ccn-larochelle-sequence-n2-web - Centre Chorégraphique National

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LETTRE D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL DE LA ROCHELLE KADER ATTOU / CIE ACCRORAP
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SÉQUENCE
LETTRE D’INFORMATION DU
CENTRE CHORÉGRAPHIQUE
NATIONAL DE LA ROCHELLE
DIRECTION : KADER ATTOU
N°2 JANVIER × AOÛT 2012
som
mai
re
02 – 03
LE SOMMAIRE ET L’ÉDITO
12 – 21
LE PROJET CULTUREL
LE PÔLE RECHERCHE
06 – 07
LE CCN ET LE FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM DE LA ROCHELLE
22 – 41
LE PROJET ARTISTIQUE
08 – 09
LE VIOLON SUR LE SABLE
ENCART CENTRAL
G COMME...
10
LA MARCHE DU TEMPS
46 – 49
LES ARTISTES EN PARTAGE
11
THE ROOTS
50 – 51
LA VIE DU CCN
52
LE CALENDRIER
édi
to
T
el un inventaire à la Prévert, je vous
propose de découvrir l’activité du CCN
de cette seconde moitié de l’année dans
une nouvelle édition de Séquence.
un Violon sur le sable comme un retour de
Gorecki à la source de sa symphonie,
des compagnies de tous horizons,
des répétitions entre Chapelle et Coursive,
des prémisses d’une nouvelle création...
Vous découvrirez :
Séquence n°2 - Lettre d’information du CCN de La Rochelle - janvier août 2012
Dépôt légal : juin 2012
Date de parution du prochain numéro : octobre 2012
Directeur de la publication : Kader Attou
Coordination : Anne-Françoise Geneix
Conception - mise en œuvre : Olivier Jaricot
Rédaction : Kader Attou, Anne-Françoise Geneix, Olivier Jaricot, Agnès Cacchioli
Conception graphique : Antichambre
Impression : IRO La Rochelle
Diffusion : 3 000 exemplaires
Photos : João Garcia
une chapelle graphée,
une marche lente sous la pluie,
une fête de la musique dansée,
une lettre G comme...
un mollet comme référence à l’ethnie,
un film muet mis en musique pour une
quarantaine triomphante,
Cette Séquence n°2 présente aussi
les tous nouveaux collaborateurs qui
accompagnent dorénavant les nombreux
projets du centre chorégraphique, ici et
d’ailleurs.
Avec vous en danse
Kader Attou
Le Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap est soutenu par le ministère de la
Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de Poitou-Charentes, la Ville de La Rochelle et par l’Institut
français pour certaines de ses tournées à l’étranger — Licences d’entrepreneur de spectacles n° 1-1048312 - 2-1048313 - 3-1048314
3
LE
PROJET
ARTIS
TIQUE
5
É V É N E ME N T S
LE CCN DE LA ROCHELLE
ET LE FESTIVAL
INTERNATIONAL
DU FILM DE
LA ROCHELLE
40ÈME EDITION
DU 29 JUIN AU
8 JUILLET
A
© Stanislas Bouvier
près un Festival du Film 2011 sans que le
CCN et la Chapelle Fromentin ne vibrent
au rythme des projections, Kader Attou et
Prune Engler ont pris le temps nécessaire à la
construction d’une nouvelle proposition tout
en cohérence avec les projets de chacun pour
cette nouvelle édition.
Une édition 2012 très spéciale en forme
non pas de crise (de la quarantaine) ni de
démon de midi cinéphile mais plutôt de gros
gâteau d’un anniversaire pas anodin que l’on
fêtera sans arrière-pensée puisqu’il concerne
un chiffre rond : quarante !
C’est au cœur de ces envies que le CCN
accueillera un atelier ciné concert sous la
forme d’un film muet mis en musique par des lycéens de la région,
sous l’œil et l’oreille aiguisés de Christian Leroy, compositeur et
pianiste. Ce travail d’atelier donnera lieu à une présentation publique à
la Chapelle puis à la Coursive.
Trois soirées seront également offertes à tous, en une dernière
séance de minuit pour deux films musicaux hors normes en ce lieu
de caractère :
Miroir Noir, un film de Vincent Morisset et Vincent Moon sur le
fameux groupe canadien Arcade Fire,
Soundbreaker de Kimmo Koskela, relatant la vie du musicien
accordéoniste finlandais à la créativité sans limite : Kimmo Pohjolen.
Des rendez-vous entre images, musiques et danses qui, comme
vous le constaterez, marqueront au plus près cette nouvelle collaboration estivale entre le Festival du Film et le CCN de La Rochelle.
Nos rendez-vous avec le Festival
au CCN Chapelle Fromentin :
Ciné-concert Polydor change de sexe,
mardi 3 juillet à 18h.
Entrée libre
Projection de Soundbreaker,
mardi 3 juillet à minuit. Entrée libre
Projection de Miroir Noir,
mercredi 4 juillet à minuit. Entrée libre
Projection de Soundbreaker,
vendredi 6 juillet à minuit. Entrée libre
ANOUK
L’ACTRICE TANT AIMÉE
« Du 29 juin au 8 juillet prochains, La Rochelle
accueillera le 40ème Festival international du film de
La Rochelle. 40 ans : l’âge où, paraît-il, la vie recommence ! (...) La programmation détaillée ne sera connue
que fin avril. Elle réservera beaucoup de surprises, 40ème
anniversaire oblige. Mais on connaît déjà les grands
événements, que voici. Des hommages seront rendus,
en leur présence, à une actrice et à quatre réalisateurs.
L’actrice ? Elle a été la Juliette de Cayatte (Les
amants de Vérone), la Lola de Jacques Demy, la
Maddalena de Fellini (La Dolce Vita) puis sa Luisa (Huit
et demi) ou encore l’Anne de Lelouch (Un homme et
une femme). Anouk Aimée honorera le Festival de sa
présence et les spectateurs se régaleront de quinze de
ses films.
Les réalisateurs ? Tout d’abord Agnès Varda, à qui
le Festival avait déjà rendu hommage en 1998 et qui,
depuis, a commencé une carrière de plasticienne. Les
cinémas rochelais projetteront certains de ses films
et un espace public accueillera une de ses œuvres
plastiques.
Hommages également à un grand cinéaste
portugais, João Canijo, méconnu en France, ainsi qu’au
québécois Denis Villeneuve. Quant à Pierre-Luc Granjon, il présentera une œuvre - qui sera peut-être une
découverte pour certains - absolument
délicieuse, faite de films d’animation pour
les enfants.
Côté rétrospectives, attention les
yeux ! Pour commencer, une vingtaine
de films du géant américain Raoul Walsh
(Ah ! si on pouvait voir L’enfer est à lui,
avec un tueur psychopathe qui ne lâche
pas la main de sa maman...). Ensuite on
projettera tous les longs métrages de
Charlie Chaplin, du Kid à La comtesse
de Hong-Kong. Détour par le Danemark
avec Benjamin Christensen, un maître du
muet. Ses films seront présentés en cinéconcerts. On reste en Scandinavie pour
une rétrospective consacrée à Teuvo Tulio,
le finlandais qui réalisa de formidables
mélos dans les années 40 et 50.
Enfin, une rareté : Pema Tseden, seul
et unique représentant du cinéma tibétain, est attendu à La Rochelle avec ses
trois films. Ce sera sa première apparition
dans un festival. »
Christiane Poulin, Sud Ouest - mars 2012
UN PEU D’HISTOIRE ET
QUELQUES CHIFFRES NE
PEUVENT PAS FAIRE DE MAL
Créé en 1973, le Festival International
du Film de La Rochelle, c’est une histoire
d’amour à trois entre une ville au début de
l’été, un public curieux et enthousiaste, et
des films venus du monde entier.
En 2011, 128 longs métrages et 105
courts métrages ont été présentés à 80 768
spectateurs au cours de 466 séances sur 12
écrans.
Le programme du Festival se veut,
chaque année, éclectique, géographiquement et thématiquement divers, exigeant et
équilibré.
Le Festival maintient son refus de compétition, de prix et de jury, dans une volonté
de comparaison plutôt que de confrontation.
Parallèlement à son travail de programmation classique, le Festival International
du Film de La Rochelle mène depuis de nombreuses années un ensemble d’actions
pendant la manifestation et à l’année.
Ainsi à travers diverses collaborations
avec le milieu scolaire, étudiant et aussi dans
les quartiers, il contribue à la sensibilisation
des jeunes spectateurs et offre un accès
privilégié aux pratiques cinématographiques
à ceux qui en sont habituellement privés.
Carrefour professionnel, il favorise également l’échange
par de nombreuses rencontres aménagées tout au long des
dix jours du festival.
Dans l’idée d’une liste non exhaustive, partiale et sans
queue ni tête, Jean-Paul Rappeneau, Pedro Costa, Jean-Claude
Carrière, Bertrand Bonello, Christophe Honoré, Chiara Mastroianni, Michel Piccoli, Bruno Dumont, Agnès Varda, Micheline
Presle, Juliette Binoche, Francesco Rosi, Amos Gitaï, Roman
Polanski, Raymond Depardon, Werner Herzog, Mike Leigh, Nuri
Bilge Ceylan, Jacques Doillon, Abderrahmane Sissako... sont
venus à La Rochelle pour montrer et parler de leurs films !
En attendant les premières projections, l’association du
Festival vous propose le magazine Derrière l’écran (prochain
numéro à venir très prochainement) où la meilleure des
façons de ne pas perdre le lien entre deux éditions du festival
et donc de préparer la suivante ! Vous pouvez trouver ce
magazine à caractère informatif dans les lieux culturels et
autres bonnes boutiques de La Rochelle et ses environs ou
au bureau du Festival à La Rochelle et à Paris ! Facile non ?
× www.festival-larochelle.org
7
SYMFONIA
PIESNI
ZAŁOSNYCH
É V É N EM E N T S
KADER ATTOU ET LE
VIOLON SUR LE SABLE
OU LE RETOUR POUR UNE GRANDE
FÊTE POPULAIRE DE SYMFONIA À
ROYAN, LÀ OÙ ELLE FUT CRÉÉE EN
1977 PAR HENRYK MIKOŁAJ GÓRECKI !
Pour en savoir plus sur Violon sur le Sable
L’orchestre du premier Violon sur le Sable, manifestation estivale
imaginée et dirigée par Philippe Tranchet, était constitué d’un seul
violoniste de l’Opéra de Paris accompagné d’une bande son pour un
concert unique déjà sur la plage de Royan. L’année suivante ce fut
un quatuor, puis un orchestre de chambre évoluant par la suite en un
ensemble d’une vingtaine de musiciens sous la direction d’un chef
d’orchestre.
Quelques années plus tard, une étape supplémentaire est
franchie avec le passage à l’orchestre symphonique et ces cinquantecinq musiciens toujours pour une soirée. En 1999, aidé par la Ville
de Royan et le Conseil général de la Charente-Maritime sous le label
REPRÉSENTATION LE
JUILLET
"festival Sites en Scène", le Violon sur le Sable prend une nouvelle
SUR LA PLAGE DE LA GRANDE CONCHE
dimension en proposant trois concerts différents espacés sur une
À ROYAN
semaine, avec une formation d’une soixantaine de musiciens.
Aujourd’hui, c’est un orchestre de quatre-vingt-cinq musiciens
classiques rejoints chaque soir par différents solistes sous la direction
de Jérôme Pillement, qui illumine la grande Plage de Royan.
La plus grande réussite du Violon sur le Sable est aussi son public.
A chaque concert, plus de quarante mille spectateurs, mélomanes
ou novices, petits ou grands, s’assoient sur le sable, face à l’océan
pour savourer les plus belles pages classiques inattendues et jamais
entendues en pareil endroit. La plage devient alors l’une des plus
grandes et plus belles salles de concert sous le ciel étoilé.
La vingt-cinquième édition de Violon sur le Sable se déroulera les
21, 24 et 27 juillet 2012 à Royan
27
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH / KADER ATTOU
création au Festival Montpellier Danse 2010
H
enryk Mikołaj Górecki est l’un des trois grands compositeurs contemporains polonais. Né en 1933, il entre sur la scène musicale au début des
années soixante. Dans le contexte musical de l’époque, son écriture va à
rebours des codes musicaux de la création contemporaine : l’utilisation du
mode tonal et de formes musicales connues et reconnues (canon, fugue) est
le moyen d’exprimer des émotions, un message, dans un souci d’accessibilité.
Sa Troisième Symphonie est l’œuvre qui contribue le plus à sa réputation :
composée en 1976, elle est créée en 1977 à Royan sous la direction d’Ernest
Bour. Henryk Mikołaj Górecki est décédé en Pologne le 12 novembre 2010.
Le troisième mouvement (extrait) :
3. Lento - cantabile semplice
Le troisième mouvement reprend un chant populaire écrit dans le
dialecte de la région d’Opole en Pologne.
« OÙ EST-IL ALLÉ
MON CHER FILS ?
PEUT-ÊTRE QUE PENDANT L’ATTAQUE
L’ENNEMI CRUEL L’A TUÉ.
AH, VOUS, MAUVAISES GENS,
AU NOM DU DIEU TRÈS SAINT,
DITES-MOI, POURQUOI AVEZ-VOUS TUÉ MON FILS ?
JAMAIS PLUS JE N’AURAI SON SOUTIEN,
MÊME SI JE PLEURE TOUTES LES LARMES AMÈRES DE MES VIEUX YEUX,
A FAIRE UN AUTRE FLEUVE DE L’ODER,
ELLES NE ME RENDRONT PAS MON FILS.
IL EST DANS SA TOMBE
ET JE NE SAIS OÙ,
BIEN QUE JE CONTINUE À QUESTIONNER CHACUN, PARTOUT.
PEUT-ÊTRE QUE LE PAUVRE ENFANT
SE TROUVE DANS UN FOSSÉ PIERREUX
AU LIEU D’ÊTRE COUCHÉ DANS SON LIT CHAUD.
OH, CHANTEZ-LUI LA PETITE CHANSON DES OISEAUX DU BON DIEU
PENDANT QUE SA MÈRE CHERCHE EN VAIN.
ET TOI, LE DIEU DES PETITES FLEURS,
FLEURIS-LE TOUT AUTOUR
POUR QUE MON FILS S’ENDORME HEUREUX. »
chorégraphie : Kader Attou
interprètation : Amine Boussa, Mathieu Furgé, Mabrouk Gouicem, Capucine Goust, Rachid Hamchaoui,
Salem Mouhajir, Véronique Teindas, Vaishali Trivedi, Sébastien Vela Lopez, Majid Yahyaoui
Musique : Henryk Mikołaj Górecki
Symphonie n°3 pour soprane et orchestre, opus 36 Éditions Chester / Éditions Mario Bois-Paris
costumes : Nadia Genez
production : Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Poitou-Charentes, Kader Attou / Cie Accrorap
coproduction : Festival Montpellier Danse 2010, La Coursive Scène Nationale La Rochelle, Théâtre National de
Chaillot Paris, Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine, Grand Théâtre, Scène Conventionnée pour la danse de Lorient
avec le soutien du Conseil général du Val-de-Marne
× www.violonsurlesable.com
9
É V É N E ME N T S
É V É N E ME N T S L E S P R ÉM I C E S D ’ U N E C R ÉATI O N
PERFORMANCE DE RUE
THE
LA
MARCHE
TEMPS
DU
COLLECTIF YA DU MONDE AU BALCON - COLLECTIF LE BOCAL
direction artistique : Rémi Polack
« Pluie d’avril nuit à la foule en marche. »
Proverbe charentais
C
ette marche lente ouverte à tous, qui
aurait dû partir du parvis de l’église SaintSauveur de La Rochelle pour se rendre à la
place de la Fourche au quartier Saint-Nicolas
a dû être annulée devant la pluie battante qui
a noyé les envies les plus tenaces.
Bravant les éléments, les danseurs du
CCN, Mabrouk Gouicem, Rachid Hamchaoui
et Salem Mouhajir, trempés jusqu’aux os, ont donné à voir un
extrait de ce qu’ils avaient imaginé avec Kader Attou, accompagnés par la musique et le saxophone de Mathis Polack dont
les notes n’étaient pour rien à ce déluge.
Pour Kader Attou, cette marche fut pensée comme un
éloge à la lenteur, en parfait contrepoint d’une société où tout
va si vite. Il la voulait comme un cheminement intérieur s’ouvrant à l’autre, au monde, réanimant la perception de l’espace
des autres, nous recentrant ainsi vers ce qui nous entoure.
En travaillant deux ateliers avec les personnes relais de
cette marche et les danseurs, Kader Attou a cherché à amener chacun à ressentir le ralenti, la lenteur comme un état
de corps semblable à la danse amenant à une conscience
de l’intérieur de chacun vers l’extérieur pour une Marche du
temps rassembleuse et populaire.
ROOTS
KADER ATTOU
CRÉATION 2013
P
28
SAMEDI
AVRIL
DE 20H À 22H
La Marche du temps, initiée et conçue
par Rémi Polack est un projet artistique
interculturel franco-québécois qui s’inscrit
dans le cadre de la coopération décentralisée
entre la Ville de La Rochelle et la Région
Monterégie. Le projet pilote, sous la conduite
d’artistes français et Québécois, s’est déroulé
dans la petite ville de Sutton au Québec en
septembre 2011.
Pour mémoire : les mardis 20 mars et 10 avril
de 18h30 à 19h30 deux ateliers Marche du
temps se sont déroulés au CCN à la Chapelle
Fromentin sous la conduite de Kader Attou et
de trois danseurs de la compagnie participant
au projet : Mabrouk Gouicem, Rachid
Hamchaoui et Salem Mouhajir
PIÈCE POUR 6 DANSEURS
EN RÉPÉTITION AU CCN DE LA ROCHELLE À PARTIR DU PRINTEMPS 2012
our ce nouvel opus 2013, Kader Attou
interroge la performance dansée hip hop
comme objet poétique. Dépassements, envol
des corps dansants, poétique du mouvement,
il poursuit l’exploration d’une danse où la
vibration des corps porte le sens et l’émotion.
Avec The Roots, il renoue avec l’humour
et la dérision comme avec l’idée du voyage,
du départ. Ces thèmes sont chers au chorégraphe d’Accrorap. Si la pièce s’attache à
la migration des pères et des familles, elle
embrasse le cheminement intime de tout un
chacun, tel un voyage initiatique porté par le
rêve, éclairé d’une lumière poétique et légère.
8 9
CRÉATION LES ET JANVIER
À LA COURSIVE (LA ROCHELLE)
Chorégraphe engagé, ouvert sur le monde et les autres cultures,
un des traits de sa signature se situe dans la dimension imageante de la musique dédiée à une danse de l’expression des
sentiments. Citons Prière pour un fou, Anokha, Douar, Petites
histoires.com et Symfonia Piesni Załosnych.
Dans le frottement des aspérités de chaque danseur,
l’attention portée à l’autre, aux Roots, Kader Attou fabrique une
communauté de corps, telle une offrande humaniste de la danse.
Kader Attou a toujours vécu son identité de danseur chorégraphe comme l’île
imaginaire et créatrice de l’entre deux rives.
Partenaires : le CCN de La Rochelle, le CRÉ Montérégie Est
(Québec), la Ville de La Rochelle, les Usines Boinot - CNAR
à Niort, le FAR (Fond Audiovisuel Régional), l’Institut
français, le Fond Franco-Québéquois et le Conseil régional
de Poitou-Charentes
Pour information :
Des marches lentes sous des formes
différentes se pratiquent partout dans le
monde entier et aussi à La Rochelle avec
Laure Thomas et sa compagnie :
Les Journaliers
× http://journaliers.canalblog.com/
11
LE
PROJET
CULTUREL
Dans ce second numéro de Séquence, nous avons
fait le choix de mettre en lumière quatre actions du projet
culturel du CCN, Partage.
Pour rappel, toujours en appui sur les artistes présents
dans cette maison, la part culturelle défendue par Kader
Attou et son équipe embrasse la formation des danseurs
professionnels et amateurs, le monde de l’éducation nationale, la diversité du territoire et de ses habitants.
1/ l’Astrolabe
2/ les Petites histoires du CCN
3/ le lycée Valin
4/ le Centre National de la Danse
En bref, les actions envisagées sur le territoire avec
d’autres partenaires : le collège Fromentin, le conservatoire de La CDA de La Rochelle, l’université, les centres de
loisirs, les écoles primaires, le CRDP de Poitou-Charentes...
PR O J E T C U LT U R EL E N L U M I È R E
P R O J E T C U LTU R E L E N L UM I È R E
ESPACE CULTUREL DE
QUARTIER DE LA ROCHELLE
LE STAGE À L’ASTROLABE
D
L’ASTROLABE
L
e partenariat entre l’Astrolabe et le CCN de La Rochelle s’est
poursuivi dans le cadre du projet “Trajectoires dansées, de
la périphérie au centre, du centre à la périphérie”. Initié en
2009 et développé chaque année depuis trois ans, ce projet a
été soutenu en particulier par la DRAC de Poitou-Charentes et
le Plan Dynamique espoir banlieues.
LA SORTIE À L’ÎLE D’OLÉRON
Le partenariat avec La Coupe d’Or à Rochefort nous a
permis d’emmener un grand nombre de jeunes danseurs
(ou pas) au spectacle. La Cuisine de Pan de la cie Chute Libre
(Pierre Bolo) nous a ouvert ses portes à l’Eldorado le 29
novembre à St-Pierre-d’Oléron.
Et quelle Cuisine ! La danse en a emmené plus d’un dans
les rêves les plus fous d’acrobaties, de break, de mât chinois
et de bataille de farine...
Le rendez-vous est pris à 18h devant l’Espace Bernard Giraudeau à La Rochelle. Une trentaine d’enfants, une quinzaine
d’adolescents et d’adultes sont prêts à embarquer dans le car
vers notre destination festive. Au revoir aux parents et hop
c’est parti... Il fait déjà nuit et il pleut, mais l’ambiance est déjà
là. Vaishali Trivedi, danseuse indienne du CCN est avec nous, curieuse
de connaître le travail de Pierre Bolo, également danseur auprès de
Kader Attou. Pour elle, c’est une immersion dans un voyage à la française avec s’il vous plaît, des échanges en anglais avec des collégiens.
Les quarante-six que nous formons trouvent leurs places dans la
grande salle de l’Eldorado, ça va commencer... Le temps de s’installer
dans l’ambiance décalée de la scénographie, la danse arrive, secouée
de la table au réfrigérateur, du plateau en pente au mât chinois. Bref,
nous voyageons dans tous les sens, même celui de l’humour, des sols
aux plafonds imaginés par Pierre et sa bande.
Les plus grands de l’Astrolabe, ceux qui ont participé au stage
de décembre 2010 reconnaissent Salem Mouhajir avec lequel ils
avaient passé une semaine intense. Quoique méconnaissable sous sa
perruque ! mais non ce sont bien ses cheveux, un sèche-cheveux aura
suffi, à la Jackson five.
Nous n’aurons pas eu la joie de nous entretenir avec les danseurs,
faute de temps. Les parents nous attendent au bout de la route, il est
tard et les plus jeunes ont les yeux qui piquent.
En retour d’interviews à chaud, tout le monde a passé une bonne
soirée. C’était un peu trop long pour certains, pas assez de danse pour
d’autres, mais l’enthousiasme pour le hip hop sur scène est général.
Là aussi c’est la satisfaction pour les plus grands d’entrevoir les
aspects d’une écriture chorégraphique.
´
NOUS VOYAGEONS
DANS TOUS LES
SENS, MÊME CELUI
DE L’HUMOUR,
DES SOLS AUX
PLAFONDS
IMAGINÉS PAR
PIERRE ET SA
BANDE
µ
u 19 au 23 décembre 2011, deux danseurs
du CCN/cie Accrorap, Amine Boussa et
Majid Yahyaoui ont proposé aux danseurs hip
hop de l’Astrolabe une intervention centrée
sur le développement et le renforcement
technique du break dans la relation à l’espace. Ce stage d’une semaine a été proposé à
deux groupes, l’un de niveau avancé pendant
25 heures (ado-adultes), l’autre pour des
danseurs débutants pendant 15 heures
(enfants).
Un temps fort d’une heure d’échanges
et de partage s’est déroulé chaque jour par
une dynamique de coanimation en appui sur
les pratiques de danse des stagiaires. Une
présentation informelle de fin de stage s’est
déroulée le vendredi.
Cette année Majid a transmis dans une
belle énergie à Joanna, Clémence, Sabrina,
Charlotte, Jules, Eliott, Jonathan, Noé, Smurfi,
Benjamin et Benoit. Tous embarqués dans
d’intenses exercices d’écoute, de relation
à l’espace, de rythmes soutenus et de
comptes. Toujours là les comptes : les 1 à 8
scandent les corps. Tout est dans le rythme, il
faut s’accrocher, mais la persévérance est là
et le plaisir avant tout.
Pour les plus jeunes, ce sont Gaspard, Arthur, Lucas, Mattéo, Elisa, Julie, Medhy, Noah,
Idris, Margaux, Timothée, Tanguy et Liam qui
ont travaillé avec Amine dans la plus grande
attention. Un caractère ludique est donné par
Amine pour traiter la relation à l’espace. Des
jeux en duos et en groupes se développent
pour devenir des phrases liées par la danse.
Le sérieux est de mise, chacun fera preuve
d’une présence assidue.
Une trentaine de personnes (parents et
amis) sont venus assister au résultat de ces
travaux le vendredi. Tous sont stupéfaits par
la qualité de danse et le plaisir que chacun
donne à voir.
En conclusion, c’est une semaine de
vacances de Noël mémorable ! Un beau
cadeau que chacun a vécu dans son corps
avec envie et bonheur. Les rencontres ont
été à l’honneur, les croisements où les âges,
les styles et les personnalités deviennent un
creuset où la danse devient le dénominateur
commun.
LES PETITES
HISTOIRES DU
CCN DANS LES
ÉCOLES
A
près près de deux-cents dates en tournée
au national et à l’international, les Petites
histoires.com de Kader Attou (création 2008)
sont revenues à La Rochelle. Les 15 et 16 décembre derniers, le CCN a ouvert quatre fois
ses portes pour accueillir petits et grands.
Ce n’est pas moins de deux-cents enfants
d’écoles primaires qui sont venus s’installer
dans le nouveau gradin au cours des deux représentations données en après-midi. Nous
avons également reçu quatre-vingt petits et
grands d’IME et foyers du département par le
biais de l’ADEI et de la Ville de La Rochelle, le
jeudi 15.
Au préalable, avec l’aide précieuse de
l’Inspection Académique de Charente-Maritine, nous avons construit des moments de
sensibilisation dans des écoles de Mireuil et
de Villeneuve. Les enseignants des écoles
Jean Bart, Louis Guillet, Lavoisier, Barthelémy
Profit, Condorcet et des Grandes Varennes
sont venus au CCN au mois de novembre pour
une présentation de Petites histoires.com.
Merci à eux pour leur enthousiasme et leur
belle implication. Kader Attou et Hichem Serir
Abdallah, danseurs de la pièce, sont allés
ensuite dans ces six écoles à la rencontre
des enfants.
Danse avec ta tête !
« Kader Attou et la compagnie Accrorap
dansent Petites histoires.com à La Rochelle.
Un spectacle poétique pour les adultes et les
enfants.
Lundi dernier, à La Rochelle, c’était Noël
avant l’heure. Du moins pour les élèves des
écoles élémentaires de Villeneuve-les-Salines. Ces petits veinards ont eu le privilège
de prendre un cours de danse avec le directeur du CCN de La Rochelle en personne.
15
PR O J E T C U LT U R EL E N L U M I È R E
Fidèle au projet qu’il avait présenté a son arrivée, Kader Attou
a fait, cette semaine, une petite tournée des écoles, dans les
quartiers dits défavorisés, pour présenter au jeune public un
spectacle de sa compagnie, Accrorap. II s’agit de Petites histoires com, créé a Suresnes en 2008, présenté à La Coursive
la même année, et récompensé par le prix Mimos au Festival
international du mime de Perigueux en 2009.
Breakdance et papillon
Lundi, à l’école Condorcet, avant d’expliquer la genèse
de Petites histoires com, Kader Attou a dialogué avec son
auditoire. Une vingtaine de garçons et filles de CM1 et CM2,
surtout désireux de passer a l’acte, c’est-à-dire de danser,
si possible la tête en bas. En éminent adepte du hip hop,
Kader Attou n’a rien contre le fait de danser sur la tête. Mais il
souhaite d’abord faire comprendre à ces graines d’acrobates
qu’on danse surtout avec sa tête. Aidé par son complice
Hichem Serir Abdallah, autre magnifique danseur de hip hop,
le directeur du CCN décompose, pour les écoliers, le fameux six step du
breakdance. Avant d’enchaîner les mouvements en musique et de les
inviter à en faire autant. L’exercice n’est pas facile. Mais la leçon continue.
A présent, il s’agit de percer le mystère de la création chorégraphique, et
de comprendre comment est né Petites histoires.com. Un spectacle que
les élèves de l’école Condorcet pourront voir demain après-midi.
La poésie de l’enfance
“Avec Petites histoires.com, j’ai voulu raconter des histoires de mon
enfance. Quand j’avais votre âge, dit Kader Attou, j’ai toujours rêvé de
m’envoler comme un oiseau”
- “Comment peut-on voler ?“, demande le directeur du CCN
- “On s’attache des ailes ?”
- “Non ! On vole avec de l’imagination”
- “Quand j’étais petit, j’avais attrapé un papillon. II avait laissé de la
poudre dans mes mains. Je me suis dit que c’était cette poudre qui le
faisait voler. Je suis allé a la chasse aux papillons et j’ai recueilli de la
poudre magique dans une petite boîte. Je me suis fabriqué des ailes en
carton et je les ai saupoudrées de poudre”
- “Et tu t’es envolé ?”, demande une petite fille
- “Pas de cette manière, en tout cas. Mais j’ai raconté cette histoire-là
en dansant”.
Et devant les mômes bouche bée, Kader se met à danser avec son papillon. Petites histoires.com est une pièce pour quatre ou cinq danseurs.
Le “.com” ne doit pas induire le public en erreur, la chorégraphie n’ayant
rien à voir avec Internet. En revanche, elle a tout à voir avec l’enfant qui
sommeille en chacun de nous.
“C’est la poésie de l’enfance que j’ai voulu restituer”, explique Kader
Attou. “Mon père était ouvrier chez Renault, il faisait les trois huit. Maman
disait toujours Papa est fatigué, il fait les trois huit. Et moi je pensais au
grand huit des fêtes foraines !” Après le vol du papillon, la roue aérienne
du grand huit. “La notion d’envol est présente du début à la fin de Petites
histoires .com” dit Kader Attou. L’homme qui danse effectivement avec
sa tête. »
Christiane Poulain, Sud Ouest - décembre 2011
P R O J E T C U LTU R E L E N L UM I È R E
LE LYCÉE
´
“COMMENT
PEUT-ON VOLER ?“
“ON S’ATTACHE
DES AILES ?”
“NON ! ON
VOLE AVEC DE
L’IMAGINATION”
µ
Mais la petite histoire ne s’est pas
arrêtée là. En lien avec ces rencontres
et représentations au CCN, deux
classes de La Rochelle, l’une d’une
école du quartier de Mireuil (Jean
Bart), l’autre du quartier de Villeneuveles-Salines (Barthélémy Profit), ont
imaginé (à l’initiative des enseignantes
Éva Berger et Émilie Murgalé) un projet
de danse commun autour de Petites
histoires.com.
Le 17 février dernier, à l’invitation
des élèves des deux classes, Kader
Attou s’est rendu à l’école Barthélémy
Profit pour assister à la présentation
chorégraphique du projet. Kader a
félicité avec chaleur et émotion le
travail de tous avec la joie sincère de
voir son travail réinterprété et adapté
avec qualité et inventivité par des
enfants de La Rochelle.
R
VALIN
appelons que La Coursive est le partenaire du lycée Valin pour l’option
théâtre, comme nous le sommes du lycée Dautet pour la danse.
À la rentrée scolaire 2011 Christian Bel et Fabienne Lommonier nous ont
adressé la demande suivante :
« Dans le cadre de la réforme des classes de seconde des
Lycées mise en place l’an dernier, Fabienne Lomonnier (professeur
d’EPS et de danse) et moi-même avons en charge un enseignement
d’exploration “Arts du spectacle” au lycée Valin de La Rochelle.
Permettez-moi d’essayer de vous expliquer en quelques lignes
les enjeux et objectifs de cet enseignement :
Selon les textes officiels (BO du 4 au 29/04/2010), les élèves
“doivent trouver au sein de l’enseignement proposé un enrichissement artistique et culturel ainsi que des éléments de réflexion
relatifs à la construction d’un projet de formation relié à un horizon
professionnel”. Il s’agit donc de proposer aux élèves “un parcours
de découverte placé au cœur des réalités du spectacles vivant”.
La mise en œuvre s’appuie sur le croisement d’un ou plusieurs
questionnements avec un ou plusieurs lieux de création et diffusion artistique. Qu’il s’agisse d’un théâtre, une salle de spectacle,
Après discussions sur les posun lieu de formation, que ce soit à l’occasion d’une programmation
sibles envisageables, un mini-parcours
annuelle, d’un festival ou d’une autre manifestation artistique, les
en trois dates a été construit :
élèves pourront rencontrer les différents intervenants qui donnent
1/ le CCN à découvrir, rencontre avec
vie à ces lieux et à ces moments de création. Ils découvriront
les permanents, visite et descriptif
ainsi les réalités du travail des artistes, mais également celles d’un
du lieu, ce qu’est un CCN et les
éclairagiste, d’un maquilleur, d’un costumier, d’un régisseur, d’un
métiers associés. Lundi 23 janvier
technicien du son...
Tel est donc l’horizon... Rencontrer des lieux et
2012 à 15h30 pour 1 heure.
acteurs de la création, découvrir la très grande diver2/ le CCN en création, rencontre avec
sité des métiers et des arts. Pour ce faire, nous nous
une compagnie en résidence, son
adressons donc aux différents représentants des lieux
univers artistique, son travail en
de “spectacle vivant” rochelais : accepteriez-vous de
cours. Avec la cie Pic La Poule pour le
discuter avec nous de la mise en œuvre, aussi modeste
lundi 6 février pendant 1 heure. Malsoit-elle, d’une part de ce très ambitieux et attrayant
heureusement la neige a empêché
projet. Mener une seule de ces actions avec vous consticette rencontre, chacun est resté au
tuerait déjà une aventure enrichissante. On voit que les
chaud, les cars scolaires aussi.
pistes sont nombreuses :
3/ le CCN en spectacle, recevoir les
• visite du lieu
élèves lors de la représentation
• rencontre avec un ou plusieurs des différents
de Merci... de la cie Pic La Poule le
intervenants autour de la découverte d’un métier,
9 février à 20h30. Du fait de l’annude sa participation à un moment de création, d’une
lation de la rencontre précédente,
problématique convenue entre nous (réalités du travail
les élèves présents ont pu discuté
d’un artiste, coulisses d’un spectacle, organisation
avec un danseur de la cie après le
administrative, réalités économiques, aspects de la
spectacle.
communication autour d’un spectacle ou d’un évènement...)
L’enrichissement artistique et
• assister à un moment de répétition, à un spectacle,
culturel est bien là et l’enthousiasme
participer à un atelier... » (...).
est partagé.
Christian Bel et Fabienne Lommonier
´
TEL EST DONC
L’HORIZON... DÉCOUVRIR
LA TRÈS GRANDE
DIVERSITÉ DES MÉTIERS
ET DES ARTS.
µ
17
PR O J E T C U LT U R E L
LE CENTRE
NATIONAL DE
LA DANSE
L
e CCN de La Rochelle et le Centre National de la
Danse ont choisi de collaborer ensemble dans
le cadre d’un projet artistique et partenarial enthousiasmant les 4, 5 et 6 avril au CCN Chapelle
Fromentin : Quand le hip hop rencontre l’école.
Public : vingt-et-un participants, dix danseurs hip hop français et belge, dix professeurs
de l’Éducation Nationale pictocharentais, une
chargée de mission à l’Université de La Rochelle
Avec les artistes et formateurs associés :
Kader Attou, Agnès Bretel, Pierre Bolo, Fouad
Boussouf, Agnès Cacchioli, Dieynébou Fofana,
Bruno Gachard, Anne-Françoise Geneix, Brigitte
Hyon...
Le CND a été l’organisateur de cette
formation dans le cadre de ses missions de
pôle ressources pour l’éducation artistique et
culturelle associé à un soutien spécifique du
ministère de la Culture et de la Communication.
Le CCN a accueilli et a participé à cette action
comme lieu ressource sur la danse hip hop.
En particulier, Kader Attou intervient en lien
avec sa pièce Petites histoires.com.
En relation avec l’esthétique et l’écriture de
Kader Attou, danseur, chorégraphe et directeur
du CCN de La Rochelle, cette formation a proposé
des temps de pratique et de conférence sur les
danses hip hop et les outils méthodologiques
pour leur intégration dans des projets d’éducation artistique et culturelle.
Conférences, ateliers, tables rondes, analyse
d’œuvres, témoignages, échanges et travaux
pratiques se sont succédés pour permettre aux
stagiaires de construire et d’analyser des projets, mais aussi de renforcer leurs compétences
dans les champs méthodologiques, pratiques et
culturels.
Cette formation a été un succès tant du
point de vue du nombre de participants, des
contenus traversés, que des échanges entre
chaque participants.
EN
BR
EF
LE LYCÉE ANTOINE DE SAINTEXUPÉRY DE PORT-NEUF
LA ROCHELLE
Gargantua ou le rire partagé est le
projet de l’atelier artistique porté par Valérie Dantou et Axelle Gabard pour cette
année scolaire. Amine Boussa, danseur
du CCN/cie Accrorap a mené ses ateliers de hip hop qui ont été intégrés à
la mise en scène de Hilly de Kerangat.
C’est avec joie que nous avons retrouvé
Benjamin et Medet, deux danseurs de
Mireuil qui ont participé aux stages à
l’Astrolabe. Un passage en seconde en
danse, bravo à eux !
Quatre représentations ont été
données en avril. Les 4 et 6 à la Maison
de Quartier de Port-Neuf et le 16 à
l’Oratoire à La Rochelle.
LE LYCÉE DAUTET BAC L3 OPTION
ART DANSE
Depuis 2002, le CCN de La Rochelle
en partenariat avec le lycée, la DRAC de
Poitou-Charentes et le Rectorat soutient
cette option art danse à La Rochelle
dans l’Académie de Poitiers.
Kader Attou a réaffirmé sa volonté de poursuivre ce partenariat et
la convention tripartite a été signée
début 2011.
P R O J E T C U LTU R E L
Pour cette année scolaire, dans le
respect du programme des enseignements artistiques et en association
étroite avec la professeure référente,
les artistes chorégraphiques sont
Claire Servant, Corine Duval-Métral,
Maud Le Pladec, Agnès Bretel, Nathalie
Mauriès-Belou, Lisiane Michel, Kader
Attou avec Capucine Goust, et Perrine
Bache-Gabrielsen. Anne Journo et
Virginie Garcia sont les artistes qui interviennent régulièrement tout au long
de l’année auprès de Pascale Mayéras.
Perrine Bache-Gabrielsen se voit confier
plus particulièrement les élèves de
seconde pour un travail sur la diversité
des danses et sur les réécritures chorégraphiques des années 80.
En 2011-2012, l’effectif global
de l’option est de quarante-deux
élèves, vingt-cinq en seconde, neuf
en première et huit en terminale. Le
volume hebdomadaire d’enseignement “danse” est de trois heures
pour les secondes, cinq heures pour
les premières et cinq heures pour les
terminales.
La venue des artistes extérieurs
représente cent soixante-huit heures
pour cette nouvelle année.
À vos agendas : le mardi 5 juin
2012 à 20h30, soirée Dautet au CCN
Chapelle Fromentin.
LE CONSERVATOIRE DE LA CDA
DE LA ROCHELLE
× Master-classes en lien avec
Symfonia Piesni Załosnych
programmée à La Coursive, Scène
Nationale le 31 janvier
× 19 octobre 2011 avec Kader Attou
× 24 janvier 2012 avec Vaishali
Trivedi, danseuse Kathak
× 1er février avec Capucine Goust
× Les vendredis en période scolaire :
grâce à la collaboration entre le
CCN et le conservatoire, un studio
est mis à disposition pour la
classe de terminale L option Bac
Art danse du lycée Dautet.
× 19, 20 et 21 avril au CCN Chapelle
Fromentin : examens de fin d’année du conservatoire.
× 22 et 23 mai au CCN Chapelle
Fromentin à 20h30 : un plateau
partagé.
Dans une démarche d’accompagnement à la professionnalisation
et de croisements esthétiques, la
classe de perfectionnement et la
cie Y-Kanji se sont rencontrés sur
un plateau à l’occasion de ces deux
soirées de spectacles.
LE CRDP DE POITOU-CHARENTES
Le CRDP est le porteur du PREAC
"Danse à l’Ecole" (Pôle de ressources
pour l’éducation artistique et
culturelle) en lien avec la Délégation
académique à l’éducation artistique
et culturelle à Poitiers, projet interdépartemental de formation des
enseignants, temps de pratique et
d’échanges avec des artistes en
région.
× 15 février 2012 avec Kader Attou
à Saint-Georges-de-Didonne et
quinze enseignants.
L’UNIVERSITÉ DE LA ROCHELLE
× Renouvellement du partenariat
“Pass’ Culture Etudiant”
× trois mini-stages avec les artistes
accueillis au CCN Chapelle Fromentin :
× 28 novembre avec Julie Dossavi
× 17 janvier avec Amine Boussa,
danseur du CCN/cie Accrorap
× 23 janvier avec Vaishali Trivedi
Cette année, les étudiants ont
découvert par deux approches de
danse la pièce Symfonia Piesni
Załosnych de Kader Attou. C’est un
autre regard qu’ils ont porté à sa
diffusion le 31 janvier à La Coursive
à La Rochelle.
PARTICIPATION AUX
OUVERTURES PUBLIQUES
ET RENCONTRES AVEC LES
ARTISTES EN RÉSIDENCE AU CCN
LES CENTRES SOCIAUX ET
DE LOISIRS, LES ÉCOLES
PRIMAIRES
Le CCN a accueilli le 10 novembre une classe de CP de l’école
primaire du Prieuré de La Rochelle.
Les enfants ont découvert l’univers
sonore des corps et des pieds avec
la cie Onstap, en résidence pour leur
nouvelle création au CCN.
LE COLLÈGE FROMENTIN
Le CCN a imaginé un projet
qui associe la danse et la musique
pour des élèves inscrits au collège
Fromentin dans des cursus de
pratique artistique. Ce projet
s’appuie principalement sur Julie
Dossavi, danseuse, chorégraphe, en
résidence partagée au CCN et Yvan
Talbot, musicien. Le CCN a organisé
deux sessions d’ateliers avec la cie
Julie Dossavi les 23 et 30 mai.
LE FONDS AUDIOVISUEL DE
RECHERCHE (FAR)
Nous soutenons toujours
l’action du FAR. Le fonds CCN ouvert
est destiné à s’enrichir de saison en
saison.
LA POLITIQUE TARIFAIRE
Rappelons que le CCN de La Rochelle propose une politique tarifaire
incitative pour chacun (plein tarif
cinq euros, tarif réduit trois euros).
Par l’essence même de la culture hip
hop et par la volonté de l’équipe du
CCN, le prix du billet de spectacle à la
Chapelle Fromentin ne doit en aucun
cas être un frein à la découverte et à
la curiosité de chacun.
19
P Ô L E R E C H E R C H E P R O J E T A RT I ST I Q U E
PÔ L E R E C H E R C H E
LE PÔLE
L
RE
CHER
CHE
e pôle recherche du CCN de La Rochelle poursuit son processus d’étude et de production. Il entre dans une phase de
développement.
Dans le cadre de ses missions de recherches chorégraphiques en danse hip hop, le CCN de La Rochelle a organisé une
table ronde en 2011 autour d’une des thématiques définies par le
collège recherche : «Quel corps en jeu dans la danse hip hop ?»
Les actes de cette table ronde seront publiés en 2012 par le
CCN en partenariat avec le CESMD Poitou-Charentes.
Un partenariat est envisagé avec le WIP
Villette et le CND à la suite de la table ronde des
12 et 13 avril 2012. Le CCN, Farid Berki et Hamid
Ben Mahi ont participés à cette rencontre sur
La danse hip hop, vers la reconnaissance d’une
esthétique contemporaine, paroles de chorégraphes. Marie-Christine Vernay, journaliste
à Libération, animait le débat. Ces échanges
doivent faire l’objet de publication.
D
ans l’ordre des choses il y a les
spectacles, puis en connexion
avec ceux-ci les ateliers pour lesquels nous sommes régulièrement
sollicités.
Dans la mesure des possibles
liés aux tournées et aux plannings
de chacun, nous arrivons à répondre à de beaux projets pour les
partenaires des structures qui nous
accueillent. Voir même plus.
Pour la seconde année consécutive avec le Conseil général de
Saône-et-Loire, le CCN a répondu
présent à un projet conséquent pour
deux collèges à Mâcon.
Ces parcours danse en sont à
leur quatrième édition.
Extrait de la plaquette Danse en
Saône-et-Loire éditée par le CG71 :
Les résidences chorégraphiques
« Élaborées en partenariat
étroit avec les scènes de diffusion
du département (Scènes Nationales
et lieux de diffusion conventionnés), ces résidences proposent
une rencontre avec une compagnie
de danse professionnelle sous
forme de stages et ateliers, parfois
autour d’un travail de création, à
destination des élèves d’écoles de
danse, des professeurs de danse
ou danseurs amateurs, mais également du milieu scolaire. Construites
autour de la diffusion d’un spectacle
du répertoire de la compagnie sur
la scène partenaire, les résidences
tendent à favoriser l’échange, à
dynamiser la pratique de la danse,
à développer la culture chorégraphique grâce à la présence des
compagnies qui accompagnent le
territoire durant la saison. Plusieurs
projets sont conçus chaque année
dans le cadre des résidences, selon
le territoire touché.
LES SPECTACLES
DE KADER ATTOU
EN TOURNÉE
LA VIE DES
ATELIERS
Les parcours danse :
Dispositif proposé dans le cadre de l’appel à
projets des collégiens du Conseil général, en lien avec
les résidences chorégraphiques, le parcours danse
s’adresse aux collèges du département. Projet complet
construit et porté en partenariat avec les lieux de
diffusion du département, il propose aux élèves de traverser pendant huit heures l’univers de la compagnie
intervenante, en découvrant les fondamentaux de la
danse, une technique (contemporain, hip hop...) mais
aussi l’art d’être spectateur, puisqu’il permet aussi aux
élèves d’assister à une petite forme dansée au sein
du collège suivie d’un échange avec les danseurs. Les
élèves sont également invités à voir trois spectacles
de danse dans la programmation du lieu de diffusion
partenaire.
En 2011/2012, le Conseil général propose six
parcours danse sur l’ensemble du territoire :
- avec le CCN de La Rochelle, en partenariat avec
Mâcon Scène Nationale, aux collèges Condorcet
à la Chapelle-de-Guinchay et Saint-Exupéry à
Mâcon,
- avec la cie Illico - Thomas Lebrun en partenariat
avec L’Arc Scène Nationale au Creusot, aux
collèges Centre au Creusot et Les Epontots à
Montcenis,
- avec la cie Propos - Denis Plassard en partenariat
avec l’Embarcadère de Montceau-les-Mines, aux
collèges Saint-Exupéry à Montceau-les-Mines et
Le-Vieux-Fresne à Gueugnon
- avec les danseurs de la compagnie CFB 451.»
Dans le cadre de la programmation de Symfonia
Piesni Załosnych à Mâcon le 8 novembre dernier, les
parcours danse ont été imaginés en quatre modules
d’octobre à décembre, sur seize heures.
Majid Yahyaoui a initié ces parcours de mise en
situation à l’acte de création dans les deux collèges.
Amine Boussa l’a rejoint pour finaliser deux petites
formes dansées données le 6 décembre au sein des
établissements.
Le bilan est très positif. Les élèves ont été très
investis et se sont laissés emmener par la pratique de
la danse dans sa dimension créative.
Parallèlement, Majid Yahyaoui a dispensé 11
heures d’atelier avec des élèves et des adultes amateurs dans des structures associatives et écoles de
danse du département.
Plus globalement, pour la saison
2011/2012, ce n’est pas moins de
cent cinquante heures d’ateliers que
nous dispenserons dans quatorze
villes différentes, dont Varsovie en
Pologne : des temps forts nourris de
rencontres en danse, de la découverte
de l’écriture chorégraphique de Kader
Attou, mais aussi par les singularités
des danseurs intervenants. Un grand
merci à eux.
Un autre temps fort, Amine Boussa
s’est rendu au Théâtre Paul Eluard de
Choisy-le-Roi entre février et mars sur
une semaine continue. Quinze jeunes
danseurs se sont exercés à la création
à la façon de Petites histoires.com. Ils
ont assisté à l’une des représentations
programmées à Choisy-le-Roi en
décembre dernier. Tous ont ainsi perçu
l’univers de Kader Attou par la pratique,
et à la fin de la session sur scène, dans
leurs propres petites histoires.
D’autres temps de réflexions et de débats et
autres études seront lancés cette même année.
21
LES
REPRÉSENTATIONS
AU CCN DE
LA ROCHELLE
PR O J E T A RT I ST I Q U E
P R O J E T A RT I ST I Q U E
L E S R E P R É S E N TATIONS A U C C N
LES R E PR ÉS EN TATI O N S A U CCN
PLATEAU PARTAGÉ
CARTE
BLANCHE
CONSERVATOIRE DE LA CDA /
D.U.B. - DANS UN
BATTEMENT
Y-KANJI
22 23
LES
ET
MAI 2012 A 20H30
AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
Plateau partagé entre l’association Y-Kanji - Didier Firmin,
Rabah Mahfoufi et une Carte Blanche du Conservatoire de
la Communauté d’Agglomération de La Rochelle
L
e Conservatoire de la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et
le CCN de La Rochelle proposent chaque année aux élèves de la classe
de perfectionnement de présenter en public des travaux chorégraphiques
dans le cadre d’une carte blanche.
Deux soirées ont été ainsi organisées à la Chapelle Fromentin les 22
et 23 mai.
Dans un esprit d’accompagnement à la professionnalisation, le
programme libre de vingt minutes proposé par les élèves en classe de
perfectionnement du CRD a été associé à la présentation d’un spectacle
d’une compagnie professionnelle (plateau partagé).
La classe de perfectionnement est au sein du conservatoire le lieu
privilégié où des jeunes vont tâter le terrain de la professionalisation du
danseur pendant deux années.
Le temps des cartes blanches propose aux jeunes
d’être les créateurs en herbe de leur univers. Ils sont guidés
en cela par l’équipe du département danse qui les accompagne sur le chemin d’un devenir d’artiste-interprète.
C’est le moment pour eux de faire surgir l’expression
des rencontres et des expériences artistiques échelonnées dans l’année, pour grandir à travers une recherche
personnelle.
Au CCN, le plateau partagé proposé par Kader Attou est
l’occasion pour des jeunes artistes de se confronter à des
conditions de représentation professionnelle en partage
avec des compagnies en tournée à l’univers totalement
différent du leur.
La classe de perfectionnement du CRD : Alice Bachet, Camille Bernier, Océane Chaillé,
Yhlem Dekkiche, Stéphanie Laventure, Jade Pelaprat, Mathilde Perrot
Filippo Verdirosi et Véronique Jean-Caracci (Classique), Florence D’Hellier et Yveline
Lesueur (Contemporain) et Isabelle Nguyen (Jazz) sont les professeurs référents pour
la classe de perfectionnement. Ils sont accompagnés par Mohamed Ahmada (formation
du corps dans le mouvement dansé), Patricia Keiffer (formation musicale) et Pascale
Mayeras (culture chorégraphique).
D.U.B. - DANS UN BATTEMENT
Association Y-Kanji, Didier Firmin
et Rabah Mahfoufi
Création 2009
D.U.B. - Dans Un Battement
« C’est le rythme profond qui
nous anime, celui qui se joue dans
notre être intérieur et qui nous
procure la sensation d’exister...
Notre expression, la danse,
exulte cette envie, pour exister il
faut prendre sa place. Je suis ici
seulement si tu es là... L’un sans
l’autre nous ne sommes rien. Nous
avons besoin les uns des autres
pour connaître nos forces, nos faiblesses et surmonter les défis que
la vie nous impose. Être en accord
avec soi-même, c’est être à l’écoute
de ses sens.
C’est danser au rythme de la
vie. »
Didier Firmin et Rabah Mahfoufi
La société et l’artifice humain
dans son ensemble nous imposent
des règles, nous incitent à nous
normaliser, absorbent notre nature
profonde et placent l’homme loin de
son élément naturel.
C’est l’enjeu de tout être humain
que de pouvoir s’adapter à son
environnement, faire corps avec les
autres tout en restant en cohésion
avec lui-même.
Nos esprits et nos corps se déforment au gré de nos blessures et
de nos histoires singulières, cellesci entrent parfois en “perturbances”.
Elles nous incitent à nous replier sur
soi, jusqu’à en être prisonniers, avec
la tentation, comme pour s’en libérer,
de les transmettre à l’autre.
Tout est mouvement de l’esprit ;
l’exploration de l’espace mental
invite à ce besoin vital d’écouter
nos respirations et distinguer le flux
d’énergie qui circule librement en
nous.
Il nous faut puiser dans ses ressources
afin d’abaisser les barrières, reprendre racine
et s’ancrer au sol pour mieux s’élever vers le
ciel. A contresens d’un monde qui voudrait
globaliser, uniformiser, auquel il faut s’adapter rapidement, on est saisi par le temps, on
s’oublie...
D.U.B. - Dans Un Battement marque
l’évidence à travers ce duo qui, plus que
semblable, est complémentaire d’une volonté
chorégraphique de ne pas être ensemble au
sens robotique du terme mais de parvenir
dans un même mouvement à exprimer une
forme d’harmonie de nos différences.
L’ASSOCIATION Y-KANJI
Créée en 1997 par un collectif regroupant Ibrahim
Démbélé, Bintou Démbélé, Régis Truchy, Hakim Maïche,
Jérome Emry et Rabah Mahfoufi, la cie Y-Kanji évolue
en 1999 et est rejoint par Bruce Soné, David Colas, Gigi
keudj, Didier Firmin et Toryabe Tamaky.
À partir de 2001, la compagnie devient une association chargée de contribuer au développement et à la
diffusion de la culture hip hop New School et à la culture
House. Le nom Y-Kanji est conservé lui permettant de
capitaliser sur une notoriété déjà bien assise.
Les activités principales de l’association, outre
la mise en place de projets artistiques et culturels
autour de la danse dite “urbaine”, se tournent vers les
créations, diffusions et enseignements des danses de
club dont le hip hop New School et la House dance.
Dotée d’une forte expérience dans le domaine des
cultures urbaines, l’association bénéficie d’un potentiel
artistique important, grâce à la qualité de ses intervenants qui ont fait la réputation d’Y-Kanji au sein de la
culture hip hop.
Petite note : Attention donc à ne pas complètement
confondre Y-KANJI (bon feeling en japonais) avec Bruce
"Ykanji" Soné, danseur, chorégraphe et fondateur des
rencontres internationales de danse hip hop Juste
debout même si un lien historique et profond existe
entre les deux.
D.U.B. - DANS UN BATEMENT
chorégraphes et interprètes :
Didier Firmin et Rabah Mahfoufi
lumières : José Martins
conception et réalisation de la bande son : Tijo Aimé
Ce duo a été créé à l’Espace Malraux
de Joué-les-Tours
coproduction : Initiatives d’Artistes en Danses
Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette,
avec le soutien de la Caisse des Dépôts et l’Acsé)
avec le soutien du CNCDC Châteauvallon dans le
cadre d’une résidence
25
PR O J E T A RT I S T I Q U E
P R O J E T A RT I ST I Q U E
L E S RE P R É S E N TATIONS A U C C N
LES R EPR ÉS EN TATI O N S A U CCN
DIS-LE MOI...
RETOUR DE CRÉATION
THÉÂTRE D’IMAGES CHORÉGRAPHIQUES
CIE MASTOC PRODUCTION
8
AVANT-PREMIÈRE LE MARS
À 20H30 AU CCN CHAPELLE
FROMENTIN
Dis-le moi... a remporté le prix du public dans
la catégorie “Spectacle de rue” lors de l’édition
2012 du Festival Namur en mai en Belgique.
Dis-le moi... est l’histoire de sept femmes !
Sept filles d’univers différents, d’âges, de
parcours, de caractères différents.
Dis-le moi... est donc un spectacle féminin
mais qui se joue à hauteur d’homme, dans le
public.
Dis-le moi... parle de relations, d’intimités,
de la fragilité des sentiments - ceux des
femmes, ceux des hommes.
Dis-le moi... cherche l’émotion et questionne la place de l’intimité dans l’espace public.
« Avec cette pièce, Carine Kermin rend un hommage aux
femmes, à toutes les femmes, belles ou moches, mères au foyer ou
célibattantes. Sept femmes dansent des rôles successifs, dans une
chorégraphie théâtralisée pleine de fantaisie. Ainsi, pour évoquer les
rapports hommes-femmes, un partenaire est-il choisi dans le public
pour former un duo sur scène avec l’une des sept ! »
Christiane Poulin, Sud Ouest - janvier XII
× www.mastoc-production.fr
création le 10 mars à 12h30 au marché de
Niort en partenariat avec le CNAR dans le
cadre du festival Impulsions
la cie Mastoc était en résidence du 16 au 20
janvier au CCN à la Chapelle Fromentin et a
présenté une visite de chantier le 19 janvier
Où voir Dis-le moi...
Du 18 au 22 juillet au Off du Festival Chalon
dans la Rue
Du 22 au 25 août au Off du Festival d’Aurillac
Les 8 et 9 septembre au Festival Coup de
Chauffe à Cognac
DIS-LE MOI...
conception / création : sur une idée originale de Carine Kermin
direction artistique : Carine Kermin et Vincent Gillois
collaboration artistique : Marlène Koff
composition musicale : Régis Baillet
interprètes : Solène Cerutti, Carine Kermin, Lupita Kermin-Gillois, Marlène Koff, Delphine Pluvinage,
Lucile Rimbert, Esther Suel, Karine Vayssettes
régie générale : Vincent Gillois
technicien son : Fabrice Gaumer
la compagnie bénéficie du soutien de l’accompagnement triennal du : Conseil régional de PoitouCharentes, du Conseil général des Deux-Sèvres et de la Commune de la Mothe Saint-Héray
coproduction : Le Grand Théâtre de Lorient - Scène Conventionnée danse, L’Atelier 231 de Sotteville-lèsRouen - Centre National des Arts de la rue, le CCN de La Rochelle, Les Usines Boinot - Centre National
des Arts de la Rue en Poitou-Charentes
avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes et de
L’Espace Tartalin - Maison Pour Tous à Aiffres
Comment être reconnu ?
Déterminer au sein d’un groupe ses
points forts et ses points faibles pour trouver
des stratégies de valorisation, réussir à se
mettre en valeur, trouver des dispositifs pour
sortir son épingle du jeu.
Convaincre / être convaincu / être
convainquant.
Convaincre le groupe que sa place est
indispensable en utilisant le contexte et les
contraintes.
Se rendre incontournable.
Trouver des solutions pour être visible,
créer du lien pour faire parler de soi.
Visibilité / donner envie / éveiller la
curiosité / créer du désir.
Qui reconnait ?
Le rôle des décideurs. Comment la
hiérarchie opère pour propulser un individu
“au-dessus” du groupe.
Qu’est-ce qui rend un avis unanime ?
Influencer le regard, placer le public en
tant que témoin actif pour l’obliger à “juger”
et à faire des choix sur les danseurs présents
sur scène.
Mille fois merci !
« Être visible, mériter la reconnaissance,
être aimé... Quel artiste nierait ce désir,
couplé à l’absolue nécessité de créer qui
l’anime ? Sous quelles Fourches Caudines
devra-t-il passer pour s’affirmer et se faire
entendre ? La cie Pic la Poule décline avec
énergie et humour ces questionnements
dans Merci, la nouvelle chorégraphie de
Laurent Falguiéras.
Le décor est simple, efficace et beau, un
grand cube central réduit à son ossature, sol
dallé noir et blanc, canapés modulables rouge
claquant, rideaux rouges agissant comme
des cadrages changeants ; du noir, du rouge,
du blanc, de superbes lumières... pour six
danseurs – trois gars, trois filles – capables
de tous les délires. Ça pétille, c’est drôle, ça
danse ou ça se pose, c’est comme la vie, il
se passe des choses même dans le horschamps, c’est un spectacle dans le spectacle,
un faux-semblant de work in progress. Le
“boss”- chorégraphe est aussi danseur,
régisseur de la bande-son (une merveille
du genre) et go-between entre le public et
la scène. Laurent Falguiéras nous perd, pour
déverrouiller la raison et nous mener dans
MERCI...
RETOUR DE CRÉATION
LAURENT FALGUIERAS - CIE PIC LA POULE
pièce chorégraphique pour 6 danseurs
9 10
CRÉATION LES ET
FÉVRIER
AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
ce kaléidoscope où chaque
personnage joue son va-tout
pour être vu, remarqué,
reconnu, avec le risque avéré
de dérives narcissiques à
hurler de rire, le boss se la
jouant irrésistible latin lover
ou le grand blond musclé qui
ne pense qu’à se dessaper,
exhibant sa nudité totale
sans que cela soit indécent,
juste drôle. Parfois l’incongru
hilarant se transforme en
douceur et communion de
peau, le pied d’une danseuse
en volutes lentes autour du visage d’un danseur allongé... c’est plein
d’images cut et d’explosions passant de la confusion apparente à des
séquences chorégraphiées au cordeau, c’est brillant et proche à la
fois, toujours humain même sous la morsure (...).
Dany Huc, Expressions, un magazine à l’ouest - mars avril 2012
Merci... sur la route :
Le 29 mars lors du Festival Danse et vous organisé par L’Avant-Scène à Cognac
Plus d’infos sur le Festival sur le site de L’Avant-Scène : www.avantscene.com
× Pour en voir plus et pour les curieux de tous poils : vimeo.com/36976153
création les 9 et 10 février au CCN chapelle fromentin
MERCI...
chorégraphie : Laurent Falguiéras assisté de Barbara Blanchet
interprétation : Armelle Dousset, Raphaël Dupin, Laurent Falguiéras,
Virginie Garcia, Lisa Guerrero, et Marc Lacourt
lumiére : Stéphane Graillot
construction décors : Fred Rotureau et Stephan Hamache
production : Pic la Poule
coproduction : le Théâtre l’Avant-Scène de Cognac, le CCN La Rochelle
27
CCN DE LA ROCHELLE / PARIS VIRTUOSI
gavotte,
Grieg, gigue,
Gershwin,
Gainsbourg,
GóRECKI...
AUTOUR DE GÓRECKI
21 JUIN 2012 À 20H30 AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
21 JUIN 2012 À 20H30
AU CCN CHAPELLE FROMENTIN
AUTOURDE
GÓRECKI
CCN DE LA ROCHELLE / PARIS VIRTUOSI
une sorte d’abécédaire musical et dansé autour de
la lettre G / une création rochelaise comme un inventaire à la Prévert, un exemple de croisements
esthétiques / de la musique Renaissance à la musique
moderne et contemporaine avec la danse en filigrane
KADER
ATTOU
K
ader Attou avec l’ensemble Paris Virtuosi vous
proposent, en ce premier jour d’été, une soirée
exceptionnelle pour cette 31ème édition de la fête de
la Musique à La Rochelle.
Un moment unique “en corps et en cordes”,
chorégraphié par Kader Attou sur une proposition musicale de Christophe Sommaire. Une sorte
d’abécédaire musical autour de la lettre G comme
Górecki, mais aussi G comme gavotte, gigue, Grieg,
Gershwin, Gainsbourg...
Neuf musiciens à cordes - deux quatuors réunis par une contrebasse - et la mezzo-soprano
Yana Boukoff interpréteront des modules musicaux en un large spectre musical, de la musique
Renaissance à la musique moderne et contemporaine avec la danse en filigrane.
En filigrane car des danseurs de sensibilités
différentes et des invités surprises et surprenants,
donneront à voir des instantanées chorégraphiques
ou non sur certaines des partitions musicales
jouées.
Vous assisterez ainsi à une création rochelaise
comme un inventaire à la Prévert, révélant un bel
exemple de croisements esthétiques, de transversalité artistique et d’ouverture assumée à d’autres
formes musicales et dansées dans le prolongement de Symfonia Piesni Załosnych!
× www.ccnlarochelle.com
PARIS
VIRTUOSI
P
aris Virtuosi, créé par Eric Zorgniotti violoncelliste et directeur artistique, est un ensemble
musical à “géométrie variable” constitué d’artistes professionnels venant du monde entier.
Tous évoluent à Paris et sont issus de grands
conservatoires tels que le Conservatoire National
Supérieur de Musique de Paris, la Juilliard School de New York, la Guildhall School de Londres et
le Conservatoire de Moscou. Ils sont lauréats de
concours internationaux et poursuivent une carrière en tant que solistes, compositeurs et
professeurs.
Les membres de Paris Virtuosi se sont produits dans des salles prestigieuses telles que le
Musikverein de Vienne, le Théâtre des Champs-Élysées de Paris, la Cour d’Honneur du Palais Princier
de Monaco, le Grand Théâtre de Shanghai (Chine),
le Carnegie Hall de New York, la Salle Tchaikovsky
à Moscou... Ils sont membres ou collaborent régulièrement avec de grandes formations (Orchestre
de Paris, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, Orchestre National d’Ukraine, Opéra de Kiev,
Orchestre de l’Opéra National de Paris...) ainsi que
dans le cadre de festivals (Venise, Aspen, Séoul,
Cagliari, Nice, Prades, Sapporo, Taiwan, Menton,
Cervo et Prague).
× www.parisvirtuosi.com
AUTOUR DE GÓRECKI
direction artistique et chorégraphie : Kader Attou avec la complicité des danseurs
conception musicale de G comme... : Christophe Sommaire
interprétation musicale : Paris Virtuosi, direction Éric Zorgniotti
mezzo-soprano : Yana Boukoff
interprétation chorégraphique : Si’Mhammed, Mehdi Ouachek, Kevin Mischel, Nabil
Ouelhadj, Majid Yahyaoui, Thô Anothai en compagnie d’invités surprises
Autour de Górecki est une production du CCN de La Rochelle
G comme... dont est tiré l’adaptation chorégraphique Autour de Górecki, est une
production de Paris Virtuosi, en coproduction avec le CCN de La Rochelle
PR O J E T A RT I S T I Q U E
P R O J E T A RT I ST I Q U E
L E S RE P R É S E N TATIONS A U C C N
LES R EPR ÉS EN TATI O N S A U CCN
PROMENADE OBLIGATOIRE
RETOUR DE CRÉATION
ANNE NGUYEN - CIE PAR TERRE
11
RÉPÉTITION PUBLIQUE LE
JANVIER À 20H30 AU CCN
CHAPELLE FROMENTIN
en résidence de création du 4 au 11 janvier
répétition publique le 11 janvier à 20h30
création le 11 février 2012 au Théâtre des 2 Rives (Charenton)
P
romenade obligatoire est une traversée ininterrompue
dans le sens de la flèche du temps. De la masse compacte aux assemblages moléculaires, de l’ordre idéal aux
allures de parade militaire à la différenciation, les danseurs
sont plongés dans une succession d’états évanescents. Ils
composent une matière mouvante douée d’une mémoire
collective, dont les évolutions passées ressurgissent de
manière cyclique, se confrontant à l’oubli, au désir de
créer et à l’instinct. Dans cette frise chronologique vivante,
l’homme lutte tour à tour contre le déterminisme et contre
son propre enfermement.
Dans Nous autres d’Ievgueni Zamiatine, la promenade
obligatoire est une marche en rang quatre par quatre, où
l’état de synchronisation représente une victoire face à
l’incertitude de la nature.
« Pourquoi la danse est-elle belle ? Parce que c’est
un mouvement contraint, parce que le sens profond de
la danse réside justement dans l’obéissance absolue et
extatique, dans le manque idéal de liberté. »
Ievgueni Zamiatine, Nous autres (1920)
« (...) À La Rochelle, où elle est en
résidence de création depuis quelques
jours, la chorégraphe primée en 2009 pour
le solo Racine Carrée, répète sa nouvelle
création, PROMENADE OBLIGATOIRE.
Un titre étrange qu’Anne Nguyen a
tiré d’un roman non moins étrange, Nous
autres, de Zamiatine, paru en 1920 et qui
inspira Orwell pour son 1984.
Dans l’État totalitaire décrit par Zamiatine, les robots humains ont droit à une
promenade obligatoire, quatre par quatre.
Dans la Promenade d’Anne Nguyen, huit
danseurs traversent et retraversent la
scène dans un mouvement quasi continuel, offrant la plupart du temps leur profil
au spectateur. Avec cette pièce chorégraphique, Anne Nguyen a travaillé à la fois
le mouvement de profil, celui du marcheur
et celui du poppeur ). “Je développe les
lignes, je casse le mouvement pour trouver
d’autres formes”, dit-elle. Expliquant que
cette “Promenade” - la pièce est découpée
en trois parties de vingt minutes – “est la
métaphore du temps, vu cycliquement, et
d’une société qui évolue et où des choses
naissent et renaissent sans arrêt”.
Cette marche sans fin est rythmée par
la musique originale de Benjamin Magnin,
le tout produisant un effet hypnotique. »
Christiane Poulin, Sud Ouest - janvier
2012
Ligne à haute tension
« Comme son titre l’indique, le
festival Hautes Tensions (Grande Halle
de La Villette, Paris) met en avant
des artistes offensifs de la scène hip
hop et du cirque. Côté femmes - elles
ne sont pas si nombreuses -, il faut
compter avec la chorégraphe hip hop
Anne Nguyen. Depuis 2007, sa ligne artistique discrète mais impérieuse taille
net et droit sans dévier de ses désirs,
encore moins des fondamentaux de sa
discipline. De formation scientifique,
elle a mis l’écriture hip hop dans la
moulinette mathématique pour en tirer
des équations spectaculaires toujours
sobrement surprenantes. La revoilà
avec une production ambitieuse pour
huit interprètes intitulée PROMENADE
OBLIGATOIRE, dans laquelle elle serre la
vis au mouvement en le piégeant dans
des couloirs lumineux. Amour des
contraintes et passion de les sublimer,
c’est tout Nguyen. »
Rosita Boisseau - M, le magazine
du Monde, avril 2012
JE
DÉVELOPPE
LES LIGNES,
JE CASSE LE
MOUVEMENT
POUR
TROUVER
D’AUTRES
FORMES
un sujet France 3 Atlantique :
www.compagnieparterre.fr/#/po-video-f3-rochelle/3956903
× www.compagnieparterre.fr
µ
PROMENADE OBLIGATOIRE
chorégraphe : Anne Nguyen
assistante chorégraphe : Magali Duclos
interprètes : Cintia Golitin, Claire Moineau, Blondy Mota-Kisoka, Sacha
Négrevergne, Jessica Noita, Matthieu Pacquit, Rébecca Rhény, Mélanie Sulmona
musique (création originale) : Benjamin Magnin
création lumière : Ydir Acef
le trailer de la pièce :
www.compagnieparterre.fr/#/promenade-obligatoire-video/3947554
PROMENADE en tournée
En octobre au Tanzhaus NRW à Düsseldorf en Allemagne
´
coproductions : Parc de la Villette, Centre de Danse du Galion
d’Aulnay-sous-Bois, Les Théâtres Charenton - Saint-Maurice,
Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (Fondation de
France - Parc de la Villette, avec le soutien de la Caisse des
Dépôts et l’Acsé), Centre de développement chorégraphique
du Val-de-Marne, CCN de La Rochelle, CCN de Créteil et du
Val-de-Marne / Cie Käfig - dans le cadre de l’accueil studio
avec le soutien de l’aide à la production d’Arcadi, de l’ADAMI,
du Conseil général du Val-de-Marne, de la Communauté de
Communes Charenton-le-Pont - Saint Maurice
avec le partenariat du Centre national de la danse - mise à
disposition de studio
la cie par Terre reçoit l’aide à la compagnie du ministère de la
Culture et de la Communication - DRAC d’Île-de-France et l’aide
au fonctionnement du Conseil général du Val-de-Marne
29
LES
RÉSIDENCES
AU CCN DE
LA ROCHELLE
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P R O J E T A RT I ST I Q U E
L E S RÉ S I D E N C ES A U C C N
LES R ÉS I D EN CES A U CCN
pièce chorégraphique pour 5 danseurs
EXIT
CIE PYRAMID
en résidence du 20 au 24 février
puis du 23 au 27 avril
Pyramid est venu également en résidence pour
remettre sur l’ouvrage Ballet Bar, show chorégraphique
pour sept danseurs pour la scène comme pour la rue.
Ballet Bar se situe dans la lignée d’États d’âme ou d’El
Mouima pièce du répertoire de Pyramid pouvant être
jouée dans tous types de lieux et permettant la rencontre
en une plus grande proximité avec tous les publics.
« Pour cette pièce, notre envie première était de pousser notre
travail plus loin, de prendre de nouvelles directions, d’où le titre Exit.
S’enrichir de plusieurs pratiques artistiques, c’est pour nous
essentiel.
Qu’avons-nous donc à vous proposer?
De la danse?
Du mime?
De la manipulation d’objets?
Du cirque?
Ne pas savoir ce que l’on va voir est certainement une des
meilleures façons d’aller au théâtre...c’est-à-dire être dans un état
de disponibilité propre à aborder une nouvelle forme, sans a priori.
Nous essayons, dans cette pièce, de laisser une grande place
au spectateur tout en stimulant son imaginaire.
Pour cela il faut réussir à provoquer un trouble, déplacer les
éléments, confronter le spectateur à quelque chose qui le dépasse.
Un espace précis, un objet posé sur le plateau auquel on donne une
capacité de mouvement, d’action.
Nous souhaitons évoluer dans un univers à la fois imaginaire,
intemporel, mystérieux et instinctivement peut-être, les images
qui nous parlaient le plus étaient celles d’entrepôts, d’usines, aux
ambiances sombres, froides voire glaciales.
Nous sommes donc partis visiter une usine à Rochefort ; celle
où l’une des soeurs de Youssef Bel Baraka travaille depuis des
années. On nous a montré son poste...nous l’avons imaginée là,
devant sa machine, chaque jour durant huit heures.
Ce fut un choc et ce projet de création s’est révélé alors être une
évidence !
Parti de ce lieu initial qu’est l’usine, nous ne voulons pas
reproduire une image de la réalité mais mettre en scène un monde
imaginaire, surréaliste afin de créer un univers à part, irréel pour
mieux faire partager nos émotions, notre réel... »
La cie Pyramid
création à La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle à l’automne 2013
EXIT
direction artistique : Youssef Bel Baraka & Jamel Feraouche
assistante chorégraphique : Nathalie Pernette
regard extérieur : Kader Attou
aide à l’écriture : Françoise Guillaumond
lumière : Yohan Bernard
interprétation : Michaël Auduberteau, Jamel Feraouche, Rudy Panier, Mustapha Ridaoui et Fouad Kouchy
partenaires confirmés : le CCN de La Rochelle, La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle, Le Théâtre
l’Avant-Scène de Cognac, Le Théâtre de la Coupe d’Or, Scène Conventionnée de Rochefort et Le Moulin
du Roc, Scène Nationale de Niort
BALLET BAR
Autour d’un comptoir, six personnages
évoluent entre un phonographe, quelques
vinyles et un transistor. Dans un univers
proche des clubs de jazz new yorkais, Pyramid décortique le lien intime qui les lie avec
la musique dont ils sont à la fois créateurs et
interprètes. Ils s’expriment dans un espace
fait d’éléments de la vie quotidienne qui
deviendront des instruments à part entière.
coproductions : cie Pyramid, CCN de La Rochelle
partenaires : le ministère de la Culture et de la Communication
- DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de
Poitou-Charentes, le Conseil général de la Charente Maritime et
le Centre de Culture Européenne à Saint-Jean d’Angély
LA CIE PYRAMID
EN SEPT CRÉATIONS
1999 création de la cie Pyramid
dans le Quartier du Petit Marseille à Rochefort par Youssef
Bel Baraka, Jamel Feraouche,
Fouad Kouchy, Mustapha
Ridaoui, Michaël Auduberteau et
Émilie Bel Baraka
2001 Cellules, premier
spectacle et révélation aux
Rencontres Internationales en
Danses Urbaines de la Villette
2005 P-I (Palestine-Israël)
2007 Instemps
2008 États d’âme
2009 On n’est pas des clichés !
trio chorégraphique de Fouad
Kouchy et Le Chantier que
Jamel Feraouche crée pour
quatre danseurs.
2011 El Mouima chorégraphiée
par Youssef Bel Baraka
× www.cie-pyramid.fr
pièce chorégraphique pour deux danseuses
création 2012-2013
UN HOMME À LA MER
(titre provisoire)
CIE GOUST / URVOY
en résidence au CCN du 29 fevrier au 9 mars
Elle a sa veste sur les épaules, elle court.
Elle veut lui échapper.
Elle tombe dans le sable, se retourne, recule face à lui.
Puis, dans un lâcher prise s’abandonne à lui.
Leurs corps s’immergent lentement dans l’eau.
Le temps s’arrête et elle le noie.
Elle sort de l’eau en enlevant la veste noire qui l’enveloppait
et pesait trop lourd sur ses épaules.
Une quête d’identité
« À partir de cette scène de crime, “elle” va partir à
la recherche de son identité. Qui est-elle, maintenant
qu’il n’est plus là ? Quelle partie d’elle a t-elle perdue en
le noyant ?
Nous plongeons alors à la recherche d’indices à
travers ce vaste terrain de jeu qui est notre mémoire.
Nous questionnons notre identité. Comment à l’aide de
notre passé, comprendre notre présent pour accéder à
l’avenir ?
Notre duo se présente comme une marche à la poursuite de soi, un temps d’échange et de questionnement
autour de ce qui nous qualifie. Prendre le temps d’écouter
l’autre à l’intérieur de soi, pour savoir qui l’on est. »
Capucine Goust, Marie Teffaine Urvoy
´
PRENDRE LE TEMPS D’ÉCOUTER
L’AUTRE À L’INTÉRIEUR DE SOI,
POUR SAVOIR QUI L’ON EST.
µ
CAPUCINE GOUST
Depuis sa sortie du Conservatoire National
Supérieur de Musique et de Danse de Lyon
en 2008, elle collabore avec Nasser Martin
Gousset pour les créations Comedy et Pacifique ainsi que pour une reprise de rôle dans
Péplum. Elle participe à la création d’Olivier
Dubois, Révolution et à celle de Kader Attou,
Symfonia Piesni Zalosnych. Elle a également
collaboré avec Karine Saporta, Joëlle Bouvier,
et dansé dans plusieurs opéras à l’Opéra de
Lyon (Les Sept Péchés capitaux avec Marie
Chouinard, La Chauve-Souris) et également
Leilâ et Mejnûn d’Armand Amar au festival de
musique sacrée de Fès.
MARIE TEFFAINE URVOY
Après une formation en danse
contemporaine au CNR d’Angers, elle
entre au CNSMD de Lyon en 2004.
Durant l’année du jeune Ballet elle
participe à la création de Cyril Viallon
Dommage qu’à la fin de sa vie on
meurt et à la reprise de 3 générations
de Jean-Claude Gallotta.
À sa sortie du conservatoire en
2008, elle est engagée par la cie
Linga dirigée par les chorégraphes
Katarzina Gdaniec et Marco Cantalupo
pour la création Kiss me good night.
S’ensuivent les créations No.thing et
Falling Grace. Parallèlement elle participe à la création Cordes pour la cie
Sylvain Groud et rejoint la cie Arcosm
pour la pièce Echoa de Thomas Guerry
et Camille Rocailleux.
33
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LES R ÉS I D EN CES A U CCN
« Mais qu’est-ce que «être
sérieux» ? Est sérieux celui qui croit
à ce qu’il fait croire aux autres. »
Milan Kundera
Un peu d’histoire pour tous
L’histoire de Casse-Noisette et le roi des souris ou Histoire d’un casse-noisette est inspirée
de la version d’Alexandre Dumas du conte d’Ernst
Theodor Amadeus Hoffmann.
Casse-Noisette est un ballet-féerie en
deux actes présenté pour la première fois en
décembre 1892 au Théâtre Mariinsky de SaintPétersbourg, sous la direction de Riccardo Drigo
et chorégraphié par Lev Ivanov.
Le livret d’Ivan Vsevolojski et Marius Petipa
s’inspire de cette version d’Alexandre Dumas.
La musique, confiée à Piotr Ilitch Tchaïkovski est
certainement une des musiques de ballet les
plus populaires aujourd’hui et une des œuvres
de Tchaïkovski les plus appréciées. « Je ne
croyais pas moi-même au succès de ce ballet »,
déclarait-il à la fin de la première représentation.
Un Casse-Noisette
« Depuis sa publication en
1816, ce conte d’Hoffman a été de
nombreuses fois revisité par des
chorégraphes, metteurs en scène et
cinéastes. Les thèmes universels et
immortels contenus dans ce conte, le
passage de l’enfance à l’adolescence,
l’amour et les forces du mal... tout ceci
nécessairement m’intéresse. Nous
sommes tous à la recherche de l’autre,
le prince ou la princesse charmante,
notre moitié tout simplement. Ainsi, le
propos de Casse-Noisette traverse le
temps, il n’a pas d’âge.
J’ai vu pour la première fois en
1998 la version de Maurice Béjart,
puis celles de Jean-Christophe Maillot
en 1999 et Thierry Malandain en
2001. Depuis, dans un petit coin de
ma tête, je cultive le rêve secret de
me confronter à cette œuvre... A mon
tour, j’ai envie de m’aventurer dans cet
univers merveilleux et onirique pour
le partager, tel un parent s’employant
à raconter une belle histoire à son
enfant, de la façon la plus sérieuse.
création 2012-2013 de la cie Malka, Un Casse-Noisette
est une chorégraphie d’après le conte d’Hoffmann sur
la musique de Tchaïkovski
UN CASSE-NOISETTE
BOUBA LANDRILLE TCHOUDA - CIE MALKA
en résidence au CCN du 19 au 24 mars
Il existe tellement de versions de ce ballet que je
me sens libre et à l’aise pour proposer une version où
je pourrai élaborer une danse hip hop originale à partir
des contraintes musicales imposées par l’œuvre de
Tchaïkovski.
Il ne s’agit surtout pas de traduire platement une
gestuelle classique en gestuelle hip hop. Comment
cette œuvre, qui a traversé tant de corps et fasciné
les gens depuis presque deux siècles, peut trouver un
écho dans des corps construits par la danse hip hop ?
Danser sur et avec cette brillante musique de
Tchaïkovski, redonner ce chant merveilleux, créer des passerelles entre
cette œuvre du répertoire et la vivacité de nos musiques actuelles. La
musique ne décore pas la danse et inversement. Vivante, rythmée,
dynamique, si je partirai bien entendu de cette musique originale de
Tchaïkovski, je me laisserai aussi la possibilité de ne pas l’utiliser dans
son intégralité. Je souhaite faire appel à un compositeur qui se saisira de
l’univers spirituel, sensoriel et magique de Casse-Noisette pour notamment jeter un sort aux transitions entre les différents tableaux et actes.
Dans la tension dramatique, où se situe la musique ? Comment être dans
la danse tout en évitant la redondance avec l’univers narratif et celui de
l’énergie musicale ?
Comment conjuguer ce bouillonnement musical qui nous vient de
loin et le faire résonner avec notre présent ?
La musique de Tchaïkovski m’oblige à construire un processus de
création différent et original. Jusqu’alors, j’utilisais des musiques tests
préexistantes pour la recherche de la matière et l’écriture de la danse,
la chorégraphie. Au départ, ces musiques tests étaient un terreau pour
induire des danses, visualiser les corps dans l’espace, participer à l’énonciation d’un propos dramaturgique, et naissait la danse !
Avec cette musique de Tchaïkovski, des perspectives incroyables
sont promises et de nouveaux territoires de danses s’ouvrent à moi. »
Bouba Landrille Tchouda
LA CIE MALKA
La compagnie poursuit une réflexion en
mouvement autour du rapprochement
des danses, des langages, des communautés, des hommes, à travers l’énergie
des danses urbaines. Sa danse est une
danse pour dire, une danse d’ouverture
et de métissage, une danse au-delà des
genres et des frontières, une
danse qui s’est aussi nourrie
des courants qui ont traversé
les danses du vingtième siècle.
BOUBA LANDRILLE TCHOUDA
Comme pour beaucoup de danseurs
hip hop, son apprentissage démarre
de manière autodidacte et il fonde
en 1995 la cie Aca (Afro Culture Arts)
avec Habib Adel à Grenoble. En 1996,
Old Up, leur première création, est
présentée dans le cadre des Rencontres Danse Ville Danse à Paris,
et les installe comme compagnie
de référence en matière de danse
urbaine dans la région Rhône-Alpes.
Son parcours métissé, fait
de rencontres originales, lui permet d’approfondir sa
recherche artistique. Il s’attarde sur les possibilités infinies du langage de la danse, cherchant à repousser ses
limites, à dépasser ses frontières. Il collabore avec des
artistes aux esthétiques diverses dont la cie Accrorap ou
le chorégraphe Jean-Claude Gallotta. Les tournées nationales et internationales lui permettent de se positionner
en tant que chorégraphe bien au-delà de nos frontières.
Bercé par les cultures urbaines et les cultures du
monde, Bouba Landrille Tchouda aborde la danse sous une
multitude de facettes, hip hop, capoeira, danse contemporaine. Il fait partie de ces danseurs-chorégraphes
issus de la mouvance hip hop qui ont su développer une
écriture chorégraphique contemporaine singulière.
Il fonde, en 2001, la cie Malka avec la complicité
d’Eric Mézino.
Artiste associé à La Rampe-La Ponatière
UN CASSE-NOISETTE
à Échirolles à partir de 2004, il crée les pièces
direction artistique & chorégraphie : Bouba Landrille Tchouda
Malandragem, Des mots, Regarde-moi et Meia
artistes chorégraphiques (distribution en cours) : Aïda
Boudrigua, Sophie Carlin, Mélisa Noël, Sandrine Monar, Anouk
Lua. Sa dernière chorégraphie à propos de l’enViale, Hichem Sérir Abdallah, Cédric Gueret, Nicolas Majou,
fermement, Murmures, reçoit un très bel accueil
Amaury Réot, Bouba Landrille Tchouda...
publique et professionnel. Aujourd’hui, le chorécompositeur : Yvan Talbot
dramaturgie : Guy Boley
graphe bénéficie d’une attention particulière du
scénographie : Rodrigue Glombard
Château Rouge à Annemasse avec lequel des colréalisation audiovisuelle : Jean-François Santoni
lumière : Fabrice Crouzet
laborations enthousiasmantes sont en gestation.
´
NOUS SOMMES TOUS À LA
RECHERCHE DE L’AUTRE, LE
PRINCE OU LA PRINCESSE
CHARMANTE, NOTRE MOITIÉ
TOUT SIMPLEMENT
µ
une info en plus :
Bouba Landrille Tchouda associé à Château Rouge Annemasse prépare le prochain défilé de La Biennale
de la danse 2012 de Lyon
× www.ciemalka.com
costumes : Claude Murgia
production : cie Malka
coproduction : le Château Rouge à Annemasse, la Mc2
Grenoble, le CCN de La Rochelle, le CCN Ballet de Lorraine, la
Maison de la danse à Lyon
la cie Malka est associée à Château Rouge - Annemasse
depuis janvier 2011.
Elle est soutenue par la Ville d’Echirolles, le Conseil général
de l’Isère, le Conseil régional Rhône-Alpes, le ministère de
la Culture et de la Communication - DRAC Rhône-Alpes et
l’Institut français pour ces tournées à l’étranger
La Société Dauphinoise de l’Habitat mécène la cie Malka
35
PR O J E T A RT I S T I Q U E
P R O J E T A RT I ST I Q U E
L E S RÉ S I D E N C ES A U C C N
LES R ÉS I D EN CES A U CCN
pièce chorégraphique pour quatre danseurs et musiciens, ou non
FACE À FACE
ABDERZAK HOUMI – CIE X-PRESS
en résidence au CCN du 14 au 22 mai
chorégraphie hip hop, danse
contemporaine pour deux danseurs
création 2012-2013
ARTS-TERRE
CIE ARTS-TERRE
en residence au CCN du 21 au 25 mai
« Chaque jour, il faut danser, fût-ce seulement par la pensée. » Nahman de Braslaw
« L’homme est la mesure de toutes
choses. » Protagoras
F
ace à face, cinquième création d’Abderzak
Houmi, est l’événement d’une rencontre,
une reconnaissance mutuelle entre la danse
hip hop et la musique baroque. Cette pièce
propose un dialogue entre ces deux formes.
L’art naît de l’instinct du jeu entre la ligne
des corps et les cordes des instruments.
Une trame ténue et fragile se donne à voir
et à entendre comme un champ de correspondances, une polyphonie. C’est aussi une
toile de relations qui se tisse entre deux
esthétiques sonores : électro et baroque.
Abderzak Houmi recherche
l’équilibre entre les lois de
l’espace cubique et les lois de
l’espace expressif. Le caractère
statique de la géométrie et la
présence imposante d’un cube
au centre de la scénographie
entrent en résonance avec les
corps, avec les lignes du mouvement.
Ce sont ces contrepoints,
ces lignes d’harmonie qui se
déploient sous le regard. Au sein
d’un ensemble apparemment
hétérogène, le corps résout les
tensions et donne sens : “Il est la
mesure de toutes choses”.
ABDERZAK HOUMI
C’est en janvier 2001 qu’Abderzak Houmi monte la cie
X-Press à Joué-Lès-Tours. Son parcours en danse mêle
une démarche d’autodidacte et une solide formation
technique. Nourri d’une curiosité permanente et d’une
pratique toujours renouvelée, il est depuis ses débuts en
perpétuelle recherche entre académisme chorégraphique
et style personnel.
Il danse Le Chêne et le Roseau pour la cie Käfig dans
le projet Les Fables à la Fontaine qui fait le tour du monde.
Il danse également pour la cie De Fakto dans la création
D.Connecté et devient assistant puis co-chorégraphe
pour cette compagnie Lyonnaise.
Interprète, chorégraphe et directeur artistique sont
autant de voies qu’il emprunte pour traduire sur scène
son énergie, sa sensibilité et son expérience.
Son engagement prend également corps quand il
enseigne. Il mène des actions pédagogiques où elles
peuvent prendre des tours très divers. C’est ce besoin de
découverte et de partage qui le guide vers une création
personnelle, un propos qu’il porte avec sa compagnie.
FACE À FACE
directeur artistique et chorégraphe : Abderzak Houmi
interprètes : Anna Coudré, Emilie Schram, Abderzak
Houmi et Nicolas Isidoro
musique : Händel / Abderzak Houmi/ Ensemble
Consonance - direction François Bazola
lumière : Jean Marie Lelièvre
son : Mathieu Ribun
plateau : Mohamed Hériche
vidéo : Nicolas Richard
décor : Yannick Robin
Coproductions : cie X-Press, l’Espace Malraux
Joué-Lès-Tours, le CCN de La Rochelle, la Ville de Billom,
la Ville de Tours - Festival Rayons Frais, les arts et la ville,
l’Excentrique - Festival de la Région Centre et l’Ensemble
Consonance / direction François Bazola
avec le soutien de l’Hectare, Scène Conventionnée de
Vendôme, du CCN Tours, du CCN d’Orléans, du Secteur
Jeunes et de la Maison de la Jeunesse et de la Culture de
Joué-lès-Tours, du Centre Images et de Joué Images 37
« Le mouvement hip hop est
issu de la rue, des quartiers, de la
banlieue et souligne une rage de dire,
d’exprimer avec le langage du corps,
une énergie débordante, une envie
de raconter, enrichi de rencontres et
d’échanges au fil du temps.
J’ai voulu revenir sur mon parcours afin de ressentir l’essence même
du pourquoi je danse aujourd’hui !
Durant toutes ses années, les
différentes expériences de créations
et d’interprétations que j’ai pu vivre,
m’ont donné envie d’écrire cette pièce
chorégraphique.
Écrire pour partager ce vécu m’a amené ainsi à
réfléchir sur scène à toutes les rencontres qui m’ont
m’enrichies tout en me questionnant sur l’évolution de
la danse hip hop.
Cette pièce sera pour moi un voyage au centre des
différentes artères de la danse hip hop pour tenter de
capter cette énergie qui nous a permis aujourd’hui de
traverser le temps et d’affirmer notre danse. »
Rachid Hamchaoui
RACHID HAMCHAOUI
En 1987, la danse hip hop fait irruption dans sa
vie. Jusqu’à aujourd’hui elle ne l’a pas quitté l’accompagnant depuis, avec l’enthousiasme d’un
jeune B Boy mais avec l’expérience d’un pionnier
de cette danse en France.
Depuis 1987, Rachid participe à de nombreuses aventures dansées : des créations
chorégraphiques (avec la cie Kafig - La Cage,
Récital, Dix versions - avec la cie Accrorap - Douar
et Symfonia Piesni Załosnych et avec l’Opéra de
Lyon pour Les sept péchés capitaux ) ou autre
comédie musicale (Les Aventures de Rabi Jacob
dans une mise en scène de Patrick Timsit).
Il s’implique naturellement dans d’autres
projets via la Biennale de la Danse à Lyon ou chez
lui à Saint-Priest.
ARTS-TERRE
direction artistique : Rachid Hamchaoui
assistant chorégraphique : Mabrouk Gouicem
interprétation : Mabrouk Gouicem & Rachid Hamchaoui
lumière : Fabrice Crouzet
scénographie : Yacine Dahmani
avec le soutien à la création du CCN de La Rochelle, de la Ville
de Saint-Priest dans le cadre d’un prêt de studio et du Centre
Chorégraphik Pôle Pik, dans le cadre d’une résidence.
MABROUK GOUICEM
En 1998, Mabrouk Gouicem
participe à la création de la cie
Pockemon Crew tout en concourant dans de nombreux battles.
Il intègre la cie Accrorap
pour plusieurs créations : De
l’autre côté de la mer, Mekech
Mouchkin, Douar, Symfonia
Piesni Załosnych.
Il danse aussi dans Tricôté
pour la cie Käfig et avec l’Opéra
de Lyon pour Les sept péchés
capitaux. S’Il continue toujours
l’aventure avec Pockemon Crew,
il danse aussi avec les cie Second Souffle (Désert(s)), Chute
Libre (pour Genesis) et Trafic de
Styles (dans Trajet dit à deux).
× www.cie-xpress.org
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A ID E À L A CO M PA G NIE
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création 2012
ANIMA
CIE ALEXANDRA N’POSSEE
la compagnie :
La renommée française et internationale
de la cie Alexandra N’Possee, le très beau
succès public et en diffusion de Nos Limites
(création 2008) sont une source de satisfaction indéniable mais cependant moins
forte que le fait d’avoir encore et toujours, à
sa tête, dix-huit ans après, le même noyau
de membres fondateurs, qu’ils soient chorégraphes ou administrateurs.
Alexandra N’Possee est codirigée par les
chorégraphes Martine Jaussen et Abdennour
Belalit. Ils travaillent ensemble depuis la création de la compagnie en 1994 en Rhône-Alpes
et ont chorégraphié une quinzaine de pièces.
Parmi elles, les duos Né pour l’autre, Zig Zag
et Swingin’ Savate, la création pour sept
danseurs russes Odyssée et Les S’Tazunis,
dernière née de la compagnie. Alexandra
N’Possee a engagé, dès son origine, une
politique d’enseignement et de formation à la
danse hip hop tant au niveau national qu’international (Allemagne, Tunisie, Territoires
Palestiniens, République d’Haïti, Russie...)
et en direction des publics dits “empêchés”
(classes d’insertion professionnelle, enfants
handicapés, instituts thérapeutiques ou
auprès d’enfants sourds...).
le projet :
Lassé par son ombre, qui reproduit exactement ses mouvements
et ne prend jamais d’initiative personnelle, Zao se dispute avec elle et
croit l’avoir tuée en s’en détachant.
N’ayant plus d’ombre, il n’a plus de repère dans l’espace pour
savoir si son corps est réellement en mouvement. Alors il décide de
partir à la recherche de son ombre pour se réconcilier avec elle.
Son voyage l’amène à visiter plusieurs pays : celui des ombres
où l’on peut acheter celle que l’on souhaite, celui des marionnettes où
personne n’est libre de ses mouvements, celui des images vidéo où
les histoires en deux dimensions sont écrites d’avance, en enfin celui
des dessins animés où les ombres possédant une âme s’animant
toutes seules, deviennent incontrôlables jusqu’à la folie.
Fatigué par tant de vaines recherches, triste et découragé, Zao finit par renoncer à sa quête et décide de rentrer chez lui, où il découvre
que son ombre l’y attendait.
Durant son périple, Zao aura appris qu’il n’y a pas de vie sans
lumière, qu’il n’y a pas de lumière sans ombre, et donc qu’il ne peut y
avoir de vie sans ombre.
Ce spectacle prendra la forme d’un conte
initiatique dansé où plusieurs disciplines
artistiques se mêleront à la danse pour
ANIMA
entrainer le spectateur à se laisser porter
direction artistique et chorégraphie : Abdennour Belalit et Martine Jaussen
par la poésie des images et le croisement un
assistant chorégraphique : Laurent Kong A Siou
distribution : Abdennour Belalit , Islam El Shafey, Sithy Sithadé Ros,
peu fou des performances techniques. Son
Laurent Kong A Siou, Simone Sithiphone, Vadim Ladyka, Giulia Zingariello,
déroulement sera donc celui d’un parcours,
Eve H, Mickael Arnaud
d’une quête, celle d’un homme à la recherche
création musicale : Julien Thomas
scénographie : Barbara Creutz
de cette force étrange qui le pousse à se
animation et conception graphique : Marie-Clémence Gautier
mouvoir.
création lumière : (en cours)
régie lumière : Stéphane Avenas
Un conte initiatique dansé qui pose
vidéo et conception des images : Etienne Auger
quelques questions fondamentales : peut-on
costume : (en cours)
se détacher de ce que l’on est vraiment ?
marionnettes : Emilie Valentin
Peut-on vivre contre sa nature, contre-nature,
coproduction : cie Alexandra N’ Possee, L’Espace Malraux Scène Nationale
contre la nature, sans perdre ses repères et
de Chambéry et de la Savoie, le Train Théâtre de Portes-lès-Valence,
Valence Agglo Sud Rhône-Alpes, le CCN de La Rochelle, le Point d’Eau à
sans finir par se perdre soi-même ?
Ostwald, le CCN de Créteil et du Val-de-Marne, L’Espace Montgolfier de
Davézieux, le Pôle Culturel La Mégisserie de Saint-Junien, la MAC de
Thonon-les-Bains
création 2011 de la cie Mira, Cuerpo est une pièce
chorégraphique pour trois danseurs, un comédienpercussionniste corporel (step), une violoniste
Cuerpo en tensions
« (...) Cuerpo quitte les rives de
l’intime, universalise une pensée en
mouvements, prodigue une danse de
son temps où la rencontre, l’échange
et le partage sont les moteurs et les
sources d’inspiration.
Cuerpo expérimente un langage
hybride, issu des croisements classiques, du hip hop, du spoken word,
de la capoiera, du contemporain. Entre
fulgurance, danse d’impulse et danse
d’impact, Cuerpo rattrape aussi une
part indicible et poignante de nousmêmes. »
Veneranda Paladino
DNA - octobre 2011
à noter sur votre agenda lointain :
Après une semaine de reprise
au CCN de La Rochelle, Cuerpo sera
présentée le 23 octobre 2012 à
20h30 à la Chapelle Fromentin à
l’occasion d’un plateau partagé avec
la cie Chriki’z du chorégraphe Amine
Boussa.
la cie Mira est en compagnonnage au CCN de La Rochelle et était
en résidence au CCN en juillet 2011
création le 15 octobre 2011 à la
castine de Reichshoffen puis dansée
a Pôle Sud, scène conventionnée
pour la danse et la musique les 13, 14
et 15 décembre derniers.
CUERPO
SEBASTIEN VELA LOPEZ ET
YVONNETTE HOAREAU - CIE MIRA
Tectonique des corps
« Cuerpo s’écrit au fil de saynètes imageantes, régulièrement
surprise par l’humour. Une poésie où l’expression des sentiments
demeure prépondérante et virevolte avec les notes du violon. Chacun
est ici parti en quête de l’autre, de son expressivité, de son investissement scénique, de ses racines, de son âme. Mains levées, doigts
pointés épaississent l’air d’une signalétique qui n’a rien de symbolique. L’urgence du propos tend les corps, suspendus, penchés,
décalés par des mouvements virtuoses. Dans une alternance de
rythmes, les diverses combinaisons physiques déversent une force
de vie, de résistance extraordinairement galvanisante et contagieuse
(...). Cuerpo traversée d’un humour tendre mais tendu comme un arc
ne cesse de lever le poing. Serré, revendicatif !
Entre répertoire classique, slam, hip hop, présence théâtrale,
Cuerpo expérimente une forme artistique ouverte aux aspirations les
plus profondes de chacun. Dans l’énergie du quintet, Cuerpo fouille et
définit sa signature artistique.»
Veneranda Paladino – DNA - décembre 2011
CUERPO
direction artistique : Yvonnette Hoareau et Sébastien Vela Lopez
danseurs : Marino Vanna, Yvonnette Hoareau, Sébastien Vela Lopez
comédien - percussionniste corporel : Cheikh Sall
violoniste : Clémence Schaming
scénographie : Guillaume de Baudreuil
lumières : Fabrice Barbotin
musique originale : avec la participation de Manuel Wandji
coproduction : CCN de La Rochelle, Initiatives d’Artistes en Danses
Urbaines (Fondation de France - Parc de la Villette
avec le soutien de la Caisse des Dépôts et de l’Acsé et de La Castine à
Reichshoffen
avec le partenariat de Pôle Sud, de L’Espace Culturel de Vendenheim, de La
Fabrique de Théâtre et du Centre Socio-Culturel du Fossé des Treize
avec le soutien du Canal des Arts et de la Ville de Cognin
la cie Mira est soutenue par le ministère de la Culture et de la
Communication - DRAC d’Alsace et par la Ville de Strasbourg, le Conseil
régional d’Alsace, et le Conseil général du Bas-Rhin
× www.alexandranpossee.fr
× compagnie-mira.fr
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la cie était en résidence au CCN en avril puis en novembre 2011
représentation au théâtre de la coupe d’or le 17 janvier dernier dans le cadre d’un partenariat
création le 13 décembre 2011 au théâtre d’angoulême dans le cadre d’une carte blanche
offerte au CCN de la rochelle
DÉSERT(S)
CIE SECOND SOUFFLE
MUTATIONS
la cie était en résidence au CCN
en septembre / octobre 2011
création les 26 et 27 avril
dernier au théâtre de givors
ALCIDES VALENTE - CIE ÊTRE’ANGE
« Attentif à l’avancée de la science et à
tous les projets de manipulation génétique, le
chorégraphe Alcides Valente imagine l’homme
d’avant et l’homme de demain. Dans un voyage
intemporel en trois parties avec quatre jeunes et
excellents interprètes, il fusionne danse hip hop,
contorsions, équilibres et différentes énergies.
Ce façonnage des corps produit des formes
atypiques aux effets saisissants.
Qui de l’homme ou de la science l’emportera ? »
In la brochure de saison 2011/2012 du
Théâtre de la Coupe d’Or
Le mariage fantastique de la danse et de la science
« Quelles seront les transformations physiques de l’être humain
demain ? La science prendra-t-elle véritablement le relais de la
nature dans son évolution? Que se passerait-il si présent et futur se
rencontraient?
C’est en mêlant danse hip hop et acrobaties dans un voyage
intemporel et passionnant qu’Alcides Valente, chorégraphe de la
cie Être’Ange, imagine et pense l’homme de demain. Danse d’un
genre nouveau, son écriture gestuelle fait s’emboîter la contorsion,
l’équilibre et d’autres énergies puisées dans le hip hop. Le résultat
sur scène est saisissant : les formes et postures atypiques de son
nouveau spectacle Mutations donnent naissance à une danse d’un
tout nouveau genre : le fantastique. »
Kharinne Charov, Sud Ouest - janvier 2012
Mutations en tournée
le 1er juillet au Festival Teciverdi à Niort
le 7 juillet au Festival Terre de danse à Bressuire
MUTATIONS
conception et chorégraphie : Alcides Valente
interprétation : Christopher Chiefare, Christelle Dubois, Fabien Faucil,
Lucien Pacault
musique : Malik Berki
lumière : Christophe Renaud
Le Théâtre de la Coupe d’Or
à Rochefort*
Avant de retrouver tout
bientôt le magnifique théâtre
à l’italienne de la Coupe d’Or
(en travaux depuis quelques
temps), l’équipe a investi avec
justesse et persévérance le
Théâtre des Fourriers et d’autres
espaces inventés à Rochefort.
Depuis l’arrivée de Kader Attou
à la tête du CCN, un riche partenariat s’est construit et a permis
au public de la Coupe d’Or (de
Rochefort à l’Ile d’Oléron) d’assister à différentes créations
chorégraphiques
proposées
en concertation par nos deux
équipes.
Petites histoires.com et le
travail de la cie Mira en 20102011, les cies Chute Libre et
Être’Ange en 2011-2012 ont ainsi
été programmé aux Fourriers
ou à l’Eldorado de Saint-Pierred’Oléron, illustrant ainsi une
collaboration éclectique et en
devenir.
* Direction Vincent Léandri
× www.theatre-coupedor.com
La cie Être‘Ange est soutenue par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC de Poitou-Charentes, le Conseil régional de
Poitou-Charentes, le Conseil général de la Charente, la Communauté d’Agglomération du Grand Angoulême, Le Théâtre - Scéne Nationale
d’Angoulême, le Théâtre de Bressuire, le Théâtre de La Couronne, le CREA à Saint-Georges-de-Didonne et La Palène - Association du
développement culturel en Rouillacais.
Désert(s) est une reprise, une relecture de
Désert créée en 1997 par le chorégraphe Zoro
Henchiri de la Cie Traction Avant.
Second Souffle qui développe de nouveaux
projets (avec l’Opéra de Lyon entre autre)
dansera Désert(s) le 26 octobre prochain au
Festival Karavel de Bron.
DÉSERT(S)
direction artistique : Sumako Koseki
chorégraphe : Azdine Benyoucef
regard extérieur : Zoro Henchiri
interprétation : Azdine Benyoucef, Alex Thui “Rotha”,
Mabrouck Gouicem
costume : Aynur Celep
lumière : Celiman Mezatni
arrangement des musiques : Régis Dulas
production : cie Second Souffle, CCN de La Rochelle
avec le soutien du ministère de la Culture et de la
Communication - DRAC Rhône-Alpes
VIA PRESENCE work
in
progress
B2FAYS
b2fays était en résidence
au CCN en octobre 2011
Béatrice de Fays poursuit son projet interactif entre la France et l’Inde tout en continuant un
travail graphique différent et tout aussi personnel exposé à La Arielle d’Hauterives Gallery en
Belgique.
× www.arielledhauterives.be
adaptation chorégraphique hip hop /
flamenco
DANS LA
SOLITUDE
DES CHAMPS
DE COTON DE
BERNARDMARIE KOLTES
CIE L’ECHAPPÉE LYRIQUE AIMEE-SARA BERNARD
la cie était en résidence au
CCN en novembre 2011
création le 27 janvier 2012
au pôle culturel du marsan
« C’est un peu comme deux bateaux
posés chacun sur des mers en tempête,
et qui sont projetés l’un contre l’autre, le
choc dépassant de loin la puissance des
moteurs.»
Bernard-Marie Koltès
« Deux danseurs, l’un flamenco, l’autre
hip hop. Deux personnalités fortes, deux
danseurs chorégraphes et virtuoses prêts
à se dépouiller de tous les artifices qui font
leur "folklore" pour retrouver l’épure de leur
expression et s’ouvrir à l’échange artistique.
De l’énergie chtonienne puisée aux frappes
de pied flamencas au monde absurde,
inversé, de la breakdance qui, à proprement
parler "marche sur la tête", la confrontation
doit trouver son espace de jeu. Jusqu’à ce
que l’opposition laisse place au croisement et
à la rencontre. »
In le programme du Pôle Culturel
du Marsan
× www.etre-ange.fr
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Flamenco et hip hop mélangés
« Qui a dit que certains styles
musicaux étaient incompatibles ?
Pour lever tout doute, les sceptiques
n’ont qu’à se rendre au Pôle culturel
du Marsan jusqu’au 26 janvier, où
hip hop et flamenco enflamment
à l’unisson la piste de danse.(...)
Dans son adaptation pour deux
danseurs hip hop et flamenco, la
metteure en scène de la compagnie
l’Echappée lyrique, Aimée-Sara
Bernard, a fait le pari de réunir des
artistes d’horizons très divers : la
culture latino-espagnole de Marco
Vargas né à Séville dans l’univers
flamenco avec l’art de rue francilien
de Stevens Taillasson, danseur
de formation et initie aux arts du
théâtre, de l’acrobatie et de la
cascade. Un spectacle pour tous les
amoureux de l’art flamenco et de la
culture hip hop.»
Romain Cazade, Sud Ouest janvier 2012
vous pouvez regarder une bande
annonce de la création par ce lien
internet :
× http://vimeo.com/36499815
DANS LA SOLITUDE DES CHAMPS DE COTON
mise en scène : Aimée-Sara Bernard
scénographie : Aimée-Sara Bernard
et Christophe Grelié
Interprétation : Stevens Taillasson, Marco Vargas
création musicale : Benjamin de la Fuente
création lumières : Christophe Grelié
voix off : Salim Kechiouche et Julien Müller
collaboration artistique : Chloé Brûlé
production : Thesaurus.aa
coproduction : CCN de La Rochelle, Pôle Culturel
du Marsan
avec le soutien du CENTQUATRE, établissement
artistique de la Ville de Paris et de Césaré, Centre
national de création musicale de Reims
× www.echappeelyrique.com
CHRONIQUES
DU PÉRIMÈTRE
BLACK BLANC BEUR
la cie était en résidence au CCN en novembre 2011
création les 9 et 10 décembre 2011 dans le cadre
du festival karavel 5 à bron
Chroniques du périmètre a été présenté dans une
version en plein air le 2 Juin dernier au Festival de la
jeunesse de Poissy
Dans une société, vigilante,
inspectée, rien n’entame la résistance des danseurs. Face aux
obstacles jaillissent toujours
une malice, une adaptation
ou un détournement, bref des
inventions pour se trouver, se
retrouver, encore et en corps...
Cette création est conçue
comme un divertissement à
partir d’un caractère important
de notre époque : l’acuité des surveillances en tous
genres. Dans le milieu populaire, il n’est pas rare,
pour ceux qui veulent sortir du cercle vicieux du
chômage et de la délinquance, de s’enrôler comme
gardiens de biens et propriétés.
De nombreux danseurs sans travail ont eu
et ont encore recours à ce type d’emplois qui,
requérant une apparence et un comportement
dissuasifs, ne réclament pas une formation importante.
Rien n’échappe à la pensée sécuritaire que
ce soit dans l’espace public, comme dans l’espace
privé.
La mise en acte de cette pensée produit la peur
avec son cortège funeste. Dans ce spectacle, nous
essayerons de montrer quelques figures de ces
“petites guerres pour l’espace public”.
L’énergie de la joie de vivre et de bouger, se
transforme en jeux de résistance. Cette résistance,
lorsqu’elle tourne à la tragédie, grave les échelles
de chaque conscience.
« ... A l’instar de ses
précédentes pièces, Christine
Coudun aborde ici un sujet
politique en portant dessus un
regard sombre et interrogatif,
mais sans oublier de le traiter
avec l’humour et l’énergie d’une
danse à toute épreuve, histoire
de transformer un terrain miné
en terrain de jeu. »
Martine Pullara, Lyon
Capitale - décembre 2011
« Tout est parti du rôle ambivalent des
vigiles et videurs, souvent confrontés à leurs
amis. Et certains danseurs des B3 ont effectivement arrondi leurs fins de mois de cette
manière. Chroniques du périmètre est une pièce
dynamique, pleine de suspense, et divertissante,
comme une traversée nocturne d’une banlieue,
comme une déclinaison sans fin de l’affrontement entre jeunes et vigiles, de la discothèque
au rassemblement dans l’espace public ou à la
piscine. Mais il s’agit aussi de la guerre des clans
et, probablement pour la première fois dans
l’histoire du hip hop, on danse un enterrement.
Comme toujours chez les B3, les filles sont des
breakeuses qui n’ont rien à envier aux garçons. »
Thomas Hahn, Danser Mag - février 2012
CHRONIQUES DU PÉRIMÈTRE
direction artistique et chorégraphe : Christine Coudun
assistants : Laurent Kong a Siou, Lowriz Vo
recherche et montage musical : Lowriz Vo
costumes : Lowriz Vo
danseurs : Manuela Bolegue, Adilson Horta de Sousa, François
Kaleka, Laurent Kong a Siou, Alfreda Nabo, Mathieu Raguel, Julian
Rouyre, Emilie Schram, Saym Sithiphone, Lowriz Vo
coproduction : Black Blanc Beur, Théâtre Die Bühne Im Hof à
St-Pölten en Autriche et le gouvernement de Basse-Autriche, CCN
de La Rochelle
avec le soutien du Conseil régional d’Ile-de-France, du ministère
de la Culture et de la Communication - DRAC d’Ile-de-France, de la
Communauté d’Agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Pôle
Pik - Centre Chorégraphik de Bron (dans le cadre d’un accueil en
résidence), du Collectif 12 - Friche André-Malraux à Mantes-la-Jolie,
de la Ferme de Villefavard en Limousin, du Service culturel - relais
mutualiste de l’Institut Marcel Rivière à La Verrière et de la Ville de
Trappes-en-Yvelines
× www.blackblancbeur.fr
ALTERITÉ
CIE DANS6T
la cie dans6t était en résidence a la maline,
la couarde sur l’ile de ré en janvier 2012
création le 28 mai dernier au Parvis, Scène
Nationale Tarbes-Pyrénées
« Sur cette pièce, j’ai voulu réunir
quatre interprètes qui représentent les
interdits de l’éducation que j’ai reçue et
les tabous de ma culture. Le sentiment
d’injustice que nous ressentons chaque
jour face au rejet est devenu prétexte et
matière à danser ensemble nos particularités.
Chaque mouvement dansé devient
le prolongement de ces particularités sur
lesquelles nous lèverons le voile tout au
long du spectacle. »
Qui des quatre danseurs
d’horizons si différents fera
le premier mouvement pour
prendre quelque chose de
l’autre, pour donner quelque
chose à l’autre ? La danse hip
hop est l’espace de rencontre
de ces quatre-là, dont je fais
partie, pour se questionner
ensemble sur le rejet ou l’exclusion. Comment fait-on pour
canaliser sa violence quand on
a été abandonné ? Comment
fait-on pour ne pas stigmatiser
et aller de l’avant ? Quelles sont
nos valeurs communes ? Ce
spectacle se veut une réflexion
sur nos déchirures et nos
reconstructions, une alarme
qui réveille nos consciences
face à la banalisation et à
l’acceptation du pire. »
Bouziane Bouteldja,
chorégraphe de la cie Dans6T
une vidéo de Chroniques du périmètre est disponible via le site
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« Pouvez-vous expliquer ce
titre, Altérité, et le message qu’il
implique ?
Bouziane Bouteldja : « L’idée
m’est venue par une anecdote
personnelle qui m’a interpellé. ll était
question de racisme entre enfants.
Les clichés, la stigmatisation existent toujours, dès le plus jeune âge.
J’ai été victime de discrimination et
d’autres, dont des enfants, le sont
toujours aujourd’hui. Dans mon
éducation, comme dans toutes les
éducations, il y a des tabous. C’est
aussi pour cette raison que j’ai
choisi ces danseurs (Jann Gallois, Mikaël Fau et Jean-Louis Doggy)
qui représentent chacun un de ces tabous. Cet éclectisme m’est cher
car, d’après mon expérience, on s’enrichit des différences des autres.
C’est cela l’altérité. C’est ce qui m’a permis d’être là où j’en suis. C’est
aussi la France d’aujourd’hui, multiple et pleine de différences. »
´
ON S’ENRICHIT DES
DIFFÉRENCES DES AUTRES.
C’EST CELA L’ALTÉRITÉ.
Vous avez chacun un parcours différent. Comment se passe
votre collaboration autour de ce projet ?
Coraline Lamaison : « J’ai été envoyée auprès de la cie Dans6T
par Le Parvis, la Scène Nationale de Tarbes. Le discours de Bouziane
et l’enthousiasme des danseurs m’ont touchée. Le courant est passé
tout de suite, et c’est une chose primordiale. Si ça n’avait pas été le cas,
nous n’aurions pas pu travailler ensemble. Pour ma part, je découvre
le milieu du hip hop qui m’était totalement inconnu jusque-là. Mon rôle
est de leur apporter une vraie dramaturgie, un sens du mouvement.
Tu as envie de faire telle chose, d’accord, mais pose- toi la question
de la raison de cette envie et de ce que tu veux lui faire dire. Ils ont la
technique, mais ça ne suffit pas. Il faut aussi de la méthode. Pour eux,
danser est une énergie vitale. Mais, quand on a un discours, il faut se
donner les moyens de le faire entendre. La volonté était de sortir du
spectacle de hip hop pour aller vers quelque
chose de plus abouti. »
Bouziane Bouteldja : « Dans le milieu du
hip hop, on a souvent peur de se confronter
aux autres formes d’expressions artistiques,
de peur de perdre notre identité et notre technicité. Mais, si on veut avancer, sortir de son
carcan, il faut s’en donner les moyens. C’est
pour cette raison que j’ai demandé au Parvis
de Tarbes de me mettre en contact avec un
metteur en scène. Pour évoluer, m’ouvrir.
µ
D’ailleurs, depuis mes débuts, tout est
histoire de rencontres. Je n’envisage pas
de me lancer dans un projet sans une
nouvelle rencontre. C’est aussi dû à une
contrainte. À Tarbes, on subit l’isolement
géographique. Quand j’ai voulu faire de
la scène, j’ai été obligé de rencontrer de
nouveaux artistes J’étais le seul à faire
du hip hop, je me suis donc rapproché
des danseurs contemporains, puis des
comédiens, puis des musiciens, et ainsi
de suite. Nous faisons tous partie du
spectacle vivant. D’une contrainte, on
fait une force ».
Propos recueillis par Julie Loizeau,
Le Phare de Ré - janvier 2012
´
DEPUIS MES DÉBUTS,
TOUT EST HISTOIRE DE
RENCONTRES
µ
BOUZIANE BOUTELDJA
Il découvre la danse en 1999 avec les
chorégraphes Tayeb Benamara, Karim
Amghar ou encore Kader Attou. Il se
construit ainsi des bases solides dans
un hip hop recherchant une écriture
scénique et une technique toujours plus
poussée.
En parallèle du break dance,
il s’ouvre au contemporain et suit
aussi des stages de butô et de théâtre.
Il collabore avec de nombreux artistes :
comédiens, danseurs, musiciens (Christian Mazzuchini, Claude Debord, Daniel
Moreno, Marc Vella, Tamango...).
En 2005, Bouziane Bouteldja
chorégraphie Les 4 Vents et Duende
en 2007. En 2010 il crée le duo Pas si
compliqué sous le regard de Farid Berki.
La même année, il dirige deux danseurs,
un musicien et deux chanteurs dans le
spectacle Harmonia City. En 2010, Bouziane Bouteldja est invité à faire partie
des chorégraphes créant le défilé de la
Biennale de la danse de Lyon.
CORALINE LAMAISON
Formée au Conservatoire d’Art dramatique
puis au Théâtre national de Toulouse, Coraline
Lamaison a débuté comme comédienne
et performeuse. En 2002, elle signe une
première création Étude pour un homme seul
puis met en scène et joue 4.48 Psychose
de Sarah Kane. En 2004, elle rencontre
Jan Fabre à devient assistante de mise en
scène pour L’Empereur de la perte et Le Roi
du plagiat (présentée au Festival d’Avignon
2005) et l’interprète dans The Crying Body et
L’Histoire des larmes également au Festival
d’Avignon cette même année. Parallèlement,
elle collabore avec Guy Cassiers auprès de
l’acteur Dirk Roofthooft pour Rouge décanté
(encore au Festival d’Avignon mais en 2006).
ALTÉRITÉ
chorégraphie : Bouziane Bouteldja
metteur en scène : Coraline Lamaison
danseurs : Bouziane Bouteldja, Mikaël Fau, Jann
Gallois, Jean Louis Doggy
compositeur : Laurent Ferraglio
lumière : Laurent Aranda
regard complice : Mic Guillaumes
coproduction : Le Parvis - Scène Nationale de
Tarbes Pyrénées, le CCN de La Rochelle, la Ville de
Lourdes, d’Initiative d’Artistes en Danse Urbaine
(IADU) et la Ville de Bagnères-de-Bigorres.
avec le soutien de la Ville de Tarbes, du Conseil
général de Midi-Pyrénées, du ministère de
la Culture et de la Communication - DRAC
Midi-Pyrénées, du Conseil régional Midi-Pyrénées
et de l’ARDC La Maline
× www.dans6t.com
L’ARDC La Maline*
Depuis quelques années une collaboration efficace et pertinente a été mise en
place entre nos deux structures et a permis
la venue en résidence cette année de la cie
Dans6T dans l’Ile de ré.
L’ARDC (ou l’Association Rétaise de
Développement Culturel) La Maline, espace
culturel de l’Ile de Ré, est située à la Couardesur-Mer et propose une programmation
tout au long de l’année (même l’été et pour
cause...) en mêlant spectacle vivant, cinéma
et exposition. Installée dans un théâtre de
trois cent places modulables, à deux pas
de la mer, La Maline est aussi un lieu de
résidence précieux !
* Direction Catherine Wojcik
× www.lamaline.net/
45
ART I S T E S E N PA RTA G E
A RT I S T E S E N PA RTA G E
CROSS
& SHARE
CIE JULIE DOSSAVI
en résidence au CCN du 2 au 5 mai 2012
premières de création : les 12 & 13 mai 2012 à la maison du
théâtre et de la danse à epinay-sur-seine dans le cadre des rencontres chorégraphiques internationales de seine-saint-denis
Cross & Share creuse l’idée du solo
dansé "en étant plusieurs sur scène",
en faisant appel à des collaborations
artistiques autour d’un principe de création partagée. Il s’agit pour Julie Dossavi
d’ouvrir des espaces à son travail de création en le confrontant à d’autres univers
artistiques. Ici Julie Dossavi explore une
nouvelle voie, celle d’une cocomposition,
d’une coécriture, d’une expérience à
deux auteurs, chorégraphes, musiciens,
metteurs en scène avec Thomas Lebrun,
Serge Aimé Coulibaly, Hamid Ben Mahi
et Michel Schweizer. Cette question de
dialogues, d’échanges d’univers, de
langages, de visions, traverse l’œuvre de
Julie Dossavi.
À propos de Julie Dossavi et de Cross & Share :
« (...) il s’agit bien là d’une
expérience au regard de la somme
d’inconnues réunies et qui constitue
pour moi tout l’intérêt de participer à ce
projet dont je n’imagine pas aujourd’hui
ni les développements, ni l’issue. (...)
Conduire l’artiste au-delà de sa danse,
dans une autre prise de risque qui tentera de l’exposer dans une totale mise
à nu. C’est l’évidence immédiate qui me
guide pour cette future collaboration. »
Michel Schweizer
« La parole d’une femme pourrait être un solo coup de poing
sur l’intime, sur la peur, le doute, l’angoisse, la frustration, l’envie, la
joie, les préjugés, sur la femme, sur la mère, sur l’artiste citoyenne
de couleur (...). Ce corps de femme sous notre regard, Ah ! La beauté
bien sûr ! La beauté du geste, du corps, de l’audace ! Femme homme !
Femme ‘‘guerrière d’aujourd’hui’’. A la recherche d’une nouvelle danse.
D’un nouveau dialogue sur le plateau. D’une trouvaille de l’inattendu,
de l’accident chorégraphique ! D’une performance du cri ! De l’acte
artistique suicidaire ! Ou tout simplement d’une ‘‘parole de femme’’. »
Hamid Ben Mahi
«(...) Cette perspective de lui créer un solo pour
Cross & Share me réjouit et son envie de partage est
réciproque. Elle s’annonce comme une rencontre en tout
point, humaine et artistique... Quelques mots me viennent à ce jour : rythmes, poésie, engagement, essentiel,
densité, vibration... Le croisement de nos personnalités
en guidera l’écriture. »
Thomas Lebrun
CROSS & SHARE
conception : Julie Dossavi
chorégraphie partagée : Julie Dossavi, Hamid Ben Mahi,
Sergé Aimé Coulibaly, Thomas Lebrun
mise en scène et scénographie : Julie Dossavi
et Michel Schweizer
dramaturgie et scénographie : Michel Schweizer
interprétation danse : Julie Dossavi
interprétation chant : Moïra
interprétation piano et composition musicale : Olivier Oliver
textes : Michel Schweizer
lumière : Ivan Mathis
stylisme : Julie Dossavi
production : cie Julie Dossavi
«(...) Je suis curieux de voir ce que va donner
la rencontre de nos deux formes de danse contemporaine. Pour moi qui aime beaucoup travailler
avec les personnalités dans des contextes souvent
théâtraux, il est excitant de voir comment, avec la
forte personnalité de Julie, nous pouvons ensemble
apporter un bol d’air à la création contemporaine.
Tout en partageant aussi nos vocabulaires dansés. »
Serge Aimé Coulibaly
coproduction : CCN de La Rochelle, cie Hors Série, Rencontres Chorégraphiques
Internationales de Seine-Saint-Denis, CNCDC Châteauvallon, Les Treize Arches / Nouveau
Théâtre de Brive
avec le soutien des Ballets C de la B à Gand, de la M3Q, du Centre de Beaulieu et de l’Espace
Mendès France à Poitiers, du Centre National de la Danse à Pantin et du CCN de Tours
× www.cie-juliedossavi.com/
Notez-bien par ailleurs : vous pouvez goûter à la musique de cette grande et magique
mixture sonore qu’est El Fassa sur le site http://www.elfassa.com/ avant la sortie imminente
d’un album en format CD, vinyle ou MP3... El Fassa est le groupe à géométrie variable de
Yvan Talbot, partenaire de Julie Dossavi dans la création Grand-père n’aime pas le swing
(mais pas seulement).
FARID BERKI CIE
MELTING SPOT
Vaduz 2036, création 2011 de Farid Berki, a
été présentée du 27 au 29 janvier 2012 dans le
cadre des 20 ans de Suresnes Cités Danse et le
24 mars dernier à l’Avant-Scène de Cognac lors
du Festival Danse et Vous de Jacques Patarozzi
et son équipe.
« Authenticité, dans la démarche de Farid
Berki, lequel, avec Vaduz 2036, a créé, avec
sept danseurs, un véritable ballet et retrouve
sa gestuelle suspendue, penchée, décalée et
épurée, fondatrice de son langage. »
in le programme de Suresnes Cités Danse
Une belle captation de Vaduz 2036 a été
réalisée lors d’une de ces soirées, elle est
disponible en streaming sur Arte Live Web
à ce lien là : http://liveweb.arte.tv/fr/video/
Vaduz_2036_Farid_Berki_Suresnes_Cites_Danse/
ou sur le site de la compagnie.
Tout en tournant Vaduz 2036 et ses précédentes créations, Farid Berki démarre deux
nouveaux projets : Stravinski en mode hip hop
et À l’ombre des Gazelles.
Stravinski en mode hip hop marque la
collaboration de la cie Melting Spot avec la
Cité de la musique, le Parc et la Grande Halle
de la Villette et l’Orchestre Les Siècles sous la
direction François-Xavier Roth.
Stravinski en mode hip hop sera créée
dans la Grande Halle de la Villette les 6 et 7
avril 2013.
C’est une soirée rare que concoctent Farid
Berki et François-Xavier Roth. Un programme
Stravinski en trois parties proposant musique
et danse hip hop. Petrouchka, par l’Orchestre
Les Siècles (qui jouera aussi les partitions
des autres chorégraphies), ouvrira le “bal”.
Farid Berki créera ensuite une pièce pour trois
danseurs Scherzo fantastique n°3 puis Le Sacre
du printemps, chorégraphié par Farid Berki pour soixantequinze adolescents de la région Francilienne, clôtura la
soirée.
Chorégraphe hip hop peu orthodoxe et très investi
dans la transmission, Farid Berki invite les apprentis danseurs à explorer cette célébration des forces de la nature
en recréant le rythme et l’harmonie, chers à Stravinski.
« J’adore cette musique car elle est un peu
comme un monologue. Son flot continu s’impose
à nous, d’un bloc. Et en même temps, je ne veux
pas en rester à la description de l’argument
initial. Le rituel primitif m’interpelle, bien sûr ;
mais je cherche à souligner une autre dimension
de la musique de Stravinski : celle qui est faite
d’une multitude de signes, et qui nous parle
sans que nous la comprenions immédiatement.
J’ai déjà travailler trois fois sur Petrouchka, ce
qui m’a permis de comprendre qu’il ne fallait
pas forcément aborder Stravinski ‘‘de face’’. J’ai
donc préféré pour Scherzo fantastique et Le
Sacre du printemps une approche plus décalée,
plus minimaliste, sans pour autant perdre le lien
avec la puissance des éléments fondamentaux :
la terre, l’eau, l’air et le feu. Comme dans les arts
martiaux. Et à cela, je cherche aussi à ajouter la
vision ouverte du rituel : ouverte à notre monde
d’aujourd’hui. »
Farid Berki
Orchestre Les Siècles sous la direction
François-Xavier Roth
chorégraphe : Farid Berki
création vidéo : Laurent Meunier,
avec pour Scherzo fantastique n°3 : Moustapha
Bellal, John Martinage et un troisième danseur
avec pour Le Sacre du printemps des adolescents
des collèges et des associations de Paris et
d’Île-de-France
musique : Igor Stravinski Petrouchka, Scherzo
fantastique et Le Sacre du printemps
coproduction : la Cité de la musique et le Parc et la
Grande Halle de la Villette.
47
ART I S T E S E N PA RTA G E
À l’ombre des Gazelles, un autre des
projets chorégraphiques de Farid Berki, a démarré le 7 avril à Lille par un premier temps de
recherche gestuelle pour une création prévue
en décembre prochain.
À l’ombre des Gazelles, est une aventure
intime entre deux hommes (Serge Aimé
Coulibaly et Farid lui-même) qui se dévoilent
tout doucement l’un à l’autre, entraînant une
recherche à la frontière et autour de leurs langages ou “comment danser ensemble sur une
musique intérieure commune quand on n’a pas
la même histoire” ?
petite note : la Gazelle, est bien sûr un mammifère
bondissant vivant dans les steppes d’Afrique et
d’Asie mais aussi une bière légère et douce d’Afrique,
du Sénégal précisément.
À L’OMBRE DES GAZELLES
chorégraphes - danseurs : Farid Berki et Serge Aimé Coulibaly
musicien (arrangement musical) : Malik Berki
créateur lumière : Fabrice Crouzet
coproduction : la cie Melting Spot, le CCN de La Rochelle et bien
d’autres en attente de confirmation...
Autour de la cie Melting Spot,
des nouvelles de Rodrigue Ousmane :
Rodrigue Ousmane, danseur chorégraphe
tchadien découvert par Farid Berki et que nous
avons accueilli en création pour Leda en octobre
2010, poursuit la diffusion de cette pièce. Leda
a ainsi été sélectionné pour participer, début
mars, au 16th International Solo-Dance-Theatre
Festival de Stuttgart en Allemagne.
Rodrigue en a profité pour gagner le premier prix de la chorégraphie qui, outre une belle
enveloppe financière, lui permettra de participer à deux tournées la première en Allemagne
et la seconde au Brésil pour 2012 et 2013.
Et comme le dit le programme du Festival :
« Rodrigue Ousmane verarbeitet in Leda
seine Besorgnis über Umweltprobleme und die
Art und Weise, wie in der Welt damit umgegangen wird. Sein Thema ist die Umweltzerstörung
in seiner Heimat Tschad, die denaturiert und
überdeckt ist von Plastikbeuteln, sogenannten
Ledas. Sein Stück will dazu anregen, über
Abholzung und das Aussterben von Tierarten
nachzudenken, über Felder und Flüsse und ein
Afrika, das so nicht länger existieren wird. »
Impressionnant non ?
A RT I S T E S E N PA RTA G E
HAMID
BEN
MAHI
CIE HORS SÉRIE
Hamid Ben Hami se lance dans
un nouveau projet, une pièce chorégraphique pour six danseurs sur les
œuvres musicales d’Alain Bashung,
dont voici les prémices.
DES DÉFIS À RELEVER
création le 19 janvier 2013 au Théâtre
Louis Aragon, Scène Conventionnée
danse de Tremblay-en-France
« Le défi sera de faire raisonner
une danse qui m’est propre, entre
danse urbaine et contemporaine ; six
danseurs évolueront sur des chansons
d’Alain Bashung.
On peut imaginer le contraste de
ces deux cultures, le rock et le hip hop.
Pour cette pièce, j’imagine un concept
corporel où les états de corps feraient
échos à des sentiments (malaise,
amertume, amour, rage, colère, joie).
Variations d’hommes et de
femmes, mouvements à répétition,
performances des corps dans l’espace
scénique. »
Hamid Ben Mahi
MOHAMED GUELLATI
- LA GBEC
ACTUELLEMENT EN CHANTIER CHEZ LA GBEC
Une première étape de travail
s’est déroulée en mars au Théâtre
Louis Aragon de Tremblay-enFrance et le 24 mars, à l’occasion
d’une soirée “multifacettes” à la
tonalité rock autour de l’univers
d’Alain Bashung, Hamid Ben Mahi
a proposé avec les danseurs de
sa cellule chorégraphique, une
première étape de travail de Des
défis à relever.
Détournement Urbain Poétique (DUP)
Le DUP est un spectacle déambulatoire proposé par la GBEC
en partenariat avec le centre Martin Luther King (MJC de ClairsSoleils). Ce projet concrétise à nouveau le travail d’implantation
de la compagnie au sein de la vie des cités. Il s’inscrit dans une
démarche pédagogique d’élargissement des publics, chère à la
compagnie depuis sa création.
Basé sur l’appropriation urbaine et son détournement insolite
et poétique, ce spectacle fait collaborer amateurs-habitants et
artistes professionnels. Des séances de travail régulières sont
proposées aux amateurs qui souhaitent participer au projet.
Hamid Ben Mahi est accueilli
en résidence au Théâtre Louis
Aragon, dans le cadre du dispositif
“Territoire(s) de la Danse” depuis
trois ans. Il proposera tout au
long de l’année des rendez-vous
aux tremblaysiens : la parade
chorégraphique, ouverte à tous,
qui reliera les trois quartiers de la
ville et le concours chorégraphique
national en solo destiné aux jeunes
chorégraphes.
Quatre représentations sont programmées dans le cadre des
F’Estivales de Besançon, les 20-21 et 27-28 juillet prochains.
DES DÉFIS À RELEVER
production : la cie Hors Série
coproduction : le Théâtre Louis Aragon, Scène
conventionnée Danse de Tremblay-en-France,
CCN de La Rochelle, le CCN de Tours - Thomas
Lebrun, le Parc de La Villette, les 7 Collines,
Scène Conventionnée de Tulles, l’EPCC les 13
Arches de Brive la Gaillarde, le Théâtre Paul
Eluard de Choisy-le-Roi, la Scène Nationale de
Bayonne et du Sud Aquitain, l’Office Artistique de
la Région Aquitaine
avec le soutien de la Ville de Floirac
La vie de château
Mohamed Guellati et Tali Serruya Gorzalczany de la GBEC mènent l’écriture et la mise en scène d’un spectacle pour et avec des
enfants, en collaboration avec le service culturel de la Mairie de
Novillars. Des ateliers hebdomadaires réguliers ont lieu depuis le
début de l’année scolaire. Ce projet implique les enfants amateurs
dans l’écriture, dans l’interprétation et dans la logistique globale
du projet afin qu’ils puissent découvrir les différentes facettes de
la création d’un spectacle.
C’est nouveau et c’est bien : depuis ce
début d’année, la compagnie a conçu
et édité une lettre informative, saison
2011 / 2012, disponible sur demande
auprès de la compagnie.
× www.horsserie.org/
Rencontre Musique et Voix
La compagnie poursuit tout un travail de recherche avec
Fayçal Salhi, compositeur et musicien (oud) et Mohamed Guellati
(comédien).
Après une première rencontre dans le cadre du Festival
International de Musique de Besançon en 2011, Fayçal Salhi et
Mohamed Guellati entament un nouveau projet actuellement en
cours d’écriture, avec la collaboration artistique de Haïm Isaacs
(chanteur et compositeur).
Représentation le 15 juin 2012 à Novillars.
Il est à noter que la GBEC sera de retour à la rentrée au CCN de La Rochelle
pour la reprise de Mémoire de papillon avec Mohamed Guellati
et Kader Attou.
La cie propose également, depuis la rentrée 2012, un nouveau site :
www.lagbec.com illustré par de belles photographies en noir et
blanc comme des tranches de vie d’une histoire en construction, qui
s’afficherait au fil des murs au rythme de notre imagination et des
propositions de la compagnie. À voir !
× www.ciemeltingspot.fr
49
L A V I E D U C C N
DU COTÉ DE CHEZ NOUS
LITTÉRATURE, ÉTHNIE ET MOLLETS
R
oland Lewis Rugero, jeune auteur et
journaliste, né et demeurant au Burundi,
est actuellement en résidence au Centre Intermondes de La Rochelle et ce jusqu’à la fin du
mois d’août. Il y développera son projet de roman
entre littérature et danse intitulé 50 ans après.
Lors de sa résidence et de sa recherche,
l’auteur observera des danseurs en création au
CCN de La Rochelle et d’autres de la cie Toufik Oi.
DES ARRIVÉES
RÉGIS AUDRAIN, nouveau venu au CCN de
La Rochelle depuis janvier 2012, en tant que
chargé de diffusion.
Mon passé : des études littéraires et linguistiques, un morceau de vie (10 ans en Irlande) et
un Master in Business Administration plus tard,
retour sur mes terres natales (Naoned).
Ma mission: la riche tâche de diffuser les
pièces de Kader Attou et de parcourir les théâtres
de France et de Navarre pour porter l’étendard
chorégraphique d’un hip hop d’auteur, du partage
et du frottement des esthétiques.
Le principal trait de mon caractère : la
pugnacité et le respect : “an iron hand in a velvet
glove”.
Ma citation préférée : "La victoire sur soi est
la plus grande des victoires". Platon
ÉTIENNE BONDUELLE a rejoint l’équipe du
CCN comme administrateur début mars 2012.
Étienne Bonduelle trace son chemin en
un juste équilibre au mouvement. Quoi de plus
logique dans un parcours de vie professionnelle
que de passer d’assistant de Marcel Marceau
à la direction artistique du Festival Mimos de
Périgueux jusqu’à l’administration du CCN de
La Rochelle, pour faire court...
Du mime à Kader Attou, nous pouvons, sans
trembler, y voir une idée du beau geste dans une
certaine épure.
Étienne Bonduelle rejoint l’équipe du CCN de
La Rochelle dont il apprécie le projet, l’ouverture,
l’engagement et l’audace de son directeur Kader
Attou.
Accrorap ouvrait l’édition 2008 du Festival
Mimos, le hip hop et le mime se reconnaissaient
enfin comme une évidence.
Petites histoires.com emportait la salle,
puis le prix Mimos et Kader Attou fit le plus bel
hommage contemporain à Marcel Marceau, à
travers la générosité de sa création, l’excellence
et la poésie du geste.
ATOUBUS
C
omme un hommage volontaire à un enfant du pays, avec
une faute d’étourderie sans doute, si vous souhaitez vous
déplacer en transport en commun roulant dans la ville de Lyon,
ville natale du directeur du CCN, vous devrez vous munir d’un
ticket nommé Atoubus... Une belle initiative que nous nous
devions de saluer car rien n’est dû au hasard ainsi qu’il nous plaît
de l’imaginer !
UN PRIX !
L
e 13 mars à 18h30 en la mairie de La Rochelle, son Excellence Mohamed Jaham
Al Kuwari, Ambassadeur de l’État du Qatar
en France a remis, en présence de Monsieur
Maxime Bono, Député-Maire de La Rochelle,
d’élus de la ville et de nombreux invités, le
prix “Richesse dans la diversité” à Seddik
Chebah (chef d’entreprise), Mohamed Zahhar
(chef d’entreprise) et Kader Attou.
Créé en 2011 par le Qatar “pour apprécier
les talents des gens de la diversité dans
différents domaines” ce prix vient récompenser les actions de femmes et d’hommes
représentatifs des richesses qu’instaure le
dialogue entre les cultures et les civilisations.
Il a été décerné jusque-là à une cinquantaine
de personnalités et associations dans une
vingtaine de ville françaises.
Pour en savoir plus sur ce projet :
« Depuis 1962, le Burundi a été régulièrement secoué de cataclysmes qui ont endeuillé
sa population, causant de fortes migrations
de milliers de Burundais vers la sous région
des Grands Lacs (Tanzanie, Rwanda, ex Zaïre)
et en Europe. Les différents flux de réfugiés
(1969, 1972, 1988, 1993...) ont peu à peu donné
naissance à un regroupement communautarisé
des Burundais ayant fui leur pays, formant deux
principaux blocs, entre Hutu et Tutsi. Ces deux
“ethnies” se définissent, entre autres, par des
aspects physiologiques, le principal attribuant
aux Tutsi un long nez alors que les Hutu ont un
nez aplati...
Dans le travail de création artistique que
je propose, une question : “Et si la référence à
l’ethnie avait trait aux mollets, et non au nez?”.
S’inscrivant dans une démarche à la fois
journalistique (le roman prendra forme à partir
des témoignages des Burundais ayant été marqués par les différentes tragédies) et narrative,
la rédaction du roman 50 ans après devrait donner jour à un texte hybride de portraits croisés,
qui démystifie, et de ce fait, propose de réécrire
l’histoire du Burundi alors que le pays célèbrera
en 2012 ses 50 ans d’Indépendance. »
Roland Lewis Rugero
Une rencontre avec Roland Lewis Rugero, vous est
proposé le 18 juin à 19h00 à la Chapelle St Vincent
(rue Albert 1er). Cette rencontre (organisée en
partenariat avec LaRochellivre) sera présentée par
Raymond Bozier en compagnie de Kader Attou et de
Toufik Oudrhiri Idrissi, directeur et chorégraphe de la
cie Toufik OI.
pour plus d’informations :
Centre intermondes 05 46 51 50 16
× www. centre-intermondes.com
partenaires et organisateurs : le Centre Intermondes, la Ville de
La Rochelle, l’Institut français, Larochellivre – Écrivains en 17,
le CCN de La Rochelle, la cie Toufik Oi
CCN DE LA ROCHELLE
KADER ATTOU
/ CIE ACCRORAP
EN TOURNÉE
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH
Création Festival Montpellier Danse 2010
Avant-première à La Coursive Scène Nationale de La Rochelle
de mars à mai 2012
20 et 21 mars × Quimper, Théâtre de Cornouaille
27 mars × Creil, La Faïencerie
29 et 30 mars × Saint-Ouen, Espace 1789
3 avril × St Etienne-du-Rouvray, Le Rive Gauche
6 avril × Châteauvallon, CNCDC
12 et 13 avril × Bordeaux, Casino Barrière
11 mai 2012 × Segré
30 mai × Tarbes, le Parvis - Scène Nationale
PETITES HISTOIRES.COM
Création Suresnes Cités Danse 2008
Prix Mimos 2008 Festival international du mime de Périgueux
16 mars × Briançon, Théâtre du Briançonnais
CALENDRIER
JANVIER
résidence au CCN
DU 4 AU 10
Cie Par Terre
répétition publique au CCN
LE 11
Cie Par Terre / PROMENADE
OBLIGATOIRE
résidence au CCN
DU 16 AU 20
Cie Mastoc Production
résidence hors les murs
à la Maline, Ile de Ré
DU 16 AU 21
Cie Dans6T
résidence au CCN
DU 30 JANVIER AU 8 FÉVRIER
Cie Pic la Poule
FÉVRIER
résidence au CCN
DU 30 JANVIER AU 8 FÉVRIER
Cie Pic la Poule
représentation au CCN
LES 9 ET 10
Cie Pic la Poule / MERCI...
résidence au CCN
DU 20 AU 24
Cie Pyramid
résidence au CCN
DU 29 FÉVRIER AU 9 MARS
Cie Goust - Urvoy
MARS
événement au CCN
résidence au CCN
DU 29 FÉVRIER AU 9 MARS
Cie Goust – Urvoy
DU 30 JUIN AU 8 JUILLET
Le CCN et le Festival
International du Film
de La Rochelle
représentation au CCN
40
LE 9
Cie Mastoc Production /
DIS-LE MOI...
résidence au CCN
DU 19 AU 24
Cie Malka
AVRIL
ème
édition
JUILLET
événement au CCN
DU 30 JUIN AU 8 JUILLET
Le CCN et le Festival
International du Film
de La Rochelle(suite et fin)
40ème édition
résidence au CCN
LE 3 À 18H00
Ciné-concert
Polydor change de sexe
MAI
LE 3 À MINUIT
Projection de Soundbreaker
DU 23 AU 27
Cie Pyramid
résidence au CCN
DU 2 AU 5
Cie Julie Dossavi
résidence au CCN
LE 4 À MINUIT
Projection de Miroir Noir
DU 14 AU 22
Cie X-Press
LE 6 À MINUIT
Projection de Soundbreaker
résidence au CCN
événement en région
DU 21 AU 25
Cie Arts-Terre
représentation au CCN
LES 22 ET 23 À 20H30
PLATEAU PARTAGÉ
Carte blanche CRD de
La Rochelle / cie Y-Kanji
JUIN
représentation au CCN
LE 5 À 20H30
Soirée Dautet
La Fête de la Musique au CCN
LE 21 À 20H30
AUTOUR DE GORECKI
Kader Attou, Ensemble Paris
Virtuosi
LE 27
SYMFONIA PIESNI ZAŁOSNYCH
KADER ATTOU ET LE VIOLON
SUR LE SABLE
Ou le retour pour une grande
fête populaire de SYMFONIA à
Royan, là où elle fut créée par
en 1977 par Henryk Mikołaj
Górecki !
Représentation le 27 juillet en
soirée sur la plage de la Grande
Conche à Royan
AOUT
Début août, le CCN ferme ces
portes pour les ouvrir à l’aube
d’une nouvelle saison à la fin du
même mois.
INFOS
Accueil sur place, du lundi
au vendredi de 9h à 13h et
de 14h à 18h par téléphone
05 46 41 17 75
Locations / Réservations
05 46 00 00 46
Le site internet
www.CCNlarochelle.com
vous permet de retrouver
toutes nos informations
ainsi que des images, des
brèves et des infos de
dernières minutes.
Pour toutes demandes de
renseignements ou envoi
d’information :
[email protected]
POUR VENIR AU CCN
La Chapelle Fromentin est
située au 14 rue du Collège,
à proximité du marché
central de La Rochelle et
de la place de Verdun (lieu
de départ et d’arrivée de
la majorité des lignes de
bus), en plein cœur de
ville jouxtant le Collège
Fromentin.
Pour accéder au service
administratif, l’entrée
s’effectue par la petite
rue Pauléon juste après la
chapelle en descendant la
rue du Collège.
CCN de La Rochelle
Kader Attou / Cie Accrorap
14 rue du Collège
17025 La Rochelle Cedex 01
WEB
www.CCNlarochelle.com
MAIL
[email protected]
TÉLÉPHONE
+33 (0)5 46 41 17 75
ja
ao