte, contactez votre Mutualité. 2.Assurez-vous que votre enfant est bien affilié à La Mutualité Socialiste - Solidaris dès sa naissance. Si votre conjoint est inscrit dans une autre mutualité, il est possible que votre enfant y soit également inscrit le jour de sa naissance. Il ne pourrait, dès lors, pas bénéficier de l’avantage. Pour en savoir plus, contactez-nous. 3.Demandez à La Mutualité Socialiste - Solidaris l’attestation médicale à compléter par votre médecin ou votre gynécologue. Une fois remise à la mutualité, nous effectuerons les remboursements prévus. 4.Dès que votre enfant est né, présentez-nous l’acte de naissance et nous verserons alors la prime de naissance. À partir de ce moment, vous aurez droit aux remboursements complémentaires prévus par l’avantage naissance. Votre enfant grandit La Mutualité Socialiste - Solidaris propose à ses affiliés un grand nombre d’avantages et de services. Les vaccins Nous intervenons, sans limite d’âge, dans les frais de vaccination anti-infectieuse (méningite, hépatite,…) à hauteur de maximum 25 € par an. De même, nous accordons une intervention de 25 € par an pour les vaccins désensibilisants et 6 30 € par an pour les vaccins désensibilisants pluriannuels (pollen, venin d’insectes, ...). Seuls les vaccins reconnus par votre mutualité bénéficient de l’intervention du service. L’optique Les jeunes de moins de 18 ans peuvent recevoir jusqu’à 25 € par an, sur présentation de la facture acquittée, pour les frais d’achat de montures, de verres ou de lentilles. La logopédie Pour les jeunes de moins de 18 ans, nous intervenons à raison de 5 € par séance, pendant une période de 2 années maximum, avec un maximum de 208 séances par bénéficiaire, dans les rééducations logopédiques non remboursées par l’Assurance Obligatoire. Les maladies graves Des parents peuvent être confrontés à la maladie grave de leur enfant. Le service MEDI’KIDS a pour but de limiter les soucis financiers liés aux coûts des soins. Pour les enfants de moins de 19 ans, nous intervenons dans la prise en charge de frais de traitement et de soins en relation avec la maladie au-delà d’une franchise annuelle de 650 € par famille. Contactez nos Centres de Service Social, ils sont là pour vous conseiller et vous aider. Voir liste page 33. Soins 100% remboursés pour les moins de 18 ans même à l’hopital Nous remboursons à 100% les soins de vos enfants jusqu’à 18 ans1. Chez le kiné, le généraliste et les spécialistes, mais aussi pour les soins infirmiers. Et ce, sans franchise, ni plafond. Comment bénéficier de ces remboursements ? • Etre en ordre de paiement des cotisations complémentaires. • Pour vos enfants de moins de 3 ans, vous ne devez pas faire de démarches particulières. Pour les 3 ans et plus, demandez à votre médecin généraliste de leur ouvrir un dossier médical global (DMG). Il vous réclamera 28,57 € par DMG - qui vous seront 100% remboursés par la mutualité. Rien de plus simple ! Et depuis le 1er janvier 2012, les frais d’hospitalisation2 des moins de 18 ans sont aussi 100% remboursés : frais de séjour, soins, traitements, examens, médicaments, implants et prothèses (sauf dentaires), matériel médical (thermomètre, compresses, bandages, …) et frais d’accompagnement d’un parent (plafonnés à 15 € par jour). La diététique Plus de 10% des enfants de moins de 12 ans souffrent d’un problème de poids. La Mutualité Socialiste - Solidaris soutient les parents qui veulent lutter contre l’obésité. Pour les jeunes de moins de 18 ans, nous intervenons : • jusqu’à 25 € pour un bilan diététique ; • jusqu’à 12,50 € par séance de suivi diététique (6 séances maximum) ; • jusqu’à 10 € par séance dans les frais de 6 séances de suivi psychologique. Seuls les prestataires reconnus par votre mutualité donnent lieu à une intervention du service. Allergie Diagnostic : nous remboursons le ticket modérateur pour les examens de recherche des allergènes et les consultations qui s’y rapportent. Pour une désensibilisation : lire vaccins page 6. L’orthodontie Les enfants qui ont besoin d’un traitement orthodontique sont nombreux et le coût est important pour les familles. Nous voulons que la santé dentaire reste accessible... C’est pourquoi nous intervenons jusqu’à 700 € dans les frais de soins et traitements orthondontiques ayant obtenu l’accord du médecin-conseil dans le cadre de l’Assurance Obligatoire, à concurrence de : • 275 € maximum dans les frais de soins orthondontiques ; • forfaits pour l’appareil (maximum 350 €). Cette intervention est versée au fur et à mesure de l’évolution du traitement. 1 Hors suppléments d’honoraires. 2 Hors suppléments d’honoraires et de chambre et hormis les frais divers non médicaux, pour une hospitalisation en Belgique, partiellement remboursée par l’Assurance Obligatoire. En cas d’hospitalisation dans un établissement ou service psychiatrique, l’intervention est limitée à 370 € par an et par affilié. 7 Thérapies alternatives Parce que nous respectons la liberté de nos affiliés de recourir aux thérapies alternatives, nous intervenons aussi dans les cas suivants : L’homéopathie Votre mutualité intervient dans les frais de produits homéopathiques à raison de 25 % du prix d’achat, et avec un maximum de 150 € par année civile et par bénéficiaire. Le tout sans limite d’âge. Seuls les produits homéopathiques agréés par votre mutualité bénéficient d’une intervention du service. L’ostéopathie, l’acupuncture, la chiropraxie et la médecine manuelle Nous intervenons sans limite d’âge jusqu’à 60 € par an et par bénéficiaire (10 € par séance) avec un maximum de 6 séances au choix parmi ces quatre types de traitements. Seuls les prestataires reconnus par votre mutualité donnent lieu à une intervention du service. Un bébé, comment ça marche ? Pour accompagner votre bébé, de sa naissance à ses premiers pas ça y est, bébé est là ou sera bientôt là Parents, grands-parents, accueillante ou encore personnel de crèche, vous allez maintenant vivre avec « votre » bébé l’extraordinaire aventure de ses premiers mois de vie et aurez la chance de le voir évoluer et grandir. Librement inspirés des travaux de Marie de Frahan et Albert Coeman, spécialistes de la petite enfance, ce livre et ce DVD vous proposent des pistes pour accompagner au mieux votre bébé entre le jour où il pousse son premier cri et celui où il fera ses premiers pas. Comment imaginer qu’il puisse à ce point changer en quelques mois ? “Un bébé, comment ça marche ?” vous donne des clés nouvelles pour prendre du plaisir à regarder vivre votre bébé, à imaginer au fur et à mesure ce qui se passe en lui, dans son corps et dans sa tête, et à vous rendre compte des incroyables découvertes qu’il est en train de vivre. Vous trouverez des pistes pour lui offrir à chaque moment les conditions qui lui conviennent le mieux pour franchir à son rythme les grandes étapes du développement psychomoteur « de la naissance à la marche » et pour lui donner le « petit coup de pouce » quelque fois nécessaire. 8 Découvrez tre également no PIPSaBox “Parentalit.bée” sa sur www.pip Avant l’accouchement Annoncez officiellement votre grossesse Bonne nouvelle : vous allez avoir un enfant ! Prenez d’abord le temps de savourer ce moment. Ensuite, il est nécessaire que vous informiez toute personne ou institution concernée par votre grossesse. Si vous êtes salariée, il est préférable de prévenir votre employeur dès le moment où vous êtes enceinte. Ainsi, vous bénéficierez de la protection légale en cas de maternité. Faites-le par lettre recommandée ou présentez-lui un certificat médical en lui demandant d’en accuser réception par écrit. Dès ce moment, vous êtes protégée contre le licenciement, et ce, jusqu’à la fin du mois suivant votre retour de congé de maternité. Vous avez également le droit de vous absenter pour faire des examens médicaux prénataux qui ne peuvent avoir lieu en dehors des heures de travail. Attention ! L’employeur a tout de même le droit de vous licencier pendant la grossesse, mais pour d’autres motifs que celle-ci. Par exemple, une restriction du personnel, une faute grave ou une restriction économique. Les indépendantes et les chômeuses ne doivent pas déclarer leur grossesse aux organismes dont elles dépendent. Infos en bref Que faire lorsque votre employeur vous licencie pour un motif étranger à la grossesse ou à l’accouchement ? D’abord, il doit prouver ce motif par écrit (document C4). La loi l’y oblige. A défaut de preuve, ou si le motif invoqué ne correspond pas aux prescriptions légales, votre employeur devra vous payer, en plus de l’indemnité de rupture, une indemnité forfaitaire correspondant à 6 mois de votre rémunération brute. 10 La déclaration de la grossesse au C.P.A.S. Si vous êtes mineure (âgée de moins de 18 ans), vous pouvez éventuellement bénéficier d’un revenu d’intégration, si vous rentrez un certificat. Par mesure de prudence, nous vous conseillons d’envoyer tout document sous pli recommandé. Vous êtes malade avant l’accouchement ? La grossesse n’exclut, hélas, pas la maladie. Dans ce cas, votre médecin vous déclarera en incapacité de travail. Quelles démarches devez-vous effectuer ? Qui faut-il prévenir ? Vous êtes salariée Avertissez immédiatement votre employeur et envoyez-lui un certificat médical le plus rapidement possible, soit par pli recommandé, soit en le déposant directement à l’entreprise contre accusé de réception. Dans le même délai, déclarez votre incapacité de travail auprès du médecin-conseil de votre mutualité. Vous pensez courir un risque ou en faire courir un à votre enfant en continuant à travailler ? Renseignez-vous auprès de votre employeur et/ ou de votre mutualité sur les mesures de protection auxquelles vous avez droit. Vous êtes chômeuse • Vous n’êtes pas obligée de prévenir le FOREM ou Actiris au moment où l’incapacité de travail débute mais vous devez inscrire la lettre “M” sur la carte de pointage, dans les cases correspondant aux jours d’incapacité. • Vous devez déclarer votre incapacité auprès du médecin-conseil de votre mutualité dans les deux jours ouvrables qui suivent le début de votre incapacité de travail. Vous êtes indépendante Vous êtes reconnue en état d’incapacité de travail lorsque vous devez mettre fin à vos activités en rai- son de lésions ou de troubles fonctionnels (à 100%). Vous avez 28 jours à partir du début de cette incapacité pour prévenir votre mutualité. Adressez (par recommandé ou remise directe) au médecin-conseil un document officiel de déclaration d’incapacité, daté et signé par le médecin et vous-même. Dès que la mutualité reçoit votre certificat médical, elle vous fait parvenir un formulaire à compléter et à lui renvoyer. Celui-ci contient les renseignements relatifs à votre incapacité, à votre caisse d’assurances sociales et à la cessation des activités (la vôtre et/ou celle de votre entreprise). Si vous souhaitez vous reposer pendant votre grossesse, c’est possible, mais pas sans l’accord de votre employeur. Soyez cependant attentive au fait qu’il ne s’agit pas d’une maladie ; ce repos ne vous donne donc droit ni au salaire, ni aux allocations de chômage, ni aux indemnités de maladie. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. Qui paie vos indemnités ? Vous êtes salariée et l’incapacité débute avant le congé prénatal et se prolonge pendant celui-ci. Cette incapacité de travail est un congé de maladie “normal”. Un salaire garanti est donc dû par l’employeur pendant les 30 premiers jours de l’incapacité pour les employées et les 14 premiers jours pour les ouvrières. Pour les 30 premiers jours d’incapacité qui ne sont pas couverts par un salaire garanti (ex. : à partir du 15ème jour pour l’ouvrière), la mutualité verse une indemnité s’élevant à 60% de la rémunération brute plafonnée. Elle sera donc au maximum de 74,40 € /jour si l’incapacité de travail a été déclarée à partir du 01/01/2011 (montant au 01/01/2012). A partir du 1er jour de la 2ème année, ce taux sera de 65% , 55% ou 40% selon la composition et les revenus de votre ménage. Cette indemnisation perdure jusqu’à la veille du 1er jour de la 6ème semaine précédant la date présumée de l’accouchement. A partir de ce moment, l’indemnité de maladie est remplacée par l’indem- nité de maternité avec effet au début de votre repos prénatal. Attention! Vous êtes salariée et votre incapacité de travail se prolonge alors que le congé prénatal commence : si vous souhaitez être rapidement indemnisée dans le cadre de l’assurance maternité, c’est à vous de le demander à votre mutualité. Vous êtes salariée et en incapacité pendant les six semaines qui précèdent l’accouchement Dans ce cas, vous avez le choix de déclarer ou non votre incapacité. Si vous la déclarez, l’employeur vous versera le salaire garanti. Cependant, les jours ou semaines déclarés en incapacité sont décomptés du congé prénatal. Dans ce cas, vous ne pourrez plus reporter la totalité du congé prénatal (5 semaines). Si toutefois vous ne reprenez pas le travail avant l’accouchement, votre mutualité régularisera votre période de maladie en congé prénatal. Si vous ne déclarez pas votre incapacité mais que vous demandez votre repos de maternité, vous êtes alors directement en congé prénatal et c’est la mutualité qui vous indemnise dès le 1er jour de repos. La travailleuse qui a été incapable de travailler (maladie ou accident) durant toute la période des 6 semaines précédant la date effective d’accouchement peut prolonger son congé postnatal d’une semaine. Pour être indemnisée, elle doit introduire la demande à la mutualité. Vous êtes indépendante • Pour bénéficier d’une indemnité d’incapacité de travail, vous devez être soit indépendante, soit indépendante exonérée du paiement des cotisations à la caisse d’assurances sociales, ou encore conjointe aidante assujettie. • Vous avez droit à l’indemnité lorsque le médecinconseil de votre mutualité reconnaît votre incapacité de travail. • Vous ne toucherez cependant aucune indemnité pendant le premier mois. Ensuite, vous aurez droit à une indemnité journalière (6 jours par semaine) de 50,40 € (si famille à charge) ou 38,73 € (isolée) ou 31,45 € (cohabitante) (montants au 01/01/12). 11 Vous êtes chômeuse C’est la mutualité qui vous paie les indemnités d’incapacité de travail sur base des données reprises sur la feuille de renseignements complétée par l’organisme payeur des allocations de chômage. Et ceci, après réception par le médecin-conseil du certificat d’incapacité de travail (ou de la décision d’inaptitude délivrée par le médecin-conseil de l’ONEM) et sa reconnaissance de cette incapacité de travail. Vous désirez plus de renseignements ? N’hésitez pas à nous appeler et à consulter le carnet d’adresses en fin de brochure. Infos en bref Vous étiez déjà en incapacité de travail avant le congé prénatal ? Sachez que le médecin-conseil de votre mutualité peut vous autoriser à reprendre une activité à temps partiel. Si vous êtes salariée, chômeuse ou agent contractuel / temporaire des services publics Vous devez envoyer le certificat médical au médecin-conseil de votre mutualité, et ce, au plus tard : • le 2ème jour ouvrable qui suit celui où l’incapacité a commencé si vous êtres chômeuse. • le 14ème jour ouvrable à dater du début de l’incapacité si vous êtes ouvrière. • le 28ème jour ouvrable à dater du début de l’incapacité si vous êtes employée. Indépendante en incapacité de travail Bon à savoir : ce n’est pas parce que vous avez cessé votre activité professionnelle que votre entreprise doit pour autant cesser ses activités. Travail à risque et travail de nuit Le travail à risque ou de nuit représente parfois une menace pour votre santé et celle de votre bébé. Dans ce cas, et sur base de l’avis du médecin du travail, l’employeur devra prendre des mesures pour vous protéger. Quand parle-t-on de “travail à risque” ? Lorsque ce travail peut être source d’infections virales, lorsqu’il suppose que vous transportiez manuellement des charges, ou encore lorsqu’il vous expose à des effets nocifs d’agents 12 physiques ou chimiques (température ambiante supérieure à 30°, plomb, mercure, etc.). Lorsque vous pensez courir un risque de maladie professionnelle, vous pouvez introduire une demande d’écartement préventif et d’indemnisation auprès de votre mutualité. Vous devez le faire en accord avec votre médecin traitant et le médecin du travail. La prise en charge par votre mutualité cesse lorsque la 6ème semaine précédant la date présumée de l’accouchement est atteinte. Il y a plusieurs types d’écartements. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. Vous travaillez la nuit ? Vous avez le droit de demander au médecin du travail de vérifier si vos horaires ne représentent pas un risque pour votre santé et celle de votre bébé. Vous pouvez aussi demander de ne plus prester vos horaires (entre 20h et 6h) pendant les 8 semaines qui précèdent la date de l’accouchement ou, sur base d’un certificat médical, au cours de toute la grossesse et/ou des 4 semaines qui suivent immédiatement la fin du repos. Choix de la maternité Vous préférerez certainement accoucher là où votre gynécologue travaille : sachez cependant que le coût peut varier énormément. En 2010, une hospitalisation en chambre particulière (1.279€) est en moyenne 3 fois plus chère qu’une hospitalisation en chambre à deux lits (361€) et 5 fois supérieure au coût d’un séjour en chambre commune (241€). Ainsi, le coût d’un accouchement normal en chambre particulière est en moyenne de 1.240 € sur la période 2008-2010. Mais il varie de 398 € à 2.837 € entre l’hôpital le moins cher et l’hôpital le plus cher. Le prix de la chambre particulière est plus important et les prestataires de soins sont libres de pratiquer les honoraires qu’ils souhaitent. Renseignez-vous : surfez sur www.mutsoc.be ou www.solidaris.be, rubrique boîte à outils et découvrez nos outils pratiques : • des informations sur le coût total moyen restant à charge du patient lors d’un séjour dans un hôpital de son choix pour une série d’interventions courantes, • vérifier les divers suppléments pouvant être demandés pour tous les hôpitaux du pays. Source : Baromètre 2010 des coûts hospitaliers - UNMS Avant et après l’accouchement Le congé de maternité Le congé prénatal Il s’agit d’une interruption des activités professionnelles prévue par la loi pour vous permettre de vous préparer au mieux à la naissance de votre enfant et de vous reposer par la suite. Sa durée ? 15 semaines pour la travailleuse salariée, pour la naissance simple (19 semaines en cas de naissances multiples) et 8 pour la travailleuse indépendante (3 semaines obligatoires et 5 facultatives, 6 en cas de naissances multiples, à prendre dans les 21 semaines à compter de la fin du congé obligatoire) réparties en deux périodes : le congé prénatal (avant l’accouchement) et le congé postnatal (après l’accouchement). Quand débute-t-il ? Calendrier du congé de maternité Vous êtes salariée Vous prévenez votre employeur de la date prévue de votre accouchement grâce à un certificat médical mentionnant cette date et ce, au plus tard 8 semaines avant terme. Congé prénatal •O bligatoire : 1 semaine avant la date prévue de l’accouchement pour la travailleuse salariée et pour la travailleuse indépendante. • F acultatif (selon votre état) : 5 semaines avant la semaine obligatoire pour la travailleuse salariée, et 2 semaines pour la travailleuse indépendante. Congé postnatal 9 semaines obligatoires pour la salariée (2 obligatoires pour la travailleuse indépendante) qui débutent le jour de l’accouchement, auxquelles on ajoute éventuellement les semaines facultatives non prises avant l’accouchement. La travailleuse indépendante peut prendre le solde des semaines de congé postnatal facultatif, dans un délai de 21 semaines à compter de la fin du congé postnatal obligatoire. Naissances multiples Les informations données dans ce calendrier concernent le congé de maternité dans le cas, le plus courant, de la naissance d’un seul enfant. En cas de naissances multiples (jumeaux, triplés,...), le congé est de 19 semaines au lieu de 15 pour les salariées, de 9 semaines au lieu de 8 pour les indépendantes. Ces semaines supplémentaires peuvent être prises, au choix, en congé prénatal ou postnatal. Ce congé se prend, bien sûr, avant l’accouchement. Il débute à votre demande, et au plus tôt 6 semaines (3 pour la travailleuse indépendante) avant la date prévue de l’accouchement. Vous êtes, en tout cas, obligée de le prendre une semaine avant cette date. Lorsque vous cessez vos activités une semaine avant l’accouchement, les 5 semaines non prises sont reportables après l’accouchement. Quand faut-il prévenir du début du congé prénatal ? Vous êtes au chômage C’est votre carte de pointage qui informe le FOREM ou Actiris de votre congé de maternité. En effet, dès qu’il débute, vous inscrivez “M” dans les cases correspondant à ce congé. Informez votre mutualité • Si vous êtes salariée ou au chômage : vous informez votre mutualité en lui adressant un certificat médical attestant que l’accouchement doit normalement se produire à la fin de la période de repos sollicitée. • Si vous êtes indépendante : vous envoyez une demande à la mutualité indiquant la date à laquelle vous souhaitez faire débuter votre repos et y joignez un certificat médical mentionnant la date présumée de l’accouchement. Infos en bref Lorsque vous travaillez Si l’accouchement survient avant la date prévue, les jours que vous aurez prestés dans la semaine précédant la naissance de votre enfant ne pourront pas être reportés. Si l’accouchement survient après la date prévue, le congé prénatal est prolongé jusqu’à la date de l’accouchement. 13 Lorsque vous êtes au chômage Si l’accouchement survient avant la date prévue, les jours chômés dans la semaine précédant la naissance de votre enfant ne pourront pas être reportés. Si l’accouchement survient après la date prévue, le congé prénatal est prolongé jusqu’à la date de l’accouchement. Le congé postnatal Quand débute-t-il ? Vous êtes salariée Le jour de l’accouchement, pour une période obligatoire de 9 semaines. Si vous n’avez pas pris vos 5 semaines de congé prénatal, la partie non prise pourra être ajoutée à ces 9 semaines. Vous êtes indépendante Le jour de l’accouchement, pour une période obligatoire de 2 semaines. Désormais, l’indépendante peut prendre une ou plusieurs semaines de congé postnatal facultatif dans un délai de 21 semaines à partir de la fin du congé obligatoire. Quel que soit votre statut, si vous travaillez le jour de l’accouchement, le congé postnatal commence le lendemain. Qui faut-il prévenir en fin de congé postnatal ? Vous êtes indépendante et indemnisée Vous devez transmettre à votre mutualité, dans les 2 jours, une attestation de reprise personnelle de votre activité de travailleuse indépendante ainsi qu’un extrait d’acte de naissance ou un certificat médical confirmant la date de l’accouchement. Le congé postnatal peut-il être prolongé ? Oui, il peut l’être si, entre la 6ème et la 2ème semaine avant l’accouchement, surviennent des périodes assimilées à du travail ou à du chômage contrôlé. La liste complète des activités assimilées au travail vous sera communiquée à votre demande par votre mutualité. Infos en bref Le congé de maternité est reconnu légalement lorsqu’il y a accouchement d’un enfant né vivant ou lorsque la grossesse a été d’au moins 180 jours. Vous êtes salariée Vous devez prévenir votre mutualité le plus rapidement possible (au plus tard 8 jours après la reprise du travail) en lui faisant parvenir une attestation de reprise de travail complétée, datée et signée par l’employeur. Votre congé de maternité débute alors que vous êtes en période d’essai Si vous êtes ouvrière, votre période d’essai se poursuit normalement. En revanche, si vous êtes employée, la clause est suspendue. Vous êtes chômeuse Vous devez vous réinscrire au FOREM ou à Actiris et à votre organisme de paiement dans les 8 jours. Vous ferez également parvenir à votre mutualité, le plus rapidement possible, une attestation de reprise de chômage datée et signée par l’organisme de paiement. Votre contrat de travail est à durée déterminée Dans ce cas, sachez que votre congé de maternité ne prolonge pas le terme de votre contrat. Vous pouvez néanmoins épuiser votre congé de maternité à l’issue duquel vous devrez vous réinscrire comme demandeuse d’emploi. 14 Qui paie vos indemnités pendant le congé de maternité ? Vous êtes salariée ou chômeuse C’est votre mutualité qui se charge de vous verser l’indemnité, et ce, selon les critères que vous trouverez dans le tableau ci-dessous. Indemnités payées par la mutualité Salariée Ouvrière ou employée sous contrat, active ou en incapacité Chômeuse Complète, contrôlée Indemnités durant les 30 premiers jours 82% du salaire brut non plafonné Allocation de base + 19,5% du salaire brut plafonné Indemnités du 31ème jour à la fin des 15 semaines 75% du salaire brut plafonné : 93,00 € max (au 01/01/12) Allocation de base + 15% du salaire brut plafonné Vous souhaitez avoir plus de détails ? N’hésitez pas à contacter le “service indemnités” de votre mutualité. Consultez notre carnet d’adresses en page 33. Vous êtes fonctionnaire C’est l’organisme public où vous travaillez (et non la mutualité) qui vous paiera l’intégralité de votre salaire. Vous êtes indépendante La mutualité vous verse une indemnité hebdomadaire de 390,88 € (au 01/01/2012). Tant les travailleuses indépendantes à titre principal que les épouses aidantes ont droit à l’allocation de maternité lorsqu’elles ont accompli un stage de 6 mois. Attention ! Un précompte professionnel est retenu d’office sur les indemnités de repos de maternité, à raison de 11,11%. Infos en bref Qui a droit à l’assurance maternité ? • Une salariée liée par un contrat de travail, • Une chômeuse en chômage complet, •U ne travailleuse en incapacité de travail pour maladie ou invalidité, • Une indépendante, • Une épouse aidante. Lorsque vous êtes salariée. Le paiement des jours fériés est à charge de l’employeur durant les 30 premiers jours de la grossesse, ensuite ils sont pris en charge par la mutualité. Vous êtes invalide (c’est-à-dire malade depuis plus d’un an) et en congé de maternité. Sachez que l’indemnité de maternité ne pourra être inférieure au montant de vos indemnités d’invalidité. Par ailleurs, votre statut d’invalide vous donne droit à des allocations familiales majorées sous certaines conditions. Les allocations majorées sont maintenues pendant le congé de maternité. Renseignez-vous auprès des Centres de Service Social de votre mutualité (voir carnet d’adresses page 33). 15 Le congé de maternité et les vacances annuelles Le congé de maternité ne vous fait pas perdre le droit aux vacances, même s’il coïncide avec la fermeture annuelle de l’entreprise. Attention ! Si votre congé de maternité a lieu en fin d’année et que vos jours de vacances ne sont pas épuisés, sachez qu’ils ne pourront pas être reportés l’année suivante. Et si vous avez déjà perçu un pécule de vacances pour ces jours, sachez aussi que la mutualité ne vous payera plus l’indemnité correspondant à ces jours. Le congé de naissance Pour partager la joie de la naissance, le père salarié a droit à 10 jours de congé indemnisés à condition que sa paternité soit établie. Ces 10 jours sont à prendre au choix. Ils peuvent être pris en une ou plusieurs fois (dans les 4 mois à dater de la naissance). Les 3 premiers jours sont rémunérés par l’employeur. Pour les 7 jours suivants, le travailleur reçoit, de sa mutualité, une indemnité égale à 82 % de son salaire plafonné (maximum 101,68 € par jour) (montant au 01/01/12). La co-mère a droit au congé de naissance. A noter : Les agents des Services Publics ont droit à une période de 10 à 18 jours selon le Service dans lequel ils sont occupés. Renseignez-vous auprès de votre service du personnel. Le transfert du congé de maternité vers le père Lorsque la mère est hospitalisée au-delà de 7 jours après l’accouchement alors que le nouveau-né est déjà rentré à la maison le papa a droit au congé de paternité. Il est indemnisé à concurrence de 60% de son salaire perdu. Lorsque la mère est malheureusement décédée, le père peut bénéficier des jours de congé de maternité non pris par la mère durant le congé prénatal et postnatal. Il a droit à 75% de son salaire perdu. 16 Qui est concerné par ce transfert de congé ? Seul le père légal de l’enfant a droit à ce congé. Que faire pour bénéficier de ce congé ? Uniquement s’il est travailleur salarié, le père doit immédiatement avertir son employeur. Cette démarche le protégera du licenciement. Par ailleurs, il doit faire la demande de ce transfert de congé auprès de sa mutualité en envoyant un certificat d’hospitalisation ou un extrait d’acte de décès de la mère. Quelles indemnités ? En cas d’hospitalisation de la mère, celle-ci conserve le droit à ses propres indemnités de maternité durant toute la durée du congé pris par le père. Quant au père, il a droit à une indemnité correspondant à 60 % de sa rémunération. En cas de décès de la mère, le père aura droit au solde du congé non épuisé par la mère. Quand se termine-t-il ? Dès la fin de l’hospitalisation de la mère et au plus tard au terme du congé de maternité non encore épuisé par la mère au moment de son hospitalisation. Qui prévenir en fin de congé ? Dans les 8 jours qui suivent la fin de ce congé, le père doit remettre à la mutualité une attestation de l’employeur ou de l’organisme de paiement reprenant la date de reprise du travail ou du chômage. Il doit également remettre une attestation de l’hôpital indiquant la date à laquelle l’hospitalisation de la mère a pris fin. Infos en bref Transfert du congé de maternité au père chômeur ou invalide Quand le père est chômeur, l’indemnité de la mutualité ne pourra jamais être supérieure aux allocations de chômage. En revanche, quand le père est invalide, l’indemnité ne pourra jamais être inférieure à son indemnité d’invalidité. N’oubliez pas d’informer votre mutualité ou votre employeur lorsque vous reportez une partie de votre congé de maternité en raison de l’hospitalisation de votre bébé. Le détail des démarches à effectuer vous sera communiqué par votre mutualité sur simple demande. Hospitalisation du bébé Après les 7 jours qui suivent l’accouchement, chaque jour supplémentaire passé par votre bébé à l’hôpital vous donne droit à un jour supplémentaire de repos de maternité, indemnisé à 75 % du salaire brut plafonné. La prolongation est de 24 semaines au maximum. 17 Après l’accouchement Vous annoncez la naissance de bébé Votre bébé est là, vous le faites savoir… Informez l’administration communale du lieu de naissance Qui doit faire la démarche ? Le père, la mère ou les deux ensemble. Parfois, c’est la maternité qui s’en charge. Renseignez-vous. Quand ? Dans les 15 jours suivant la naissance. Comment ? Vous apportez le certificat de naissance (délivré par la maternité ou l’hôpital), vos papiers d’identité et le carnet de mariage éventuel. L’administration vous remet deux attestations officielles destinées l’une à la mutualité et l’autre à la caisse d’allocations familiales ou à la caisse d’assurances sociales. L’administration communale transmet les informations à la commune de résidence de l’enfant et cette dernière l’inscrit dans le registre de la population. L’inscription prend cours dès le jour de sa naissance. Informez l’employeur Attention ! L’annonce de la naissance du bébé à votre employeur est obligatoire, dans les meilleurs délais. Informez la mutualité Vous déclarez la naissance dans les meilleurs délais, en transmettant la première attestation officielle délivrée par l’administration communale. La mutualité inscrit alors votre enfant comme personne à charge, de l’un ou l’autre de ses parents. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. Plus vite vous commencerez les démarches administratives, plus vite vous serez indemnisée. 18 Informez la caisse d’allocations familiales Il faut savoir qu’en général, c’est l’un des deux parents qui ouvre le droit aux allocations familiales et que la priorité est attribuée au père et ensuite à la mère si les deux parents sont dans le même régime (soit, tous deux salariés ou indépendants). Celui qui ouvre le droit est appelé l’attributaire. L’attributaire est salarié ou chômeur Il doit informer la caisse d’allocations familiales de l’employeur ou l’ex-employeur en lui transmettant la deuxième attestation officielle délivrée par l’administration communale, sous pli recommandé. Si un dossier est déjà ouvert à son nom, il en mentionne les références. Il peut aussi la remettre à l’employeur qui la transmettra à la caisse d’allocations familiales. S’il n’a jamais eu d’employeur, l’attestation doit être remise à l’Office national d’allocations familiales pour travailleurs salariés (O.N.A.F.T.S). L’attributaire est indépendant Dans ce cas, il envoie la deuxième attestation officielle délivrée par l’administration communale à sa caisse d’assurances sociales, de préférence sous pli recommandé. Infos en bref L’attributaire des allocations familiales doit avoir un lien avec l’enfant Si ni vous, ni le père ne pouvez ouvrir le droit aux allocations familiales, d’autres personnes de la famille peuvent le faire sous certaines conditions. Renseignez-vous auprès de nos Centres de Service Social (page 33). Vous êtes au chômage, vous avez un mois pour déclarer la naissance à votre organisme de paiement Rien ne vous oblige à la déclarer immédiatement, mais vous gagnez à le faire rapidement, car cette déclaration entraîne la révision et la mise en ordre de votre dossier. Vous percevez des indemnités de la mutualité Vous devez remettre, le plus rapidement possible, l’attestation de naissance ou un extrait d’acte de naissance à la mutualité. Vous dépendez d’un autre organisme N’oubliez pas d’informer tout organisme qui vous octroie une pension, une indemnité, une allocation, un revenu d’intégration ou une rente. La filiation et la reconnaissance Pour un couple homosexuel : Le deuxième parent, n’ayant pas de lien de filiation à priori, doit introduire une demande d’adoption même si le couple est marié. Lorsque l’enfant n’est pas reconnu par le père Si l’enfant n’est pas reconnu par son père, la mère pourra demander que la paternité soit établie par jugement du tribunal de première instance. Infos en bref La filiation maternelle Quand le père de l’enfant est marié avec une autre femme Lorsque le père a reconnu l’enfant à l’administration communale ou devant un notaire, son épouse en est informée par lettre recommandée. La filiation paternelle et la reconnaissance À qui revient l’autorité parentale ? Depuis 1995, la loi reconnaît que l’autorité parentale sur la personne de l’enfant est conjointe, peu importe si les parents sont mariés ou non, vivent ensemble ou non. Ce n’est que sur décision judiciaire que l’un des parents pourrait avoir l’autorité parentale exclusive. Elle est bien sûr évidente. Peu importe votre état civil (célibataire, mariée, veuve, divorcée), vous êtes d’office la mère légale de votre enfant ! Pour un couple marié Le mari est présumé le père de l’enfant. Il est automatiquement considéré comme le père légal, si vous êtes mariée ou si vous êtes séparée, divorcée ou veuve, e t ce depuis moins de 300 jours. Pour un couple non marié Dans ce cas, lorsque le père veut établir un lien de filiation avec l’enfant, il doit le reconnaître, soit à l’administration communale, soit devant notaire. Cette démarche peut avoir lieu avant la naissance de l’enfant. Elle doit toujours être effectuée avec le consentement de la mère. Si cette dernière refuse la reconnaissance du père, celui-ci peut introduire une requête auprès du tribunal de première instance dont dépend la commune dans laquelle l’enfant est domicilié. La reconnaissance de l’enfant par le père apporte à l’enfant les droits et obligations liés à la filiation paternelle. 19 Le congé d’allaitement Qu’est-ce que le congé d’allaitement ? Il s’agit d’une période d’interruption de votre travail qui chevauche et prolonge le congé de maternité. Est-il aisément accessible ? Ce congé n’est que très partiellement protégé par la loi. Il peut se prendre dans certaines conditions, mais bien souvent sans rémunération. Soit l’entreprise dans laquelle vous travaillez a établi une convention collective qui prévoit un congé d’allaitement, en général non rémunéré ; soit vous prenez un accord avec votre employeur sous forme de congé sans solde. Mesurez bien toutes les conséquences de votre choix et, si vous choisissez de prendre ce temps de congé, assurez-vous de retrouver votre travail à la fin de ce dernier. Quelle est la durée maximale du congé d’allaitement ? Il ne peut dépasser 5 mois à partir du jour de l’accouchement. Si vous désirez prolonger ce mode d’alimentation, il y aura peut-être une solution grâce aux pauses allaitement ou au crédit-temps. Renseignezvous et lisez aussi la page 28. Dans certains cas, l’assurance continuée vous permet de maintenir vos droits aux remboursements des soins de santé et éventuellement aux indemnités pendant le congé d’allaitement. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. • 1 pause d’1/2 heure pour une période de travail de 4 heures ; • 2 pauses d’1/2 heure (ou 1 pause d’une heure) pour une période de travail de 7h30. Ce temps de travail non presté sera indemnisé à raison de 82% de la rémunération brute non plafonnée sur base de deux attestations : l’une de l’employeur reprenant les éléments administratifs, l’autre d’une consultation pour nourrissons (ou un certificat médical) prouvant l’allaitement. Infos en bref Vous allaitez, vous êtes chômeuse et on vous propose un emploi L’allaitement ne sera pas un motif valable pour refuser cet emploi, sauf s’il s’agit d’un travail à risque. Vous allaitez et effectuez un travail à risque et un choix se pose pour l’écartement du travail Sachez que vous avez droit à une indemnité de la mutualité (jusqu’à 60 % de votre salaire) et ce, pendant 5 mois maximum à dater du jour de la naissance de votre bébé. Le médecin du travail estime que travailler et allaiter simultanément est dangereux pour votre santé et/ou celle de votre enfant Vous aurez droit à une indemnité de la mutualité. Pour l’obtenir, vous devez lui remettre le certificat du médecin du travail ainsi qu’une attestation de l’employeur spécifiant qu’il n’y a pas de tâche de remplacement. Les pauses allaitement Jusqu’à la fin du 9ème mois qui suit la naissance (éventuellement prolongé de 2 mois en raison de l’état de santé de l’enfant), la travailleuse salariée peut prétendre à une ou deux pauses de 30 minutes au cours de sa journée de travail pour allaiter son enfant (ou tirer son lait) : 20 Attention ! Vous n’êtes plus protégée contre le licenciement lorsque vous allaitez votre bébé et qu’un mois s’est écoulé depuis la fin du congé de maternité. Vous êtes en incapacité de travail après le congé de maternité Quelles sont les conséquences financières de cette incapacité ? L’incapacité succède immédiatement au congé de maternité Elle est considérée comme une nouvelle incapacité de travail. Dans ce cas : soit vous avez droit au salaire garanti à charge de votre employeur, soit vous avez droit au paiement d’indemnités de votre mutualité. N’oubliez pas de prévenir le médecin-conseil. Envoyez-lui un certificat médical (appelé « confidentiel ») dans les 2 jours qui suivent le début de l’incapacité. L’incapacité existait déjà avant le congé de maternité et se prolonge On estime que l’incapacité n’a pas été interrompue par le congé de maternité ; de ce fait aucun nouveau salaire garanti n’est dû. Il n’empêche qu’il est indispensable de continuer à transmettre des certificats médicaux à l’employeur. Les différentes interruptions de travail peuvent avoir une influence sur la date du passage en invalidité. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. 21 Couverture sociale de l’enfant et avantages Votre bébé est couvert par la mutualité et bénéficie d’allocations familiales ; c’est-à-dire que dès sa naissance, il bénéficie d’avantages sociaux. La couverture de la mutualité À titre de rappel, votre enfant est inscrit à charge de l’un de ses parents et ce, depuis que vous avez déclaré sa naissance à votre mutualité. Pour autant que la situation du parent à l’égard de la mutualité soit en ordre, il aura droit au remboursement légal des frais médicaux du bébé. La couverture des allocations familiales La prime de naissance Il s’agit d’un montant versé une fois à l’occasion de la naissance de l’enfant. Comment l’obtenir ? A partir du 6ème mois de grossesse, l’attributaire peut en faire la demande auprès de la caisse d’allocations familiales. Pour ce faire, un formulaire lui est délivré par son employeur ou par la caisse d’allocations familiales (voir page 18). Quand et combien ? L’attributaire recevra cette prime à partir du 7ème mois de grossesse. Elle s’élève à 1175,56 € pour le 1er enfant et à 884,47 € pour les suivants (montants arrêtés au 01/05/2011). Et si vous accouchez de jumeaux ou de triplés ? Chaque enfant bénéficie d’un montant identique, à savoir celui octroyé pour un premier enfant. Les jumeaux, triplés, etc. sont tous considérés comme premier enfant quel que soit leur rang dans la famille. Attention ! Ceci concerne uniquement la prime de naissance ! Par contre, le montant des allocations familiales varie notamment selon le rang de l’enfant. 22 Les allocations familiales Pour rappel, c’est le père qui, en général, en est l’attributaire ; c’est-à-dire que c’est lui qui ouvre le droit aux allocations familiales (voir pages 18-19). Ces allocations sont octroyées en fonction de son travail et de sa situation sociale. Dans certains cas, lorsqu’il y a un intérêt pour l’enfant, c’est la mère qui est attributaire. Comment les obtenir ? C’est à l’attributaire d’en faire la demande. En cas d’hésitation quant à la personne attributaire, la future mère peut s’adresser à son employeur ou à la caisse d’allocations familiales à laquelle il est affilié. L’attributaire est salarié • Il doit s’adresser à son employeur ou au service du personnel. En effet, c’est la caisse à laquelle son employeur est affilié qui lui versera les allocations. L’employeur doit lui communiquer le nom et les coordonnées de la caisse d’allocations lors de son engagement. • Pour tout renseignement sur les allocations familiales des salarié(e)s, téléphonez à l’Office National d’Allocations Familiales pour Travailleurs Salariés (O.N.A.F.T.S.), à votre caisse d’allocations familiales ou au Centre de Service Social de la mutualité (voir notre carnet d’adresses en page 33). L’attributaire est chômeur En général, il doit faire la demande d’allocations à la caisse à laquelle était affilié son dernier employeur. Cependant, dans certains cas, cette donnée n’est pas applicable. Pour en savoir plus, prenez contact avec l’un de nos Centres de Service Social ou l’O.N.A.F.T.S. L’attributaire est agent du secteur public Les agents des services publics (contractuels ou statutaires) doivent s’adresser au service du personnel de leur organisme. L’attributaire est indépendant Il effectuera la demande d’allocations auprès de la caisse d’assurances sociales à laquelle il est affilié. Pour tout renseignement complémentaire, contactez le Centre de Service Social de votre mutualité ou l’Institut National d’Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants (I.N.A.S.T.I.) (voir carnet d’adresses page 36). Quand recevrez-vous ces allocations ? Les allocations mensuelles sont dues à partir du mois qui suit celui de la naissance et sont payées à terme échu. Exemple : un enfant né en mai a droit aux allocations de juin qui ne seront payées qu’en juillet. A combien s’élèvent-elles ? Le montant des allocations familiales varie en fonction du rang des enfants dans le ménage, de leur âge et du statut du parent dont ils sont à charge. Retenez aussi qu’un complément d’allocations peut être accordé (quand un enfant a des problèmes de santé importants). Pour en bénéficier, il faut en faire la demande auprès de la caisse d’allocations familiales. Vous obtiendrez de plus amples renseignements auprès de nos Centres de Service Social dont vous trouverez les coordonnées dans le carnet d’adresses en page 33. Infos en bref Prime de naissance et fausse couche La prime de naissance est due en cas de fausse couche quand celle-ci survient après 180 jours de grossesse. Elle est également due en cas de décès du bébé à la naissance. Les démarches pour l’obtention de la prime de naissance lorsque l’enfant est né hors mariage L’attributaire transmet (à la caisse d’allocations familiales compétente) une attestation de reconnaissance de l’enfant faite auprès de l’administration communale ou d’un notaire. Cette attestation fait preuve du lien de filiation de l’enfant avec la personne qui l’a reconnu. Toutefois, si l’enfant n’est pas reconnu avant la naissance, la future mère peut introduire la demande auprès de la caisse d’allocations familiales compétente. Règle générale à retenir pour l’attribution des allocations familiales Quand les deux parents sont salariés, c’est le père qui est l’attributaire ; quand l’un des parents est indépendant et l’autre salarié, c’est le salarié qui est l’attributaire. Les autres primes ou aides liées à la naissance Outre la prime de naissance, des primes ou des cadeaux vous seront offerts par différents organismes. Par exemple : • la commune : certaines accordent une indemnité de naissance ; • la mutualité : prime, cadeau ou les deux ; • le syndicat : certaines centrales octroient une prime ; • la banque : certaines banques offrent une prime lorsque vous ouvrez un compte au nom de l’enfant. Renseignez-vous ! Les avantages fiscaux liés à la présence de l’enfant Les impôts sur les revenus Par enfant à charge, un montant est déduit du revenu imposable. Ce montant varie en fonction du rang de l’enfant (premier, deuxième, troisième, etc.) et est fixé annuellement par la loi fiscale. Vous pouvez aussi déduire certains frais occasionnés par la garde de votre enfant. À ce propos, lisez le volet consacré à l’accueil (page 26). 23 Le précompte immobilier Une réduction de 10% par enfant est accordée en région bruxelloise et de 125 € par enfant en région wallonne, à condition d’avoir deux enfants en vie dont au moins un est encore à charge. Pour en bénéficier, vous devez la demander vousmême au Service Public Fédéral Finances, de préférence par lettre recommandée. Infos en bref Bien souvent, les administrations communales offrent des avantages aux familles nombreuses : tarifs préférentiels pour plaines de jeux, bibliothèques et autres équipements, réduction sur les taxes, etc. Renseignez-vous auprès de l’administration communale de votre domicile. Les naissances rapprochées Quand 3 enfants naissent au cours d’une période de 18 mois, vous pouvez généralement bénéficier de l’aide d’une puéricultrice et/ou d’une aide familiale jusqu’à ce que le cadet ait 3 ans. 24 Si votre enfant a des problèmes de santé qui donnent lieu à un taux d’incapacité de 66%, une réduction de 20% pourrait être accordée en région bruxelloise et de 250 € en région wallonne. Pour en bénéficier, vous devrez remettre une attestation officielle mentionnant le taux d’incapacité. Cette attestation est délivrée par le Service Public Fédéral Sécurité Sociale et elle vous sera transmise par la caisse d’allocations familiales. Il faut en faire la demande auprès du CPAS de votre commune en région wallonne ou d’Actiris à Bruxelles. Connaissez-vous Latitude Jeunes ? Cette ASBL de La Mutualité Socialiste - Solidaris propose des activités variées aux enfants à partir de 3 ans. Ateliers créatifs et récréatifs, stages, ludothèques, voyages et autres excursions sont mis sur pied dans chaque région pendant les congés scolaires, ainsi que le mercredi après-midi et le samedi. Pour plus de renseignements, prenez contact avec votre mutualité. N’oubliez pas les vaccins! Sauf contre-indication médicale, ils peuvent débuter dès l’âge de 2 mois. Ci-contre, vous trouverez un récapitulatif des vaccinations recommandées. Le vaccin contre la poliomyélite est obligatoire pour tous. Les autres sont recommandés. Certains seront exigés si votre enfant fréquente un milieu d’accueil. La vaccination est gratuite dans les consultations d’enfants de l’O.N.E. La plupart des vaccins destinés aux nourrissons et aux enfants peuvent être obtenus gratuitement auprès de votre médecin. C’est le cas pour le vaccin contre la poliomyélite, le vaccin “diphtérietétanos-coqueluche”, le vaccin “rougeole-rubéole-oreillons”, le “méningocoque C”, l’haemophilus influenza de type B (grippe), l’hépatite B et le pneumocoque. Le vaccin contre l’hépatite A ne bénéficie malheureusement d’aucun remboursement de l’Inami. C’est également le cas du vaccin contre la grippe, sauf pour les enfants reconnus “à risque”. Votre pharmacien peut vous conseiller et délivrer les vaccins sur ordonnance de votre médecin. Les vaccins accessibles à tous. La Mutualité Socialiste - Solidaris préfère prévenir que guérir. Elle intervient dans le coût des vaccins jusqu’à 25 € par an (voir page 6). Calendrier de vaccination 2 mois 3 mois 4 mois Diphtérie • • Polio • Tétanos • Coqueluche Grippe Hépatite B • • • • • • • • • 12 mois 15 mois • • • • • • • • • 6 ans • • • • • • • • • Rougeole • Oreillons • Rubéole Méningocoque C Pneumocoque Rotavirus • • • • 12 ans • • • • • • Papillomavirus • Ce tableau est indicatif. Il peut être adapté à l’enfant par le médecin, en fonction de son état de santé. 25 L’accueil de votre enfant Les différents milieux d’accueil Les crèches et autres milieux d’accueil des jeunes enfants répondent aux besoins croissants des familles. Malheureusement, les places sont insuffisantes. Il faudra souvent inscrire votre enfant sur une liste d’attente. Chaque milieu d’accueil reçoit les enfants selon une tranche d’âge et un nombre défini de places. Le coût de l’accueil est calculé en fonction des revenus des parents, ou de manière libre, selon que le milieu d’accueil est subsidié ou non par l’Office National de l’Enfance (O.N.E). Sachez que seuls les crèches, les prégardiennats et les Maisons Communales d’Accueil de l’Enfance (M.C.A.E.) offrent des garanties en matière de formation du personnel (diplôme de puéricultrice). Aucun diplôme n’est exigé dans les autres modes d’accueil. Les milieux d’accueil contrôlés et subsidiés par l’ONE La crèche La crèche accueille les enfants de 0 à 3 ans et est ouverte au minimum 10h par jour, 5 jours par semaine. Sa capacité d’accueil est de 18 à 48 enfants. Le prix de la journée varie selon les revenus des parents (milieu d’accueil subsidié par l’O.N.E). Les enfants 26 sont encadrés par des puéricultrices, avec l’assistance d’une infirmière, d’une assistante sociale et d’un médecin. Le prégardiennat Les enfants y sont accueillis de 18 mois à 3 ans, pendant 10 heures par jour, 5 jours par semaine. Le prégardiennat peut accueillir de 18 à 48 enfants. Le prix est fonction des revenus des parents. La Maison Communale d’Accueil de l’Enfance (M.C.A.E.) De taille plus petite (capacité d’accueil de 12 à 24 places), cette maison fonctionne comme une crèche et peut accueillir les enfants de 0 à 6 ans, pendant 10 heures par jour, 5 jours par semaine. L’O.N.E. ne subsidie que l’accueil des enfants de 0 à 3 ans. Le prix varie en fonction des revenus des parents. L’accueillante conventionnée Cette personne, encadrée par un service public (comme le C.P.A.S.), une A.S.B.L. ou même une crèche, accueille à son domicile, 4 enfants maximum (y compris les siens) âgés de 0 à 6 ans. Elle doit régulièrement les présenter à la consultation d’enfants de l’O.N.E. Le prix est le même que dans une crèche ou une M.C.A.E. et est calculé en fonction des revenus des parents. Les milieux d’accueil contrôlés mais non subsidiés par l’ONE La maison d’enfants Elle est aménagée pour accueillir les enfants de moins de 7 ans (minimum 9 enfants et maximum 24). Ces maisons peuvent décider librement des heures d’ouverture, de l’organisation de la journée et des prix. L’accueillante autonome Il s’agit d’une travailleuse indépendante qui peut accueillir 4 enfants au maximum. Les heures et les jours d’ouverture ainsi que les prix sont fixés librement. Prenez le temps de chercher la solution d’accueil qui répondra le mieux à vos besoins. Quel prix ? Quelle ambiance ? Quelle organisation de la journée ? Quel encadrement ? N’hésitez pas à poser des questions. Effectuez ces recherches dès que vous êtes enceinte. La déductibilité fiscale Vous pourrez déduire une partie des frais d’accueil pour un enfant de 0 à 12 ans si vous respectez les conditions suivantes : • avoir confié votre enfant à un milieu d’accueil subsidié et/ou contrôlé par l’O.N.E. ; • joindre à votre déclaration l’attestation remise par le milieu d’accueil ou la famille d’accueil. Lorsque l’enfant est accueilli par d’autres personnes (une voisine, la grand-mère, une amie …), ou lorsque vous vous en occupez vous-même, vous pourrez déduire un forfait par enfant de moins de 3 ans. Renseignez-vous auprès de nos Centres de Service Social (voir page 33). Infos en bref Des milieux d’accueil occasionnels se développent, comme les haltes-garderie Utilisez-les pour prendre du temps pour vous. Donnez-vous du répit. Pensez aussi à l’entraide familiale et aux amis. Si c’est occasionnel, ils apprécieront sûrement de passer un moment avec votre bébé. Attention ! Certaines maisons d’enfants ou gardiennes privées n’ont pas l’autorisation de la commune et de l’O.N.E. pour accueillir des enfants. Sachez que ces milieux d’accueil ne pourront pas dès lors vous délivrer une attestation fiscale vous permettant de déduire ces frais de vos impôts. En outre, ils ne font l’objet d’aucun contrôle. Réfléchissez bien avant de leur confier votre bébé. Que se passe-t-il quand votre enfant contracte une maladie contagieuse et que cette maladie vous interdit de vous rendre au travail sous peine de contaminer d’autres personnes ? Diphtérie, encéphalite épidémique, fièvre typhoïde et paratyphoïde, méningite cérébro-spinale, poliomyélite, scarlatine ou variole vous couperont du travail pendant un certain nombre de jours variant en fonction de l’affection. Ces jours sont indemnisés par votre mutualité sur base d’un certificat médical. En outre, certaines communes proposent des services d’accueil d’enfants malades. Dans certaines régions, il est aussi possible d’obtenir une puéricultrice ou une aide familiale à domicile. Des problèmes impérieux d’accueil ? Sachez que si vous êtes salariée, vous avez le droit de vous absenter du travail pendant une durée maximale annuelle de 10 jours. Attention ! Ils ne sont pas rémunérés, mais ils seront assimilés pour la sécurité sociale. Si votre employeur vous le demande, vous devrez lui fournir la preuve que vous avez bien utilisé ce congé pour garder votre enfant (certificat médical, attestation de la crèche …). Votre mutualité organise des services de garde d’enfants malades. Renseignez-vous ! 27 Les congés liés à l’éducation de l’enfant Ces congés concernent tant la mère que le père. Ils peuvent être pris par l’un et/ou l’autre. Le congé parental dans le secteur public Le père ou la mère peut bénéficier d’un congé sans solde de 3 mois à prendre dans l’année de la naissance. Des possibilités existent également dans le cadre du crédit-temps. Le congé parental dans le secteur privé Le principe Chaque travailleur (homme ou femme) répondant aux conditions d’ancienneté a le droit de prendre, par enfant, un congé parental. Ce congé peut prendre trois formes : • s oit l’interruption complète du travail durant 3 mois (fractionnable par mois et accessible aux travailleurs à temps partiel) ; • s oit la réduction des prestations à mi-temps durant 6 mois, si le travailleur est occupé à temps plein ; • s oit la réduction des prestations d’un cinquième temps pendant 15 mois maximum (fractionnable par périodes de 5 mois minimum). Quand peut-il se prendre ? Entre la naissance et le moment où l’enfant atteint 12 ans (21 ans si l’enfant est atteint d’une incapacité physique ou mentale de 66%). En cas d’adoption, le droit au congé parental est accordé pendant une période de 4 ans à partir de l’inscription de l’enfant comme membre du ménage au registre de la population ou au registre des étrangers de la commune où ses parents adoptifs ont leur résidence et ce, tant que l’enfant n’atteint pas l’âge de 8 ans. Quelle démarche faut-il effectuer ? Vous devez prévenir l’employeur 3 mois avant le début du congé, par lettre recommandée ou par simple lettre dont une copie doit alors être signée par l’employeur pour réception. Ce document doit reprendre 28 la forme du congé et les dates de début et de fin du congé parental. En outre, il faut également que l’employeur soit en possession des documents qui attestent de la naissance au plus tard au moment où le congé parental débute. Attention ! Le congé parental est un droit auquel l’employeur ne peut pas s’opposer. Il peut toutefois le reporter (de 6 mois max.) pour des raisons justifiées par le fonctionnement de l’entreprise, et ce par écrit, dans le mois qui suit la demande. A combien s’élèvent les allocations ? Au 1er mai 2011, dans le cas du congé parental, elles s’élèvent à 679,59 € en cas de suspension complète, à 313,25 € (531,35 € à partir de 50 ans) pour une réduction des prestations à un mi-temps et à 106,28 € (212,54 € à partir de 50 ans) pour une réduction d’1/5 temps. Le montant est porté à 142,91 € (uniquement pour un travailleur isolé excepté statutaire de l’enseignement, c’est-à-dire des personnes habitant exclusivement avec un ou plusieurs enfants à charge). Ces montants sont valables pour la première année et réduits de 5% au-delà de 12 mois de congé. La demande d’allocations sera introduite à l’ONEM. Au moment où nous mettons sous presse, l’Union Européenne demande à la Belgique de faire passer le congé parental rémunéré de trois à quatre mois. Renseignez-vous auprès de votre mutualité. Le crédit-temps Le principe Chacun des parents peut interrompre sa carrière ou réduire ses prestations à un mi-temps à condition de compter : • 12 mois d’ancienneté au cours des 15 mois qui précèdent l’avertissement écrit à l’employeur pour une interruption temps plein • une occupation d ‘au moins 3/4 temps pour les 12 mois précédents pour une interruption à mitemps La durée de l’interruption est au minimum de 3 mois pour les interruptions complètes ou mi-temps. Le droit au crédit-temps est d’un an mais peut être prolongé par convention collective de travail. Il ne sera jamais supérieur à 5 ans. Autre possibilité : réduire à 1/5 temps (infos sur www.onem.be) professionnelle et sur vos droits à la sécurité sociale, sur votre autonomie et sur le futur calcul de votre pension. Renseignez-vous auprès des Centres de Service Social (Voir page 33). Démarche Le parent doit prévenir son employeur pour lui permettre d’organiser un système de planification. L’employeur ne peut s’y opposer mais peut le reporter de maximum 6 mois (sous conditions). Les allocations perçues Les allocations sont octroyées si vous avez 5 ans de passé professionnel et 2 ans d’ancienneté chez votre employeur. Elles sont octroyées pendant 12 mois pour une interruption complète (ou 24 mois pour mi-temps ou 60 mois pour 1/5 temps). A l’issue de ces périodes, le droit peut être élargi : • de 36 mois si le crédit-temps est pris pour « prendre soin de son enfant jusque l’âge de 8 ans • et de 48 mois pour octroyer des soins à son enfant handicapé jusqu’ à l’âge de 21 ans (attention, les 36 mois pris pour prendre soin de son enfant de moins de 8 ans seront déduits). Pour connaître les montants des allocations, consultez le site www.onem.be. La cessation des activités Vous êtes salarié ou salariée Si vous abandonnez votre emploi ou le réduisez au moins de moitié pour élever votre enfant, vous pouvez bénéficier des allocations de chômage à la fin de votre interruption, pour autant que : • vous cessiez votre activité durant 6 mois au moins; •v ous vous inscriviez comme demandeur(euse) d’emploi dans les 3 ans de la cessation. Dans votre lettre de démission, mentionnez le fait que vous mettez fin au contrat avec l’intention spécifique d’élever votre enfant. Notre conseil Réfléchissez bien avant d’effectuer une démarche qui risque d’avoir des incidences sur votre carrière Vous êtes chômeur ou chômeuse Vous avez le droit d’interrompre votre chômage pour quelque motif que ce soit pendant une période de 3 ans. Vous pouvez prolonger cette période de 6 mois minimum à 3 ans maximum, à dater de la naissance. Vous bénéficierez à nouveau automatiquement des allocations de chômage, quand vous introduirez une nouvelle demande et quand vous vous réinscrirez comme demandeur(se) d’emploi. Infos en bref Congé parental et ancienneté dans le secteur privé Pour avoir droit au congé parental, vous devez être lié par un contrat de travail avec votre employeur durant 12 mois (pas nécessairement consécutifs) au cours des 15 mois qui précèdent l’avertissement (lettre envoyée par le salarié à son employeur). Le travailleur qui ne remplit pas cette condition de durée ne pourra prendre un congé parental que si son employeur est d’accord. La protection contre le licenciement pendant le congé parental L’employeur ne peut en aucun cas mettre fin unilatéralement au contrat de travail, sauf pour un motif grave. Cette protection débute dès le jour où vous prévenez votre employeur par écrit et se termine dès la fin du congé. 29 Récapitulatif chronologique Salariée Chômeuse Indépendante Avant l’accouchement Prévenir l’employeur de votre grossesse le plus rapidement possible (p. 10). Déclarer officiellement votre grossesse n’est pas utile (p. 10). Vous êtes malade ou en repos préventif : avertir l’employeur et la mutualité (p. 10). Vous êtes malade ou en repos préventif : vous n’êtes pas obligée de prévenir l’organisme payeur au moment où votre arrêt de travail débute mais vous inscrirez “M” sur votre carte de pointage (p. 10). Vous êtes malade : prévenir la mutualité dans les 28 jours. Aucune indemnité n’est perçue durant le premier mois (pp. 10 et 11). Prévenir la mutualité dans les 2 jours ouvrables. Pendant le congé de maternité Congé prénatal Prévenir l’employeur de la date prévue de l’accouchement et ce, au plus tard 8 semaines avant celui-ci (p. 13). Idem pour la mutualité (p. 13). Congé prénatal Prévenir le FOREM ou Actiris à l’aide de votre carte de pointage. Dès que le repos débute, inscrire “M” dans les cases correspondantes (p. 13). Prévenir la mutualité (p. 13). Congé prénatal Prévenir votre mutualité de la date à laquelle vous souhaitez débuter votre congé (p. 13). Congé postnatal Prévenir la mutualité de la fin du congé postnatal en envoyant l’extrait d’acte de naissance (p. 14). Congé postnatal Prévenir l’organisme de paiement de la naissance en envoyant l’extrait d’acte de naissance (p. 14). Vous réinscrire au FOREM ou à Actiris et à votre organisme de paiement dans les 8 jours (p. 14). Congé postnatal Prévenir la mutualité de la reprise du travail dans les 2 jours qui suivent celle-ci (p. 14). Prime de naissance Effectuer la demande dès le 6ème mois de votre grossesse auprès de la caisse d’allocations familiales (p. 22). Prime de naissance Effectuer la demande dès le 6ème mois de votre grossesse auprès de la caisse d’allocations ou d’assurances sociales (p. 22). Prime de naissance Effectuer la demande dès le 6ème mois de votre grossesse auprès de la caisse d’allocations familiales (p. 22). 30 des principales démarches Salariée Chômeuse Indépendante Après l’accouchement Attention ! Ces démarches concernent en général le père ! Prévenir l’administration communale du lieu de naissance. Elle délivre deux attestations officielles (p. 18). Prévenir l’administration communale du lieu de naissance. Elle délivre deux attestations officielles (p. 18). Informer la mutualité dans les meilleurs délais en envoyant la première attestation officielle (p.18). Informer la mutualité dans les meilleurs délais en envoyant la première attestation officielle (p.18). Informer la caisse d’allocations familiales et demander les allocations dans les meilleurs délais en envoyant la deuxième attestation officielle de naissance (pp. 18 et 22). Informer la caisse d’allocations familiales et demander l’allocation dans les meilleurs délais en envoyant la deuxième attestation officielle de naissance (pp. 18 et 22). Prévenir l’administration communale du lieu de naissance. Elle délivre deux attestations officielles (p. 18). Informer la mutualité dans les meilleurs délais en envoyant la première attestation officielle (p. 18). Informer la caisse d’assurances sociales ou la caisse d’allocations familiales du père si l’enfant est à sa charge, dans les meilleurs délais en envoyant la deuxième attestation officielle et en demandant le droit à ces allocations (pp. 18 et 22). 31 MEDI’KIDS Votre enfant est atteint d’une grave maladie ... … l’apprendre et y faire face constituent une véritable épreuve. Bien sûr, il y a le fait de voir son enfant souffrir, mais comme si cela ne suffisait pas, il y a aussi le coût des traitements, auquel vous devrez peut-être faire face. A La Mutualité Socialiste - Solidaris, nous sommes attentifs à ces difficultés. C’est pour cela que nous avons créé Médi’Kids. Grâce à ce service de l’assurance complémentaire, nous vous aidons dans la prise en charge des dépenses de santé liées à la maladie. De cette façon, vous pouvez apporter à votre enfant toute l’aide et le soutien dont il a besoin. Depuis sa création, près de 2.700 familles ont déjà fait appel à notre service ! Et nous réaffirmons ainsi notre engagement pour l’accès à la santé pour tous. Un soutien financier face à la maladie grave d’un enfant 32 , Avec Médi’kids la Mutualité aris Socialiste - Solid ement intervient concrèt er de pour vous soulag ers. ces soucis financi Carnet d’adresses Vous avez besoin d’un renseignement, de l’adresse d’un organisme, d’une information complémentaire sur certains avantages, voici une liste d’adresses où l’on pourra vous aider ou vous guider. Les Centres de Service Social de votre Mutualité Socialiste - Solidaris : Nos 150 assistants sociaux répartis sur les territoires de la Région wallonne et de BruxellesCapitale se tiennent à votre disposition dans les centres de service social suivants Brabant Wallon Mutualité socialiste du Brabant wallon Chaussée de Mons, 228 1480 TUBIZE Tél : 02/391.09.11 Bruxelles Mutualité Socialiste du Brabant Rue du Midi, 111 1000 BRUXELLES Tél : 02/546.15.12 Hainaut Solidaris Mutualité Socialiste du Centre, Charleroi et Soignies Avenue des Alliés, 2 6000 CHARLEROI Tél : 071/50.77.77 Mutualité Solidaris Mons - Wallonie picarde • CSS de Tournai - Ath Rue du Fort, 48 7800 ATH Tél : 068/84.84.66 • CSS de Mouscron-Comines Rue du Val, 2 7700 MOUSCRON Tél : 068/84.84.67 • CSS de Mons Avenue des Nouvelles Technologies, 24 7080 FRAMERIES Tél : 068/84.84.65 Liège olidaris S Rue Douffet, 36 4020 LIEGE Tél : 04/341.63.20 Luxembourg Mutualité socialiste du Luxembourg Place de la Mutualité, 1 6870 SAINT-HUBERT Tél : 061/23.11.33 Namur Solidaris – Province de Namur • CSS de Namur Chaussée de Waterloo, 182 5002 NAMUR Tél : 081/77.75.06 • CSS de Philippeville Rue de France, 35 5600 PHILLIPEVILLE Tél : 081/77.75.07 Direction Service social Union Nationale des Mutualités Socialistes rue St Jean 32/38 1000 Bruxelles tél. 02/515 03 03 email : [email protected] Les services indemnités de votre mutualité L’objectif premier du service indemnités est de vous assurer un revenu de remplacement en cas d’incapacité de travail. Des indemnités peuvent aussi vous être octroyées lors d’un repos de maternité, d’un congé de paternité ou d’adoption ou encore, pour les jeunes mamans, lors de pauses d’allaitement. Le service indemnités de votre mutualité vous renseigne sur vos droits et vous aide dans vos différentes démarches. Brabant Wallon Chaussée de Mons 228 1480 Tubize 02/391.09.77 [email protected] Bruxelles et Brabant Rue du Midi 111 1000 Bruxelles 02/506.96.11 [email protected] Solidaris Mutualité Socialiste du Centre, Charleroi et Soignies Avenue des Alliés, 2 6000 Charleroi 071/ 50.77.77 [email protected] Mutualité Solidaris Mons Wallonie picarde Rue du Fort, 48 7800 Ath Tél : 068/84.84.10 [email protected] 33 www.congesparentaux.be Solidaris Liège Rue Douffet 36 4020 Liège 04/341.62.11 [email protected] Mutualité socialiste du Luxembourg Place de la Mutualité 1 6870 Saint-Hubert 061/23.11.11 [email protected] Solidaris mutualité – Province de Namur Chaussée de Waterloo 182 5002 Saint-Servais 081/77.77.77 [email protected] Femmes Prévoyantes Socialistes Les FPS militent et portent des revendications politiques pour une société plus égalitaire. Elles mènent des actions de sensibilisation et d’information notamment autour du thème des congés parentaux. Trop souvent encore, la prise de congés parentaux est le seul fait des femmes. Découvrez les initiatives et publications des FPS www.femmesprevoyantes.be www.congesparentaux.be Consultations ONE - FPS L’ONE organise des consultations prénatales, des consultations pour nourrissons et enfants de 0 à 6 ans pour suivre le développement global de l’enfant. Les Femmes Prévoyantes Socialistes s’y associent en collaborant avec des bénévoles et accueillent dans certaines consultations des futurs parents et parents d’enfants dès la naissance. Les Centres de planning familial Des équipes pluridisciplinaires constituées d’assistants sociaux, de juristes, de médecins et de psychologues sont à votre disposition. Un ensemble de questions peuvent être abordées sur des sujets tels que la contraception, la grossesse, l’avortement, les difficultés conjugales, les relations parentsenfants,… ainsi que toutes les préoccupations concernant la vie affective, sexuelle et familiale. CPF Rosa des FPS du Brabant* rue du Midi, 118-120 1000 Bruxelles 02/546.14.33 planningrosa@ fmsb.be Centre de Planning Familial Rosa Guilmot* Rue Ferrer, 3 1480 Tubize 02/355.01.99 [email protected] Centre IVG CPF-FPS du Centre & de Soignies* Rue Warocqué, 21 7100 La Louvière 064/22.88.40 cpcf.lalouviere@mutsoc. be - Centre IVG CPF-FPS du Centre et de Soignies* Rue de Gosselies, 7 6183 Trazegnies 071/45.87.91 cpcf.trazegnies@mutsoc. be - Centre IVG Antenne de Soignies* Rempart du Vieux Cimetière, 15 7060 Soignies 067/22.03.35 [email protected] CPF-FPS de Charleroi* Rue D’orléans 34 6000 Charleroi 071.208.838 - Centre IVG Centre Aurore Carlier* Rue de cordes 8 - 7500 Tournai 069/84.23.46 [email protected] Centre IVG Antenne de Comines-Warneton* Rue du Chemin de Fer, 10 7780 Comines-Warneton 056/34.05.93 [email protected] CPF-FPS de Mons* 5, Bld Gendebien 7000 Mons 068/84-84-58 [email protected] CPF-FPS de Namur* Rue de la Tour, 7 5000 Namur 081/777.162 ou 164 [email protected] Antenne de Gembloux* Avenue de la Station 97 5030 Gembloux - 081/77.78.35 Centre Willy Peers* Boulevard du Nord, 19 5000 Namur 081/73.43.72 centrewillypeers.fps@ mutsoc.be - Centre IVG 35 CPF-FPS de Dinant* Place Patenier, 9 5500 Dinant 081/77.78. 30 [email protected] Antenne d’Athus* Rue du Prix Nobel, 2 6791 Athus 063/38.12.33 [email protected] CPF-FPS de Couvin* Faubourg SaintGermain 46 5660 Couvin 060/34.41.93 [email protected] CPF-FPS* Rue des Savoyards, 2 6900 Marche-en-Famenne 084/32.00.25 [email protected] CPF-FPS Liège* Rue des carmes, 17 4000 Liège 04/223.13.73 [email protected] Espace M (Quartier Sainte-Marguerite) 29, rue des fontaines Roland 4000 Liège 04/226.37.51 [email protected] CPF-FPS de Spa* Rue du Waux-Hall, 17 4900 Spa 087/77.50.58 [email protected] CPF-FPS de Verviers* Rue Saucy, 14 4800 Verviers 087/31.62.38 planningfamilialfps.verviers@ mutsoc.be - Centre IVG CPF-FPS* Avenue Herbofin 30 6800 Libramont 061/23.08.10 [email protected] CPF-FPS* Rue de la Moselle, 1 6700 Arlon 063/23.22.43 [email protected] 36 Centre Eve & Adam Rue des récollets,1 6600 Bastogne 061/23.97.10 [email protected] - Centre IVG Les centres et antennes avec le symbole (*) sont agréés par la Région Wallonne (décret du 18-07-1997) ou par la Région Bruxelloise (COCOM Votre enfant souffre d’un handicap L’Association Socialiste de la Personne Handicapée (ASPH) vous apporte conseils, soutien et défend vos droits (Handydroit®, Handyprotection Avenir,…). Elle édite également des brochures et dépliants d’information gratuits ainsi qu’un bimestriel. Association Socialiste de la Personne Handicapée rue St Jean 32/38 1000 Bruxelles tél. 02/515 02 69 [email protected] www.asph.be Inventaire des groupes d’entraide Vous avez des questions concernant certaines maladies graves, certains handicaps ? Besoin de soutien lors de naissances multiples ? Il existe des associations d’entraide dont les coordonnées vous seront renseignées au Service promotion de la santé de l’UNMS rue St Jean 32/38 1000 Bruxelles tél. 02/515 05 85 [email protected] www.self-help.be Et encore... atitude Jeunes L Secrétariat général place St Jean 1/2 1000 Bruxelles tél. 02/515 04 02 [email protected] www.ifeelgood.be Fédération des Centrales de Services à Domicile place St Jean 1 1000 Bruxelles tél. 02/515 02 08 [email protected] www.fcsd.be Femmes Prévoyantes Socialistes Secrétariat général place St Jean 1/2 1000 Bruxelles tél. 02/515 04 01 www.femmesprevoyantes.be www.congesparentaux.be www.planningsfps.be Clairs Vallons Centre médical pédiatrique Unité mère/bébé - parents/bébé Obésité - unité médicopsychologique - maladies chroniques Route de Mont St Guibert, 24 1340 Ottignies tél. 010/48 02 11 [email protected] Une assurance hospitalisation accessibleàtous • Pasdefranchise • Pasdelimited’âge • Pasdequestionnairemédicalpourl’hospitalisation 2 formules hospitalisation : • chambreparticulière • chambrecommuneetdouble 1 assuranceambulatoiremaladiesgraves Réalisez votre devis en ligne : www.hospimut-solidaris.be Infos : dans votre point de contact Tél. : 0800 23 100 Pour Solidaris Liège : 04 341 63 09 Pour la Mutualité Socialiste du Luxembourg : 061 231 37 129 I.N.A.S.T.I. Institut National d’Assurances Sociales pour Travailleurs Indépendants Place J. Jacobs 6 1000 Bruxelles tél. 02/546 42 11 [email protected] www.inasti.be .N.A.F.T.S. Office National d’Allocations O Familiales pour Travailleurs Salariés rue de Trèves 9 1000 Bruxelles tél. 02/237 21 12 [email protected] www.onafts.be PF Emploi, travail et concertation sociale S Rue Ernest Blérot 1 1070 Bruxelles tél. 02/233 41 11 [email protected] www.emploi.belgique.be Bureau régional dans chaque province O.N.E. Office de la Naissance et de l’Enfance chaussée de Charleroi 95 - 1060 Bruxelles tél. 02/542 12 11 email : [email protected] www.one.be Antenne régionale dans chaque province. Vous souhaitez obtenir un exemplaire de cette brochure ? Adressez-vous à votre mutualité ou envoyez votre demande à : Union Nationale des Mutualités Socialistes rue St Jean 32-38 - 1000 Bruxelles Direction P&O - Communication tél. 02/515 17 33 email : [email protected] Editeur responsable : Jean-Pascal LABILLE - UNMS rue St Jean 32 - 38 • 1000 Bruxelles Illustrations : Jean-Pol Lété Ont participé à la réalisation de ce guide : Marilyn Descamps, Véronique Heckmans, Inge Robyn, Tom Durinck, Perrine Boutet, Mahamadou Chalaré, Pierre Baldewyns, Carine Perin, Martine Daras. Dépôt légal : D/ 2012/1222/01 Version : 1/2012 38 Vaccination ue ou des troubles enfants de 6 mois à ng cours. é en contact direct . deuxième ou troi- nt de la vaccination. particulièrement les personnes obèses. ........ 02/391 49 64 ........ 064/27 92 11 ........ 071/20 86 11 ........ 068/26 42 85 ........ 04/341 62 11 ........ 061/23 11 11 Vaccination u'à Jusq 25 € VACCINATION Jusqu’à 25€ par an ........ 065/32 97 90 ........ 081/77 77 77 dex.html g ocialiste en ordre limite d’âge. harmacien. Vaccins tualité Socialiste. t emen bours m de re www.mutsoc.be www.solidaris.be utsoc.be www.mutsoc.be Jusqu’à 300 € de prime de naissance + SOINS 100% DèS REMBOURSéS LA NAISSANCE Avantage naissance Infos: dans votre point de contact www.solidaris.be - www.mutsoc.be