DOSSIER PARAMEDICAL - Orientation Pays de la Loire
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DOSSIER PARAMEDICAL - Orientation Pays de la Loire
Fongecif Pays de la Loire DOSSIER PARAMEDICAL 1ère partie : Le secteur de la santé Septembre 2001 GFE 16 FONGECIF PAYS DE LA LOIRE GFE 16 - Septembre 2001 - PARAMEDICAL LE SECTEUR DE LA SANTE 4 chapitres : - DEFINITIONS, CONTEXTE ACTUEL ET PREVISIONS SUR LES METIERS DE LA SANTE---P2 - FINANCEMENT DES ACTIONS DE FORMATIONS---------------------------------------------P 17 - FORMATIONS D’AIDE-SOIGNANT ET D’INFIRMIER-------------------------------------------P 22 - ENQUETE D’EVALUATION----------------------------------------------------------------------------P 27 - CONCLUSION-------------------------------------------------------------------------------------------P 34 Dossier réalisé par : Laurence Griseri / Claudine Ravet/Nicolas Rousseau / Laurence Sourdille. DEFINITIONS, CONTEXTE ACTUEL ET PREVISIONS SUR LES METIERS DE LA SANTE I Définitions du secteur de la santé et des métiers A Le secteur de la santé Le secteur paramédical comprend 2 sous-secteurs qui sont ceux de la santé et de l’action sociale. Le dossier paramédical sera donc divisé en deux. Aujourd’hui nous proposons l’analyse sur les métiers de la santé et au mois de novembre celle sur les métiers de l’action sociale. D’autre part, le GFE 16, autre nomenclature liée à la classification des emplois et formations comprend en plus de ces deux sous-secteurs, les métiers de l’esthétique et de la coiffure. Son intitulé exact est « Paramédical - travail social - soins personnels». Globalement nous pouvons donc classer en 3 catégories les demandes de CIF dans le domaine paramédical : 1ère catégorie : Les formations liées aux mét iers de la santé 2ème catégorie : Les formations liées aux métiers de l’action sociale 3ème catégorie : Les formations liées aux métiers de l’esthétisme. Les métiers de la santé qui nous intéressent ici, sont référencés au nombre de 14 par les services de la DRASS et présentés de la manière suivantes : « Ils sont plus de 720 000 professionnels de santé àpart entière. Ils exercent soit en secteur salarié, dans les établissements de soins, médico-sociaux ou sociaux, dans des cabinets médicaux, dans des laboratoires, soit en secteur libéral, auquel la plupart d'entre eux peuvent avoir également accès. Ils relèvent de 14 professions, nées de la spécialisation toujours croissante de la médecine et de l'accroissement continu de la demande de soins : infirmiers, aidessoignants, auxiliaires de puériculture, pédicures-podologues, masseurskinésithérapeutes, ergothérapeutes, psychomotriciens, orthophonistes, orthoptistes, diététiciens, manipulateurs d'électroradiologie médicale, techniciens de laboratoire, opticiens-lunetiers, audioprothésistes. Ces professionnels ont beaucoup en commun : - ils préparent, soignent, appareillent, réhabilitent et rééduquent les patients, le plus souvent après que le médecin a posé un diagnostic et institué une thérapeutique de traitement. Cependant, certains professionnels peuvent intervenir de leur propre chef, dans le cadre des compétences qui leur sont reconnues par la réglementation. -ils s'adaptent constamment aux évolutions de la science et des techniques médicales, par les formations initiales et continues qui leur sont dispensées et par -2- leur pratique professionnelle quotidienne. -ils voient de ce fait leurs responsabilités se développer au fur et à mesure de l'extension de leurs compétences. - leurs domaines d'activité connaissent souvent une situation de quasi plein-emploi et leur garantissent un emploi stable en secteur salarié et également de grandes possibilités de développement et d'initiative en secteur libéral, s'ils y ont accès. - ils exercent de plus en plus souvent en collaboration inter-professionnelle, afin d'améliorer toujours le service rendu aux patients. Mais les professions paramédicales ont aussi des spécificités marquées : - certaines d'entre elles relèvent du domaine des soins aux personnes, les autres de la rééducation, les professions restantes du domaine médico-technique. Chacun pourra par conséquent, en fonction de ses goûts et de ses aptitudes, trouver la profession lui convenant le mieux. - les formations conduisant àces professions sont d'une durée comprise entre 1 an pour les plus courtes (aides-soignants, auxiliaires de puériculture) et 4 ans - en pratique - pour la plus longue (orthophonistes). Les autres formations durent 2 ans (opticiens-lunetiers, audioprothésistes, diététiciens) ou 3ans (infirmiers, masseurskinésithérapeutes, pédicures-podologues, psychomotriciens, ergothérapeutes, manipulateurs d'électroradiologie médicale, techniciens de laboratoire, orthoptistes). La plupart des formations sont dispensées dans des écoles ou des instituts sous tutelle du Ministère chargé de la Santé, les autres sont dispensées en Université ou dans des écoles relevant du ministère chargé de l'Education Nationale. - certaines professions s'exercent en direction de publics bien définis : les enfants pour les auxiliaires de puériculture, les personnes handicapées ou accidentées pour les professions de rééducation. Les professions restantes concernent en revanche tous les publics. » B Définition des deux principaux métiers (demande CIF) : l’aide-soignant et l’infirmier (Réf : les fiches métiers de l’ONISEP) • L’aide-soignant Assurer des soins d'hygiène et de confort Le travail de l'aide-soignant consiste à assurer l'hygiène et le confort du malade, toujours sous le contrôle de l'infirmier. Il aide àla toilette, au repas, àl'habillage... Il accueille le malade àson entrée àl'hôpital et l'installe. Il effectue aussi des tâches d'entretien : changement de la literie, rangement et nettoyage des chambres des malades. En contact permanent avec les patients, les aides-soignants veillent àce que tout se passe pour le mieux : leur soutien psychologique est indispensable. L'aide-soignant peut participer aux soins : aide pour les pansements, distribution des médicaments, remplacement de perfusions, prise du pouls et de la température. Proche des malades, il peut donner aux infirmiers des informations précises sur l'état -3- physique et mental des patients. Des conditions de travail difficiles Plus de 70 % des aides-soignants travaillent en hôpital ou en clinique. Ce travail s'exerce en équipe sous la responsabilité de l'infirmier ; un service de garde est à assurer de jour comme de nuit, en fin de semaine et les jours fériés. La nuit, les plages horaires peuvent être de 10 heures consécutives. Le travail s'effectue souvent en station debout durant tout le service. Il faut aider le malade à se déplacer ou àchanger de position, ce qui exige une certaine force physique. Les aides-soignants travaillent aussi dans les centres de soins aux personnes âgées (maisons de retraite...) ou pratiquent des soins àdomicile auprès des malades, des handicapés, des personnes âgées. Les déplacements sont alors fréquents et les horaires irréguliers. La profession est déconseillée aux personnes souffrant de maladies ou de déviations de la colonne vertébrale. Des débouchés assurés C'est une profession de santé où il existe peu de problèmes de débouchés. Les postes hospitaliers tendent depuis quelques années àse stabiliser, mais les centres de soins pour personnes âgées se développent du fait du vieillissement de la population. Ils offrent déjàdes débouchés importants. Les rémunérations sont assez faibles. Une aide-soignante débutante est embauchée aux Hôpitaux de Paris avec un salaire mensuel de l'ordre de 7 000 F. En province ce salaire peut descendre jusqu'au SMIC. En fin de carrière, le salaire pourra atteindre les 10 000 F net. • L’infirmier Administrer des soins et surveiller les malades Les activités de l'infirmier comportent trois aspects principaux. - Les soins àdonner aux malades Ce professionnel est avant tout un collaborateur du médecin. Il est chargé de surveiller l'évolution de l'état du malade afin d'ajuster au mieux le traitement prescrit. Le fait d'être en contact permanent avec la personne lui permet d'apprécier l'état pathologique et l'effet du traitement sur le patient. Cette fonction lui donne des responsabilités importantes, car toute erreur dans l'administration des soins peut avoir des conséquences graves. Cette partie plus technique de son activité l'amène à assurer les pansements, piqûres, perfusions, prélèvements sanguins, dialyses... Au-delàdes soins hospitaliers, le personnel infirmier contribue au soutien moral des malades et de leurs familles. L'infirmier participe par ailleurs, avec l'équipe soignante, àla visite quotidienne auprès des malades. Les fonctions, les interventions, l'ambiance de travail varient selon le service dans lequel il exerce : chirurgie, cardiologie, maternité... - La gestion des soins L'infirmier établit un planning de soins, en fonction des prescriptions du médecin. A cette fin, il prend contact avec d'autres services pour obtenir les rendez-vous -4- nécessaires àla mise en œuvre du traitement. Enfin , les comptes-rendus des visites du médecin sont consignés dans le cahier de soins afin d'avoir un suivi personnalisé et continu du patient. - Des actions de prévention Au sein des institutions publiques et dans les entreprises, l'infirmier a un rôle essentiel de prévention, en particulier dans le domaine de la santé scolaire et universitaire et en protection maternelle et infantile (PMI). Eventuellement, l'infirmier peut être amené à animer des groupes de travail, de réflexion autour de différents thèmes (approche globale du malade, nouvelles thérapeutiques...). De fortes contraintes en milieu hospitalier En milieu hospitalier, le temps de travail hebdomadaire est agencé selon un horaire irrégulier : alternance d'équipes du matin, après-midi, nuit, mais aussi des permanences les week-ends et les jours fériés. Ces horaires sont souvent difficiles à concilier avec une vie de famille. Au sein des services, l'infirmier travaille en collaboration constante avec les membres de l'équipe hospitalière : médecins, internes, aides-soignants et autres professionnels de la santé. En milieu extrahospitalier, l'infirmier peut exercer dans les entreprises, les administrations, les centres de soins. Les horaires y sont plus réguliers. Environ 13 % du personnel infirmier est installé en libéral, c'est -à-dire àson compte. Choisissant l'indépendance, les infirmiers s'engagent davantage que par le passé dans cette voie. Ils peuvent être seuls ou choisir de s'associer. S'ils travaillent seuls, leur responsabilité et la prise en charge psychologique du malade s'avèrent plus importants. L'infirmier libéral doit être aussi gestionnaire et comptable, et être capable de se constituer une clientèle fidèle. Il faut trois années minimum d'exercice dans un service hospitalier public ou privé afin de pouvoir s'installer en libéral. Un passeport contre le chômage On compte actuellement près de 350 000 infirmiers... et surtout infirmières en exercice. L'activité salariée reste prédominante puisqu'elle concerne plus de 80 % des infirmières en activité. L'hôpital public est de loin le plus gros employeur avec près de 160 000 emplois. De plus en plus, le goût de l'indépendance mène cette profession à exercer en libéral (actuellement 13 %). La régression de l'emploi hospitalier, autant que le goût de l'indépendance, expliquent cette évolution. Des fonctions nouvelles apparaissent, elles concernent autant le secteur hospitalier que le secteur libéral : technicité accrue des soins, création d'établissements d'hébergement pour personnes âgées, organisation de services d'aide àdomicile, développement de l'hospitalisation àdomicile. Le traitement mensuel des infirmiers du secteur public est de l'ordre de 8 500 F net en début de carrière. En établissement privé, les salaires sont fonction des conventions collectives et sont variables d'un établissement àl'autre. En libéral, les rémunérations sont plus élevées, 13 000 F en moyenne, mais les horaires de travail -5- sont très chargés. Compte tenu des besoins, il n'y a pas de problèmes de débouchés pour les infirmiers àcondition d'accepter une certaine mobilité géographique. II Données actuelles et perspectives A- Entretien avec la DRASS. Présents : Mme Denise (DRASS), Mme Berthomeau(DRASS), Mr Busy (DRASS), Mme Janvier (UNIFORMATION), Mme Corbineau (PRMOFAF) et Mr Edmond de la Morvonnais (PROMOFAF). Un secteur professionnel de la santé se caractérise actuellement par un déséquilibre de la pyramide des âges (vieillissement de la population active) et une évolution de la réglementation qui d’une part, devrait conduire àune réduction du temps de travail (passage aux 35 heures au 1er janvier 2002) et d’autre part, àun renforcement de la sécurité. Même s’il n’existe pas une planification des besoins dans ce domaine, il est déjà prévu une augmentation des capacités en formation initiale et continue pour préparer les qualifications suivantes : Aide-soignant, infirmier, ambulancier. 1. Ambulancier La qualification d’ambulancier est reconnue par un certificat de capacité d’ambulancier. La circulaire de juin 2001 introduit d’une part, la notion de quota dans les centres de formation afin qu ils réservent 10% de leur effectif à des personnes en poste et d’autre part, une prise en compte des acquis de l’expérience. Cela se traduit par une dispense de sélection et un allégement de 2 ou 3 modules pour des personnes ayant 3 années d’expérience professionnelle (dans ce domaine. Dans notre région , le potentiel de formation est de 2 sessions de 25 personnes par an au CESU de Nantes et 1 session de 20 personnes par an au CESU d’Angers. Une demande d’ouverture d’une session est actuellement étudiée par les services de la Drass en Sarthe. Pour préparer le CCA, il n’est pas nécessaire d’avoir des pré-requis sauf celui de posséder son permis de conduire. Les bacheliers sont dispensés de l’épreuve écrite L’Etat n’attribue pas directement de bourse pour la formation au CCA. Chaque centre hospitalier dégage de son budget global de fonctionnement une enveloppe pour la formation au CCA correspondant à6 à8000 francs par élève. La circulaire et les textes d’application demandent àdévelopper cette formation par alternance plutôt qu’àtemps plein. Sa durée est de 3 mois. -6- 2. L’infirmier 15 ans est la durée moyenne de l’exercice de ce métier. Quelques informations concernant le financement des OPCA : Promofaf : 22 demandes de CIF sont actuellement en attente. Une ou deux formations sont financées par an. Promofaf finance la durée totale de la formation c’est àdire 3 ans. Le coût d’un dossier (avec la rémunération) se situe entre 600 et 800 KF. Le conseil d’administration de promofaf a choisi d’aller au-delàde la réglementation en vigueur pour permettre aux candidats infirmiers de suivre leur parcours de formation dans les meilleures conditions et jusqu’au bout. Le profil des demandeurs serait en particulier des aides-soignantes en poste qui souhaitent évoluer v ers la fonction d’infirmière en préparant le D.E. Promofaf constate aussi un accroissement des demandes de formation de cadre de la santé. Ceci s’explique en partie avec la mise en place de la démarche qualité dans ce secteur (accréditation). Format HP (opca de l’hospitalisation privée) a enregistré 5 demandes sur le semestre en particulier pour des spécialisations IBOD (bloc opératoire ) et IAD (anesthésie). Les demandes de formation d’infirmier sont prioritaires sur le capital temps formation. Le Fongecif et uniformation financent une seule année de formation d’infirmier. Les candidats doivent trouver des solutions pour les années qui restent soit sur leur fonds propres ou à partir du statut de demandeur d’emploi (allocation formation reclassement). Cette dernière solution est aujourd’hui remise en cause avec la mise en place du Pare. 10 demandes sur 16 en 2000 ont été acceptées par le Fongecif. Cette profession est marquée par des différences de rémunération entre le privé et le public. En fonction de leurs intérêts, les infirmiers s’orientent massivement vers l’un ou l’autre. Dans notre région, il y a une augmentation massive des quotas d’élèves infirmiers qui permet de passer de 710 places (concours d’entrée) à1040 places en 2000. Au plan national, il s’agit d’ouvrir 8000 places supplémentaires. Les motifs sont d’une part, démographique avec en région 2030 départs en retraite d’ici 5 ans dans le secteur public et 93 dans le secteur privé et d’autre part, une anticipation sur les effets de la réduction du temps de travail. Cependant, on constate une légère décroissance des candidatures à l’entrée. Actuellement pour 1place 6 ou 7 demandes. Les conditions d’entrées sont le BAC ou le DAEU ou une expérience professionnelle de 3 ans comme aide soignante ou aide puéricultrice. 15% des places en formation d’infirmier sont réservées pour ce public avec expérience professionnelle mais il y a peu de candidatures avec ce profil. Il y a une marche très haute entre aide-soignant et le niveau de formation exigé au concours d’infirmier. L’épreuve de français est très sélective et nécessiterait une remise àniveau pour les candidats en poste d’aide–soignant. -7- Le diplôme d’infirmière est en cours d’harmonisation sur l’ensemble des pays européens. En attendant des frontaliers vont se former àl’étranger dans des pays qui n’ont pas introduit des quotas. La durée des formations d’infirmier et leur coût : Durée Cadre de santé IAD 10 mois en continue 28 mois en discontinu 1 an Pré-requis et Ecoles IFCS CHU Nantes IFCS CHU A ngers 20 000 à 22 000 Francs Avoir exercé au 24 000 francs moins deux ans Avoir exercé au moins deux ans 14 instituts en 4 à 5000 francs région dont deux par an privés IBOD 2ans DE infirmier 3 ans Depuis 1992, même formation pour les infirmiers psychiatriques 18 mois après D.E. Ecole de puériculture de infirmier Puéricultrice * Coût nantes *Il existe des besoins de puéricultrices dans le secteur privé et en particulier dans les maternités 3. Aide soignant 900 places sur la région dans des écoles rattachées aux hôpitaux et des instituts non lucratifs (croix rouge) et privés. On constate, comme pour les formations des infirmiers, une augmentation des quotas. Certaines sessions sont ouvertes en contrat de qualification. L’arrêté de 1994 modifié le 22 juillet 01 dispense de sélection écrite les candidats en possession du BEPA, BEP sanitaire et social et du BAC. -8- B- Quelques données chiffrées Formations aux professions du secteur sanitaire : Diplômes délivrés en 1999 Source : D.R.A.S.S. - Enquête écoles de formation Spécialités exercées Sages femmes Infirmiers diplômés d'Etat Infirmiers de bloc opératoire Infirmiers anesthésistes Cadres de santé Aides soignants Puéricultrices Auxiliaires de puériculture Masseurs kinésithérapeutes PAYS DE LOIRE FRANCE Métro 36 599 613 14 659 18 554 14 439 76 1 138 905 12 846 47 738 69 2 256 66 1 504 Emploi dans le secteur de la santé au 1 er janvier 2001 : Professions données Médecins généralistes Médecins spécialistes Ensemble des médecins Chirurgiens dentistes Sages femmes Infirmiers diplômés d'Etat et autorisés Infirmiers de secteur psychiatrique Masseurs kinésithérapeutes Orthophonistes Orthoptistes Pédicures-podologues Ergothérapeutes Psychomotriciens Pharmaciens Dont titulaires d'officine Nb d'officines pharmaceutiques Nb de laboratoires d'analyses médicales -9- PAYS DE LOIRE FRANCE Métro 4 380 91 215 3 732 90 905 8 112 182 120 1 862 40 879 663 14 707 17 148 335 287 3 244 51 940 2 420 53 407 617 14 005 80 2 217 484 9 000 195 3 961 207 4 676 2 841 59 784 1 482 27 910 1 230 22 781 173 4 185 C- Entretiens avec les professionnels de la santé (hôpitaux, cliniques et maisons de retraites) • Entretien au Centre hospitalier l’Immaculée de Saint-Nazaire avec Jubé d’Aliérac, Responsable formation / cadre infirmière. Madame L’hôpital de Saint-Nazaire emploie près de 2000 salariés. La moitié sont des aides soignantes ou infirmières. On compte à peu près 500 infirmières et 500 aides soignantes. Il existe une centaine de postes d’agents de services hospitalier mais la plupart assurent des remplacements d’aides soignants en particulier pendant les congés d’été. Seule une petite part correspond àdu personnel permanent. Par service il y a àpeu près 1 ASH permanent pour 7 à8 aide-soignants. En théorie les ASH ne travaillent pas auprès des patients mais doivent assurer des tâches d’entretien. Les problèmes de recrutement d’aide soignant et d’infirmier sont tels qu’ils n’est pas possible d’assurer la totalité des postes par du personnel qualifié. A titre d’exemple l’hôpital a besoin de recruter près de 40 infirmiers par an. L’école de Saint-Nazaire a augmenté son effectif passant de 45 à 50 élèves mais elle n’arrive pas àfournir l’hôpital àelle seule. Les formés quittent la région ou vont dans les cliniques privées. Les problèmes de recrutements concernent à la fois les aides-soignantes et les infirmières. Madame Jubé d’Aliérac donne trois explications : Le nombre de formés est insuffisant même si les effectifs de formation augmentent constamment et les métiers restent très attractifs. A l’école d’infirmier de SaintNazaire, il y avait en 2001, 500 demandes pour 50 places. Le vieillissement de cette population fait qu’aujourd’hui les départs en retraite augmentent continuellement et vont s’accentuer dans les 5 années àvenir. Les 35 heures prendront effet àpartir du mois de janvier et les besoins vont encore augmenter. Le marché est extrêmement tendu. Le plan de formation : Il est divisé en deux lignes budgétaires : - Les formations promotionnelles : elles permettent l’accès à un niveau supérieur dans les grilles salariales de la convention collective. Elle touche 18 salariés en 2001. Il peut s’agir de blanchisseuses qui souhaitent passer un CAP pour devenir titulaire ou d’infirmières qui se spécialisent en anesthésie (IAD) ou bloc opératoire (IBOD). Cette année, pour la première fois 15 aides-soignantes se sont inscrites dans le plan de formation pour passer le concours de l’école d’infirmiers. Celles qui réussiront le concours seront financées sur le plan de formation de l’hôpital dans le cadre des actions promotionnelles. Le réel problème est que le niveau à franchir est très supérieur au niveau initial des aides-soignantes. Le service rencontre le même problème de niveau pour les auxiliaires de puériculture qui souhaitent devenir puéricultrices. Concernant les aides-soignantes, le système de formation favorise - 10 - désormais la promotion de ce public en leur réservant 15% de leur effectif dans les écoles d’infirmières. - Les formations complémentaires : depuis 3 ans, le plan de formation suit deux axes qui ont été définis comme prioritaires par l’établissement. Le premier axe concerne des formations d’accompagnement de fin de vie ou de soutien à la douleur. Certaines infirmières suivent des formations universitaires de type DU en soin palliatifs ou DU douleur ou encore DU en gérontologie. Ces diplômes ne sont pas reconnus dans la convention collective. Le service formation n’est pas débordé par les demandes et répond donc àchacune d’entre elles. Le second axe prioritaire concerne des formations aux techniques de transmission ciblée. Cet axe dépend en fait de la mise en œuvre d’une démarche qualité liée aux normes de sécurité imposées par le Ministère de la Santé. Il s’agit de l’amélioration de la transmission d’information entre services ou entre le personnel. Dans le cadre de cet axe particulier, plusieurs responsables de services ont été formés et le seront encore dans les années à suivre, afin d’assurer aussi le rôle de responsable qualité des services dont ils ont la charge. Ces formations correspondent au besoin du système d’accréditation par l’Etat des hôpitaux publics. L’hôpital de Saint-Nazaire a été le premier accrédité en 2000. - Le reste des formations sont techniques et définies chaque année après consultation des responsables de services. Certaines s’imposent d’elles même, comme après les scandales des transfusions sanguines : un plan de formation comprenant une remise à niveau des connaissances a été systématisé pour l’ensemble du personnel infirmier. Il a été assuré en interne par les médecins. Ces formations sont renouvelées chaque année. Financement de la formation continue : L’hôpital dépense chaque année 2.1% de sa masse salariale pour la formation continue sans compter celle des médecins. Ce budget correspond à 6.8 MF pour une masse salariale de 325.2 MF. Il cotise à hauteur de 1% pour le plan de formation auprès de l’ANFH et de 0.15% pour le CFA qui correspond le Congé Individuel de Formation du secteur public. • Entretien au CHS d’Allonnes avec Melle OUISSE (Attachée de direction responsable de la formation) L’emploi : Quelles sont les grandes orientations du secteur qui guident actuellement la gestion des ressources humaines ? C’est le projet médical qui permet de définir la politique de gestion des ressources humaines de l’établissement. Ce projet introduit aujourd’hui une dimension médicosocial dans un établissement essentiellement à vocation sanitaire. Cela se - 11 - concrétise par l’ouverture de plusieurs maisons d’accueil spécialisées (100 places) et un foyer occupationnel de 30 places. En parallèle, l’établissement se dirige vers une réduction de ses capacités d’hospitalisation. L’objectif est de passer de 375 lits actuellement à255 d’ici deux ans. Ce mouvement est d’une part provoqué par une stabilisation des pathologies des patients et d’autre part, par une recherche de co-financement dans le fonctionnement de l’hôpital. En plus de la sécurité sociale, les maisons d’accueil spécialisé seront financées par le conseil général. La mise en place de ces nouvelles structures implique une diversification des compétences. En plus des infirmières, l’équipe sera constitué d’éducateurs, d’aides médico-psychologique, d’animateurs, d’assistantes sociales, psychomotriciens, kiné, psycho, orthophoniste…cela représente l’équivalent de 140 temps plein. Le but est de favoriser le redéploiement interne puisque d’un côté, il y aura une diminution des effectifs dans le cadre de la réduction des capacités d’hospitalisation et de l’autre, un recrutement pour le foyer et les maisons d’accueil spécialisé. On évoque d’une manière générale le vieillissement de la population active, qu’est ce cela veut dire dans le secteur de la santé? Quelles sont les conséquences pour votre établissement ? Cela évoque des embauches massives. Il n’y aura pas encore d’effet cette année mais nous serons bientôt touchés par un flux important de départ en retraite des infirmiers (génération baby-boom). Il s’agit plus particulièrement de professionnels avec un rôle d’encadrement : 79 % des cadres infirmiers partiront en retraite dans les 5 ans à venir. Ces départs seront surtout visibles chez les catégories professionnelles qui bénéficient de la retraite à55 ans (aides-soignantes, infirmières). Pour l’établissement, cela représente 15 % des infirmiers soit 79 personnes dans les cinq ans et 53 cadres infirmiers. Quelles solutions envisagez-vous pour votre établissement ? Nous avons choisi d’anticiper en favorisant la promotion interne même si cela n’est pas toujours sans poser de problèmes. Depuis plusieurs mois, nous avons incité les infirmiers à devenir cadre en finançant la formation sur nos fonds propres. Aujourd’hui, nous rencontrons une difficulté puisque nous devons les faire patienter avant que les postes se libèrent. Ce qui est pas toujours facile àadmettre lorsque les personnes ont réussi leur formation. C’est la même solution qui a été retenue pour reconvertir les aides-soignantes et les agents de service hospitalier à la fonction d’aide médico-psychologique en structure médico-sociales. La formation promotionnelle leur permet d’acquérir des compétences complémentaires pour exercer un nouveau métier. Pour ces personnes, il n’y aura pas de conséquences sur le plan de leur rémunération mais elles sont impatientes d’intégrer un nouveau service avec une organisation nouvelle et un cadre professionnel adapté et récent. - 12 - La formation : Que privilégiez-vous, actuellement, dans le cadre du plan ? Nous cotisons àl’ANFH dans le cadre du plan de formation et du congé formation. La cotisation dépasse le minimum légal. Le plan de formation annuel est organisé selon deux axes. Un axe qui fixe les objectifs prioritaires de l’établissement et l’autre qui prend en compte les besoins par secteur. L’année passée, cette organisation du plan de formation avait abouti àune répartition du budget formation pour 60% concernant les objectifs prioritaires et 40 % pour les besoins émergents dans les secteurs. Cette année, la répartition sera de 45% pour la politique de l’établissement pour 55% pour les projets de secteur. Dans le cadre des objectifs prioritaires, une partie est consacrée aux problèmes de sécurité en particulier pour la manutention des malades, de l’adaptation du service d’urgence psychiatrique et de la spécialisation des infirmières DE aux problèmes de psychiatrie. Depuis déjà plusieurs années, il n’existe plus qu’une seule formation pour le D.E d’infirmier(e). Ce qui nécessite de prévoir dans le cadre du plan une spécialisation psychiatrique. D’autre part, les soignants doivent faire face à l’agitation des malades et àla violence. Des formations de prévention àla violence sont donc programmées assez massivement. Bien sur, la formation àla démarche qualité est présente dans le plan de formation ainsi que les préparations aux différents concours (école des cadres, infirmières…) sans oublier la formation aux carrières administratives. Que pensez-vous de l’offre de formation? Quelles sont vos partenaires ? Nous gérons notre propre institut de formation en soins infirmiers (IFSI du CHS). Voilà deux ans, le centre a été menacé de fermeture alors qu’aujourd’hui nous augmentons notre capacité d’élèves. Ce qui est une bonne chose puisque nous sommes déjà confrontés à une pénurie d’infirmières. Ce phénomène va être amplifié d’une part par les départs en retraite mais aussi par le passage aux 35 heures en janvier 2002. Nous abordons des mois difficiles qui ont remettre en cause la qualité des prestations et la continuité du service public. Paradoxalement, nous constatons que certaines écoles d’infirmières augmentent à l’entrée en formation leur niveau d’exigence et ne remplissent pas toujours les sessions. Cependant, les écoles sarthoises coopèrent entre elles en particulier pour des échanges de stages pratiques. Y-a t’il des qualifications àrénover ou àconstruire? Le métier d’infirmière est en changement et n’a plus la cote. Les revendications des infirmières ont peut-être été entendu en ce qui concerne les grilles de rémunération mais il reste la question du contenu de leur poste. On constate une évolution - 13 - techniciste de leur fonction ( àl’acte médical) au détriment des relations humaines. Cependant, les motivations premières qui amènent les jeunes vers ce métier sont encore de l’ordre de l’aide humanitaire et du relationnel. Ce décalage va rendre difficile le recrutement. Le vivier des aides-soignantes et des agents de service hospitalier est restreint et probablement encore plus dans les centres hospitaliers généraux. Voilà déjà plusieurs années que les ASH ayant en poche le bac ont bénéficié d’une formation pour une promotion professionnelle. En ce qui concerne la psychiatrie, nous remarquons que la fonction d’infirmière attire les élèves en fin d’étude. Ce métier en milieu psychiatrique a évolué d’une fonction de gardiennage àun métier de soignant. Cependant, les faits de violence sont biens réels et de plus en plus d’infirmières doivent y faire face. L’autre atout est d’obtenir pour une infirmière débutante une titularisation plus rapide que dans un CHG. Entretien à la clinique Saint-Augustin avec Madame Hingant, Infirmière générale et Madame Goas, assistante de direction. Le service de soins infirmiers comprend environ 100 personnes dont 50 infirmières, 30 aides-soignantes et 20 agents de service hospitalier. Il n’existe pas de problème important en termes de « turn over » cependant depuis le début de l’année plusieurs infirmières ont démissionné pour partir travailler dans le secteur public et d’autres sont en congé maternité. Il est difficile de trouver aujourd’hui du personnel stable. Pour Madame Goas, la façon de vivre et de penser des jeunes les pousse, à la sortie des écoles, àprivilégier l’intérim. La clinique fait donc appel très souvent à l’intérim pour remplacer son personnel. Les infirmières sont aujourd’hui une denrée rare et il est nécessaire d’instaurer un climat de travail agréable dès l’entretien d’embauche. A ce titre la formation professionnelle est un argument. La motivation du personnel passe aussi par des promesses de formation qui, bien entendu, restent utiles pour l’établissement. Les Diplômes Universitaire hygiène et douleur font partie des priorités du plan de formation. La clinique souhaite aussi former un certain nombre de cadres de santé cependant une difficulté se pose aujourd’hui : la clinique appartient toujours à des sœurs proches de l’âge de la retraite qui sont pour la plupart sur les postes d’encadrement. Il est nécessaire cependant de rajeunir le personnel de la clinique même au niveau de l’encadrement ce qui crée pour l’instant des difficultés car il apparaît inutile d’envoyer en formation les personnes qui sont en fin de carrière. Reste que ces formations de cadres/responsables qualité est un passage obligé pour s’adapter au système d’accréditation des établissements de santé. Madame Hinguant donne en termes de qualité de soin, l’exemple des agents de service qui théoriquement n’ont pas le droit d’aller jusqu’au malade. Il apparaît qu’à l’avenir ce métier disparaîtra au profit de l’augmentation des effectifs des aides-soignantes et de l’externalisation des services d’hygiène par des établissements spécialisés. Cependant cet adaptation nécessaire fait apparaître - 14 - le problème de la spécialisation des tâches et du manque de polyvalence du personnel. La réglementation a pour effet le besoin de réorganisation des services de la clinique. C’est donc un changement important, difficile àmettre en oeuvre. Entretien avec Mr PETITO Directeur de la résidence Artémis à Changé (72) L’établissement accueille 90 résidents pour 35 salariés dont 29 en équivalant temps plein. Voilàdeux ans, le passage aux 35 heures a généré deux embauches supplémentaires. Les besoins en maison de retraite sont couvert en périphérie du Mans mais il manquerait plusieurs centaines de lits sur la ville elle-même,. Les établissements publics agrandissent ou rénovent alors que s’ouvrent des structures privées et associatives. La réforme en cours dans le secteur des soins aux personnes âgées a pour but de rechercher une uniformisation du fonctionnement des maisons de retraite du point de vue administratif. Dans ce secteur, il existe des établissements publics, associatifs et privés à but lucratif. Les établissements privés ne peuvent pas actuellement prétendre àun budget de médicalisation alors que les résidents ont de plus en plus besoin de soins. C’est dans cette perspective que la convention tripartite introduit une répartition des aides financières. Le budget global devra faire apparaître un budget d’hébergement, de dépendance et de soins. Le budget de dépendance sera soutenu par les conseils généraux alors que le budget de soins fera l’objet d’aides des caisses assurances maladies. Cette nouvelle politique aura des conséquences sur la répartition des charges salariales. Elle implique de les affecter à 30% sur le budget de dépendance et à 70% sur le budget des soins. Pour obtenir des aides supplémentaires sur le budget et soins, les maisons de retraites ou résidences pour personnes âgées auront intérêt à rechercher un équilibre entre le personnel qualifié et non qualifié. Au sein de la résidence Arthémis, cette réglementation a eu pour effet de former 8 personnes qui ont été promues en interne après avoir suivi une formation d’aidesoignante. D’autre part, le directeur prévoit l’embauche de 8 personnes à2/3 ou ¾ temps dont 4 aides soignantes et 4 agents de service hospitalier. Aujourd’hui, la recherche d’une complémentarité des équipes de soins mène à l’embauche d’aides médico-psychologique. Le budget de formation permet de financer des préparations aux différents concours alors que les qualifications sont souvent financées dans le cadre des demandes individuelles au Fongecif. L’autre partie du plan de formation est centrée sur les besoins internes avec en particulier la manipulation des malades et les formations en sécurité incendie. Le recrutement de personnes qualifiées devient de plus en plus difficile. Il est de plus en plus rare de trouver des personnes diplômées sur le marché du travail qui ont véritablement envie de travailler auprès des personnes âgées. D’autre part, le secteur privé subit l’attractivité du public. Il n’est pas rare de voir un écart salarial de 1800 à2000 francs pour une infirmière. - 15 - Les formations du secteur sont adaptées mais longues. Elles passent par une phase de préparation au concours et se poursuit par une formation qualifiante qui dure entre un an et 3 ans. Depuis plusieurs années, il est évoqué au plan national, la validation des acquis pour des personnes ayant déjàexercées dans le secteur mais cela ne s’est toujours pas traduit de façon concrète. Cette approche permettrait des économies dans les financements de la formation et d’autre part, inciterait des personnes à partir en formation pour évoluer. Les budgets de formation seraient alors consacrés au financement de formations complémentaires. - 16 - LE FINANCEMENT DES ACTIONS DE FORMATIONS DU SECTEUR DE LA SANTE DONNEES FONGECIF PAYS DE LA LOIRE Financement de la demande de CIF sur l’année 2000. Le GFE 16 représente dans sa globalité sur l’année 2000, 217 demandes dont 97ont été acceptées (CDD+CDI). Les demandes et acceptations se répartissent de la manière suivante. Dossiers DOMAINE PARAMEDICAL Acceptés Action sociale 29 Santé 62 Esthétique 10 101 TOTAL Dossiers refusés 37 62 17 116 Dont Taux AbanD’acceptation dons TOTAL (1) 66 44 % (4) 124 50 % (1) 27 37 % (6) 217 46.5 % Le secteur de la santé, qui nous intéresse ici, représente 124 demandes / 217 et 62 dossiers acceptés (dont 4 abandons) / 124. A l’intérieur du secteur de la santé les demandes CIF sur l’année 2000 ont été les suivantes : SECTEUR SANTE Spécialités Infirmiers et préparation au concours Aides-soignants et préparation au concours Cadres de santé Puériculture BEP Carrières sanitaires et sociales Aide médico-psychologique Autres (pharmacie, médecine chinoise, sophrologie etc) TOTAL Dossiers Acceptés Dossiers refusés TOTAL 10 6 16 31 5 1 1 4 13 6 6 7 4 44 11 7 8 8 8 62 17 62 25 124 Le taux de satisfaction est de 50% CIF-CDI et CIF-CDD confondus. - 17 - La répartition par nature de dossier fait apparaître un taux de satisfaction CDI de 43.7% un taux d’acceptation CDD de 81 %. Nature dossier CIF - CDI CIF - CDD TOTAL Dossiers Acceptés 45 17 62 SECTEUR D’ACTIVITES ACTIVITES HOSPITALIERES ACCUEIL PERSONNES AGEES COMMERCE DE DETAIL ET REPARATION D'ARTICLES DOMESTIQUES EDUCATION PRATIQUE MEDICALE COMMERCE DE GROS ET INTERMEDIAIRES DU COMMERCE SERVICES AUX ENTREPRISES ACTION SOCIALE HOTEL RESTAURATION INDUSTRIE CAOUTCHOUC-PLASTIQUE AGROALIMENTAIRE AMBULANCES FABRICATION DE MEDICAMENTS AIDE A DOMICILE ASSOCIATIONS AUTRE Total Dossiers refusés TOTAL 58 103 4 21 62 124 ACCEPTE 16 7 REFUSE 11 8 Total 27 15 3 6 2 7 0 4 10 6 6 5 3 1 3 1 1 1 1 1 1 10 62 0 2 3 1 3 2 2 2 1 1 14 62 5 5 4 4 4 3 3 3 2 2 25 124 La moitié des demandes émanent de salariés travaillant initialement dans des entreprise ou associations du secteur paramédical (Code NAF : 851C/851E/851G/851H/853H). 30 de ces demandes ont été acceptées ce qui représente un taux d’acceptation de 48.4%. Les secteurs d’activités les plus représentés ensuite sont, avec 10 demandes, le commerce de détail puis l’éducation (6 dossiers). Il existe donc autant de demandes de qualifications ou perfectionnement que de reconversions. Niveau initial SECTEUR SANTE Spécialités Infirmiers et préparation au concours Aides-soignants et préparation au concours Cadres de santé Puériculture BEP Carrières sanitaires et sociales Aide médico-psychologique Agent polyvalent auprès des personnes âgées Autres (pharmacie, médecine chinoise, sophrologie etc) TOTAL - 18 - Niveaux V/VI Niveau IV Niveau III Niveau II/I TOTAL 1 4 11 0 16 32 0 0 8 6 5 10 0 3 0 2 0 1 10 4 0 0 0 1 1 0 0 0 0 44 11 7 8 8 5 7 59 9 28 5 31 4 6 25 124 La répartition des niveaux par durée de formation est la suivante : Niveau avant NIVEAU V/VI NIVEAU IV NIVEAU III NIVEAU II / I Total Moins de 500 h 8 3 7 2 20 Plus de 500 h 51 25 24 4 104 Total 59 28 31 6 124 Il s’agit donc en très grande majorité de formations longues. La durée moyenne en termes de demande est particulièrement élevée puisqu’elle atteint 1441 heures, sachant que le CIF ne prend en charge que 1200 heures. L’explication se trouve dans les demandes pour les formations d’infirmiers (3ans), présentée dans leur globalité alors que la prise en charge ne concerne ensuite qu’une seule année. SECTEUR SANTE Niveau initial - 500 + 500 Durée TOTAL heures heures moyenne Spécialités Infirmiers et préparation au concours Aides-soignants et préparation au concours Cadres de santé Puériculture BEP Carrières sanitaires et sociales Aide médico-psychologique Agent polyvalent auprès des personnes âgées Autres (pharmacie, médecine chinoise, sophrologie etc) TOTAL 1 15 2158 16 2 0 2 1 1 2 42 11 5 7 7 3 1576 1517 1680 1639 779 854 44 11 7 8 8 5 11 20 14 104 910 1441 25 124 Exemples de coûts et durées de formation : • La DRASS déclare qu’une année de formation d’infirmier coûte 20000 F. Les tarifs des organismes agréés varient dans une fourchette comprise entre 19200 F et 28000 F. Il n’existe donc pas d’écart important entre les organismes de formation sachant que la durée est fixée à1500 heures. • De la même manière la formation d’aide-soignant dure 1575 heures et coûte dans les organismes agréés entre 20000 et 30000 francs. L’engagement accepté en 2000 s’élève à13.3 MF (+ 863 KF d’abandons sur une demande globale de 39.6 MF. - 19 - Données Conseil Régional – Programme 2000 - 2001 Seules 7 actions de formations entrent dans le programme régional de formation, ce qui peut apparaître peu par rapport aux données du marché du travail. FORMATION DUREE EFFECTIF FORMATION BEP CARRIERES SANITAIRES ET SOCIALES 1200 AUXILIAIRE EN GERONTOLOGIE 732 17 1190 20 1190 18 775 18 1190 18 1190 18 AGENT POLYVALENT AUPRES DES PERSONNES AGENT POLYVALENT AUPRES DES PERSONNES EMPLOYES FAMILIAUX POLYVALENTS (REZE) TH AGENT POLYVALENT AUPRES DES PERSONNES AGENT POLYVALENT AUPRES DES PERSONNES 20 EFFECTIF SUBV. REGION AIDE REGION 16 432 000 16 226 368 18 451 980 18 451 980 18 318 330 18 460 580 18 451 980 TAUX HORAIRE 22 F 50 19 F 50 21 F 21 F 23 F 21 F 50 21 F Données ANFH Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier. L'ANFH compte aujourd'hui 2141 établissements adhérents et concerne 600 000 salariés de la fonction publique hospitalière. L'ANFH assure la collecte et la gestion mutualisée des fonds consacrés par les établissements de santé, sociaux et médico-sociaux publics au financement de la formation professionnelle. La formation professionnelle continue des personnels de la fonction publique hospitalière a pour but de maintenir ou de parfaire leur qualification professionnelle, d'assurer leur adaptation àl'évolution des techniques et des conditions de travail, et de favoriser leur promotion sociale et leur contribution àl'évolution culturelle, économique et sociale. (art. 1er du décret n° 90-319 du 5 avril 1990). Elle prend la forme d'actions organisées et suivies visant àl'acquisition de connaissances, d'aptitudes et de compétences. Elle a enregistré en 2000 plus de 500 000 départs en formation. Si aujourd'hui les personnels partent davantage en formation, ils partent pour des durées plus courtes. En effet, la durée moyenne par départ était de 24 heures en 2000 (contre 29 heures en 1997). Durant la période de Congé Formation Professionnelle rémunéré : - les frais pédagogiques sont pris en charge. - la prise en charge des frais de déplacement, d'hébergement et de repas s'effectue sur la base des tarifs applicables aux personnels relevant de la fonction publique hospitalière.Durant la période de CFP non rémunéré, ces frais ne sont pas pris en charge. - 20 - - 21 - FORMATION DES AIDES-SOIGNANTS ET INFIRMIERS La formation est réglementée par le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales qui en définit les programmes pédagogiques, la durée et les coûts. Il agrée les organismes de formation à la mise en œuvre de ces actions. (liste des organismes agréés en annexe). L’offre de formation est donc homogène et ne peut différer d’un centre àl’autre. Nous vous proposons, ci-dessous, le détail des conditions d’accès aux actions de formation d’aide soignant (DPAS) et d’infirmier (Diplôme d’Etat + options « anesthésiste » et « bloc opératoire ») et les possibilités d’évolution de carrière des infirmiers. AIDE-SOIGNANT (Cf : Fiches pratiques de l’ONISEP). Titre requis pour exercer : Diplôme professionnel d'aide-soignant (DPAS) Sélection : Organisée par chaque école agréée par le ministère chargé de la santé. Epreuves de sélection : - Une épreuve écrite et anonyme d'admissibilité, d'une durée de deux heures, notée sur 20, portant sur le programme de biologie humaine, nutrition et alimentation du brevet d'études professionnelles carrières sanitaires et sociales, permettant d'apprécier les connaissances du candidat, sa faculté de compréhension et de réflexion et sa capacité às'exprimer par écrit ; - Une épreuve orale d'admission, notée sur 20, consistant en un entretien de quinze minutes avec le jury, précédé de dix minutes de préparation, àpartir d'un thème relevant du domaine sanitaire et social. Conditions d’admission : Age : 17 ans minimum au 31 décembre de l'année des épreuves de sélection. Peuvent se présenter àl'épreuve d'admissibilité, les personnes titulaires des titres ou diplômes suivants : – diplôme national du brevet, – certificat d'aptitude professionnelle Petite Enfance, – attestation de suivi de scolarité d'une classe de première préparant au baccalauréat, – titre ou diplôme du secteur sanitaire ou social homologué au minimum au niveau V. Peuvent également se présenter àl'épreuve d'admissibilité les candidats justifiant au 1er janvier de l'année des épreuves d'une activité professionnelle ayant donné lieu àcotisation à la sécurité sociale, d'une durée de deux ans pour les personnes issues du secteur hospitalier, social et médico-social et de trois ans pour les autres candidats. Sont assimilés à une activité professionnelle ayant donné lieu à cotisation à la sécurité sociale et pour la durée correspondante : – le service national, – l'éducation d'un enfant au sens de la loi du 1er juillet 1980, – l'inscription àl'Agence nationale pour l'emploi, – la participation àun dispositif de formation professionnelle destiné aux jeunes àla - 22 - recherche d'un emploi ou d'une qualification. Peuvent se présenter àl'épreuve orale d'admission : - les candidats ayant obtenu une note égale ou supérieure à 10 sur 20 à l'épreuve d'admissibilité, - les personnes titulaires des titres ou diplômes suivants : brevet d'études professionnelles préparatoires aux carrières sanitaires et sociales, – brevet d'études professionnelles agricoles, option Service, spécialité Services aux personnes. Les agents des services hospitaliers et les agents des services hospitaliers qualifiés de la fonction publique hospitalière réunissant au moins trois années de fonctions ainsi que les personnes titulaires du diplôme professionnel d'auxiliaire de puériculture peuvent, sous certaines conditions, être autorisés àsuivre la formation. Scolarité : 12 mois. Aides financières possibles : Bourse d'études du ministère chargé de la santé attribuée par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Maintien du traitement au titre de la promotion professionnelle hospitalière pour les agents de la fonction publique hospitalière. Maintien du salaire au titre de la formation professionnelle. Rémunération nette au 1.01.98 à l’issue de la formation : dans la fonction publique hospitalière, après obtention du D.P.A.S. (primes et indemnités comprises) - début de carrière 7 200 F - milieu de carrière 8 650 F - fin de carrière 10 500 F Prime spécifique, prime spéciale de sujétion (10%), prime de sujétion spéciale (13heures), prime de service "mensualisée" au taux moyen de 7,5%. INFIRMIER (Cf : Fiches pratiques de l’ONISEP). Titre requis pour exercer : Diplôme d'Etat d’infirmier 1 La formation d’infirmier Conditions d’admission dans les instituts de formation en soins infirmiers : Etre âgé de 17 ans au moins au 31 décembre de l’année des épreuves de sélection ; Etre titulaire du Baccalauréat ou d’un titre reconnu équivalent. Ou remplir l’une des conditions suivantes : – Etre élève de classe de terminale sous réserve de fournir une attestation de réussite au baccalauréat français aussitôt connus les résultats de cet examen; – Justifier d’une expérience professionnelle de trois ans dans le secteur hospitalier ou médico-social ou de cinq ans dans un autre secteur d’activité et satisfaire àune procédure de présélection organisée par la direction régionale des affaires sanitaires et sociales. - 23 - Sélection : Avoir passé avec succès les épreuves de sélection suivantes, organisées par chaque institut de formation en soins infirmiers agréé pour la préparation du diplôme d’Etat d’infirmier : Epreuves d’admissibilité : – Une épreuve de tests psychotechniques d’une durée d’1heure 30 notée sur 20 points; – Une épreuve de culture générale d’une durée d’1heure 30 notée sur 20 points. Epreuve d’admission – Un entretien concernant le domaine sanitaire et social avec 3 membres du jury, noté sur 20 points. Déroulement des études préparant au diplôme d’Etat : 38 mois dans des instituts de formation en soins infirmiers agréés par le ministre chargé de la santé. Aides financières possibles : Bourse d’études du ministère chargé de la santé attribuée par la direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Maintien du traitement au titre de la promotion professionnelle hospitalière pour les agents de la fonction publique hospitalière. Maintien du salaire au titre de la formation professionnelle. Rémunération de formation professionnelle accordée par le conseil régional du lieu de l’institut de formation en soins infirmiers. Allocation d’études accordée par l’établissement formateur en contrepartie d’un engagement de servir dans celui-ci après l’obtention du diplôme d’Etat. 2 L’évolution professionnelle dans les hôpitaux publics : - Devenir Infirmier à l'hôpital : Etre infirmier diplômé d'État. Vous entrez donc dans la fonction publique hospitalière au premier grade du corps des infirmiers classé en catégorie B. Conditions d’admission : Par concours sur titres ouvert dans chaque établissement hospitalier. Pour être candidat, il faut: – soit être titulaire du diplôme d'Etat d’infirmier, – soit bénéficier d'une autorisation d'exercer sans limitation de durée dans le service d'affectation. Age limite : 45 ans au plus au 1er janvier de l'année du concours. Postes àpourvoir àl’hôpital En qualité d'infirmier – La fonction d’infirmier en soins généraux comprend l'analyse, l'organisation et l'évaluation des soins infirmiers et leur dispense, soit sur prescription médicale, soit dans le cadre du rôle propre de l'infirmier. En qualité de surveillant – Les agents du grade de surveillant sont chargés des fonctions d'encadrement correspondant à leur qualification; ils les exercent dans les services de soins. Ils peuvent également les exercer dans les instituts de formation relevant d'établissements publics de - 24 - santé et préparant aux différentes branches de la profession d'infirmier. – Dans ce cas, ils participent, en qualité de moniteur, à l'enseignement théorique et pratique des élèves s'ils possèdent, en outre, l'un des certificats suivants : certificat d'aptitude aux fonctions d'infirmier moniteur, certificat de cadre infirmier, certificat de cadre infirmier de secteur psychiatrique, certificat de moniteur de formation professionnelle du personnel soignant de secteur psychiatrique ou diplôme de cadre de santé. En qualité de surveillant-chef Les surveillants-chefs des services médicaux peuvent exercer leurs fonctions d'encadrement dans les services de soins dont l'activité est particulièrement importante, qu'il s'agisse des techniques mises en œ uvre ou des effectifs. S'ils choisissent d'enseigner, ils exercent en qualité de moniteurs dans les écoles de cadres infirmiers ; dans ce cas, ils doivent, en outre, être titulaires de l'un des certificats suivants: certificat de cadre infirmier de santé publique, CAFIS, CAFIM, certificat de cadre infirmier de secteur psychiatrique, certificat de moniteur de formation professionnelle du personnel soignant du secteur psychiatrique ou diplôme de cadre de santé. - Promotions possibles : La carrière se déroule sur deux corps: Le corps des infirmiers comprend trois grades (catégorie B): – infirmier de classe normale, – infirmier de classe supérieure, – surveillant des services médicaux. Le corps des surveillants-chefs des services médicaux a un grade unique (catégorie A). Le grade d'infirmier de classe supérieure est accessible au fonctionnaire de classe normale parvenu au 5ème échelon de son grade et comptant 10 ans de services effectifs. La promotion s'effectue dans la limite de 15% de l'effectif des deux premiers grades, ou d'un agent, au moins, lorsque ce pourcentage n'est pas applicable. Le grade de surveillant des services médicaux est accessible: – au fonctionnaire de classe supérieure, – au fonctionnaire de classe normale ayant 5ans de services effectifs et possédant un certificat de cadre ou le diplôme de cadre de santé, – au fonctionnaire de classe normale comptant huit ans de services effectifs après examen professionnel. Accès au corps des infirmiers surveillants-chefs des services médicaux, par concours interne, sur titres, ouv ert aux surveillants des services médicaux comptant 3 ans de service dans leur grade. - Spécialisations possibles : Infirmier anesthésiste ou bloc opératoire Titre requis pour exercer : Diplôme d'Etat d’infirmier anesthésiste Diplôme d'Etat d’infirmier de bloc opératoire Conditions d’admission : Etre titulaire de l’un des titres ou diplômes suivants: – Diplôme, certificat ou autre titre permettant l’exercice de la profession d’infirmier en France ; – Diplôme, certificat ou autre titre permettant l’exercice de la profession de sage-femme en France. -Justifier de deux années d’exercice, soit de la profession d’infirmier, soit de la profession de sage-femme. - 25 - - Avoir passé avec succès les épreuves de sélection suivantes, organisées par chaque école agréée pour la préparation du diplôme d’Etat d’infirmier anesthésiste ou IBOD: Epreuve d’admissibilité: – Une épreuve écrite portant sur le programme de la formation sanctionnée par le diplôme d’Etat d’infirmier (durée 1h30 notée sur 40 points). Epreuve d’admission : Une épreuve orale sur un sujet d’ordre professionnel (durée 15 minutes notée sur 20 points) ; – Une épreuve sur dossier notée sur 10 points. Déroulement des études préparant au diplôme d’Etat : 9 mois dans des écoles d’infirmiers de bloc opératoire ou anesthésie agréées par le ministre chargé de la santé. Aides financières possibles : Rémunération de formation professionnelle accordée par le conseil régional du lieu de l’école. Maintien du traitement au titre de la promotion professionnelle hospitalière pour les agents de la fonction publique hospitalière. Maintien du salaire au titre de la formation professionnelle. Il existe donc un système de formation organisé et réglementé au niveau de l’Etat qui agrée, dans la plupart des cas, des organismes de formation intégrés aux hôpitaux publics. Dans les Pays de la Loire seuls deux organismes de formation d’infirmier sur 14 agréés sont privés. Ces centres de formation font partie intégrante de l’activité des hôpitaux : Leur fonctionnement est imputé dans le budget global des l’hôpitaux qui fonctionnent sur les fonds des cotisations sociales. Les hôpitaux ont instauré des aides financières à la formation moyennant une durée de travail du stagiaire dans l’établissement ce qui leur permet de puiser en priorité leur personnel au sein même de leur structure de formation. Les postes de moniteurs/enseignants font partie des politiques de promotion du métier d’infirmier d’hôpital et participe donc aussi à la gestion des ressources humaines. - 26 - ENQUETE D’EVALUATION ECHANTILLON ETUDIE L’enquête porte sur la population des bénéficiaires CIF-CDI et CIF-CDD dans le secteur paramédical (tel que défini en introduction pour les demandes de CIF), ayant achevé leur formation entre le début du mois de juillet 1999 et la fin décembre 1999. Sur cette période, on compte 35 dossiers acceptés dont 23 font l’objet de l’enquête d’évaluation puisqu’il s’agit de ceux qui ont répondu au questionnaire. Sur les 35 demandes il s’agit de 18 CDI et 17 CDD. Sur les 23 personnes ayant répondu la proportion est la même puisque 6 CDI et 6 CDD n’ont pas répondu. Le taux de réponse est globalement de 65.7% et donc inférieur àla moyenne de l’évaluation globale qui était de 70.3%. Il a été plus difficile que dans les autres GFE de retrouver les coordonnées des stagiaires àl’issue de leur formation étant donné justement le nombre de CDD. Sur l’échantillon des 35 dossiers acceptés, la répartition géographique émane en priorité du département de Loire Atlantique ( 37 %) suivi par la Vendée (26%), le Maine et Loire (20%) puis la Sarthe (14%). Seule 3 % sont issus de la Mayenne ce qui correspond à1 seul dossier. La plupart de ces dossiers acceptés concernent « les activités de soins » (19 personnes soit 54.3% de l’échantillon) puis l’activité « Action sociale » (34.3%). Seuls 1,4% concernent des formations en coiffure et esthétique. Les niveaux de ces bénéficiaires sont répartis de la manière suivante : - niveaux I et II : 3 dossiers = 8.6 % - niveau III : 6 dossiers = 17.2 % - niveaux IV : 12 dossiers = 34.2 % - et niveaux V/VI : 14 dossiers = 40 % Les données recensées ici, diffèrent des caractéristiques de la population de l’échantillon global des CIF ayant répondu sur plusieurs points : - On note le poids prépondérant des CDD dans le secteur paramédical par rapport àl’échantillon global de l’enquête d’évaluation où l’on comptabilisait 24% de CDD contre 76% de CDI. - Le niveau IV est sur-représenté avec 34.2% contre 26% au détriment des niveaux III (17.2% au lieu de 21% dans l’échantillon global). - D’autre part, la répartition géographique fait apparaître une part importante de salariés du département de la Vendée (26% au lieu de 18%) et la Loire-Atlantique est peu présente par rapport àl’échantillon global (40%) qui ét ait lui-même inférieur au volume global des bénéficiaires CIF sur l’année 1999 (47%). Ces particularités doivent donc être prises en compte dans la lecture des résultats présentés ci-dessous. - 27 - CHOIX DU MODE D’EVALUATION L’évaluation est définie en terme de réussite du projet. En prenant en considération les objectifs du dispositif CIF, la réussite du projet a été définie au travers de trois critères auxquels sont associés plusieurs indicateurs. Ø LE CHANGEMENT PROFESSIONNEL : TROIS INDICATEURS. - Le bénéficiaire est resté dans son entreprise de départ, - Le bénéficiaire a intégré une autre entreprise, - Le bénéficiaire a changé d’entreprise et de secteur professionnel. Ø L’APPORT DE LA FORMATION : DEUX INDICATEURS. - Le bénéficiaire a acquis de nouvelles connaissances - La formation suivie a été utile pour le changement professionnel. Ø LA SATISFACTION : DEUX INDICATEURS : - Le bénéficiaire est satisfait de l’organisme de formation - Le bénéficiaire est satisfait de son emploi actuel. Le questionnaire est pondéré ce qui permet d’évaluer àtravers une note la réussite du projet professionnel. La note maximale atteint 50 points. On considère que le bénéficiaire : - a réussi son projet professionnel lorsqu’il obtient une note supérieure à30 points, a échoué àl’un des trois critères lorsqu’il obtient une note comprise entre 20 et 30 points, a échoué lorsqu’il obtient une note inférieure ou égale à20. RESULTATS PONDERES ≤ 20 20 à 30 ≥ 30 Soins 1 1 11 Nombre de réponses 13 /19 Action sociale 1 5 8 / 12 Esthétique Total 1 3 0 16 2/4 23 / 35 Domaine de formation / notes - 28 - 2 1 4 • 69,5% des personnes qui ont suivi une formation dans le secteur paramédical ont réussi leur projet. Un changement professionnel positif est survenu après leur CIF. La formation leur a permis d’acquérir de nouvelles connaissances. Ils sont satisfaits du contenu de la formation et plus globalement de l’organisme. On note que les activités de soins font en particulier apparaître une très bonne réussite puisque 11 dossiers sur 13 ont une note supérieure à30 points. • 4 bénéficiaires ont une note comprise entre 20 et 30 points. Ils sont tous deux restés dans leur entreprise initiale sans changement professionnel particulier (pas de changement de contenu de poste, ni de statut, ni d’augmentation de salaire). Ils affirment cependant avoir beaucoup appris et être relativement satisfaits de la formation en terme de contenu et d’enseignements suivis. On peut donc dire que pour ces personnes le critère de changement n’est pas rempli alors que les deux autres, apport et satisfaction de la formation le sont tout àfait. Sur les trois échecs repérés, deux personnes sont actuellement demandeurs d’emploi : • Une personne était ouvrière en CDI dans le domaine de la chaussure et a suivi une formation d’animateur (DEFA). Cette formation s’étalait sur 18 mois (dont 12 mois de prise en charge par le Fongecif). La salariée a volontairement quitté son emploi pour achever sa formation. Elle a beaucoup appris et est très satisfaite de cette formation mais elle est actuellement àla recherche d’un emploi. • L’autre personne, actuellement au chômage, était assistante de formation en CDD et a suivi une formation en vue d’obtenir le « BP Coiffure ». Elle n’est que partiellement satisfaite de la formation et ne conseille pas l’organisme de formation. • La troisième personne était aide-soignante en CDI avant formation et a demandé un financement pour une formation d’infirmière. Cette formation s’étalant sur trois ans, elle la poursuit sous statut d’étudiante. Elle doit réintégrer son entreprise dès l’obtention de son diplôme. Elle est très satisfaite de sa formation et de l’organisme. Il ne s’agit donc pas réellement d’un échec. RESULTAT PAR CRITERE DE REUSSITE Ø LE CHANGEMENT PROFESSIONNEL Motivation individuelle évoquée pour la réalisation du CIF Domaine de formation / Motivation Soins Action sociale Esthétique TOTAL • Perfectionne ment et/ou Reconversion qualification 13 (1) 0 6 2 (1) 1 1 (1) 20 3 les chiffres en italique grisés représentent les CIF en situation d’échec. - 29 - total 13 8 2 23 87 % des bénéficiaires de CIF dans le secteur paramédical ont un objectif de qualification . Dans les activités de soins, la totalité souhaite obtenir un diplôme. Nous rappelons que non seulement seul le diplôme est reconnu dans les grilles salariales mais aussi qu’il est désormais obligatoire pour exercer ces professions. La réglementation est aussi très forte dans le domaine de l’action sociale et le nombre de diplômes en esthétique est lui aussi restreint. Situation des bénéficiaires CIF à l’issue de la formation Indicateurs de changement Resté dans l’entreprise Domaine de formation Soins Action sociale Esthétique 4 4 1 TOTAL 9 • Parti dans une autre entreprise dans le Dans un même autre secteur secteur 4 1 0 5 4 2 0 6 Autre TOTAL Etudiante Chômage Chômage 13 8 2 3 23 9 des 23 bénéficiaires sont restés dans leur entreprise initiale et 5 ont évolué dans le même secteur d’activité ce qui correspond aux motivations initiales de qualification. Il faut ici comprendre que la question du changement de secteur d’activité a été mal comprise car a été entendu comme « changement de secteur d’activités » le passage du privé au public. Nous sommes en fait pratiquement à 100% de stabilité professionnelle concernant le « secteur d’activité » dans les activités de soins. • Seules deux personnes ont réussi réellement leur reconversion professionnelle dans l’action sociale. L’une d’elle était àl’origine mécanicienne en confection et est devenue aide à domicile (CIF-CDI). Elle a suivi et obtenu le certificat d’aptitudes aux fonctions d’aide àdomicile (CAFAD) pour trouver un emploi en maison de retraite, immédiatement à l’issue de sa formation. Le second, initialement menuisier est devenu animateur. Type de changement professionnel (contenu, salaire, statut) Pour les 9 individus restés dans leur l’entreprise initiale Oui 6 Non 3 Oui Non 6 0 Oui Non Oui Non 4 2 0 0 Oui Non 2 1 Oui Non Oui Non 2 0 0 1 Changement de Contenu de poste Changement de salaire Changement de statut TOTAL GENERAL 9 - 30 - • - Sur les 9 bénéficiaires restés dans l’entreprise initiale : 4 ont évolué en terme de contenu, de salaire et de statut. 2 ont changé de contenu de poste et salaire mais n’ont pas évolué en ce qui concerne leur statut. 2 ont gardé le même contenu de poste mais ont été augmentés et ont changé de statut. 1 personne n’a vécu aucun changement professionnel. Elle fait partie des 3 échecs repérés : elle reste assistante de formation et est très déçue par la formation en coiffure. Pour les 10 individus parti dans une autre entreprise Oui 9 Changement de Contenu de poste Changement de salaire Changement de statut TOTAL GENERAL • - Non 2 Oui Non Oui Non 7 2 0 2 Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non 4 3 0 2 0 0 0 2 11 Sur les 11 bénéficiaires partis de leur entreprise initiale (nous avions vu que 2 individus se sont réellement reconvertis dans le domaine de l’action sociale) : 4 ont évolué en terme de contenu, de salaire et de statut. 3 ont changé de contenu de poste et de salaire mais n’ont pas évolué en ce qui concerne leur statut. 2 personnes ont changé de poste avec augmentation de salaire mais pas de statut. 2 personnes sont parties de leur entreprise sans pour autant voir évoluer le contenu de leur poste, leur salaire ou encore leur statut. Il s’agit d’une aide aux personnes âgées qui a suivi une formation complémentaire d’animation aux activités physiques des personnes âgées. Elle déclare que le CIF l’a motivé pour changer d’établissement car elle a repris confiance en elle. Cependant son nouveau poste ne lui permet pas de mettre en pratique les connaissances qu’elle a acquises. L’autre personne est un pharmacien qui, lui aussi, a suivi une formation complémentaire en se spécialisant en orthésie. Il a obtenu son diplôme universitaire de pharmacien orthésiste. Il a changé d’établissement et reste pharmacien sans évolution notable. - 31 - Motivation avant formation et changement professionnel Total : Resté dans l’entreprise initiale Parti dans une autre entreprise AUTRE Perfectionnement et/ou qualification 9 9 2 20 Reconversion 0 2 1 3 TOTAL 9 11 3 23 • Sur les 3 souhaits de reconversion, une seule personne n’a pas atteint son objectif. Il s’agit d’une ouvrière en chaussure qui est actuellement au chômage après avoir suivi une formation àl’animation (DEFA). Elle fait partie des 3 échecs repérés. • 9 des individus qui souhaitaient initialement se qualifier ou se perfectionner sont resté dans leur entreprises initiale, et 9 autre l’on quittée. Type de contrat obtenu après CIF en fonction de la motivation de départ CDD avant formation CDI avant formation Motivation de départ perfectionnement et qualification CDD CDI Autre Total 9 Prof. Autre Total Libérale CDD CDI 2 6 2 1 11 1 7 1 Reconversion 0 2 1 3 0 0 0 0 0 Total 1 9 2 12 2 6 2 1 11 • Sur les 12 CIF-CDI, 9 sont en CDI après la formation, dont 2 après reconversion. La salariée en CDD à l’issue d’un CIF-CDI est une infirmière qui est devenue puéricultrice. • Sur les 11 CIF-CDD, 6 sont désormais en CDI, et 2 se sont installés àleur compte en profession libérale. Il s’agit d’une monitrice de tennis qui est devenue pédicure podologue et d’un hydrothérapeute devenu relaxologue. Enfin 2 sont de nouveau en CDD et 1 est au chômage. - 32 - Ø L’ APPORT DE LA FORMATION Indicateur Emploi actuel lié àla formation Domaine de formation tout à en fait partie 11 1 Soins 5 2 Action Sociale 1 0 Esthétique TOTAL 17 3 • • autre 1 1 1 3 Acquisition de connaissances beaucou moyen p 11 2 8 0 1 1 20 3 Total réponses 13 8 2 23 Il existe un lien très fort entre l’emploi et la formation suivie ce qui s’explique tout simplement par rapport àla réglementation du secteur en matière d’emploi. Les 3 personnes dans « autre » sont deux CIF-CDI dont un est au chômage et l’autre toujours en formation. Sinon il s’agit d’un demandeur d’emploi initialement demandeur d’emploi avant l’entrée en formation (CIF-CDD). Ø LA SATISFACTION DES INDIVIDUS PAR RAPPORT A LA FORMATION ET LEUR EMPLOI ACTUEL Contenu de Intervenants formation tout à en tout à en fait partie fait partie 16 7 17 6 Organisation tout fait 17 à en partie 6 Réponse aux Emploi actuel attentes tout à en Tout à En fait partie fait partie 18 5 15 5 • Pour 18 personnes la formation a répondu complètement àleurs attentes. • Deux personnes ne conseilleraient pas l’organisme de formation. Il s’agit pour les deux de la formation au BP coiffure de l’Ecole d’enseignement technique privé de Nantes. • Au total 15 personnes sont totalement satisfaites de leur emploi actuel (65.2%) et 5 partiellement (21.7%). Restent les trois personnes sans emploi (dont une étudiante). Le GFE 16 fait partie de ceux où la mobilité interne à l’entreprise est la plus forte et tout particulièrement dans le domaine de la santé. Le lien formation/emploi est aussi l’un des plus élevé ce qui est logique étant donné le système de réglementation de l’emploi et de la formation dans ce secteur. C’est un GFE qui dans l’étude générale d’évaluation du dispositif CIF, faisait référence pour les raisons évoquées ci-dessus, à la possibilité de rechercher des cofinancements. Ce GFE fait globalement partie de ceux avec un taux de réussite important. - 33 - CONCLUSION 1er constat : L’emploi Le manque de main d’œuvre est important dans les activités de soins. Les métiers les plus concernés sont ceux d’aide-soignant, infirmier et cadre de santé. Plusieurs explications font état d’une évolution importante de l’organisation du système de la santé : • Le vieillissement de la population, que l’on retrouve dans pratiquement tous les secteurs d’activité, n’épargne pas le secteur des soins aux personnes. D’ici cinq ans les départs en retraite vont se multiplier. Parallèlement on parle déjà aujourd’hui « de plein emploi » pour les infirmiers. • La réduction du temps de travail, déjàmise en œuvre dans le secteur privé fait l’objet de débats dans le secteur public. Dans ce contexte, les établissements privés craignent une fuite, déjà amorcée, de leur personnel vers le public, qui propose le plus souvent de meilleures conditions de travail (salaire, possibilités d’évolution de carrière…). • Le système d’accréditation des établissements de soins passe par la mise en place de démarches qualité dont la qualification du personnel est un critère. Les dotations financières de l’état aux organismes de soins est d’ailleurs fonction de la qualification de leurs salariés. • Cette réglementation est perçue comme un biais par rapport à la notion de « polyvalence » des postes de travail. Elle passe par une spécialisation très techniciste des tâches. On peut à ce titre se poser la question du devenir de certains métiers comme celui d’agent de service hospitalier. • Parallèlement l’augmentation du besoin de cadres de santé se fait sentir. Le vivier étant principalement celui des infirmiers en poste, il apparaît que le problème de recrutement d’infirmiers durera. 2ème constat : La formation • Face au manque de main d’œuvre, les organismes de formation, sous l’impulsion de l’Etat, augmentent chaque année leurs effectifs. Un quota est en plus désormais réservé dans les écoles d’infirmiers aux aides-soignants souhaitant évoluer. Leur niveau d’exigence à l’entrée en formation reste très élevé et il existe un décalage important de niveau pour ce public. Les organismes de formation ont finalement du mal à remplir chaque année leur promotion qui déjà, en terme d’effectif, ne suffit pas àcombler les besoins réels. - 34 - • Ce problème est accentué par une légère baisse de l’attractivité des métiers chez les jeunes. L’image des métiers de soins a évolué car s’ajoute aux conditions de travail difficiles, la spécialisation des tâches au détriment de la relation aux malades. Le contenu des postes de travail change donc. • Il s’agit globalement d’un secteur en pleine restructuration. Le développement de la formation apparaît comme un des moyens de réguler l’emploi dans ce domaine. Le système de formation est géré par le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales (les DRASS en régions) qui définit très précisément les durées, les coûts de formation et la pédagogie adaptée. Il habilite des organismes de formation qui sont publics pour la plupart et dont le financement est intégré le plus souvent au budget global des établissement de soins (hôpitaux). Ces modalités permettent de constater des coûts de formation peu élevés. Cependant la durée des formations est au minimum de 1500 heures et peut aller jusqu’à trois ans pour les infirmiers. Ces durées apparaissent à ce jour incompressibles (pas de validation d’acquis, pas de positionnement, pas de système de modules). • Les personnes salariées qui souhaitent se former dans ces métiers ont finalement peu d’alternatives : La promotion interne sur le plan de formation, L’utilisation du Capital Temps de Formation, Le Congé Inidividuel de Formation. Certains collecteurs optent pour le financement de la totalité des parcours et d’autres n’en financent qu’une partie. D’un côté, peu d’individus peuvent bénéficier de formation et de l’autre, se qui pose la question des financements àsuivre. La formation initiale reste àce jour le moyen privilégié d’accéder àces métiers. - 35 - ANNEXE : CARNET D’ADRESSES - ORGANISMES DE FORMATION - Liste des écoles d'aides-soignants Etablissement Adresse téléphone statut CENTRE FORMATION AIDES-SOIGNANTS 37 bis,QUAI DE VERSAILLES – 44000 NANTES 02 40 47 10 98 privé ECOLE PLURIPROFESSIONNELLE 50, ROUTE DE ST SEBASTIEN - 44035 NANTES 02 40 84 67 51 public INSTITUT FORMATION SOINS INF. Rue DE VERDUN - BP 229 44146 CHATEAUBRIANT 02 40 55 88 25 public CENTRE FORMATION PROF. PRIVE 47, boul. VINCENT - BP 119 -44153 ANCENIS 02 40 83 08 09 privé ANNEXE ECOLE AIDES SOIGNANTS 1, rue ARAGO - ZI GESVRINES 44240 LA CHAPELLE-SUR-ERDRE 02 40 37 76 62 privé MAISON DEPARTEMENTALE DE MINDIN 55, avenue BODON 44250 SAINT-BREVIN-LES-PINS 02 51 74 71 00 public CENTRE HOSPITALIER 4, rue SAINT-NICOLAS - BP 2 44270 MACHECOUL 02 40 78 44 00 public ECOLE AIDE SOIGNANT CROIX ROUGE 5, rue CHARLES TERRONT - 44300 NANTES 02 40 40 76 77 privé CENTRE FORMATION AIDES SOIGNANTS 11, chemin DES INFIRMIERES - BP 414 44600 SAINT-NAZAIRE 02 40 53 69 65 public INSTITUT DE FORMATION DE SANTE 4, rue DARWIN - BP 451- 49004 ANGERS 02 41 72 17 17 privé C.H.R.U. 4, rue LARREY – 49033 ANGERS 02 41 35 36 37 public CENTRE HOSPITALIER 1, rue MARENGO - BP 57 – 49325 CHOLET 02 41 49 60 00 public ANNEXE ECOLE AIDES SOIGANTS 1, IMP DES FOSSES – 53000 LAVAL 02 43 49 00 44 privé CENTRE HOSPITALIER 33, rue DU HAUT ROCHER – 53024 LAVAL 02 43 66 50 00 public CENTRE HOSPITALIER NORD MAYENNE 5, rue ROULLOIS - BP 12 – 53103 MAYENNE 02 43 08 73 00 public ECOLE D'AIDES-SOIGNANTS 14, rue DES MARTYRS DE LA RESISTANCE 53200 CHATEAU-GONTIER 02 43 70 12 46 privé ECOLE INFIRMIERS & AIDES-SOIGN. 17, rue NOTRE DAME – 72000 LE MANS 02 43 81 06 52 privé INSTITUT DE FORMATION 18, rue DE LA BLANCHISSERIE – 72000 LE MANS 02 43 28 66 37 privé CENTRE HOSPITALIER 194, avenue RUBILLARD – 72037 LE MANS 02 43 43 43 43 public CENTRE HOSPITALIER 1, rue HENRI DUNANT - BP 129 72205 LA FLECHE 02 43 48 56 61 public CENTRE HOSPITALIER PAUL CHAPRON 56, avenue PIERRE BRULE - BP 13 72401 LA FERTE-BERNARD 02 43 71 61 51 public CLINIQUE SAINT-CHARLES boul. RENE LEVESQUE -85000 LA ROCHE /YON 02 51 62 67 27 privé CENTRE HOSPITALIER LES OUDAIRIES boul. STEPHANE MOREAU 85025 LA ROCHE/ YON 02 51 44 61 10 public CENTRE HOSPITALIER 75, avenue D'AQUITAINE - BP 393 85119 LES SABLES-D'OLONNE 02 51 21 85 85 public CENTRE HOSPITALIER 40, rue RABELAIS - BP 39 85201 FONTENAY-LE-COMTE 02 51 53 51 53 public CENTRE HOSPITALIER 41, rue HENRY RENAUD - BP 159 85401 LUCON 02 51 28 33 33 public CENTRE HOSPITALIER G.CLEMENCEAU 54, rue SAINT JACQUES - BP 99 85602 MONTAIGU 02 51 45 40 00 public - 36 - - Liste des écoles d’infirmiers en Pays de la Loire. Etablissement adresse téléphone ECOLE PLURIPROFESSIONNELLE 50, route DE ST SEBASTIEN – 44035 NANTES 02 40 84 67 51 public C.H.S. "LE PONT-PIETIN" 44130 BLAIN 02 40 51 51 51 public INSTITUT FORMATION SOINS INF. Rue DE VERDUN - BP229 – 44146 CHATEAUBRIANT INSTITUT FORMATION SOINS INF. 21, chemin DES INFIRMIERS - BP 414 – 44606 SAINTNAZAIRE 02 40 70 08 11 public C.H.R.U. 4, rue LARREY – 49033 ANGERS 02 41 35 36 37 public CENTRE HOSPITALIER 1, rue MARENGO - BP 57 – 49325 CHOLET 02 41 49 60 00 public CENTRE HOSPITALIER 27, route DE FONTEVRAUD - BP 10 – 49403 SAUMUR 02 41 53 30 30 public I.F.S.I. CROIX ROUGE FRANCAISE 116, rue DE NANTES – 53000 LAVAL 02 43 66 12 12 privé CENTRE HOPITALIER SPECIALISE 229, boul. PAUL LINTIER - BP 13 – 53103 MAYENNE 02 43 08 22 22 public ECOLE INFIRMIERS & AIDES-SOIGN. 17, rue NOTRE DAME – 72000 LE MANS 02 43 81 06 52 privé CENTRE HOSPITALIER 194, avenue RUBILLARD – 72037 LE MANS 02 43 43 43 43 public CENTRE HOSPITALIER 1, rue HENRI DUNANT - BP 129 – 72205 LA FLECHE 02 43 48 56 61 public CENTRE HOSPITALIER SPECIALISE Route DE SPAY - BP 4 – 72700 ALLONNES 02 43 43 51 51 public CENTRE HOSPITALIER - LES OUDAIRIES boul. STEPHANE MOREAU – 85025 LA ROCHE-SUR-YON 02 51 44 61 10 public CENTRE HOSPITALIER G. MAZURELLE - Route D AUBIGNY - 85026 LA ROCHE-SUR-YON statut 02 40 55 88 25 public 02 51 09 72 72 public DIPLOME D’ETAT Infirmier anesthésiste et IBOD. ECOLE PLURIPROFESSIONNELLE 50, route DE ST SEBASTIEN – 44035 NANTES - 37 - 02 40 84 67 51 public