Général - Calendrier de fêtes et d`activités
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Général - Calendrier de fêtes et d`activités
Général - Calendrier de fêtes et d’activités N O E S OÙ EST-CE ? PUIGCERDÀ est une commune de Catalogne située au nord-ouest de Barcelone dans l'axe des Pyrénées, à l’intérieur de la région de la Cerdanya dont elle est la capitale. Cette large vallée constitue la meilleure des délimitations puisqu'elle est entourée de montagnes pyrénéennes et pré-pyrénéennes. Ses limites sont : au nord la Principautée d'Andorra et le Languedoc français, au sud le Berguedá, à l’est le Capcir et le Conflent, à l’ouest l'AIt Urgell, au sud-est le Ripollés au-delà de la vallée de Ribes. LE TERRITOIRE CERDAN Du point de vue administratif, la Cerdanya est une étrange, curieuse et triste réalité historique. Tout d'abord elle appartient à deux pays : l'Espagne et la France. Dans le premier elle est divisée entre les provinces de Girona et Lleida, tandis que dans le second elle appartient au département des Pyrénées Orientales : elle constitue avec le Capcir les deux cantons de Sallagosa et Mont-Louis. Depuis la division de l'Etat espagnol en communautés autonomes, la Generalitat de Catalunya est l'institution qui administre le territoire cerdan ; elle délègue quelques-unes de ses compétences au Conseil Régional de la Cerdanya. Cette division d'Etat est une conséquence du Traité des Pyrénées signé entre les deux couronnes en 1659 ; il rétablissait la paix et stipulait qu'une partie de la Catalogne - le Rossello, le Conflent et le Cerdanya-, passerait sous domination francaise. Cet événement donna lieu à une frontière invraisemblable tracée au beau milieu de la Cerdanya, partageant de façon arbitraire des familles et des propriétés. On soulignera l'existence de l'enclave de Llívia, située dans l'Alta Cerdanya, à quant la vallée du Querol, elle fut annexée à la France pour des raisons de stratégie géopolitique afin de relier le Capcir et le Conflent à l’Ariège. Par ailleurs, nous pouvons diviser la région naturelle en quatre espaces différents : l'Alta Cerdanya, la Baixa Cerdanya, la Batllia et le Baridá. LE NOM DE CERDANYA Le nom de Cerdanya, quant à lui, il est d'avis général qu'il dériverait de Ceretania, endroit où auraient vécu les ceretani (de l'ibéro-latin ceretanus). La première description dont nous disposons est celle de Posseidonios d'Apamea (80 av. J.C.), sur laquelle se basa, en partie, Strabon (27 ap. J.C.). "Dans les Pyrénées le versant ibérique est bien recouvert d'arbres" parmi eux, ceux à feuilles persistantes (...), sa partie centrale comprend des endroits parfaitement habitables, occupés dans sa majeure partie par les cérétans, tribu ibérique qui produit d'excellents jambons (...) comparables à ceux de Kybira -ville anatolienne de Licia-. La plus ancienne référence au nom (Ciritania) apparaît dans un document visigoth (L'histoire du roi Wamba) de Saint Julien, archevêque de Tolède. Plus tard, en 815, on cite le Comitatum Cerdaniensem ; dans les Annales Carolingiennes d'Enginhard (817) on fait allusion au Ceretaniam Vallensem et, pendant les XIIèmes siècles, à Cerdania et Cerdaina, indistinctement. Ainsi donc, l'adjectif qui convient est celui de cerdan pl. cerdans-, employé dans certains endroits sous la forme de cerdanyols ou cerdanyons, bien que, en tant que derivé d'un mot latin, on emploie ceretans qui, lui, fait aussi référence aux habitants actuéis de la ville de Ceret. GEOGRAPHIE La vallée cerdane est une cuvette effondrée entre des failles qui courent de La Seu d'Urgell à Perpignan depuis environ 8 millions d’années ; elle fut occupée par un lac à l'endroit de l'actuelle souscomarca de la Batllia. Le contraste entre l'adret, plus ensoleillé, avec des sols plus arides et l'ubac, plus ombragé, avec une plus grande étendue de forêts, est une des caractéristiques du paysage cerdan. Les canaux d'irrigation, un des éléments de récupération des eaux des torrents qui confluent vers le Ségre, donnent aux prés et aux champs de culture leur aspect verdoyant. DEMOGRAPHIE La comarca apparaît très peuplée depuis l'antiquité, puisque la presque totalité de ses agglomérations actuelles sont déjà citées dans les documents des X et Xlèmes siècles. L'actuelle structure du territoire et la distribution des villages pourraient avoir une origine romaine, qui sera confirmée ensuite dans le pagus visigoth ce qui aurait donné lieu, semble-t’il, au réseau comtal. Cependant, ce fut au long des XIII et XlVèmes siècles que se produisit, grâce au développement de Puigcerdà, une véritable éclosion démographique favorisée par une économie en hausse. Ceci permit à la ville de devenir un des ACCÈS en train principaux marchés de l'intérieur catalan et d'être la cinquième ville de Catalogne par nombre d'habitants. Du XV au XVIIème siècle, la population stagne, voire régresse, mais dès le XVIIIème on entame une reprise qui se poursuivra jusqu'aux premières décennies du siècle suivant avec un peuplement maximum en 1857. Ensuite on observe une nouvelle diminution qui durera jusqu'aux années 40 de notre siècle où on note de légères variations dans le recensement. Ces dix dernières années, à la faveur des mouvements démographiques liés surtout au phénomène de la construction, la population a augmenté considérablement. ECONOMIE A l'heure actuelle elle est basée essentiellement sur le secteur tertiaire lié au commerce et à l'offre du ski. Ces activités sont tournées surtout vers un tourisme hivernal, bien que celui-ci ait tendance à devenir de moins en moins saisonnier. Les communes d'Alp, Llivia et Puigcerdà y jouent un rôle primordial. Les principales activités du secteur primaire sont : l'élevage bovin laitier et les exploitations agricoles d'une certaine taille. En ce qui concerne le secteur secondaire, c'est le bâtiment qui est omniprésent, très au dessus de la représentation des autres industries comme la métallurgie, le bois et l'agroalimentaire, entre autres. Toulouse par la route Perpignan La Seu d’Urgell Barcelone COMMUNE DE VEGETATION ET FAUNE PUIGCERDÀ (18,58 KM2) L'ancienne commune de Puigcerdà a été agrandie, par l'annexion du hameau de Rigolisa au XIX siècle et par celui de Vilallobent en 1969. Elle est limitée à l'est par la frontière française avec des agglomérations très rapprochées de part et d'autre de celle-ci comme le sont Age et Palau, Vilallobent et Osseja et, surtout, Puigcerdà et la Guingueta d'Ix (officiellement Bourg-Madame) où il y a toujours eu la douane. Vers le sud-est, elle grimpe la montagne par une étroite frange de terrain et rejoint le col Marcer d'où elle descend vers le serrât d'Orri, à côté du mas Bertranet, pour rejoindre la rivière Llavanera et côtoyer la commune de Fontanals de Cerdanya. De là, elle s'ouvre au pla d'Arènes, contourne Ventajola au sud et arrive à l'actuelle nationale N-260 à hauteur du mas Aranso, point de confluence avec les communes de Bolvir et Guils de Cerdanya. Sous cette voie de communication, elle cherche la rivière Querol qu'elle remonte jusqu'à la frontière, près de la Vinyola, où elle est limitrophe du territoire d'Enveig. Au nord, elle parcourt la frontière qui la sépare des communes d'Ur et de la Guingueta d'Ix. Le nom de la ville de Puigcerdà (1.202 m.) dérive du latin Podium Ceretani, qui signifie « mont des cérétans », c'est à dire des anciens habitants de Ceretania devenue la Cerdanya. Sa première dénomination fut, cependant, Mont Cerdà. Les deux toponymes indiquent sa position surélevée sur la colline que la moraine frontale du glacier qui occupait la vallée du Querol avait formée dans la plaine. Sceau de Rigolisa XIX s. La presque totalité de la commune est occupée par les cultures herbacées à l'arrosage et par des prairies, suivies de très loin par les cultures maraîchères et fruitières -essentiellement des poiriers-. La surface forestière est beaucoup plus modeste, on y trouve le pin rouge (au pla de Forques) et l'association pin rougebuisson, suivi de la peupleraie (bordant les chemins et les lisières), le pin à crochet (au serrât de l'Orri) et, pour finir, le hêtre peu abondant et associé à ce dernier. Le reste est constitué essentiellement d'arbustes avec des associations pré-pin rouge et pré-buisson en plus des arbres de bordure qui entourent les canaux d'irrigation, les champs et les prés de fauche (aulnes, frênes, saules). Néanmoins, il faut souligner la plantation d'espèces autochtones ou d'ailleurs- qui composent ce qu'on appelle le parc Shierbeck, autour de l'étang de la Vila, lieu emblématique s'il en est. Parmi les arbres on trouve : l'acacia, l'acacia du Japon, le peuplier blanc, le noisetier, le sapin, le bouleau, le bouleau blanc, le sycomore ou faux-platane, le carpinus, le marronnier, le cèdre de l'Himalaya, le cèdre du Liban, le cèdre de l'Atlas, le merisier japonais, le peuplier noir, le saule pleureur, l'érable, le hêtre, le frêne, le ginkgo, le magnolia, l'alisier, le sorbier-des-oiseleurs, le paulownia, le pin d'Autriche, le platane, le pommier japonais, le chêne, le chêne rouge, le saule, le séquoia géant, le sophora, l'if, le tilleul, le tilleul argenté, l'aulne, l'aulne «italien », le cyprès de Leyland et le cyprès de Nootka. Quant aux arbustes, on peut citer : le buis, le Cotinus Coggiria, deux espèces de cotonnier, l'Elaeagnus pungens, le fatsia Japonica, le Forsythia intermedia, le lierre, le houx (ilex aquifolium I.), la lavande vera, le chèvrefeuille japonais, le Mahonia aquifolium, les percemurailles, le narcisse, le parthenocissus quinquefolia, le seringa, diverses rosés, le Rhus typhina, le Salix rosma-rinfolia, le sureau, le spiraea van houttei, divers tamaris et le laurier-tin. L'avifaune qui vit dans l'étang est surtout représentée par : le canard col-vert (blanc ou moucheté) et le cygne muet, en plus du pigeon blanc. Pendant la saison migratoire on peut y voir aussi le canard sauvage, la poule d'eau, la mouette et le goéland argenté. Suivant la saison on peut y observer aussi des cigognes blanches. Parmi l'ichtyofaune on trouve: l'anguille, le chevesne, le barbeau, la carpe, le dard et la truite. La faune sauvage, quant à elle, c'est celle habituelle des zones alpines et subalpines. LES HAMEAUX ANNEXES AGE (1.175m) Il est situé entre le Segre et la rivière Llavanera. L'église paroissiale est d'origine romane bien que très restaurée. «Age» est considéré comme un toponyme pré-romain, bascoïde ou celte, dérivé sans doute de (h) agiu = «if», ou alors, provenant du verbe latin agere = «ordonner, commander». En aucun cas de ager (champ), comme il a été proposé. RIGOLISA (1.212m) C'est un hameau situé sur le mont Cerdà, au nord-est très exactement. Il est constitué par un mas et par l'église de Saint Jacques de Rigolisa. Auparavant il avait eu le rang de commune et appartenait à Sant Miquel de Cuixà. «Rigolisa» est un toponyme préromain bascoïde, formé probablement par Errako et Iezea qui voudrait dire «ravin du brûlé » ; il apparaît dans les documents pour la première fois en 946 comme Eragolisa. VENTAJOLA (1.150m) Il est situé au sud-ouest de Puigcerdà, sur la rive droite de la rivière Querol ou Aravo. Il apparaît dans les documents depuis le IXème siècle. II avait été la propriété de Sant Miquel de Cuixà. L'église romane est dédiée à saint Thomas. « Ventajola » pourrait dériver du patronyme Ventidius. VILALLOBENT (1.175m) Il est situé à la confluence des rivières Vilallonga et Llavanera (appelée aussi Vanera). « Vilallobent » est un toponyme d'origine latine formé à partir des mots Vita et Lupenti - de lupus (loup)- Vilallobent il provient probablement d'un patronyme. On considère qu'à l'origine c'était un fundus romain. Son territoire avait appartenu tout d'abord au monastère de Ripoll et à Sant Miquel de Cuixà ensuite. Il finit par être propriété de la Couronne, destiné au séjour royal. Son église romane est dédiée à Saint André. DÉMOGRAPHIE Afin d'illustrer cette partie, nous présentons un tableau montrant l’évolution de Puigcerdà comparée à celle d'autres villes au moment de sa plus forte expansion, le milieu du XlVème siècle. ANNÉE 1345 1718 1787 1830 1887 1900 1950 1970 1975 1981 1994 2001 2003 HAB. 6.500 1.130 1.754 2.046 2.651 2.572 3.356 5.526 6.011 5.818 6.586 7.656 8.500 Comparaison au milieu du XlVème siècle Ville Barcelona Perpignan Lleida Tortosa Puigcerdà Cervera Vilafranca Manresa Hab. 40.000 14.000 12.000 6.500 6.500 6.000 4.000 3.000 VOIES D'ACCES PAR LA ROUTE Depuis Barcelona : Par l'axe du Llobregat (C-1411 ), à travers le tunnel du Cadi. Nous arrivons à Puigcerdà en une heure et demie environ en passant par Terrassa, Manresa et Berga. Si on suit la voie Barcelona-Puigcerdà par Vie, Ripoll, Ribes de Freser et le Col de Toses (N-152), l'itinéraire est plus long mais on est recompensé par un paysage et par des sites de grand intérêt. Depuis Girona : Par la route régionale C-150, on traverse Besalû, Olot, le Capsacosta, Ribes de Freser et le Col de Toses. Depuis Lleida : Par la route régionale C-1313 de Lleida à Adrall en passant par Artesa de Segre et Pons,- par la N260 d'Adrall à Puigcerdà par La Seu d'Urgell, Martinet et Bellver de Cerdanya. Depuis Toulouse : Par la N-20, on passe par Toulouse, Foix, Tarascon et Ax-les-Thermes. Nous pouvons passer par le Col du Pimorent ou emprunter le tunnel du même nom. Depuis Carcassonne : Par la N 118 passant par Limoux, Quillan, Axât et Mont-Louis. Depuis Perpignan : Par la N-116, on traverse Prada de Confient et MontLouis. Depuis Andorre : Par le Port d'Envalira, vers le Col du Pimorent jusqu'à la Guingueta d'Ix (Bourg-Madame) et Puigcerdà. EN TRAIN De Barcelona : Par la ligne Barcelona-Puigcerdà, de la compagnie ferroviaire R.E.N.F.E qui nous emmènera à Puigcerdà et à La Tor de Querol, passant par Granollers, Vie, Ripoll avec des arrêts aux villages cerdans de La Molina et d'Alp. De Toulouse : Par la ligne ToulouseLa Tor de Querol de la S.N.C.F. De Perpinyà : On peut arriver à Vilafranca de Confient par la ligne ferroviaire normale et achever le trajet jusqu'à La Tor de Querol avec le fameux Petit Train Jaune qui passe par Mont-Louis et Sallagosa. FESTIVITES ET ANIMATIONS JANVIER Le 5, Défilé des Rois, jardins d’enfants. Bénédiction des animaux et pot de l'amitié a Bourg-Madame. C'est une période de rifles en tout genre. Les plus connues sont celles d'Osseja, Puigcerdà, Vilallobent et Llivia. FÉVRIER Carnaval. A remarquer les défilés à Puigcerdà. Fête du Trinxat à Puigcerdà. MARS Le 8, les pompiers sud-catalans fêtent la Saint Jean de Dieu. AVRIL Fête de l'Arbre dans différents villages. Le 23, Sant Jordi à Puigcerdà, marché du livre et de la rosé avec différentes manifestations culturelles. Le 25, Pèlerinage à Saint Marc (Puigcerdà). Géants de Puigcerdà La semaine de Pâques La foire des antiquaires « Antic Puigcerdà ». Chants des caramelles à Puigcerdà. JUIN Course cycliste « La Route des 3 Nations » Le 23, Feux de la Saint Jean. JUILLET Première Semaine Culturelle de Puigcerdà (récital de poésies, théâtre de rue, débats, conférences, l'attribution du prix littéraire Vila de Puigcerdà, etc.). Le 10, la Saint Christophe et la bénédiction de voitures à Puigcerdà. Le 14, marche populaire à Vilallobent. Les 17, 18, 19 et 20 Festa Major el Roser à Puigcerdà. Le 25, la Saint Jacques, pèlerinage de Rigolisa. Le 29, la Sainte Marthe, patronne des hôteliers, fête à Puigcerdà. Cycle de concerts à Puigcerdà. Fête du Velô Foire AOÛT Troisième week-end, Festa de l'Estany à Puigcerdà. Foire artisanale à Vilallobent. La Sainte Marie, Fête d'été de Vilallobent. SEPTEMBRE Le 6 et 7, Festa Major de Vilallobent Le 8, Notre Dame de la Sacristie à Puigcerdà. Le 11, Fête Nationale catalane à Puigcerdà. OCTOBRE Rencontre de mycologues de Cerdanya à la Vila. NOVEMBRE Commémoration du Traité des Pyrénées à Puigcerdà. Le 30, Festa Petita de Vilallobent. Premier week-end, Foire du Cheval à Puigcerdà. DÉCEMBRE Papa Nôel à Puigcerdà. Les Pastorets à Puigcerdà. Jour de l’an. LES PRINCIPALES FETES FOIRES ET MARCHÉS AGE Deuxième dimanche de juin. . PUIGCERDÀ Troisième dimanche de Juillet, Roser. VENTAJOLA Le 21 décembre, la Saint Thomas. VILALLOBENT Premier dimanche de septembre, le Roser. Semaine Sainte, Antic Puigcerdà, foire d'antiquaires, brocanteurs et collectionneurs. Dernier samedi d'avril, Foire aux Bestiaux de Printemps à Puigcerdà. Premier week-end après la Toussaint, Foire du Cheval à Puigcerdà spécialement consacrée aux chevaux de race hispano-bretonne, appelés aussi chevaux bretons cerdans. On y trouve aussi des machines agricoles, des véhicules et des marchands ambulants. Il y a un marché tous les dimanches matin à la Vila (Puigcerdà) Fête du Lac Histoire - Légendes CHRONOLOGIE Quelques découvertes nous montrent que l'actuelle commune était déjà habitée à l'époque préhistorique, ibère et romaine. Xème siècle. La paroisse de Vilallobent, apparaît, sous le nom de Vila Lupenti, dans L'Acte de Consécration de la Cathédrale de La Seu d'Urgell. 942. Premier indice documenté de l'existence de l’agglomération d'Age. 958. Première citation de Saint Thomas de Ventajola. 1094. L'existence d'un château sur la colline légué par le comte Guillem Ramon à son fils Guillem Jordà. 1170-1177. Alfons I fonde ou refonde la ville de Puigcerdà et lui confère le titre de capitale cerdane. 1182. Instauration de la Foire de Puigcerdà, un élément revitalisateur de l'économie cerdane. 1190. Le roi Pierre I confirme l'Hospital Major de Puigcerdà, lequel deviendra avec le temps l'hôpital actuel. Xlllème siècle. On crée la Viguerie de Cerdanya qui perdurera jusqu'en 1716 et aura Puigcerdà comme capitale. 1260. Première citation écrite au sujet du lac. 1280. Un incendie détruit la plupart de la Vila. 1290. Etablissement des dominicains. XlVème siècle. L'Ordre des Mendiants et les juifs, deux communautés avec un grand poids spécifique à Puigcerdà. 1333. Les Franciscains construisent leur couvent. 1344. On octroie à Puigcerdà le titre d'Insigne. Vers 1346. Puigcerdà est parmi les sept premières villes les plus peuplées de la Catalogne. 1393. Puigcerdà achète Salteguet à Pedro de Lozano. 1428. Un fort tremblement de terre cause la destruction d'une grande partie de la Vila. 1479. On commence la construction d'un nouveau château. 1514. On frappe la première monnaie puigcerdanaise. 1583. On donne à la Vila le titre de Fidelissima. 1588. Il est créé l'Union entre Puigcerdà et la Terra (le reste de la Cerdanya) pour faire front au banditisme. XVI-XVIIème siècles. Affrontements continus avec les Français. 1716-1833. Création du Corregiment avec Puigcerdà pour capitale. 1728. Etablissement dans la Vila de l'Escola Pia. 1770. Naissance à Puigcerdà du docteur Francesc Piguillem i Verdacer, introducteur du vaccin antivariolique de Jenner dans les Pays Catalans. 1771. Mort du médecin et botaniste puigcerdanais Miquel Bernades i Mainader qui fut le médecin de famille du roi Charles III et le premier professeur en chaire du jardin botanique de Madrid. 1812-1814. Napoléon crée le Département du Sègre avec Puigcerdà comme capitale. 1837, 1873 et 1874. Puigcerdà subit les guerres carlistas. Elle en sort victorieuse à chaque fois. Elle obtient le titre d'Héroïque (1837) et de Toujours Invincible (1874). 1854. Naissance du météorologue Dionis Puig i Soler, auteur d'une nouvelle méthode de prévision atmosphérique. 1861. Il est créé le premier corps de pompiers de la Cerdanya, un des plus anciens de Catalogne. 1875. Publication de El Puigcerdanès, le premier hebdomadaire de la Cerdanya. 1879. Fondation de l'association Casino Ceretà. 1886. Le gouvernement autorise la démolition des murailles de la Vila. 1913. Visite de l'Infante Isabel. 1914. On achève la construction de la route N-152 qui relie Barcelona et Puigcerdà par Ribes de Fresser, l'année suivante sera terminée celle de La Seu d'Urgell à Puigcerdà. Ce sont les deux principaux axes routiers de communication de la comarca. 1922. Le train de Barcelona arrive à Puigcerdà. 1924. Visite du monarque Alphonse XIII. 1929. Inauguration de la voie ferrée entre Puigcerdà et Ax-les-Thermes. 1936. Un groupe important de la C.N.T.F.A.I., commandé par Antonio Martin dit « le boiteux de Malaga », prend le contrôle de Puigcerdà et d'une grande partie de la Cerdanya. 1937. On émet du papier-monnaie. 1939. Entrée des troupes franquistes (le 10 Février). 1952. Débuts de Radio Puigcerdà, « la voix de la Cerdanya », elle arrêtera dix ans plus tard. 1956. Une première dans tout l'Etat espagnol, le hockey sur glace pratiqué à Puigcerdà. 1960. Création de la Cooperativa Agropecuaria de la Cerdanya (coopérative agricole et d'élevage). 1981. Célébration de la première Diada de la Cerdanya (Journée de la Cerdagne). 1983. Radio la Cerdanya S.A., connue comme Radio Pirineus, commence ses émissions. 1986. Premier titre de ligue de hockey sur glace ; première équipe catalane à l'obtenir. 1987. Création du Conseil Régional de Muntanya. Constitution du Conseil Régional de la Cerdanya. 1989. Inauguration de l'Arxiu Histôric Comarcal (Archives Historiques Régionales) de la Cerdanya. 1990. Inauguration de la Biblioteca Comtat de Cerdanya qui couvre le secteur de la comarca. 1991. Commencent les travaux de remodélation de l'étang, du parc Schierbeck et des canaux d'irrigation. 1994. Registre dans le livre Guiness de records mondiaux de la saucisse la plus longue. 1995. On fête les vingt ans du Colloque Archéologique de Puigcerdà. 1996. L'eau des canaux d'irrigation est rendue potable. Plusieurs succès sportifs, individuels ou collectifs (V.T.T., foot-bal, échecs... ). 1998. Présentation du géant “Kerresetcaps”. Inauguration du nouveau Parc de Pompiers. Célébration de la Rencontre Mondiale de « peñas barcelonistas » (cercle d’amis de Barcelone). 2000. Inauguration de la Résidence SocioSanitaire et les nouveaux Tribunaux. 2001. Inauguration du Parking Souterrain situé dans l’ancien quartier juif. 2002. Inauguration de l’Ecole Municipale de Musique Issi Fabra. 2003. Inauguration de l’ascenseur panoramique incliné. L'ECUSSON DE LA VILA SON DRAPEAU On en trouve la première référence dans le cartulaire « Traslat del Llibre Vert » de l'an 1298 et il constitue un des plus anciens exemples de l'héraldique catalane. Voici sa description : « Ecu carré sur pointe : de gueules avec mont fleuronné d'or. Surmonté d'une couronne comtale ». Il faut tenir compte que le « mont fleuronné » n'est pas la Fleur de Lys comme on l'a souvent dit à tort. II vient de son armoirie et fut rendu officiel en 1986. Il a en plein centre le mont fleuronné d'or sur un champ de gueules.Il faut préciser que Puigcerdà avait son drapeau depuis le XVème siècle, malheureusement, aucune documentation ne nous est parvenu. En tout cas il semblerait logique de penser qu’il avait ses armes représentées, dont le mont fleuronné, puisque c'est une représentation courante des XIII et XlVèmes siècles, sur les couvertures des livres. SES TITRES INSIGNE. Octroyé en 1344 lors de son arrestation, dans le château de la Torre Cerdana de Portet, de Jacques III, roi de Majorque qui avait été déclaré en rébellion par la Cour et dont on avait confisqué les biens. FIDELISSIME. Obtenu en 1583 grâce à sa victorieuse résistance contre les huguenots lors d'une trahison perpétrée par un résident de la Vila. HÉROÏQUE. Accordé par le Gouvernement en récompense de sa ferme résistance aux attaques et au siège des troupes carlistes du 17 au 28 novembre 1837. TOUJOURS INVINCIBLE. Octroyé par un Décret de la Présidence du Gouvernement central en date du 8 septembre 1874 pour récompenser la Vila de son courage lors des attaques carlistes de 1874. On créa à cette occasion une médaille commémorative pour les défenseurs avec l'autorisation du Gouvernement. Plan du Fort Adrià HISTOIRE Tout au long de ce siècle on a maintenu l'idée que Puigcerdà avait été fondée en 1177, selon le document établi par le roi cédant les terrains pour la construction de l'église. Il est clair que dans ce document on parle déjà d'une ville. Cependant il conviendrait de remonter la date à 1094 si l'on tient compte du document qui mentionne le château du "Mont Cerda" légué par le comte de Cerdagne Guillem Ramon à son fils Guillem Jordà. On peut supposer qu'il s'agissait d'une fortification importante et grande, dans laquelle et autour de laquelle grandirait la nouvelle poblation. C'est la situation stratégique du site, permettant le développement d'une place forte, qui poussa sans doute le roi Alphonse I le Chaste à le choisir au détriment d'autres endroits fortifiés de la zone. Pour y réussir on la nomma capitale et on lui accorda de nombreux privilèges, ce qui la rendit comparable aux villes catalanes les plus importantes. Vers le milieu du XIV siècle c’était la cinquième ou sixième ville catalane par nombre d’habitants ; elle avait autour de 6.500 habitants. Elle avait aussi la responsabilité des administrations juridiques et ecclésiastiques, ce qu'elle a gardé jusqu'à une époque récente. Grâce à ses nombreux privilèges la ville en mesure d'avoir son propre gou- Sceau à pain juif avec des caractères arabes XIV s. Dessin du Château. 1319-1320 vernement et d'élargir ses avantages sociaux. Son développement économique fut favorisé par la concession d'un marché hebdomadaire et de deux foires qui ont perduré jusqu'à nos jours. Elle disposait aussi de l'eau et des pâturages nécessaires ainsi que d'un cabinet de notaires, etc. En même temps on a pris soin de doter la ville d'un système de défense afin de garantir la sécurité de ses habitants et de pourvoir aux besoins militaires. On construisit les remparts dont nous gardons encores quelques vestiges. Puigcerdà devint la ville commerciale de référence de l'intérieur de la Catalogne, complémentaire aux villes de la côte. C'était un point de concentration et de redistribution des marchandises très important. Ceci favorisa une structuration rapide des différents corps de métiers et de la société en général. Aparaissent les confréries, la communauté juive et les ordres religieux tels que les dominicains, franciscains ou les clarisses. Le déclin survint vers le XIV siècle, comme dans le reste de la Catalogne, à cause des guerres et de la peste noire, en plus des temblements de terre comme celui de 1428 qui fut très destructeur. L'impasse surmontée, la ville retrouva sa prospérité qui ne l'a plus abandonnée jusqu'à nos jours, malgré des graves difficultés auxquelles elle s'est trouvée confrontée par moments. Sa situation stratégique, lui permettant de contrôler les passages du Pimorent et de la Perche, l'ont obligée à participer aux guerres successives dès le XVI siècle. Elle fut assiégée plusieurs fois par les troupes françaises et espagnoles, en particulier par les premières tant il était important de contrôler cette région. Cette situation se prolongea jusqu'à l'époque de Napoléon. C'est de ces relations conflictueuses entre l'Espagne et la France que naquit le Traité des Pyrénées (1659-1660) divisant la Cerdagne entre les deux pays ; la frontière passe aux pieds de Puigcerdà. Le banditisme, très développé à l'époque, fut aussi un élément déstabilisateur de son économie, comme en témoignent de nombreux documents. Une autre difficulté à laquelle dut faire face Puigcerdà, ont été les importantes dépenses engagées pour sa défense, l'entretient des troupes et le maintien d'un important reseau espion-nage. Cependant ce fut à ce moment-là qu'on frappa sa propre monnaie. Le XVIII siècle, engagé déjà sur la voie de la récupération, dut faire face quand même aux attaques des troupes françaises. L'arrivée de la monarchie des bourbons qui imposa l'administration castillane et supprima les droits et libertés catalans, constitua encore un frein au développement de la ville. L'invasion de l'Espagne par Napoléon entre 1812-1814 convertit Puigcerdà en capitale de l’éphémère Département du Sègre. Au XIX siècle, la ville fut le scénario de plusieurs affrontements entre libéraux et carlistes en 1837 et 1873-74. Sa courageuse résistance lui valut la reconnaissance du Gouvernement et de l'Espagne entière. Beaucoup de villes espagnoles donnèrent le nom de Puigcerdà à leurs rues. Le Gouvernement de l'époque baptisa de la sorte l'un de ses vaisseaux de guerre. Vers la fin du XIX siècle, la Cerdagne commença à devenir le lieu de villégiature privilégié par les familles aisées de Barcelone, lesquelles faisaient construire de luxeuses demeures, appelées Quintas, à l'extérieur des remparts. C'étaient les pionniers de l'important phénomène appelé tourisme de nos jours. Cet afflux important de vacanciers appartenant aux couches les plus influentes de la société catalane: des politiciens, des personnalités du monde de la culture, etc., permit la naissance et le développement de plusieurs entités telles que le Casino Ceretà, le Cercle Agricole et Commercial, ou des manifestations comme la Fête du Lac et les Jeux Floraux ou encore la naissance de la presse locale. C'est à ce moment-là qu'on démolit les remparts et qu'on élargit la ville vers le lac et vers Rigolisa avec des somptueuses constructions. D'importantes personalités fréquentaient la contrée à cette époque : les écrivains Jacint Verdaguer, Narcis Oller et Santiago Rusinol, le politicien nord-catalan Emmanuel Brousse et M. Alart, les musiciens Albéniz et Granados et beaucoup d'autres. Ce dynamisme continuera jusqu'à la guerre civile espagnole de 1936-39. De nombreux citoyens de la ville seront assassinés à ce moment-là. L'expérience des collectivisations traumatisera ses habitants. L’après-guerre connaîtra les mêmes difficultés économiques et sociales que dans le reste de l'Espagne. Lentement, le secteur touristique récupère son activité avec un important développement des sports d'hiver comme le ski ou le hockey sur glace. Puigcerdà devint la ville pionnière du hockey sur glace en Espagne. Cette relative prospérité attire de nombreux immigrants des autres régions d'Espagne, en particulier de celles du sud et permet aussi la fréquentation de la ville par les touristes françaises, avantagés par un change de monnaie favorable pour eux. A l'heure actuelle, Puigcerdà accueille 50% de la population cerdagne espagnole et son économie est toujours basée sur le tourisme, l'activité tertiaire et l'industrie de la construction. Monnaie en cuivre de Puigcerdà, 1576 LEGENDES LA VIEILLE DAME DU LAC La fête du Lac de Puigcerdà, ancienne de plus de 110 ans, rappelle une légende qui chaque année suscite l'intérêt de petits et grands, celle de la Vieille Dame du Lac. C'était une vieille nonagénaire qui vivait dans la rue des Ferrers de la Vila. Vêtue d'un jupon et d'une capuche, elle incarnait les vertus de la femme cerdane. Amoureuse de sa terre et en particulier du lac et de sa bonne vieille ville, elle se rend ponctuellement à son rendez-vous annuel. Et selon les dires de Josep Vinyet, "elle vient, parcourt son village, s'intéresse aux voisins et, après avoir partagé avec eux une journée de joie, elle repart à bord d'un bateau, parmi les branches d'un saule pleureur, vers quelque palais fantastique au fond de l'eau où l'attendent les fées venues, voici très longtemps, du lac de Lanôs". Une autre version de la légende prétend que la petite vieille vivait dans une maison engloutie autrefois par les eaux du lac. Lors de la construction de celuici, elle aurait refusé de quitter les lieux, mais on la força. Depuis ce temps-là elle revient chaque année au mois d'Août pour visiter son ancienne demeure. Galicie », comme celui de Nargo pourrait vouloir dire « aller en Aragon ». Il est vrai que les moines de Cuixa y bâtirent une chapelle et une auberge, profitant du fait que l'endroit se trouvait à mi-chemin entre leur monastère et leurs possessions de l'Urgellet (Pinsent, Tavernoles, Codinet) LE PUIG CERDÀ Certains prétendent que deux familles, les Puig et les Cerdà, unirent leurs enfants en mariage et décidèrent de fixer leur résidence en haut d'une colline qui s'appellera depuis « Puigcerdà ». Une autre version explique qu'il s'agissait de deux bergers, Puig et Cerdà, lesquels, bien sûr, conduisaient leurs trou-peaux aux pâturages de la colline, ce qui donna lieu au nom actuel de la ville. Vierge de la Sacristie Vieille Dame du Lac KERRESETCAPS LE PELERIN DE RIGOLISA La légende raconte qu'un pèlerin, vieux et fatigué, qui suivait le chemin de Compostelle, guidé par les étoiles, arriva à l'ermitage de la Vierge trouvée en Cerdanya (l'actuel ermitage de Fontromeu). Il était mort de fatigue et de soif. Abattu, il pleurait en invoquant la Vierge, restant endormi à ses pieds. A son réveil, il trouva un abondant jet d'eau où étancher sa soif et reprendre des forces pour continuer le chemin ; arrivé à Saint Jacques de Rigolisa, un savoureux goûter et un bon lit d'auberge l'attendaient. L'imagination populaire prétend que le nom de Rigolisa signifierait « aller en Cétait vers le milieu du XVIIème siècle. Beaucoup de cerdans, terrorisés à l'idée d'y rencontrer un monstre, n'osaient plus aller à la forêt chercher du bois, ou des champignons, ni, même, aller à la chasse. Beaucoup d'entre eux affirmaient l'avoir vu ; d'autres le croyaient après avoir entendu les premiers. Voici qu'un jour, un puigcerdanais se vit dans l'obligation de se procurer un peu de bois et décida d'arriver jusqu'aux premiers pins de Salteguet. Ce faisant, il prit tout de même la précaution d'amener son fils pour que celui-ci fasse le guet à l'orée de la forêt et l'avertisse en cas de danger. Peu de temps après leur arrivée, un énorme brame retentit. Prenant ses jambes à son cou, le pauvre homme courut rapidement vers l'endroit où devait se trouver son fils. Il n'y était plus! Il était plus loin avec un... être étrange, un terrible monstre! Il l'appela angoissé, mais l'enfant lui répondit qu'il n'avait rien à craindre, que le monstre était inoffensif. Sans l'écouter, hors de lui, le père s'empara du fusil qu'il portait et visa la bête, laquelle s'enfuit dans les arbres avec un cri assourdissant. Une fois en ville, le père gronda sévèrement le garçon et l'enferma dans le cagibi de la maison. Tout de suite après, il sortit pour raconter l'histoire à ses amis ainsi qu'au viguier, l'autorité locale d'alors. En voilà assez! dit celui-ci, et décida de procéder à une sérieuse battue vers l'endroit où le monstre était apparu. Entre temps, le garçon n'arrêtait pas de dire à sa mère que cet être- là n'était pas du tout méchant. Le groupe qui était parti à sa recherche réussit à l'attraper vivant, non sans peur et sans grands efforts. Lorsque l'enfant l'apprit, il se mit à pleurer avec désespoir. Le lendemain, sachant le monstre enchaîné dans une cage et exposé sur la place Major, il n'eut de cesse que de s'échapper et d'aller le voir. Il se glissa parmi la foule jusqu'au cercle marqué par les soldats, à bonne distance de la bête. D'un bond il s'approcha d'elle. Des cris de peur s'élevèrent mais personne n'eut le courage d'aller le chercher. Alors la bête cessa de bramer et tendit une main à l'enfant. Les autres gosses firent de même et le monstre sembla comprendre l'innocente amitié des enfants. Mais, lorsqu'un des parents tenta de s'approcher à son tour pour les délivrer, la bête recommença à pousser des cris hostiles. Il n'avait pas confiance en lui. En deux jours, le monstre fut le seul sujet de conversation de la ville et Saint Jacques de Rigolisa de toute la Cerdagne, de sorte que presque tous les cerdans se rendirent à Puigcerdà pour le voir. Les autorités décidèrent de l'envoyer à la Cour. La plus grande joie des gentils gamins fut d'apprendre l'évasion de Kerresetcaps. Dans leur for intérieur ils savaient qu'ils le reverraient en Cerdagne pour jouer avec eux et chasser les coeurs endurcis, les véritables monstres. POUR EN SAVOIR PLUS - BOSOM, S.: Coneguem... l'estany i el parc Schierbeck. Puigcerdà, 1992. - GALCERAN, S. (A cura de): La ocupación francesa de 1462 al 1493 y Nª Sª de Gracia. Ripoll, 1970. - BOSOM, S.: Puigcerdà. Girona, 1993. - BOSOM, S. i MERCADAL, 0.: La Cerdanya. Manresa, 1994. - BOSOM, S. i VILADOMAT, T.: Puigcerdà, 40 anys d'història d'hoquei sobre gel Club Gel Puigcerdà. Puigcerdà, 1995. - BOSOM, S. i MERCADAL, 0.: El patrimoni Històrico-artístic de la Cerdanya i el Capcir. Manresa, 1994. - BOSOM, S. i SOLÉ, M.: Carrers i places de Puigcerdà. Una passejada per la seva història. Puigcerdà, 1998. - BRAGULAT, J.: Vint-i-cinc anys de vida puigcerdanesa 1901-1925, Barcelona, 1969. - DA.: 1r Congrés Internacional d'Història de Puigcerdà. Puigcerdà, 1983. - DA: "El Vallespir, el Conflent, el Capcir i la Cerdanya" dins Gran geografia comarcal de Catalunya. Barcelona, 1985 - DA: CD-ROM de la Cerdanya. Puigcerdà, 1996. - FIGUERA, M.: La Cerdanya, rutes i passejades. Vilassar de Dalt, 1997. - GALCERAN, S.: Dietari de la fidelíssima vila de Puigcerdà. Barcelona, 1977. - MARTÍ, J.: Historia de Santa Maria de Puigcerdà, hoy de la Sacristía. Lleida, 1925. - MARTÍ, J.: Dietari de Puigcerdà amb sa vegueria de Cerdanya i sotsvegueria de Vall de Ribes. Ripoll i Lleida, 1926-1928. - MERCADAL, 0.; BOSOM, S.; DENJEAN, C. i SUBIRANAS, C: Coneguem... els jueus i franciscans de Puigcerdà. Puigcerdà, 1994. - MERCADER, J.: Puigcerdà, capital del Segre. Barcelona, 1971. - POUS, J. i SOLÉ, J. M.: Anarquia i república a la Cerdanya (1936-1939), El Cojo de Málaga i els fets de Bellver. Barcelona, 1988. -SEMPRONIANA: La cuina tradicional de Cerdanya. Tremp, 1995. Monuments - Sites d’intérêt L'église de Saint André à Vilallobent D'origine romane, elle conserve quelques murs avec des "opus spicatum". Des chapelles ont été ajoutées et l'abside a été remplacée par une construction rectangulaire. La voûte est en plein cintre et le clocher mur, côté ouest, est à deux arcs. Elle a été restaurée récemment. MONUMENTS ET ITINERAIRES CULTURELS Hôpital de Puigcerdà On le trouve cité dans les documents depuis 1190, c'est un des édifices les plus anciens de la ville. C'est une oeuvre de transition romano-gothique, bien qu'aujourd'hui elle soit très protégée. ART ROMAN Eglise de Saint Julien d'Age Bien que d'origine romane, elle fut très modifiée au XVIIIème siècle. On supprima l'abside et on ouvrit la porte d'accès actuel, après lui avoir ajouté un presbytère, côté ouest. Auparavant on avait ajouté déjà des chapelles de chaque côté de la nef. On aperçoit l'emplacement de l'ancienne porte d'accès sur le mur méridional et, sur celui côté nord, un appareil en épi. Eglise romane de Sant Julià d'Age XII-XVIII s. Sanctuaire de Notre Dame de Quadres, Isôvol (Ventajola) Malgré les modifications du XVIIIème siècle, le temple est d'origine romane. Il est cité dans les documents du Moyen Age comme domus hospitalis, -une halte fréquente sur le chemin de Saint Jacques-. Il fut utilisé encore comme sanctuaire jusqu'au milieu du XXème siècle. Le grand portail de l'enceinte du XVIIème siècle, est conservé dans la Casa Bertran de Ventajola (Puigcerdà). Eglise de Saint Thomas. Ventajola Construite entre les XI et Xllème siècles. Elle conserve l'abside ornée d'arcatures et bandes lombardes. La férronerie de la porte provient de Bolvir. Sa nef a subi plusieurs modifications (nef rehaussée, presbytère ajouté...). GOTHIQUE Clocher de Sainte Marie à Puigcerdà En 1936, au début de la Guerre Civile Espagnole , sous le commandement de la CNT-FAI on a démoli l’église paroissiale de Sainte Marie. Démantelée avec des pieux et des pelles, on a seulement sauvé le clocher , qui préside aujourd’hui la place portant le nom du bâtiment disparu . L’ensemble a commencé à se construire vers 1177 et à cause de cela on y trouve certains éléments d’inspiration romane, même si on peut le considérer gothique dans sa majorité. L’église avait trois nefs. En largeur, elle occupait presque toute la place et laissait de chaque coté une rue étroite. On peut constater des deux côtés du clocher le Clocher de Sainte Marie point de départ d’un des anciens arcs de transept qui allaient vers les nefs latérales. En longueur, avec la maison des curés qui était ajoutée, elle arrivait jusqu’au platane qui séparait cette place de la Place des Herois (Héros). Le clocher, à présent le seul vestige de l’ensemble architectonique, a été depuis toujours l’un des symboles de Puigcerdà et il se détache au dessus des toits des maisons. Aujourd’hui, il mesure 35m. de hauteur jusqu’à la balustrade qui le culmine, mais on sait qu’anciennement il avait un toit fait avec des planches de bronze, finit en pointe et achevé par une aiguille doré. Si on observe le clocher actuel, on aperçoit rapidement qu’il a deux étapes constructives. D’abord, la base carrée qui arrive jusqu’au premier étage est composée de quatre forts piliers constitués de blocs de granit bien agencés. De là en montant se forme une figure octogonale. Les murs de ses différentes faces sont reliés aux arêtes de granit . En haut, il y a une terrasse assez large qui nous offre une magnifique vue panoramique de la vallée cerdane. Il est conseillé de la visiter malgré l’effort pour monter les marches en colimaçon d’origine qui nous amènent aux marches rénovées, plus commodes, et ainsi jouir de l’émotion qui va nous saisir. Dans un des piliers de base s’ouvre une porte qui nous amène vers un escalier en colimaçon, aussi en granit, qui nous permet d’accéder au premier étage. Ici on y trouve les deux yeux de bœuf qui s’ouvrent vers la Place et l’Hôpital, et les deux arcades latérales. Cet escalier nous montre, parfaitement, la partie la plus ancienne et nous signale, en même temps, où se produit le changement de construction puisque vers la fin, après avoir monté quelques marches de plus, il y a encore une ancienne pierre commémorative qui signale la fin de la partie la plus ancienne. Cette partie d’escalier nous signale que le clocher anciennement était carré, à l’instar de quelques représentations dessinées dans des livres notariaux du XIIIème siècle à Puigcerdà. Selon quelques auteurs, certains de ces dessins sont représentatifs de l’église de Sainte Marie, fait qui vise la possibilité d’un clocher central et de deux tours plus basses de chaque coté des nefs latérales. Cependant, une description de Puigcerdà de 1603 manifeste l’existence d’un seul clocher et corrobore sa forme et son accès : “... s’élève le haut et imposant clocher de forme carrée sur quatres grosses colonnes et piliers. Cela lui donne une allure magnifique. Un escalier en colimaçon à l’intérieur d’une des colonnes permet d’atteindre le clocher.“ Le changement de construction vers la forme octogonale n’a pas été le fruit d’un caprice, sans doute, il s’est produit à cause du mauvais état du clocher après de longues années et d’incidents du type éclairs ou incendies. Il paraît que la dernière réforme structurelle a eu lieu en 1737 et qu’elle a été ,complètement, finie en 1776. C’est grâce à une inscription située sur la balustrade qui couronne le clocher et par la documentation existante, qu’on sait que cette partie a aussi été restaurée en 1887. La dernière modification, celle des escaliers en fer intérieurs et la coupole supérieure, est actuelle. Le clocher était l’atrium d’entrée à l’église et le sol était pavé avec des dalles sépulcrales (funéraires). Dans l’atrium se trouvait une des portes de l’église, le portail on peut le regarder encore aujourd’hui. Le portail est formé de cinq archivoltes où se combinent des moulures rondes et pentagonales soutenues par des colonnes culminées par des chapiteaux décorés avec des motifs végétaux, où on voit des pignes. Le portail est construit en « marbre d’ Isòvol ». À coté, ressort un bas relief qui représente un muletier avec son animal. Au centre, du rez-de-chaussée , on observe une croix où on voit plusieurs saints, la Vierge de la Mare de Déu de la Sagristia et une combinaison des armes de Puigcerdà et de la Cerdagne. Depuis les années 1940, elle est dédiée aux gens de Puigcerdà morts pendant la Guerre Civile Espagnole. Le portail nous cède le passage à la nef centrale de l’église et on déduit donc qu’elle était la principale. Cependant, la nef latérale qui était en face de la rue principale était la plus utilisée. De cette nef on conserve une archivolte sur la petite porte de l’église de Saint Domènec, elle est construite aussi en marbre. Il y a aussi la frise qui faisait les fonctions de chapiteau et ou se dessinent des têtes d’animaux félins. Le clocher a eu plusieurs fonctions, spécialement de type religieux et social. En premier lieu, il avait la fonction typique d’un clocher et sonnait selon les fonctions religieuses mais aussi pour annoncer la mort du Pape, du roi ou des évêques. On l’utilisait aussi pour avertir d’un incendie en sonnant la grande cloche qui plus tard a été substitué par la sirène qui marche encore à présent. On l’a utilisé aussi pour sonner les heures de l’ancienne horloge aujourd’hui modernisée. Il ne faut pas oublier non plus que la première horloge a été installée en 1415 et qu’après beaucoup de réparations on l’a changé en 1610. La dernière horloge est du XIXème siècle et de nos jours elle n’est plus en fonctionnement. Une fonction plus sporadique, même si on en a eu besoin souvent, a été celle de lieu de surveillance pendant les périodes de guerre, le clocher abritait des tireurs pour la défense. Finalement, la dernière fonction que le clocher réalise c’est la fonction touristique qui attraie spécialement les touristes pour les feux d’artifices qu’on y célèbre le 8 septembre le jour dédié à la fête de la vierge de la Mare de Déu de la Sagristia, patronne de Puigcerdà. Pont de Sant Marti XIV s. Eglise de Notre Dame des Grâces. Puigcerdà. Chapelle consacrée en 1492, elle fut abîmée par les Français en 1793 et restaurée plusieurs fois ensuite. C'est de là que proviennent les deux magnifiques tableaux gothiques -celui de l'Annonciation et celui de Saint Etienne et Saint Jean-, aujourd'hui au M.A.C. On doit sa construction au voeu formulé par Jaume Mercader, viguier de Cerdanya. Elle se trouve dans la rue des Escoles Pies. Mirador de la Mairie “le balcon de la Cerdanya” Pont de Saint Martin, Guils de Cerdanya-Puigcerdà II s'agit du meilleur exemple de pont gothique conservé dans la comarca. On trouve trace de sa reconstruction dans les années 1326-28. Il présente deux arcs en plein cintre -un plus grand que l'autre. A cheval entre les communes de Guils de Cerdanya et de Puigcerdà, il enjambe la rivière Aravo ou Querol. Il constituait un point de passage clé dans le tracé de la Strata Ceretana romaine. Certaines théories prétendent que sa base, en pierres de taille à bossages, pourrait avoir une origine romaine. Mairie de Puigcerdà C'est une construction gothique datant de la fin du Xlllème siècle à l'intérieur de laquelle on peut observer une voûte d'arête épargnée par l'incendie de 1938. On y conserve quelques tableaux du peintre local Père Borrell. Les Murailles de Puigcerdà Depuis toujours, des murailles ont entouré la ville. En 1875, le gouvernement donne son accord pour détruire les anciennes défenses. Il reste actuellement quelques vestiges protégés. Ils sont situés à l’ouest. Can Deulofeu. Puigcerdà Maison située dans la rue du Querol C'est un des rares exemples de gothique populaire conservé dans la comarca, malgré les différentes réformes d'époques postérieures imitant le style d'origine. Peinture de Sant Domènec Ancien Couvent de Saint Dominique. Puigcerdà Construit à partir de 1291, l'église actuelle date surtout du XVème siècle avec des modifications de cette époque. La couverture charpentée s'appuie sur des arcs diaphragme. En 1835, il fut désaffecté. Eglise Constituée d’un seul édifice, c’est la plus grande de la région, même si sa taille est Cloître plus petite qu’à l’origine, dû aux destructions provoquées par le tremblement de terre de 1428. A double versant et soutenue par des arcs diaphragmes qui s’appuient sur des contreforts (pilier ou mur servant d'appui et de renfort à un autre mur), elle abrite des chapelles recelant des autels dignes d’intérêt. Elle redevint objet de culte en 1946, et désignée comme église paroissiale. De ce lieu, on retient son fronton, du XV s, sur lequel sont sculptés des écussons et trois archivoltes. Une second, latéral et de plus petite taille, provient de l’église de Sainte Marie. Il conserve des peintures gothiques de 1362, œuvre de Guillem de Manresa. Le Musée d’Art de Catalogne (MNAC) possède une pierre tombale gotique de Ramon d’Urtx, baron de Matamala, mort en 1291. S. XVI-XVIII La partie du couvent et le cloître Une fois désaffectée, elle fut utilisée comme caserne et école. A l’heure actuelle, elle accueille la Bibliothèque Régionale, les Archives Régionales de Puigcerdà et l’Institut d’Etudes de Cerdagne. Aujourd’hui, on peut contempler une des ailes de l’ancien cloître, reconstruit en 1603. Eglise de Saint Jacques de Rigolisa L'ancienne église paroissiale fut un francalleu de Cuixà au Xème siècle. Détruite par les Français, elle fut déplacée par la famille Macià i Bonaplata. L'actuelle chapelle présente des aspects moyenâgeux avec les arcs brisés, ses ouvertures et sa rosace sur le portail de la façade. Plaça de Cabrinetty. Puigcerdà Elle fut la place Major jusqu'à la fin du siècle dernier. Belle enceinte entourée de portiques qui correspondait probablement à la cour d'une ancienne fortification On peut y observer les maisons seigneuriales de style Renaixença Catalana des familles Cadell et Descatllar. S. XIX-XX NEOGOTHIQUE ECLECTISME II y a, en dehors du quartier du lac, quelques constructions avec un mélange de styles qui sont dignes d'être mentionnées comme la Torre del Rellotge (la Tour de l'Horloge) ou l'Hôtel Internacional (Puigcerdà) et d'autres à Das, Bellver de Cerdanya ou Llivia. Elles datent de la fin du XIX ou début du XXème siècle. Torre del Cônsol, Puigcerdà. Construite en 1886, de style éclectique, on y remarque une seule tour. Elle doit son nom à son premier propriétaire, le consul du Danemark, M. German Schierbeck qui fut le promoteur de la première conception du parc du même nom. Casino Ceretà. Puigcerdà De style éclectique, il fut construit en 1893 par Calixt Freixa. Détruit par un incendie en 1904, il fut reconstruit en 1908 par Josep Domènech i Estapa. Il avait été aussi appelé Casino de Dalt ; il possède un théâtre et diverses salles. Il fut le phare du mouvement littéraire et culturel de la Cerdanya de la fin du XIXème siècle lié à la Renaixença Catalana. (Renaissance catalane du XIX s.). L'étang l'Estany de Puigcerdà Colonia Salvadó ou Semperi. Puigcerdà Fabrique de tissus construite en 1853 et agrandie en 1870 où travaillaient plus de 200 ouvriers. Elle utilisait l'eau de la rivière Aravo ou Querol. Elle fut installée par Joan Salvadó, très lié au catalanisme de l'époque et promoteur de la vie sociale et culturelle cerdane. Aujourd'hui elle est devenue un quartier d'habitations. ESTHETISME A l'heure actuelle on en conserve deux exemples, celui de la gare de la R.E.N.F.E. construite en 1922 et le bâtiment de l'ancienne S.A.L.I. (Société Anonyme Laitière Industrielle) qui date de 1935. Les bâtiments sont en activité. CONSTRUCTIONS DIVERSES On peut aussi observer dans la Vila des exemples de constructions qui illustrent différents courants architecturaux catalans des XIX et XXème siècles comme le vuitcentisme (style des années 1800) avec la Casa Gran, le rationalisme avec l'Hôtel Maria Victoria ou l'académisme. Villa Volait ou Villa Paulita début XX s. Couvent du Sacré Coeur. Puigcerdà Couvent des Carmélites cloîtrées de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus construit en 1885 et 1897. Il n'en reste que l'église et une partie des dépendances du couvent qui constituaient le cloître. Inoccupé depuis 1892, il est destiné à abriter le futur Musée de la Cerdanya, musée régional destiné à montrer l'environnement naturel et l'Histoire de la Cerdanya. Obélisque. Puigcerdà Construit en mémoire des Puig-cerdanais morts en défense de la Vila lors des guerres carlistes (1837, 1873,1874) II est en "marbre rouge" d'Isôvol et il est situé sur la place dite des Herois (héros). Prommenade des amoureux Sentier qui longe le canal d'arrosage au milieu d'un bois épais, il nous conduit à Ur, près de Rigolisa. L'étang - l'Estany de Puigcerdà Les premières citations de l'étang datent de 1260 et les fouilles archéologiques semblent confirmer que sa construction date du Xlllème siècle. Son style "nou-centista" a été un peu modifié par les réaménagements actuels, mais il n'en reste pas moins un lieu de distraction et de contemplation de la Vila par excellence. Villas ou « quintas » de l'étang. Puigcerdà Elles avaient été construites à la fin du XIXème siècle par des familles aisées de Barcelona qui commençaient à venir en villégiature en Cerdanya. D'un style éclectique, elles étaient appellées «quintas» par la presse locale et elles sont remarquables par leurs dimensions et leur sobriété de lignes. Celles en meilleur état sont : la Torre Volart ou Villa Paulita et la Villa Margarita. On en trouve d'autres aussi dans certains endroits de la comarca. Peinture à l'huile de Père Borrell XIX s. La gare de la R.E.N.F.E. Le Parc Shierbeck, Puigcerdà Créé à la fin du XIX siècle, son principal promoteur fut le consul du Danemark, M. Shierbeck qui offra luimême les terrains nécessaires à sa réalisation. Depuis sa mort, sa fille inaugura le parc en 1925, mais le design d’alors était très différent de celui d’aujourd’hui car il a subi une importante rénovation en 1992. On peut y découvrir une végétation très diverse (locale et d’ailleurs) qui, avec la faune existante, fut l’objet d’une signalétique et de l’édition d’une brochure spécifique. Place du Call La Place du Call Pendant la deuxième moitié du XIIIème siècle l’importante croissance de Puigcerdà a été favorisée par l’établissement de la communauté juive, qui vers la fin du siècle représentait un 10% du total de la population, chiffre qui a augmenté énormément tout au long du XIVème siècle. Cette nouvelle communauté s’établit, de préférence, dans l’espace du nouvel aménagement nommé Vilanova, au nord du noyau fortifié, un peu plus loin de l’église de Sainte Marie, et aujourd’hui compris dans l’aire des rues Puigpedrós, Pla del Fort, Major, Sant Agustí… On connaît l’histoire de la communauté juive par le biais des documents conservés aux Archives Historique Régionales ainsi que par les excavations réalisées en 1992 à cet endroit, où l’on a trouvé pas mal de maisons ainsi que plusieurs rues pavées, en groupe, inclus dans un urbanisme bien planifié. Le Call ou Quartier des juifs est bien délimité néanmoins dans quelques parties des urbanisations postérieures on a détruit les vestiges. Dans tous les cas, le manque de vestiges visibles fait oublier le passage par le village de cette communauté, laquelle selon Claude Denjean est devenue une des plus importantes de la Catalogne. Sports - Excursions INTRODUCTION La pratique du sport connaît un important développement lors de l'important essor économique et social que la société cerdane, et en particulier celle de Puigcerdà, avait engagé à la fin du siècle dernier et au début du XXème. Tout d'abord ce fut l'équitation, tant de promenade que de compétition. Les courses de chevaux étaient nombreuses à Puigcerdà et quelques-uns des chevaux élevés en Cerdanya avaient obtenu des triomphes internationaux. Ces sports étaient plutôt l'apanage de riches estivants et des élites de Puigcerdà. La chasse était aussi très prisée. R. Gay de Montellà nous raconte qu'on organisait "de grandes parties de chasse", principalement dans la sierra du Cadi, dans le massif du Puigmal et au Pic d'Eina, mais aussi dans les étangs de la Pera, en amont de la rivière de la Llosa, dans la Vall Tova, vers l'étang de Malniu et au Campcardôs. La fin du siècle voit augmenter les sports en nombre et en prestige. En 1911, on célébra à Puigcerdà "la Semaine du Sport", et peu après, le polo, le football et le cyclisme font leur apparition ; le basket était aussi présent et on fonda l'Association de Chasse et de Pêche. Presque en même temps, le ski, dont la plupart des adeptes se trouvait parmi les vacanciers, faisait son apparition à Font-romeu et à La Molina, tandis que le foot recrutait plutôt parmi les cerdans avec des équipes à Puigcerdà, Bellver, Font-romeu et, plus tard, à Osseja. Avec les Guerres Mondiales et la Guerre Civile espagnole, le sport resta au second plan, mais très vite, Puigcerdà retrouvera son rôle de promoteur des activités sportives, tournées tout d'abord vers le footbal, jusqu'à l'apparition du hockey sur roulettes, pendant ces mêmes années 50. L'arrivée du chemin de fer fournit de nombreux skieurs aux stations de Font-romeu et de La Molina. A cette époque, les établissements scolaires comme les Escoles Pies, disparues en 1972, l'Escola Verge de les Neus à La Molina et l'académie Mont-Cerdà de la Vila, donnent une forte impulsion aux sports d'hiver. Du côté français, le ski devient un sport populaire à partir des années 60 ; les enfants des écoles pouvaient le pratiquer avec les équipements que celles-ci pouvaient leur proposer. Côté espagnol, le phénomène de popularisation devient effectif la décennie suivante, lors de la création du Club Esqui Puigcerdà et du lancement de l'opération "Aguilucho". D'autres clubs seront crées par la suite. 1956 est le point de départ du hockey sur glace et du patinage artistique ; démarré sur la glace de l'étang, il connaîtra très vite un vif succès. Le Hockey sur roulettes était déjà très développé à Puigcerdà, Alp et Bellver de Cerdanya. La création de la Cité Olympique de Font-romeu contribua largement au développement et à la popularisation du sport des années 70 ; c'est autour de ces installations qu'on organisa l'équipe de hockey et que la natation fut mise à la portée de tout le monde. Suivirent les piscines de la Guingueta, découverte, et celle couverte de Puigcerdà (1977). En plus du football, le tennis, la natation, le hockey sur glace et le ski sont devenus les sports habituels de la majorité des cerdans. La construction d'installations sportives dans divers endroits de la comarca, a permis l'élargissement de l'offre à d'autres sports tels que le volley-ball ; le football en salle, le basket etc., tout au long des années 80 et 90. Golf SKI 8 PISTES DE SKI DE FOND : La Cerdanya est, par sa situation géographique, une région de neige. Dès 1911-1917, de courageux sportifs dévalent les pentes enneigées de La Molina, grâce au Centre Excursionista de Catalunya. Nombreux sont les champions de ski alpin et nordique qui sortent des clubs cerdans créés dans les années 60-70. La pratique du ski nordique a beaucoup augmenté ces dernières années. Beaucoup de stations de ski proposent leur propre école, quant au domaine skiable de l'ensemble Cerdanya-Capcir, il est un des plus importants d'Europe, avec un total de 19 stations de ski sur une superficie de 30km carrés. • 3 en Cerdagne • 1 en aménagement • 1 à Font-Romeu • 1 aux Pyrénées 2000 • 1 à Formigueres • 1 aux Angles Snowboard Ski alpin Ski de fond HOCKEY ET PATINAGE ARTISTIQUE Ce fut, tout d'abord, une expérience nouvelle et, qui sait, peut-être une façon d'écourter les longs jours d'hiver pour la jeunesse cerdane. Pour certains c'était sans doute aussi une nouvelle attraction touristique. C'est du Sanctuaire de Nuria que le patinage arrive à Puigcerda en 1954. Le Pensionnat de Haute Montagne tenu par les frères de l'Ordre Enseignant, lance l'expérience, tout d'abord à côté de la rivière, à l'endroit appelé Pedragosa, mais surtout sur la piste de l'école, où on répandait de l'eau pour qu'elle devienne de la glace ; ce sont eux qui organiseront le "Grand Festival de la Glace", sur l'épaisse couche de glace de l'étang, avec des matchs de hockey, des exhibitions de patinage artistique et des courses de vitesse. Devant le succès de l'expérience, la Mairie décide la construction d'une piste de glace naturelle, à côté de l'étang. Celle-ci sera utilisée pour le patinage sur roulettes et pour celui sur glace. C'était en 1956, et le goût pour des sports de glace commençait à Puigcerda et dans la Cerdanya en général ; la Vila devenait la première ville de l'Etat espagnol à posséder une piste de glace. Quelques échecs postérieurs détournent l'intérêt de la population pour ces sports, mais en 1966-67 la tentative de quelques jeunes qui vont patiner sur la piste de tennis glacée du Grand Hôtel de Font-romeu, relance l'activité. La Section Sportive Font-Romeu naît à ce moment-là. Le Club Esqui Puigcerda y organisera plusieurs stages et certains patineurs y seront formés. Ce n'est qu'en 1973 que le Syndicat d’Initiative et de Tourisme de Puigcerdà rend possible la création d'une équipe locale qui participera aux championnats de Ligue. La piste de patinage couverte date de 1982, ceci permettra un entraînement de proximité et un recrutement local. L'équipe a réussi, depuis, le Championnat espagnol de Ligue et la Coupe du Roi, ainsi que de nombreux tournois dans différentes catégories. D'autre part, le Club dels Vétérans Gel Puigcerdà accueille d’anciens joueurs et autres amateurs qui l'ont sollicité. Les couples de patinage artistique sont issus, en général, des équipes de hockey sur glace. Après la déception du II Festival Internadonal de Gel de Puigcerdà, le patinage sera mis de côté jusqu'à la création d'une section dans le Club Gel Puigcerdà. Le combiné Puigcerdà - Font-romeu lors des II Juegos Hivernales de Jaca pendant la saison 1974-75 redorera le prestige du patinage artistique en Cerdanya. En 1983, le patinage artistique et le hockey sur glace sont dissociés ; c'est l'année de l'inauguration de la piste de patinage couverte. Désormais, le Club Poliesportiu de Puigcerdà oriente ses efforts vers la formation de nouveaux champions et vers sa participation dans les championnats de Catalunya, espagnols ou internationaux, ainsi que vers l'organisation de compétitions et de manifestations en tout genre à la Vila. carrer Major, passe par La Seu d'Urgell et parcourt l'Andorra, revenant en Cerdanya par le col d’Envalira (2407 m.) et par le col du Pimorent 1915 m.) Le Club V.T.T. La Molina -aujourd'hui Club V.T.T. . Cerdanya-, voit le jour en 1988; il est le pionnier dans la pratique de ce nouveau sport (le V.T.T.) dans l'Etat espagnol. LES SPORTS QU'ON PEUT PRATIQUER A PUIGCERDÀ Basquet V.T.T. Cyclotourisme Natation Ski (alpin, nordique, télémark) Foottbal Foottbal de salon Hoquey sur glace Patinage sur glace Tennis Tir à l’arc Randonnée pédestre+ 4x4 Trekking Paintball Promenades en diligence Canyoning Half Pipe Rafting Spéléologie Excursions en 4x4 Excursions à Cheval Excursions en Quads Promenades en Aérostat Vol en Ultra Léger Vol sans moteur Vol en avionnette Parapente Excursions en VTT Tir à l’arc Stages de golf Stages de chasse et de pêche Voile (Lac) Canöé (Lac/Rivière) Chemins de V.T.T. CYCLISME En 1980, le Club Ciclista Poliesportiu Puigcerdà organise la 1 Marche Internationale des Trois Nations, épreuve de semicompétition qui commence dans le TROIS TERRAINS DE GOLF : • Reial Club de Golf, Bolvir • Club de Golf Fontanals • Club de Golf Font-Romeu • Pich & Putt EXCURSIONS EN VOITURE ET À PIED On parle de kilomètres pour le parcours qu’on peut faire en voiture et de minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On commence notre excursion à Ger et on suit la route départementale, avec une forte montée, qui nous enfonce dans la vallée de Meranges et d’où on a des vues magnifiques. Km.10.- Meranges (1.539m.) est un petit village touristique où il vaut la peine de se promener dans ses étroites ruelles. Km.11.- On passe devant une petite ermite et on arrive à Girul (1.540 m.) en suivant la vallée. Km.12.9.- Après un grand virage à droite on trouve un espace (1.540m.) où garer la voiture et on continue à pied. 5min.- On suit la piste vers les ruches qu’il y a dans la pente de la montagne et on arrive jusqu’à une clôture en bois. On continue à droite. 10min.- Après un double virage, dans un sentier à droite, on voit un panneau en bois qui nous signale la direction jusqu’aux Engorgs. On continue par la droite de la rivière et on suit le chemin qui entre dans le bois en montant. On écoute le tumulte des eaux du torrent et on jouit des coins solitaires où se forment des mares. 40 min.- Le chemin s´élargit dans des prés. On continue en faisant attention aux signaux et on remonte les prés et un lot de rochers en zigzag pour laisser derrière nous le torrent. Le chemin continue avec une ascension modérée jusqu’à une bifurcation. On prend le chemin de gauche. Celui de droite – marqué par des signaux rouges et blancs – est un chemin de grandes routes (GR) qui nous mène en un peu moins d’une heure jusqu’au Refuge de Malniu (par le Col des Mulleres). 1h.30m.- Après avoir traversé des prés et le cours d’eau du torrent, on arrive au Refuge J. Folch i Girona (2.375m.). On continue par un chemin rocheux qu’on trouve derrière le Refuge. 1h.45m.- Pour arriver aux Lacs des Engorgs (2.375m.) on doit passer par les vestiges de la moraine du cirque glacial qui les entoure. Ils sont unis par des petits torrents et entourés par les cimes du Puigpedrós, du Pic de Calm Colomer et la Carabassa (entre 2.734m. et 2.911m). MERANGES – REFUGE DE MALNIU – LAC DE MALNIU On part de Meranges (1.539m.) petit village touristique où il vaut la peine de se promener dans ses étroites ruelles. On suit le parcours vers Girul par une piste goudronnée , qui monte et qui devient une piste forestière bien qu’elle soit praticable jusqu’au Refuge de Malniu où se trouve un parc de stationnement où garer la voiture. Au Refuge de Malniu à droite il y a un chemin qui pénètre dans la forêt. 0.15min.- Lac du Mal (2.225m.) , c’est un petit lac qui se remplit uniquement vers la fin du printemps avec les eaux du dégel, on le contourne par la droite et on continue à l’est. 0.30min.- Le Lac de Malniu est entouré au sud de pins noirs. Au nord se met en relief la Roche du Castell dels lladres (Château des voleurs). On revient par le même chemin jusqu’au Refuge de Malniu où on a garé la voiture. MARTINET – LACS DE LA PERA On parle de kilomètres pour les parcours qu’on peut faire en voiture et de minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On prend la route qui nous porte vers Aransa et qui passe par Senillers (1.5Km.) et Travesseres (4.7Km.). Km. 7.5.- On laisse de coté la route qui porte a Lles, on prend la déviation à gauche vers Aransa. C’est une route avec une forte montée qui nous permet de voir toute la vallée d’Aransa et le village hissé sur la colline de la vallée. Km. 12.- Quand on entre à Aransa (1.493m.) on prend la première rue à droite et ensuite on voit les indications (couleur jaune) du chemin des lacs. C’est une route étroite mais très bien goudronnée. Km. 16.3.- On voit les panneaux qui nous signalent l’entrée à la Réserve de Chasse Cerdanya-Alt Urgell. Km. 17.4.- À gauche il y a le Refuge de la Borda d’en Mateu et 100m. plus loin se trouve le Refuge de El Fornell (1.900m.) où se trouvent les pistes de ski d’ Aransa. De là on continue par une piste en suivant les indications vers Pollineres. Km. 20.- Le Refuge de Prat de Miró (1.960m.) est situé au milieu des prés, il y a une fontaine et des tables , c’est un très bon espace pour le repos. D’ici, à droite, le chemin nous conduit jusqu’à Pollineres. Km. 23.2.- Pla de Pollineres (2.135m.), on trouve le Refuge de Pollineres. En face on a le Pic Sirvent et la Tossa Plana de Lles. Il y a une zone de pique-nique. Km. 23.3.- On laisse la déviation qui nous porte vers Cap de Rec et on prend le chemin de gauche vers les Lacs de la Pera par une piste très rocailleuse. On doit garer la voiture ici et continuer à pied. 30/45 min.- Pour arriver aux Lacs de la Pera (2.300m.), il faut continuer par la piste. On peut raccourcir la route en zigzagant par les chemins marqués entre les prés. On peut revenir par Cap de Rec. On reprend la voiture et on prend le chemin de droite en direction Lles, d’où on reprend la route qui connecte avec la N260 de retour à Martinet. MARTINET – ESTANA – PRAT DE CADÍ On parle de kilomètres pour les parcours qu’on peut faire en voiture et de minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On sort de Martinet direction Montellà où on trouvera un panneau qui nous indique la direction du Refuge de Prat d’Aguiló par une déviation qui commence par une légère descente. Km.8.- On arrive à Estana (1.500m.) par une piste en bon état, on a des vues magnifiques de la vallée, des villages des alentours et de la Serra del Cadí . Les deux derniers kilomètres sont goudronnés. On peut garer la voiture au village ou dans une fontaine située à 200m. D’ici on peut commencer le chemin à pied vers le sud en suivant les signaux du Parc Naturel. 10 min.- Au Coll de Pallers (1.550m.) on continue par un chemin ombrageux très bien indiqué par des signaux de peinture et des pierres. On va passer par une clôture qui empêche le bétail de passer. On continue à monter. 50min.- Du Coll Roig ( 1.700m.) on peut voir Estana au loin qui règne sur la vallée. On traverse le bois par un chemin entouré d’une végétation spectaculaire – framboises, genévriers, origan, fraises des bois… 60min.- On arrive à Prat de Cadí (1.820m.) entouré de bois et au pied du versant nord du Cadí. C’est un endroit magnifique pour commencer des ascensions de moyenne et haute difficulté aux sommets de la Serra, ou tout simplement pour se reposer au milieu de la nature. On sort de Bellver par la N- 260 direction à Puigcerdà. À 1 Km. On trouve à gauche ( P.K. 195.3) la piste forestière qui va nous conduire vers cette route. Il n’y a aucune indication. Pour arriver au refuge du Cap del Rec, on prend la route qui unit Martinet et Lles. C’est une route étroite et avec une forte pente qui nous offre une vue exceptionnelle de la vallée et de la Serra del Cadí. Km.0.2.- On se dévie à droite, selon le panneau, vers Cortàs et Éller. La piste monte ensuite par le Serrat del Bac et traverse des forêts de pins. Km. 9.- Lles est un village situé au fond de la vallée. On continue vers les pistes de ski nordique et on passe par un camping (Km.13). Km. 2.5.- On sort des forêts. On peut voir à droite le Mont Curt (1.378m.). Plus en avant on voit Cortàs, au loin. Le chemin continue avec la montagne à gauche et la vallée du Torrent Llevador à droite. Km. 15.- Au Cap del Rec (1.940m.) il y a des refuges, des services de restaurant… tout entouré de grands bois et on peut commencer des randonnées à pied vers le Clot de l’Orri et la Tossa Plana de Lles. Km. 3.6.- Ruines d’une ancienne mine. Km. 4.4.- Le chemin fait un virage en forme de fer à cheval et traverse le Torrent. Km. 4.7.- À droite, le chemin conduit à Olopte. Km. 5.3.- Cortàs (1.340m.) est un village avec une vue panoramique magnifique. Trois familles y habitent pendant toute l’année. On traverse le village, on commence à longer le versant gauche de la Valltoba, avec la rivière Duran à nos pieds. Dans l’autre versant de la vallée il y a la route qui conduit à Meranges. Km.7.7.- On aperçoit Éller. Km. 8.2.- Éller est plus soigné que Cortàs et plus grand. À l’entrée il y a une fontaine, un lavoir et un abreuvoir publiques. Il y a quelques maisons restaurées et des villas. À la fin du village il y a un chemin qui nous conduit à Meranges à pied. 15 min.- On arrive au Pla de la Molina (2.205m.) , on suit le torrent et on trouve des panneaux qui nous montrent le chemin vers les pistes de ski. On continue par le Camí Vell (Ancien chemin) jusqu`à des prés et on croise le torrent pour prendre une autre piste. On traverse un bois clair avec des arbres par terre, avec une végétation variée et de jolies vues. Des signaux blancs et bleus nous guident par un chemin avec des grands blocs de granite. 35 min.- On arrive au Clot de l’ Orri (2.300m.), au Prat Castelló. Ici on peut admirer un paysage exceptionnel, entouré de murs escarpés qui ferment le cirque glacial. On continue vers l’ ouest par un chemin indiqué et qui grimpe. 45 min.- Au Pla de les Someres (2.200m.) on aperçoit la vallée des Lacs de la Pera, le Pic Sirvent et les chaînons de la Tossa Plana de Lles. D’ici on continue à monter par le coté oriental du Pla. BELLVER – CORTÀS – ÉLLER MARTINET- LLES – CAP DE REC – TOSSA PLANA DE LLES 2h.- L’ascension à la Tossa Plana de Lles (2.916m.) peut se considérer de haute montagne même si elle est douce et gratifiante : on peut voir les massifs de l’ Aneto, d’ Andorre et d’autres de la Cerdagne. On parle de kilomètres pour les parcours qu’on peut faire en voiture et en minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On parle de kilomètres pour les parcours qu’on peut faire en voiture et de minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On revient sur le même chemin, quand on arrive au Clot de l’Orri, on en a pour 55 minutes pour retourner jusqu’au Refuge du Cap de Rec. 45 min.- Meranges se trouve à 4 km.(aprox.) d´Éller. URÚS – COLL DE JOU On parle de kilomètres pour les parcours qu’on peut faire en voiture et de minutes pour les parcours qu’on conseille de faire à pied. On sort de la place de l’église d’ Urús (1.350m.), à droite, par un chemin qui borde les cultures qui entourent l’église. Km. 0.05.- À 50 mètres de la place, il y a un square où il y a le lavoir public, et se trouvent les panneaux des routes qui partent de cet endroit. On continue en voiture à gauche, par le chemin de la Font Freda vers le Refuge de Grus. La piste est en bon état, elle continue jusqu’à la bifurcation avec des panneaux du Parc Naturel Cadí-Moixeró. Km.2.- Après une descente qui arrive jusque un pont qui traverse un torrent, on trouve un endroit (1.400m.) pour garer la voiture et on commence l’ascension à pied. Le chemin qui longe le torrent est très encombré et on essaye de se frayer un passage où alors on continue à monter par les prés entourés de roches. 30 min.- On arrive au Prat du Clot de Llorença (1.500m.), où arrive le chemin de la Font Llebrera. On continue par un chemin marqué de signaux jaunes. 50 min.- On commence une forte montée (1.600m.) quand les vallées s’élargissent. On voit à gauche les rochers des Pedrusques de la Tossa et à droite les signaux jaunes et la vallée plus ouverte qui va jusqu’au le Coll de Jou. 1h.20min.- On arrive au Coll de Jou (2.00m.) par un chemin en zigzag mais sans difficultés. Les vues de la Cerdagne et du Berguedà sont magnifiques, on apprécie aussi bien les crêtes de la Tossa o les Penyes du Moixeró (Rochers du Moixeró). On revient en 45 minutes (aprox.). EXCURSIONS EN VOITURE avec des tables, des bancs, des barbecues… BELLVER –ORDÈN – TALLTENDRE On part de Bellver où à coté de la N-260 il y a une piste forestière en très bon état qui monte et longe le Torrent de Codolet. Km.10.- Au Plans de Bor (1.600m.) on peut admirer le paysage dès son mirador . On conseille de garer la voiture puisque le chemin est en mauvais état. Avec un 4x4 on peut suivre le chemin. Km.1.- On arrive au creux du Codolet où se trouvent les ruines de la Maison Codolet. On continue par la piste forestière de la vallée de la Solana. Km.11.6.- On laisse de coté la déviation qui descend la vallée de l’ Ingla vers Santa Magdalena, Talló et Bellver, chemin qu’on peut prendre pour revenir. Km. 5.3.- On arrive jusqu’au Tossal Ras et le Pla de la Reduta (1.565m.) d’où on commence à descendre vers Ordèn. Km.13.- À Coll de Pendís, on peut commencer des excursions à pied, vers le Coll de la Vimboca, pour arriver au Refuge du Prat d’Aguiló (2.050m.). À 25 minutes il y a le Refuge de Sant Jordi et la Fontaine du Faig. Km. 6.1.- Ce petit village (1.500m.) est très important à cause des gisements néolithiques trouvés aux alentours. Le chemin continue à coté de l’église en montant vers Talltendre. Km. 7.8.- On arrive tout de suite à Talltendre (1.579m.) où on peut voir de nombreuses maisons en ruine et quelques villas pour le week-end. À Ordèn et Talltendre on peut commencer des excursions puisqu’il y a un grand nombre de chemins et de routes à suivre. EXCURSIONS EN 4X4 RIU – COLL DE PENDÍS On peut arriver à Riu de Pendís si on part de Bellver de Cerdagne et on passe par Bor et Pedra par une route goudronnée où on peut aussi partir d’ Urus mais ce chemin est en mauvais état. On commence l’excursion à Riu de Pendís (1.250m.) par une piste goudronnée avec une forte montée. Km.5.- On passe par les ruines des maisons de Canals où il y avait l’ancienne allée royale vers le Berguedà. Km.6.- Le Refuge du Serrat de les Esposes (1.500m.) a un espace de loisir Route romane Dolmens Refuge Grottes Panorama Musées Routes nationales Grandes routes Terrain de golf Routes départementales Camí dels bons homes Zone de loisirs Chemins,pistes Ruta dels segadors Centres équestres Chemins de fer Itinéraire V.T.T. (Circuit initiation) Pêche Train jaune Itinéraire V.T.T. ( facile) Ski alpin Rivières Itinéraire V.T.T. ( moyen) Ski de fond Hotels Itinéraire V.T.T. ( difficile) Four solaire Camping Circuits touristiques Aérodrome Cuisine HISTOIRE LA PREHISTOIRE (4000 avJ.C) On pratiquait déjà l’agriculture, ainsi que l'élevage, la chasse, la pêche et la cueillette de fruits sauvages. (2500 avJ.C) En plus de l'agneau, on consomme du boeuf, du cheval, des légumes et des céréales (blé et orge). ERE ROMAINE On chante les louanges des exquis jambons cerdans (Pernae Ceretani) dans divers écrits. LE MOYEN AGE (839 a.J.C) Les épices étaient une monnaie d'échange, mais dans le secteur de la Batllia et du Baridà, on payait avec du vin ; dans le reste de la Cerdanya on utilisait les céréales et les jambons. (1342-1345) Des années fastes pour la démographie et l'économie ; la capitale de la comarca a un marché qui favorise les échanges commerciaux. On est tenté de croire que la majorité de la population était assez aisée puisqu'on trouve des perdrix, des pigeons et des marchands payaient des droits pour "tenir marché", les plus élevés étaient ceux payés par les bouchers ; ils payaient trois "diners" pour chaque brebis ou chaque chèvre, vingt-deux "diners" pour chaque porc et deux "sous" pour chaque boeuf ou chaque vache. On vendait la viande cuite ou bien salée. (1360) La population diminue à cause de la peste noire. Puigcerdà passe de 6.600 h. à 3.700 h. Les années qui suivirent ne furent pas meilleures; les récoltes furent très mauvaises et il y eut la guerre civile catalane. (1404-1430) II y a quelques moulins et quelques filatures près des rivières. L'économie semble reprendre. On réglemente la pêche de la truite et du barbeau de l'étang de Puigcerdà ; la produc- La Poire de Cerdanya tion en poissons ne suffisait plus aux besoins de la comarca en période de Cârème, il fallait importer le poisson d'autres régions. Le "salao" était le droit de péage payé par les importateurs de cette denrée ; un baril de harengs, un porc et un quintal d'huile coûtaient un sou. ERE MODERNE (1600) Le commerce avec le Conflent, le Rosseló et l'Empordà sont fréquents ; c'est de là que proviennent le vin et l'huile en échange de blé et de jambons. Le gibier était très important on pouvait consommer de l'ours. Les sangliers, daims, cerfs, isards, lièvres, perdrix et canards étaient très abondants ; la viande d'animaux domestiques était, essentiellement, celle du porc et celle de l'agneau, la viande de veau venant après. La poire est exportée déjà à cette époquelà. On faisait aussi la cueillette des cerises, prunelles, coings et framboises, sans oublier l'importante production de miel et la cueillette de rovellons (lactaires). La coutume de manger du poisson pendant le Cârème continue, on importe le congre, la morue et les harengs de Perpignan et de Collioure. Le Navet de Talltendre (1730) Les habitudes alimentaires commencent à changer ; on importe le riz, les figues, les fèves, les châtaignes, le café et les lentilles. (1834) On importe le chocolat, les melindros (biscuit), le café, le cacao, la cannelle, le sucre, les noisettes, les pinyons, le poivre, la vian-de salée, le vermicelle et les pâtes. A ce moment-là, la récolte de blé, de pommes de terre et de poires est très abondante. C'est de cette période-là que datent la plupart des plats typiques de la région. Les produits les plus consommés à ce moment-là sont : les pommes de terre, la farine à pain, le porc, le chou, le lapin, la brebis et les légumes de saison, ainsi que les champignons. Le gibier et les confitures sont l'apanage des classes aisées, tandis que le trinxat est toujours présent sur la table des classes populaires. Certains plats sont réservés à des jours de fête particuliers. Le cochon et ses dérivés sont très populaires- une bonne part de la charcuterie perdure encore de nos jours. Les plus réputés sont : le pâté de foie, le saucisson sec, la saucisse sèche et les boudins. APPELATIONS D'ORIGINE La Poire de Cerdanya Elle est produite dans toute la région. C'est une variété de "Doyenne de Comice". C'est une poire grosse, mais moelleuse et sucré. Les poiriers fleurissent en Avril et la cueillette est en Octobre-Novembre. Le Navet de Talltendre On en replante les graines obtenues des récoltes antérieures. On admet bien que n'importe quel navet cultivé en Cerdanya, soit identifié au navet de Talltendre, cependant, les anciens de la comarca sont capables d'identifier l'authentique de Talltendre grâce au goût particulier que lui donne la forte teneur en manganèse de la zone. Les Trumfes (patates) Elles appartiennent à la variété « Institut de Beauvais », produite dans toute la comarca. Le fort rendement dû au soleil, au climat et à l'altitude, ainsi que ses qualités gustatives sont très appréciés du consommateur. Le Miel Produit par les abeilles surtout à partir du nectar des fleurs de vesce, mais aussi des fleurs de sainfoin, de pissenlit, de réglisse, de framboisier, de thym, de sarriette et de ravenelle blanche. Cest un miel obtenu par centrifugation. Le Fromage de chèvre II est élaboré dans la commune de Lies de Cerdanya avec du lait de chèvre des troupeaux de la comarca, de la présure et des ferments lactiques. Il est caillé lentement, en 24h., ensuite on le met dans des moules. Il est démoulé au bout de 36 h. Il séjourne un minimum de deux mois dans la cave de maturation et il est commercialisé nature ou à l'huile avec des herbes aromatiques de la région (sarriette, tym, origan), dans ce dernier cas, on le laisse mariner pendant deux mois de plus avant de le commercialiser. Le Mató (fromage frais) Produit élaboré à partir du lait pasteurisé de vache ou de brebis de la région et de la présure. Le Boudin blanc Produit élaboré à base de viande de cochon, saindoux, et langue de cochon. Le hachis obtenu est introduit dans un boyau large et cuit ensuite. Le Boudin noir Produit à base de viande de cochon, saindoux, sang et langue. Le hachis obtenu est introduit dans un boyau large et cuit ensuite. Le Boudin au foie C'est un mélange de foie de porc et de lard maigre. On lui ajoute aussi des couennes, des oeufs, du sel, du poivre, de l'ail, du persil et, parfois, du lait. Le hachis obtenu est introduit dans un boyau large et cuit ensuite. Le Pâté de foie Produit à base de foie de porc et de lard maigre. On lui ajoute aussi des couennes, des oeufs, du sel, du poivre, de l'ail, du per-sil et, parfois, du lait. Le hachis obtenu est cuit au four avec du saindoux. Les "Cerdans" (gâteaux secs) Ce sont des gâteaux secs élaborés avec de la farine, sucre, noisettes, lait, anis et levure. Sans conservateurs ni colorants artificiels. On mélange les ingrédients jusqu'à obtenir une pâte pas trop homogène de sorte que les noisettes restent évidentes. Une fois la pâte étalée, on découpe des lamelles rectangulaires, assez allongées, qu’on cuit au four (cuisson douce) pendant 20mn. Le "Pa de Neu" (pain de neige) C'est un biscuit à base de farine, sucre, oeufs, huile, amandes et lait. Sans colorants ni conservateurs artificiels. De forme rectangulaire, il est cuit directement sur du papier sulfurisé et décoré avec des amandes pilées. La "Coca de Cerdanya" (fougasse) La fougasse typique de la Cerdanya est un biscuit à base de farine, oeufs, sucre, lait, huile, amandes, fruits confits et levure. Sans colorants ni conservateurs artificiels. Il est cuit dans un moule carré et décoré avec des amandes pilées et du sucre glace. Le boudin au foie PLATS TYPIQUES Trinxat II suffit d'avoir le chou d'hiver nécessaire à sa composition ; il ne doit pas être cueilli avant qu'il "ait été touché par le froid". Ingrédients: chou d'hiver, pommes de terre et lard maigre. Le chou, lavé et débarrassé de ses nervures, est cuit dans de l'eau bouillante. A micuisson du chou on ajoutera les pommes de terre coupées en morceaux. Pendant ce temps on fait frire le lard dans une poêle. Les légumes cuits et hachés à l'aide d'une écumoire sont passés dans le jus du lard avec de l'ail écrasé. On sert très chaud. Lapin aux mousserons C'est un plat d'automne pour lequel on utilisera de préférence le mousseron ; mitonné dans sa sauce, c'est un plat exquis pour le palais le plus exigeant. Tout d'abord on fait revenir à la poêle le lapin coupé en morceaux salés et farinés ; à part on aura fait revenir les mousserons. Ajouter un petit verre de vin blanc et faire cuire le tout lentement. Faire revenir à la poêle de l'oignon, de l'ail de la tomate et un bouquet garni. Ajouter le tout au lapin et laisser cuire lentement en y ajoutant deux louches d'eau. Lapin aux mousserons Canard aux navets C'est un plat typique de la Toussaint. Le navet, de Talltendre de préférence, est son ingrédient principal. Faire revenir le canard, coupé en morceau et fariné, dans la poêle. Faire revenir ensuite les navets, épluchés, lavés et coupés dans la longueur. Ajouter un verre de vin blanc et une sauce à base d'ail, oignon et tomate et laisser mijoter un bon moment. Trinxat Foie à l'aigredoux II est typique de la période de "matança" (tuerie) du cochon. Il est à base de foie de porc, miel et vinaigre. Faire frire le foie dans la poêle et le garder au chaud. Faire fondre le miel dans l'huile restante et y ajouter le vinaigre (pour chaque cuillère de vinaigre, une de miel), sans faire boullir. Napper le foie avec cette sauce. Soupe à l'ail Simple et tonifiante pour les matins d'hiver. Il faut du pain, de l'ail, de l'huile et de l'eau. Mettre le pain, l'ail écrasé, l'huile et le sel dans une marmitte. Ajoutez l'eau bouillante, couvrez et laissez reposer à feu doux pen-dant un moment. Gâteau de cèpes Ikg, de cèpes, 1 verre de rancio, 5 oeufs, 1 oignon, 1 verre de lait, 50g. de beurre, huile d'olive, sel, poivre, sauce béchamel. Couper les cèpes en dés, une fois nettoyés, et les faire revenir a la poêle avec le beurre et l'oignon haché pendant une vingtaine de minutes. Faire une purée avec la moitié des champignons et y ajouter le mélange d'oeufs battus, lait, rancio sel et poivre. Faire cuire au bain-marie pendant une heure dans un moule beurré. Le démouler froid et servir avec une sauce béchamel. Sauté de champignons Assortiment de champignons, gousses d'ail, persil, huile d'olive, sel et poivre. Faire revenir à la poêle les champignons lavés et coupés en morceau. Dès que l'eau s'est évaporée, y ajouter l'huile, l'ail et le persil hachés. Saler et poivrer et laisser cuire lentement sans laisser brûler les champig-nons. Accompagne très bien la saucisse grillée. Omelette aux mousserons 8 oeufs, 200g. de mousserons de printemps frais, huile d'olive et sel. Les mousserons, équeuttés et lavés, sont revenus à la poêle -cinq minutes découverts et cinq minutes couverts-, on y ajoute ensuite les oeufs battus et le sel. C'est une excellente omelette de printemps. Foiê à l’aigredoux Guide de services TÉLÉPHONES UTILES DÉPÔT D'ORDURES Pol. Ind. la Closa - Tel. 972 880182 -144060 SERVICE MUNICIPAL D'EAU (SOREA) Av. Catalunya, 47 - Tel. 972 880948 FECSA - COMPAGNIE D'ÉLECTRICITÉ Av. Catalunya - Tel. 972 140678 Avaries 900 747474 SERVICES SOCIAUX Alfons I, 52 -Tel. 972 141313 MAIRIE PI. Ajuntament, 1 - Tel. 972 880650 GUARDIA CIVIL Camí Pedragosa - Tel. 972 884411 Tràfic - Tel. 972 884446 Muntanya - Tel. 972 141255 ARCHIVES HISTORIQUES "COMARCALES" DE PUIGCERDÀ Passeig 10 d'Abril, 2 2ona - Tel. 972 882367 SÉCURITÉ SOCIALE Lanós, 19 - Tel. 972 140816 BIBLIOTHÈQUE "COMARCAL" COMTAT DE CERDANYA Passeig 10 d'Abril, 2 1r - Tel. 972 880304 ENTITÉS ET ASSOCIATIONS CONTRÔLE DE VÉHICULES ECA Pol. Ind, Sector Estació - Tel. 972 140660 TRIBUNAL DE 1ère INSTANCE Joan Maragall, 42 - Tel. 972 884500 POMPIERS Ctra. Nacional 152 - Tel. 972 881002 Urgence 085 MOSSOS D'ESQUADRA Joan Maragall s/n - Tel. 972 881051 CASAL D'AVIS MUNICIPAL Passeig 10 d'Abril - Tel. 972 141719 MUSÉE CERDAN Higini de Rivera - Tel. 972 884303 CASAL D'AVIS SANT JORDI Pla del Fort, 7 - Tel. 972 882356 OFFICE DE TOURISME DE LA CERDANYA Ctra. Nacional 152 - Tel. 972 140665 CENTRE "COMARCAL" DE RESSOURCES PÉDAGOGIQUES Escoles Pies, 44 - Tel. 972 881353 ÉTUDE NOTARIALE Alfons I, 2 - Tel. 972 880606 CENTRE HOSPITALIER Hospital de Puigcerdà i Comarcal PI. Sta Maria, 1 - Tel. 972 880150 - 880154 COMISSARIAT DE POLICE Av. França, 2 - Tel. 972 884520 - 880129 CONSEIL "COMARCAL " DE CERDANYA PI. Rec, 5 - Tel. 972 884884 CONSEIL MUNICIPAL DES SPORTS Major, 50 - Tel. 972 884727 POSTE ET TÉLÉGRAPHE Coronel Molera, 11 - Tel. 972 880814 CROIX ROUGE Coronel Molera, 9 - Tel. 972 880547 AMBULANCES SERFRAN Pol. Ind. la Closa II. Tels. 972 882135 - 902 171711 DÉPARTEMENT D'AGRICULTURE, ÉLEVAGE ET PÊCHE DE LA GENERALITAT -DARPLa Perxa, 17 - Tel. 972 884550 TAXIS PI. Cabrinetty - Tel. 972 880011 OFFICE MUNICIPAL DE TOURISME Querol, 1 - Tel. 972 880542 POLICE MUNICIPALE PI. Ajuntament,1 - T. 972 881972 - 608 831160 RÀDIO PIRINEUS Pla del Fort, 2 - Tel. 972 881611 - 881661 REGISTRE CIVIL Joan Maragall, 42 - Tel. 972 884509 GROUPEMENT D'ENTREPRENEURS DE LA CERDANYA Apartat de correus 159 - Tel/fax. 972 882006 ASSOCIATION DES AMIS DE CERDANYA Apartat Correus, 185 - Tel. 972 880163 ASSOCIATION CASINO CERETA Rambla Josep Ma Martí - Tel. 972 880115 ASSOCIATION CORALE CERDANYA CANTA Ap. Correus, 156 - Tel. 607 601747 ASSOCIATION DE FEMMES DE CERDANYA Major, 51 - Tel. 972 140780 ASSOCIATION D'HÔTELS ET CAMPINGS DE LA CERDANYA Apartat de correus 159 - Tel/fax. 972 882006 ASSOCIATION DE BARS, CAFÉS-CONCERT, PUBS, CLUBS DISCOTHÈQUES ET RESTAURANTS DE LA CERDANYA Oficina de Turisme Comarcal de Cerdanya Ctra. N-152 - Tel. 972 141100 ASSOCIATION DE VOISINS AGE-VILALLOBENT Major, 13. Vilallobent - Tel. 972 881146 ASSOCIATION DEVEÏNS PODIUM-CERETANUM Apartat de Correus 107 REGISTRE DES PROPIÉTÉS Sant Agustí, 3 (baixos) - Tel. 972 880428 ASSOCIATION D'ÉLEVEURS DE CHEVAUX DE LA CERDANYA PI. Estació, 2 - Tel. 972 880212 RENFE. GARE FERROVIARIE PI. Estació - Tel. 972 880165 - 902 240202 COOPÉRATIVE PIRENAICA Pol. Ind. sector estació Nau 6-7 - Tel. 972 141353 AGENCE CATALANE POUR L'EMPLOI Higini de Rivera, 17 3-1 a - Tel. 972 140306 Puigpedrós, 3 - Tel. 972 881169 ASSOCIATION DE COMMERÇANTS DE CERDANYA Apartat de Correus 55 - Tel. 972 14 10 33 SERVICE COMARCAL DE LA JEUNESSE ET SPORTS PI. Rec, 5 - Tel. 972 884884 GREC - Club Excurs. de Cerdanya Tel. 609772292 (Montse) - 606836091 (Benji) SERVICE D'AMBULANCES Polígon industrial La Closa - Tel. 972 882135 CENTRE DE LOISIRS POUR ENFANTS "ELS ESMOLETS" PI. Rec, 5 - Tel. 972 884884 INSTITUT D'ESTUDIS CERETANS Passeig 10 d'Abril, 2 - Tel. 972 880458 JOVENTUTS MUSICALS DE CERDANYA Apartat Correus, 5 - Tel. 972 896313 ASSOCIATION GASTRONOMIQUE Rambla Josep Mª. Marti. Apartat de correus 80 - Tel. 972 140985 UNIÓ RADIO AMATEURS RADIO CLUB CERDANYA Apartat Correus 99 - Tel. 972 880377 ASSOCIATIONS SPORTIVES SOCIÉTÉ DE CHASSE ET PÊCHE DE LA CERDANYA Pg. de la Sèquia. Antiga Acadèmia. -Tel. 972 141100 CLUB ALPi NÚRIA-MASELLA-CERDANYA Provença, 284 2D 08008-Barcelona Tel. 93 2466500 Casona d'Age - Tel. 972 880040 CLUB D'ÉCHECS PUIGCERDÀ Rambla Josep Ma. Martí, s/n Tel. 972 880611 CLUB SKI PUIGCERDÀ Major, 50 - Tel. 972 880093 Apartat de correus, 32 CLUB FOOTBALL PUIGCERDÀ Urb. Deulofeu (camp futbol) Apt. correus 56 Tel. 972 882360 CLUB GLACE PUIGCERDÀ Apartat de correus, 105 - Tel. 972 880243 CLUB OMNISPORTS PUIGCERDÀ Av. Pedraza, s/n - Tel. 972 880243 Sections: tennis, pétanque, cyclisme, alpinisme, natation, patinage artistique, athlétisme, basket, volley-ball, danse de salon, piscine climatisée intérieur et extérieur, badminton, échecs, squash, gymnastique, judo, pétanque, taekwondo, tennis de table FOOTBALL-CLUB BARCELONA (LES AMIS) PI. Cabrinetty, 4 - Tel. 972 140916 CERCLE D’AVENTURA Ctra Llivia s/n. - Tel. 972 881017 CLUB TURING 4X4 Escoles Pies, 9 - Tel. 972 881450 MONTGOLFIÈRES-BALLONS DIRIGEABLES Tel. 972 140852 SKI ALPIN ALP 2500 LA MOLINA LA MOLINA - Tel. 972 892031 MASELLA MASELLA - Tel. 972 144000 SOCIÉTÉ DE PÊCHEURS SPORTIFS DE LA CERDANYA Passeig de la Sèquia. Antiga Acadèmia. Tel. 972 141172 SERVICES ENSEIGNEMENT ACADÉMIE PUIGCERDÀ ENSENYAMENT Cl dels Molins, 13 1r - Tel. 972 141022 NÒRDIQUE ARÀNSER Tel. 973 293051 ACADÉMIE SYSTEM Higini de Rivera, 3 baixos - Tel. 972 140306 GUILS-FONTANERA Tel. 972 197087 ÉCOLE PUBLIQUE ALFONS I Escoles Pies, 44 - Tel. 972 880423 Av. Schierbeck - Tel. 972 141026 LLES Tel. 973 293049 ÉCOLE DOLCET C/ Escoles Pies, 33 Tels. 972 880669 - 636109597 GYMNASES GYMNASE CARME Av. Joan Maragall, 52 - Tel. 972 881775 GYMNASE PAROISSIAL Espanya, 44 - Tel. 972 880462 GYMNASE POLIESPORTIU Av. Can Pedraza, s/n - Tel. 972 880243 GYMNASE ÉCOLE PUIGCERDÀ Av. Segre, 4 - Tel. 972 141536 GOLF ÉCOLE MUNICIPALE DE MUSIQUE ISSI FABRA C/ Pere Borrell - antiga torre Font Tel. 972 881426 ÉCOLE PRIMAIRE VEDRUNA Carmelites, 4 - Tel. 972 880384 FORMATION PROFESSIONNEL Escoles Pies, 44 - Tel. 972 880423 IES PERE BORRELL (INSTITUT ENSEIGNEMENT SECONDAIRE) Escoles Pies, 44 - Tel. 972 880275 REIAL CLUB DE GOLF CERDANYA (BOLVIR) Apt. Correus 63 - Tel. 972 881338 LLAR D'INFANTS (CRÈCHE) Av. Schierbeck - Tel. 972 141026 CLUB DE GOLF FONTANALS DE CERDANYA Tel. 972 144374 ATELIER D'ARTS Placeta de les Monjes - Tel. 972 880650 PITT & PUTT UNED (UNIVERSITE NATIONAL DE EDUCATION Á DISTANCE) PI. Ajuntament - Tel. 972 880650 CLUB HIPPIQUE CENTRE ÉQUESTRE PUIGCERDÀ Ctra. Barcelona 152 - Tel. 617967492 PHARMACIES SANT MARC Camí de Sant Marc - Tel. 972 880007 COFAN Alfons I, 16 - Tel. 972 880160 PÊCHE MUNTANER Escoles Pies, 8 - Tel. 972 880163 FÉDÉRATION DE PÊCHE DE GIRONA Passeig de la Sèquia. Antiga Acadèmia. Tel. 972 141152 VALENTÍN Ctra. Vilallobent - Tel. 972 882451 STATIONS D'ESSENCE LOCATION DE QUADS ARABIA Ctra. Barcelona - Tel. 972 141170 NEOQUADS CERDANYA Av. Catalunya, 35 - Tel. 608431764 BERTRAN PI. Europa Ctra. França - Tel. 972 881448 TURING CERDANYA Escoles Pies, 19 -Tel. 972 880602 MORER Av. Catalunya, 33 - Tel. 972 881256 CERCLE D’AVENTURA Crta. de Llívia, s/n - Tels. 972 881017 - 626546999 AGENCES DE VOYAGES SERVICES RELIGIEUX TURING CERDANYA Escoles Pies, 9 - Tel. 972 880602 H** TÈRMINUS PI. Estació, 2 - Tel. 972 880212 HR* MARTÍNEZ Ctra. de Llívia s/n - Tel. 972 880250 HOSTALS HS ALFONSO Espanya,5 - Tel. 972 880246 HS ESTACIÓ PI. Estació s/n - Tel. 972 880350 CATHOLIQUE ÉGLISE PAROISSIALE DE SANT DOMÈNEC Passeig 10 d'Abril HS INTERNACIONAL La Baronia s/n - Tel. 972 880158 ÉGLISE DE CRIST SALVADOR Antiga Duana, 4 HS MUNTANYA Coronel Molera,1 - Tel. 972 880202 PAROISSE DE SANTA MARIA Espanya, 44 - Tel. 972 880462 HS PLA D'ARENES Ctra. Barcelona - Tel. 972 881370 CERCLE D’AVENTURA Crta. de Llívia, s/n - Tels. 972 881017 - 626546999 EVANGELISTE TEMOINS DE JEHOVA Pons i Gasch, 5 HSR RITA BELVEDERE Carmelites, s/n - Tel. 972 880356 TOP-BIKES Carrer de l'Estació - Tel. 972 882042 Pla d'Arenes, 21 - Tel. 972 882042 GALERIES D'ART PIRINEU EVASIÓ Pons i Gasch, 3 - Tel. 972 882288 TOUR OPERADOR RHODES - NEXUM CERDANYA Tels. 972 140212 - 667605800 LOCATION VÉLOS SPORTS IRIS Av. de França - Tel. 972 882398 EUROPA PI. Cabrinetty, 12 - Tel. 972 264982 LOCATION SKIS PUIGCERDÀ SALA D'ART Major, 21 - Tel. 972 141430 Ramón Cosp, 3 - Tel. 972 141430 ESPORTS TUBOSA Av. del Segre, 2 - Tel. 972 880393 SALLE D'EXPOSITIONS CAIXA DE GIRONA PI. Ajuntament - Tel. 972 880298 SPORTS IRIS Av. de França - Tel. 972 880726 MUSÈE CERDÀ Higini de Rivera, 4. Apartat de Correus, 177 Tel. 972 884303 TOP-BIKES Carrer de l'Estació - Tel. 972 882042 Pla d'Arenes, 21 - Tel. 972 882042 NEOSURF CERDANYA Av. Catalunya, 35 - Tel. 608431764 LOCATION VOITURES HOTELS H*** AVET BLAU PI. Santa Maria, 14 - Tel. 972 882552 H*** PARK HOTEL Ctra. Barcelona s/n - Tel. 972 880750 AUBERGES CERDANYA Ramon Cosp, 7 - Tel. 972 880010 CAMPANAR Major,39 - Tel. 972 881427 PRAT Av. Cerdanya,1 - Tel. 972 880261 MARIA VICTORIA Querol - Tel. 972 880300 AUBERGES DE JEUNESSE/ COLONIES DE VACANCES CASONA D'AGE Age - Tel. 972 880040 CAMPINGS CÀMPING STEL Ctra. Llívia - Tel. 972 882361 PIRINEUS EVASIÓ Pons i Gasch, 3 - Tel. 972 882288 H** PUIGCERDÀ Av. Catalunya - Tel. 972 882181 TURING CERDANYA Escoles Pies, 19 -Tel. 972 880602 HR** DEL LAGO Av. Dr Piguillem - Tel. 972 881000 SANT MARC LES PERERES Camí Puigcerdà a Queixans - Tel. 972 880007 ESTIVAL Av. Catalunya - Tel. 972 882461 H** DEL PRADO Ctra. Llívia s/n - Tel. 972 880400 CAL MARRUFES Ripoll, 4, Age - Tel. 972 141174 GÎTES RURAUX MAS MEYA Ventajola - Tel. 972 880847 MANAGERING CERDANYA Major, 6. - Tel. 972 881809 CHIRINGUITO II Baronia, 2 - Tel. 972 141080 TORRE GELBERT Camí d'Ur - Tel. 972 880071 REDÓS Av. Catalunya, 39. - Tel. 972 883072 DEL PRADO (Hotel) Ctra. Llívia s/n - Tel. 972 880400 CAL SANAIRE Ripoll, 4, Age - Tel. 972 141174 SERVEIS INMOBILIARIS MALLA Av. Del Segre, 52, baixos Tel. 972 882458 DEL REC (pizzeria) Plaça del Rec - Tel. 972 141060 AGENCES IMMOBILIÈRES HABITATGE DELS PIRINEUS Ramón Cosp, 14. - Tel. 972 880309 ASSESSORAMENT INTEGRAL Escoles Pies, 32, baixos Tel. 972 884315 CAT NORD Pons i Gasch, 4. - Tel. 972 881445 COM@CASA Alfons, I, 13. - Tel. 972 141412 UNIVERSAL SERV. INMOB. Major, 49. - Tel. 972 880664 IMMOCERDANYA Miquel Bernades. - Tel. 972 882103 SNACKS - BARS et RESTAURANTS EL CALIU Alfons I,1 - Tel. 972 140825 EL CAPRITXO Major, 55 - Tel. 972 880662 EL CAU Dr. Piguillem - Tel. 972 881000 EL GALET Pl.Sta. Maria,8 - Tel. 972 882266 DON PISO Ramón Cosp, 14. - Tel. 972 883065 ANTONIO Ramon Cosp, 11 - Tel. 972 880015 EL MESÓN PI. Cabrinetty, 11 - Tel. 972 881928 FABRA JAQUES Escoles Pies, 27 - Tel. 972 880382 BISTROT D'EN SEBAS Antiga Serradora Font Gasulà Tel. 972 884539 EL MOSSEC BAR-CREPERIA PI. Santa Maria, 8 - Tel. 972 141131 FINQUES ANNA Major, 51. - Tel. 972 140780 FINQUES CARBÓ Puigpedrós, 3. - Tel. 972 881169 FINQUES CERDANYA Av. Catalunya, 11-13. - Tel. 972 880344 FINQUES ESTAÑOL Espanya, 27. - Tel. 972 880700 FINQUES LA CARENA Av. Puiguillem, 3. - Tel. 972 883040 FINQUES PIRINEUS Av. Catalunya, 49. - Tel. 972 141025 GESGRUP Pons i Gasch. - Tel. 972 880046 GRAN VALL Major, 55. - Tel. 972 881800 GRUPASSA Av. Catalunya, 29. - Tel. 972 884342 INMOGEST Coronel Molera, 12. - Tel. 972 881576 LA CARENA Dr. Piguillem, 3, baixos. Tel. 972 883040 BRASERIA SANT JORDI PI. Cabrinetty - Tel. 972 140366 CAL RAMON Av. Pirineus, 65 - Tel. 972 140381 EL NIU Alfons 1,15 - Tel. 972 140920 EL PETIT CAFÈ Major, 46 - Tel. 972 140302 CANTINA ESTACIÓ PI. Estació - Tel. 972 140717 EL RACÓ Major,13 - Vilallobent Tel. 972 881146 CARMEN Pl.Sta. Maria - Tel. 972 880386 EL REFUGI Major, 52 - Tel. 972 881601 CASINO CERETÀ Rb. Josep Ma Marti. - Tel. 972 880115 ESTACIÓ (Hostal) PI. Estació - Tel. 972 880350 CASONA D’AGE Age - Tel. 972 880040 FRANKFURT ELS BESSONS Josep Ma Martí, 4 - Tel. 972 141186 CENTRAL PI. Santa Maria - Tel. 972 882553 FRANKFURT INSBRUCK Capcir, 3 - Tel. 972 880776 CERDANYA (Hostal) Ramon Cosp,7 - Tel. 972 880010 FRANKFURT/PIZZES TIFFANY Major, 54 - Tel. 972 140368 CLEMENTE (Pizzeria) Av. Dr. Piguillem, 6 - Tel. 972 881166 GRANJA FRIENDS Major, 61 - Tel. 972 882412 CLOQUER Pl.Santa Maria, 4 - Tel. 972 880001 INTERNACIONAL (Hostal) Baronia - Tel. 972 880158 CRIS BAR Ferrers, 2 - Tel. 972 880014 JOSEPMARIAMASSÓ CUINER Espanya, 9 - Tel. 972 884308 KENNEDY PI. Herois,2 - Tel. 972 881191 MESÓN EUSEBIO Ctra. AGE - Tel. 972 882390 L'ALLAU Pirineus, 29 - Tel. 972 883123 MEXICÀ PI. Cabrinetty, 9 - Tel. 972 881658 L'AURÓ Alfons I, 34 - Tel. 972 880090 MIAMI PI. dels Herois - Tel. 972 880013 L'ESPURNA Av. Catalunya, 45 - Tel. 972 140777 MIAMIDOS PI. Herois - Tel. 972 880013 LA BARRACA Major, 54 - Tel. 972 880080 PARK HOTEL Ctra. 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Légal: B-29415 ISBN: 84-920809-4-9 PATRONAT MUNICIPAL DE TURISME c/ Querol, 1 - 17520 PUIGCERDÀ (GIRONA) Tel. 972 88 05 42 - Fax: 972 14 15 22 Email: [email protected] www.puigcerda.com
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