FOD1040 : Planification de repas 1
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Planification de repas 1 FOD1040 – Document d’appui Ensemble d’outils destiné aux enseignants du cours FOD1040 2013 [Cette page est intentionnellement laissée en blanc.] ISBN 978-1-4601-0425-5 Remarque.− Dans cette publication, les termes de genre masculin utilisés pour désigner des personnes englobent à la fois les femmes et les hommes. Ils sont utilisés uniquement dans le but d’alléger le texte et ne visent aucune discrimination. Plusieurs sites Web sont énumérés dans ce guide. Ces sites sont proposés à titre de service uniquement, pour vous aider à trouver des idées pouvant être utiles pour l’enseignement et l’apprentissage. Toutes les adresses des sites Web ont été vérifiées et étaient exactes au moment de la publication, mais il revient à l’utilisateur d’en valider l’exactitude au moment de les utiliser. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec : Direction de l’éducation française Alberta Education Édifice 44 Capital Boulevard 10044, 108e Rue N.-O. Edmonton (Alberta) T5J 5E6 Tél. : 780-427-2940 à Edmonton ou Sans frais en Alberta en composant le 780-310-0000 Téléc. : 780-422-1947 Courriel : [email protected] Ce document est destiné aux personnes suivantes : Élèves Enseignants Personnel administratif Cette ressource est disponible en ligne seulement à l’adresse suivante : education.alberta.ca/francais/teachers/progres/ compl/ept/appui.aspx Conseillers Parents Grand public Copyright © 2013, la Couronne du chef de la province d’Alberta, représentée par le ministre d’Alberta Education, Alberta Education, Édifice 44 Capital Boulevard, 10044, 108e Rue N.-O., Edmonton (Alberta) T5J 5E6. Tous droits réservés. Tout a été mis en œuvre pour assurer la mention des sources originales et le respect de la loi sur le droit d’auteur. Nous prions toute personne qui relève un écart à ces principes de bien vouloir en informer la Direction de l’éducation française, Alberta Education. 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FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section A – Introduction /iii Table des matières Section A – Introduction .............................................................................................................. 1 Section B – Organisation et planification du cours ...................................................................... 4 Section C – Unités d’enseignement ............................................................................................ 6 Unité 1 : Les choix alimentaires............................................................................................. 6 Unité 2 : Facteurs à considérer dans la planification des repas ........................................... 16 Unité 3 : Santé et sécurité dans la cuisine ........................................................................... 33 Section D – Équipement ........................................................................................................... 40 Section E – Techniques de base............................................................................................... 41 Section F – Évaluation .............................................................................................................. 46 Section G – Glossaire ............................................................................................................... 47 Section H – Références et ressources ...................................................................................... 50 Annexes.................................................................................................................................... 53 Annexe A-1 : Exemple de plan de cours ............................................................................. 54 Annexe B-1 : Répartition des tâches ................................................................................... 55 Annexe C-1.1 : Exercice de compréhension de la valeur nutritive ....................................... 57 Annexe C-1.2 : Calcul de la valeur nutritive d’un repas ....................................................... 59 Annexe C-2.1 : Préparation d’une liste d’épicerie ................................................................ 60 Annexe C-2.2 : Estimation des couts d’une recette ............................................................. 61 Annexe C-2.3 : Exercices pour les élèves ........................................................................... 62 Annexe C-3.1 : Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires .......................................... 65 Annexe C-3.2 : Recette de tortilla à l’orientale..................................................................... 69 Annexe C-3.3 : Saveurs des Indes ...................................................................................... 70 Annexe C-4 : Évaluation d’un repas préparé ....................................................................... 73 Annexe E-1 : Exercice de gestion du temps en cuisine ....................................................... 76 Annexe F-1 : Grille des compétences de base .................................................................... 81 Annexe F-2 : Guide d’évaluation d’une expérience culinaire ............................................... 83 Annexe F-3 : Fiche de compilation des évaluations d’expériences culinaires ...................... 84 Annexe F-4 : Grille d’évaluation de l’influence des choix alimentaires ................................. 85 Annexe F-5 : Grille d’évaluation pour la planification des repas .......................................... 86 Annexe F-6 : Grille d’évaluation des connaissances et des compétences ........................... 87 iv/ Table des matières FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-7 : Grille d’évaluation des pratiques de sécurité et de salubrité ........................... 88 Annexe F-8 : Grille d’évaluation des habitudes de travail .................................................... 89 Annexe F-9 : Choix de carrière............................................................................................ 90 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section A – Introduction /v [Cette page est intentionnellement laissée en blanc.] Section A – Introduction Ce document se veut une aide précieuse pour l’enseignant qui planifie son cours et qui peut l’adapter comme il l’entend, selon ses préférences et ses connaissances personnelles. Il comprend les éléments nécessaires pour que l’élève puisse atteindre les résultats d’apprentissage du cours FOD1040 : Planification de repas 1. Il a été élaboré conformément au programme d’études de l’Alberta. Ce dernier apparait dans le tableau présenté aux pages 1 à 3. Le cours FOD1010 : Notions de base en alimentation est préalable au cours FOD1040 : Planification de repas 1. L’élève y aura appris à mieux choisir des aliments, à comprendre des recettes et à reconnaitre les différentes composantes d’une cuisine bien organisée. Dans le cours FOD1040 : Planification de repas 1, l’élève étudie des façons de planifier, de préparer et d’évaluer des repas sains et équilibrés. L’élève apprendra à connaitre les facteurs qui influent sur les choix alimentaires au moment de choisir des aliments et de planifier les repas, tels que les influences psychologiques et sociologiques et les différents types de restrictions alimentaires, ainsi que l’importance, par conséquent, des stratégies du consommateur dans le choix et l’achat des aliments. Il apprendra également à identifier et à expliquer les facteurs de la planification réussie des repas qui fait intervenir la planification, la préparation et l’évaluation de choix alimentaires santé en fonction de différents styles de vie et de diverses occasions spéciales. Ainsi, les élèves devront dresser une liste d’épicerie en fonction d’une recette choisie, estimer les couts d’une recette simple et participer à une activité culinaire pour acquérir des techniques de préparation des aliments. De plus, quelques recettes sont suggérées à la fin de ce document afin de permettre aux élèves de mettre en application certaines parties de la théorie présentée. Les élèves devront par ailleurs évaluer un repas selon différents critères (valeur nutritive, cout, temps de préparation et techniques de préparation). Un exemple de plan de cours à l’intention des élèves et des parents est fourni en annexe. Voir l’annexe A-1 Résultats d’apprentissage Voici les résultats d’apprentissage énoncés dans le programme d’études relativement au cours FOD1040 : Planification de repas 1. L’élève va : 1. décrire les facteurs qui influent sur les choix alimentaires 1.1 identifier les facteurs qui influent sur les choix alimentaires au moment de choisir des aliments et de planifier les repas, notamment : 1.1.1 la nutrition 1.1.2 les ressources comme le temps, les aptitudes, l’énergie, le cout et le matériel 1.1.3 les traditions familiales ou culturelles 1.2 identifier les influences psychologiques et sociologiques comme la pression des pairs ou des médias, les troubles alimentaires FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section A – Introduction /1 1.3 discuter certaines restrictions alimentaires particulières 1.4 discuter l’importance des stratégies du consommateur dans le choix et l’achat des aliments, en tenant compte : 1.4.1 des types de magasins d’alimentation 1.4.2 de la présentation des aliments comme le stockage et l’emballage des aliments 1.4.3 des activités d’achat comparées, p. ex., les renseignements sur les étiquettes, la qualité des aliments 2. identifier et expliquer les facteurs propres à la planification réussie des repas qui fait intervenir la planification, la préparation et l’évaluation de choix alimentaires santé en fonction de différents styles de vie et d’occasions spéciales 2.1 planifier et préparer un petit déjeuner, un diner et un souper ou le repas d’une occasion spéciale, en tenant compte de certains facteurs comme : 2.1.1 la préparation d’une liste d’épicerie 2.1.2 l’estimation des couts 2.1.3 l’achat et l’entreposage des aliments 2.1.4 la gestion du temps 2.1.5 la valeur nutritive des aliments et des repas 2.1.6 les techniques de préparation 2.1.7 le niveau de difficultés 2.1.8 l’accessibilité des ustensiles outils et du matériel 2.1.9 la présentation des aliments 2.2 évaluer un repas selon au moins un des critères suivants : 2.2.1 la nutrition 2.2.2 le temps de préparation 2.2.3 le cout 2.2.4 les techniques de préparation 3. connaitre et appliquer les pratiques de sécurité et sanitaires 3.1 maintenir une aire de travail propre, sanitaire et sécuritaire 3.2 respecter les mesures universelles de précaution concernant : 3.2.1 l’équipement de protection personnelle (ÉPP), p. ex., les gants, les masques de protection 3.2.2 les techniques pour se laver les mains 3.2.3 les maladies infectieuses 3.2.4 les pathogènes transmissibles par le sang, p. ex., les coupures superficielles, les éclaboussures de sang 3.2.5 les bactéries, les virus, les champignons et les parasites 3.2.6 les mesures de sécurité et de premiers soins, p. ex., la sécurité du dos, les coupures et les dangers de chutes 3.3 utiliser adéquatement le matériel et les produits 3.4 nettoyer, désinfecter et ranger les outils et le matériel dans l’aire d’entreposage prévu à cet effet, après utilisation 3.5 éliminer les déchets de manière sécuritaire pour l’environnement 4. démontrer qu’il possède des compétences de base 4.1 démontrer qu’il possède des compétences de base pour : 4.1.1 communiquer 4.1.2 gérer l’information 2/ Section A – Introduction FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 4.1.3 manipuler des chiffres 4.1.4 résoudre les problèmes éprouvés 4.2 démontrer qu’il possède les compétences requises sur le plan personnel pour : 4.2.1 adopter des attitudes et comportements positifs 4.2.2 agir de façon responsable 4.2.3 s’adapter à la situation 4.2.4 acquérir continuellement de nouvelles connaissances 4.2.5 travailler en toute sécurité 4.3 démontrer qu’il possède un esprit d’équipe suffisant pour : 4.3.1 collaborer avec les autres 4.3.2 participer aux projets et aux tâches 5. faire le rapprochement entre les possibilités qui s’offrent à lui, le contenu et les processus du thème afin de mieux choisir sa voie 5.1 réaliser ou tenir à jour un répertoire personnel, contenant par exemple ses préférences, ses valeurs, ses convictions, ses ressources, ses apprentissages précédents et ses expériences vécues 5.2 créer un lien entre son répertoire personnel et ses choix de carrière Santé et sécurité En tout temps, l’accent sera mis sur la santé et la sécurité de tous les participants. L’enseignant pourra s’appuyer sur les connaissances déjà acquises par ses élèves dans le cours FOD1010 : Notions de base en alimentation et utiliser la ressource en ligne Work Safe Alberta – Guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail.1 En ce qui a trait à la santé et à la sécurité, le rôle de l’enseignant consiste à amener ses élèves à développer leur sens des responsabilités. Les élèves devraient être capables de percevoir les dangers imminents, savoir comment les éviter et, le cas échéant, savoir comment y faire face. 1 Le document Work Safe Alberta – Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail est disponible dans le site Santé et sécurité au travail au education.alberta.ca/francais/admin/franco/worksafefr.aspx. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section A – Introduction /3 Section B – Organisation et planification du cours Alberta Education recommande aux enseignants d’allouer 25 heures au cours FOD1040 : Planification de repas 1. La répartition du temps est laissée à la discrétion de l’autorité scolaire et des écoles, mais il est fortement suggéré de jumeler deux périodes de 40 minutes pour ce cours afin qu’il y ait assez de temps pour la préparation, la cuisson et le nettoyage. Si cela n’est pas possible, il est recommandé d’utiliser un premier cours pour la préparation et le nettoyage, puis un second pour la cuisson, l’apprentissage théorique et un dernier nettoyage. Espace physique Nos salles de classe n’ont pas toutes les mêmes dimensions et ne sont pas toutes disposées de la même façon; et nous ne disposons pas tous de cuisines bien aménagées où enseigner notre matière. Donc, nous devons souvent faire preuve de beaucoup de créativité pour adapter notre enseignement à l’espace et à l’équipement dont nous disposons, ainsi qu’au nombre de nos élèves. Dans le tableau suivant, vous trouverez des suggestions qui vous aideront à planifier vos cours. Nombre d’élèves 5 ou moins 6 à 10 Plus de 10 La salle de classe : endroit idéal pour discuter et planifier les expériences culinaires. Espaces Une salle de classe Une petite cuisine (un four) S’il n’y a pas assez d’espace de travail dans votre cuisine, regroupez des pupitres pour former de plus grandes surfaces de travail. Pendant qu’un petit groupe d’élèves cuisine, le reste de la classe pourrait travailler sur un aspect théorique du cours. Rotation de deux équipes de cuisiniers (2 ou 3 par équipe) ou une équipe de 5 Rotation d’équipes de cuisiniers (3 ou 4 par équipe) Rotation d’équipes de cuisiniers (3 ou 4 par équipe) La salle de classe : endroit idéal pour discuter et planifier les expériences culinaires. Une salle de classe Diviser les élèves en équipes selon le nombre de fours mis à votre disposition. Si vous avez plus de 5 élèves par équipe, il faudra bien gérer vos élèves ou encore faire une rotation par équipe pour les expériences culinaires. Une grande cuisine (plus d’un four) Rotation de deux équipes de cuisiniers (2 ou 3 par équipe) 4/ Section B – Organisation et planification du cours Rotation d’équipes de cuisiniers (3 ou 4 par équipe) Rotation d’équipes de cuisiniers (3 ou 4 par équipe) FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Formation des équipes de travail En tant que pédagogue, vous êtes habitué à placer vos élèves en équipe. Nous tenons toutefois à vous rappeler que, dans un cours comme celui-ci, la santé et la sécurité de vos élèves doivent toujours être au centre de toutes vos préoccupations. Nous vous suggérons également de garder intactes les mêmes équipes du début à la fin du cours FOD1040 : Planification de repas 1 afin de gérer efficacement la répartition des tâches des équipiers, de faciliter l’évaluation de chaque équipe et de favoriser le développement de l’esprit d’équipe chez les élèves. Répartition des tâches Également, il faudra bien déterminer les tâches de chaque élève afin qu’il n’y ait pas d’inégalités ni d’injustices. Une bonne répartition des tâches contribue au bon déroulement de toutes les activités des élèves. Voir l’annexe B-1 Activités alternatives pour l’intégration de la matière Voici quelques suggestions d’activités pour assurer la participation active des élèves. Ces activités peuvent être utiles si vous n’avez pas assez matériel pour fournir simultanément à tous les élèves une expérience culinaire. TECHNOLOGIE – Filmer une expérience culinaire. Il pourrait y avoir une rotation d’équipe de tournage et de montage. Ce film pourrait aussi vous aider à évaluer l’équipe qui cuisine. – Faire une présentation numérique sur l’un des sujets suivants : les étapes de la recette dans le cadre de l’expérience culinaire, l’importance de la sécurité dans une cuisine, l’importance de faire un bon choix nutritif en fonction du guide alimentaire canadien. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section B – Organisation et planification du cours /5 Section C – Unités d’enseignement Le cours FOD1040 : Planification de repas 1 est divisé en trois unités d’enseignement. Alberta Education recommande aux enseignants d’allouer 25 heures pour ce cours. Unités d’enseignement Nombre d’heures Unité 1 : Les choix alimentaires 5 à 6 heures Unité 2 : Facteurs à considérer dans la planification des repas 14 à 16 heures Unité 3 : Santé et sécurité dans la cuisine 4 à 5 heures À noter : Il est possible de consacrer plus de temps à une unité et moins à une autre. Unité 1 : Les choix alimentaires Facteurs qui influent sur les choix alimentaires au moment de choisir des aliments et de planifier les repas Une enquête réalisée en Europe qui portait sur la nutrition, la santé et les attitudes du consommateur face aux aliments a mis en évidence cinq principaux éléments qui influencent les choix alimentaires des consommateurs. Selon cette enquête, le facteur qui serait le plus important pour le consommateur serait la « qualité/fraicheur » des aliments, cité par 74 % des personnes citées, suivi du « prix », mentionné par 43 % d’entre elles. Viennent ensuite les facteurs « gout », « essayer de manger sainement » et, enfin, « ce que ma famille veut manger ». Quelques-uns de ces facteurs seront décrits plus loin dans ce document2. La nutrition Plusieurs facteurs influencent les choix alimentaires des consommateurs. En effet, les perceptions et les attitudes reliées à la santé ont une très grande influence sans compter les préférences alimentaires. Depuis maintenant plusieurs années, les Canadiens s’intéressent de plus en plus à la nutrition et à l’alimentation saine. L’aspect nutritionnel des aliments occupe donc une place de choix dans la prise de leurs décisions concernant la sélection des aliments dans les épiceries. Nombreux sont ceux qui pensent que ce facteur, à savoir l’aspect nutritionnel des aliments, les encourage à se maintenir en bonne santé. Aujourd’hui, les consommateurs ont davantage de connaissances nutritionnelles. On observe donc une tendance chez eux à choisir des aliments plus sains à l’aide des tables de valeurs nutritives et des nombreux logos de plus en plus présents sur les emballages des produits. Certaines publicités sont même présentées dans le but de sensibiliser les consommateurs à ces logos ou à ces allégations nutritionnelles. Santé Canada offre d’ailleurs plusieurs ressources sur son site Internet pour faciliter la compréhension de ces outils, au hc-sc.gc.ca/fn-an/label-etiquet/claims-reclam/index-fra.php. 2 « Le choix des aliments – un comportement complexe », EUFIC, eufic.org/article/fr/sante-mode-de-vie/choix-alimentation/artid/choix-aliments-comportement/. 6/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Il s’agit de moyens faciles pour les consommateurs de choisir certains aliments et de comparer les différentes marques d’un même produit. Ces outils peuvent également être utilisés pour contrôler la quantité de certains nutriments que l’on souhaite intégrer à son alimentation, par exemple, la quantité de sucres concentrés ou de sodium. Certains consommateurs sont influencés également par leurs croyances quant à la qualité des aliments aux caractéristiques particulières, notamment les aliments biologiques ou encore ceux qui contiennent des organismes génétiquement modifiés (OGM). D’autres encore partagent les idées mises de l’avant par les partisans de certaines causes telles que le mouvement Slow Food. Les adeptes du Slow Food militent en faveur d’aliments produits localement, non transformés et cuisinés à la maison. Ce mouvement a vu le jour pour faire opposition au phénomène de la malbouffe. Afin d’aider les Canadiens à faire des choix alimentaires plus sains, Santé Canada publie le Guide alimentaire canadien. La dernière version publiée en 2007 classe les aliments en quatre groupes : produits céréaliers, légumes et fruits, viandes et substituts, et lait et substituts. Cet outil est construit dans le but d’offrir aux Canadiens des directives leur permettant de se nourrir sainement et de façon équilibrée. Il existe toutefois plusieurs autres facteurs qui influencent les choix alimentaires des consommateurs qui accordent moins d’importance à la nutrition. Les facteurs temps, aptitudes, énergie, cout et matériel LE TEMPS Il existe plusieurs facteurs reliés aux ressources personnelles des consommateurs qui influencent leurs choix alimentaires. Dans la société actuelle où la majorité de la population suit un rythme de vie frénétique, le manque de temps semble être le facteur qui influe le plus sur le mode de vie et par conséquent, sur la planification des repas. On peut facilement et vite se procurer des aliments prêts-à-manger dans les épiceries et leur cote de popularité est élevée. Plusieurs magasins d’alimentation disposent d’un rayon spécialement réservé aux mets faits « maison ». Pour le consommateur pressé, cette option est simple et rapide. Il en va de même pour la multitude de mets congelés offerts dans les épiceries, qui se vendent très bien puisqu’ils sont faciles à cuisiner et se préparent rapidement. Par ailleurs, pour justifier le choix d’aliments prêts-à-manger, certains consommateurs avancent que certains aliments, notamment les fruits et les légumes, prennent trop de temps à préparer. Ainsi, le manque de temps des Canadiens pourrait expliquer la raison pour laquelle ils ne consomment pas suffisamment de fruits et de légumes. De nos jours, on recherche des recettes simples à réaliser et qui ne prennent pas trop de temps. Les magazines et les émissions de cuisine télévisées tentent d’ailleurs de répondre à cette demande. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /7 LES APTITUDES ET L’ÉNERGIE La perception qu’ont les consommateurs de leurs propres aptitudes culinaires influe sur ce qu’ils décident de cuisiner et de consommer. Une personne qui n’aime pas cuisiner sera plus encline à acheter des mets prêts-à-manger. Le fait d’avoir participé à la préparation des repas avec les membres de sa famille quand elle était plus jeune peut avoir des répercussions sur les aptitudes d’une personne. En outre, il est plus facile de réaliser certaines recettes si on s’intéresse à la cuisine. À mesure qu’une personne essaiera de nouvelles recettes, surtout si elles sont toujours plus difficiles, ses habiletés culinaires s’amélioreront. Il faut beaucoup de temps pour acheter les aliments et préparer les repas. C’est pourquoi le niveau d’énergie de la personne qui achète les aliments influence ses décisions à l’épicerie. Une personne qui travaille à temps plein, dont le métier est stressant et qui est préoccupée ou fatiguée privilégiera des aliments prêts-à-manger au détriment des aliments frais. LE COUT Le prix des denrées alimentaires influence le choix des aliments achetés par les consommateurs. Nombreux sont ceux qui pensent que les aliments sains coutent souvent plus cher que les moins bons aliments. Il est vrai que certains aliments comme le lait et les jus de fruit purs coutent plus cher que les boissons gazeuses ou les jus à base de sucre et d’eau. Il est toutefois possible d’acheter des aliments sains sans débourser des sommes astronomiques. Par exemple, les fruits et légumes sont abordables quand ils sont de saison. Quant à la viande et au poisson, il faut surveiller les rabais qu’offrent les magasins d’alimentation de façon régulière. Les substituts de viande, comme les œufs et les légumineuses, sont très abordables. D’autres exemples sont présentés dans la section Estimation des couts. LE MATÉRIEL Pour préparer des repas chez soi, il faut avoir un minimum de matériel qui doit être propre. On utilise souvent des couteaux lors de la préparation d’un repas. Il est important de les aiguiser régulièrement pour éviter de se blesser, et puis, après leur utilisation, de les glisser dans un protège-lame. Les deux couteaux principaux que l’on retrouve dans la cuisine sont le couteau d’office et le couteau du chef. Quant aux autres ustensiles, il existe différentes sortes de cuillères, notamment les louches, les cuillères pleines et les cuillères trouées, etc. Certains autres outils tels que la passoire, l’ouvre-boite, la spatule et la râpe facilitent la préparation des repas. Le thermomètre sert à vérifier ou à contrôler la température des aliments quand ils sont conservés au froid, pendant la cuisson ou simplement quand on souhaite vérifier leur température. Il est important de nettoyer et de désinfecter le thermomètre après l’avoir utilisé. Les bols à mélanger servent de récipients lors de la préparation des recettes. Le malaxeur, ou mélangeur, sert à fouetter des ingrédients. On peut parfois y fixer un accessoire pour hacher la viande ou préparer une crème glacée. Différents fouets que l’on peut fixer à l’appareil permettent de fouetter, de mélanger, de préparer des pâtes à pain ou à pizza, etc. Le batteur manuel ressemble au malaxeur, mais il est plus petit et son usage est plus restreint. 8/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Pour ce qui est du matériel de cuisson, il existe différentes casseroles et poêles que l’on peut utiliser sur la cuisinière ou au four. Le matériel nécessaire pour compléter ce cours est présenté dans la section D – Équipement. Les traditions familiales ou culturelles Le choix des aliments peut être influencé par les traditions familiales. En effet, en vieillissant, les jeunes ont tendance à préparer certains mets qui leur rappellent leur enfance. Par ailleurs, beaucoup d’immigrants cherchent à perpétuer leurs habitudes alimentaires afin de conserver une partie de leur identité. Préparer des mets comme on le faisait dans son pays d’origine peut aussi être une source de réconfort ou une manière de se remémorer des souvenirs d’avant l’émigration. © Media Bank/Photos.com Ainsi, l’importance accordée à des aliments différents varie selon le pays d’originaire des gens et certains aliments peuvent avoir une valeur ou une signification distinctes selon la culture. Voici quelques exemples de traditions alimentaires liées à la religion ou à la culture : La culture juive permet la consommation uniquement des aliments cachers. Parmi les règlements qui s’appliquent à cette sorte d’alimentation on trouve les deux suivants : la viande doit en tout temps rester séparée des produits laitiers et le porc est un aliment interdit. La Chine du Sud consomme le riz cuit à la vapeur comme féculent principal. La cuisine italienne se caractérise par la consommation de hors-d’œuvre et de plats de pâtes alimentaires sous toutes leurs formes. L’Action de grâces est une fête importante au Canada associée à un repas copieux composé de plusieurs mets différents dont le plus important, généralement, est une dinde. Il pourrait être très enrichissant de faire un tour de table en demandant aux élèves quelles sont leurs traditions culinaires familiales. Cette activité ferait ressortir l’importance de ces traditions dans la société actuelle. Les influences psychologiques et sociologiques Au fil du temps, la minceur est devenue synonyme de réussite. Ce modèle se retrouve partout dans les médias, qui sont à l’origine de normes, tant pour les femmes que pour les hommes, qui influencent les choix alimentaires des gens, au point même, parfois, de nuire à leur santé. En effet, les régimes miracles et les diètes de toute sorte sont très populaires. Ces régimes qui font intervenir des restrictions alimentaires peuvent conduire à une détérioration de la santé et prédisposent aux troubles alimentaires. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /9 Plusieurs facteurs sociaux exercent une influence sur le choix alimentaire. Il est question, notamment, des relations interpersonnelles qui peuvent être parfois tendues, soit avec des membres la famille, soit avec des pairs, par exemple dans le milieu scolaire. Le manque de soutien, le fait de juger les personnes que l’on rencontre selon leur apparence physique et le souci que l’on porte à son image et à son poids sont d’autres facteurs qui influencent le choix des aliments que l’on consomme. Des facteurs psychologiques, aussi, influencent les chois alimentaires. Chez les personnes souffrant de troubles alimentaires, on remarque certaines caractéristiques semblables, dont une faible estime de soi, un manque de contrôle et un sentiment de solitude ou de colère. Troubles alimentaires ANOREXIE L’anorexie est un trouble de comportement alimentaire que l’on décrit dans le DSM-IV, le manuel de diagnostic et de statistique des troubles mentaux. Pour pouvoir déterminer qu’une personne souffre d’anorexie, il faut que cette personne réunisse plusieurs facteurs tels que le refus de maintenir le poids corporel au-dessus du poids normal minimal, la peur intense de prendre du poids ou de devenir obèse ou une perturbation dans la perception de son poids corporel, de sa forme ou de sa silhouette. Les garçons sont moins touchés par cette maladie, mais ils ne sont pas tous épargnés. Les jeunes âgés de 12 à 18 ans sont les plus touchés. En ce qui concerne l’évolution de cette maladie, 33 % des personnes anorexiques réussissent à guérir tant du point de vue physiologique que du côté psychologique, 33 % ont cette maladie toute leur vie, s’infligeant des restrictions alimentaires sévères, et le dernier tiers démontre une dénutrition grave et une dépression chronique. BOULIMIE La boulimie est un trouble alimentaire qui se caractérise par des crises d’ingestion d’aliments caractérisées par la consommation incontrôlable de nourriture. Cette maladie touche une majorité féminine et contrairement à ce qui s’observe dans le cas de l’anorexie, les personnes qui en souffrent ont un poids normal dans 70 % des cas. Une personne boulimique absorbe, en une période de temps limitée, une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances. Le sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire accompagne la crise de boulimie. Suite à la crise, la personne souffrant de boulimie adopte des comportements compensatoires inappropriés et récurrents tels que des vomissements provoqués, l’emploi abusif de laxatifs, de diurétiques, de lavements ou d’autres médicaments ou encore le jeûne ou l’exercice physique excessif dans une tentative d’évacuer cet excès de nourriture absorbée. HYPERPHAGIE L’hyperphagie s’appelle aussi « boulimie sans vomissement » ou « compulsion alimentaire grave ». Il s’agit d’une prise alimentaire importante et compulsive, mais sans comportements compensatoires. Cette maladie touche autant d’hommes que de femmes et certaines études avancent qu’environ 50 % de gens obèses souffrent de cette maladie. En effet, les personnes souffrant d’hyperphagie sont souvent obèses et souffrent de maladies qui y sont associées telles que les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, un haut niveau de cholestérol sanguin et le diabète. 10/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 OBÉSITÉ L’obésité se caractérise par une masse corporelle supérieure à ce qui est souhaitable ou acceptable. L’obésité est une accumulation de masse adipeuse. Pour permettre l’évaluation des risques pour la santé, l’OMS a mis au point l’indice de masse corporelle (IMC) qui associe les différentes masses corporelles aux risques de maladie possibles. Le calcul se fait en prenant le poids en livres ou en kilogrammes et en divisant cette valeur par la taille en pouces ou en mètres au carré. Pour le système impérial, on doit multiplier le quotient par 703. IMC : Poids (kg) Taille (m2) ou IMC : Poids (lb) Taille (po2) x 703 L’interprétation de ce calcul classe les gens dans différentes catégories. Indice de masse corporelle (kg/m2) Classification Risque de maladies <16,0 Maigreur extrême / Dénutrition Élevé <18,5 Maigreur Accru 18,5 à 24,9 Poids normal Faible 25,0 à 29,9 Embonpoint / Surpoids Accru 30,0 à 34,9 Obésité classe 1 (modérée) Élevé 35,0 à 39,9 Obésité classe 2 (sévère) Très élevé >40,0 Obésité classe 3 (morbide) Extrêmement élevé Source : Santé Canada Il y a certaines exceptions, notamment les sportifs qui ont une importante masse musculaire. Leur IMC peut être supérieur à 25 kg/m2, sans qu’il y ait véritable risque de maladie. Toute interprétation de l’IMC doit tenir compte de la proportion de masse adipeuse. Pour obtenir plus d’informations, il est recommandé de consulter un médecin ou un nutritionniste. Le phénomène de l’obésité s’est répandu à une vitesse épidémique au niveau mondial. Au Canada, en 2005, 24,3 % de la population avait un IMC supérieur à 30 kg/m2, ce qui veut dire que le quart de la population canadienne se classait dans la catégorie de l’obésité. Les hommes âgés de 45 à 54 ans constitueraient le groupe le plus atteint par l’obésité3. La prévalence de l’obésité chez les enfants et les adolescents a augmenté de façon alarmante au cours des dernières années. Cela est inquiétant quand on sait que les complications à long terme de l’obésité sont multiples et bien réelles. Parmi les maladies chroniques associées à l’obésité, il y a le diabète de type 2, l’hypertension artérielle et de nombreux cancers. L’obésité entraine également des conséquences au niveau psychologique chez ces personnes. Les gens obèses peuvent être perturbés par leur image corporelle, il arrive qu’ils se trouvent laids et non attirants et ils peuvent souffrir d’une mauvaise estime de soi et se sentir coupables. 3 « Santé – Obésité », Ressources humaines et Développement des compétences Canada, www4.hrsdc.gc.ca/[email protected]?iid=6. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /11 Cet état psychologique est souvent associé à un état dépressif, et les régimes répétitifs et les échecs qui y sont reliés ne font qu’augmenter le désespoir de ces personnes. Les gens obèses peuvent aussi éprouver des difficultés sociales. « Une étude systématique a signalé des perceptions du biais lié au poids et des stéréotypes négatifs sur les personnes obèses dans différents secteurs : au travail, dans le cadre de la prestation des soins de santé, dans les écoles et dans les médias4. » Restrictions alimentaires particulières Une restriction alimentaire impose une limite à la consommation d’un aliment donné. Elle peut être volontaire, donc désirée par une personne, ou fortement recommandée, dans le cas des problèmes de santé. La principale restriction volontaire est le plus souvent motivée par le désir de perdre du poids. Les personnes qui se privent du point de vue de leur alimentation mangent moins en diminuant les apports alimentaires ainsi que les portions. Elles peuvent aussi restreindre la variété des aliments en éliminant certains aliments plus caloriques ou de faible qualité nutritionnelle. © Victor Zakharevych/Photos.com Lorsqu’une personne désire perdre du poids, les principaux aliments dont elle devrait réduire la consommation ou qu’elle devrait supprimer sont les aliments qui ne se retrouvent pas dans le Guide alimentaire canadien. Les pâtisseries, les croustilles, la charcuterie et le chocolat en sont quelques exemples. Ces aliments peuvent être consommés à l’occasion, et leur portion devrait être raisonnable. Le fait d’interdire la consommation de certains aliments risque d’augmenter le désir d’en consommer davantage. En interdisant un aliment, on met un cycle en mouvement qui explique notamment la raison pour laquelle il y a prise de poids : on se lasse vite d’un régime alimentaire restrictif et on a tendance à consommer de grandes quantités d’aliments auparavant interdits. C’est ainsi que beaucoup de personnes finissent par retrouver leur poids initial et, la plupart du temps, par prendre quelques kilos de plus. Certaines restrictions alimentaires sont plus précises. Par exemple, on peut limiter la consommation du sodium qui se retrouve en quantité importante dans beaucoup d’aliments. Les aliments en conserve comme les soupes et les légumes contiennent beaucoup de sel, ce qui n’est pas idéal pour une bonne santé. La charcuterie, les viandes froides à sandwich, la restauration rapide, les bouillons, les sauces commerciales et la plupart des fromages sont d’autres exemples d’aliments très salés qui doivent être consommés avec modération par ceux qui désirent diminuer leur consommation de sodium. Certaines personnes souffrant de problèmes de santé et d’autres, soucieuses d’avoir une saine alimentation, peuvent choisir de réduire leur consommation de sodium. Une restriction en sodium est particulièrement recommandée aux personnes souffrant d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires. © Robyn Mackenzie/Photos.com 4 Puhl, R., et C. Heuer. « The Stigma of Obesity: A Review and Update », Obesity, vol. 17 (2009), pp. 941-964. Cité dans « Obésité au Canada », Agence de la santé publique du Canada, phac-aspc.gc.ca/hp-ps/hl-mvs/oic-oac/econo-fra.php. 12/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 © loopa/Photos.com © William Berry/Photos.com © Kae Horng Mau/Photos.com Une diminution de lipides est recommandée pour les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires. De plus, restreindre la consommation de matières grasses est une solution idéale pour toute personne désirant maintenir un poids santé et de bonnes habitudes alimentaires. Les gras à limiter sont le cholestérol, les lipides trans et les lipides saturés. Le cholestérol se retrouve uniquement dans les produits d’origine animale. Les principales sources de cholestérol sont le jaune d’œuf, le foie et les abats, la viande rouge, la volaille, le poisson et les produits laitiers. Les gras trans proviennent de l’hydrogénation des huiles végétales, c’est-àdire l’ajout de molécules d’hydrogène pour augmenter le point de fusion. On les retrouve sous le nom d’huile végétale hydrogénée ou de shortening d’huile végétale. Les principales sources de gras trans sont les aliments commerciaux, tels les gâteaux, les biscuits, les beignes et les aliments frits ou panés. Quant aux gras saturés, on les retrouve notamment dans les graisses d’origine animale (lait, fromage, beurre, viande, lard, etc.) et également dans l’huile de coco et l’huile de palme. Ils se présentent à l’état solide à température ambiante. La restriction ou le contrôle des glucides est souvent nécessaire pour prévenir ou traiter certaines maladies, comme le diabète. En effet, les glucides, ou sucres, ne sont pas absorbés normalement par le corps chez les personnes souffrant de diabète. Il faut donc que la quantité de glucides consommée au moment des repas et des collations soit contrôlée. Ainsi, pour contrôler son diabète de façon idéale, on doit éviter de prendre trop de sucre. Les pâtisseries, les gâteaux et les biscuits contiennent beaucoup de glucides et doivent être consommés avec modération. Ces aliments ne sont pas interdits, il est possible d’en consommer de petites portions à l’occasion. C’est aussi le cas pour les boissons sucrées et même les fruits, qui contiennent une quantité importante de glucides. © Sirichai Thaveesakvilai/Photos.com Certaines maladies métaboliques héréditaires sont à l’origine de restrictions alimentaires importantes. La phénylcétonurie, la galactosémie et la tyrosinémie se caractérisent par l’absence ou la dysfonction d’enzymes nécessaires au processus métabolique des cellules. Le principal traitement de ces maladies héréditaires rares passe par des restrictions alimentaires. L’alimentation est contrôlée de façon à empêcher le corps de produire des substances toxiques qui pourraient notamment nuire au développement du cerveau et causer des dommages permanents au foie. © Ablestock.com/Photos.com FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Certaines restrictions constituent une réponse à des allergies alimentaires. Il s’agit d’une réaction anormale du système immunitaire, qui réagit à une protéine alimentaire usuelle à la suite d’une identification incorrecte par l’organisme. Les allergies les plus courantes sont celles liées aux arachides, aux noix, aux poissons et crustacés, aux œufs, au lait, au blé et au soya. Le traitement des allergies alimentaires consiste à retirer du régime habituel tous les aliments allergènes. Il est important d’apprendre à bien lire les étiquettes pour déceler toutes les sources cachées d’allergènes. Section C – Unités d’enseignement /13 Certaines maladies reliées à la déglutition entrainent souvent l’imposition de restrictions alimentaires. Par exemple, la dysphagie est une sensation de blocage dans la bouche, le pharynx ou l’œsophage, lors du passage des aliments. Pour traiter ce problème de santé, on peut adapter la texture des aliments de sorte qu’elle convienne au patient. Il faut aussi éviter certains aliments qui exigent une mastication considérable, comme la viande ou les légumes crus, pour ne pas causer d’étouffement. D’ailleurs, il faut écarter tout aliment susceptible de provoquer des problèmes de déglutition. Cependant, ces restrictions dépendent de la forme que prend ce trouble chez chaque personne qui le présente. Importance des stratégies du consommateur dans le choix et l’achat des aliments Types de magasins d’alimentation Plusieurs types de magasin vendent de la nourriture. L’épicerie est sans doute le magasin où l’on peut se procurer toutes les denrées de consommation alimentaire courante. Aller à l’épicerie évite aux consommateurs de devoir se déplacer dans plusieurs points de vente pour acheter de la nourriture. On retrouve également des produits alimentaires dans les magasins à grande surface où l’on peut acheter des vêtements et des produits pharmaceutiques et ménagers. Certains magasins à grande surface offrent une grande variété d’aliments. © Hemera Technologies/Photos.com Les épiceries fines sont généralement plus petites et moins répandues que les épiceries ordinaires. Elles se spécialisent souvent dans une certaine gamme de produits. On y retrouve donc des produits gastronomiques d’exception, c’est-à-dire qui ne sont généralement pas vendus dans les épiceries. On peut y acheter des aliments associés à une certaine culture, ou locaux, ou encore, biologiques. D’autres magasins d’alimentation, comme les boucheries et les fromageries, vendent les produits issus d’un seul groupe alimentaire. Ces boutiques offrent beaucoup de variété dans leur spécialisation. Les consommateurs ont généralement davantage de choix pour ce qui est des coupes et des portions désirées. Ils sont également assurés de la fraicheur et de la qualité des produits qu’ils achètent. Certains producteurs de différentes régions vendent des produits alimentaires à partir de leur exploitation agricole. Les consommateurs sont assurés de la fraicheur des paniers de fruits et de légumes, car les aliments n’ont été ni transportés, ni entreposés. Acheter des aliments directement de l’exploitant agricole est une façon simple d’encourager les producteurs locaux tout en profitant d’aliments frais, de qualité et de saison. Enfin, selon les saisons, il existe des marchés qui offrent aussi des produits locaux de tous genres. On y retrouve souvent des fruits, des légumes, des fromages, de la viande, du poisson et plusieurs autres produits, tout dépend de la région où l’on vit. Il ne s’agit pas d’un endroit où le consommateur pourra trouver tout ce qu’il lui faut pour se nourrir quotidiennement, mais plutôt d’un lieu où il peut communiquer avec les producteurs, tout en prenant son temps. © Hemera Technologies/Photos.com 14/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Présentation des aliments Au moment d’acheter des aliments, le consommateur doit faire des choix stratégiques devant la multitude de produits qui s’offrent à lui. L’emballage des produits peut être fait à l’aide de différents matériaux qui ont des propriétés différentes. L’emballage adéquat sert à préserver la qualité de l’aliment en empêchant ou en diminuant les processus d’altération. Les emballages ont également d’autres rôles, dont ceux de faciliter le repérage des aliments, de permettre leur identification et d’offrir une certaine image du produit aux consommateurs. L’emballage peut aussi avoir un aspect pratique, par sa forme et par le matériau de sa fabrication. Le tableau qui suit présente trois types d’emballage que l’on retrouve souvent en magasin, leurs avantages et leurs inconvénients. Matériel Avantages Inconvénients Verre Transparent, réutilisable et recyclable Fragile, lourd et peu conducteur de chaleur Aluminium Léger, recyclable, étanche aux gaz, flexible Couteux, limité du point de vue de la variété de formes qu’il peut prendre Plastique Léger, recyclable, multiforme, résistant aux chocs, facilement étanche même avec ouverture et fermeture Pas toujours convenable pour le réchauffement des aliments Papier et carton Peu couteux, recyclables, réutilisables Perméables aux gaz et aux liquides Il faut porter une attention particulière aux matériaux utilisés pour l’emballage des denrées. Beaucoup de produits sont suremballés, ce qui crée plus de déchets. Lorsque le choix est offert, il est préférable d’acheter des aliments dans des contenants recyclables ou réutilisables. Le matériau le plus choisi par les consommateurs est le plastique, car il peut se présenter sous plusieurs formes et offre plusieurs autres avantages. Activités d’achat comparé Pour faire des choix entre des aliments similaires, on peut se fier au tableau de valeur nutritive affiché sur l’emballage de la plupart des aliments. Par exemple, les élèves peuvent tenter de trouver lequel de deux types de craquelins constituerait le meilleur choix. En analysant cet exemple, on peut voir que les craquelins A contiennent beaucoup plus de lipides au total et de lipides saturés que les craquelins B, pour une portion de référence similaire (20 g et 23 g). De plus, les craquelins A contiennent plus de sodium que les craquelins B, ce qui confirme que ces derniers constituent un meilleur choix. Les craquelins B contiennent également plus de fibres, ce qui en augmente la qualité nutritionnelle. Il faut toutefois faire comprendre aux élèves que la portion de référence n’est pas la même pour les deux types de produits : quatre craquelins B forment l’équivalent de neuf craquelins A, et que le calcul change si l’on consomme neuf craquelins B, c’est-à-dire une quantité égale des deux sortes de craquelins. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /15 Source : Santé Canada Pour vérifier la compréhension des élèves, se servir des exercices fournis en annexe. Voir les annexes C-1.1 et C-1.2 Unité 2 : Facteurs à considérer dans la planification des repas Préparation d’une liste d’épicerie La préparation d’une liste d’épicerie présente plusieurs avantages dans la planification des repas. Lorsqu’on prévoit les ingrédients nécessaires à la réalisation des repas de la semaine, on épargne du temps. De plus, une liste d’épicerie aide les gens à économiser en infléchissant leur tendance à acheter des aliments de façon impulsive. Ainsi, elle permet au consommateur d’acheter ce dont il a besoin et de réduire l’achat d’aliments de moins bonne qualité nutritionnelle tels que les pâtisseries ou les croustilles. Pour que les aliments achetés soient consommés et non pas gaspillés, on peut demander aux membres de sa famille ce qu’ils aimeraient manger pendant la semaine. Pour faire l’épicerie plus rapidement, il est conseillé de classer les aliments de la liste selon les groupes alimentaires ou selon les rayons de l’épicerie pour éviter de se promener inutilement. Enfin, il est recommandé de garder la liste d’épicerie sur le réfrigérateur ou dans un endroit visible pour pouvoir y ajouter facilement des aliments au besoin. Pour faciliter le choix des repas qui seront servis au cours de la semaine ou lors d’une occasion spéciale, il est possible de classer les aliments selon les différents groupes alimentaires présentés dans le Guide alimentaire canadien, et selon la taille des portions recommandées. Les quatre groupes du Guide alimentaire canadien sont les fruits et les légumes, le lait et ses substituts, la viande et ses substituts et les produits céréaliers. 16/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Il est préférable de choisir des fruits et des légumes frais quand ils sont de saison, ou bien des fruits ou des légumes surgelés. On peut aussi acheter des légumes et des fruits en conserve à bas prix. Selon le Guide alimentaire canadien, on doit favoriser quotidiennement la consommation de légumes vert foncé comme les haricots et les épinards et de légumes orangés comme les carottes et les patates douces. Il faut tenir compte de ces recommandations quand on fait sa liste d’épicerie. Dans le groupe des fruits, on recommande d’acheter des jus de fruits purs à 100 % plutôt que des jus sucrés qui contiennent peu d’éléments nutritifs. Dans le groupe du lait et de ses substituts, il est possible de consommer une vaste gamme de produits. Il suffit d’observer ce qui est offert sur le marché. Le lait, les boissons de soya enrichies, le yogourt et le fromage ne sont que quelques exemples de produits laitiers ou leurs substituts disponibles à l’épicerie. Au moment de faire les courses, on peut comparer les étiquettes des différents produits pour faire le meilleur choix. Par exemple, on trouve plusieurs marques de yogourt aux caractéristiques différentes, y compris des proportions variables de matières grasses, la présence de probiotiques, l’emploi de vrais fruits, etc. Le groupe des produits céréaliers est varié. Il existe différentes céréales que l’on peut substituer au riz et aux pâtes alimentaires, notamment le riz brun, le couscous, le quinoa, le boulgour et l’orge. On trouve généralement ces céréales dans les épiceries ordinaires, à côté des produits céréaliers courants. Quant aux pâtes alimentaires, il en existe un large éventail : pâtes de blé entier, blanches, aux œufs, de semoule, etc. Enfin, le pain est aussi très varié, comprenant entre autres les pains au blé, à l’avoine, au lin et aux sept grains. Le groupe des viandes et substituts est constitué d’aliments qui coutent généralement plus cher. Il peut donc être très avantageux de surveiller les rabais pour faire des économies. Le prix de la viande varie selon la coupe et la façon de l’apprêter (viande marinée, farcie, etc.). Les pièces non parées ou celles qui contiennent des os comme les pilons de poulet coutent moins cher. Les substituts de la viande comme les œufs, le tofu et les légumineuses sont très économiques et constituent de bons choix alimentaires. Notons que le beurre d’arachide, les noix et les graines constituent aussi des substituts de la viande. Si l’on consulte les dépliants publicitaires des épiceries, il est possible d’économiser de l’argent en achetant des aliments de ce groupe, il suffit de préparer une liste d’épicerie qui s’appuie sur les ingrédients à rabais qui sont en promotion cette semaine-là. Un exercice pour vérifier la compréhension des élèves est fourni en annexe. Voir l’annexe C-2.1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /17 Estimation des couts Pour estimer le cout des aliments, on peut prendre connaissance chez soi des dépliants publicitaires qui présentent les aliments en promotion chaque semaine. On peut aussi comparer différentes marques de commerce entre elles afin de vérifier les prix d’un même aliment. De plus, certaines épiceries disposent d’un site Web qui permet au consommateur de visualiser les aliments en ligne et de s’informer du prix d’un aliment, selon son volume ou son poids. Le consommateur peut ainsi prévoir la somme d’argent qu’il lui faudra pour acheter certaines denrées alimentaires. Il est possible de manger sainement sans dépenser une fortune en épicerie. Voici quelques conseils pour réduire le cout de l’épicerie sans négliger l’aspect nutritif des aliments. D’abord, on peut choisir des aliments sans marque, les produits dits génériques. La qualité de ces produits est souvent comparable à celle des marques populaires. Avant de faire son choix, on peut comparer les produits en consultant leurs tableaux de valeur nutritive. Par ailleurs, les aliments en vrac coutent généralement moins cher. Ensuite, on peut acheter moins d’aliments prêts-à-servir. Un morceau entier de fromage coute moins cher que le fromage râpé, tout comme les fruits entiers coutent moins cher que ceux qui ont déjà été préparés et coupés. Enfin, on peut éviter d’acheter des plats cuisinés ou de manger régulièrement au restaurant. Il est plus économique de faire soi-même la cuisine à partir de quelques bons ingrédients. Voici d’autres conseils pour diminuer le cout des aliments à l’épicerie. Ces conseils5 sont regroupés selon les quatre groupes alimentaires du Guide alimentaire canadien : Les fruits et les légumes de saison coutent généralement moins cher que ceux qui proviennent des autres pays, et les produits cultivés localement peuvent être économiques du fait que la plus petite distance entre les points de production et de vente fait baisser le cout des transports. Les produits céréaliers peuvent parfois être achetés en vrac et à ce moment-là, ils coutent moins cher. Découvrir différentes variétés de céréales (boulgour, avoine, couscous, riz brun, quinoa) permet de bénéficier d’une bonne variété alimentaire et de découvrir de bons aliments qui peuvent être plus économiques que ceux que l’on a l’habitude de consommer. Certaines céréales chaudes comme le gruau ou la crème de blé sont aussi de bons choix abordables. Le lait coute moins cher en plus grande quantité. Au niveau des produits laitiers, les produits sans marque sont semblables aux marques populaires, mais on les achète à un cout moindre. Acheter des blocs de fromage plutôt que du fromage déjà râpé permet d’économiser. Enfin, les substituts de viande comme les haricots, les lentilles, les noix, le beurre d’arachide, le tofu et les œufs sont souvent plus économiques que la viande elle-même. Il faut porter une attention particulière au prix des différentes coupes de viande. Il est généralement possible de connaitre le prix de la viande au kilogramme pour comparer les différents morceaux entre eux. Certaines coupes qui coutent moins cher sont tout aussi savoureuses que les autres si elles sont bien apprêtées. Le poulet entier coute souvent moins cher que les morceaux vendus séparément. Il y a beaucoup de variation dans le prix du poisson. On peut en choisir une sorte différente chaque semaine, selon les soldes du moment. 5 « Manger sainement selon son budget », Ministère de la Santé et des soins de longue durée, mhp.gov.on.ca/fr/healthy-ontario/healthy-eating/eat-healthy-budget.asp. 18/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Un exercice pour vérifier la compréhension de l’élève est fourni en annexe. Une version vierge des exercices est également disponible en annexe. Voir les annexes C-2.2 et C-2.3 Achat et entreposage des aliments Achat des aliments Voici quelques conseils à suivre lorsqu’on achète des aliments. Les fruits et les légumes frais doivent être sans meurtrissures, ni gâtés ni flétris. Il est important de vérifier la date de péremption sur l’emballage des produits laitiers. Les œufs ont également une date de péremption qui doit être vérifiée. Au moment de l’achat, il faut aussi observer le contenu des boites afin de s’assurer que les œufs sont propres et sans fêlure. Un œuf fêlé qui a coulé dans l’emballage doit être jeté. L’emballage de différents produits céréaliers comme le pain, les pâtisseries et certaines céréales, aussi, porte une date de péremption. Vérifier que l’emballage est bien scellé. Dans les cas de la viande et de la volaille fraiches, vérifier les dates de péremption et d’emballage, ainsi que l’apparence générale. La couleur doit être appropriée. Au moment de l’utilisation, la viande ne doit pas être collante au toucher. La volaille fraiche se conserve pendant de 1 à 3 jours, après quoi elle commence sa détérioration. Elle ne doit pas avoir d’odeur. Le poisson frais doit être sans odeur et on doit vérifier aussi la date de péremption sur l’emballage. La peau d’un poisson entier doit être brillante, les yeux bombés et la chair ferme et élastique. Les darnes ou filets doivent présenter une belle couleur caractéristique de la sorte de poisson, sans dessèchement ou tache. On ne doit pas retrouver d’eau dans l’emballage. Les mollusques dans leur coquille doivent être fermés, ou se refermant légèrement lorsqu’on les frappe. Ceci signifie qu’ils sont vivants. Les mollusques décoquillés doivent présenter une odeur fraiche. Une odeur d’ammoniac signifie qu’il y a eu détérioration. Enfin, les mollusques congelés doivent être emballés hermétiquement et sans cristaux. Les mets cuisinés réfrigérés doivent être dans un emballage intact et bien scellé. Ils doivent être marqués de la date de péremption. Les aliments congelés ont parfois une date de péremption. Choisir les aliments qui n’ont pas de cristaux de glace. Les boites de conserve doivent être intactes, sans rouille, ni bosselées. Entreposage des aliments Il est très important de vérifier que la température d’entreposage des aliments est appropriée. L’étape de refroidissement des aliments est aussi très importante afin de conserver la qualité organoleptique et l’innocuité des aliments. D’abord, il est important de connaitre les aliments qui sont à risque et ceux qui le sont moins. Les aliments à risque sont ceux qui peuvent causer des intoxications alimentaires si une attention particulière n’est pas portée lors de leur conservation, de leur cuisson, ou de leur entreposage. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /19 Aliments à risque Viande crue, cuite ou en conserves ouvertes Volaille crue, cuite ou en conserves ouvertes Poisson, crustacés et mollusques crus, cuits ou en conserves ouvertes Lait et produits laitiers Œufs, crus ou cuits Poudings, crème fouettée, crème pâtissière, flans Sauces Mayonnaise-maison Pâtes alimentaires fraiches ou cuites Charcuterie (jambon, saucisse, etc.) Germes crus (luzerne, radis, etc.) Légumes cuits Ail dans l’huile Melons coupés Fruits et légumes coupés Tout mets qui contient des aliments à risque. Aliments peu ou pas à risque Fruits et légumes crus entiers Fruits cuits Céréales et légumineuses sèches Aliments déshydratés Confitures, gelées, marinades Sirop, sucre Saucissons secs (peppéroni, salami) Beurre, margarine et huile Biscuits et gâteaux Aliments ayant un pH inférieur à 4,6 mesuré à 24 °C Aliments dont l’aw* est de 0,85 ou moins (pâtes alimentaires sèches, biscuits) * aw : Symbole désignant l’activité de l’eau. L’aw représente la pression de vapeur d’eau d’un produit humide sur la pression de vapeur saturante à la même température. Plus un aliment a un aw se rapprochant de 1, plus il contient d’eau et représente donc un aliment plus à risque. Les aliments énumérés dans la liste des aliments à risque peuvent causer des intoxications alimentaires s’ils ne sont pas entreposés adéquatement. La croissance bactérienne se fait entre 4 °C et 60 °C (40 °F – 140 °F). En dessous de cette température, la croissance bactérienne est minime, et au-dessus, la plupart de bactéries sont détruites. Pour garantir leur innocuité, les aliments ne doivent pas passer plus de 4 heures cumulatives dans cette zone de danger6. La température idéale du réfrigérateur est de 4 °C et celle du congélateur est de -18 °C. Les aliments qui se conservent à température ambiante doivent idéalement rester à 20 °C et il doit faire entre 7 °C et 10 °C dans les chambres froides. Des guides de référence sont disponibles pour aider la population à connaitre les températures optimales d’entreposage des aliments de chaque catégorie. De plus, on y indique souvent la durée de conservation des aliments. Aliments périssables 6 Poisson, crustacés Viande et volaille fraiches Produits laitiers Fruits et légumes frais Desserts glacés Température optimale Entre 0 °C et 2 °C Moins de 4 °C Moins de 4 °C Entre 4 °C et 10 °C -18 °C « Manipulation et préparation sûres des aliments », Salubrité des aliments du Gouvernement du Canada, salubritedesaliments.gc.ca/francais/fssa/preparf.asp#a. 20/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Les fruits et les légumes Nous achetons régulièrement des fruits et des légumes qui ne sont pas encore murs. Les bananes, les mangues, les ananas, les tomates et les avocats doivent d’abord murir à température de la pièce, ils peuvent ensuite être mis au réfrigérateur pour une conservation plus longue. Les bananes, dont la pelure noircit au froid, font exception à cette règle, tout comme les tomates dont la texture peut subir des changements. © Carlos Santa Maria/Photos.com Les pommes de terre doivent idéalement être conservées dans une chambre froide, à l’abri de la lumière. Des germes peuvent pousser si elles sont conservées à la température de la pièce. Conservées au réfrigérateur, elles développent une saveur plus sucrée. L’ail, les ognons et les échalotes françaises se conservent mieux à l’air frais et sec. La durée d’entreposage des fruits et des légumes varie beaucoup. La congélation7 © Les CunLiffe/Photos.com La congélation est une méthode sure pour conserver des aliments à long terme, normalement sans risque de prolifération des bactéries. Pour une congélation rapide et efficace, les aliments doivent être déjà froids et en petites portions. La congélation sera plus rapide près des parois ou du fond du congélateur. Il est conseillé d’identifier les aliments placés au congélateur et d’y inscrire la date de congélation. Ceci permet d’effectuer un roulement pour éviter que certains aliments restent plus d’un an au congélateur. Suite à la décongélation, il est important de cuisiner rapidement les aliments, car les microorganismes ne sont pas détruits dans la congélation. Afin de conserver les qualités organoleptiques et nutritives des aliments, il est important de respecter quelques instructions dans le processus de congélation. D’abord, la température du congélateur doit être maintenue sous -18 °C. Pour que la congélation les conserve en bon état, les aliments doivent être frais et de belle apparence avant d’être congelés. Il est important de les emballer hermétiquement, par exemple dans des sacs de congélation ou des contenants en plastique résistant qui ne laisse pas passer l’air et l’humidité du congélateur. Pour congeler soi-même certains fruits et légumes, on doit les laver, les assécher et les préparer selon différentes techniques. Plusieurs légumes doivent être blanchis avant la congélation afin de contrôler l’activité enzymatique. Cette dernière étape sert à préserver leur saveur, leur couleur et leur valeur nutritive. Pour faciliter la congélation de la viande, on peut la parer et la mettre en portion selon l’utilisation que l’on veut en faire. L’emballage de la viande que l’on achète à l’épicerie n’est pas conçu pour la congélation, étant souvent perméable à l’humidité et à l’air. Il est important d’emballer la viande dans des sacs de congélation ou autres contenants prévus à cet effet. 7 « Congeler soi-même ses produits frais », Journal des Femmes, cuisine.journaldesfemmes.com/magazine/dossier/0501surgeles/congeler.shtml. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /21 Gestion du temps Avant la préparation d’un repas, il est important de prévoir le temps nécessaire à la préparation des aliments ainsi qu’à leur cuisson. Le repas d’une occasion spéciale ne peut être réussi sans une bonne gestion du temps. Pour économiser un peu de temps lors de la préparation d’un repas, il est recommandé de lire la recette avant de la commencer pour se familiariser avec les étapes à suivre. Il est bon aussi de connaitre à l’avance le matériel requis et de le sortir. Cela permet de mieux gérer son temps. Certaines recettes indiquent le temps de préparation et le temps de cuisson du plat. Certaines indiquent même leur propre niveau de difficulté. Il est bon d’utiliser ces informations pour planifier l’étape par laquelle on va commencer. Il est important de faire une estimation du temps requis pour réussir la planification d’un repas. Il est possible de préparer certains aliments avant de commencer le plat principal. Les légumes et les fruits peuvent être lavés et coupés, le fromage râpé, etc. Les desserts et les entrées peuvent généralement être faits avant le repas, ce qui évite de devoir surveiller plus d’une recette à la fois. Enfin, pour éviter les imprévus, vérifiez que vous avez tous les ingrédients nécessaires à la maison. Il y a d’autres aspects à observer afin de bien gérer son temps. Il faut éviter les va-et-vient dans la cuisine. Les ingrédients et le matériel nécessaire doivent se trouver à proximité du lieu de travail. De plus, la préparation se fera beaucoup plus rapidement si les outils utilisés sont adéquats, si les couteaux sont bien affilés, si les appareils électriques fonctionnent bien, etc. Les recettes choisies doivent être adaptées au niveau d’expertise de la personne qui fera la cuisine. Évitez de choisir des recettes qui comportent beaucoup d’étapes si vous avez peu d’expérience. Certaines recettes requièrent également des temps d’attente. Il est important de prendre en considération ces moments dans la planification du repas. On peut utiliser ce temps mort pour commencer à ranger ou à laver le matériel qui ne sera pas utilisé ultérieurement. Il ne faut pas oublier de prévoir du temps pour ranger et laver le matériel utilisé après la préparation du repas. Valeur nutritive des aliments et des repas © Hemera Technologies/Photo.com La valeur nutritive d’un aliment dépend des macronutriments qu’il renferme, soit les protéines, les glucides, les lipides et d’autres éléments, y compris certaines vitamines et certains minéraux. L’information nutritionnelle présentée sur l’emballage des aliments préemballés regroupe plusieurs renseignements qui peuvent être utiles pour évaluer la valeur nutritive d’un repas que l’on envisage de préparer. Au Canada, l’étiquetage nutritionnel sur les produits préemballés est obligatoire depuis le 12 décembre 2005. Le tableau de valeur nutritive n’est pas obligatoire sur l’emballage de certains aliments. Il s’agit principalement de fruits et de légumes frais, de viande, de volaille, de poisson et de leurs sous-produits, d’aliments préparés et transformés au point de vente, des mets « artisanaux » vendus dans des expositions, des marchés aux puces, etc., et enfin de portions individuelles qui n’ont pas subi de traitement visant la prolongation de leur conservation. 22/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 On peut obtenir plus de détails sur le site de l’Agence canadienne d’inspection des aliments. Santé Canada est responsable de l’élaboration des règlements concernant l’étiquetage nutritionnel et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) se charge de la mise en œuvre de ces règlements. Les tableaux de valeur nutritive affichent le nombre de calories par portion de la nourriture en question, ainsi que la quantité de treize nutriments qu’elle contient. On doit aussi y retrouver la quantité de lipides, de gras saturés, de gras trans, de cholestérol, de sodium, de glucides, de fibres, de sucres, de protéines, de vitamine A, de calcium, de vitamine C et de fer qu’elle renferme. Certains fabricants ajoutent d’autres informations qui peuvent valoriser leurs produits. Le pourcentage de valeur quotidienne des nutriments est également indiqué sur le tableau de valeur nutritive. Ce pourcentage est calculé à partir des apports maximaux recommandés pour les Canadiens de plus de 2 ans, tous âges et les deux sexes confondus, et la valeur quotidienne nécessaire de chaque vitamine et de chaque minéral est consignée dans le livre Les apports nutritionnels de référence. Pour obtenir le pourcentage de valeur quotidienne, il suffit de diviser la teneur en nutriment par la valeur quotidienne recommandée, puis de multiplier ce résultat par 100. Le pourcentage de valeur quotidienne n’est pas un outil conçu pour l’établissement d’un régime alimentaire équilibré et, de façon générale, il doit être utilisé avec circonspection, car il n’est adapté ni à l’âge ni au sexe de la personne. Il doit surtout être utilisé pour repérer les aliments de meilleure qualité nutritionnelle parmi plusieurs aliments équivalents. Il s’agit d’un outil rapide pour la comparaison des produits semblables entre eux. Pour évaluer un repas selon sa valeur nutritive, on observe la qualité nutritionnelle des ingrédients qui le compose. Voici quelques données générales qui peuvent être utilisées lorsque le tableau de valeur nutritive n’existe pas ou qu’il n’est pas disponible. Valeurs moyennes des macronutriments de certains aliments : Groupes alimentaires Féculents 150 ml de riz 250 ml de pâtes alimentaires 1 tranche de pain (30g) 150 ml de céréales à déjeuner Fruits 1 /2 banane 15 cerises 1 orange 1 pomme moyenne FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Énergie (calories) Glucides (g) Protéines (g) Lipides (g) 140 210 30 45 6 9 0 0 70 70 15 15 3 3 0 0 60 15 0 0 Autres Riches en glucides et peuvent contenir des fibres Riches en glucides et en vitamines et minéraux Section C – Unités d’enseignement /23 Groupes alimentaires Légumes 125 ml d’asperge 125 ml de brocoli 125 ml de carotte 125 ml de concombre 125 ml de poivron 125 ml de poireau Lait et substituts 250 ml de lait 3,25% M.G. 250 ml de lait 2% M.G. 250 ml de lait 1% M.G. 250 ml de lait écrémé 100 g de yogourt 30 g de fromage (>20 % M.G.) Viandes et substituts 90 g de porc 90 g de poulet 90 g de bœuf maigre 30 g de thon en conserve 125 ml de haricots cuits 1 gros œuf 60 ml de noix de Grenoble Matières grasses 5 ml d’huile végétale 10 ml de vinaigrette commerciale 5 ml de beurre 5 ml de margarine Énergie (calories) Glucides (g) Protéines (g) Lipides (g) Autres 25 5 2 0 Riches en vitamines, en minéraux et en fibres, très peu caloriques, à consommer à volonté 160 130 110 90 110 60 12 12 12 12 15 0 8 8 8 8 8 8 9 5 3 0 2 3 D’excellentes sources de calcium, beaucoup de variation dans la quantité de lipides 180 180 180 180 130 80 195 0 0 0 0 15 0 4 24 24 24 24 11 8 4 9 9 9 9 3 5 19 45 0 0 Riches en protéines et quantité variable de lipides Fournissent les vitamines A, D, E, K et des acides gras essentiels à notre corps, haute valeur énergétique 5 Source : Guide d’alimentation pour la personne diabétique du Gouvernement du Québec. * À noter que les chiffres présentés sont des moyennes de la valeur nutritive des aliments. La densité énergétique des macronutriments est déterminée et aide à connaitre la quantité d’énergie que l’on consomme en fonction de la composition des aliments. Exemple de calcul de la valeur énergétique d’un aliment : 1 biscuit qui contient 12 g de glucides (12 x 4 = ) 48 2 g de lipides et 0,5 g de protéine contiennent ((2 x 9) + (0,5 x 4) = ) 20 48 + 20 = 68 kcal Nutriments Densité énergétique (kcal/g) Glucides 4 Protéines 4 Lipides 9 Alcool 7 D’après ce tableau, on peut voir que les lipides ont plus du double de l’énergie des protéines et des glucides pour un même poids. Cela signifie que les aliments ou les repas qui sont riches en lipides sont très énergétiques. 24/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Si une personne désire surveiller son poids, il lui est recommandé de surveiller la quantité de lipides qu’elle consomme. En raison de leur forte densité énergétique, ils peuvent augmenter considérablement le nombre de calories contenues dans les aliments. Par exemple, 250 ml de lait entier 3,25 % contient 160 kcal, alors que la même quantité de lait écrémé ne contient que 90 kcal. On remarque aussi beaucoup de variation dans le pourcentage de matières grasses offert dans les différentes sortes de yogourt qui sont disponibles. On retrouve sur le marché beaucoup de produits allégés qui contiennent par exemple des succédanés du sucre. Ces produits remplacent le sucre par un produit d’un gout même plus sucré, mais ils procurent très peu d’énergie quand ils n’en procurent aucune. Les édulcorants sont présents dans beaucoup de boissons gazeuses et de yogourts, ce qui permet à ces produits d’offrir une plus faible densité calorique. Plusieurs édulcorants existent sur le marché et ils soulèvent beaucoup de controverses. Les recherches n’ont cependant toujours pas prouvé la nocivité de ces produits chez les humains. © Jupiterimages/Photo.com Pour savoir si les repas consommés correspondent aux besoins de chaque individu, on peut aussi s’attarder à la répartition des nutriments. Les étendues de valeurs acceptables de macronutriments (ÉVAM) pour les personnes en santé sont présentées dans le tableau qui suit. Les intervalles des pourcentages permettent une certaine flexibilité en ce qui concerne l’alimentation. L’analyse d’une saine alimentation équilibrée devrait correspondre à ces pourcentages : Protéines Lipides Glucides Enfants de 1 à 3 ans 5 à 20 % 30 à 40 % 45 à 65 % Enfants de 4 à 18 ans 10 à 30 % 25 à 35 % 45 à 65 % Adultes 10 à 35 % 20 à 35 % 45 à 65 % Lors du calcul de la valeur nutritive de ce qui est consommé dans une journée, il est important de considérer aussi les collations et l’alcool consommés. Les collations constituent une part importante des calories totales ingérées. Les repas doivent donc être ajustés au degré de satiété de la personne, ce qui est idéal pour conserver un équilibre alimentaire sain. Techniques de préparation Il est utile de connaitre plusieurs techniques différentes pour la préparation d’un repas. Quelques principes sont décrits ci-dessous, présentés selon différentes catégories d’aliments. Les fruits et les légumes Les fruits et les légumes doivent être lavés abondamment ou pelés selon le cas, avant d’être consommés. Plusieurs sortes de fruits et de légumes comme les pommes, les poires, les avocats, les bananes et les pommes de terre brunissent lorsqu’ils sont coupés et exposés à l’air. Cette réaction se nomme « brunissement enzymatique ». Pour éviter qu’ils ne deviennent moins appétissants, on peut les enduire d’un mélange acide, comme du jus de fruits, de la vinaigrette, de la lime ou de l’acide citrique. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /25 Les fruits et les légumes doivent cuire le moins longtemps possible et dans le moins d’eau possible. Quand ils cuisent trop longtemps, ils perdent la vitamine C qu’ils renferment à cause de la chaleur, et les vitamines et les minéraux à cause de leur solubilité dans l’eau. Parmi quelques méthodes efficaces de cuisson des fruits et des légumes, notons la cuisson à l’autocuiseur, à la marguerite, en papillote et au four à microondes. En faisant cuire des légumes dans l’eau, il est préférable de ne pas les déposer dans l’eau avant qu’elle ne soit en ébullition. Cette façon de faire neutralise les enzymes responsables de la destruction des vitamines. Les légumes doivent être cuits à couvert, à l’exception des légumes verts qui perdraient leurs pigments verts éclatants et revêtiraient la couleur vert olive s’ils étaient cuits de cette façon. Les légumineuses Les légumineuses présentent de très bonnes qualités nutritionnelles et sont un excellent substitut à la viande. On retrouve sur le marché beaucoup de légumineuses en boite de conserve, une préparation qui facilite beaucoup leur utilisation puisque quand elles sont sous cette forme, il suffit de les égoutter et les rincer avant de les utiliser. Les légumineuses sèches requièrent plus de préparation. À l’exception des lentilles et des pois cassés, elles nécessitent une période de trempage de 8 à 12 heures afin de les réhydrater avant la cuisson. Avant cette étape, on doit rincer les légumineuses sous l’eau courante, puis les faire tremper dans trois fois leur volume d’eau au réfrigérateur. © Liquidlibrary/Photos.com On peut utiliser une autre méthode plus rapide. On rince les légumineuses sous l’eau courante, puis on les fait bouillir 2 minutes dans trois fois leur volume d’eau. Ensuite, on les laisse reposer pendant une heure ou deux. La réhydratation des légumineuses permet d’améliorer leur digestibilité, de diminuer en partie les problèmes de flatulence reliés à leur consommation et de diminuer leur temps de cuisson. Les céréales et les pâtes alimentaires © Photos.com Les céréales et les pâtes alimentaires cuisent dans l’eau ou dans du liquide. Elles ne nécessitent pas de préparation préalable au processus de cuisson. Certains types de riz, comme le riz basmati et le riz au jasmin, peuvent être rincés avant la cuisson, ce qui les rend moins collants et de texture plus légère. Les pâtes alimentaires doivent cuire dans un grand volume d’eau, sans couvercle. À la suite de la cuisson, il faut retirer les pâtes de l’eau de cuisson pour éviter qu’elles se gonflent d’eau et qu’elles deviennent molles. Les pâtes fraiches nécessitent moins de temps de cuisson. Des indications selon la sorte de pâtes alimentaires choisie sont inscrites sur l’emballage. Enfin, certains types de pâtes ne nécessitent pas de cuisson et peuvent aller directement au four, recouvertes d’une sauce qui assurera leur cuisson. 26/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 La viande et la volaille Avant la cuisson des coupes de viande, quelques étapes de préparation sont parfois nécessaires. On doit d’abord les parer, c’est-à-dire les gratter pour enlever la sciure des os, enlever le surplus de gras et éponger les écoulements au besoin. Lorsque la viande est marinée, il faut utiliser suffisamment de marinade pour la recouvrir complètement. Dans le cas où la marinade ne recouvre pas complètement la viande, il faut retourner fréquemment la viande. La marinade donne beaucoup de saveur à la viande et peut également l’attendrir. Selon le choix de coupe de viande, la cuisson à chaleur sèche ou humide est à privilégier. La cuisson à chaleur sèche est idéale pour les pièces de viande plus tendres comme les parties provenant de la longe ou de la côte. Les principales techniques de cuisson à chaleur sèche sont les suivantes : Rôtir : Cuisson au four, sans couvercle, sans ajout de liquide. On peut utiliser une rôtissoire avec des rebords peu élevés pour que la vapeur ne s’y accumule pas. Le four devrait être réglé entre 300 °F et 350 °F (entre 149 °C et 177 °C) pour que la pièce de viande soit tendre et juteuse. Griller : Cuisson par contact direct avec la source de chaleur, sans ajout de matières grasses ou avec une très petite quantité si la coupe est trop maigre. Cette cuisson peut se faire au four, sous l’élément de grillage, sur une grille au-dessus des braises ou dans une poêle sur la cuisinière. Faire sauter : Cuisson rapide dans une poêle, à forte chaleur, en soulevant les aliments et avec peu de matières grasses. L’expression « faire revenir » fait également référence à cette méthode. © Jupiterimages/Photos.com Frire : Cuisson par immersion dans une huile préchauffée. Le choix du corps gras est très important. Il doit tolérer une chaleur très élevée sans se décomposer. L’huile d’arachide et l’huile d’olive sont les meilleurs choix, suivis de l’huile de tournesol et de l’huile de maïs. Les méthodes de cuisson à chaleur humide sont plus appropriées dans le cas des coupes de viande moins tendre. La principale méthode est la suivante : Braiser : Cuisson au four ou sur l’élément chauffant de la cuisinière, dans un récipient couvert avec un peu de liquide. Cette cuisson est à faible température. Dans le cas de la viande, il est important de saisir les morceaux préalablement jusqu’à ce qu’ils prennent un peu de couleur. © Jupiterimages/Photos.com Il existe d’autres méthodes à chaleur humide, mais elles sont peu ou pas utilisées pour la cuisson des viandes. Il s’agit des méthodes qui consistent à faire bouillir ou mijoter, à pocher et à cuire à la vapeur (bain-marie, marguerite, papillote, étouffée, four à microondes) ou à l’autocuiseur. Certaines viandes se servent saignantes, d’autres à point et d’autres encore, bien cuites. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /27 Cuisson de viande Viandes Cuisson Températures internes Bœuf, veau, agneau non piqué Bleu Saignant À point Bien cuit 131 °F 145 °F 160 °F 171 °F Volaille Bien cuite En morceaux : 171 °F Hachée, farces : 165 °F Entière : 180 °F Poisson Entier : 145 °F Émincé : 154 °F Porc Rosé Bien cuit 160 °F 171 °F Gibier À point Bien cuit En élevage : 160 °F Sauvage : 171 °F Source : MAPAQ * La viande hachée doit être complètement cuite et sans coloration rosée. La température minimale est de 160 °F. Les œufs Pour certaines préparations, il est préférable d’utiliser les œufs à la température de la pièce. Pour ce faire, il suffit de sortir le nombre d’œufs nécessaire 30 minutes avant l’utilisation. Après, l’œuf s’incorporera mieux aux préparations contenant du gras ou du sucre, comme dans les gâteaux, ou encore, si l’on monte des blancs d’œuf en neige, il moussera mieux. © Photos.com La préparation des meringues est simple. Pour obtenir une meringue molle qui peut servir à décorer des tartes ou encore à ajouter du volume et de la légèreté à une mousse aux fruits, il suffit de fouetter des blancs d’œuf avec environ 2 c. à soupe de sucre pour chacun. Pour faire une meringue plus dure, on utilise 1/4 de tasse de sucre par gros blanc d’œuf. Les meringues dures sont souvent utilisées pour faire des confiseries après qu’elles ont séché pendant plusieurs heures. Pour cuire les œufs sans coquille, on peut utiliser différents moyens. D’abord, si l’on désire ajouter les œufs à une préparation chaude, il est important de les réchauffer du mélange avant de les ajouter complètement dans la préparation chaude. Cela évitera de faire coaguler les protéines de l’œuf, ce qui risquerait de créer des grumeaux si on ajoutait les œufs directement à la préparation chaude. On peut aussi faire des œufs cuits durs ou mollets dans l’eau. On place les œufs avec la coquille dans l’eau froide au départ et on amène l’eau à ébullition. Le fait de les placer dans l’eau froide prévient les fêlures dans la coquille des œufs, fêlures qui surviennent quand on les plonge directement dans l’eau bouillante. Les œufs cuits durs, dont le blanc et le jaune sont fermes, doivent mijoter entre 8 et 10 minutes, selon la grosseur de l’œuf. Les œufs mollets, dont le jaune est liquide et le blanc est ferme, nécessitent entre 2 et 4 minutes dans l’eau qui mijote. Il y a une autre technique de préparation pour préparer les œufs pochés. Il s’agit de casser des œufs et de les faire cuire dans de l’eau légèrement vinaigrée. On ajoute environ 1/2 c. à thé de vinaigre à 2 tasses d’eau, ce qui permettra une coagulation plus rapide du blanc d’œuf et évitera qu’il ne se répande. Le temps de cuisson dans l’eau qui mijote est d’environ 3 minutes. 28/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Le jaune sera encore liquide et le blanc sera ferme. Il est possible d’ajouter d’autres ingrédients à l’eau de cuisson, par exemple du sirop d’érable, ce qui donnera un gout différent aux œufs pochés. Les œufs brouillés sont simplement des œufs que l’on casse dans une poêle. On crève les jaunes en les mélangeant aux blancs. Le mélange est prêt lorsque les œufs sont plus ou moins coagulés, selon les préférences. Les mets et les sauces à base de fécule De nombreux mets, comme les potages, les sauces et certains desserts tels que les poudings, sont faits à base d’ingrédients épaississants. On utilise la fécule de maïs et la farine pour épaissir des mélanges ou pour former un gel plus ou moins ferme. Avant de faire cuire un mets à base de fécule, on doit d’abord disperser la fécule. Cela peut se faire de trois façons : © Jupiterimages/Photos.com Dans un corps gras : on mélange un corps gras (beurre, huile, margarine) avec une quantité égale de fécule et on poursuit la cuisson jusqu’à ce que le mélange deviennent épais, étape à laquelle on l’appelle le « roux ». On peut ensuite ajouter du liquide graduellement, en brassant avec un fouet pour éviter la formation de grumeaux. Le mélange doit être amené à ébullition, puis mijoter quelques minutes pour atteindre sa consistance maximale. Cette méthode est surtout utilisée lors de la préparation des potages et des sauces d’accompagnement telles que la sauce béchamel. Dans un liquide froid : on disperse la farine ou la fécule dans deux fois son volume de liquide froid, comme du lait, de l’eau ou du bouillon. Le mélange peut être ajouté à un bouillon chaud, et doit aussi mijoter quelques minutes avant d’être servi. On peut utiliser cette méthode en préparant un ragout, par exemple. Dans du sucre : on mélange la fécule dans au moins la même quantité de sucre, puis on y ajoute du liquide. Le liquide peut être chaud ou froid, selon le mets. On fait ensuite cuire les ingrédients au bain-marie. Une fois la cuisson terminée, il faut éviter de briser le gel en brassant le mélange. De cette façon, on peut faire des poudings, crèmes pâtissières et du blanc-manger. Niveau de difficulté Le niveau de difficulté d’une recette est parfois indiqué en début, avec le temps de préparation et celui de la cuisson. Ces informations sont utiles lors de la préparation, car elles permettent à la personne qui souhaite réaliser la recette de juger de sa faisabilité étant donné son expérience en cuisine. Le niveau de difficulté va de « facile » à « difficile », selon le type de mets à préparer. Les recettes faciles nécessitent généralement peu d’ingrédients et de manipulations, et la cuisson nécessaire est normalement assez simple. Le degré de difficulté peut augmenter en fonction des manipulations nécessaires. Par exemple, pour faire un gâteau roulé, il faut une certaine habileté, alors qu’un gâteau normal est plus facile à réaliser. La difficulté peut aussi augmenter selon la méthode de cuisson. Par exemple, la préparation d’un soufflé au fromage est difficile si l’on veut qu’il soit bien gonflé et qu’il ne s’écroule pas à la sortie du four. Enfin, la difficulté d’une recette peut augmenter en fonction du nombre d’opérations qu’il faut mener simultanément. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /29 Accessibilité des ustensiles, des outils et du matériel La préparation d’un repas spécial nécessite un minimum de matériel et d’ustensiles de cuisine. Certaines recettes peuvent exiger des plats de cuisson particuliers, comme des ramequins. La plupart du temps, un plat ou un ustensile peut être substitué à un autre, mais il faut alors tenir compte de ces modifications dans la préparation ou la cuisson. Par exemple, un plat de cuisson plus grand permettra de cuire un gâteau plus rapidement, car la pâte sera répartie sur une plus grande surface et sera donc plus mince. Il faut donc être vigilant pour faire en sorte que le gâteau ne cuise pas trop longtemps. Il existe une grande diversité d’appareils et d’ustensiles de cuisine. Le choix du matériel utilisé dans la préparation d’un repas est propre à chacun et le manque d’un plat ou d’un ustensile précis n’empêche pas de suivre une recette donnée si cette recette est adaptée adéquatement. Un simple couteau peut remplacer un robot culinaire, tout comme le robot peut remplacer une râpe à fromage! © Jupiterimages/Photos.com Présentation des aliments Dans la confection des repas, la présentation des aliments est très importante. En effet, le sens de la vue influe de façon importante sur le processus de l’alimentation. On mange d’abord avec les yeux! Ainsi, pour rendre un plat appétissant, il faut d’abord accorder une certaine importance au choix de la vaisselle et des plats de service. Des plats délavés ou abimés peuvent rendre le repas moins intéressant. L’arrangement visuel des aliments peut aussi contribuer à la présentation réussie d’un repas. Ensuite, puisque plus les ingrédients sont colorés, plus l’appétit est stimulé, il faut aussi préserver la couleur des aliments lors de la préparation, par exemple, en prenant des mesures pour que les morceaux de poire dans une salade ne noircissent pas avant d’arriver sur la table. De plus, présenter des aliments offrant un contraste visuel peut éviter que le plat ne paraisse fade. Et enfin, on peut séparer les aliments les uns des autres comme on peut servir la sauce séparément du mets © PhotoObjects.net -Photos.com principal au cas où elle ne plairait pas à tous. On peut créer un effet original en posant sur l’assiette un éventail de textures et de consistances, par exemple sous forme de légumes crus accompagnés d’aliments cuits et d’un potage. De plus, il est simple de varier la forme des aliments, surtout des fruits et des légumes, qui peuvent être apprêtés de façon ondulée, en julienne, en boules, en bâtonnets, en rondelles, en lamelles ou en cubes. Il est conseillé de rechercher sur Internet des idées de présentation des aliments faciles à exécuter afin d’apporter au repas un élément d’originalité. Voici quelques façons simples d’attirer l’œil des invités ou des membres de la famille, que ce soit au moment d’un repas assez simple ou d’un évènement spécial : Présenter une salade de fruits dans un gros fruit vidé préalablement, par exemple dans l’écorce d’un melon d’eau. Pour donner aux aliments plus d’originalité, les tailler en des formes différentes ou superposer des couleurs. 30/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Présenter les aliments avec un accompagnement qui en rehausse le gout. Par exemple, des légumes avec une trempette assaisonnée ou encore des fruits avec une trempette au yogourt. Décorer l’assiette avec des fleurs comestibles peut embellir un plat pour les occasions spéciales. Pour que la présentation soit réussie, il faut aussi que la température de service de chaque mets lui soit appropriée. Les plats tièdes qui devraient être chauds ou froids sont moins appétissants. La taille des portions influence aussi la consommation. Une portion de forme compacte, tel un cube, apparait plus petite que si elle est présentée sous forme rectangulaire. En revanche, de plus petits morceaux donnent l’illusion que la portion est plus généreuse, par exemple dans le cas des cubes de bœuf dans le bœuf aux légumes, ou des brisures de chocolat dans un biscuit. Une même portion donne l’impression d’être plus grande quand elle est servie dans une petite assiette que quand elle est servie dans une grande, car la proportion de la surface occupée est plus importante. Ce fait pourrait aider certaines personnes à prendre de plus petites portions au moment du repas, car une petite assiette pleine semble contenir une portion plus satisfaisante qu’une grande assiette à moitié remplie. Pour ce qui est des repas quotidiens en famille, il est intéressant de varier le menu en y introduisant de nouveaux aliments. Par exemple, utilisez le riz, le couscous, le quinoa, des pains variés, des fruits et légumes exotiques ou des pâtes alimentaires de différentes formes et couleurs. Osez la variété! On trouvera plus de choix encore dans la cuisine provenant d’autres cultures qui se servent d’épices différentes. Pour plus de plaisir gastronomique, il est important de chatouiller tous les sens. Par exemple, l’odorat est stimulé par les bonnes odeurs des mets, et même l’ouïe influe sur l’appréciation du repas. Les craquements des aliments secs traduisent leur fraicheur, le pétillement des boissons gazeuses laisse croire qu’elles auront bon gout, etc. Le toucher est interpelé par les différentes textures dans l’assiette et enfin, la vue, elle, est sollicitée par la variété des couleurs et leur intensité, par les textures, par les formes et par l’apparence générale du mets. © Hemera Technologies/Photos.com Lors d’occasions spéciales, la présentation idéale des aliments peut s’étendre jusqu’à la décoration de la table ou de la salle pour créer une ambiance intéressante. Des fleurs, des chandelles, des ballons, un centre de table et des confettis de table ne sont que quelques exemples de compléments pouvant contribuer au plaisir de bien manger! © Jupiterimages-Photos.com FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Pour terminer cette section, passons en revue quelques conseils pour réussir la planification de repas lors d’une occasion spéciale. Section C – Unités d’enseignement /31 Réceptions et apéritifs dinatoires Si l’on désire faire une réception où les invités sont debout, il faut prévoir des plats et des salades faciles à manger à la fourchette ou avec les doigts. Les portions doivent être petites afin que les invités puissent gouter à plusieurs mets. L’appréciation du repas sera sans doute reliée à la variété des plats offerts. De plus, si vous ne connaissez pas les préférences alimentaires des invités, il est bon d’offrir un bon choix de mets et ainsi d’éviter que les mêmes ingrédients ne se reviennent dans plusieurs recettes différentes. Par exemple, il vaut mieux ne pas faire plusieurs entrées aux crevettes ou aux avocats, qui peuvent ne pas être du gout de tous. Pour ajouter une touche d’originalité à votre réception, le choix des mets peut être fait en s’inspirant d’une culture différente. Par exemple, vous pouvez préparer une réception « à l’italienne » ou encore « à l’indienne ». Les mets servis tièdes ou froids sont idéaux pour que l’hôte ne soit pas constamment obligé de vérifier la température de service des plats servis. Du côté des desserts, il existe une multitude de choix pour terminer le repas en beauté. Des tartes et des gâteaux peuvent facilement être faits à l’avance et servis en petites bouchées. Le succès de la réception est garanti si l’on offre des morceaux de fruit, en raison de leur saveur rafraichissante et de leur légèreté après un repas copieux. Les salades de fruits sont très appréciées en fin de repas, car elles peuvent facilement être servies en petites portions. © Hemera Technologies/Photos.com Enfin, pour garantir l’innocuité des aliments, la nourriture servie ne doit pas rester à la température de la pièce pendant plus de 4 heures. Plusieurs idées de recettes simples et appréciées se prêtant bien à diverses réceptions sont présentées en annexe. Voir l’annexe C-3.1 Vous trouverez à la section E deux exemples détaillés de la planification et de la préparation d’un petit déjeuner équilibré, le premier sous forme de brunch et le deuxième, de repas d’anniversaire. Quelques recettes ethniques se trouvent dans les annexes. Il est fortement recommandé d’en réaliser avec les élèves, à la fois pour mettre la théorie en pratique et pour leur permettre de mieux planifier les repas en étant bien informés et bien avertis. Voir les annexes C-3.2 et C-3.3 Évaluation d’un repas L’élève doit pouvoir évaluer un repas d’après les critères suivants : la nutrition, le cout, le temps de préparation, les techniques de préparation. 32/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 L’annexe C-4 contient une grille d’évaluation qui aidera l’élève à mieux comprendre et à mieux mettre en pratique les notions abordées dans ce cours. Voir l’annexe C-4 Unité 3 : Santé et sécurité dans la cuisine La santé et la sécurité sont des sujets qu’il faut aborder de façon continue auprès des élèves. Voici quelques renseignements utiles qui aideront à sensibiliser les élèves aux dangers présents dans une cuisine, et ainsi, à prévenir les accidents et les incidents. Voici les principaux thèmes de cette unité : Source : befoodsafe.ca/fr-home.asp. l’hygiène et la sécurité personnelle dans la cuisine (analyse de la sécurité en cuisine, application du SIMDUT dans la cuisine, affiche sur la prévention d’accidents et les premiers soins en cas de coupures et de brulures), l’utilisation sécuritaire des ustensiles et des appareils (couteaux, robot culinaire, mélangeur, batteur électrique), la santé et la sécurité lors de la manipulation des aliments (lavage des mains et nettoyage des surfaces de travail, prévention de la contamination de certains aliments par d’autres, importance de bien cuire et de bien conserver la nourriture). Ces thèmes englobent les connaissances que les élèves devraient normalement avoir acquises lors du cours FOD1010 : Notions de base en alimentation et du cours de secourisme. Par ailleurs, les enseignants trouveront des informations précieuses dans les ressources La sécurité en classe de sciences et Work Safe Alberta – Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail d’Alberta Education8. 8 Le document Work Safe Alberta – Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail est disponible dans le site Santé et sécurité au travail au education.alberta.ca/francais/admin/franco/worksafefr.aspx. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /33 Prévention des risques Description Informations supplémentaires Inspection des installations et des appareils Vérification de la sécurité des installations et des appareils Chapitre 3 et « Liste de contrôle d’inspection – Annexe D » dans La sécurité en classe de sciences SIMDUT Connaissances des informations relatives au SIMDUT Chapitre 4 dans La sécurité en classe de sciences Prévention des accidents Accord de sécurité à l’intention des élèves « Exemple d’accord ou de contrat de sécurité à l’intention des élèves des écoles secondaires – Annexe C » dans La sécurité en classe de sciences Risques électriques Installation électrique défectueuse Chapitre 6 dans La sécurité en classe de sciences Usage intensif d’un équipement léger Installation électrique à proximité de l’eau Types de blessures Activités dangereuses pouvant provoquer des blessures Section « Risques physiques » dans Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail Work Safe Alberta Conseils de sécurité Risques physiques Glissades, faux pas et chutes Section « Risques physiques » dans Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail Work Safe Alberta Soins en cas de coupure Chapitre 2 dans La sécurité en classe de sciences Soins en cas de brulures Vêtements en feu Risques biologiques Types de risques biologiques Voies de pénétration Propagation Section « Risques biologiques » dans Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail Work Safe Alberta Contrôle de l’exposition Ergonomie Mécanique corporelle et prévention de blessures Manutention manuelle des matériaux En cas d’accident ou d’incident Signalement de l’accident ou de l’incident survenu 34/ Section C – Unités d’enseignement Section « Ergonomie » dans Le guide de ressources de l’enseignant en santé et sécurité au travail Work Safe Alberta « Formulaire de signalement d’accident ou d’incident – Annexe E » dans La sécurité en classe de sciences FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Informations essentielles au sujet de la sécurité pour le cours FOD1040 : Planification de repas 1 Voici quelques notions de sécurité qu’il sera important d’inculquer aux élèves afin d’assurer une gestion sécuritaire de la classe. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. On ne court jamais et on essuie immédiatement toute substance répandue sur le plancher. On débranche tout appareil électrique après chaque utilisation. On utilise des mitaines à cuisson lorsqu’on manipule un objet chaud. On tient la poignée d’un couteau, la lame vers l’arrière, le bras contre le corps, lorsqu’on se déplace d’un endroit à un autre. On coupe un aliment en le tenant avec les ongles ou avec la première jointure des doigts, le pouce reculé sous la main. Le couteau frôlera la deuxième jointure et ne pourra pas causer de coupure. Une hygiène personnelle exemplaire est de mise : cheveux attachés, tenue propre, mains et avant-bras lavés. On lave la surface de travail avant de commencer à cuisiner. On nettoie la surface de travail et les appareils électriques après utilisation pour combattre la propagation des bactéries. On se déplace prudemment dans la cuisine, car beaucoup d’accidents se produisent quand les élèves sont très concentrés sur leurs tâches et qu’ils oublient de regarder autour d’eux. Voici un truc utilisé dans les cuisines professionnelles : lorsqu’une personne doit se déplacer dans une cuisine, elle avertit ses collègues en criant : « On passe! » Tous se rapprochent de leur table de travail pour laisser passer la personne qui a lancé l’avertissement. On utilise des outils propres pour chaque cours : 2 lavettes (une pour les surfaces, l’autre pour la vaisselle), 2 torchons pour essuyer la vaisselle et 2 serviettes pour s’essuyer les mains. Il est important de laver les linges à la fin de chaque cours afin de réduire la contamination des aliments et des surfaces. On assemble les pièces amovibles d’un appareil AVANT de le brancher. On débranche l’appareil avant de retirer les pièces. Tenue vestimentaire et équipement de protection personnelle (ÉPP) Porter des vêtements propres utilisés exclusivement pour cuisiner, ou un tablier propre, ainsi qu’un bonnet ou une résille qui recouvre entièrement les cheveux. Porter un couvre-barbe s’il y a lieu. Enlever les montres, bagues, boucles d’oreilles et autres bijoux, y compris les bijoux de perçage corporel, avant de commencer à cuisiner et ne porter aucun vernis à ongles. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /35 Lavage des mains et comportement en cuisine Il est reconnu que le lavage des mains est la mesure la plus importante pour prévenir la transmission des infections. Le lavage des mains vise surtout à éliminer les microorganismes résultant d’une contamination récente. Les manipulateurs d’aliments doivent se laver les mains et les avant-bras avec de l’eau chaude et du savon après avoir fait usage du tabac, être allés aux toilettes ou avoir manipulé des aliments crus, avant de commencer le travail et chaque fois qu’il y a risque de contamination pour les aliments. Pour que le lavage des mains soit efficace, veillez à ce qu’un évier et des distributeurs de savon liquide et de serviettes jetables soient disponibles et accessibles en tout temps. Le vernis à ongles est interdit; le port de gants jetables est obligatoire dans certains cas. Le port de gants ne remplace pas le lavage des mains. Il faut se laver soigneusement les mains avant d’enfiler les gants et chaque fois qu’on les remplace. Les gants utilisés pour manipuler les aliments ne doivent servir qu’à un seul usage. Ils ne doivent jamais être lavés et réutilisés. Source : mapaq.gouv.qc.ca. Il faut les remplacer : aussitôt qu’ils sont sales ou déchirés, lorsque l’on change de tâche ou que l’on prépare des aliments de nature différente, après avoir manipulé des aliments crus et avant de manipuler des aliments cuits ou prêts à manger, après avoir touché une surface contaminée. Les maladies infectieuses Une maladie infectieuse est provoquée par la transmission d’un microorganisme pathogène (virus, bactérie, champignon, parasite, etc.). Celui-ci peut rendre malade de deux façons : par infection, quand les microorganismes envahissent le corps humain et se multiplient (une fois infecté, le corps tente de combattre l’infection); par intoxication, quand les microorganismes produisent un poison, appelé toxine, dans les aliments (une fois les toxines ingérées, la personne peut devenir malade en l’espace de 2 à 8 heures). Il existe plusieurs types de maladies infectieuses; par exemple, il y a les maladies infectieuses des voies respiratoires telles que le rhume, la laryngite, la pharyngite, la grippe et la pneumonie. Il existe aussi des maladies infectieuses du tractus digestif, telles que la diarrhée. 36/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Il est possible de prévenir et de contrôler les maladies infectieuses. D’abord, la protection de l’hôte y joue un grand rôle. L’hôte est au centre de la transmission des infections, son comportement aura donc une grande influence sur son risque de transmission. Le lavage des mains prévient la grande majorité des infections; une peau saine sert de barrière contre les microbes. Ensuite, la protection du milieu est indispensable à la prévention des infections. Il est important de suivre les normes de qualité et de les évaluer fréquemment. Finalement, l’élimination des microbes se base sur le traitement des personnes malades ou infectées ainsi que sur la désinfection et le nettoyage des objets et des surfaces de travail. Pathogènes, microorganismes, virus et moisissures Pathogènes à diffusion hématogène Les pathogènes à diffusion hématogène sont des pathogènes transmissibles par le sang. On parle en particulier de l’hépatite B, de l’hépatite C et du virus du sida (VIH). Les conditions suivantes doivent être présentes pour qu’il y ait transmission d’un agent de diffusion hématogène : 1. Une personne doit être porteuse de l’infection. 2. L’infection doit être dans la phase d’infectiosité, où l’agent pathogène est transmissible. 3. Une personne doit être réceptive, donc susceptible d’être infectée. 4. Un contact s’établit entre le sang de la personne infectée et le sang ou une muqueuse de la personne réceptive. Afin de prévenir la transmission d’une infection, plusieurs pratiques de base sont recommandées : 1. L’hygiène des mains 2. La vérification du risque chez le personnel en cuisine (dépistages de maladies infectieuses), par exemple selon la présence ou l’absence de symptômes de fièvre, de difficultés respiratoires, d’éruptions cutanées, de diarrhée, d’excrétions et de sécrétions 3. Le recours à des stratégies de réduction des risques telles que l’emploi d’équipement de protection personnelle (ÉPP), le nettoyage de l’environnement, l’utilisation d’une buanderie, la désinfection et la stérilisation de l’équipement ou l’utilisation d’équipement à usage unique, la gestion des déchets, la manipulation sécuritaire de l’équipement pointu ou tranchant et, en somme, les pratiques assurant un milieu de travail sain 4. L’éducation de tous les manipulateurs d’aliments Les microorganismes : bactéries, virus, moisissures Les bactéries, les virus et les moisissures sont des microorganismes qui peuvent causer une intoxication alimentaire. Les microorganismes ne sont pas tous dangereux. Ceux qui se rencontrent dans les produits alimentaires sont de quatre types : 1. Inertes : présents dans les aliments, ils n’ont pas d’effet sur les humains et ne causent pas d’intoxication alimentaire 3. Bénéfiques : et utiles, ayant une fonction précise dans la préparation de produits alimentaires (par exemple, dans la fabrication du fromage, de la bière, etc., où ils assurent une fermentation nécessaire) 2. Putréfiants : entrainent la détérioration des aliments, mais ne rendent pas les gens malades 4. Pathogènes : peuvent entrainer la maladie et parfois la mort chez les humains. Les bactéries pathogènes ne sont visibles qu’au microscope. Elles peuvent se multiplier à grande vitesse si les conditions dans lesquelles elles se trouvent (nourriture, température, oxygène, etc.) sont propices. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /37 Virus Les virus sont les plus petits de tous les microorganismes. Ils doivent s’introduire dans un organisme vivant pour se développer et survivre. Certains virus peuvent survivre à la congélation et aux températures de cuisson normales. Les virus ne se multiplient pas. Ils peuvent toutefois être transportés dans les aliments. Moisissures Les moisissures sont souvent visibles à l’œil nu et se présentent sous forme de plaques velues ou poudreuses. Les moisissures aiment l’humidité et peuvent se développer même à des températures basses. Certaines moisissures peuvent produire dans les aliments une toxine qui rend malade. La toxine injectée par les moisissures peut aller jusqu’à une profondeur de 5 cm; il est donc recommandé de retirer au moins 5 cm du produit sur lequel se présente une moisissure. Sécurité et premiers soins Posture de travail Rester debout et stationnaire, penché sur son plan de travail, demande un effort qui entraine des crampes et une fatigue musculaire. Un plan de travail trop haut exige que l’on compense en levant les épaules, ce qui cause des douleurs au niveau des omoplates, dans le cou et les épaules. Si, au contraire, le plan de travail est trop bas, le dos sera trop courbé, ce qui provoquera des douleurs aux muscles du dos. Il faut donc adopter une bonne posture de travail, c’est-à-dire une posture où la position du tronc, des bras et des jambes n’oblige pas les muscles du corps à se contracter. Recommandations pour prévenir les problèmes : diminuer le travail effectué avec les bras écartés du corps, diminuer le nombre de tâches accomplies avec le dos penché, diminuer le transport de charges, diminuer le nombre de mouvements répétitifs. Coupures Les coupures provoquées par la manipulation de couteaux surviennent généralement d’une des manières suivantes : la main glisse du manche du couteau vers la lame à la suite d’un effort brusque; on utilise un couteau non aiguisé (il y a plus de risques de blessure à se servir d’un couteau non aiguisé puisque la lame peut glisser sur l’aliment et blesser la personne qui coupe); on se blesse sur un couteau à la suite d’une chute ou d’un déséquilibre; on prend un couteau mal placé dans le tiroir ou sur la table de travail. L’un des meilleurs moyens d’éviter les accidents est de respecter quelques règles de sécurité. 38/ Section C – Unités d’enseignement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Règles pour se servir du couteau de façon sécuritaire : 1. Toujours tenir fermement le couteau. 2. Aiguiser fréquemment le couteau. 3. Ne pas couper la viande insuffisamment décongelée à l’aide d’un couteau. 4. Manier le couteau avec la pointe et le tranchant orientés vers l’extérieur. 5. Travailler dans un espace suffisamment grand et assez dégagé pour pouvoir faire les bons gestes librement et loin des autres. 6. Ranger le couteau dans un endroit pratique, et toujours de la même façon. 7. Éviter de circuler avec un couteau à la main; sinon, tenir la lame pointue vers le bas et le long de la cuisse. Que faire en cas de coupure? Lorsqu’une plaie saigne beaucoup, il faut d’abord maitriser le saignement et ensuite, protéger la plaie : 1. Se laver minutieusement les mains avec du savon 2. Bien laver la région blessée à l’eau courante et au savon doux ou la faire tremper dans de l’eau tiède pendant cinq minutes, même si la plaie saigne un peu 3. Maitriser ou mettre fin au saignement en appliquant une pression ferme et uniforme, sans toutefois bloquer la circulation 4. Appliquer un pansement protecteur ou bien une pièce de gaze hydrophile 5. Surveiller les signes d’infection : rougeur, gonflement, écoulement de pus, douleur ou chaleur locale Dangers de chutes Pour éliminer les risques de perte d’équilibre et de glissade, il faut tenir compte de plusieurs facteurs pouvant les précipiter. L’entretien inadéquat des planchers est souvent la cause des chutes et des glissades dans les cuisines et les salles à manger. Le plancher doit être tenu propre au moyen d’un lavage suivi d’une désinfection. Dès qu’un produit liquide, pâteux ou solide se répand sur le plancher, il doit être enlevé à l’aide d’un lavage à l’eau chaude (la chaleur de l’eau réduit le temps de séchage). L’encombrement des lieux de travail est une autre source importante de chutes et de pertes d’équilibre. Le rangement des boites et d’autres contenants permet de réduire la fréquence des chutes. Il est important de garder les corridors, les escaliers et les postes de travail dégagés pour assurer la sécurité des lieux. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section C – Unités d’enseignement /39 Section D – Équipement L’idéal serait d’aménager autant de stations de travail qu’il y a de fours et d’éviers disponibles. Chaque station devrait comporter tout l’équipement nécessaire : mobilier, appareils, outils, ustensiles et ingrédients. Dans le tableau ci-dessous, vous trouverez la liste de ce dont vous aurez besoin. Nous vous suggérons d’étiqueter toutes les armoires de rangement afin que le matériel utilisé par chaque équipe soit rangé au bon endroit à la fin de chaque cours. Nous vous recommandons également de marquer tout le matériel attribué à chacune des stations par un signe quelconque. Par exemple, vous pourriez tracer des points de différentes couleurs avec de la peinture à céramique (mélangez les couleurs pour en faire une plus grande variété) ou pour trouver d’autres d’idées, consultez vos élèves! Nécessaire par station Équipement Ustensiles pour mesurer : des cuillères à mesurer des tasses à mesurer un four une cuisinière un réfrigérateur une surface de travail pour couper : deux à trois planches à découper des ciseaux de cuisine un couteau de chef un éplucheur un ouvre-boite une râpe à fromage pour brasser : un ensemble de 5 à 6 bols à mélanger une palette à tourner un fouet une louche deux cuillères de bois Outils divers Ingrédients deux paires de mitaines de four 5 à 10 lavettes 5 à 10 torchons à vaisselle 5 à 10 serviettes à main du savon pour laver les mains une brosse à marmite des contenants d’entreposage et de conservation des tampons à récurer deux ou trois armoires de rangement un mélangeur un robot culinaire pour cuire : deux casseroles une marmite une plaque de cuisson un four à microondes un poêlon pour égoutter : une passoire pour faire des pâtisseries : un rouleau à pâte 2 tôles à biscuits une grille de refroidissement sacs à pâtisserie avec douilles pour gouter : des assiettes et ustensiles de service des verrines un égouttoir à vaisselle une grosse bouteille de savon à vaisselle des sacs de plastique à fermeture du papier d’aluminium un tablier par élève des gants en latex des cure-dents des piques à brochettes À voir selon les recettes choisies 40/ Section D – Équipement FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section E – Techniques de base Planification et préparation d’un petit déjeuner équilibré sous forme de brunch : 1re étape : planification des repas mis au menu On décide quels mets seront au menu pour le brunch. Le brunch sera composé d’une multitude d’aliments bons pour la santé. Il ne comprendra pas de mets trop riches en lipides, comme le bacon, ou en sucres, comme les pâtisseries. On doit offrir une diversité d’aliments de chaque groupe pour plaire à tous les invités. On doit ensuite décider de la quantité d’aliments à préparer. Puisqu’il s’agit d’un buffet, on doit considérer que chaque personne ne mangera pas une portion entière de chaque mets et qu’ainsi, alors que les quantités doivent être suffisantes pour offrir un bon déjeuner à chacun, aucun plat ne constitue toute la nourriture pour tous. On décide de recevoir 6 personnes pour le brunch et de leur offrir des aliments de 5 sortes : des produits laitiers (yogourt, lait et fromage), des produits céréaliers (pains frais, céréales), de la viande et un substitut (jambon, œufs cuits durs), des fruits et des légumes (fruits frais, légumes décoratifs, jus de fruits), des boissons (café, lait, jus). 2e étape : préparation d’une liste d’épicerie Une fois le menu établi, il faut acheter les ingrédients. Pour ce faire, on doit dresser la liste de tous les aliments que l’on veut acheter. Ainsi, avant de se rendre à l’épicerie, on peut vérifier si on a déjà certains aliments pour éviter de gaspiller des aliments périssables. Liste d’épicerie pour le brunch de 6 personnes : Fruits et légumes Viande et substitut – 1 petit contenant de fraises – 200 g de jambon cuit – 1 petit cantaloup – 6 œufs – 2 tasses de raisins rouges ou verts – 2 oranges Produits céréaliers – 1 concombre – 1 pain aux céréales – 1 sac de minicarottes – 1 pain blanc frais – céréales Produits laitiers – lait Boissons – 6 yogourts de 100 g – café – fromage – jus Autres – confitures FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 – tartinades Section E – Techniques de base /41 Dans le cas d’un budget limité, on peut dresser la liste d’épicerie sans trop de précisions afin de pouvoir ajuster les achats en fonction de ce qui est bon marché à l’épicerie. Ainsi, si les fraises coutent cher, on peut les remplacer par des oranges ou d’autres fruits qui coutent moins cher. On peut faire la même chose avec les produits céréaliers, par exemple si des petits pains individuels sont à rabais au moment de l’achat, ils peuvent très bien remplacer un gros pain blanc frais. Pour pouvoir faire une estimation des couts, on peut se servir des dépliants publicitaires des magasins d’épicerie ou aller sur certains sites Internet pour vérifier en ligne le prix des aliments. 3e étape : achat et entreposage des aliments Au moment de l’achat, il est important d’essayer de respecter la liste préétablie afin d’éviter d’acheter trop de nourriture. On doit songer au temps d’entreposage des aliments pour éviter d’acheter des ingrédients qui ne se conservent pas longtemps. Par exemple, les fruits seront peut-être moins beaux s’ils sont achetés la semaine précédant l’évènement. 4e étape : détermination de la valeur nutritive des aliments et des repas Le déjeuner offert doit être « santé » et ne devrait pas contenir d’aliments de mauvaise qualité nutritionnelle. De plus, on doit inclure des aliments de tous les groupes alimentaires pour faire un repas bien équilibre. Les fruits, qui devraient être abondants, peuvent se présenter sous différentes formes, en salade de fruits, tranchés et prêts à manger ou encore entiers. On encouragera les invités à manger plus de fruits si on l'arrange à l’avance (par exemple, en mettant des oranges en tranches, du melon en cubes, du concombre en rondelles, etc.). Les aliments qui contiennent trop de matières grasses sont à éviter, car ils renferment beaucoup de calories. On évite également de servir des mets trop sucrés : il ne faut pas oublier que l’on veut offrir un brunch équilibré et non pas un buffet de desserts! 5e étape : gestion du temps et préparation du repas Maintenant que le menu est établi et que les ingrédients sont achetés, il faut se demander quel sera le meilleur moment pour préparer la nourriture. Énumérons d’abord les étapes de la préparation du brunch, en y associant une estimation du temps requis pour chacune, et notons si elles peuvent être réalisées à l’avance. Temps requis Réalisable à l’avance? Laver et préparer les fruits et les légumes 30 minutes Oui Couper le fromage en tranches 10 minutes Oui Rouler les tranches de jambon 10 minutes Oui Couper le pain en tranches 5 minutes Non Faire cuire les œufs 15 minutes Oui Retirer la coquille des œufs 10 minutes Non Remplir les assiettes de service 30 minutes Non Faire le café 5 minutes Non Monter la table de service 15 minutes Non Étape 42/ Section E – Techniques de base FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Pour le brunch, il n’y a pas beaucoup de cuisson à faire, à part celui des œufs, qui peuvent être cuits la veille, puis conservés au réfrigérateur et écalés le jour du repas. Le total du temps requis pour les étapes qui peuvent être réalisées à l’avance est de 65 minutes. Toutefois, on peut facilement faire cuire les œufs en même temps que l’on prépare d’autres aliments. Ainsi, en moins d’une heure, le tout devrait être prêt! Il est important de bien emballer les plats préparés pour éviter que les aliments sèchent au réfrigérateur. Le jour même du brunch, il restera environ une heure de préparation, soit le temps nécessaire pour : écaler les œufs durs, couper le pain en tranches, décorer les assiettes, mettre la table de service, faire le café (ou autres boissons chaudes). En prévoyant ce qu’il y a à faire, on est certain de ne rien oublier et de ne pas manquer de temps pour la préparation du repas. Les invités pourront manger à l’heure convenue! Le niveau de difficulté de ce repas n’est pas très élevé, et ce, malgré une bonne variété d’aliments. Le fait que les aliments choisis se consomment froids permet de faire plusieurs préparatifs bien avant le temps, ce qui permet d’avoir tous les aliments du buffet prêts au même moment. Lorsque le repas comprend plusieurs services chauds, le niveau de difficulté augmente beaucoup et alors la planification prend toute son importance. Autre exemple : repas de 4 plats On peut faire alterner des mets chauds et froids pour éviter d’avoir plusieurs étapes de cuisson à surveiller à la fois. Exemple : 1er plat – entrée : trio de vermicelles, carottes, betteraves et courges 2e plat – soupe : potage de cèleri 3e plat – mets principal : bœuf Wellington 4e plat – dessert : mousse aux framboises L’entrée est froide et peut s'apprêter à l’avance. Le potage doit être servi chaud, mais il peut également être fait à l’avance et simplement réchauffé quelques minutes avant le service. On doit calculer le temps requis pour la préparation du mets principal afin qu’il soit servi au bon moment. Enfin, pour que les hôtes puissent profiter du repas avec leurs invités, le dessert est froid et déjà tout prêt dans le réfrigérateur! FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section E – Techniques de base /43 Planification et préparation d’un repas d’anniversaire : Planifions un repas pour une fête d’anniversaire. Nous allons planifier cet évènement spécial essentiellement de la même façon que dans l’exemple précédent, mais en moins de détail, afin de permettre aux élèves de discuter de ce qu’il y a à faire et de présenter leurs propres idées. 1re étape : planification des repas mis au menu On choisit un mets qui plait beaucoup à la personne fêtée. Prenons, par exemple, l’anniversaire d’une fille de 13 ans. On désire préparer quelques hors-d’œuvre à servir avant le repas, dans le salon. Ensuite, on invitera les gens à venir prendre la partie principale du repas dans la salle à manger. Le repas se terminera par un gâteau, une salade de fruits et des boissons. Voici quelques questions à se poser : Pour combien de personnes prépare-t-on le repas? Quel plat principal conviendrait le mieux ? Quels seront les accompagnements du mets principal? Est-ce que le choix de menu plaira à tous les invités (enfants, adolescents, adultes)? À quelle heure servira-t-on chaque plat? Est-ce que l’on prévoit servir des hors-d’œuvres, des croustilles ou des boissons gazeuses? 2e étape : préparation d’une liste d’épicerie Une fois qu’on a répondu à ces questions et qu’on a une idée du déroulement du repas, on prépare la liste d’épicerie. Combien pense-t-on dépenser pour ce repas? A-t-on un budget à respecter? 3e étape : achat et entreposage des aliments Il faut acheter la bonne quantité d’aliments pour éviter d’en manquer ou d’en avoir trop. Il faut faire les achats à l’avance, mais pas trop tôt! 4e étape : déterminer la valeur nutritive des aliments et des repas On peut se poser des questions semblables aux suivantes sur la valeur nutritive du repas : Quelle est la valeur nutritionnelle des aliments qui seront servis? Est-ce que les recettes plairont aux invités? Est-ce qu’on a prévu des aliments de tous les groupes alimentaires? Le repas comporte-t-il une grande proportion de matières grasses? Le plat principal a-t-il une saveur sucrée? (Il faut faire attention à la quantité de sucre contenue dans le repas.) Les portions sont-elles suffisantes? 44/ Section E – Techniques de base FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 5e étape : gestion du temps et préparation du repas Lors de cette étape, il faut calculer le temps requis pour la réalisation de chaque recette et déterminer si elle peut être faite à l’avance. Pour être certain de faire une bonne estimation du temps nécessaire, on doit décortiquer chaque recette en étapes. Il est recommandé d’énumérer le plus d’étapes possible avant le repas pour ne pas devoir s’occuper de plusieurs choses à la fois au moment du repas. Vers quelle heure le plat principal sera-t-il servi? Combien de temps est prévu entre les plats? À quel moment les boissons seront-elles servies? Dans le cas d’une fête d’anniversaire, il ne faut pas oublier de préparer les lieux pour créer une ambiance festive. La décoration peut s’étendre jusqu’à la présentation des mets, par exemple, dans l’emploi des couleurs et d’autres éléments décoratifs. Ainsi, on pourrait : placer de petits rubans autour de la serviette en papier qui enveloppe les ustensiles, décorer la table avec des confettis, gonfler quelques ballounes pour décorer la salle à manger, garder le secret d’une fête surprise (ne montrer ni la salle ni le repas à l’invité d’honneur!). Un exercice de gestion du temps pour les élèves est fourni en annexe. Il s’agit de planifier un repas de fête d’anniversaire de 3 plats. Voir l’annexe E-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section E – Techniques de base /45 Section F – Évaluation Grilles d’évaluation Tout au long de ce cours, on doit évaluer les connaissances et les habiletés des élèves. Il y a beaucoup plus de théorie que de pratique dans les unités 1 et 3. Il faut donc soutenir l’intérêt et la motivation des élèves. Les grilles sont très pratiques lors de l’évaluation des élèves. Elles ont deux utilités : aider l’enseignant à évaluer un travail et aider l’élève à bien planifier son travail en fonction des exigences de son enseignant. L’évaluation des expériences culinaires peut être difficile : beaucoup d’activités se déroulent simultanément et il y a plusieurs élèves à évaluer. L’utilisation des grilles présentées en annexe est donc fortement recommandée. Voir les annexes F-1 à F-8 Portfolio Le portfolio est un outil très agréable à utiliser. Ce n’est pas un outil d’évaluation pour l’enseignant, mais plutôt un outil d’autoévaluation pour l’élève. Les grilles de réflexion et les entrées d’un journal de bord aident l’élève à se questionner, à se découvrir et à s’épanouir. Le portfolio est ensuite présenté à l’enseignant, qui a le choix de l’évaluer comme projet ou de s’en inspirer pour mener une entrevue avec l’élève afin de discuter avec lui de son cheminement. Un exercice portant sur les possibilités de carrière est disponible pour aider l’élève à tenir à jour son répertoire personnel de choix qui s’offrent à lui dans le domaine. 46/ Section F – Évaluation Voir l’annexe F-9 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section G – Glossaire Allégation nutritionnelle : toute représentation qui indique, suggère ou implique qu’une denrée alimentaire a des propriétés nutritionnelles particulières, dont la valeur énergétique et la teneur en protéines, en matières grasses, en sucres, en vitamines et en minéraux Aliment biologique : aliment fabriqué en tenant compte des principes de production relevant de l’agriculture biologique (l’objectif du « bio » est un refus de tout apport chimique à la production alimentaire de manière à préserver la nature9) Autocuiseur : ustensile de cuisine constitué d’un récipient hermétiquement clos qui ne permet pas à la vapeur de s’échapper en dessous d’une pression déterminée Bain-marie : récipient qui contient un liquide (eau ou huile, par exemple) accompagné d’un récipient au-dessus qui contient le mets ou la préparation (cette technique de chauffage présente l’avantage d’éviter un apport de chaleur trop brutal et permet de contrôler le chauffage en évitant à peu près tout risque de calcination10) Brunissement enzymatique : processus naturel rendant bruns certains organismes, en particulier dans la nourriture (ce brunissement peut être souhaitable, par exemple quand il améliore le gout du thé, ou indésirable, par exemple quand une pomme brunit après avoir été coupée ou après avoir subi une simple meurtrissure10) Calorie (kilocalorie ou kcal) : mesure de la quantité de chaleur (on utilise cette unité de mesure pour indiquer l’énergie contenue dans les aliments) Casher (ou cashère) : conforme aux prescriptions alimentaires rituelles du judaïsme Couteau de chef : couteau à usages multiples, destiné à la coupe des légumes ou des fruits Couteau d’office : couteau utilisé pour toutes les coupes fines Densité énergétique : énergie par unité de volume (1 gramme de gras contenant 9 kcal, sa densité énergétique est de 9 kcal/g) Diabète : maladie entrainant un trouble de l’utilisation du sucre par l’organisme Diurétique : qui augmente la sécrétion de l’urine Enzyme : protéine catalysant une réaction biochimique Étouffée (cuire à l’) : procédé culinaire de préparation lente des aliments dans un récipient muni d’un couvercle de sorte à exploiter le jus comme liquide de cuisson11 Galactosémie : maladie génétique caractérisée par une anomalie du métabolisme des glucides (en l’absence de traitement, ce trouble entraine des manifestations graves pouvant menacer la vie de l’enfant atteint10) Hors-d’œuvre : plat léger servi en début de repas, avant le plat principal Hypertension artérielle : pression artérielle trop élevée FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Section G – Glossaire /47 Laxatif : produit accélérant le transit intestinal, ramollissant les selles (utilisé pour combattre la constipation10) Lipide (gras) saturé : acide gras dont tous les atomes de carbone sont saturés en hydrogène (les viandes grasses, les produits laitiers entiers et les produits de panification industrielle en contiennent une certaine quantité10) Lipide (gras) trans : acide gras insaturé (en hydrogène), c’est-à-dire comprenant au moins une double liaison carbone-carbone10 Macronutriment : comprend les lipides, les glucides et les protéines (il s’agit d’une source d’énergie directement utilisable par l’organisme pour sa croissance et son métabolisme de base, c’est-à-dire son fonctionnement général) Maladie cardiovasculaire : maladie touchant le cœur et la circulation sanguine, par exemple l’angine de la poitrine et l’infarctus Marguerite (cuire à la) : ustensile de cuisine en plastique ou en métal qui permet de cuire à la vapeur douce en quelques minutes (elle s’ouvre et se ferme comme une fleur selon la taille du récipient10) OGM : organisme génétiquement modifié Organoleptique : perçu par les sens (en parlant des propriétés des aliments) Papillote (cuire en) : feuille d’aluminium ou de parchemin qui recouvre hermétiquement un aliment pour la cuisson Parer : gratter les coupes de viande pour enlever la sciure des os, enlever le surplus de gras et éponger les écoulements au besoin Phénylcétonurie (PCU) : maladie génétique rare et grave causée par une mutation ou une transmission héréditaire associée à une encéphalopathie sévère avec arriération mentale et troubles neurologiques variés, ainsi qu’un défaut de pigmentation de la peau12 Pocher (faire pocher) : cuire des aliments dans un liquide frémissant à la limite de la température d’ébullition Ramequin : petit plat en porcelaine, en verre ou en terre cuite utilisé pour la cuisson au four ou au bain-marie et permettant de préparer des portions individuelles10 Réduire (faire réduire) : diminuer le volume d’une sauce, d’un bouillon ou d’un jus par évaporation afin de rehausser sa saveur et d’épaissir le mélange Solubilité : la concentration maximale (en moles par litre) d’un soluté que l’on peut dissoudre ou dissocier dans un solvant à une température donnée de sorte à donner une solution dite saturée10 Tyrosinémie : maladie génétique caractérisée par une accumulation de tyrosine dans le sang provoquant des vomissements, des diarrhées, une cirrhose du foie, une anémie ou des lésions de la cornée et de la peau.13 48/ Section G – Glossaire FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Références 9 10 11 12 13 « Dictionnaire de l’agriculture biologique et du développement durable », Intelligence Verte, intelligenceverte.org/GlossaryItems.asp. 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Université Laval. « Les chiffres de l’obésité les statistiques du Canada », Centre de recherche Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, obesite.ulaval.ca/obesite/generalites/prevalence.php. 52/ Section H – Références et ressources FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexes Les annexes A, C, E et F, qui s’adressent aux enseignants, ont été conçues pour leur faciliter la tâche, mais il ne s’agit que de suggestions. L’enseignant est libre de les adapter à sa guise pour les besoins de son propre cours. Annexe A-1 : Exemple de plan de cours Annexe B-1 : Répartition des tâches Annexe C-1.1 : Exercice de compréhension de la valeur nutritive Annexe C-1.2 : Calcul de la valeur nutritive d’un repas Annexe C-2.1 : Préparation d’une liste d’épicerie Annexe C-2.2 : Estimation des couts d’une recette Annexe C-2.3 : Exercices pour les élèves Annexe C-3.1 : Recette pour réceptions et apéritifs dinatoires Annexe C-3.2 : Recette de tortilla à l’orientale Annexe C-3.3 : Saveurs des Indes Annexe C-4 : Évaluation d’un repas préparé Annexe E-1 : Exercice de gestion du temps en cuisine Annexe F-1 : Grille des compétences de base Annexe F-2 : Guide d’évaluation d’une expérience culinaire Annexe F-3 : Fiche de compilation des évaluations d’expériences culinaires Annexe F-4 : Grille d’évaluation de l’influence des choix alimentaires Annexe F-5 : Grille d’évaluation pour la planification des repas Annexe F-6 : Grille d’évaluation des connaissances et des compétences Annexe F-7 : Grille d’évaluation des pratiques de sécurité et de salubrité Annexe F-8 : Grille d’évaluation des habitudes de travail Annexe F-9 : Choix de carrière FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexes /53 Annexe A-1 : Exemple de plan de cours Entête de l’école Plan de cours (indiquez l’année scolaire) FOD1040 : Planification des repas 1 Enseignant : (votre nom) Objectifs généraux L’élève apprend à mieux planifier, préparer et évaluer des repas sains et équilibrés. Informations générales – L’élève aura besoin d’un cartable, etc. (à la discrétion de l’enseignant) – L’élève aura besoin de feuilles mobiles, de séparateurs, etc. En cas d’absence, il revient à l’élève de s’informer du travail fait en classe et des devoirs à remettre. Pour toute question, l’élève peut s’adresser à l’enseignant. Ordre des unités Unités d’enseignement Échéancier (ces dates sont approximatives) (à déterminer selon votre horaire) 1. Les choix alimentaires (6 heures) 2. Facteurs à considérer dans la planification des repas (15 heures) 3. Santé et sécurité dans la cuisine (4 heures) Évaluation Examens et travaux Évaluations pratiques Portfolio 54/ Annexe A-1 55 % 35 % 10 % FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe B-1 : Répartition des tâches Il est suggéré de répartir les tâches en trois catégories : le nettoyage (N), la préparation (P) et l’exécution (E). Ceci n’est qu’une suggestion, libre à vous d’adapter la répartition des tâches aux besoins de vos élèves. (N) Nettoyage : laver le plan de travail, la table de travail, le plancher sortir les linges et les serviettes propres faire la vaisselle (P) Préparation : sortir les ingrédients s’assurer qu’on a bien tous les ingrédients requis couper, hacher, trancher et mesurer les ingrédients requis préparer les ustensiles et les appareils mettre les linges et serviettes au lavage (E) Exécution : incorporer les ingrédients en suivant la recette allumer le four si nécessaire faire cuire les mets qui nécessitent une cuisson Avant chaque expérience pratique, il est important de lire la recette et de déterminer les rôles de chacun. Cette tâche permet aux élèves de prendre conscience des étapes non écrites dans les recettes. Les recettes fournies aux élèves pourront être accompagnées d’une feuille vierge à remplir. Voici un exemple : Avant chaque expérience pratique, il est important de lire la recette et de déterminer les rôles de chacun. Cette tâche permet aux élèves de se familiariser avec les étapes non écrites des recettes. Les recettes fournies dans ce recueil pourront être accompagnées d’une fiche de répartition des tâches à remplir par les élèves. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe B-1 /55 Fiche de répartition des tâches Date : _______________ Nom de l’équipe : _____________________________________________________ Répartition des tâches (nom de la recette) N P E (La veille) Se laver les mains, s’attacher les cheveux, retrousser ses manches et mettre un tablier En arrivant 56/ Annexe B-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-1.1 : Exercice de compréhension de la valeur nutritive Lequel des deux aliments est meilleur? Justifie ta réponse. Exemple 1 : (réponse, aliment B) Aliment A Aliment B Exemple 2 : (réponse, aliment #2) FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-1.1 /57 Exemple 3 : (réponse, aliment #2) Teneur Aliment #1 Valeur nutritive pour 50 g Aliment #2 Valeur nutritive pour 90 g Calories 101 147 Lipides Saturés Trans 5g 2g 0g 7g 3g 0,5 g Cholestérol 10 mg 30 mg Sodium 90 mg 170 mg Glucides Fibres Sucres 12 g 1g 8g 18 g 3g 10 g Protéines 2g 3g Cet exemple est plus complexe pour les élèves qui apprennent à lire le tableau de valeur nutritive. Les portions de référence des deux aliments ne sont pas de la même quantité. On doit donc faire un simple calcul pour pouvoir comparer les deux aliments sur un pied d’égalité. Si l’on compare les deux aliments selon une portion de 90 g, on obtient les données suivantes : Teneur Aliment #1 Valeur nutritive pour 90 g Aliment #2 Valeur nutritive pour 90 g Calories 181,8 147 Lipides Saturés Trans 9g 3,6 g 0g 7g 3g 0,5 g Cholestérol 18 mg 30 mg Sodium 162 mg 170 mg Glucides Fibres Sucres 21,6 g 1,8 g 14,4 g 18 g 3g 10 g Protéines 3,6 g 3g L’aliment #1 contient plus de calories par portion que l’aliment B. Il contient plus de lipides, de lipides saturés et de sucre, et moins de fibres. 58/ Annexe C-1.1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-1.2 : Calcul de la valeur nutritive d’un repas Voici un exemple de repas. Demandez aux élèves d’estimer la valeur nutritionnelle de l’assiettée à l’aide du tableau fourni dans la partie théorique du cours (valeurs moyennes des macronutriments de certains aliments). L’assiette contient : 80 g de porc cuit au four, 250 ml de légumes cuits à la vapeur, 175 ml de pâtes blanches cuites, 50 ml de sauce à base de bouillon de légumes. © PhotoObjects.net/Photos.com Ingrédient Valeur nutritive estimée 80 g de porc cuit au four 160 kcal 250 ml de légumes cuits à la vapeur 50 kcal 175 ml de pâtes blanches cuites 147 kcal 50 ml de sauce à base de bouillon de légumes négligeable Total de l’assiettée 357 kcal FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-1.2 /59 Annexe C-2.1 : Préparation d’une liste d’épicerie Exemple de recette : pâtes au poulet et au fromage Ce qu’il vous faut : 11/2 tasse de pâtes non cuites 1 sac (283 g) de feuilles d’épinards 1 lb (450 g) de poitrines de poulet désossées et sans peau, coupées en morceaux 1 c. à thé de basilic séché 11/2 tasse de sauce pour pâtes 12/3 tasse de tomates en dés, égouttées 1 /4 tasse de fromage à la crème 1 tasse de fromage mozzarella râpé 2 c. à soupe de fromage parmesan râpé Les élèves doivent dresser une liste d’épicerie en fonction des ingrédients présentés ci-haut et en fonction de la théorie présentée. Un exemple de liste adéquate pourrait ressembler à ceci : Fruits et légumes Produits laitiers – épinards – fromage à la crème – fromage mozzarella – fromage parmesan Viandes Produits céréaliers – poitrines de poulet désossées sans peau – pâtes Autres – basilic séché – sauce pour pâtes – tomates en dés Il est important que les aliments soient classés dans le bon groupe alimentaire. Cela évite de tourner en rond dans le magasin d’épicerie. De plus, les fruits et les légumes peuvent être placés en haut de la liste, car ils sont généralement situés près de l’entrée dans les épiceries. 60/ Annexe C-2.1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-2.2 : Estimation des couts d’une recette L’exercice peut se faire à la maison ou en classe selon les besoins. Pour le faire en classe, il faut demander aux élèves d’amener des dépliants qu’ils reçoivent chez eux pour compléter l’exercice. À partir des ingrédients de la recette et de leur quantité, faire le calcul approximatif du prix d’une quiche. Cet exercice permettra aux élèves de se familiariser avec le prix des aliments et ainsi, d’avoir une meilleure idée de la somme d’argent nécessaire pour nourrir une personne au cours d’une semaine. Quiche (pour 4 personnes) : 100 g de jambon en cubes 1 poivron rouge 1 /2 ognon moyen 4 œufs 11/2 tasse de lait 1 /2 tasse (125 ml) de fromage râpé 1 pâte brisée Exemple : Ingrédient Prix/quantité Cout de l’ingrédient œufs 2,89 $ pour 12 œufs 0,96 $ poivron rouge 4,99 $ / kg 1,00 $ Total : Prix du mets pour 4 personnes : ____________________ Prix par personne : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 ____________________ Annexe C-2.2 /61 Annexe C-2.3 : Exercices pour les élèves 1. Préparation d’une liste d’épicerie Pâtes au poulet et au fromage 250 g de pâtes, non cuites 1 sac (283 g) de feuilles d’épinards 1 lb (450 g) de poitrines de poulet désossées et sans peau, coupées en morceaux 1 c. à thé (5 ml) de basilic séché 11/2 tasse (375 ml) de sauce pour pâtes 12/3 tasse (400 ml) de tomates en dés, égouttées 1 /4 tasse (60 ml) de fromage à la crème 1 tasse de fromage mozzarella râpé 2 c. à soupe (30 ml) de fromage parmesan râpé Dressez une liste d’épicerie en fonction des ingrédients de la recette. Fruits et légumes Produits laitiers Viandes Produits céréaliers Autres 62/ Annexe C-2.3 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 2. Estimation des couts d’une recette À l’aide des dépliants publicitaires qui présentent le prix des aliments selon une portion de référence, calculez le cout d’une quiche. Quiche (pour 4 personnes) : 100 g de jambon en cubes 1 poivron rouge 1 /2 ognon moyen 4 œufs 11/2 tasse (350 ml) de lait 1 /2 tasse (125 ml) de fromage râpé 1 pâte brisée Ingrédient Prix/quantité Cout de l’ingrédient Total : Prix du mets pour 4 personnes : ____________________ Prix par personne : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 ____________________ Annexe C-2.3 /63 3. Calcul de la valeur nutritive d’un repas Estimez la valeur nutritionnelle de l’assiettée suivante à l’aide de tableaux contenant des valeurs théoriques. L’assiette contient : 80 g de porc cuit au four 1 tasse (250 ml) de légumes cuits à la vapeur 175 ml de pâtes blanches cuites 50 ml de sauce à base de bouillon de légumes © PhotoObjects.net/Photos.com Ingrédient Valeur nutritive estimée 80 g de porc cuit au four 250 ml de légumes cuits à la vapeur 175 ml de pâtes blanches cuites 50 ml de sauce à base de bouillon de légumes Total de l’assiettée 64/ Annexe C-2.3 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.1 : Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Minibrochettes à saveur italienne Préparation : 10 minutes Cuisson : 0 minute Ingrédients (pour 10 brochettes) : Basilic frais Huile d’olive Sel et poivre 10 cure-dents 10 tomates cerises 10 petites boules de mozzarella 10 olives vertes entières dénoyautées Mode de préparation 1. Couper les tomates cerises en deux. 2. Couper les boules de mozzarella pour qu’elles soient d’une grosseur semblable à celle des tomates coupées. 3. Avec chaque cure-dent, percer une moitié de tomate, un morceau de mozzarella et une olive. 4. Déposer les brochettes dans un plat, arroser d’huile d’olive et saupoudrer de basilic frais haché, de sel et de poivre. 5. Mettre au frais en attendant les invités. D’autres possibilités : Remplacer le fromage mozzarella par des bocconcinis ou du fromage coupé en cubes. Remplacer l’huile d’olive, le basilic, le sel et le poivre par du pesto et en badigeonner les brochettes Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Minibrochettes à saveur grecque Préparation : 10 minutes Marinade : 1 à 3 heures Ingrédients (pour 24 brochettes) : 1 /2 tasse (120 g) fromage féta, coupé en 24 cubes 2 c. à thé (10 ml) de graines de fenouil 2 c. à thé (10 ml) de zeste d’orange finement râpé Cuisson : 0 minute 3 c. à soupe (45 ml) de jus d’orange 1 c. à thé (5 ml) de poivre noir 12 olives vertes dénoyautées et coupées en deux 24 feuilles de menthe fraiche 24 morceaux de concombre 24 piques à brochette en bois ou cure-dents Mode de préparation 1. 2. 3. 4. Mélanger les graines de fenouil, le zeste d’orange, le jus d’orange et le poivre. Incorporer délicatement la fêta et laisser mariner de 1 à 3 heures au réfrigérateur. Piquer une feuille de menthe, ajouter un morceau de concombre et une moitié d’olive. Ajouter délicatement un cube de feta mariné au bout. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.1 /65 Les verrines sont des préparations culinaires qui se présentent en portions individuelles. Elles peuvent être salées ou sucrées. On les sert dans un petit verre et on les déguste à la cuillère. Verrine pistache, poire et chocolat Préparation : 35 minutes Cuisson : 10 minutes Ingrédients (pour 4 verrines) : Crème à la pistache : 1 1 /2 tasse (400 ml) de lait 3 jaunes d’œufs 1 /3 tasse (75ml) de sucre 1 /2 tasse de farine 2 c. à soupe (30 ml) de pâte de pistache 1 /2 tasse (125 ml) de sucre jus de 1 citron 4 poires fraiches 3 tasses (750 ml) d’eau Crème au chocolat : 200 g de chocolat noir 1 /4 tasse (60 ml) de beurre 3 /4 tasse (150 ml) de crème, au choix Mode de préparation des poires Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires 1. Peler les poires, les couper en deux et en retirer le cœur. 2. Dans une casserole, porter l’eau à ébullition avec le sucre et le jus de citron. 3. Pocher les poires de 6 à 8 minutes environ. Les retirer du sirop. Les égoutter, les laisser refroidir puis les couper en petits morceaux; en garder quelques lamelles pour la décoration. Mode de préparation de la crème au chocolat 1. Faire bouillir la crème liquide dans une casserole. 2. La retirer du feu puis y ajouter le chocolat cassé en morceaux et le beurre. Remuer jusqu’à ce que le tout soit bien fondu. 3. Laisser durcir au frais. Mode de préparation de la crème à la pistache 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. Faire bouillir le lait, puis ajouter la pâte de pistache. Dans un bol, battre les jaunes d’œufs avec le sucre, puis ajouter la farine. Verser le lait bouillant sur le mélange en remuant constamment. Mettre le tout dans une casserole et faire épaissir sur feu doux en remuant sans arrêt. Retirer cette crème du feu, la verser dans un récipient et la laisser refroidir. Réserver tous les composants au réfrigérateur jusqu’au moment de confectionner les verrines. Au moment du dessert, disposer dans chaque verrine de la crème à la pistache, des poires coupées en dés puis de la crème au chocolat. 8. Décorer avec les lamelles de poire. ATTENTION : Cette recette comporte un degré de difficulté supérieur à celui des autres en raison des nombreuses étapes de sa préparation. Il est important de la lire attentivement avant de commencer afin de pouvoir en respecter les étapes. Si l’on utilise des poires fraiches, il est très important de les arroser avec du jus de citron pour qu’elles ne brunissent pas au contact de l’air. D’autres possibilités : La crème peut présenter une teneur plus forte ou moins forte en matières grasses. Une crème plus riche (35 %) donnerait un mélange plus épais, alors qu’une crème 10 % serait un meilleur choix nutritionnel. Des poires en conserve dans un sirop sucré peuvent très bien remplacer l’étape initiale de la préparation des poires. La pâte de pistache peut être remplacée par des pistaches moulues finement. 66/ Annexe C-3.1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Bruschettas aux tomates Préparation : 20 minutes Cuisson : 15 minutes Ingrédients (pour 10 bruschettas) : 1 pincée de sucre 1 /4 c. à thé (1 ml) de sel 1 /4 c. à thé (1 ml) de poivre noir 1 /4 bouquet de basilic frais finement haché 1 /2 baguette 3 tomates mures 3 c. à soupe (45 ml) d’huile d’olive 1 gousse d’ail écrasée 2 c. à soupe (30 ml) de pâte de tomates 1 /4 c. à thé (1 ml) d’origan séché 1 /4 c. à thé (1 ml) de thym séché Mode de préparation 1. 2. 3. 4. Ébouillanter les tomates 2 minutes puis les laisser refroidir. Enlever la peau et les pépins des tomates et couper la chair en dés. Chauffer 2 cuillères à soupe d’huile dans une poêle et faire revenir l’ail en remuant. Ajouter les dés et le concentré de tomates, les herbes séchées, le sucre, le sel et le poivre puis réduire à feu doux. 5. Ajouter le basilic frais. 6. Couper 10 tranches de baguette et les arroser légèrement d’huile d’olive. 7. Faire griller légèrement les tranches de pain au four. Déposer le mélange de tomates sur les tranches de pain et servir immédiatement. ATTENTION : Ne pas déposer le mélange de tomates sur le pain trop longtemps avant le service, car le pain absorberait tout le liquide. Le pain et le mélange peuvent aussi être apprêtés à l’avance et servis froids ou tièdes. Verrines à l’avocat et aux fruits de mer Préparation : 20 minutes Cuisson : 0 minute Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Ingrédients (pour 4 verrines) : 1 avocat 1 /2 pamplemousse sauce Tabasco Sel et poivre /4 tasse (60 ml) de crevettes grises décortiquées et cuites quelques morceaux de chair de pamplemousse 1 Mode de préparation 1 1. Mélanger l’avocat avec /2 tasse de chair de pamplemousse. Ajouter le sel, le poivre et la sauce Tabasco au gout. 2. Placer le mélange dans les verrines. 3. Ajouter 1 c. à soupe de crevettes dans chaque verre. 4. Finir par quelques morceaux de chair de pamplemousse pour décorer. 5. Servir immédiatement. ATTENTION : L’avocat, une fois coupé, noircira rapidement. Il ne faut pas le laisser à l’air libre trop longtemps. Une fois l’avocat mélangé au pamplemousse, le noircissement sera retardé, mais il est tout de même suggéré de consommer les verrines peu de temps après leur confection. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.1 /67 Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Brochettes de fruits frais Préparation : 30 minutes Cuisson : 0 minute Ingrédients (pour 12 brochettes) : 2 pommes 3 kiwis 2 bananes 12 petites fraises 12 piques à brochette en bois 1 /3 de melon d’eau 3 pêches 2 poires Mode de préparation 1. 2. 3. 4. 5. Laver les fruits. Peler et trancher les fruits en cubes. Piquer un morceau de chaque fruit sur les piques en bois en faisant alterner les couleurs. Faire les autres brochettes de la même façon jusqu’à épuisement des fruits. Servir immédiatement. ATTENTION : Les brochettes doivent être servies immédiatement après leur préparation. Si l’on désire les apprêter à l’avance, il faut porter une attention particulière à la sélection des fruits, car les pommes, les poires et les bananes noircissent, ce qui n’est pas appétissant, très peu de temps après avoir été coupées. Parmi les fruits coupés qui se conservent bien au réfrigérateur, on peut citer les fraises, les bleuets, les framboises, les raisins, les agrumes et les melons Recettes pour réceptions et apéritifs dinatoires Trempette au concombre Préparation : 20 minutes Cuisson : 0 minute Ingrédients (pour 3 tasses) : 1 1 tasse (250 ml) de mayonnaise /2 tasse (125 ml) de yogourt nature 1 1 /2 tasse (375 ml) de concombre 1 /4 tasse (60 ml) de carottes 1 /4 tasse (60 ml) d’amandes hachées 1 c. à soupe (15 ml) d’ognon rouge 1 c. à soupe (15 ml) de jus d’orange concentré (du jus congelé) 1 pincée de poudre de cari Mode de préparation 1. 2. 3. 4. Hacher le concombre, les carottes et les ognons au robot culinaire ou à la main. Bien mélanger tous les ingrédients dans un bol. Couvrir et réfrigérer au moins 2 heures. Servir avec des crudités. La trempette peut être servie dans un petit pain rond. Il suffit de couper le dessus d’un pain rond pour enlever une section de la croute. Puis, enlever le maximum de la mie à l’intérieur sans toutefois faire de trous dans la croute par lesquels la trempette pourrait couler du pain. ATTENTION : Verser la trempette dans le pain peu de temps avant le service sinon, le pain deviendra mou et imbibé de liquide. Pour récupérer la mie de pain, on peut la couper en cubes que les invités pourront aussi tremper. 68/ Annexe C-3.1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.2 : Recette de tortilla à l’orientale Recette de tortilla à l’orientale Tortilla à l’orientale Préparation : 15 minutes Cuisson : 5 minutes Ingrédients (pour 1 personne) : 1 c. à thé (5ml) de sauce soya 1 ognon vert haché 1 /4 tasse (60ml) de champignons frais tranchés 1 poivron rouge coupé en lanières 1 /3 tasse (75 ml) de pousses de haricot 4 pois mangetouts, coupés en biseau 1 /3 tasse (75 ml) de tofu nature très ferme, coupé en petits cubes 1 grande tortilla (22 cm)* 1 c. à thé (5ml) de sauce hoisin 1 /2 c. à thé (2ml) d’huile végétale Garniture : 1 1 /8 c. à thé ( /2 ml) d’ail frais haché 1 /2 c. à thé (2 ml) de gingembre frais râpé Mode de préparation 1. Mélanger tous les ingrédients de la garniture et les laisser mariner quelques minutes. 2. Chauffer l’huile à feu moyen dans une poêle et y cuire les ingrédients de la garniture pendant 2 à 3 minutes. 3. Étendre la sauce hoisin sur la tortilla, puis y déposer la garniture. 4. Refermer la tortilla de façon à bien retenir la garniture. Utiliser une pellicule plastique ou du papier ciré ou d’aluminium comme enveloppe. D’autres possibilités : Les légumes peuvent varier. *La tortilla peut être réchauffée environ 30 secondes au four à microondes. Si les élèves sont en équipes, il suffit de multiplier les ingrédients par le nombre d’équipiers pour que chacun puisse avoir sa tortilla à l’orientale. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.2 /69 Annexe C-3.3 : Saveurs des Indes Entrée : galette indienne au fromage Préparation : 25 minutes Cuisson : 6 minutes Ingrédients (pour 6 morceaux) : 1 pincée de sel /2 sachet de levure rapide (pour le pain) 1 c. à soupe (15 ml) d’huile d’olive eau tiède (au besoin) 1 tasse (250 g) de gruyère râpé 1 Recettes à saveur des Indes 1 /4 tasse (300 g) de farine 1 /3 tasse (100 g) de yogourt nature 1 Mode de préparation 1. 2. 3. 4. 5. Mélanger la farine avec le sel, la levure, l’huile et le yogourt. Travailler la pâte et ajouter un peu d’eau tiède afin d’obtenir une pâte molle. Laisser reposer 10 minutes. La pâte lèvera légèrement. Séparer la pâte en 6 parts, puis l’aplatir en forme de galettes. Parsemer les galettes de fromage râpé et leur redonner un ou deux tours (c’est-à-dire les replier et les repasser au rouleau). 6. Cuire dans une poêle épaisse antiadhésive pendant 3 minutes de chaque côté ou jusqu’à ce que la galette soit bien gonflée. 7. Servir très chaud. Note : La quantité d’eau tiède varie en fonction de la texture de la pâte. On ajoute l’eau graduellement jusqu’à ce que la farine forme une boule facile à pétrir. La quantité de farine peut aussi varier légèrement. Si la pâte est trop humide et collante, ajouter un peu de farine. En classe, il serait bien qu’une personne qui a déjà pétri de la pâte puisse montrer quelques techniques de base aux élèves. 70/ Annexe C-3.3 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Plat principal : poulet korma Préparation : 15 minutes Marinade : 6 à 12 heures Recettes à saveur des Indes Ingrédients (pour 5 personnes) : 5 poitrines de poulet désossées 2 /3 tasse (175 ml) de yogourt nature 3 gousses d’ail 1 gros ognon 1 c. à soupe (15 ml) de gingembre 1 c. à soupe (15 ml) de curcuma 1 c. à soupe (15 ml) de coriandre 1 c. à soupe (15 ml) de cumin Cuisson : 1 heure 1 1 /2 c. à café de noix de coco râpée 2 c. à soupe (30 ml) d’amandes effilées 1 bâton de cannelle 5 clous de girofle 5 capsules de cardamome* 1 /2 c. à thé (2ml) de poudre de chili 1 /3 tasse (100g) de ghee* Mode de préparation Marinade (la veille ou le matin) : 1. Mettre dans un mélangeur 1 gousse d’ail, le curcuma et le yogourt. 2. Entailler la viande, verser la marinade, macérer de 6 à 12 heures. Plats : 1. Émincer l’ognon et 2 gousses d’ail, les faire fondre dans le ghee. Ajouter le gingembre, le cumin, la coriandre, la cardamome, la cannelle et le chili. Faire cuire 2 minutes. 2. Ajouter le poulet et la marinade. Faire mijoter à feu doux pendant une heure. Ne pas faire bouillir, car le yogourt risque de se séparer. 3. Dix minutes avant la fin de la cuisson, enlever les clous de girofle et la cardamome. Ajouter les amandes. 4. Servir avec un riz au safran et des légumes verts. *Note : Les capsules de cardamome contenant cette épice indienne peuvent se procurer dans des épiceries fines ou spécialisées en cuisine indienne. Le ghee (ou ghî) est un beurre clarifié qui est souvent utilisé dans la cuisine indienne. Il peut être remplacé par un mélange moitié beurre, moitié huile. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-3.3 /71 Recettes à saveur des Indes Dessert : Riz au lait et à la cardamome Préparation : 5 minutes Cuisson : 30 à 45 minutes Ingrédients (pour 6 personnes) : 4 c. à soupe (60 ml) de sucre 4 capsules de cardamome verte 1 c. à soupe (15 ml) d’amandes effilées 1 c. à soupe (15 ml) de pistaches non salées, écrasées 1 pincée de safran 1 /3 tasse (100 g) de riz basmati non cuit 1 2 /2 tasses (600 ml) de lait Mode de préparation 1. Mettre le lait, les capsules de cardamome écrasées et le riz dans une casserole. Porter à ébullition. 2. Faire cuire à petits bouillons, jusqu’à ce que le riz soit très cuit (les grains doivent commencer à se défaire), soit environ 30 minutes. 3. Ajouter les amandes et les pistaches et faire cuire encore quelques minutes. 4. Ajouter le sucre et bien mélanger. 5. Servir tiède ou frais. ATTENTION : Toujours surveiller le lait en ébullition, car le mélange peut déborder très rapidement. 72/ Annexe C-3.3 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-4 : Évaluation d’un repas préparé Nom de l’élève : ________________________________ Mets préparés (entrée, plat principal, dessert) : ______________________________________ ____________________________________________________________________________ Attention : Le tableau doit être complété selon le repas complet, donc entrée, met principal, accompagnement, dessert, breuvage, etc. (selon ce qui a été préparé ou consommé). Critères d’évaluation Évaluation de l’élève Aliments recommandés dans le Guide alimentaire canadien : portions dans le met principal (incluant accompagnements) : _____ portion(s) de fruits et de légumes, _____ portion(s) de produits céréaliers, _____ portion(s) de lait et de substituts, _____ portion(s) de viande et de substituts. Aliments recommandés dans le Guide alimentaire canadien : portions dans les « à-cotés » (entrée, dessert, breuvages) : _____ portion(s) de fruits et de légumes, _____ portion(s) de produits céréaliers, _____ portion(s) de lait et de substituts, _____ portion(s) de viande et de substituts. Si le tableau de valeur nutritive est disponible, remplir les lignes suivantes pour l’ensemble du repas (additionner les valeurs) : La valeur nutritive La portion de référence : __________ Le nombre de calories : __________ La quantité de lipides : __________ La quantité de gras saturés : __________ La quantité de gras trans : __________ La quantité de gras insaturés (déduire) : __________ La quantité de glucides : __________ La quantité de fibres : __________ La quantité de sucres ajoutés : __________ La quantité de protéines : __________ Le % VQ de la vitamine A : __________ Le % VQ de la vitamine C : __________ Le % VQ du fer : __________ Le % VQ du calcium : __________ FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-4 /73 Que pensez-vous de la valeur nutritive de ce repas complet? Selon le % de la valeur quotidienne, quels nutriments sont présents en grande quantité (> 15 %)? Lesquels sont présents en faible quantité (< 5 %)? Est-ce que certaines parties du repas sont de moins bonne qualité nutritionnelle? (p. ex., brioche avec 20 % VQ lipides saturés) Est-ce que le breuvage ajoute beaucoup de calories au repas et contribue-t-il à compléter les portions recommandées par le Guide alimentaire canadien? Ingrédients de la recette : Cout de l’ingrédient : Entrée (s’il y a lieu) : Ex. : farine Les couts 74/ Annexe C-4 0,15 $/100 g Repas principal (et accompagnement) : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Dessert : Breuvage : Autres : Cout total du repas : Entrée Plat principal Dessert Autre Temps total de préparation (minutes) Le temps de préparation Temps total de cuisson (minutes) Temps de marinage (minutes) Techniques de préparation utilisées : Les techniques de préparation Techniques de coupe _____ Cuisson chaleur sèche _____ – Rôtir _____ – Sauter _____ – Griller _____ – Frire _____ Cuisson chaleur humide _____ Cuisson à l’aide d’un moyen technologique actuel _____ _______________________________________________ _______________________________________________ FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe C-4 /75 Annexe E-1 : Exercice de gestion du temps en cuisine C’est l’anniversaire de votre mère et vous décidez de lui offrir un souper de 3 plats pour lui faire une belle surprise. Vous devez préparer le menu ainsi que l’ordre de la préparation et de la cuisson des plats pour que tout soit parfait! Vous disposez de beaucoup de temps avant le repas, mais vous ne voulez pas être obligé, une fois que les invités seront à table, de rester dans la cuisine pour surveiller « les fourneaux »! Le menu est le suivant : Entrée : brie fondant Mets principal : lasagne des Maritimes accompagnée d’une salade verte Dessert : gâteau au chocolat Brie fondant (6 portions) Temps de préparation: 10 minutes Cuisson: 20 minutes Attente: 20 minutes Lasagne des Maritimes (12 portions) Temps de préparation : 30 minutes Cuisson : 10 minutes (pâtes) + 45 minutes (lasagne) Repos : 10 minutes Salade verte (4 portions) Temps de préparation : 10 minutes Cuisson : 0 minute Gâteau au chocolat (4 personnes) Temps de préparation : 15 minutes Cuisson : 30 minutes Vous devez réaliser le plan de préparation du repas complet en tenant compte des temps de préparation, de cuisson et de repos de chaque plat. À vous de jouer! Exemple : Temps total de préparation : 10 + 30 + 10 + 15 minutes = 65 minutes Temps total de cuisson : 20 + 10 + 45 + 30 minutes = 1 h 45 Temps total de repos/attente : 20 + 10 minutes = 30 minutes Par quoi commencer? Y a-t-il des étapes qui peuvent se faire en même temps? (p. ex., repos/cuisson) Quel est l’horaire de préparation idéal pour optimiser votre temps? Remarque : Les recettes sont fournies pour que vous disposiez de plus de précisions sur les étapes de la préparation. Une réponse possible se trouve à la fin. 76/ Annexe E-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Recette pour la gestion du temps en cuisine Brie fondant Préparation : 10 minutes Cuisson : 20 minutes Ingrédients (pour 6 portions) : 1 1 /3 tasse (75 ml) de jus d’orange /3 tasse (75 ml) de canneberges séchées 1 ognon rouge, haché finement 2 c. à soupe (30 ml) de beurre 1 /4 tasse (60 ml) d’amandes tranchées, grillées /4 tasse (60 ml) d’olives noires, hachées 1 fromage brie ou camembert d’environ 375 g 1 c. à soupe (15 ml) de persil frais, haché finement 1 1. Placer la grille au centre du four. Préchauffer le four à 350 °F (180 °C). 2. Dans un petit bol, verser le jus d’orange sur les canneberges. Laisser reposer pendant 20 minutes. 3. Dans une poêle, faire revenir l’ognon dans le beurre environ 10 minutes. Déglacer avec le mélange de canneberges et de jus. Ajouter les amandes et les olives. 2 4. Déposer le fromage sur un papier d’aluminium d’environ 30 cm . Relever le papier tout autour du fromage pour éviter qu’il ne s’affaisse pendant la cuisson. Répartir la garniture sur le fromage. Déposer sur une plaque. 5. Cuire au four environ 10 minutes. Décorer de persil frais. Servir chaud et entier au centre de la table. 6. Accompagner de pain baguette ou de craquelins. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe E-1 /77 Lasagne des Maritimes Préparation : 30 minutes Recette pour la gestion du temps en cuisine Ingrédients (pour 12 portions) : 3 c. à soupe (45 ml) de beurre 3 c. à soupe (45 ml) de farine 3 tasses (750 ml) de lait 1 /2 tasse (125 ml) de fromage râpé parmesan 1 paquet (300 g) d’épinards hachés surgelés, dégelés et égouttés 1 tasse (250 ml) de fromage cottage Cuisson : 10 minutes pour les pâtes 45 minutes pour la lasagne 1 tasse (250 ml) de fromage râpé mozzarella 1 /8 c. à thé ( /2 ml) de muscade moulue 9 feuilles de lasagne, cuites, égouttées 1 /2 lb (225 g) de crevettes moyennes, nettoyées, cuites 2 boites (120 g chacune) de chair de crabe, égouttée 1 1. Chauffer le four à 350 °F (180 °C). 2. Faire fondre le beurre dans une grande casserole, à feu moyen. Ajouter la farine et remuer au fouet jusqu’à homogénéité. Incorporer progressivement le lait. Toujours à feu moyen, porter le mélange à ébullition en remuant constamment. Réduire la température et laisser mijoter à feu doux, sans cesser de remuer, pendant 3 à 5 minutes ou jusqu’à épaississement de la sauce. Retirer du feu. Incorporer le parmesan et réserver. 1 3. Mélanger les épinards, le fromage cottage, /3 tasse de mozzarella et la muscade. 4. Étendre une petite quantité de sauce au fond d’un plat rectangulaire allant au four. Disposer 3 feuilles de lasagne sur la sauce, puis recouvrir de la moitié des crevettes et du crabe et de la moitié du mélange 2 aux épinards. Ajouter /3 tasse de sauce au parmesan. 5. Répéter l’opération en commençant par les lasagnes (pâtes, crevettes, crabe, mélange aux épinards, sauce). Garnir du reste des feuilles de lasagne, de sauce et de mozzarella. Couvrir d’une feuille d’aluminium. 6. Cuire les lasagnes au four pendant 45 minutes ou jusqu’à ce que le tout soit bien chaud, en découvrant après 25 minutes de cuisson. Laisser reposer 10 minutes avant de couper et de servir. Alternatives : Le fromage cottage peut être remplacé par de la ricotta. Ce plat est parfait pour les réceptions puisqu’on peut l'apprêter à l’avance. 78/ Annexe E-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Recette pour la gestion du temps en cuisine Salade verte Préparation : 10 minutes Cuisson : 0 minute Ingrédients (pour 4 portions) : 4 tiges de ciboulette 12 noisettes 1 ml de moutarde 3 c. à soupe (45 ml) de crème 10 % 1 c. à soupe (15 ml) de jus de citron 1 pincée de sel 6 grandes feuilles de laitue 2 /3 tasse (150 g) de chou-fleur 1 /2 pomme 1 1. Laver et sécher la laitue, le chou-fleur, la ciboulette et la /2 pomme. 2. Préparer la sauce en mélangeant la moutarde, la crème, le jus de citron et une pincée de sel. 3. Éplucher et épépiner la demi-pomme, la couper en petits morceaux, puis l’ajouter immédiatement à la sauce pour éviter le brunissement. 4. Émincer la salade et hacher assez finement le chou-fleur, la ciboulette et les noisettes au couteau. 5. Ajouter la sauce. Recette pour la gestion du temps en cuisine Gâteau au chocolat Préparation : 15 minutes Ingrédients (pour 4 portions) : 3 /4 tasse (200 g) de chocolat mi-sucré 4 jaunes d’œufs 4 blancs d’œufs en neige 1 /2 tasse (125 g) de beurre mou Cuisson : 30 minutes 3 /4 tasse (200 g) de sucre 4 c. à soupe (60 ml) de farine 1 /2 tasse (120 g) de framboises (fraiches ou surgelées) 1 c. à thé de levure chimique 1. Mélanger la levure à la farine. 2. Faire fondre le chocolat au bain-marie. Ajouter le beurre ramolli, puis les jaunes d’œufs, le sucre et la farine tamisée (avec levure). La pâte obtenue doit être coulante sans être trop liquide. 3. Parsemer la pâte de quelques framboises et mélanger doucement. 4. Battre les blancs d’œufs en neige (pics semi-fermes). 5. Ajouter délicatement les blancs en neige à la pâte. 6. Faire cuire dans un moule beurré au four à 350 °F (180 °C) pendant environ 30 minutes. 7. Surveiller attentivement la cuisson : le gâteau doit être fondant à souhait, tout en étant assez cuit pour conserver son caractère moelleux. 8. Démouler encore tiède et décorer de framboises fraiches. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe E-1 /79 Réponse possible : On suppose que le souper débutera par l’entrée à 6 h 30, le repas vers 7 h et le dessert vers 7 h 30. Selon l’ordre des mets au menu, voici une suggestion de planification : 45 minutes avant le repas (5 h 45) : préparation du brie fondant (avec cuisson), quelques heures avant le repas : préparation de la lasagne (sans cuisson) , 55 minutes avant le mets principal (6 h 05) : cuisson de la lasagne, quelques heures avant le repas : préparation de la salade verte (la vinaigrette peut être ajoutée au moment du service), quelques heures avant le repas : préparation et cuisson du gâteau. Attention : Il est important que le brie fondant et la lasagne soient servis bien chauds. Il faut donc éviter les délais imprévus dans l’horaire de service. La salade peut être faite à l’avance, en ajoutant la vinaigrette peu de temps avant le repas. Les pommes sont enduites de la vinaigrette au jus de citron, ce qui les empêchera de brunir. Le gâteau peut être fait à l’avance. Si vous voulez le servir chaud, il suffit de le remettre au four à basse température, quelques minutes avant le service (attention de ne pas trop le cuire!). 80/ Annexe E-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-1 : Grille des compétences de base Nom de l’élève : ________________________________ Pondération Excellent Très bien Satisfaisant Limité* Insuffisant* L’élève communique toujours de façon claire et avec confiance. Le langage corporel démontre son intérêt et son enthousiasme. L’élève utilise souvent le vocabulaire approprié et s’exprime de façon claire et confiante. Le langage corporel et les expressions faciales démontrent généralement un intérêt et de l’enthousiasme. L’élève utilise quelquefois le vocabulaire approprié et s’exprime de façon claire mais peu confiante. Le langage corporel et les expressions faciales sont neutres. L’élève utilise rarement le vocabulaire approprié, marmonne ou ne se fait pas comprendre clairement. Le langage corporel et les expressions faciales démontrent un manque d’intérêt et d’enthousiasme. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. L’élève garde habituellement l’information à un endroit approprié. Il peut trouver ses documents assez facilement. L’élève n’a pas maitrisé l’organisation de l’information et a de la difficulté à retrouver ses documents. L’élève n’a aucun système d’organisation de l’information en place. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. L’élève utilise habituellement les nombres de façon appropriée pour présenter l’information correctement et clairement. L’élève utilise de temps à autre les nombres de façon appropriée. L’élève sait rarement utiliser les nombres pour présenter l’information correctement. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. L’élève peut souvent trouver des solutions à des problèmes et a rarement besoin de soutien ou de conseils. L’élève peut habituellement trouver des solutions à des problèmes, mais a occasionnellement besoin de soutien ou de conseils. L’élève peut rarement trouver des solutions à des problèmes et a souvent besoin de soutien ou de conseils. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. Critère Communication Utilise le vocabulaire approprié. S’exprime clairement et avec confiance. Le langage corporel et les expressions faciales sont appropriés, respectueux et démontrent de l’intérêt. Gestion de l’information L’information est organisée et un système approprié de conservation des informations est mis en place. L’élève garde toujours l’information à un endroit approprié. Il peut trouver ses documents facilement et rapidement. Utilisation des nombres Connait les différents symboles numériques et les utilise adéquatement. L’élève utilise toujours les nombres de façon appropriée pour présenter l’information exactement et clairement. Résolution de problème Fait preuve d’initiative pour trouver des ressources et des solutions. L’élève peut toujours trouver différentes solutions à des problèmes à la suite d’une initiative personnelle. FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-1 /81 Pondération Excellent Très bien Satisfaisant Limité* Insuffisant* L’élève démontre souvent des habiletés de gestion personnelle et aime apprendre. L’élève démontre habituellement des habiletés de gestion personnelle et s’implique quelquefois dans son apprentissage. L’élève démontre rarement des habiletés de gestion personnelle et semble s’intéresser peu à son apprentissage. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. Critère Compétences personnelles Agit de façon responsable. Démontre une attitude et un comportement positifs. Veut bien apprendre de nouvelles choses de nouvelles façons. Peut s’adapter et être flexible relativement à toute situation qui émerge. Travaille toujours de façon sécuritaire. L’élève démontre toujours des habiletés de gestion personnelle et apprend passionnément. Habiletés de travail d’équipe Travaille bien avec les autres. Possède un bon esprit d’équipe. L’élève démontre toujours des habiletés de travail d’équipe efficaces et prend souvent l’initiative, excédant ainsi les attentes en matière de travail de groupe. L’élève démontre souvent des habiletés de travail d’équipe efficaces et a rarement besoin d’aide ou de conseils dans les activités de groupe. L’élève démontre habituellement des habiletés de travail d’équipe efficaces et a occasionnellement besoin d’aide ou de conseils. L’élève démontre rarement des habiletés de travail d’équipe efficace et a souvent besoin d’aide et de conseils. Il veut souvent travailler seul. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. Participe aux tâches et projets. L’élève participe toujours aux tâches et projets requis et complète tous les travaux et projets. L’élève participe souvent aux tâches et projets requis et complète la plupart des travaux et projets. L’élève participe habituellement aux tâches et projets requis et complète quelques travaux et projets. L’élève participe rarement aux tâches et projets requis et complète peu de travaux et projets. Aucune note n’est attribuée en raison du manque de preuves du rendement de l’élève en fonction des exigences de la tâche d’évaluation. Commentaires : * Lorsque le travail est jugé limité ou insuffisant, l’enseignant prend des décisions sur les mesures appropriées à prendre pour aider l’élève à s’améliorer. 82/ Annexe F-1 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-2 : Guide d’évaluation d’une expérience culinaire Dates Nom de l’élève : ________________________________ GESTION : L’élève – s’est préparé pour cette expérience culinaire – travaille de façon propre et ordonnée – suit les directives – gère bien son temps – atteint le standard de propreté au nettoyage COOPÉRATION ET TRAVAIL D’ÉQUIPE : L’élève – coopère avec les membres de son équipe – partage les tâches de façon équitable SÉCURITÉ ET PROPRETÉ : L’élève – démontre une hygiène personnelle acceptable (cheveux, mains, tenue) – manipule les aliments de façon hygiénique – manipule les ustensiles et appareils de cuisine de façon sécuritaire et hygiénique – réagit conformément aux règles de sécurité lors de ses déplacements et de ceux d’autrui PRÉPARATION ET TECHNIQUES : L’élève – choisit et utilise l’équipement approprié – mesure correctement – suit la recette – comprend et applique la terminologie culinaire UTILISATION DES RESSOURCES : L’élève – comprend les mesures de sécurité à prendre lors de la cuisson des aliments – sait utiliser adéquatement différentes méthodes de cuisson – sait préparer différents mets selon les facteurs à considérer – sait planifier des repas équilibrés et nutritifs – sait évaluer la valeur nutritive d’une recette FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-2 /83 Annexe F-3 : Fiche de compilation des évaluations d’expériences culinaires Petit déjeuner Nom des élèves Souper/occasion spéciale Diner Exp. 1 Exp. 2 Exp. 3 Exp. 4 Exp. 5 Exp. 6 Total / / / / / / / 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 84/ Annexe F-3 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-4 : Grille d’évaluation de l’influence des choix alimentaires Grille d’évaluation de la compréhension des facteurs qui influencent les choix alimentaires Nom de l’élève : ________________________________ Date : ____________________ Nom de l’élève : Acquis En cours d’acquisition Non acquis L’élève peut décrire les facteurs suivants qui influent sur les choix alimentaires : La nutrition Les ressources comme le temps, les aptitudes, l’énergie, le cout et le matériel Les traditions familiales ou culturelles Les influences psychologiques et sociologiques L’élève peut : Faire la distinction entre les différents troubles alimentaires Comprendre et nommer certaines restrictions alimentaires Comprendre et nommer différentes stratégies du consommateur dans le choix et l’achat des aliments Commentaires : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-4 /85 Annexe F-5 : Grille d’évaluation pour la planification des repas Grille d’évaluation des facteurs de la planification réussie des repas y compris la planification, la préparation et l’évaluation de choix alimentaires santé Nom de l’élève : ________________________________ Date : ____________________ Nom de l’élève : Acquis En cours d’acquisition Non acquis L’élève peut planifier un repas en tenant compte des facteurs suivants : La préparation d’une liste d’épicerie L’estimation des couts d’une recette Les règles d’entreposage des aliments Une gestion du temps appropriée La valeur nutritive des aliments associée aux besoins Les différents niveaux de difficulté des recettes Commentaires : 86/ Annexe F-5 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-6 : Grille d’évaluation des connaissances et des compétences Nom de l’élève : ________________________________ Date : ____________________ Fait Pas fait Montrer les connaissances et les compétences nécessaires à la planification, à la préparation et à l’évaluation de choix alimentaires santé en fonction de différents styles de vie et d’occasions spéciales Prépare et présente un plat en employant la méthode de cuisson à la chaleur sèche Prépare et présente un plat nécessitant diverses techniques de coupe Prépare et présente un plat ethnique Évalue un repas préparé d’après la nutrition Évalue un repas préparé d’après les couts Évalue un repas préparé d’après le temps de préparation Évalue un repas préparé d’après les techniques de préparation Commentaires : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-6 /87 Annexe F-7 : Grille d’évaluation des pratiques de sécurité et de salubrité Nom de l’élève : ________________________________ Cours : Date : ____________________ Enseignant : Déterminer et appliquer les pratiques de sécurité et de salubrité Critères Toujours Souvent Parfois Rarement Commentaires de l’enseignant Maintient une aire de travail propre, sanitaire et sécuritaire Respecte les mesures universelles concernant l’équipement de protection personnel Respecte les mesures universelles concernant les techniques pour se laver les mains Respecte les mesures universelles concernant les maladies infectieuses Respecte les mesures universelles concernant les pathogènes transmissibles par le sang Respecte les mesures universelles concernant les bactéries, les virus, les champignons et les parasites Respecte les mesures universelles concernant les pratiques en matière de mesures de sécurité et de premiers soins Utilise adéquatement le matériel et les produits Nettoie, désinfecte et range les outils et le matériel dans l’aire d’entreposage prévue à cet effet, après utilisation Élimine les déchets de manière sécuritaire pour l’environnement Commentaires : 88/ Annexe F-7 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-8 : Grille d’évaluation des habitudes de travail Nom de l’élève : ________________________________ Cours : Date : ____________________ Enseignant : Niveau de performance 3 = 66 – 79 2 = 50 – 65 4 = 80 – 100 1 = inférieure à 50 Présence ___ retards Devoirs ___ absences ___ tous complétés ___ devoirs qui manquent Habitudes de travail Critères affiche une attitude positive envers l’apprentissage utilise son temps en classe de façon appropriée travaille avec ses pairs de façon appropriée démontre du respect envers les autres contribue aux discussions de classe 4 3 2 1 Toujours Souvent Quelques fois Rarement Commentaires de l’enseignant : FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013 Annexe F-8 /89 Annexe F-9 : Choix de carrière Faire le rapprochement entre les possibilités qui s’offrent à lui, le contenu et les processus du thème afin de mieux choisir sa voie réaliser ou tenir à jour un répertoire personnel, contenant par exemple ses préférences, ses valeurs, ses convictions, ses ressources, ses apprentissages précédents et ses expériences vécues créer un lien entre son répertoire personnel et ses choix de carrière Pour que ta future carrière te donne entière satisfaction, tu dois connaitre tes points forts et avoir une bonne idée de ce qui t’intéresse. Tu acquerras plus d’expérience au fur et à mesure que tu avanceras dans la vie, tu développeras de nouvelles habiletés et il se pourra que tu changes fréquemment de choix de carrière. Prends un peu de temps pour consulter les sites suivants : ALIS, alis.alberta.ca, Jeunesse Canada, jeunesse.gc.ca/fra/sujets/plannification_de_carriere/index.shtml. Ces sites fournissent des outils de planification de carrière et d’autoévaluation qui t’aideront à mieux cerner tes options de carrière et à réviser certains choix de carrière. Voici ce que tu dois faire : compléter au moins trois des outils d’autoévaluation suggérés sur l’un des sites (ces outils t’aideront à établir ton répertoire personnel); faire une recherche sur ces sites pour repérer des profils professionnels qui correspondent à ton répertoire personnel; choisir trois carrières qui t’intéressent; écrire un paragraphe qui relie ton répertoire personnel et tes champs d’intérêt à des métiers ou à des professions possibles (pense aux questions suivantes) tout en rédigeant : – Qu’as-tu découvert sur toi-même à partir des autoévaluations? – Quelles sont les carrières qui t’intéressent (donnes-en une brève description)? – Comment ton répertoire personnel correspond-il à tes choix de carrière? – Pourquoi cette carrière te convient-elle ou t’intéresse-t-elle? – Quels sont les aspects positifs reliés aux choix de carrière que tu as faits? Quels sont les aspects négatifs? Avec ton enseignant, un ami ou un membre de ta famille, discute de tes découvertes au sujet de tes valeurs, de tes convictions et de tes champs d’intérêt personnels. L’autre personne, a-telle des conseils pour toi? Quelles sont les ressources disponibles pour t’aider à atteindre ton but? Ajoute des commentaires personnels au besoin et selon tes découvertes. Bonne chance! Si tu le désires, commence à accumuler de l’information en utilisant le guide Planification de carrière. Garde ce document avec toi, tu pourras y ajouter des notes tout au long de tes études du secondaire e 2 cycle. 90/ Annexe F-9 FOD1040 – Document d’appui © Alberta Education, Canada, 2013