La 2ème édition du forum des métiers de l`air

Transcription

La 2ème édition du forum des métiers de l`air
http://forumaero-oi.re/
Mercredi 27 avril 2016
2
La 2ème édition du forum des métiers de l’air
En France, le secteur de l’aéronautique réunit près de 4 000 entreprises et emploie 350 000
salariés. En forte progression le trafic aérien devrait doubler dans les 15 prochaines années
suscitant de réelles opportunités d’emploi et de développement économique.
La France et les Etats Unis sont les deux seuls pays à disposer d'une industrie complète
maîtrisant l'ensemble des compétences nécessaires à la définition, la conception et à la
construction d'un aéronef ou d'un satellite. Depuis 2005, les embauches se maintiennent à un
niveau élevé : plus de 10 000 chaque année. Pour 2015, le Groupement des industries du secteur
(Gifas) prévoyait 15 000 embauches et 4 700 contrats d'apprentissage.
De par sa situation géographique –territoire ultramarin insulaire- le secteur de l’aérien est une
composante essentielle pour La réunion et sa connectivité est une condition sine qua none de
son développement humain et économique.
Ce secteur représente plus de 2 000 emplois directs. Tous les principaux corps de métiers civils
et militaires y sont représentés : navigants, pilote de ligne, pilote d’hélicoptère, personnels
navigants commerciaux, carrières au sol, métiers de la piste ou du trafic aérien, métiers du fret
et de la logistique, métiers de la sûreté et de la sécurité, contrôleurs aériens, spécialistes des
systèmes de la sécurité aérienne, ingénieurs météorologistes, métiers de la maintenance.
La direction de la sécurité et de l’aviation civile de l’océan Indien et la direction des
entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi se sont associés
pour l’organisation du 2ème forum des métiers de l’air qui s’est tenu les 26 et 27 avril 2016 en
présence du directeur général de l’aviation civile Patrick GANDIL.
Cette manifestation s’est déroulée dans l’enceinte du Détachement Air 181 « Lieutenant Roland
Garros » en étroite collaboration avec les Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien
(FAZSOI), le Rectorat et Pôle Emploi.
Ce forum visait à sensibiliser les jeunes (collégiens, lycéens et étudiants) aux métiers du
transport aérien et de l’aéronautique, de les aider dans leur orientation, et de susciter des
vocations en leur apportant une information autour de la découverte des métiers tout en
enrichissant leur connaissance sur les filières de formation correspondantes.
Le forum a été l’occasion pour ces derniers d’aller à la rencontre des professionnels du secteur
tout en mettant en valeur, grâce au témoignage des professionnels aux profils variés, la
diversité des itinéraires et d’échanger avec les sociétés, associations, services de l’Etat exerçant
dans les métiers de l’air.
Jean Jacques Favier, astronaute, qui avait vécu 16 jours dans l’espace au cours de la mission STS
78 à bord de la navette COLUMBIA était présent à cet évènement.
Outre la présentation des métiers aux jeunes, cette 2ème édition s’est enrichie d’un volet
employabilité ouvert aux professionnels et aux demandeurs d’emploi.
Parallèlement, au forum trois conférences thématiques se sont tenues :
 L’armée de l’air un employeur majeur de l’aéronautique animée par le colonel Hervé
CHENE, directeur des ressources humaines de l’armée de l’air ;
 Les métiers du spatial animée par l’astronaute Jean Jacques FAVIER, Président de
l’International Space University de Strasbourg ;
 La coopération régionale dans la zone océan Indien animée par James ANDRIANALISOA,
directeur général de l’aviation civile de Madagascar et président des aviations civiles de
la COI.
Ont participé à cette évènement plus de 40 exposants ainsi que 1000 collégiens, 500
lycéens, 100 étudiants et 200 demandeurs d’emploi.
3
Les enjeux de l’aéronautique pour le territoire de La Réunion
 Le schéma d’orientation de l’aéronautique
Le système aéronautique de la France de l’océan Indien, constituée par La Réunion, Mayotte
et les Terres Australes et Antarctiques Françaises (T.A.A.F), se trouve à un point d’inflexion
avec des enjeux majeurs, notamment quant au développement des liaisons régionales. Un
schéma d’orientation, s’appuyant sur une démarche collaborative a été réalisé dans le but de
construire une vision collective et partagée de l’évolution du secteur aéronautique régional.
Ce schéma d’orientation aéronautique dresse un état des lieux de différents segments de
l’activité aéronautique dans la zone tels que : les compagnies aériennes, les exploitants
aéroportuaires, les services de l’État, l’aviation de loisirs, la formation et recherche
aéronautiques. Il apporte un éclairage sur les structures économiques des principaux
opérateurs, leurs effectifs, leurs moyens, et leurs perspectives individuelles de
développement à court et moyen terme.
Au-delà de cet état des lieux, le schéma d’orientation met également en lumière les projets
aéronautiques majeurs en cours de développement dans la région. Il constitue une base de
travail pour l’amélioration de la sécurité et de la desserte de la zone, et vise à mieux
mobiliser toutes les énergies, qu’elles soient publiques ou privées.
 Vers un pôle aéronautique de haute technologie
Depuis 2013, une réflexion est menée sur le positionnement et le développement économique
de la zone aéroportuaire. Celle-ci préconise la création d’une chaîne de valeurs d’activités à
organiser sur l’espace aéroportuaire répondant à une logique :
 de soutien à l’activité aéronautique,
 d’attractivité et de compétitivité avec une offre de services à escale (assistance,
maintenance, catering, etc)
 de services à valeur ajoutée (fret, maintenance spécifique, formation, etc)
 de services à valeur innovante porteurs de développement de flux futurs.
Par ailleurs, le positionnement géostratégique de La Réunion dans l’océan Indien rend propice
la mise en œuvre d’un pôle de maintenance aéronautique. Une étude de faisabilité technique
et économique a été réalisée en novembre 2015. L’opportunité et la pertinence de cette
structure est validée sous réserve de l’élargissement du champ d’intervention vers un pôle
aéronautique haute technologie, certifié et agrégeant 3 fonctions complémentaires :
 La maintenance tous niveaux : activité ciblée sur les hélicoptères, les turbo
propulseurs de petite capacité et moyenne capacité aussi bien pour les modules civils
que militaires ;
 La formation : activité associée à la maintenance et progressivement étendue à tous
les métiers de l’aérien ;
 Le transfert technologique : activités développées autour de la maintenance
prédictive, de la simulation virtuelle, auxquelles pourrait être adossé un centre de
ressources et de médiation grand public.
4
La formation aéronautique à La Réunion
 La formation académique
Sur le territoire, des structures se mettent en place afin de développer la formation aux
métiers de l’aérien. Il s’agit notamment de :
 Lycée Stella Matutina à Saint Leu
L’établissement polyvalent intègre une filière professionnelle dans le domaine de la
mécanique automobile et la maintenance aéronautique avec notamment, un baccalauréat
professionnel options systèmes comportant une mention complémentaire (MC) aéronautique
option moteurs à turbines.
 Lycée Professionnel Amiral Lacaze à Sainte Clotilde
L’établissement dispose d’un partenariat avec le Lycée Airbus, lycée professionnel privé, pour
organiser à La Réunion les épreuves d’admission et ainsi permettre à des jeunes réunionnais
d’intégrer le cursus de formation professionnelle (Bac Pro, BTS) développé par le constructeur
à Toulouse-Blagnac.
 Syndicat Mixte de Pierrefonds (SMP)
dispose Grâce à une convention, le SMP forme des apprentis aux métiers de l’aérien. Le
cursus initié à La Réunion se poursuit ensuite en Ile de France auprès de la société
d’exploitation aéroportuaire Aéroports de Paris qui dispose de moyens de formations
supplémentaires.
 Association pour la Formation aux Métiers de l’Aéronautique (AFMAE)
Basée en Ile de France, l’association propose à travers son Centre de Formation d’Apprentis
(CFA) des métiers de l’aérien une offre de référence pour le secteur aérien (Bac Pro, BTS) en
adéquation avec les besoins des entreprises. En partenariat, des apprentis réunionnais sont
formés dans les entreprises partenaires en France métropolitaine.
 La formation technique des exploitants
Les infrastructures aéronautiques disponibles à La Réunion et à Mayotte ne permettent pas de
former localement des pilotes professionnels. Pour autant, les structures disponibles peuvent
assurer la formation des pilotes privés, leur maintien de compétences ainsi que, le
renouvellement et la prorogation des licences.
 Personnel Navigant Commercial (PNC)
La compagnie Air Austral dispose d’une structure pour ses besoins propres en formation
continue. La formation théorique se déroule à La Réunion (certificat de formation à las) alors
que la formation pratique au métier d’hôtesse de l’air et de steward se déroule en France
métropolitaine.
 Personnel Navigant Technique (PNT)
Air Austral et Hélilagon disposent de structures pour leurs besoins propres en formation
continue des pilotes. Ces structures forment également à la maintenance aéronautique.
 Pilote privé avion (PPL/A)
Trois structures exercent à La Réunion et une à Mayotte.
 Pilote privé hélicoptère (PPL/H)
Deux structures sont implantées à La Réunion.
5
 Pilote ULM
Il existe à La Réunion de nombreuses structures de formation à l’ULM, y compris un centre de
formation d’instructeurs ULM.
 Agents de sûreté aéroportuaire
La formation est assurée, en partie, par les exploitants eux-mêmes pour leurs besoins
propres.
Il existe par ailleurs 4 structures spécialisées à La Réunion et une quinzaine de formateurs
indépendants, dont 1 à Mayotte.
Ce secteur est actuellement fort pourvoyeur d’emploi et de carrières.
6
Le paysage aéronautique réunionnais :
l’aviation civile
 Les aéroports
Créé en 1929, l’aéroport La Réunion Roland Garros, est desservi par 6 compagnies
aériennes : Air Austral, Air France, Corsair, XL Airways, Air Mauritius, Air Madagascar. Il
dispose également d’un trafic régulier d’hélicoptères et d’aviation légère (ULM et avions). Les
infrastructures sont également utilisées par le ministère de la Défense pour les activités du
Détachement Air 181. Le trafic passager continu à afficher une forte activité (+ 3,2 % en
2015) en franchissant pour la cinquième année la barre des 2 millions de passagers. La
saturation de ses installations aux heures de pointe et les impératifs de remise aux normes et
de renouvellement des infrastructures ont engagé la société aéroportuaire dans un
programme d’investissement significatif d’ici à 2020.
Ouvert au trafic commercial depuis 1999, l’aéroport de Pierrefonds a franchi le seuil des 120
000 passagers en 2007, connait depuis 2010 une érosion régulière. Un plan de relance des
activités a été décidé par la nouvelle gouvernance du syndicat mixte installée en octobre
2014. Le trafic des passagers pour l’année 2015 affiche une progression de +11%. L’aérodrome
dispose d’un trafic régulier d’hélicoptères et d’aviation légère (ULM et avions). Les
infrastructures sont également utilisées par l’État, notamment pour des missions de sécurité
civile, avec notamment un avion bombardier d’eau type Dash 8 basé une partie de l’année.
 Le transport commercial
Les compagnies aériennes assurent les liaisons entre de la Métropole, Maurice, Mayotte,
Madagascar, la Thaïlande, l’Afrique du Sud, les Comores, les Seychelles et l’Inde.
La flotte diversifiée est composée d’appareils de type Boeing 777, Boeing 747, Boeing 737,
Airbus A 330, ATR 72, Embraer 190, Embraer 120, et Cessna 208 Grand Caravan.
Dans le cadre de la coopération régionale, les compagnies aériennes de la zone se sont
réunies au sein d’un comité spécifique de la Commission de l’Océan Indien (COI). Ce comité a
mené des réflexions portant sur l’amélioration de la connectivité aérienne et de la desserte
des îles de la région. Ces travaux ont conduit à la signature, le 21 septembre 2015, d’un
accord historique instituant officiellement « L’Alliance Vanille ».
Les compagnies ont ainsi affirmé formellement leur engagement à coopérer dans le but
d’améliorer la connectivité et la desserte régionale tout en développant des compagnies
locales. Cet accord porte concrètement sur une collaboration en matière de vente, de
promotion, de formation et de fidélisation.
7
 Les hélicoptères et l’aviation d’affaires
De par l’attrait touristique pour les survols de l’île, l’enclavement du cirque de Mafate et les
travaux très spécifiques nécessitant l’utilisation d’hélicoptères, La Réunion s’est constituée
un savoir-faire réel dans le secteur hélicoptère avec un potentiel de croissance important
dans la zone océan Indien. Ce développement de l’activité repose toutefois sur la mise en
œuvre d’actions structurantes pour le secteur. Il s’agit notamment de :
 mettre en conformité l’infrastructure pour la desserte de Mafate, avec la constitution
de plusieurs hélistations en substitution à l’utilisation actuelle inadéquate
d’hélisurfaces,
 permettre un tel développement, en synergie avec les exigences environnementales
de l’île,
 intégrer les exigences des missions spécifiques dans une réflexion plus globale afin de
permettre notamment une meilleure mutualisation des besoins des services de l’Etat.
 L’aviation de loisir
Les spécificités techniques, humaines et règlementaires de ce segment de l’aviation font que
cette activité diffère fondamentalement, notamment en termes d’organisation et de
fonctionnement, de celle des compagnies aériennes, même si leur cohabitation dans le ciel
est soumise à des règles communes.
Ce domaine se caractérise par une grande diversité qui en fait sa complexité : multitude de
petits opérateurs (entreprises, associations de pilotes, propriétaires privés), sous différents
statuts individuels (chefs d’entreprise, micro-entrepreneurs, salariés à la prestation jusqu’au
salariés en CDI, bénévoles, etc.), avec quantité de machines exploitées et d’activités
pratiquées différentes (vols d’instruction, vols touristiques, travail aérien, location d’aéronef,
parachutisme, voltige, etc.).
Les aéroclubs avions et les opérateurs ULM se fédèrent autour de trois grands organismes
nationaux, la Fédération Française Aéronautique (FFA), la Fédération Française de Planeur
Ultra-Léger Motorisé (FFPLUM) et le Syndicat National des Pilotes et Professionnels de
l'Aviation Légère (SNPPAL). Les opérateurs d’aéronefs télépilotés se fédèrent autour de la
Fédération Professionnelle du Drone Civil (FPDC) et de la Fédération Française
d’AéroModélisme (FFAM).
D’une manière générale, ces exploitants d’aéronefs sont économiquement fragiles. La baisse
récente du prix de l’essence pourrait contribuer à donner un peu d’oxygène à cette activité.
Mais d’autres mesures sont nécessaires, en attendant les premiers aéronefs électriques, afin
notamment d’augmenter les synergies, de rechercher les réductions possibles de coûts, de
valoriser et amplifier l’attractivité de cette pratique, d’innover, À l’instar de ce qui a été mis
en place pour les aéronefs télépilotés, la définition et la mise en œuvre d’une démarche
commune entre les opérateurs concernés et leurs partenaires apparaît indispensable pour
sécuriser, consolider et développer cette aviation dans un contexte économique,
réglementaire, technologique changeant.
 Le service de navigation aérienne de l’océan Indien
Le Service de la Navigation Aérienne de l’Océan Indien (SNA-OI) est une entité de la DSNA
(Direction des Services de la Navigation Aérienne), elle-même rattachée à la DGAC (Direction
Générale de l’Aviation Civile).
La DSNA est le premier prestataire de navigation aérienne en Europe avec environ 3 millions
de vol contrôlés chaque année. Les effectifs de la DSNA sont d’environ 7800 employés.
8
L’effectif du SNA-OI est de 74 agents avec une forte technicité : 57% du personnel est de
catégorie A (niveau ingénieur).
Le SNA-OI est le prestataire régional des services de la navigation aérienne, en charge du
fonctionnement opérationnel et technique des organismes de contrôle d’approche et
d’aérodrome de sa zone de compétence. Ses missions sont :
 d’assurer un écoulement sûr et fluide de la circulation aérienne,
 d’adapter l’espace aérien à la croissance du trafic,
 de maîtriser l’impact sur l’environnement,
 d’installer et maintenir les équipements et les systèmes, y compris sur les aérodromes
des îles Éparses.
Il assure le contrôle d’approche et d’aérodrome, dans le cadre des espaces aériens qui lui
sont dévolus et sur 3 plateformes aéroportuaires : Saint Denis, Saint Pierre Pierrefonds et
Dzaoudzi – Pamandzi. Il est également centre de contrôle régional Outre-Mer dans l’espace
qui lui a été délégué.
Il dirige les opérations de recherche et de sauvetage (SAR) au bénéfice des aéronefs en
détresse dans les espaces aériens relevant de sa responsabilité.
Du fait de sa situation, le SNA Océan Indien assure également une coopération internationale
active pour le compte de la DSNA dans sa zone géographique.
9
Le paysage aéronautique réunionnais : l’aviation d’Etat
Implanté depuis 1973 à La Réunion, le Détachement Air (DA) 181 met en œuvre la
composante aérienne des Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI).
Rattaché à l’armée de l’air et basé à proximité de l’aéroport Roland Garros, le DA 181 offre
aux FAZSOI la liberté d’action nécessaire en cas d’intervention. La structure s’organise
également pour être en mesure d'accueillir des moyens supplémentaires, de renforcer et/ou
soutenir des éléments projetés à partir de la métropole (Falcon, Airbus A400M, Hercules C160, Hercules C-130, Airbus A310, etc.).
Les moyens aériens des FAZSOI participent aux relations de coopération militaires avec les
pays de la zone, au développement des capacités d'actions communes et contribuent à la
connaissance du milieu, à la recherche et l’exploitation du renseignement. Ils concourent à la
mission de sécurité et de préservation des intérêts nationaux et des installations stratégiques.
Ils contribuent à l’affirmation de la souveraineté et à la défense du territoire, en particulier
en étant l’unique lien permanent avec les détachements militaires des îles Eparses (canal du
Mozambique).
Le DA 181 met en œuvre un escadron comportant deux CASA 235-300 et héberge d’autres
unités dépendantes des FAZSOI ou d’autres services comme :
 les détachements hélicoptères de la Marine Nationale constitués des 2 Panther des
frégates de surveillance (quand celles-ci sont à quai),
 les deux unités de la Gendarmerie : une Section Aérienne de Gendarmerie (SAG) et un
Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne (PGHM).
Le DA est aussi en mesure d’accueillir à la demande tous les aéronefs de la marine nationale
et de l’armée de l’air
Toutes les armées proposent des métiers liés à l’aéronautique, le Centre d'Information et de
Recrutement des Forces Armées se situe :
 Pour l’armée de l’air sur le DA 181 - 02 62 93 55 53
[email protected]
 Pour l’armée de terre au Quartier Lambert - 02 62 93 55 99
[email protected]
 Pour la marine nationale à la Base Navale - 062 93 56 90,
[email protected]
 Pour la Gendarmerie, caserne Vérines - 02 62 93 75 55,
[email protected]
Chaque année c’est en moyenne 35 à 40 Réunionnaises et Réunionnais qui s’engagent dans
l’armée de l’air.
10
L’armée de l’air recrutera plus de 2.000 jeunes en 2016 :
Le Bureau Air du CIRFA de La Réunion reste mobilisé
Alors que ses publicités sont à nouveau à l’écran sur le thème « Toute une armée croit en
vous », l’armée de l’air annonce ses objectifs de recrutement pour 2016. Dans un contexte
particulièrement exigeant, entre les opérations en cours (Chammal, Barkhane, Sangaris) et la
montée en puissance de nouvelles flottes (drones, A400M, MRTT), l’armée de l’air poursuit
sur sa lancée. Comme en 2015, elle propose plus de 2.000 opportunités d’emploi, accessibles
du niveau 3e à Bac+5, avec ou sans expérience professionnelle, dans plus de 50 métiers.
 Les filières qui recrutent
Outre le personnel navigant (pilotes et navigateurs), les besoins sont particulièrement
prégnants dans les métiers de la protection-défense, de la maintenance aéronautique, des
systèmes d’information et de communication (SIC) et télécommunications et du
renseignement.
La majeure partie des spécialités sont accessibles avec un bac, y compris celle de pilote.
L’essentiel des recrutements se fait entre 17 et 25 ans (dès 16 ans pour les élèves techniciens
et jusqu’à 30 ans pour les officiers sous contrat du personnel non navigant - OSC PNN). À
noter qu’un recrutement d’OSC est actuellement en cours : une vingtaine de postes, pour
moitié dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information / cyberdéfense.
 Sur La Réunion, 2 conseillers Air mobilisés auprès des jeunes
Les conseillers sont à disposition des jeunes pour les informer sur les métiers, formations et
carrières proposés par l’armée de l’air, répondre à leurs questions sur les spécificités d’un
engagement militaire et les accompagner tout au long de leurs démarches de candidature le
cas échéant. En 2015, le bureau Air de La Réunion a informé 3732 jeunes et suivi 146
candidats, et 34 jeunes de la région ont rejoint l’armée de l’air.
Le bureau Air de La Réunion ouvre ses portes mais travaille aussi beaucoup « hors les murs »,
en étroite collaboration avec ses partenaires locaux (académie, mission locale, Pôle
Emploi…). En 2015, il a réalisé 34 présentations en milieu scolaire et participé à 11
événements (salons, forums…). Le calendrier 2016 ne devrait pas désemplir.
+d’infos air-touteunearmee.fr | Facebook | LinkedIn
CIRFA de La Réunion - Bureau Air
Détachement Air 181
Caserne Lambert – Av du chef de Btn Lambert –
BP 67709 – 97804 SAINT DENIS Cedex 9 – REUNION
Accueil :
du lundi au jeudi - 08h00-12h00, 13h30-17h00 |
vendredi - 08h00-12h00
Tél. : 02 62 93 55 53
Mél : [email protected]
CONTACT PRESSE
CIRFA de La Réunion - Bureau Air - Tél. : 02 62 93 58 54
Mél : [email protected]
2