biographie du ministre des finances, dr. youssef boutros

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biographie du ministre des finances, dr. youssef boutros
BIOGRAPHIE
DU MINISTRE DES FINANCES,
DR. YOUSSEF BOUTROS-GHALI
Dr. Youssef Boutros-Ghali; né au Caire en 1952; a assumé le
porte-feuille du ministère des Finances de la République Arabe
d’Egypte en juillet 2004. En 1974, l’Université du Caire lui avait
décerné le diplôme de Bachelier en Economie; l’Institut de
Technologie du Massachusetts (MIT) celui de docteur en
Economie, en 1981. Durant son séjour à MIT, il a aussi assuré les
fonctions de conférencier et de professeur-assistant.
Au terme de ces études, et dans le secteur de l’économie, le dr. Youssef Boutros-Ghali a vite
gravi les échelons d’une carrière administrative, internationale puis nationale. Ces fonctions
de plus en plus élevées se reflètent dans les réformes qu’il a fait appliquer en Egypte, son
pays recueillant ainsi en 2007 la première place au tableau des pays émergents pour les
réformes y adoptées et exécutées.
Invité, au départ, à se joindre au Fonds Monétaire International en qualité de «Program
Economist» puis de «Senior Economist», il y a opéré au Département du Moyen Orient
(MED), et plus tard au Service de Révision des Politiques (PDR) dans les pays d’Asie,
d’Amérique latine et du Moyen-Orient, s’élevant dans ces rangs au grade d’expert principal
en économie. Durant ce séjour au FMI, le docteur Youssef Boutros-Ghali a acquis une
profonde connaissance des défis économiques affrontés par des pays aussi divers que le
Soudan, la Côte d’Ivoire, les Philippines, la Chine, le Brésil, la République Dominicaine, le
Mexique, et celle notamment des problèmes de la dette publique et extérieure dans les Etats
d’Amérique Latine au début des années 80 où il a œuvré sur le terrain.
Le dr. Youssef Boutros-Ghali est ensuite nommé conseiller économique du Premier Ministre
égyptien et du Gouverneur de la Banque Centrale d’Egypte (1986-1993). Il joua un rôle
déterminant dans les négociations entre le FMI et l’Egypte, recueillant le soutien du plan de
réformes économiques et le rééchelonnement de la dette nationale par le Club de Paris en
1987 et 1991 . Les reformes qu’il a initiées durant cette période provoquent un changement
radical dans l’économie égyptienne: servant de base à la nouvelle infrastructure économique
nationale, elles sont en cours jusqu’aujourd’hui.
Nommé ministre d’Etat au Conseil des Ministres et ministre de la Coopération Internationale
(1993-1996), il poursuit la supervision des politiques économiques appliquées par le
gouvernement. Ministre d’Etat pour les affaires économiques en 1996- 1997 et ministre de l’
Economie et du Commerce extérieur de 1997 à 2001, puis ministre du Commerce extérieur
de 2001 à 2004,.date à laquelle il est élu membre de l’Assemblée du Peuple (le Parlement)
pour la circonscription de Choubra-Est. En cette même année, il est chargé du porte-feuille
des Finances et de la présidence, au sein du cabinet, du secteur économique tout entier,
l’élaboration de la politique économique nationale lui incombant de ce fait.
Fervent partisan de la libéralisation commerciale et alors qu’il occupait les fonctions de
ministre du Commerce extérieur, le dr. Youssef Boutros-Ghali a participé aux réunions
ministérielles de l’Organisation mondiale du Commerce à Seattle, Doha et Cancun. Son rôle
est prépondérant dans les négociations de Doha «Doha Rounds» et en 1998, entre l’Egypte et
l’Union européenne pour le Partenariat euro-méditerranéen..De même entre les USA et
l’Egypte, dans le cadre du «Trade and Investment Framework Agreement» (TIFA), il
contribue à l’élaboration de l’accord de libre-échange entre les deux pays et réussit à faire
signer l’accord de la «zone industrielle qualifiée» (QIZ) en 2004 entre les USA, l’Egypte et
Israel.
Le programme de réformes économiques dont le mérite revient au dr. Youssef Boutros-Ghali
a modernisé et dynamisé l’économie nationale pour une meilleure intégration dans la
globalisation. Parmi les plus importantes d’entre elles, il faut relever celles concernant
l’impôt sur le revenu, celles destinées à libéraliser les activités commerciales essentielles, et
les mesures fiscales qui comptent parmi les plus efficaces de celles appliquées dans les pays
émergents, celles-ci valant à l’Egypte en 2007 et selon le jugement de la Banque Mondiale la
première place au tableau des pays émergents.
Deux fois, en 2005 et 2006, le dr. Youssef Boutros-Ghali est classé «meilleur» ministre des
Finances du Moyen-Orient. En juillet 2008, l’université de Watt-Herriot à Edinbourg lui
décerne un doctorat honoris causa. En 2009, l’»African Banker» lui attribue le titre de
«meilleur ministre des Finances»d’Afrique et d’Asie.
Le dr. Youssef Boutros-Ghali est l’auteur de nombreuses publications économiques
concernant notamment le taux des changes, la politique financière, les problèmes de la dette
extérieure et son allègement, les programmes du FMI, la discipline budgétaire, les réformes
des marchés des changes.
Ses vastes connaissances et son expérience ont valu au dr. Youssef Boutros-Ghali d’être élu
le 6 octobre 2008 à la présidence du Comité monétaire et financier du Fonds Monétaire
international (CMFI). Joignant la connaissance du FMI, de ses arcanes et de ses problèmes,
à celle de l’administration nationale, résultat des quinze années consacrées au service
ministériel, à celle enfin qu’affrontent les pays en développement dans leurs rapports avec le
FMI, le dr. Youssef Boutros-Ghali s’emploie à rapprocher les opinions en vue d’une plus
saine gouvernances, respectueuse de la légitimité et de l’impartialité entre les parties; en vue
d’un nouveau modèle et durable pour le Fonds; satisfaisant l’évolution des besoins dans une
économie mondialisée.
Le dr. Youssef Boutros-Ghali maîtrise les langues arabe, anglaise, française, italienne et
espagnole.
Il est marié et père de trois garçons.
Le Caire, Octobre 2009