BAyonne - Topopass
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Sommaire Saison 2010-2011 Une 21ème saison dans le partage de l’émotion page 5 Une 21ème saison dans le partage de l’émotion page 6 Théâtre page 46 Danse page 56 Cirque page 66 Musique page 88 Chanson page 94 Humour page 100 Jeune public page 102 La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain page 106 Mémento du spectateur page 108 Plan Théâtre de Bayonne page 109 Plan salle Paul Vaillant-Couturier page 110 Calendrier Il y a vingt ans, à la fin du mois de juin 1990, naissait le Centre d’action culturelle de Bayonne et du Sud-Aquitain qui obtenait le label de Scène nationale1, une année plus tard. à l’origine de cette belle aventure, la décision politique déterminée et déterminante du Maire de Bayonne, le docteur Henri Grenet, qui était aussi président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, de son premier adjoint, Maurice Touraton, l’aide précieuse et efficace d’Yves Deschamps, inspecteur général du Théâtre et des Spectacles au ministère de la Culture, et la compréhension de Jérôme Bouët, alors directeur régional des Affaires Culturelles d’Aquitaine, qui crurent en la validité de notre projet. Le conseil régional d’Aquitaine et la ville d’Anglet s’y associèrent favorisant l’émergence d’un projet culturel et artistique nouveau et ambitieux pour le Sud de l’Aquitaine. Deux feuillets de quatre pages chacun sont encartés : les abonnements & calendrier Scène Nationale Bayonne - Sud-Aquitain Faire-pArt est une publication de la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain n° 83 – juillet 2010 /n° ISSN : 1263-7904 Depuis, plus d’une centaine de spectacles ont été créés avec le concours de notre établissement, des centaines de milliers de spectateurs ont applaudi les artistes que nous avons programmés, des milliers de jeunes ont découvert par notre intermédiaire les sortilèges du spectacle vivant… Depuis, nous avons présenté vingt saisons pluridisciplinaires de spectacles, organisé treize éditions du festival Jazz aux Remparts, le Théâtre de Bayonne a été transfiguré par d’importants travaux, il nous a été possible, en lien avec notre saison, de créer les Maimorables, une manifestation culturelle originale s’inscrivant dans le cadre de la Politique de la Ville qui a connu sa dixième édition au mois de mai dernier, la ville de Boucau nous a confié la gestion de sa salle de spectacle, la ville d’Anglet nous a demandé de participer au développement de sa programmation culturelle… Un bilan qui nourrit la légitime fierté de notre équipe professionnelle. Il nous permet de garder intacte toute notre ambition et notre confiance en l’avenir malgré les aléas de la conjoncture. Pour célébrer cet anniversaire, nous avons tenté de composer la plus belle de toutes nos saisons. Elle vous est offerte dans les pages qui suivent. Nous vous attendons avec confiance… Directeur de la publication : Dominique Burucoa Dominique Burucoa Impression : Premier réseau de la décentralisation culturelle, les scènes nationales sont 70 en France. Elles accueillent chaque saison 3,5 millions de spectateurs. Cette année, elles fêtent leurs 20 ans. 20 ans de programmations variées dans les domaines du théâtre, de la danse, de la musique, du cirque et, pour certaines, du cinéma, des arts plastiques et de la lecture publique ; 20 ans de créations et d’accueils d’artistes ; 20 ans de sensibilisation au spectacle vivant pour tous et pour tous les publics. 1 Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain Billetterie : Théâtre de Bayonne, place de la Liberté +33 (0)5 59 59 07 27 - [email protected] (billetterie en ligne sans surcoût & vente disques Jazz aux Remparts) Bureaux : 1, rue édouard-Ducéré - 64100 Bayonne +33 (0)5 59 55 85 05 - [email protected] w Couverture : Jaqee © Niculai Constantinescu w w . s n b s a . f r 5 Le Petit Théâtre de Pain Juglarea, puta eta eroa de Dario Fo théâtre p. 8 La Nuit Venue n coproduction Visage retrouvé d’après Wajdi Mouawad p. 10 Place des Arts n coproduction Mademoiselle p. 12 Théâtre des Chimères Oncle Vania de Tchekhov p. 14 Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee p. 16 théâtre Théâtre du Sous-marin Jaune Les Essais d’après Montaigne de Loup Bleu & Michel Tanner p. 18 Une saison théâtrale forte de dixneuf propositions dans l’alternance d’auteurs classiques et contemporains, de compagnies internationales ou implantées en région : de la ComédieFrançaise à la toute jeune compagnie Place des Arts… Une forte présence de la création théâtrale dans notre région avec onze spectacles, dont six créés avec le concours financier de la Scène nationale. Les Arts et Mouvants n coproduction Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco p. 20 Teatro Sunil Donka, une lettre à Tchekhov de Daniele Finzi Pasca p. 22 Lézards qui bougent n coproduction Jaz de Koffi Kwahulé p. 24 Arguia Théâtre n coproduction Le Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti p. 26 La Petite Fabrique Les Enfants sauvages de Timothée de Fombelle p. 28 Groupe Anamorphose n coproduction Le Ventre de Papa de Laurent Rogero p. 30 Compagnie José Manuel Cano Lopez Lettres entre chien et loup p. 32 Le Clan des Songes Fragile de Marina Montefusco p. 34 Comédie-Française Bérénice de Jean Racine p. 36 Joël Jouanneau & Delphine Lamand Jojo le récidiviste de Joseph Danan p. 38 Compagnie José Manuel Cano Lopez Cabaret du bout de la nuit p. 40 Compagnie du Soleil Bleu Casteljaloux (1ère version) de Laurent Laffargue p. 42 Tombés du Ciel n coproduction Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère de Faïza Kaddour p. 44 6 7 Anglet Parc de Baroja (sous chapiteau) théâtre jeudi 7 octobre théâtre 20 h 30 Le Petit Théâtre de Pain Juglarea, puta eta eroa de Dario Fo Spectacle en euskara Ikusgarri hortan, Dario Fo antzerki idazlanen artean hiru bakarkako hautatu ditugu : Juglarearen jaiotza, Puta bat ero, Ertzoa eta herioa. Dekoratuan, balisa erraldoi bat, erabiliko dena oholtza gisa, bai puskak biltzeko eta txontxongilo antzoki, ttiki bat moldatzeko. Itxura orokorra, Dario Fo-ren hildotik, umore satirikoa, antzerki herrikoia, bapateko harremana eta bufoiaren bidegurutzean zeharkatzen da. Le spectacle est librement inspiré de trois monologues de Dario Fo : la Naissance du jongleur, la Putain dans un asile d’aliéné et le Fou et la mort. © Le Petit Théâtre de Pain avec Ximun Fuchs Pour tout décor, une énorme valise qui servira de scène, de malle à costumes et accessoires. Elle pourra également se transformer en castelet. Une arène pour un seul comédien dans un combat sans merci, jusqu’à l’épuisement. Le ton général, dans le droit fil de Dario Fo, joue sur le croisement entre l’humour satirique, le théâtre populaire et le rapport direct et improvisé du jongleur avec son partenaire, le public. Ponpon, apainketa/décors Lontxo Yriarte, maska/masque Muriel Liévin, mozorroak/costumes Le Petit Théâtre de Pain est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine & le conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Spectacle présenté en coréalisation Institut Culturel Basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain 8 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 15€ 12€ 10€ C 9 Bayonne Théâtre théâtre coproduction mardi 12 octobre théâtre 20 h 30 Compagnie La Nuit Venue Visage retrouvé d’après le roman de Wajdi Mouawad1 Gil Lefeuvre, adaptation & mise en scène Gil Lefeuvre a réalisé une belle adaptation du roman de Wajdi Mouawad en associant à deux comédiens, deux danseurs. Judicieusement, théâtre, danse et humour se mêlent en donnant une heureuse respiration au spectacle tout en favorisant l’émergence des images fortes de cette histoire et les démons de l’enfance. On retrouve ici avec bonheur la belle langue de Wajdi Mouawad et les thèmes qui lui sont chers : la maladie, la guerre, la quête d’identité qui forment comme un parcours initiatique… la pièce © Aurélien Marquot avec Jean-Stéphane Souchaud, Olivier Galinou, Célia Thomas, Sébastien Sfedj David Ponce, assistant à la mise en scène, Antoine Souchaud, son, Florent Blanchon, création lumière, Elodie Grimal, régie plateau, Pascale Peladan, chorégraphie, Gil Lefeuvre & Bruno Lahontaa, scénographie coproduction : compagnie La Nuit Venue, Office artistique de la région Aquitaine, Institut départemental de Développement Artistique et Culturel de la Gironde, Théâtre Olympia – Scène conventionnée d’Arcachon, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, le Carré – Scène nationale de Château-Gontier, ville de Libourne Visage retrouvé a été subventionné par le conseil général des Landes et soutenu par l’Espace d’Albret – Nérac, le Théâtre Le Parnasse – Mimizan & le Glob Théâtre. La Nuit Venue est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de la Gironde & la ville de Bordeaux. Pour son quatorzième anniversaire, Wahab a reçu la clef de la porte d’entrée de l’appartement familial. À l’intérieur, il n’y reconnaît plus sa mère, affublée d’une longue perruque blonde, elle d’ordinaire si brune… Cinq ans plus tard, la sonnerie du téléphone retentit en pleine nuit : « Allo, Wahab, viens vite ! ». Sur le chemin qui le conduit à l’hôpital au chevet de sa mère, l’adolescent, devenu étudiant aux Beaux-Arts, reconstruit le puzzle de sa vie… Dans ce monologue rêvé, la mort plane. Elle prend la forme fiévreuse du rêve, du cauchemar avec ce qui, de prime abord, pourrait ressembler à des anachronismes qui révèlent d’innombrables fenêtres de l’imaginaire. Il a fallu quatorze ans à l’auteur pour écrire ce roman dont ses pièces ultérieures constituent le prolongement. « Visage retrouvé est l’œuvre fondatrice des écrits de Wajdi Mouawad. Elle s’inscrit dans une longue gestation, une interrogation profonde. Il y pose toutes les thématiques qu’il développera plus tard dans ses pièces de théâtre… Tous les mots sont de Wajdi. Mon travail d’adaptation a consisté à traduire en langage de scène le montage du roman. Je me suis davantage focalisé sur la seconde partie où Wahab est adulte. Wajdi Mouawad m’a fait un cadeau : il m’a donné la liberté de piocher dans tous ses écrits… et de composer ma propre histoire… » Gil Lefeuvre 1 D’après le roman Visage retrouvé de Wajdi Mouawad, Leméac/Actes Sud, 2002. L’agence artistique Simard Denoncourt Inc. est agent théâtral du texte représenté. 10 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 18€ 15€ 10€ C 11 Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier théâtre coproduction samedi 30 octobre théâtre 20 h 30 Compagnie Place des Arts Mademoiselle création Vincent Brisson, mise en scène & chorégraphie Fidèle à son esprit, la compagnie Place des Arts mélange les genres et les disciplines artistiques, les entremêle. Venus de différents horizons, chaque artiste apporte son propre univers : chant classique, variétés, théâtre sur un texte original et danses. Dans Mademoiselle, les univers se rencontrent naturellement autour de ces femmes/ vitrines pour une création onirique et sensible. le spectacle Une rue quelque part dans une ville. Comme toutes les rues, de toutes les villes. Des passants arpentent le trottoir en jetant des coups d’œil aux vitrines éclairées. Derrière ces vitrines, des femmes. Elles attendent… Elles attendent qu’un passant s’arrête. Elles le feront entrer par une porte, sur le côté. La suite se passe derrière la vitrine, à l’abri des regards des autres passants, ceux qui ne se sont pas arrêtés… © Guénolé Le Gal avec Julie Calbete, soprano, Charlotte Vancoppenolle, mezzo soprano, Rémy Gachis, guitare, Agnès Yobrégat, comédienne, Virginie Benoist, Fabio Lopes, danseurs Guénolé Le Gal, scénographie & communication visuelle, Pierre Darrigues sarl, conception décors, Agnès Yobrégat, textes, Franck Girodo, création lumière, Manu Martin & Grégory Léonti, arrangements musicaux, Michel Arias, administration, Maïlis Hégoburu, assistante administration, Fabien Langeraert, régisseur plateau La compagnie Place des Arts est soutenue par le ministère de la Jeunesse et des Solidarités Actives, l’association Adrénaline, Maïthé Arias, la ville de Boucau, la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, l’Ecole de ballet Gillet-Lipszyc, Relais d’Or Sud-Ouest, Lataillade-Gonzalez sarl, Pierre Darrigues sarl, Imprimerie Boucau Tarnos. 12 La vitrine est un théâtre. Sur cette scène, tout est étudié, parfaitement à sa place. Elles jouent leur rôle, celui qui s’impose. Pourtant, dans ce décor de fauxsemblants, pour un court instant, le mur de verre tombe et laisse échapper des petits bouts d’elles. Des petits bouts qu’elles ne donnent jamais à personne. Elles parlent un peu. Par bribes. De leur travail, de ces passants qui s’arrêtent et de ceux qui ne s’arrêtent pas, de cette vitrine, étroite maison factice exposée aux regards. Parfois, elles parlent aussi d’elles-mêmes, comme par mégarde, quand ça leur échappe… Entre leur rôle, leur vie rêvée et la réalité, il n’y a qu’une vitre. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 18€ 15€ 10€ C 13 Bayonne Théâtre théâtre création mardi 9 novembre théâtre 20 h 30 Théâtre des Chimères Oncle Vania / Osaba Vania d’après Anton Tchekhov Jean-Marie Broucaret, adaptation & mise en scène Après l’originale et pertinente lecture de la pièce par le Théâtre de l’Unité, en fin de saison dernière, Jean-Marie Broucaret et le Théâtre des Chimères nous invitent à une nouvelle visite d’Oncle Vania dans une version bilingue. On ne saurait s’en lasser… la pièce Avec le montage d’Oncle Vania, le Théâtre des Chimères reprend le thème de l’autodestruction déjà abordé dans son précédent spectacle les Enfants d’Arcadie. Par l’alcool, l’ennui, la maladie, les personnages de Tchekhov entament et compromettent leur capital de vie. Ils ne se résignent pas pour autant et leurs rêves amoureux, écologiques ou littéraires les animent et offrent un théâtre à leurs vies… La pièce met aussi en jeu la relation entre la ville et la campagne, illustrée par deux groupes de personnages. D’un côté, les citadins, de l’autre, les gens de la terre. Ils cohabitent depuis le premier mariage. Pour le metteur en scène, cette situation est en résonance avec celle du Pays Basque. C’est pourquoi il choisit d’utiliser les deux langues, le français et le basque, dans le spectacle. Des surtitrages projetés permettront de lire les passages basques en français et les passages français en basque. avec Dominique Dauge-Marty, Txomin Héguy, Catherine Mouriec, Gilles Joly, Muriel Machefer, Marc Depond, Guy Labadens, Charlotte Maingé Enfin, une formation de trois musiciens, rappelant les petites fanfares de l’Armée du Salut, accompagne les chants basques qu’entonne, par moments, le chœur des personnages « recomposant ainsi, selon le metteur en scène, une choralité d’espèce et une commune aspiration naïve à un monde meilleur. » Txomin Heguy, traduction en basque, Ludovic Estebeteguy, assistant à la mise en scène, Sophie Bancon, Francisco Dussourd & Jean-Marie Broucaret, scénographie, Sophie Bancon & Francisco Dussourd, costumes & accessoires, Pascal Gaigne, création musicale, Bruno Paris, création lumière & régie générale, Nicolas Dupéroir, régie son production : Théâtre des Chimères coproduction : Office artistique de la région Aquitaine, Institut culturel Basque, Scène de Pays Baxe Nafarroa, Théâtre Georges-Leygues – Villeneuve-sur-Lot, Harri Xuri – Louhossoa Le Théâtre des Chimères est une compagnie conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine) et subventionnée par le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, les villes de Hendaye, Biarritz, Bayonne & Anglet. 14 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 15 Bayonne Théâtre théâtre mardi 23 & mercredi 24 novembre 20 h 30 théâtre Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee Dominique Pitoiset, mise en scène © Maitetxu Etxeverria Pour Dominique Pitoiset, ce drame des sixties est à la fois universel et très contemporain : une sorte de Misanthrope moderne, un éternel bal des illusions perdues et de la vanité humaine, mais aussi un conflit de générations très actuel, entre bobos à bout de souffle et héritiers arrivistes, sur fond de crise morale et sociale. la pièce Qui a peur de Virginia Woolf ? est l’œuvre la plus célèbre du dramaturge américain Edward Albee. L’Exorcisme était le titre initial donné par l’auteur. C’est à un graffiti écrit sur le mur d’une fac qu’Albee a emprunté le titre définitif qui renvoie moins à la femme de lettres anglaise, suicidée en 1941, qu’à la chanson des Trois petits cochons de Walt Disney. Dans Qui a peur de Virginia Woolf ?, quatre personnages partagent la scène, deux couples de deux générations différentes. Au cours d’une longue nuit, sur le campus universitaire d’une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, ils se livrent un combat cru, dur, sans faux-semblants, qui nous interroge sur nos choix de vie et de société, sur nos peurs, sur notre capacité à construire un monde où le désordre, la folie et l’art auraient leur place… la presse © Maitetxu Etxeverria avec Nadia Fabrizio, Dominique Pitoiset, Deborah Marique & Cyril Texier Daniel Loayza, traduction, Dominique Pitoiset, scénographie, Mariette Navarro, dramaturgie, Gilbert Tiberghien, assistant à la mise en scène, Christophe Pitoiset, lumière, Odile Béranger, costumes, Marc Valladon, accessoires, Michel Maurer, son, Cécile Kretschmar, coiffure & maquillage, Franck Tallon, graphiste production : TnBA avec la participation du Jeune Théâtre National 16 « … On retrouve dans le jeu très physique de Nadia Fabrizio des intonations presque actor’s studio : ses répliques les plus cinglantes claquent comme un fouet en pleine face. Son incarnation porte ce spectacle à la sobriété inversement proportionnelle à celle des personnages, tous sévèrement alcoolisés. Brillante Martha, elle livre une interprétation mémorable, d’une puissance saisissante. Se mettant lui-même en scène, Dominique Pitoiset incarne son George de mari de façon plus retenue, à la cruauté froide. À leurs côtés, Cyril Texier et Deborah Marique campent crédiblement le jeune couple Nick plein tarif 30€ et Honey ; cette dernière réussissant une pres carte saison 27€ tation proche de la performance. » carte saison jeune & enfant 20€ Stéphane C. Jonathan, Sud Ouest catégorie A places numérotées 17 Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier théâtre mercredi 1er décembre théâtre 20 h 30 Théâtre du Sous-marin Jaune Les Essais d’après Michel de Montaigne de Loup Bleu & Michel Tanner Jacques Laroche, mise en scène Spectacle tout public conseillé à partir de 14 ans La compagnie québécoise, Théâtre du Sous-marin Jaune, s’est donnée pour objet de « piller » les classiques de la littérature universelle en un savant mélange de dévotion et de manque de respect. Après Candide, la Bible et le Discours de la méthode, le quatrième spectacle de la compagnie est consacré aux Essais de Montaigne. Son directeur artistique, Loup Bleu, est un narrateur omniscient et philosophe à la dent longue pour qui la marionnette, objet primitif, et le théâtre, art primitif, se méritent bien l’un l’autre. © Théâtre du Sous-marin Jaune Mais au fond, tout cela n’est qu’un prétexte pour raconter en musique des histoires ou plutôt une histoire, celle de la pensée… la pièce Loup Bleu pose ses griffes sur la réflexion politique de Michel de Montaigne pour lui donner une résonance actuelle. Plongés au cœur des tumultes du siècle, des imbroglios de la cour des rois aux guerres de religion, du machiavélisme des puissants à l’intolérance, ils partent, souvent à cheval, à la quête d’une humanité capable de refuser les préjugés. Le spectacle est un film de marionnettes pour le théâtre, sans son, doublé et narré, et mis en musique par les acteurs en scène. © Théâtre du Sous-marin Jaune Accompagnés d’une batterie et d’une guitare, Les Essais prendront l’allure inusitée d’un concert rock pour marionnettes, avec le plaisir de manipuler la caméra comme s’il s’agissait d’un véritable personnage. avec Béatrix Ferauge, Antoine Laprise, Jacques Laroche, Guy-Daniel Tremblay, Sandrine Versele Christian Fontaine, Isabelle Larivière & Isabelle Chevalier, scénographie, Frédéric Blin, direction artistique, Christian Peuckert, éclairages, Éloi Baudimont, musique, Marco Dubé, caméra & montage production : Théâtre du Sous-marin Jaune coproduction : Fabrique de Théâtre – Province de Hainaut, Théâtre de l’Éveil – Bruxelles, TJP de Strasbourg - CDN d’Alsace, Théâtre de la Bordée – Québec avec l’aide du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada 18 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 15€ 12€ 8€ C 19 Bayonne Théâtre théâtre coproduction 1ère en France mardi 7 & mercredi 8 décembre théâtre 20 h 30 Compagnie Les Arts & Mouvants Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco Silviu Purcarete, mise en scène Fidèle à son appétit pour les transmutations de la vie observées chez Sade, Rabelais -on se souviendra de sa Fille de Pantagruel présentée à Boucau dans le cadre d’une saison antérieure- Goethe ou Ovide, Silviu Purcarete, l’un des maîtres vivants de la scène théâtrale européenne, a choisi de monter le Roi se meurt de son compatriote Ionesco. la pièce © DR avec Jacques Bourgaux, Marie Cayrol, Daphné Millefoa, Karelle Prugnaud, Laurent Schuh, Vojko Zidar Vasile Sirli, composition musicale, Silviu Purcarete assisté de Jayne Morley, scénographie & costumes, Silviu Purcarete assisté de Marc Chikitou, création lumières, Marc Chikitou, régie générale, Nathalie Saïdi, assistante administration & gestion France production : compagnie Les Arts & Mouvants, à l’endroit des mondes allant vers coproduction : Ex-Ponto Festival & Kulturo Drustvo – Slovénie, Théâtre d’Esch – Luxembourg, Théâtre national Drama de Ljubljana – Slovénie, International Theatre Festival MOT – Macédoine, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain avec le soutien de Culturesfrance, du ministère de la Culture de la République Slovène, de la ville de Ljubljana, de l’Institut culturel Roumain à travers le programme Cantemir, de l’Ambassade de France & de l’Institut culturel français – Bucarest, d’UNITER – Roumanie, de la BRD – Groupe Société Générale (partenaire principal du spectacle à Bucarest) 20 Ionesco disait de sa pièce qu’elle était une sorte d’exercice spirituel « pour apprendre à mourir. » Exorcisme, rite initiatique, dans un premier temps, il l’avait intitulée Cérémonie. Mise en scène par Silviu Purcarete, elle pourrait avoir pour titre le Roi semeur ! En mourant, que sème-t-on ? Dans cette cérémonie de la dissolution de l’être, tout est prétexte à jeu, comme un jeu d’enfant avec les symboles et les références : le roi, la reine, les valets… Et plus qu’un jeu, c’est un plaisir du jeu ! Ce Roi n’est pas un roi. C’est chacun de nous, roi de sa propre vie. Et cette pièce n’est pas une pièce, c’est une tentative d’apprivoisement de cette histoire à la fois banale et extraordinaire qui nous rassemble : la mort nécessaire pour que la vie continue. Dans un monde où nos vieilles habitudes civilisées participent à l’érosion de notre étonnement d’être, le Roi se meurt s’étonne et étonne. « Aujourd’hui, j’entends Schubert et je lis Ionesco ! Pourquoi parce que Silviu Purcarete souhaite s’attaquer à cette pièce qui, jusqu’à peu de temps, me semblait lui être totalement étrangère et j’essaie de comprendre sa motivation… Lui, l’épicurien, séduit jusqu’alors par Rabelais, commence à s’en séparer pour s’interroger justement sur la meilleure manière de partir, sur ce qu’elle comporte comme panique et préserve comme… “théâtralité”… La mort est là, mais le théâtre ne s’est pas encore évanoui… » Georges Banu extrait Le Roi : « J’ordonne qu’on entende les clairons. J’ordonne que les cloches sonnent. J’ordonne que cent vingt et un coups de canon se fassent entendre en mon honneur. (Il prête l’oreille.) Rien !… Ah si ! J’entends quelque chose. » Le Médecin : « Ce n’est que le bourdonnement de vos oreilles, Majesté. » plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 21 théâtre Bayonne Théâtre jeudi 13 & vendredi 14 janvier théâtre 20 h 30 Teatro Sunil Donka, une lettre à Tchekhov Daniele Finzi Pasca, écriture & mise en scène Un hommage visuel bouleversant à partir de l’œuvre de Tchekhov. Un spectacle où les images sont plus belles les unes que les autres… Créé à Vidy-Lausanne en coproduction avec le Festival Tchekhov de Moscou : un émerveillement pour les yeux… signé par le metteur en scène de Nebbia, spectacle du Cirque Eloize présenté au mois de décembre. Un théâtre de la caresse qu’il faut absolument découvrir ! la pièce « Je suis un collectionneur d’instants, de détails, de petites particularités. Mon théâtre est fait d’images qui se superposent, qui souvent ne racontent pas de manière linéaire… Je viens d’un théâtre profondément imprégné du langage des clowns, des jongleurs, du monde délicat et magique de l’acrobatie. C’est ainsi que je raconterai Tchekhov et, pour réaliser ce projet, je m’entourerai des complices de toujours… Dans ce spectacle, il y aura des objets suspendus à une fragilité tragique, qui fondront mortellement comme de la glace au soleil, comme de la cire qui fond. Il y aura ces équilibres précaires dansés par nos interprètes. Il y aura des clowns décadents, poétiques, élégamment décadents. Il y aura le souffle d’un accordéon et l’écho d’un cœur. Il y aura beaucoup de blanc, peutêtre du bleu et ensuite des petites tâches de sang, petites et cachées, comme les traces de cette maladie qui a lentement consumé l’écrivain à force de quintes de toux… » Daniele Finzi Pasca Metteur en scène, auteur, chorégraphe et clown, Daniele Finzi Pasca est né en 1964 à Lugano. En 1983, il fonde le Teatro Sunil avec lequel il crée une vingtaine de spectacles. Pour le Cirque Eloize, il crée et met en scène Nomade et Rain. Pour le Cirque du Soleil, il écrit et met en scène le spectacle Corteo qui a été applaudi par plus de trois millions de spectateurs à travers le monde. En 2006, il est l’auteur et le metteur en scène de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Turin. En 2009, il met en scène l’opéra l’Amour de loin de Kaija Saariaho par le English National Opera… 22 © Viviana Cangialosi la presse « …Humour dans Donka, dans le jeu comme dans les textes, mêlant citations de Tchekhov et souvenirs d’enfance du metteur en scène. Mais on y trouve aussi l’ivresse de la nostalgie, la magie de l’enchantement ou le chaos de la folie… Autant de tableaux d’un vaste et sublime poème visuel fait de l’étoffe de nos rêves, interprété par huit artistes virtuoses et mis en musique de manière parfois bouleversante. » Michel Caspary, 24 Heures « … Oui, on peut être drôle, onirique, magique et dire beaucoup. C’est la force de Donka. » Elisabeth Chardon, le Temps avec Moira Albertalli, Karen Bernal, Helena Bittencourt, Sara Calvanelli, Veronica Melis, David Menes, Beatriz Sayad & Rolando Tarquini Maria Bonzanigo, musique, conception sonore & chorégraphie, Antonio Vergamini, directeur de création, Hugo Gargiulo, scénographie & accessoires, Julie Hamelin, associée à la création, Giovanna Buzzi, costumes, Daniele Finzi Pasca, conception lumière & chorégraphie, Roberto Vitalini, vidéo designer pour bashiba.com, Daniel Cyr, concepteur de la Roue Cyr, Maria Cristina Barbé, conception maquillages & collaboration accessoires, Facundo Ponce de Leon, chercheur & assistant à la mise en scène, Pierfranco Sofia, assistant au concepteur lumière & directeur technique, Alona Umanskaya, directrice de tournée & régie, Jens Leclerc, rigging, Fabio Lecce, assistant conception sonore & son, Barbara Bedrina, assistante du scénographe, Miriam Mazza, assistante du directeur de création production : Teatro Sunil, Tchekhov International Theatre Festival coproduction : Théâtre Vidy – Lausanne, Inlevitas productions plein tarif avec le soutien du Gouvernement de Russie, du carte saison Gouvernement de Moscou, d’Ail SA, de la ville de carte saison jeune & enfant Lugano, du Canton du Tessin, de Pro Helvetia, de catégorie Pour-cent-culturel Migros, d’Ernst Göhner Stiftung, places numérotées de Fidinam SA 30€ 27€ 20€ A 23 Bayonne Théâtre lundi 24, mardi 25, mercredi 26, jeudi 27 & vendredi 28 janvier 20 h 30 coproduction 1ère en France théâtre théâtre Compagnie Lézards qui bougent les Hauts de Bayonne Jaz de Koffi Kwahulé Kristian Frédric, mise en scène, scénographie & costumes Face à nous, une femme prisonnière d’un monde raconte son histoire ou plutôt celle de Jaz. Passagère d’une société qui a oublié depuis longtemps le sens même du sacré, elle est posée là, soumise à la vigilance des machines, aux interrogations, aux stimulations sonores et sensorielles. Le texte de Koffi Kwahulé est d’une rare puissance. Kristian Frédric le propose comme un tableau, comme une scène cinématographique qui veut interpeler les spectateurs à plusieurs niveaux. Il pousse « la mixité des médiums » : arts de la scène mais aussi vidéo, son, utilisation de nouvelles technologies qui sont autant de participants actifs de la mise en scène que des éléments du décor. « Ce qui frappe dans ce texte est avant tout le souffle lyrique, la force et la liberté de la langue. Avec des formules brèves, dans un style à la fois parlé et poétique, l’auteur donne voix d’une grande musicalité à une figure tragique au destin en apparence banal. » Bureau des lecteurs de la Comédie-Française © Yves Dubé avec Amélie Chérubin-Soulières Laurence Levasseur, chorégraphe, Simon Laroche, concepteur robotique & vidéo, Christian Pomerleau, concepteur vidéo & réalisateur tournages, Nicolas Descôteaux, concepteur éclairage, Michel Robidoux, concepteur sonore, Eric Lapointe, directeur technique & de production production : compagnie Lézards qui bougent – les Hauts de Bayonne, compagnie Théâtre les Deux Mondes coproduction : Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, Théâtre à Châtillon, Théâtre Georges-Leygues – Villeneuve-sur-Lot, Usine C – Québec, Espace Nuithonie (Suisse), L’Oriental – Vevey (Suisse), Théâtre Toursky avec le soutien financier du conseil régional d’Aquitaine, du ministère de la Culture et de la Communication (Dicréam), de l’aide à la résidence du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, de la Commission internationale du Théâtre francophone (CITF), de la Commission permanente de coopération franco-québécoise (consulat général de France à Québec), du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition Féminine du Québec, du ministère des Relations Internationales du Québec (MRI) Lézards qui bougent est une compagnie subventionnée par les villes de Bayonne & d’Anglet, le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques & soutenue par l’Office Public de l’Habitat de Bayonne, l’hôtel Anglet Biarritz Parme, les Galeries Lafayette & l’hôtel Sokhamon de Dakar. 24 « Où sommes-nous ? À quoi assistons-nous ? Face à nous, une femme prisonnière… Seule, décortiquée, analysée à chaque instant, elle tentera malgré tout de continuer à se souvenir, à se révolter, à convoquer sa « langue mère » qui sera le créole. Serait-elle la dernière représentante de notre humanité ? À travers son histoire : ce viol par “l’homme au regard de Christ”, ne nous parle-t-elle pas de la destruction de notre monde ? L’asservissement de son ventre n’est-il pas celui de la terre ? Et l’étouffement de cette femme par cet univers froid et implacable n’est-il pas l’image de ce que l’Occident, qui a oublié ses racines, fait subir au reste du monde ?… C’est bien à une mise à mort à laquelle on assiste, à l’anéantissement de la parole, à l’amnésie générale… Et même si Jaz est contrainte corporellement, elle tentera sans répit d’échapper à ce lieu déshumanisé, à combattre cet univers qui essayera sans cesse de lui voler la moindre parcelle de sa personne… Voyeurs consentants, on assistera à ce viol ultime de son être par ces caméras et ce monde qui lui voleront la moindre parcelle de son corps, ses moindres souvenirs, pour les mettre en pâture. Monde inhumain qui se délectera de ce dernier baroud d’honneur d’une humanité meurtrie, et qui nous l’offrira comme un dernier cadeau empoisonné… Ce monde peut tuer, essayer d’anéantir ce qui nous constitue mais peut-il à jamais éteindre notre sens du sacré ? plein tarif 18€ Peut-être qu’à travers sa destruction Jaz trou carte saison 15€ vera enfin la paix, une forme de plénitude qui carte saison jeune & enfant 10€ pourrait encore résonner comme une note. Et catégorie C d’une simple note peut naître une mélodie. » Kristian Frédric placement libre 25 Bayonne Théâtre théâtre coproduction mardi 1er & mercredi 2 février théâtre 20 h 30 Arguia Théâtre Le Mec de la tombe d’à côté d’après Katarina Mazetti Panchika Velez, mise en scène On se souvient du Journal à quatre mains de Benoîte et Flora Groult présenté la saison dernière. Panchika Velez récidive avec bonheur ! Après un incroyable succès au théâtre du Petit Saint-Martin (Paris), tout au long de la saison 20092010, le Mec de la tombe d’à côté arrive enfin à Bayonne ! la pièce © DR C’est une histoire d’amour, au-delà des codes sociaux. Ils sont voisins de cimetière. Elle vient régulièrement se recueillir sur la tombe de son mari, trop tôt enlevé par un malencontreux accident de vélo. Il vient fleurir la tombe de sa mère, emportée par un cancer. Elle est bibliothécaire, ne pense que culture et ne mange que bio. Il est agriculteur, élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire « de son plein gré ». L’apparence du mec de la tombe d’à côté agace la jeune femme autant que la tombe avec sa stèle tape à l’œil. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant… Si les cerveaux communiquent mal, les peaux pourtant s’entendent à merveille… « Le roman de Katarina Mazetti est tendre et caustique. L’air de rien, elle y bouscule les conventions avec une modernité décapante. Alain Ganas signe une adaptation théâtrale subtile et forte qui en restitue parfaitement l’humour et la sensibilité. Il a saisi l’essence dramaturgique du texte. Il resserre la tragicomédie de ce couple improbable et cible, en gros plan l’avant, le pendant et l’après de leur rencontre. Sur le plateau, la lumière accompagne cet homme et cette femme, comme l’objectif d’une caméra, dans leurs basculements de la narration à l’action, de la version vécue par l’un à celle que raconte l’autre. Au centre de la scénographie, le grand lit de leurs ébats, tantôt chez lui, dans sa maison un peu sale, cuisine graisseuse et mouches collées au néon ; parfois chez elle, dans son appartement aseptisé, plantes vertes et tableaux monochromes. Le lit devient aussi banc du cimetière ou terre arable… » Panchika Velez la presse « …Une belle histoire d’amour impossible, c’est si rare au théâtre. Quand, en plus, c’est drôle, intelligent, bien écrit, surprenant et interprété avec une vivacité, une crédibilité cinématographique, cela vous transporte sur un nuage rose d’où personne ne veut plus descendre… Une découverte ! Rire d’amour, c’est quand même mieux que mourir d’aimer, non ? » Paris Match 26 « …Ce pas de deux est un enchantement. » Jacques Nerson, le Nouvel Observateur « Panchika Velez nous envoûte avec une mise en scène remarquable qui ne peut que souligner le jeu époustouflant des comédiens. Une comédie romantique subtile et émouvante. » Marianne « … Mine de rien, ce roman suédois en dit long sur les contradictions de la tête, du cœur et du corps… Les comédiens sont dirigés d’une main de maître par Panchika Velez. On n’est pas seul à avoir le regard mouillé quand la lumière se rallume. » Valeurs actuelles avec Sophie Broustal & Marc Fayet Alain Ganas, adaptation, Julien Reynaert, assistant à la mise en scène, Claude Plet, scénographie, Marie-Christine Franc, costumes, Pierre Jauze, lumière, Jean-Claude Camors, musique originale coproduction : Arguia Théâtre, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, le Jeu de Paume – Aix-en-Provence, Théâtre Actuel, Théâtre du Petit Saint-Martin Arguia Théâtre est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général des Landes & est conventionnée par la ville de Dax. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 27 Bayonne Théâtre théâtre jeune public mardi 8 février théâtre jeune public 20 h 30 Compagnie La Petite Fabrique Les Enfants sauvages de Timothée de Fombelle Betty Heurtebise, mise en scène spectacle conseillé à partir de 9 ans Timothée de Fombelle, auteur pour la jeunesse, connu pour son roman Tobie Lolness a été chargé par La Petite Fabrique d’écrire ce nouveau spectacle inspiré d’histoires fictives et réelles d’enfants sauvages. De ce sujet troublant, de cette enfance qui nous dérange et nous fascine, de ce passage du mythe à la réalité, se dégage l’importance de l’empreinte de l’homme sur l’homme. Les Enfants sauvages, une parole sur la tragédie de la séparation. Un regard sur la fragilité de notre monde. Un espace mental et onirique, lieu de toutes les projections, où se dessine dans les interstices du vide, l’éblouissement d’une nature. « Le mythe sert aussi à expliquer qu’il y ait des enfants qui ne ressemblent pas aux autres enfants ». Bruno Bettelheim © Yoan Valat la pièce avec Stéphanie Cassignard, Karim Kadjar, Lotfi Yahya Bruno Lahontâa, scénographie, accessoires, Chazam, musique, Fabienne Varoutsikos, costumes, Nicolas Barillot, son, Jean-Pascal Pracht, lumière, Valéry Faidherbe & Sonia Cruchon (Collectif sur le toit), image & projection scénographique, Jean-Marc Dumont, composition graphique, Philippe Lenson, administration Véronique Bridier, régie lumière, Sylvain Gaillard, régie son, Franck Lesgourgues, régie plateau production : La Petite Fabrique, compagnie associée aux Colonnes – Scène conventionnée de Blanquefort coproduction : Gallia Théâtre - Scène conventionnée de Saintes, Théâtre national Bordeaux en Aquitaine, Institut départemental de Développement Artistique et Culturel (IDDAC), Les Colonnes - Scène conventionnée de Blanquefort avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS & DRAC Aquitaine), du conseil régional d’Aquitaine, du conseil régional Poitou-Charentes (dans le cadre du dispositif d’aide à la création), du conseil général de la Gironde, de la ville de Blanquefort 28 « Deux enfants sauvages, un frère et une sœur, ont été abandonnés et recueillis par les loups ; ils ont grandi dans la forêt. Le fil unique de leurs vies s’emmêle dans les fougères, s’use sur l’écorce des arbres, est chargé de terre et d’eau de pluie. Ce fil, un jour, se déchire. Le garçon est arraché à la forêt, jeté dans la civilisation. La fille reste dans ses bois et va suivre de loin le destin de son frère. Deux récits parallèles s’écrivent avec au cœur de cette histoire d’enfance la rencontre d’un homme confronté à ses doutes et à ses limites d’éducateur. Deux trajectoires s’écrivent dans des temps différents donnant à la pièce une parole dégagée de toute réalité temporelle, créant des distorsions d’espace et de temps. Sur scène, un tumulte d’images, un langage d’urgence, le récit s’échappe et nous prend à témoin. Les situations, les mots, les sons créent des renversements, font alterner ou cohabiter la forêt et le lieu de l’éducation. » Betty Heurtebise plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 15€ 12€ 8€ C 29 Bayonne Théâtre théâtre coproduction jeudi 10 & vendredi 11 février théâtre 20 h 30 Groupe Anamorphose Le Ventre de Papa de Laurent Rogero Laurent Rogero, texte, mise en scène & jeu Laurent Rogero de nouveau seul en scène ! Il y a quelques années déjà, son Dom Juan nous avait ébloui. Son Ventre de Papa est attendu avec impatience… la pièce Un homme a construit sa vie sur ce qu’il a pu, avec ce qu’il a trouvé, et l’édifice paraît tenir le coup. Mais, depuis quelque temps, quelque chose dérange sa coiffure, s’accroche à son pantalon, rature ses papiers, déchire ses vieux livres et renverse tout sur son passage : une petite fille de deux ans réclame de l’amour et des réponses claires. L’intrépide papa se lance dans une périlleuse démonstration sur les choses de la vie. Tout au long du spectacle, l’homme s’adresse au public comme à son enfant. Il lui raconte, lui dessine, lui chante le monde. Mais ses représentations bancales se jouent de lui, le renvoient à son incapacité à résoudre ses problèmes. L’acteur évolue sur un plateau dont le centre est occupé par quelques jouets sur un tapis d’enfant, un tapis rond multicolore encerclé par un castelet, un piano électrique, un écran de cinéma et une table à dessin. Les spectateurs qui jouent le rôle de la petite Louise sont embarqués dans les tribulations mentales d’un réalisateur qui confond réel et imaginaire. Chansons, dessins et objets filmés font écho, sur des tons divers, à l’imagination délirante du personnage. « Je rêve d’un personnage auquel on peut s’identifier : un homme d’âge moyen qui a construit sa vie sur des fondations apparemment stables mais qui se met à douter de tout, de son travail, de sa vie, de lui-même. Ce personnage est réalisateur, il fait des films d’animation. Mais il a les mêmes problèmes que tout le monde. Et comme il a l’habitude de dessiner, de manipuler des marionnettes, de filmer des objets, de composer des mélodies, il exprime machinalement ses soucis avec ses “instruments” de travail. Alors, c’est l’inconscient de notre homme qui parle sous forme de dessins et d’images animées. Pour déclencher cette crise existentielle, il faut un révélateur. C’est un bébé. Notre réalisateur approche de quarante ans et, pour la première fois, il vient d’être papa. Il s’y intéresse d’autant plus que sa carrière est au point mort et son inspiration en berne. » Laurent Rogero 30 extraits « J’ai une nouvelle raison de vivre, et elle s’appelle Louise. Une nouvelle raison de mourir, aussi. » « J’en ai marre de faire des histoires pour endormir les petits enfants. Maintenant je veux faire des histoires pour les réveiller. » « À huit mois à peine, ma fille faisait déjà ça… Rire de velours, les yeux mi-clos, tête renversée au ralenti. Mais où elle a appris ça ? » avec Laurent Rogero David Prudhomme, dessins, Frédérick Cazaux, musique, Benoît Arène, animation, Renaud Cojo, complicité artistique, Stéphane Le Sauce, lumière & régie, Sylvain Dumoulin, son, Valérie Ancel, voix, Julie Lacoue-Labarthe & Laurie Arrecgros, production & diffusion coproduction : Groupe Anamorphose, IDDAC, Office artistique de la Région Aquitaine, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain Le Groupe Anamorphose est une compagnie conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine) & subventionnée par le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de la Gironde & la ville de Bordeaux. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 18€ 15€ 10€ C 31 théâtre Bayonne Théâtre mardi 8 & mercredi 9 mars théâtre 20 h 30 Compagnie José Manuel Cano Lopez Lettres entre chien et loup José Manuel Cano Lopez, conception & mise en scène Deux comédiens lisent de poignantes lettres de soldats de la guerre 14–18. De la relation épistolaire amorcée par le départ au front, la fleur au fusil, à la vie dans les tranchées, sous les bombes, dont on n’ose pas exprimer toute l’horreur pour ceux que l’on aime, répondent les lettres de celles et ceux restés au foyer… Au travers de l’échange souvent libérateur, c’est le temps de la guerre et de la séparation qui s’exprime dans ses nuances, parfois aussi sa verdeur… Une leçon d’humanité ! la pièce Les spectateurs entrent dans une salle faiblement éclairée. Une longue table : nappe blanche, serviettes, assiettes, couverts, verres, bougeoirs… Les invités, de ce repas qui n’aura jamais lieu, s’installent sur des chaises alignées le long de la table. Un homme et une femme entrent à leur tour et prennent place aux deux extrémités de la table. Devant eux, une liasse de lettres. La femme prend une enveloppe, l’ouvre avec précaution et lit à voix haute : « Le 5 août 1914 Chère Sylvanie, Je suis sur le point de prendre un Pernod chez l’Espagnol à côté du marché couvert avec Berry. Je viens de voir Caliste. Tout est très calme, on dirait qu’on part pour les manœuvres. Ce ne sera pas la vérité, mais quand même, nous n’en sommes pas encore là. Je ne suis pas encore habillé. Nous sommes libres. Je vais finir mon canard ce soir chez le frère de Berry. Nous avons bu le demi-litre dans la cour de la caserne à midi. Tout marche bien, des pancartes voyagent à Agen pour Berlin et la peau de Guillaume sera à vendre un jour. J’ai vu tous mes anciens copains, tout contents d’aller en Allemagne. Je reste quelques jours à Agen. Si tu reçois la lettre avant dimanche, tu pourras me faire réponse. Hugon Léon » Cette lettre entame un intense échange entre l’homme et la femme qui se termine par l’annonce de l’armistice. Des bribes de chansons, des sentences, des articles de presse, des morales et des poèmes jalonnent la lecture des différentes lettres… Un parcours de quatre années indicibles, traversé par la peur, l’amour, le chagrin, le désespoir, la tendresse, l’incompréhension et la joie… Quatre années d’une lente dérive de l’être humain jusqu’au matin inespéré du 11 novembre 1918… Un spectacle à voir en parallèle avec Cabaret du bout de la nuit (voir p. 40) qui, en une écriture scénique très différente, tente de dire aussi la folie de la Grande Guerre, comme de toutes les guerres, par ceux qui les vivent. 32 © DR Lettres de soldats de la guerre 14-18, textes avec Françoise Cano & Alain Papillon Marylène Richard, costumes, Clément Cano Lopez, univers sonore, Camille Lebègue, scénographie production : Compagnie José Manuel Cano Lopez avec l’aide de Graphival-Transprint de Ballan-Miré et de Multi Scéni de Tours. La compagnie José Manuel Cano Lopez est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Centre), le conseil régional du Centre, le conseil général d’Indre-et-Loire & la ville de Tours. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 18€ 15€ 10€ C 33 Bayonne Salle l’Albizia théâtre jeune public samedi 19 & mercredi 23 mars théâtre jeune public 14 h 30 & 16 h 30 Le Clan des Songes Fragile de Marina Montefusco Marina Montefusco, scénario, mise en scène, marionnettes & coordination Spectacle de marionnettes et images tout public à partir de 3 ans Après La Nuit s’en va le jour, spectacle présenté au cours de la saison 20082009, Fragile est le deuxième volet d’une trilogie dont l’onirisme et la poésie permettent aux jeunes enfants de faire leurs premiers pas de spectateurs. Au fil d’une improbable recherche d’équilibre, le récit progresse par tableaux et métamorphoses successives, servi par une esthétique simple et dépouillée. Pour laisser libre cours aux voyages imaginaires, Marina Montefusco s’est inspirée de la célèbre Linea (1975-1984), série d’animation de l’italien Osvaldo Cavandoli, qui ramène le dessin animé à l’un de ses premiers états : une ligne évoluant sur fond neutre. la pièce © Jean-Louis Sagot avec Marina Montefusco, Erwan Costadau & Isabelle Ployet, manipulation & jeux Erwan Costadau, création & régie lumière, Jean-Louis Sagot, décors, structure scénique & création graphique, Laurent Rochelle, musique originale, Valérie Gosselin, costumes coproduction : compagnie le Clan des Songes, centre Culturel de la Ricamarie avec l’aide du conseil régional Midi-Pyrénées, de la DRAC Midi-Pyrénées & du conseil général de la Haute-Garonne le partenariat de : Centre culturel de La Ricamarie, Centre culturel de Ramonville, L’Usinotopie – ville de Tournefeuille, MJC de Rodez, Le Parvis – Scène nationale Tarbes Pyrénées, Association Culture et Partage – Lormont, Odyssud – Blagnac, Communauté de communes du Villeneuvois 34 « Étrange voyage que celui de ce petit homme fragile et solitaire avec, comme unique compagnon de route une valise enfermant tout un monde magique. Son chemin ? Juste une ligne capricieuse tantôt droite parfois interrompue se dressant telle une montagne infranchissable ou plongeant dans l’abîme, toujours changeante. Et, qui sont-ils ces types cartoonnesques aux allures pressées, assurés ou égarés, qui croisent sa route ? Fragile est un spectacle poétique entre déséquilibre et instabilité. Un univers sans dessus dessous qui parle du bonheur gagné à franchir ses propres limites. » Marina Montefusco plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 15€ 10€ 8€ C 35 Bayonne Théâtre théâtre mardi 22 & mercredi 23 mars théâtre 20 h 30 Comédie-Française Bérénice de Jean Racine Murielle Mayette, mise en scène L’un des chefs-d’œuvre de la littérature française servi par les comédiens du Français dans une mise en scène de Murielle Mayette, administrateur de la Comédie-Française. Un événement ! « La Comédie-Française doit retrouver régulièrement Racine, comme elle le fait avec Molière et Corneille, pour proposer aux spectateurs d’aujourd’hui la modernité et l’actualité de ces grands textes fondateurs de notre théâtre. Monter Bérénice, c’est mettre en scène le drame d’une passion contrariée par le devoir. Racine choisit de ne s’appuyer sur aucun événement spectaculaire, mais de décrire le long deuil nécessaire à la séparation. L’alexandrin souffle le tourment enduré par les âmes qu’un peuple s’acharne à séparer “invitus invitam”. La solitude l’emporte au profit d’un règne imposé et la tragédie se gourmande de chagrins humains. C’est pour moi l’occasion de retraverser avec la troupe ces chefs-d’œuvre raciniens, de redonner des voix à l’alexandrin, trésor de notre langue, et de développer le corps des acteurs dans un espace commun, entre ciel et terre. C’est aussi une belle occasion pour la troupe de créer un spectacle hors les murs et de trouver le regard et l’écoute d’un autre public. » © John Foley Muriel Mayette avec la troupe des Comédiens-Français (distribution en cours) Yves Bernard, scénographie & lumières, Virginie Merlin, costumes, Arthur Besson, musique 36 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 37 théâtre jeune public Bayonne Théâtre mardi 5 avril théâtre jeune public 20 h 30 Jojo le récidiviste de Joseph Danan Joël Jouanneau & Delphine Lamand, mise en scène Jojo pourrait être l’archétype du parfait tête à claques. Il n’en manque pas une et les corrections répétées ne modifient en rien son comportement. Que voulez-vous son imagination est débordante !… spectacle tout public conseillé à partir de 6 ans la pièce la presse «… Hilarant pour les enfants, ce spectacle amuse aussi les parents qui, dans certains passages, discernent en filigrane, des événements médiatiques tournés en dérision. » Le spectacle est déjanté et burlesque, fait de situations absurdes, avec un univers musical et sonore très présent dans cette histoire sans parole ou… presque. Avec Jojo, on ne s’ennuie pas : dix idées à la seconde, cent bêtises en une heure ! « On est maman et moi. Nous sommes sans parole. Pas de mot par ici. On voudrait vous dire quelque chose. Mais ce sera difficile. On préfère disparaître dans le noir. Pas de mot on vous dit. Des cris parfois : un prénom proféré, toujours le même, le mien, Jojo. Jojo c’est moi, l’enfant. Je comprends tout d’une gifle ou d’un regard… J’expérimente aux dépens du bon ordre. C’est sûr, on dira de moi : Il a bien mérité sa torgnole !. Je ne crains pas de recommencer dès qu’on a le dos tourné. Je suis un récidiviste. En incisant les fleurs que j’ai préalablement renversées sur le tapis, je poursuis mon apprentissage du monde. Quand je deviens sombre persécuteur, légumes et fruits succombent sous la pression sadique de mes mains. Des mains qui violentent, des mots qui invectivent : je connais très bien ce jeu. On y joue souvent chez moi. Je suis l’acteur principal d’un polar retentissant… » Delphine Lamand Marie-Anaïs Fayard, Le Journal de Saône-et-Loire «… L’ensemble déploie une prodigieuse énergie, transmise avec virtuosité par les comédiennes. Les trois personnages développent une gestuelle et des postures propres, explorant par instants la mécanique du clown. Mais ceci sans jamais toucher à la caricature, préservant plutôt une finesse émouvante. Et on se surprend à rire comme des enfants devant ces situations à la fois cocasses et profondément fragiles. » Caroline Châtelet, Le Bien Public avec Camille Garcia, Delphine Lamand & Fleur Sulmont Marc Laine & Sara Renaud, collaboration artistique, Stéphanie Coudert, costumes, Erwan Tassel, lumières, Pablo Bergel, son, Pascal Messer, régie générale production : Espace des Arts – Scène nationale de Chalon-sur-Saône coproduction : compagnie l’Eldorado – compagnie Joël Jouanneau avec le soutien de la Scène nationale Evreux – Louviers & l’aide à la création du Centre national du Théâtre plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 38 15€ 10€ 8€ C 39 théâtre Bayonne Théâtre jeudi 7 avril 20 h 30 Compagnie José Manuel Cano Lopez Cabaret du bout de la nuit José Manuel Cano Lopez, conception & mise en scène Eric Boucher, direction musicale Fragments de vie, d’amour, de mort, d’espoir et de douleurs comme le puzzle reconstruit petit à petit d’une lointaine mais toujours vivace mémoire… Mais ça chante et ça danse aussi, ça crie, ça pleure et ça rit, malgré tout. la pièce © Cie José Manuel Cano Lopez Tapis dans l’ombre, les musiciens du Cabaret du bout de la nuit entament le prologue musical. Les chanteuses de rue, comédiennes et comédiens ne vont pas tarder à envahir le plateau… Et les numéros s’enchaînent sur la scène - champ de bataille… Il sera question de Louisette et de ses remords, du retour de Mon Ange mort, de la mobilisation générale, du départ au front la fleur au fusil, du Pierrot lunaire, du ciel et des enfers, de Faust et de Méphisto, des tranchées de Lagny, de l’histoire du soldat, des premiers combats, de bruits et de fureurs, du bal dans la salle de la buvette, du Erwartung de Schönberg, de Marguerite, des souvenirs d’une petite fille de Reims, de combats et de douleurs, de Mon Ange qui se tournait du côté gauche pour s’endormir… Mais aussi de l’homme nu qui se recouvre de boue, de la vie dans les tranchées, de Louisette et de son mauvais rêve, de l’homme de boue qui se fait laver par les femmes en blanc, du Noël au front, des soldats fusillés, de la veuve au fauteuil roulant qui se drape dans un drapeau tricolore et chante en pleurant la Marseillaise, de notre bonne vieille amie la mort… et de la guerre toujours. 40 « Une sorte de bric à brac très hétéroclite comme un cauchemar… C’est là qu’évoluent les personnages… Une création très riche d’émotions. Les retrouvailles des morts-vivants qui se remémorent leurs souvenirs de la der des der : la guerre de 1418… Des tranchées creusées comme des tombes. Un territoire maudit à feu et à sang. La nuit toujours, la boue… Et des morceaux de passé que les comédiens, chanteurs et musiciens nous envoient à la face. De temps en temps, le violon, l’accordéon diatonique pour un semblant de fête, afin de respirer un peu. Mais ces moments de répit ou les rappels des jours heureux rendent encore plus dur le retour au front. L’espérance résiste à la tempête malgré tout. L’amour aussi continue à vivre, grâce à des lettres. Missives qui sont autant de bouées de sauvetage pour éviter la noyade… Jusqu’au jour où la mort intervient, sans pitié, laissant l’autre dans un ailleurs de folie… La mise en scène de José Manuel Cano Lopez impose une gestuelle lente qui se ralentit encore jusqu’à l’arrivée de la Camarde. Et pour incarner ces êtres fantomatiques, des comédiens qui jouent leurs personnages sans jamais en faire trop, comme lassés de vivre des existences noires… Mais même s’ils survivent, n’est-il pas déjà trop tard pour penser sortir indemnes d’un tel tsunami ? » théâtre Philippe Martinet, le Courrier Français Jean-Paul Wenzel, Jean-Marie Piemme, Arlette Namiand, Luc Tartar, Goethe & des lettres de soldats anonymes, textes Jean-René Combes-Damiens, Igor Stravinsky, Alban Berg, Arnold Schönberg, Erik Satie, Gabriel Fauré et des chansons populaires françaises, musiques avec Nicole Boucher, Agnès Rivière, Pascale Réignier, Jérémie Strauss, Pascal Métot Camille & Gérard Lebègue, scénographie, Alberto Cano, lumière, Clément Cano Lopez, images & univers sonore, Marylène Richard, costumes, Annick Perrusson, maquillages & coiffures coproduction : compagnie José Manuel Cano Lopez, le festival des régions d’Europe de Hràdec Kralové (République Tchèque), le Concours international Henri Dutilleux avec l’aide de la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, de Multi Scéni – Tours, de l’ADAMI La compagnie José Manuel Cano Lopez est subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Centre), le conseil régional du Centre, le conseil général d’Indre-et-Loire & la ville de Tours. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 41 Bayonne Théâtre théâtre mercredi 27 & jeudi 28 avril théâtre 20 h 30 Compagnie du Soleil Bleu Casteljaloux (1 version) ère Laurent Laffargue, texte, mise en scène & jeu en collaboration avec Sonia Millot C’est une première ! Laurent Laffargue est seul en scène pour cette première version de Cateljaloux, créée au cours de la saison 2009–2010 au Théâtre de la Commune – Centre dramatique national d’Aubervilliers où il est pour trois années accueilli en qualité d’artiste associé. © Pierre Planchenault Laurent Laffargue et la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain ont une longue histoire en commun faite de coproductions, d’accueils en résidence et de spectacles. On se souvient de son Marivaux des débuts mais aussi de son Edward Bond, de ses Shakespeare, plus récemment de la Grande magie… Il s’offre aujourd’hui la belle aventure d’écrire ses textes, de se mettre en scène et de jouer avec un grand talent cette première version qui dévoile « son » Casteljaloux qui devient aussi le nôtre tellement il ressemble à s’y méprendre à ce que l’on a pu soi-même vivre dans tant de petites villes et villages. La galerie des personnages pittoresques, tendres et parfois cruels qu’il dévoile sont particulièrement attachants. Nous les retrouverons dans Casteljaloux 2ème version, projet avec une large équipe de comédiens, que notre Scène nationale a choisi de coproduire et d’accueillir au cours de la saison 2011–2012. « Nous sommes en 1984 à Casteljaloux, coquet chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne de 5 000 habitants de septembre à juin, qui quadruple sa population durant l’été. Casteljaloux : son lac, sa piscine olympique, ses thermes, la forêt des Landes… En apparence un lieu idyllique, parfait pour les moments de villégiature ou de retraite. Tranquille et sain. En apparence seulement. 42 On y découvre par contraste une pléiade de personnages qui nous parlent de problèmes familiaux, de relation père fils, de questions raciales, d’argent, de violence au quotidien, de rapports de force, de sport, d’alcool et de religion. D’amour… C’est l’histoire de la violence du monde au travers d’un petit village de France… Il y a Romain, Marie-Jo, Ferdinand, Ophélie, Chantal, Jeannot, Chichinet (qui signifie le fils du boucher), Jean-François, Pascaline, Claude, Bruno. Il y a le salon du HLM, la piscine municipale, le grand café, le Leclerc… Il y a Casteljaloux. Tous entraînés dans une ronde à la fois amoureuse et désespérée dont certains ne reviendront pas et où le seul échappatoire pour Romain sera la fuite… » Laurent Laffargue la presse « Se prêtant au même type d’exercice que Philippe Caubère… Laurent Laffargue signe, met en scène (brillamment)… Les souvenirs de son adolescence passée dans les années 80 au fond d’un village des Landes… Il campe ses personnages avec beaucoup de talent, et la plupart des scènes, des vignettes courtes et efficaces, sont absolument réjouissantes, pleines de trouvailles et d’un comique certain… Casteljaloux pourrait devenir la création comique la plus originale et la plus inventive du moment. » Bruno Dalimier, Théâtrorama « Laurent Laffargue, tout en se racontant lui-même, conte l’humanité de petites gens, pas toujours à leur place -ou trop bien-, qui s’agitent, se battent, se débattent, en une chronique aussi touchante que réjouissante. » Didier Mereuze, la Croix Philippe Casaban & Eric Charbeau, scénographie, Alain Unternehr, lumières, Laurent Laffargue, bande sonore, Eric Bougnon, vidéo, Nicolas Brun, régie générale production : compagnie du Soleil Bleu, Théâtre de la Commune – Centre dramatique national d’Aubervilliers avec le soutien du conseil général de la Seine-Saint-Denis, du conseil régional d’Ile-deFrance, de l’Office artistique de la région Aquitaine, de la Coursive – Scène nationale de La Rochelle, du Grand T – Nantes, de la Filature – Scène nationale de Mulhouse, du Théâtre national Bordeaux en Aquitaine La compagnie du Soleil Bleu est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine), subventionnée par le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de la Gironde et la ville de Bordeaux. plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 18€ 15€ 10€ C 43 Anglet Parc de Baroja (sous chapiteau) théâtre coproduction mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 & vendredi 6 mai 20 h 30 théâtre Compagnie Tombés du Ciel Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère de & avec Faïza Kaddour Jean-François Toulouse, mise en scène On se souvient avec émotion du Frichti de Fatou. Faïza Kaddour y jouait son propre texte avec un irrésistible talent. On la retrouve ici, toujours aussi talentueuse, avec un nouveau texte (lauréat de la Fondation Beaumarchais, SACD 2009), souvent teinté d’humour, sensible et attachant. À la fois introspection d’une femme et autopsie d’une époque, c’est le récit d’une existence singulière, d’une histoire d’amour poignante entre une fille et sa mère retrouvée. la pièce avec Faïza Kaddour, comédienne Patrice Caumont, chanteur & comédien distribution en cours, musicien Yvan Labasse, création lumière, Bruno Lahontâa, scénographe & conception objets, Benoît Arène, vidéaste Le texte le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère de Faïza Kaddour a obtenu les bourses à l’écriture de la Fondation Beaumarchais & de l’Office artistique de la région Aquitaine. production : compagnie Tombés du Ciel coproduction : IDDAC, Office artistique de la région Aquitaine, Agence culturelle Dordogne – Périgord, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain avec l’aide de Garazikus – Scène de Pays Baxe Nafarroa & du Glob Théâtre Tombés du Ciel est une compagnie subventionnée par le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de la Gironde et la ville de Bordeaux. 44 Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère est l’histoire d’une fille et de sa rencontre avec sa mère à l’âge de cinq ans jusqu’à sa rupture à l’âge de trente-cinq ans. C’est l’histoire d’une Cendrillon des années 70, abandonnée par sa mère et à la charge de son père. Ce dernier lui trouve une belle-mère analphabète, dépressive et tyrannique qui se sert de sa belle-fille comme d’une servante. Le jour de ses cinq ans, la petite souillon découvre le prince charmant qui se présente à la porte du jardin. Son cheval blanc est une Ford grise coupée et, le prince charmant chaussé de bottines en daim à talons, porte une jupe blanche moulante avec une mini veste en cuir ajustée et dit : « Je suis ta maman ». La petite est éblouie, le soleil l’aveugle sur le plein tarif 18€ champ, elle n’a qu’une envie : suivre l’odeur carte saison 15€ de cette nouvelle maman, aussi belle et - 30 ans, les Maimorables 10€ bonne que le prince charmant… catégorie C placement libre 45 danse danse Compagnie Georges Momboye Clair de lune p. 48 Compagnie Antonio Najarro Jazzing flamenco p. 50 Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy Un monde en soi p. 52 Compagnie Hors Série La Géographie du danger p. 54 En puisant aux racines de la danse africaine, Georges Momboye a su créer une danse contemporaine et profondément originale. Jon Maya de la compagnie Kukai (voir p. 79) mène une recherche parallèle à partir de la tradition chorégraphique du Pays Basque. Antonio Najarro, immergé dans la culture flamenca, favorise sa rencontre avec les autres danses et les cultures du monde. Abou Lagraa nourrit sa science du hip-hop et sa passion pour le contemporain, sans renier ses origines algériennes, en les confrontant à la musique d’aujourd’hui. Hamid Ben Mahi exalte par la danse et les mots le monde qui nous entoure. Dans la beauté et la maîtrise des corps, l’émotion nous envahit ! 46 47 Bayonne Théâtre jeudi 20 janvier 20 h 30 danse danse Compagnie Georges Momboye Clair de lune Georges Momboye, chorégraphie spectacle tout public conseillé à partir de 7 ans Les rythmes fous de deux percussionnistes exceptionnels, présents sur scène, accompagnent jusqu’à la transe les mouvements superbes des six danseurs, issus des grands ballets nationaux africains, principalement de la Côte d’Ivoire, pays dont est originaire le chorégraphe. Des lumières, des petites courses éperdues, des découvertes, des secrets… dans un jeu d’ombres et de lumières chacun explore son jardin secret au clair de lune. le spectacle La nuit africaine est au cœur de cette pièce. La lune veille sur les corps en mouvement qui semblent jouer avec elle, dessine dans des jeux d’ombre et de lumière qui inventent un rapport poétique au temps et à l’espace. La lune est la source de lumière qui embellit les cœurs, les corps et fait voyager l’esprit. Bercés par sa lumière, tantôt discrète et tantôt indiscrète, elle conduit au cœur des mille et une histoires d’Afrique et d’ailleurs. L’Afrique est là, tout entière, avec son énergie et ses rythmes. La danse de Georges Momboye en conserve l’essence dans les mouvements de ses danseurs virtuoses tout en instillant une part de ce que la danse contemporaine a apporté à son art. la presse © Steve Appel avec Nadège Fenghom, Guylaine Noyon, Nadège Sordet, danseuses Cheikh Amala Dianor, Louis Pierre Yonsian, Léopold Gnahoré, danseurs Patrice Goure Bi Ta, Thomas Guei, musiciens coproduction : compagnie Georges Momboye, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, ville d’Ivrysur-Seine, Espace Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, les Théâtres de Maisons-Alfort, Centre culturel Aragon-Triolet d’Orly avec le soutien de la SPEDIDAM La compagnie Georges Momboye est subventionnée par le conseil général du Valde-Marne, elle est compagnie en résidence au Théâtre Antoine Vitez d’Ivry – Scène conventionnée. Son parcours est accompagné par la Fondation BNP Paribas. 48 « Il est l’un, sinon le meilleur, représentant de ce qu’on pourrait appeler une danse fusion. À mi-chemin entre la danse africaine et la danse contemporaine. Le chorégraphe ivoirien Georges Momboye a su réunir le meilleur de l’une et de l’autre. Ses spectacles sont une ode à l’énergie créatrice des corps et au rythme universel de la danse. » Zurban « La danse jubilatoire de Georges Momboye fouette les humeurs et remet les pendules du plaisir à l’heure… Le chorégraphe, bombe chorégraphique à lui tout seul, impose l’idée faussement simple d’un art viscéral et régénérateur, qui trouve son urgence entre tradition et contemporain. » Télérama plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 49 danse danse la presse Bayonne Théâtre mercredi 30 mars 20 h 30 Compagnie Antonio Najarro Jazzing flamenco Antonio Najarro, conception Antonio Najarro & Ruben Olmo, chorégraphies Créé en novembre 2008 à Madrid, Jazzing flamenco est le troisième spectacle de la compagnie après Tango Flamenco, spectacle créé, rappelons-le, au théâtre de Bayonne, et Flamencoriental, deux précédents spectacles qui ont connu un grand succès international. Comme pour ses précédentes productions, la rigueur, le soin du détail, la qualité du niveau chorégraphique et de l’interprétation musicale, la virtuosité des danseurs, au premier rang desquels le chorégraphe lui-même -Prix du meilleur interprète masculin de la Danse, la plus haute récompense des Arts de la Scène en Espagne !-, continuent d’être les éléments clés de la compagnie Antonio Najarro. Antonio Najarro & sa compagnie Danseur et chorégraphe au Ballet National d’Espagne, Antonio Najarro fait partie de la nouvelle et très prometteuse génération de la danse en Espagne. Il fonde en 2002 sa propre compagnie avec la volonté d’ouvrir la danse flamenca à d’autres influences. Flirtant avec le tango, les musiques orientales et aujourd’hui avec le jazz, il réussit une fusion des genres qui a valu à la compagnie une ascension internationale fulgurante. Elle vient d’ailleurs d’obtenir quatre nominations aux Prix Max des Arts de la Scène. C’est dire ! 50 « … À grands coups de talons, qu’un cortège de danseurs masculins marque avec une force jouissive et virile, cette danse aux origines musulmane, juive et andalouse, offre un point de vue unique sur le corps humain, exaltant ici l’ombre et la lumière sur le muscle d’un bras dressé dans les airs, là la cambrure magnifique du dos d’un corps comme prêt à bondir. Tout est langage et dialogue, doigts, bustes, talons, quand ce ne sont pas les castagnettes qui claquent comme en prolongement des pas des danseurs… » Caroline Montpetit, le Devoir « … Est-ce bien du jazz ? Est-ce bien du flamenco ? On ne saurait vraiment le dire tant la fusion voulue par Antonio Najarro est intelligemment réussie et engendre une danse réellement novatrice où l’on retrouve cependant -et cela peut paraître paradoxal- les racines de ses composantes flamencas, classiques, jazzy. Que l’on se souvienne combien Petipa a puisé de son séjour espagnol les arrondis de bras des castagnettes, les jetés de jambe et les cambrures dont il a agrémenté la danse classique de son époque… Les danseurs sont magnifiques, vraisemblablement formés au classique d’abord mais absolument voués à la nouveauté d’expression de Najarro qui signe la majorité des pièces au programme. » J.A.C., Danse Magazine avec Antonio Narrajo, soliste principal, Monica Gomez, Maria Vega, Maria Fernandez, Cristina Aguilar, Estibaliz Barroso, Silvia Pinar, danseuses Javier Cobo, Juan Ramirez, Juan Pedro Delgado, Antonio Jimenez, Pedro Ramirez, danseurs Fernando Egozcue, guitare, David Quiggle, violon, Nicols Quintela, contrebasse, Ana Constanza Lechner, piano, Martin Bruhn, percussions, Aeris Sanz, chanteuse Fernando Egozcue, création musicale & direction, Felipe Ramos – 3D Zenica, création lumière, Yann Rouzic, adaptation lumière, Javier Alvarez, son, Antonio Najarro, costumes, Rosalia Najarro, Carmen Granell, Ele B, réalisation costumes, Laura Vara & Olivier Mola, assistants, Gallardo, chaussures plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 51 Bayonne Théâtre dimanche 17 avril danse 20 h 30 danse Compagnie La Baraka Abou Lagraa & Quatuor Debussy Un monde en soi Abou Lagraa, chorégraphie Quatre femmes et trois hommes, sept danseurs sur scène et quatre musiciens. C’est Un monde en soi, la dernière création de la compagnie Abou Lagraa avec le quatuor Debussy. Une danse physique et très personnelle, subtilement matinée de hip-hop et de contemporain, pour évoquer la création du monde et son évolution… le spectacle © Eric Boudet « La pièce rejoue la création du monde, du dépouillement des origines au foisonnement des générations… Malgré le cloisonnement de la vie actuelle, une force commune nous traverse, qui est l’âme, la vie, la conscience collective. Un monde en soi dessine un ballet inspiré du mouvement permanent de l’univers. L’écriture chorégraphique, le positionnement et les trajectoires des sept danseurs sur le plateau se feront échos de l’architecture des planètes. Les mouvements suivent la dynamique d’évolution de l’homme. Elles passent d’une danse intérieure introspective, organique à une corporéité animale, puis à la gestuelle “raisonnée” de l’homo sapiens, structurée et composée de mouvements codifiés empruntés au classique et à la danse contemporaine, base de ma recherche… La musique constitue l’enjeu de la pièce. Elle donne la vibration, qui est le principe découvert par Albert Einstein, de toute forme de vie dans le cosmos. La vie vibre en chacun de nous. Le quatuor génère ainsi les changements de direction spatiale du travail scénique et chorégraphique. On vit, on tient debout parce qu’il y a de la vibration autour de nous. La vibration cela signifie la nécessité de danser… » Abou Lagraa la presse « … Abou Lagraa ne nous donne plus à voir simplement une belle danse mais il nous montre lui-même que sa gestuelle, dans toute la particularité qu’on lui connaît (ondulation, sensualité, spirale du bassin, mélange de hip-hop et de contemporain), est devenue un seul et même langage, l’aboutissement d’une construction, celle-là même qu’il recherche ici… Les danseurs d’Abou Lagraa sont d’une qualité exceptionnelle… » Martine Pullars, Lyon Capitale 52 « … Sa danse fluide et terriblement sensuelle fait se heurter les personnalités des danseurs, mais sans bruit, sans craquements ni fracas, sans violence mais dans une douceur incomparable… Les sept corps, tels des sphères célestes, font jaillir la beauté d’une danse à nulle autre pareille : élégance classique, gestuelle contemporaine, couleur orientale. C’est celle de l’impétueux Abou Lagraa, ouverte sur le monde, calme et tranquille et à la fois tumultueuse comme une vague. En 2009, il a reçu le Prix Movimentos du meilleur danseur international. Ceux qui le connaissent savent pourquoi… » Patricia Barnet, Le Dauphiné libéré avec Nawal Lagraa Ait Benalla, Aurélia Picot, Marion Renoux, Anthony Couroyer, Amala Dianor, Rolando Rocha, Oliver Tida Tida, danseurs Quatuor Debussy : Christophe Collette, 1er violon, Dorian Lamotte, 2nd violon, Vincent Deprecq, alto, Alain Brunier, violoncelle Gérald Garutti, dramaturge, Gérard Garchey, création & régie lumière, Antoine de Gantho, direction technique, Béranger Mank, régie son, Patrick Magny, régie générale production : compagnie La Baraka coproduction : Quatuor Debussy La compagnie La Baraka est en résidence de production aux Gémeaux - Scène nationale de Sceaux de 2009 à 2011. coproductions : Les Gémeaux - Scène nationale de Sceaux, Dôme Théâtre - Albertville, Bonlieu - Scène nationale d’Annecy, Communauté de Communes du Bassin d’Annonay, La Rampe - Echirolles, Maison de la Danse - Lyon, Festival Oriente Occidente Rovereto La compagnie La Baraka est conventionnée par le ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), le conseil régional Rhône-Alpes, le conseil général plein tarif 30€ du Rhône. Elle bénéficie de l’appui de la Fondation carte saison 27€ BNP Paribas depuis 2006 et est subventionnée par le carte saison jeune & enfant 20€ conseil général de l’Ardèche. catégorie A Avec le soutien : SPEDIDAM, ADAMI et Musique places numérotées Nouvelle en Liberté 53 Bayonne Théâtre vendredi 13 & samedi 14 mai danse 20 h 30 danse Compagnie Hors Série La Géographie du danger d’après Hamid Skif de & par Hamid Ben Mahi Performance du corps et des mots, prise de parole directe, environnement sonore puissant, danse intime et répétitive jusqu’à l’explosion, telles sont les vertus premières de cette pièce inoubliable ! « Je danse parce que je ne peux pas rester immobile, je parle parce que je ne peux plus rester silencieux… » Hamid Ben Mahi © Hors Série avec Hamid Ben Mahi Hassan Razak, assistant à la mise en scène, Benjamin Jaussaud, environnement sonore, Camille Duchemin, scénographie, Antoine Auger, création lumière production : compagnie Hors Série/Hamid Ben Mahi coprodution : Office artistique de la région Aquitaine, Centre Chorégraphique national de La Rochelle/Poitou-Charentes, Kader Attou – compagnie Accrorap dans le cadre d’une résidence en partage, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre Louis Aragon – Scène conventionnée de Tremblay-en-France avec l’aide à la diffusion d’Arcadi & le soutien de la Place des Arts de Montréal (Québec). Le spectacle est soutenu par la Caisse des Dépôts et Consignations Hors Série est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de la Gironde. Elle est soutenue par la ville de Floirac. 54 © Hors Série le spectacle Adaptée du roman de Hamid Skif, écrivain, poète et journaliste algérien, la Géographie du danger est un solo « coup de poing » sur le parcours d’un sans-papiers. Il vit depuis des mois dans une chambre de bonne envahi par le sentiment d’enfermement, de rejet, d’isolement, de peur, d’incompréhension et d’impuissance. Chorégraphe, danseur, Hamid Ben Mahi s’avère être aussi un magnifique comédien. Aux mots, la danse tisse comme une seconde parole qui renforce la première et émeut. Ici, la parole se fait chair. La danse exalte le verbe, la renforce tout en le transcendant dans une rare communion qui émeut profondément. plein tarif carte saison - 30 ans, les Maimorables catégorie places numérotées 18€ 15€ 10€ C 55 cirque Escarlata Circus Devoris causa p. 58 Slava Polunin Slava’s snowshow p. 60 Cirque Eloize & Teatro Sunil Nebbia p. 62 Compagnie Rasposo Le Chant du dindon p. 64 cirque Avec ses mimes, ses clowns, ses acrobates, ses musiciens, ses comédiens, ses danseurs, ses trapézistes… le monde du cirque fait rêver petits et grands… Quand des artistes majeurs poussent le rêve aux confins de leur imaginaire, c’est le qualificatif de génie qui spontanément vient aux lèvres ! Des millions de spectateurs dans le monde ont déjà salué de leur enthousiasme Slava’s snowshow de Slava Polunin et Nebbia né des talents conjugués du Cirque Eloize et du Teatro Sunil. Moins nombreux sont encore ceux qui ont eu la chance de goûter au charme acide et déjanté du Devoris causa d’Escarlata Circus et à l’intimité baroque et échevelée de la compagnie Rasposo dont nous avions déjà tant aimé le précédent spectacle, Parfums d’Est… Cette saison circassienne ressemble vraiment à un beau rêve ! 56 57 Bayonne Place du Réduit (sous chapiteau) lundi 27, mardi 28, mercredi 29 septembre, vendredi 1er & samedi 2 octobre 19 h 30 & 21 h Escarlata Circus Devoris causa cirque cirque Jordi Aspa, mise en scène spectacle tout public à partir de 8 ans Devoris causa est un spectacle « cannibalo-verdulesque et circassien ». Pour tout dire, un spectacle comme vous n’en avez encore jamais vu ! C’est lui que nous avons choisi pour fêter le 20 ème anniversaire de la Scène nationale, c’est tout dire ! © Escarlata Circus avec Jordi Aspa & Bet Miralta Roberto Olivan, mouvement scénique Escarlata Circus, idée & script, Jani Nuutinen, accompagnement artistique & définition espace, Pierre Pilatte, définition des personnages, Jep Vergés, lumière, Nartxi – Txo titelles, construction & conseils manipulation, Diego Polognioli, scénographie, Lluc Castells, costumes, Xavier Boixader, touches musicales, Audiolab, son, Mariona Cuadrada, orientation culinaire, Esteve Ferrer, voilages, Josep Gasco, effets spéciaux, Claudio Rigo – La Machine, design & construction chapiteau coproduction : Temporada Alta Girona, Festival Panorama – Olot, Festival Excentrique – région Centre, Les Tombées de la Nuit – Rennes, Circa – Auch, L’Usine – Tournefeuille 58 Cinquante privilégiés par représentation seront appelés à vivre une étrange et enthousiasmante expérience sous le petit chapiteau d’Escarlata Circus qu’il leur sera impossible d’oublier… Nous ne vous en dirons pas beaucoup plus si ce n’est que le spectacle est servi dans un espace circulaire dans lequel la poésie du mouvement de deux personnages vous fera voyager au futur indéfini des émotions, avec des moments aigres-doux, piquants, amers et même salés… Une invitation à un rituel quotidien, farci d’intrigues, de dégustation, de prouesses, de mouvement et de drame. La volaille sera hypnotisée par le regard pénétrant du dresseur. Entrez dans cet antre et laissez-vous porter par les bouffées d’odeurs succulentes. Surtout gouttez à tout, nous en parlerons ensuite… Mais attention à la digestion… tout de même ! « … La cuisine est une métaphore exemplaire de l’hypocrisie de la culture. Ce qu’on appelle l’art culinaire est basé sur un assassinat préalable, accompagné de toutes sortes de traîtrises. Si ce mauvais sauvage qu’est l’homme civilisé ôtait la vie d’un animal ou d’une plante et qu’il mangeait des cadavres crus, il serait signalé du doigt comme un monstre capable de bestialités impressionnantes. Mais si ce mauvais sauvage coupe le cadavre en morceaux, qu’il le marine, l’assaisonne, le cuisine et le mange, son crime est converti en culture et mérite mémoire, livres, exposés, théorie, presque une science de la conduite alimentaire. Il n’y a pas de vie sans cruauté. Il n’y a pas d’histoire sans douleur… » Manuel Vazquez Montalban, extrait de Contra los gourmets plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 24€ 20€ 15€ B 59 cirque cirque © Véronique Vial Bayonne Théâtre mercredi 17 novembre jeudi 18 novembre vendredi 19 novembre samedi 20 novembre dimanche 21 novembre 17 h & 20 h 30 20 h 30 20 h 30 15 h & 20 h 30 15 h & 18 h 30 Slava Polunin Slava’s snowshow de Slava Polunin Présenté il y a de nombreuses années déjà, Slava’s snowshow a marqué les mémoires de manière indélébile. Nous avions l’ardent désir de le programmer une nouvelle fois à Bayonne pour célébrer nos vingt ans. Il sera présenté quotidiennement pendant une semaine pour le plaisir de tous… Un spectacle événement, un chef-d’œuvre visuel et musical qui a ému et fait pleurer de joie les spectateurs du monde entier ! Slava’s snowshow, une épopée dans l’univers fantastique de Slava Polunin qui transforme chaque scène en tableau. Le public est emporté dans une tornade magique et surréaliste faite de rêve, de bulles de savon, de gigantesques toiles d’araignée, de tempête de neige, de créatures fantasmagoriques… Alerte ! La bande de clowns de Slava s’est encore échappée. Elle balaye tout sur son passage, ne laissant aux spectateurs que leurs yeux pour rire et leurs têtes pour rêver… Corde de pendu transformée en fil d’Ariane, esquif en perdition dans une mer agitée, improbable requin nageant entre deux eaux brumeuses, clowns et publics pris dans une gigantesque toile d’araignée, vraifaux entracte où le spectacle continue, spasmes de plaisir dans la foule… On n’en finit pas de se laisser glisser dans l’univers poétique et burlesque de Slava Polunin que l’on nomme aussi « le meilleur clown du monde » ! 60 Slava’s snowshow est un spectacle inoubliable qui connaît un succès dans le monde entier, collectionnant les prix aux États-Unis, en Russie, au RoyaumeUni, au Mexique, en Espagne ou en France (un mois triomphal à Paris en 2009 !) pour ne citer que quelques pays parmi les trente où le spectacle a déjà été applaudi. Slava Polunin est un clown russe d’exception et un poète qui emprunte sa gestuelle à Chaplin et à Marceau. Il est fondateur de Licedei. Son secret, il nous le livre : « Mes spectacles ont du succès parce que je ne les joue pas, je les vis. » « Longtemps après, les clowns russes chahutent encore dans les rues de nos têtes, eux qui ne quittent jamais les lieux avant le dernier spectateur. En cette période de crise et de morosité ambiante, Slava Polunin devrait figurer dans tous les plans de relance. » Natalia Tabachnikova la presse « Un des plus grands moments de théâtre qu’il m’ait été donné de vivre ! » The Guardian « L’inoubliable et désormais classique Snowshow est un moment d’une rare beauté théâtrale… Le génie de Slava Polunin réside dans l’équilibre entre les spectaculaires effets théâtraux et l’infinité des nuances des expressions. Un sommet ! » The Sunday Times Slava Polunin & Victor Kramer, mise en scène Slava Polunin, Artem Zimolokhov, Robert Saralp, Alexandre Frish, Tatiana Karamysheva, Yury Musatov, Ivan Polunin, Nikolai Terentiev, Elena Ushakova, clowns Slava Polunin & Victor Platnikov, décors, Rastyam Dubinnikov, régisseur son, Alexander Pecherskiy, régisseur lumière, Dmitry Ushakov & Ivan Yaropolskiy, régisseurs plateau, Anna Hannikainen, directrice de tournée plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 61 Bayonne Théâtre jeudi 16, vendredi 17 & samedi 18 décembre 20 h 30 Cirque Eloize & Teatro Sunil Nebbia cirque cirque de & mis en scène par Daniele Finzi Pasca Au cœur du renouvellement des arts du cirque, le Cirque Eloize crée, depuis 1993, des spectacles touchants et empreints de poésie qui mettent en évidence la virtuosité des artistes et enthousiasment les publics du monde entier. Avec Nebbia, on retrouve l’univers merveilleux de Daniele Finzi Pasca qui signe aussi Donka, une lettre à Tchekhov dans le cadre de cette saison (voir p. 22). le spectacle Nebbia est le troisième volet de la Trilogie du ciel, composée aussi de Nomade et de Rain, dirigée par l’auteur et metteur en scène Daniele Finzi Pasca. Trois spectacles dans lesquels le monde de l’acrobatie et la poétique du cirque propres au Cirque Eloize rencontrent l’univers nostalgique, onirique et les personnages profondément humains qui peuplent les spectacles de Daniele Finzi Pasca. Dans Nebbia, on parle d’une mer lointaine dont les vagues, lorsqu’elles se déchaînent atteignent les maisons, les balcons, les jardins de ce village qui abrite une grand-mère, une maison, des enfants. Les acrobaties, le numéro spectaculaire de tissu aérien, le fantastique numéro de matelas élastique plongent dans la tradition du cirque. Et puis, ce brouillard peuplé de fantômes ne serait-il pas le véritable héros de l’histoire ? Tout cela n’est-il qu’un rêve, un rêve magnifique dont les frontières avec la réalité sont impossibles à discerner ? Ou une réalité qui file librement vers le territoire des rêves et de l’insconscient. la presse « Surgissent des tableaux d’une beauté onirique qu’on voudrait n’oublier jamais. » Ariane Bavelier, le Figaro et Vous « Onirique, drôle, tendre et touchant… Chaque petit geste anodin semble porter en lui toute la condition humaine. Tout s’enveloppe d’une tendresse qui fait penser à une sorte de paix enfantine ou post mortem. La réussite du spectacle tient dans ce petit monde à part auquel on croit très vite. » Steve Bergeron, La Tribune © Valérie Remise avec Jean-Philippe Cuerrier, trampoline, cerceau, main à main, clarinette, Annie-Kim Déry, tissu, étoile, trapèze, accordéon, Stéphane Gentilini, clown, hula-hoop, flûte à bec, Catherine Girard, étoile, main à main, trapèze, trampoline, guitare, Evelyne Laforest, équilibres, trapèze, étoile, trampoline, flûte traversière, Sandrine Mérette, arts martiaux, étoile, trampoline, Gonzalo Munoz Ferrer, clown, flicorne, Felix Salas, contorsion, flûte à bec, Benoît Vis, trampoline, sangles, Andrée-Anne Gingras-Roy, percussions, marimba, accordéon, violon, flûe irlandaise, Nicolas Marinoni, percussions, marimba, santur, flûte irlandaise, Marton Maderspach, percussions, marimba, accordéon, violon, flûte irlandaise. Julie Hamelin, productrice créative & coauteur des textes des chansons, Jeannot Painchaud, direction de création, Maria Bonzanigo, composition musicale, orchestrations & chorégraphies, Hugo Gargiulo, scénographie & accessoires, Linda Brunelle, costumes, Daniel Cyr, conception nouveaux appareils & participation développement accessoires, Krzysztof Soroczynski, participation conception performances acrobatiques & entraineur chef, Lucie Cauchon, composition musicale plein tarif 30€ additionnelle, Davy Gallant, carte saison 27€ conception sonore, Suzanne carte saison jeune & enfant 20€ Trépanier, maquillages catégorie A 62 places numérotées 63 Anglet D 810 carrefour Bernain (sous chapiteau) jeudi 26, vendredi 27, samedi 28 & dimanche 29 mai 20 h 30 Compagnie Rasposo Le Chant du dindon cirque cirque de Marie & Fanny Molliens Fanny Molliens, mise en scène spectacle tout public à partir de 8 ans Si vous avez dans la tête et dans le cœur, Parfums d’Est, spectacle de la compagnie Rasposo que nous avions accueilli au cours de la saison 2008–2009, vous aurez sans nul doute l’irrésistible désir d’en connaître la suite et d’y convier vos parents et amis… Vous le savez désormais, entrer sous le chapiteau des Rasposo, c’est s’offrir l’aventure d’un monde merveilleux à l’incroyable dimension festive… Un voyage saltimbanque au cœur des émotions où la musique slave, métissée par l’itinérance, raconte toujours quelque chose, souffrance et joie, la vie en somme… et des numéros à couper le souffle ! le spectacle Avec le Chant du dindon, la compagnie Rasposo explore les empreintes sensibles engendrées par le nomadisme. C’est un questionnement sur la fragilité de la vie, à travers des destins qui s’entrecroisent de lignes de vie disparates dans un univers clos. Chaque personnage avec son histoire, son passé, ses racines, cherche à échapper à la solitude. Il rejoint alors la tribu, le clan qui sera sa famille : la Troupe. Ces exilés, ces immigrants vivent ensemble sur la route, confrontent leurs cultures pour n’en former plus qu’une ressemblant à leurs territoires sans clôtures. Ils créent un cercle, un clan, ils s’enferment sur eux-mêmes et réinventent leur propre univers. C’est dans ce cocon que le public est invité à entrer. Il en partage les ivresses, les folies et les illusions dans l’éblouissement des acrobates, des équilibristes, des voltigeurs, des contorsionnistes, des jongleurs, des comédiens et des musiciens. la presse «… Les actions prolifèrent, à droite à gauche, en haut, en bas. Des personnages se glissent comme des apparitions entre deux échelles, une vision des Mille et 64 © Florence Delahaye une nuits surgit pendant qu’un grand lustre bat la breloque, la tornade Rasposo ne s’arrête jamais. La multiplication des images, l’exiguïté relative de la piste ne créent aucun effet de saturation. Les numéros s’enchaînent comme des vagues de plaisir qui se recouvrent les uns les autres. Les acrobates s’amusent à additionner les exploits sur la balançoire russe. L’idée même de virtuosité est balayée d’un revers de la main comme on passe le sel à quelqu’un. Avec le Chant du dindon, les Rasposo racontent tout simplement le roman de leur vie de tribu. » Le Monde « Quand on se glisse sous l’élégant chapiteau écru et rouge brun des Rasposo, on pénètre aussitôt dans leur intimité. Les artistes ont déjà envahi la piste, mais la table n’est pas desservie… Les Rasposo plantent d’abord le décor -une ambiance chaude et rétro- puis tout à coup, vlan ! Une blonde en short vole au-dessus de nos têtes et plonge vers quatre solides gaillards, menant face à eux un combat nerveux, fuyant de l’un à l’autre qui la lancent et la rattrapent… Ce tout nouveau Chant du dindon est une belle réussite collective qui vient couronner un parcours original entre cirque traditionnel et cirque d’aujourd’hui… La vie s’écoule sur la piste, plus chaleureuse qu’ailleurs. » Emmanuelle Bouchez, Télérama avec Marie Molliens, Vincent Molliens, Julien Scholl, Bruno Lussier, Katell Le Brenn, Luca Forte, Jan Oving, Vincent Mignot, artistes de cirque Fanny Molliens, Joseph Molliens, Hélène Molliens, comédiens Alain Poisot, violon, Benoît Keller, contrebasse, Christian Millanvois, batterie & percussions, Jacky Lignon, accordéon & chant plein tarif carte saison - 30 ans, les Maimorables catégorie placement libre 30€ 27€ 15€ A 65 musique « Il n’est pas de grande et de petite musique, il n’existe que la bonne et la mauvaise » disait Duke Ellington. Du classique au contemporain, du jazz en passant par le blues, le gospel, le rock et les musiques traditionnelles… la Scène nationale aime toutes les musiques et vous invite à de belles découvertes ! 66 Orchestre régional Bayonne Côte Basque p. 69 Dorado Schmitt p. 70 Chicago Blues Festival 2010 p. 71 New Spirit & Carolyn Payne p. 72 Philippe Lejeune Trio p. 73 Three for Swing p. 74 Orchestre régional Bayonne Côte Basque p. 75 Paris Swing Orchestra & André Villéger p. 76 Echoes of Swing p. 78 Oreka TX – Amaren Alabak – Kukai p. 79 Dmitry Baevsky & Joe Cohn p. 80 Dmitry Baevsky – Joe Cohn Quartet p. 81 Gu Gira p. 82 Tuxedo Big Band n coproduction p. 84 Orchestre régional Bayonne Côte Basque p. 86 Barbatuques p. 87 musique 67 Bayonne Théâtre vendredi 1er octobre 20 h 30 Orchestre régional Bayonne Côte Basque Couleurs & feu Philippe Forget, direction Nicolas Gourbeix, violon musique © Olivier Houeix Ce concert sera incontestablement marqué par l’interprétation de la 7 ème Symphonie de Beethoven. Dans cette œuvre magistrale, incandescence, énergies et mouvements célèbrent l’élan, la fougue et le désir. Wagner y voyait une « apothéose de la danse »… La 7 ème sera précédée de pièces, à la fois sensibles et virtuoses, de Ravel et de Pierné offertes par le tempérament solaire du violoniste Nicolas Gourbeix. L’œuvre du compositeur américain John Adams, Shaker loops, est une invitation au rythme et à la sensation de vertige teinté de poésie. Programme John Adams : Shaker loops Gabriel Pierné : Fantaisie pour violon & orchestre Maurice Ravel : Tsigane pour violon & orchestre Ludwig van Beethoven : 7 ème Symphonie, opus 92 Concert présenté en coréalisation Orchestre régional Bayonne Côte Basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain © DR plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 69 Bayonne Théâtre mercredi 20 octobre Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier 20 h 30 vendredi 26 novembre Dorado Schmitt En une forme d’hommage à Django Reinhardt, Dorado Schmitt, l’un de ses plus brillants disciples, sera accompagné par trois des meilleurs spécialistes du jazz manouche. musique Dorado Schmitt est né à Saint-Avold, en Lorraine, le 29 mai 1957. Son père le forme à la guitare dès l’âge de sept ans et lui fait découvrir la musique de Django Reinhardt. Sous cette influence, il travaille son style avec passion en jouant tout le répertoire du maître avec les encouragements de ses pairs les plus illustres. En 1978, il forme le Dorado Trio qui comprend Hono Winterstein à la guitare rythmique que l’on retrouvera à ses côtés pour ce concert. Très vite, Dorado ne veut pas être seulement un brillant imitateur. Il compose et se révèle aussi à l’aise dans la valse manouche que dans la bossa-nova ou le style Gitan espagnol. Il participe aux côtés du guitariste Philip Catherine ou du pianiste Oscar Peterson, entre autres, à de nombreux festivals en Europe. Victime d’un terrible accident de la route en 1988, sa carrière qui poursuit une ascension fulgurante est stoppée net ! Mais avec volonté et courage, il revient au devant de la scène en reformant son trio en 1990. Il participe au film Latcho Drom de Tony Gatlif dont il compose la musique pour la partie « France » et dans lequel il joue son propre rôle. En 2000, il remporte le trophée international « Euro Django ». Depuis, il poursuit sa carrière internationale avec bonheur, programmé sur les plus grandes scènes d’Europe et d’Amérique. En 2009, Dorado rentre en studio pour un nouveau projet en famille avec les musiciens que l’on pourra découvrir ou retrouver cette saison. À ses côtés, outre le grand Hono Winterstein, son fidèle compagnon, et le solide contrebassiste Gautier Laurent, il sera possible d’applaudir l’accordéoniste Marcel Loeffler. Dans la lignée des Gus Viseur ou Jo Privat, l’accordéon swing sonne et phrase somptueusement sous les doigts de Marcel. « Le répertoire des standards lui a servi de point d’ancrage, de livre d’école. Puis le guitariste a découvert les jazzmen et les autres. Il joue sans empressement ni démonstration, dans une prose poétique, des valses intemporelles (classiques ou originales) ponctuées de brassées de notes qui se dispersent dans l’instant et laissent planer dans leur sillage une gaieté communicative… » Romain Grossman, Les Inrockuptibles avec Dorado Schmitt, guitare, violon, chant Hono Winterstein, guitare Gautier Laurent, contrebasse Marcel Loeffler, accordéon 70 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 20 h 30 Chicago Blues Festival 2010 Les grands maîtres du blues de Chicago, en tournée européenne, s’arrêtent une fois encore dans notre région… Eddie Shaw musique Saxophoniste et harmoniciste, Eddie Shaw a obtenu le Prix Howlin’ Wolf en 1996 et le Prix de la Blues Music en 2006 et 2007. Il est aussi chanteur, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre. Ancien compagnon pendant cinq ans du grand Howlin’ Wolf, Eddie Shaw est l’un des musiciens les plus respectés de la planète blues. Maurice Vaughn Disciple d’Albert King, Albert Collins, John Lee Hooker et B.B. King, Maurice John Vaughn a joué avec les géants du blues : Luther Allison, Son Seals ou A.C. Reed. Très rapidement repéré, il signe avec Alligator Records qui l’enregistre abondamment. Véritable « bête de scène », son talent de chanteur sait captiver tous les publics. Zora Young Née dans le Mississippi, Zora Young est dès l’enfance une chanteuse de gospel. Elle vit ensuite à Chicago où elle chante au sein de la chorale de la Harvest Baptist Church. Mais, elle fait bientôt une entrée fracassante dans le monde du blues et du rhythm n’ blues où elle connaît immédiatement le succès aux côtés de Junior Wells, Jimmy Dawkins, Buddy Guy ou B.B. King… Surnommée « Princess of the Blues », c’est l’une des grandes dames de cette musique. Elmore James Jr. Fils de l’immense bluesman Elmore James, il a été plongé dans le blues dès son plus jeune âge. Chanteur au sein du célèbre groupe The Aces, il joue dans la plus pure tradition du Westside Chicago Blues et cite parmi ses influences Eddie Taylor, Albert King ou John B. Moore. avec Eddie Shaw, saxophone & chant Maurice Vaughn, guitare & chant Zora Young, chant Elmore James Jr., guitare & chant Nick Charles, guitare basse Willie Hayes, batterie plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 71 Bayonne Théâtre mardi 30 novembre Anglet écuries de Baroja 20 h 30 mercredi 8 & jeudi 9 décembre New Spirit & Carolyn Payne Hommage à Mahalia Jackson 20 h Philippe Lejeune Trio musique musique Dans l’histoire du gospel, Mahalia Jackson occupe une place incontestablement à part… la première ! Les huit chanteuses du groupe New Spirit, déjà accueillies avec bonheur, avaient fait forte impression au cours d’une précédente saison. Le groupe a été formé à Philadelphie à la fin des années 80. Dirigé par Carol Frazier, contralto ainsi que pianiste et organiste, New Spirit se distingue à la fois par la qualité des voix et l’originalité des arrangements avec de riches harmonies qui, à partir des racines de la grande tradition de la musique sacrée noire américaine, la développe et la prolonge en lui donnant des colorations nouvelles. Carolyn Payne est chanteuse de gospel depuis de nombreuses années. C’est une talentueuse chanteuse dont la conviction profonde touche tous les publics. Mahalia Jackson est l’une de ses grandes influences aux côtés d’Aretha Franklin et de Marian Anderson. Considérée comme l’une des plus grandes solistes, elle a reçu le Best of Philadelphia Music Award. avec Carolyn Payne les New Spirit : Carol Frazier, Joy Anderson, Nneka Best, Louise Flemming, Gillian Grannum, Chiquita Green, Melanie Nelson, Alicia Robey 72 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B Philippe Lejeune est l’un des rares spécialistes européens du style « boogiewoogie ». Après des études de piano classique, il se tourne vers le blues après avoir assisté, en 1968, à un concert du légendaire pianiste Memphis Slim. En 1980, il le retrouve en studio pour l’enregistrement d’un album, Dialog in Boogie. Passionné, Philippe Lejeune part à la rencontre d’autres pianistes éminents tels Sammy Price, Roosevelt Sykes, Sunnyland Slim, Ray Bryant ou Junior Mance. Ces rencontres avec les « rois » du boogie-woogie sont formatrices. Elles nourrissent son style et lui donnent aujourd’hui l’assurance d’un maître. Rare privilège pour un musicien européen, Philippe Lejeune tourne régulièrement aux États-Unis où il a d’ailleurs enregistré six disques sous son nom. Tout en privilégiant l’authenticité de sa musique, Philippe Lejeune développe avec talent les ressources infinies du jazz. Sa main gauche, à la fois puissante et souple, lui confère l’assise idéale pour interpréter le boogie-woogie mais son registre stylistique aborde aussi avec une belle aisance les univers de Ray Bryant ou de Horace Silver. avec Philippe Lejeune, piano Dominique Lambrey, guitare José Fillatreau, batterie plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 18€ 15€ 10€ C 73 Anglet écuries de Baroja mardi 4 & mercredi 5 janvier Bayonne Théâtre 20 h dimanche 9 janvier 17 h Orchestre régional Bayonne Côte Basque Concert du Nouvel An Three for Swing Hommage à Nat “King” Cole Philippe Forget, direction musique musique © Olivier Houeix Valses, rires sonores et humour mis en sons… Connaissez-vous la pimpante Telefon polka, celle qui fait « dring-dring », ou l’étonnante Marche perse, digne d’un film d’aventure de l’ère du muet avec orientalisme garanti ? Plus imposantes seront les deux ouvertures de Verdi et de Rossini mais elles n’effaceront en rien la timide et pourtant exquise et délicieuse Symphonie des jouets. Un mot d’ordre pour ce concert : plaisir ! Un plaisir fait d’élégance, de sourires et de rires, de danses et de grandes pages symphoniques jouées pour le plus grand Bonheur de tous les publics ! Programme Pour le grand public, à l’instar de Frank Sinatra, Nat “King” Cole est surtout un célèbre chanteur Américain. Pour l’amateur de jazz, ce fut avant tout un grand jazzman, un chanteur certes mais aussi un pianiste hors de pair. Son trio, piano – guitare – contrebasse, a connu la gloire dans les années 40 et 50 avant que sa carrière de chanteur soliste lui procure la célébrité internationale. Trois musiciens français talentueux ont décidé de reformer le trio “King” Cole. Une véritable gageure ! Le résultat est exceptionnel. Avec de tels musiciens, le contraire eut été étonnant… avec Jacques Schneck, piano Christophe Davot, guitare & chant Enzo Mucci, contrebasse 74 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 18€ 15€ 10€ C Giuseppe Verdi : Ouverture de Nabucco Johann Strauss : Telefon polka, Perpetuum mobile, Marche perse, Furioso polka, Bauern polka Joseph Hellmesberger : Danse diabolique Camille Saint-Saëns : Bacchanale de Samson et Dalila Gioacchino Rossini : Ouverture de la Gazza ladra Emile Waldteufel : Valse des patineurs Hector Berlioz : Marche hongroise Leopold Mozart : Symphonie des jouets Concert présenté en coréalisation Orchestre régional Bayonne Côte Basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 75 musique musique © Didier Pallagès © Didier Pallagès Bayonne Théâtre mardi 18 janvier 20 h 30 Paris Swing Orchestra & André Villéger Hommage à Sidney Bechet Marc Richard, direction André Villéger, saxophone soprano Le Paris Swing Orchestra est devenu une véritable institution depuis sa création en 1997. Habituellement, son répertoire est articulé autour de compositions emblématiques des plus célèbres big bands : Duke Ellington, Count Basie, Benny Goodman, Glenn Miller ou Tommy Dorsey… Les arrangements réalisés de manière scrupuleuse, dans le respect des styles respectifs des orchestres référents, et leur interprétation par les musiciens reconnus comme les meilleurs spécialistes en France de cet âge d’or du jazz, donnent au Paris Swing Orchestra une sonorité et une pulsation qui font revivre cette musique avec une rare authenticité. Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste, avait choisi de vivre en France. Il fut au cours des années 50 une grande vedette internationale. D’où le désir du Paris Swing Orchestra de reprendre son répertoire pour rendre hommage à sa mémoire. 76 Très peu de saxophonistes soprano étaient en mesure de relever le défi. Le choix d’André Villéger s’imposa de lui-même. Il est incontestablement l’un des meilleurs et si ses goûts personnels le conduisent souvent vers d’autres styles, son évocation du grand Sidney est à couper le souffle ! La combinaison du jeu d’André Villéger avec les arrangements de Marc Richard et de Jean-Pierre Dumontier est magique ! avec Marc Richard & Jean-Pierre Dumontier, arrangements André Villéger, saxophone soprano, soliste James Powell, Marcel Bornstein, Gérard Siffert, Michel Bonnet, trompettes Patrick Bacqueville, Pierre Guicquéro, Jean-Pierre Dumontier, trombones Marc Richard, saxophone, clarinette, Gérard Meissonnier, Nicolas Montier, Pierre-Louis Cas, saxophones Jacques Schneck, piano, Enzo Mucci, guitare, Gilles Chevaucherie, contrebasse, Michel Senamaud, batterie plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 77 Anglet écuries de Baroja mardi 15 & mercredi 16 février Bayonne Théâtre vendredi 25 février 20 h 20 h 30 OrekaTX – Amaren Alabak – Kukai Des racines aux feuilles/Sustraietatik hostoetara Echoes of Swing Igor Otxoa & Mireia Gabilondo, direction musique musique « Je suis comme l’arbre dont les racines sont ici. Les branches vont dans tous les sens, parce que c’est ainsi. De la même manière, personne ne doit se limiter, ni par rapport à ce que l’on apprend, ni dans l’utilisation de toutes les cultures possibles. » danse Eduardo Chillida © Sascha Kletzsch Invité il y a plusieurs années déjà dans le cadre du festival Jazz aux Remparts où il avait fait merveille, Echoes of Swing est de retour pour le bonheur de tous les mélomanes. Les quatre musiciens ont compris l’essence même du style mainstream qu’ils font revivre avec authenticité, virtuosité et passion communicative. Virtuoses de leurs instruments, ce sont de merveilleux improvisateurs et des musiciens dont la culture transpire dans chaque mesure jouée passionnément. Le présent concert sera l’occasion de découvrir leur nouveau répertoire consacré à la musique de l’extraordinaire petite formation de John Kirby dont tout véritable amateur de jazz révère la mémoire. Ce répertoire savant nécessite une très haute technicité et l’acquisition du style idoine, soit une manière de phraser très particulière, génératrice de swing. Le résultat : un véritable travail d’orfèvres qui transcende toutes les difficultés. avec Colin Dawson, trompette Chris Hopkins, saxophone alto Bernd Lhotzky, piano Oliver Mewes, batterie 78 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 18€ 15€ 10€ C Des racines aux feuilles est un spectacle qui embrasse les trois champs fondamentaux de la culture basque : la musique, le chant et la danse. Pour la musique, deux instruments traditionnels souvent méconnus : la txalaparta et l’alboka. La txalaparta est l’instrument principal qui a fait la renommée du groupe Oreka TX. Elle occupe une place centrale dans le spectacle. A partir de la tradition, les txalapartaris d’Oreka TX développent et expérimentent de nouvelles possibilités. Le spectacle permettra aussi de découvrir un nouvel instrument, créé par Oreka TX, le Tututophone, doté d’un son grave semblable à celui d’une basse. Les chanteuses souletines du groupe Amaren Alabak, comme Oreka TX, puisent à la source de la tradition tout en cherchant non seulement à la perpétuer mais à favoriser son devenir. Dans leur répertoire, les chants basques côtoient les chants espagnols ou portugais. Ce spectacle leur permettra pour la première fois une association avec un ensemble instrumental. La partie dansée est l’œuvre de la compagnie Kukai dirigée par le chorégraphe et danseur Jon Maya dont la démarche constitue une fusion de la danse traditionnelle et de la danse contemporaine. Dans chacune de leurs disciplines, Oreka TX, Amaren Alabak et Kukai sont devenus des références de l’expression artistique basque contemporaine. Ils se réunissent pour créer Des racines aux feuilles / Sustraietatik hostoetara, un nouveau spectacle plein de promesses et attendu par tous. Harkaitz Mtez. de San Vicente, composition & direction musicale Angel Uzu, arrangements Jon Maya, chorégraphies avec Maider & Graxi Bedaxagar, Luxi Agergarai, Arantxa Camus, Ihitz Iriart, Maika Etxekopar, chant Harkaitz Mtez. de San Vicente, Igor Otxoa, Mikel Ugarte, Inigo Egia, Mixel Ducau, Juanjo Otxandorena, Amaiur Cajaraville, musiciens Jon Maya, Alain Maya, Urko Mitxelena, Eneko Gil, Vanesa Castano, Nerea Vesga, danseurs Spectacle présenté en coréalisation Institut culturel basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 79 Anglet écuries de Baroja mardi 1 & mercredi 2 mars er Bayonne Théâtre vendredi 4 mars 20 h 20 h 30 Dmitry Baevsky – Joe Cohn Quartet Dmitry Baevsky & Joe Cohn Deux virtuoses de l’instrument, un musicien Russe et un musicien Américain pour un dialogue musical époustouflant et riche en surprise… Applaudis aux écuries de Baroja pour deux concerts (voir ci-contre), Dmitry Baevsky et Joe Cohn se joignent au contrebassiste Mathias Allamane et au batteur Joe Strasser pour un concert exceptionnel. musique musique © JB Millot © F. Bigotte © F. Bigotte © F. Bigotte © Bruno Denis Dmitry Baevsky est né à Saint-Pétersbourg en 1976. Enfant, il débute le piano mais c’est en qualité de saxophoniste qu’il entre au collège Mussorgsky. Il se présente à plusieurs concours et collectionne les prix de musique classique et de jazz. Il se rend aux États-Unis en 1996 pour un stage d’un mois. Repéré et accepté au sein du département jazz de la New School University, il obtient une bourse qui lui permet de résider en Amérique. Ses études terminées, il réside à New York où il joue avec les plus grands. En 2005, il enregistre son premier album aux côtés du pianiste Cedar Walton et du batteur Jimmy Cobb. Deux légendes ! Cette année, il publie son second album et vient d’en enregistrer un troisième qui devrait paraître au cours de l’automne 2010. Joe Cohn est le fils du grand saxophoniste Al Cohn et de la chanteuse Marilyn Moore. Joe a grandi avec la musique et les amis de ses parents : Billie Holiday, Thad Jones, Zoot Sims… Né en 1956 à New York, il commence la guitare à l’âge de seize ans. Après des études à la Berklee School de Boston, il rejoint l’orchestre d’Artie Shaw au sein duquel il jouera pendant six années avant de prendre son envol pour d’innombrables expériences musicales avec de grands maîtres du jazz. Depuis quelques années, il joue régulièrement avec le saxophoniste ténor Harry Allen et Dmitry Baevsky. Joe Cohn est considéré comme l’un des guitaristes les plus inventifs du jazz d’aujourd’hui. avec Dmitry Baevsky, saxophone alto Joe Cohn, guitare 80 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie placement libre 18€ 15€ 10€ C Mathias Allamane est né à Hyères les Palmiers en 1979. Après des études de contrebasse, il s’installe à Paris en 2001 et, dès son arrivée, joue dans les clubs au sein de différentes formations. Il enregistre notamment avec Eric Legnini, Miss Soul ou Big Boogaloo. Accompagnateur très demandé, il a joué avec de nombreux musiciens américains de passage en Europe. Joe Strasser est né en 1971 dans le Connecticut. Il est l’un des batteurs new yorkais les plus en vue actuellement. Après des études à la New School of Jazz jusqu’en 1994, il devient immédiatement l’un des acteurs incontournables de la scène jazz de Manhattan. Parmi la très longue liste de musiciens qui ont fait appel à lui, on peut citer George Coleman, Etta Jones, Ronnie Matthews, Joshua Redman, Dr. Lonnie Smith, Lou Donaldson… avec Dmitry Baevsky, saxophone alto Joe Cohn, guitare Mathias Allamane, contrebasse Joe Strasser, batterie plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 81 Bayonne Théâtre dimanche 27 mars 17 h Disques en vente sur le site web www.snbsa.fr Gu Gira Créé par la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain, le label Jazz aux Remparts manifeste la volonté de promouvoir la musique de jazz et, plus particulièrement, les musiciens français. Les amateurs de chanson basque vont se presser à ce concert qui devrait intéresser aussi tout spectateur souhaitant mieux connaître la culture basque au travers de l’une de ses composantes artistiques les plus accessibles. musique Récemment, les éditions Elkar prirent l’initiative de publier deux albums (Gu Gira & Lur Maitea) qui constituent deux véritables anthologies de la chanson basque des années soixante-dix. Une heureuse initiative doublée d’une seconde, particulièrement événementielle, permettant de (re)voir sur scène ces artistes de renom dont de nombreuses œuvres ont enrichi le fonds de la musique populaire basque. Après les capitales des trois provinces de la Communauté Autonome d’Euskadi, les protagonistes de ce concert nous font l’amitié de choisir Bayonne et son théâtre. Accompagnés par les musiciens de Xabi San Sebastian, Urko, Gorka Knör, Txomin Artola, Niko Etchart ont déjà confirmé leur participation à ce concert qui associera aussi d’autres artistes basques de la même génération (programmation en cours). © Iñigo Ibáñez Gorka Knör Spectacle présenté en coréalisation Institut Culturel Basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain Elkar 82 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées JAR 59641.2 JAR 64002 JAR 64003 JAR 64004 JAR 64005 JAR 64006 JAR 64007 JAR 64008 JAR 64009 JAR 64010 JAR 64011 JAR 64012 JAR 64013 JAR 64014 JAR 64015 JAR 64016 JAR 64201 JAR 64202 JAR 64203 JAR 64017 24€ 20€ 15€ B www.snbsa.fr Scène Nationale Bayonne - Sud-Aquitain JAR 64018 JAR 64019 83 musique musique © Diba Sahra Bayonne Théâtre création coproduction lundi 25 avril 20 h 30 Tuxedo Big Band Lunceford is still alive! Paul Chéron, direction Le saxophoniste Paul Chéron dirige depuis plusieurs années l’un des meilleurs grands orchestres de jazz européens. Toulousain dans l’âme, il n’a pas cherché à conquérir la capitale comme la plupart de ses pairs. C’est chez lui qu’il a décidé de faire vivre le jazz, à la tête de petits ensembles et en constituant un big band dont la notoriété est bientôt devenue nationale puis internationale : le Tuxedo Big Band. Chef d’orchestre exigeant, après plusieurs disques salués par la critique internationale, il a décidé dernièrement de renouveler la composition de son grand orchestre en choisissant des lecteurs tous improvisateurs avec le projet de monter un répertoire lui aussi entièrement nouveau. Mais, comme en un pied de nez aux habitudes actuelles du métier, Paul Chéron fait des recherches et découvre… En 1998, en fouinant dans les archives de l’institut Smithsonian de Washington, il découvre une centaine de manuscrits inédits des principaux arrangeurs de… Jimmie Lunceford ! L’orchestre de Jimmie Lunceford était l’un des orchestres emblématiques de la Swing Era avec un style propre qui le différenciait de toutes les autres grandes formations de l’époque. Son orchestre fut aussi populaire que ceux de Duke Ellington ou de Count Basie mais son aventure, bien qu’exceptionnelle, fut beaucoup courte que celles de ses « concurrents » les plus illustres. 84 Elle fut interrompue par la mort prématurée du chef d’orchestre en 1947. Ses principaux musiciens maintinrent l’orchestre quelques années après son décès mais, n’obtenant pas le même succès, durent finalement abandonner. Au cours de son histoire, l’orchestre participa à seulement quatre-vingt-seize séances d’enregistrement et de radios contre cinq cents pour Basie, huit cents pour Benny Goodman et plus de mille pour Ellington ! Et pourtant le « matériel » de l’orchestre était important et précieux. Il ne pouvait tomber en de meilleures mains ! Paul Chéron, à la tête de sa nouvelle phalange de musiciens, a décidé de faire vivre ces œuvres originales. La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain s’associe à cette belle aventure en accueillant l’orchestre pour un concert consacré à la première audition des œuvres inconnues de l’orchestre Jimmie Lunceford. Evénement ! avec Nicolas Gardel, Mathieu Haage, Jérôme Etcheberrry, trompettes Olivier Lachurie, Cyril Dubilé, Sébastien Arruti, trombones Paul Chéron, Stéphane Lourties, François Penot, Stéphane Barbier, Pierre-André Cuxac, saxophones Henri Chéron, guitare, Jean-Marc Montaut, piano, Pierre-Luc Puig, contrebasse, Guillaume Nouaux, batterie Nadia Cambours, chant plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 85 Bayonne Théâtre samedi 7 mai Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier mardi 24 mai 20 h 30 20 h 30 Barbatuques Individuo corpo collectivo Orchestre régional Bayonne Côte Basque Portraits Fernando Barba, direction Philippe Forget, direction Jérôme Pernoo, violoncelle Barbatuques est un groupe vraiment unique de « human beat box » ! Formé par Fernando Barba et son intérêt porté sur la production de sons venant de son propre corps, qui lui valut le surnom de « Barbatuques », ce qui fut d’abord l’objet d’une recherche est devenu un art à part entière salué dans le monde entier… Barbatuques est programmé pour la première fois dans notre région. musique © Olivier Houeix © DR L’Orchestre régional Bayonne Côte Basque reçoit l’un des grands artistes français, le violoncelliste Jérôme Pernoo. Trois compositeurs, Camille SaintSaëns, Franz Schubert et Guillaume Connesson ont été choisis pour ce concert ! Plus encore qu’un virtuose, Jérôme Pernoo est un artiste profond, sincère et bouleversant. Il nous fera découvrir une œuvre nouvelle du jeune compositeur Guillaume Connesson qui constitue un passionnant voyage vers les langages et les souffles d’aujourd’hui. Saint-Saëns et son fameux concerto en la mineur viendront créer une image pleine et puissante autour du violoncelle et de l’orchestre. Schubert sera présent avec deux ouvertures dans le style italien et sa deuxième symphonie, un chef-d’œuvre de virtuosité et de lyrisme. Programme Concert présenté en coréalisation Orchestre régional Bayonne Côte Basque Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain 86 plein tarif carte saison - 30 ans, les Maimorables catégorie places numérotées Le musicien brésilien Fernando Barba s’intéresse à la production de sons venant de son propre corps à partir de 1988. Ce qui débuta comme un simple divertissement se transforma peu à peu en véritable travail de recherche. En 1991, il approfondit son travail avec le concours du musicien José Eduardo Gramani. En 1995, il rencontre le musicien – chercheur Stenio Mendes qui devient son collaborateur permanent et avec lequel il échange sur la musique et la pédagogie. En 1996, il fonde le groupe Barbatuques. Après quelques années seulement, Barbatuques connaît le succès dans tout le Brésil. En 2003, sa sélection au MIDEM lui donne sa première dimension européenne développée ensuite par de nombreuses tournées. En 2008, les États-Unis découvrent le groupe avec enthousiasme. Barbatuques enregistre disques et DVD et connaît un succès unanime. Barbatuques est un groupe de « human beat box » (production de sons avec la bouche, la voix et le souffle). Les Barbatuques se battent les flancs, tapent des pieds, des mains, bouche ouverte. Cris d’oiseau, bruits de cascade, pluie, grenouilles, perroquets, battements d’ailes… Avec Barbatuques, le corps devient un jouet sonore qui se transforme en véritable instrument de musique. Avec son nouveau spectacle, Individuo corpo collectivo, Barbatuques délaisse le simple jeu démonstratif pour créer un spectacle musical où des bruits divers s’ordonnent pour créer des musiques aux mille influences, du répertoire traditionnel brésilien aux styles les plus contemporains, hip-hop ou électro ! Franz Schubert : Ouverture dans le style italien Guillaume Connesson : Concerto pour violoncelle & orchestre Camille Saint-Saëns : Concerto en la mineur, opus 33 Franz Schubert : Symphonie n° 2 musique 24€ 20€ 15€ B avec Lu Horta, Dani Zulu, Helô Ribeiro, Mairah Rocha, Giba Alves, Mauricio Maas, André Venegas, João Simão, Marcelo Pretto, Fernando Barba, Renato Epstein, Bruno Buarque André Magalhães, son, Milo Martins, lumières plein tarif carte saison - 30 ans, les Maimorables catégorie places numérotées 30€ 27€ 15€ A 87 Ben l’Oncle Soul p. 90 chanson chanson Trois rendez-vous mémorables avec des artistes qui renouvellent en profondeur la chanson de notre temps. Trois noms qui inexorablement montent en tête d’affiche et que l’on n’a pas eu encore le bonheur d’accueillir dans notre région ! 88 Féloche p. 92 Jaqee p. 93 89 Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier mardi 11 janvier 20 h 30 Ben l’Oncle Soul Artiste français singulier, Ben l’Oncle Soul galvanise ses publics. C’est un dynamiteur d’ambiance qui refuse de se prendre au sérieux. Dans ses concerts, on chante et on danse avec le bonheur du plaisir partagé… chanson chanson Ben l’Oncle Soul jongle avec le temps et les influences. Inspirées par la musique afro-américaine, ses chansons trouvent leur inspiration dans les années 60 et 70, au temps de Marvin Gaye, des Jackson Five et de Stevie Wonder. À l’image de Raphael Saadiq, formidable artiste Américain, dont il assurera à plusieurs reprises les premières parties, les compositions originales de Ben l’Oncle Soul, en anglais et en français, se mêlent à des reprises étonnantes. Il reprend des tubes de son temps qu’il arrange dans un style soul, funk percutant. En 2009, Soul Wash Lesson 1 réunit six reprises méconnaissables dont Seven Nation Army qui le révélera au grand public. Il apparaît également sur le dernier album et participe à la tournée de Beat Assailant et, en avril 2010, signe son premier album chez Motown France. Une œuvre solaire qui passe du rire aux larmes en un roulement de caisse claire. Ben l’Oncle Soul, un remède anti-morosité ! © DR avec Ben l’Oncle Soul, chant Ulrich Souljazz, Cyril Mencé, chœurs Gabin Lesieur, claviers Olivier Carole, basse Christophe Lardeau, guitare Loïc Gerard, batterie Ronan Mazé, saxophone alto Julien Duchet, saxophones baryton & ténor, trompette 90 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 91 Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier vendredi 11 mars Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier samedi 30 avril 20 h 30 Féloche Jaqee À l’image de Camille, M ou encore Thomas Fersen, Féloche a su créer un son inédit et novateur dans l’univers de la chanson française. Une musique pétrie d’originalité qui charme par l’alliance de mélodies qui nous semblent pourtant familières, de rythmes qui nous touchent. Avec lui, on retrouve la musique cajun d’une mandoline expressive, son instrument fétiche, ou d’un accordéon dézingué qui croiseraient un rock sauvage et de l’électro. Portés par des harmonies bien pensées, ses textes libèrent un regard à la fois critique, décadré et poétique. La Vie cajun que propose Féloche enivre et débride pour laisser place à une folie communicative où l’on se surprend à taper du pied et à vouloir danser… «… Voilà donc un parigot aux accents de Louisiane qui présente sa théorie de l’évolution dans son premier album Darwin avait raison. Mais Féloche c’est surtout un son et des mots qui accrochent à mesure qu’on les écoute… » T D T, La Marseillaise « Chaloupes bluesy, accordéon cajun, accélération rock’n’roll et ponctuations électro constituent les matériaux de son embarcation sous pavillon élégamment pop. Le chant est charmeur, les textes gentiment délurés ou légèrement inquiets, voire métaphysiques… Tout aussi doué pour nous faire sourire que réfléchir ou rêver, Féloche sort, l’air de rien, des guirlandes d’étoiles filantes de ses poches et nous ébahit… » B. M., Mondomix avec Féloche, chant & mandoline Léa Bulle, multi-instrumentiste Christophe Malherbe, contrebasse 92 20 h 30 plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B Deux fois nominée aux Grammies suédois, Jaqee fait désormais des ravages aussi en France. Une explosion soul-reggae qui renouvelle les genres ! Née en Ouganda, Jaqee grandit à travers les voyages. Nomade avec ses parents au cours de son enfance, elle décide de s’installer en Suède au début des années 90. Elle a seulement treize ans. À l’image des pays traversés et de ses rencontres, ses goûts musicaux sont très divers, du rock au jazz en passant par la soul. Mais c’est le blues et le gospel qui restent marqués au plus profond de sa voix. En 2005, Jaqee publie son premier album solo à dominante néo soul, Blaqaxilious. Il rencontre un vif succès dans son pays d’adoption. Les deux albums qui suivent, Nouvelle vague, sous l’impulsion de Mattias Hellberg est blues rock, A letter to Billie, enregistré avec un big band en hommage à Billie Holiday, font de Jaqee une artiste surprenante, plébiscitée par des publics toujours plus nombreux. La France attendra 2009 pour la découvrir avec l’album Kookoo girl. La voix soul de la chanteuse africaine se mêle cette fois aux boucles électro et aux rythmes reggae pour une musique qui respire la vie. Véritable succès pendant la tournée d’été, l’album paraît de nouveau sous le titre Land of the free. Le succès est alors pleinement au rendez-vous ! avec Jaqee, chant Alexandre Reiss, trompette Frederik Deze, saxophone Sébastien Houot, guitare Nicolas Guegen, claviers Thierry Lechauve, basse Romain « O » Malay, batterie Fabrice Boyer, son Emmanuel Humbert, régie plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 24€ 20€ 15€ B 93 « On peut rire de n’importe quoi mais pas avec n’importe qui » pensait Pierre Desproges. humour p. 96 humour Deux rendez-vous avec l’humour sont proposés cette saison. Très différents l’un de l’autre. Ici, les Nouveaux Nez se joignent à un orchestre de jazz pour faire leur cirque à moins qu’il ne s’agisse du contraire. Là, un « cartésien désabusé », comme il qualifie lui-même son personnage, n’épargne personne, en observateur perspicace de la réalité… 94 Les Nouveaux Nez Le Jazz fait son cirque Gaspard Proust Enfin sur scène ? p. 98 95 Bayonne Théâtre jeudi 4 & vendredi 5 novembre 20 h 30 Les Nouveaux Nez Le Jazz fait son cirque humour Une étonnante rencontre artistique entre créateurs issus d’univers différents qui font l’expérience de réunir, sur un même plateau, des musiciens clowns et des musiciens de jazz. Ainsi, le clown devient jazzman et le jazzman un peu clown, chacun s’amusant sur et avec les partitions de l’autre. Ils funambulent sur les notes, jonglent avec des accords tantôt improvisés, tantôt écrits… C’est alors une jam session décapante et poétique. De prime abord, cela pourrait ressembler à un concert de jazz tout à fait classique. Mais ce curieux nez rouge provoque tout de même une certaine circonspection dans le public. Le jazz est bien présent, servi par de bons musiciens, mais l’ordonnancement habituel du concert ne va pas tarder à s’écheveler quelque peu… Mais tout est tellement bien réglé que l’on apprécie la musique tout en se tordant de rire… la presse « Se déplacer sur un pied, faire le poirier, porter quelqu’un sur ses épaules et marcher en arrière… Dit comme ça, on voit mal où est l’exploit. Mais faire le poirier en construisant un solo de clarinette avec accompagnement sur un tempo assez vif, c’est déjà une autre histoire… Dans le Jazz fait son cirque des Nouveaux Nez, il y a une bonne dizaine de ces scènes. De l’acrobatie fine, des situations sans dialogues avec mimiques façon Charlot, déplacements scéniques réglés au millimètre comme chez Buster Keaton, le tout en musique, jazz, classique, chanson, bossa, Afrique. Des événements perturbateurs servent de fil rouge… » Sylvain Siclier, Le Monde 96 «… C’est un petit moment magique, comme on les aime. » M-C. N, Pariscope « Disons-le tout de suite, ces artistes sont formidables ! Et leur spectacle gestuel et musical bien plus parlant que le titre ne le suggère. Burlesque véritablement. Un spectacle universel qui se partage toutes générations confondues. » Agora Vox avec Nicolas Bernard, guitare, clarinette, basse, bugle Philippe Euvrard, contrebasse Pierre « Tiboum » Guignon, percussions & tralalas Eric Longsworth, violoncelle électrique & direction musicale Alain Reynaud, accordéon Gérard Morel & Ami Hattab, collaboration artistique, Nancy Drolet, crétion lumière & régie, Patrick Buret, création son & régie, Marie-O Roux, scénographie, Patricia de Petiville, costumes Spectacle soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication (DGCA), le conseil régional Rhône – Alpes, le conseil général de l’Ardèche, l’ADAMI plein tarif carte saison carte saison jeune & enfant catégorie places numérotées 30€ 27€ 20€ A 97 Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier vendredi 4 février 20 h 30 Gaspard Proust Enfin sur scène ? On le sait bien, comparaison n’est pas raison, mais si un humoriste pouvait succéder à Pierre Desproges, ce serait certainement lui ! Mais, Gaspard Proust ne ressemble vraiment qu’à lui-même… Il sait dépeindre ses personnages en quelques phrases, donner des coups de griffes acérées, à l’actualité comme aux grands de ce monde, le tout avec un humour et un ton distanciés et une belle écriture. Cela est devenu tellement rare que cela méritait d’être souligné. Une découverte ! humour Gaspard Proust ne se connaît pas de modèle. Pour aller voir les autres, il n’a que le lundi, jour de relâche… De son goût pour la littérature, il construit un spectacle d’une rare intelligence. Son économie de mouvement n’a d’égale que l’avalanche des mots qui décochent des traits acérés avec une insolence et une arrogance savoureuses. Avec lui, pas de sujet tabou, tout et tout le monde peut en prendre pour son grade pour le bonheur du public qui s’écroule de rire ! © F. Rappeneau la presse « Les cyniques se délecteront de ce one man show malicieux ou le politiquement incorrect règne en maître. » « … Tout le monde ne rit pas. Loin de là. Gaspard Proust n’est pas tendre. Plutôt cynique, insolent, tête à claque, il pratique l’humour vache, celui qui dérange, fâche ou séduit. Tout ou rien… Proche d’un Dr House, petit frère d’un Pierre Desproges, Gaspard Proust se moque des convenances. Cela lui réussit. Il est couvert de récompenses diverses : prix des festivals Juste pour rire de Nantes et Paris fait sa comédie, prix SACD… » Nathalie Simon, Le Figaro « Petit conseil à ceux qui ne comprennent que le premier degré, fuyez ! Pour les autres, précipitez-vous ! C’est grinçant à souhait… En bon stoïcien revanchard, il tord le cou aux idées stéréotypées, souligne d’un trait corrosif les contradictions humaines… Cela pourrait être noir, insupportable, mais il n’en est rien. Parce que c’est fait avec un grand discernement. » M-C. N., Pariscope 98 humour Ce trentenaire au look de fils à papa, il y a trois ans encore, était gestionnaire de fortune. Mais quand il a vu son boss de trente ans compter ses points de retraite, il a décidé de tout plaquer. Proust n’hésite pas à aligner, sans l’ombre d’un sourire, les vannes misogynes, arrogantes voire réactionnaires. « Je ne veux pas choquer, confesse-t-il, mais je ne cherche pas à plaire, c’est certain. Si je souriais plus, j’aurais l’impression de me prostituer. » On le qualifie de « nouveau Desproges » mais en ne se départissant pas de son habituel cynisme, il répond : « Je me suis mis à le lire depuis qu’on me compare à lui. C’était le seul en France à faire ça, de l’anti-spectacle. Mais, ce n’est pas ma génération. Et puis, il aimait beaucoup Brassens. Pour moi, il m’indiffère. » L’impertinence et l’anticonformisme sont ses cartes maîtresses. Il les abat avec une féroce désinvolture. Il ne s’interdit rien, sauf la vulgarité. « Je suis prêt à tout sauf à me moquer de moi-même. Si je commence à me mépriser comment respecter les autres ? » Et dès le début du spectacle, le ton est donné : « Vous avez fait un effort pour venir jusqu’ici. Bravo, très bien. Je vous rappelle que moi aussi ! » Le public est averti : « C’est un humour plutôt décalé, il est possible que vous ne commenciez à rire que demain matin »… En effet, alors que certains se tordent de rire, d’autres ont des réactions épidermiques. Gaspard Proust ne s’en émeut pas : « Certains ne se gênent pas pour quitter plein tarif 26€ la salle mais ce n’est pas tout le temps ma carte saison 23€ faute. Ils ont juste parfois un rendez-vous ! » carte saison jeune & enfant 18€ catégorie B places numérotées 99 théâtre Certains spectacles de cette saison s’adressent plus particulièrement aux enfants mais de nombreux autres les intéresseront passionnément aussi. jeune public danse Pour faciliter le repérage, un pictogramme « à voir en famille » a pu être découvert au fil des présentations. Théâtre du Sous-marin Jaune Les Essais d’après Montaigne de Loup Bleu & Michel Tanner p. 18 La Petite Fabrique Les Enfants sauvages de Timothée de Fombelle p. 28 Le Clan des Songes Fragile de Marina Montefusco p. 34 Joël Jouanneau & Delphine Lamand Jojo le récidiviste de Joseph Danan p. 38 Compagnie Georges Momboye Clair de lune p. 48 Compagnie Antonio Najarro Jazzing flamenco p. 50 Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy Un monde en soi p. 52 Escarlata Circus Devoris causa p. 58 Slava Polunin Slava’s snowshow p. 60 Cirque Eloize & Teatro Sunil Nebbia p. 62 Compagnie Rasposo Le Chant du dindon p. 64 Les Nouveaux Nez Le Jazz fait son cirque p. 96 jeune public En forme de rappel, ci-contre, nous en donnons une liste non exhaustive. cirque humour 100 101 À propos de la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain La création Semaine de la petit enfance - Cie Teatro all’ Improvviso « S’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale dans l’un ou l’autre domaine de la culture contemporaine… » Statuts, extrait de l’article 3 Théâtre au collège Errobi - Cie Les Pieds dans l’Eau Plus d’une centaine de spectacles (théâtre, musique, danse) et vingtdeux disques sont nés avec le concours de la Scène nationale depuis sa création en 1990 ! Huit spectacles accueillis cette saison ont été coproduits par la Scène nationale : Visage retrouvé (p. 10), Mademoiselle (p. 12), le Roi se meurt (p. 20), Jaz (p. 24), le Mec de la tombe d’à côté (p. 26), le Ventre de papa (p. 30), le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère (p. 44), Lunceford is still alive! (p. 84). Rencontre avec le public - Opéra Pagaï La diffusion Les abonnements & les prix des places « Organiser la diffusion et la confrontation des formes artistiques en privilégiant la création contemporaine. » Statuts, extrait de l’article 3 La diffusion artistique, qui fait l’objet de l’essentiel de ce programme, est certainement la partie la plus visible de l’action de la Scène nationale. Pour sa réalisation, elle mobilise la part la plus importante du temps de travail de l’ensemble de l’équipe professionnelle. La composition de la saison tente de réaliser l’équilibre entre les souhaits connus des publics, la volonté de faire connaître des artistes nouveaux -ou restés trop longtemps ignorés- et le souci de privilégier la présentation de formes artistiques encore peu ou pas diffusées dans notre région. On trouvera, dans le « mémento du spectateur » (p. 106) et dans le formulaire de réservation (encarté), les différentes formules d’abonnement proposées. Notamment, une division des spectacles en trois catégories (A, B, C) qui favorise la découverte et la pluridisciplinarité. Malgré les effets de la conjoncture, le coût des abonnements et les prix des places sont identiques par rapport aux saisons précédentes. Fixés en fonction du coût des spectacles et des moyens financiers alloués, les prix des places pour un même spectacle peuvent être très variés. Les abonnements proposent d’importantes réductions sur le prix des places. Ainsi, pour prendre l’exemple le plus extrême, pour un spectacle de catégorie A, un abonné 12 spectacles paiera sa place moins de 15 €1 alors qu’un non abonné et non titulaire de la carte saison devra acquitter 30 €. Soit une réduction, dans le cadre d’un abonnement 12 spectacles, de 15 € sur un billet d’un spectacle de catégorie A ! Compte tenu des avantages proposés par les formules d’abonnement, une même personne ne peut être titulaire de plusieurs abonnements. Les abonnements peuvent être souscrits par correspondance, dès réception du programme, ou en se rendant au Théâtre de Bayonne à partir du mercredi 1er septembre (cf. Mémento du spectateur p. 106 et formulaire d’abonnement encarté). Pour plus de renseignements concernant les abonnements et les tarifs, n’hésitez pas à nous contacter : billetterie : 05 59 59 07 27 bureaux : 05 59 55 85 05 Les Maimorables 10 - Atelier danse, Cie Georges Momboye La médiation culturelle « Participer dans son aire d’implantation à des actions de développement culturel favorisant de nouveaux comportements à l’égard de la création artistique et une meilleure insertion sociale de celle-ci. » Statuts, extrait de l’article 3 Les Maimorables 10 - Pique-nique & atelier double dutch Les Maimorables Partager notre passion avec le plus grand nombre est l’une de nos missions fondamentales… Dans cette perspective, la Scène nationale engage tout au long de l’année de nombreuses actions de médiation culturelle avec le concours des artistes accueillis dans le cadre de la saison. On trouvera en image quelques exemples, parmi de très nombreux autres, d’actions réalisées au cours de la saison 2009–2010. La Scène nationale a créé un « temps fort » placé en fin de saison, les Maimorables, qui devrait connaître sa onzième édition en 2011. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de la saison de la Scène nationale (programmation du mois de mai) et développe une programmation complémentaire qui prend place essentiellement sur la rive droite de l’Adour. Pour tout renseignement complémentaire concernant les actions de médiation culturelle de la saison 2009–2010, consultez le site de la Scène nationale : www.snbsa.fr, abonnez-vous à la lettre d’information (c’est gratuit !) et, pour d’éventuels projets, contactez Carine Chazelle, chargée de la médiation culturelle : téléphone : 05 59 55 85 05 courriel : [email protected] De nombreux partenaires publics et privés soutiennent désormais cette manifestation qui, au fil des années, a pris une place importante dans la vie culturelle locale. En déplaçant les activités culturelles dans des lieux inhabituels, situés dans différents quartiers de l’agglomération, la Scène nationale va ainsi à la rencontre de nouveaux publics et favorise leurs croisements. 1 102 Les Maimorables 10 - Concert de Tété, Hauts de Bayonne Prix moyen du billet dans le cadre de l’abonnement 12 spectacles, catégorie A 103 Club des entreprises citoyennes Favoriser l’accès à la Culture et l’émergence de nouveaux talents sont les deux objectifs à partir desquels s’est constitué le Club des entreprises citoyennes ; une nouvelle forme de partenariat initiée par la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain en 1999. E N T RE Caisse d’Epargne C IT C.E. Dassault Hôtel Loustau ES Citroën Côte Basque IS E S C.O.L. PR CLUB D À ce jour, le Club des entreprises citoyennes est composé de la Caisse d’Épargne Aquitaine Poitou-Charentes, de Citroën Côte-Basque, du Comité ouvrier du logement (C.O.L), du Comité d’Entreprise Dassault-Aviation, de l’hôtel Loustau et de la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain. ES O YENN Parcours de sensibilisation au spectacle vivant Spectacle éducazep équipe professionnelle CÔTE BASQUE C&C Concessionnaire Le directeur, responsable du choix des moyens d’action propres à assurer la mise en œuvre de son projet culturel et artistique, est nommé par le conseil d’administration après approbation du directeur général de la Création Artistique du ministère de la Culture et de la Communication et du Maire de la ville principale d’implantation, M. le Député – Maire de Bayonne. L’équipe professionnelle est actuellement constituée de seize permanents (personnels administratifs et techniques) : Conseil d’administration Travail sur la scénographie - Lycée Cantau Dominique Burucoa directeur La Scène nationale dispose d’un conseil d’administration de dix-neuf membres, composé de seize membres de droit (six représentants de la Ville de Bayonne, deux représentants de la Ville de Boucau, un représentant de la Ville d’Anglet, trois représentants de l’État, deux représentants du Conseil régional d’Aquitaine, deux représentants du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques) et de trois membres associés représentant les milieux de l’Économie, de l’Éducation et de l’Information. Le conseil d’administration élabore les grandes orientations, approuve le bilan d’activités et le bilan financier, vote le budget prévisionnel et donne son approbation à l’organigramme proposé par le directeur. Il élit en son sein un bureau actuellement composé de la manière ci-contre : Président Roger Goyhénèche administrateur Corinne Ducasse chef de bureau Isabelle Goyhénèche attachée à la billetterie & à l’accueil Eric Lalanne Richard Fano Marie-Hélène Dulac Carine Chazelle José-Miguel Perez Céline Fourçans régisseur lumière directeur technique chargée de médiation culturelle & de programmation jeune public chef comptable régisseur principal Robert Fugier attachée à la direction régisseur son attaché aux relations publiques Mathieu Vivier Lionel Montero Mélina Dufourg Véronique Correia Françoise Chetout aide-comptable/billetterie accueil & bar technicien entretien (choisi parmi les membres associés) M. Jean-Michel Barate 1er adjoint au maire de Bayonne CLUB D Mme Monique Larran-Lange, vice-présidente du conseil général des Pyrénées-Atlantiques conseiller municipal de Bayonne E N T RE Caisse d’Epargne C.O.L. Citroën Côte Basque IT C Trésorier M. Aitor Arandia, ES C.E. Dassault Hôtel Loustau IS E S Les Maimorables 10 - Théâtre de l’Unité, Bayonne PR M. Gérard Boulanger, conseiller régional d’Aquitaine ES Vice-présidents M. Jean-René Etchegaray, La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain est subventionnée par les Villes de Bayonne, de Boucau et d’Anglet, le ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil régional d’Aquitaine et le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Elle reçoit le concours du Club des entreprises citoyennes. O YENN Partenaires médias Secrétaire (choisi par les membres associés) Enregistrement maquette professionnelle - Just Married? 104 M. Bernard Creutzer 105 Mémento du spectateur Cartes saison Carte saison : 10€ Avec la carte saison, vous bénéficiez : - d’une réduction variant de 3 à 5 € par spectacle 1, - de l’envoi de toutes informations complémentaires à ce programme et de la lettre d’information électronique. Carte saison jeune (- de 26 ans) : 10€ Avec la carte saison jeune, vous bénéficiez : - d’une réduction de 5 à 10 € par spectacle 1, - de l’envoi de toutes informations complémentaires à ce programme et de la lettre d’information électronique. Tarif enfant Comment se procurer la carte saison ou la carte saison jeune ? À partir du mercredi 1er septembre 2010 par correspondance ou en se rendant au théâtre de Bayonne (voir horaires & coordonnées à la rubrique billetterie). La carte saison est nominative : une carte donne droit à une seule réduction, par spectacle. Abonnements (cf. encart) Pourquoi prendre un abonnement ? Choisir de souscrire à un abonnement offre de multiples avantages : - une économie non négligeable sur chaque spectacle choisi, - la possibilité de réserver ses places dès le début de la saison, - les avantages liés à la carte saison pour tous les spectacles non sélectionnés dans l’abonnement (la carte saison est comprise dans l’abonnement). infos Cinq formules d’abonnement 2 : - abonnement trio pour les jeunes de moins de 30 ans : 30€ au lieu de 71€, soit une économie de 41€ - abonnement liberté (allocataires du R.S.A., de l’A.A.H. & de l’A.S.P.A) : 30€ au lieu de 71€, soit une économie de 41€ - 6 spectacles : 108€ au lieu de 142€, soit une économie de 34€ - 9 spectacles : 126€ au lieu de 213€, soit une économie de 87€ - 12 spectacles : 144€ au lieu de 284€, soit une économie de 140€ L’option « découverte » permet de compléter votre abonnement avec trois spectacles supplémentaires (dont un maximum présenté aux Écuries de Baroja à Anglet) choisis dans la catégorie C : 24€, soit une économie supplémentaire de 27€. Comment souscrire à un abonnement ? (voir formulaire d’abonnement encarté) -p ar correspondance, en l’envoyant dès maintenant à : Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, 1, rue Edouard-Ducéré, 64100 Bayonne -a u théâtre de Bayonne à partir du mercredi 1er septembre 2010 (voir jours d’ouverture & horaires à la rubrique billetterie). Le tarif enfant est proposé aux enfants de 3 à 14 ans sur présentation d’un justificatif. Les enfants de moins de trois ans ne peuvent être acceptés dans les salles, sauf spectacles à leur attention. Merci de votre compréhension. Personnes à motricité réduite Pour un meilleur accueil, merci de nous informer préalablement de votre venue. Vous pourrez ainsi faire bénéficier votre accompagnateur d’une place au tarif carte saison. 1 La réduction n’est accordée que sur présentation de la carte saison (ou carte saison jeune) lors de l’achat du billet. Elle devra systématiquement être tamponnée à la date du spectacle faisant l’objet de la réduction. 2 Voir détail dans l’encart joint. Les billets ne sont pas remboursés. Si vous êtes titulaire d’un abonnement, un duplicata pourra vous être délivré contre la somme d’un euro le soir de la représentation. Autres informations - Les réservations par téléphone, non confirmées par réception d’un paiement dans les 72 heures, sont systématiquement annulées. - Dans le cas d’un spectacle affichant « complet », nous vous invitons à téléphoner à la billetterie du théâtre de Bayonne le jour de la représentation. Des désistements de dernière minute peuvent advenir. Billetterie Recommandations & avertissements 45 minutes avant le début du spectacle : ouverture du lieu de spectacle. Tout spectateur entrant dans la salle doit être muni d’un billet qu’il devra conserver jusqu’à la fin du spectacle. 30 minutes avant le spectacle : ouverture de la salle de spectacle. Les pourboires au personnel (contrôle & salle) ne sont pas autorisés. Par mesure de sécurité, l’installation d’un enfant sur les genoux d’un adulte est interdite. 5 minutes avant le spectacle : dans le cas de places numérotées, le placement n’est plus garanti. Les téléphones mobiles doivent être éteints dès l’entrée dans la salle (la mise en veille est insuffisante car elle peut créer des interférences techniques). Sauf cas de force majeure, les représentations commencent à l’heure. Il est interdit de filmer, photographier, avec ou sans flash, pendant le spectacle. Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain Théâtre, place de la Liberté - 64100 Bayonne téléphone : 05 59 59 07 27 courriel : [email protected] www.snbsa.fr Horaires d’ouverture du mardi au vendredi : 10 h - 14 h / 14 h 45 - 17 h 30 samedi : 10 h - 13 h Les locations pour l’ensemble des spectacles de la saison 2010-2011 seront ouvertes dès le mardi 21 septembre 2010. Théâtre Place de la Liberté Salle Paul Vaillant-Couturier Rue René-Duvert infos Billetterie sur internet Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain : www.snbsa.fr (sans surcoût, à partir du lundi 20 septembre 2010) Ticketnet : www.ticketnet.fr (ou réseau Virgin, Galeries Lafayette, Leclerc, Cora, Auchan à partir du mardi 28 septembre 2010). Adresses des lieux Bayonne - 64100 Boucau - 64340 106 En cas de perte ou vol de mon billet, que puis-je faire ? Tarifs préférentiels Salle l’Albizia 15, avenue de Plantoun Place du Réduit Anglet - 64600 écuries & parc de Baroja 19, rue des Quatre-Cantons Carrefour Bernain (D 810) 107 Théâtre Bayonne Salle Paul Vaillant-Couturier Boucau infos 108 109 Calendrier Saison 2010-2011 théâtre danse cirque musique humour Calendrier Saison 2010-2011 théâtre SEPTEMBRE FÉVRIER 7, 28, 29 septembre - Bayonne, chapiteau place du Réduit 2 Escarlata Circus, Devoris causa 1er & 2 février - Bayonne, théâtre Arguia Théâtre, le Mec de la tombe d’à côté OCTOBRE 4 février - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Gaspard Proust, Enfin sur scène ? er & 2 octobre - Bayonne, chapiteau place du Réduit 1 Escarlata Circus, Devoris causa er octobre - Bayonne, théâtre 1 Orchestre régional Bayonne Côte Basque 7 octobre - Anglet, Chapiteau parc de Baroja Le Petit Théâtre de Pain, Juglarea, puta eta eroa 12 octobre - Bayonne, théâtre Compagnie La Nuit Venue, Visage retrouvé 20 octobre - Bayonne, théâtre Dorado Schmitt 26 novembre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Chicago Blues Festival 2010 3 0 novembre - Bayonne, théâtre New Spirit & Carolyn Payne, Hommage à Mahalia Jackson DÉCEMBRE 1er décembre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Théâtre du Sous-marin Jaune, les Essais d’après Montaigne & 8 décembre - Bayonne, théâtre 7 Compagnie Les Arts & Mouvants, le Roi se meurt 8 & 9 décembre - Anglet, écuries de Baroja Philippe Lejeune Trio 6, 17 & 18 décembre - Bayonne, théâtre 1 Cirque Eloize & Teatro Sunil, Nebbia JANVIER 8 & 9 mars - Bayonne, théâtre Compagnie José Manuel Cano Lopez, Lettres entre chien et loup 11 mars - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Féloche 19 & 23 mars - Bayonne, salle l’Albizia Le Clan des Songes, Fragile 22 & 23 mars - Bayonne, théâtre Comédie-Française, Bérénice 27 mars - Bayonne, théâtre Gu Gira 3 0 mars - Bayonne, théâtre Compagnie Antonio Najarro, Jazzing flamenco AVRIL 5 avril - Bayonne, théâtre Joël Jouanneau, Jojo le récidiviste 7 avril - Bayonne, théâtre Compagnie José Manuel Cano Lopez, Cabaret du bout de la nuit 17 avril - Bayonne, théâtre Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy, Un monde en soi 25 avril - Bayonne, théâtre Tuxedo Big Band, Lunceford is still alive! 27 & 28 avril - Bayonne, théâtre Compagnie du Soleil Bleu, Casteljaloux 9 janvier - Bayonne, théâtre Orchestre régional Bayonne Côte Basque 3 0 avril - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Jaqee 11 janvier - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Ben l’Oncle Soul MAI 8 janvier - Bayonne, théâtre 1 Paris Swing Orchestra & André Villéger, Hommage à Sidney Bechet 0 janvier - Bayonne, théâtre 2 Compagnie Georges Momboye, Clair de lune 4 au 28 janvier - Bayonne, théâtre 2 Compagnie Lézards qui bougent, Jaz humour MARS 4 & 5 janvier - Anglet, écuries de Baroja Three for Swing, Hommage à Nat « King » Cole 13 & 14 janvier - Bayonne, théâtre Teatro Sunil, Donka, une lettre à Tchekhov chanson 25 février - Bayonne, théâtre OrekaTX - Amaren Alabak - Kukai, des Racines aux feuilles/Sustraietatik hostoetara 4 mars - Bayonne, théâtre Dmitry Baevsky & Joe Cohn Quartet 23 & 24 novembre - Bayonne, théâtre Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Qui a peur de Virginia Woolf ? musique 15 & 16 février - Anglet, écuries de Baroja Echoes of Swing NOVEMBRE 17 au 21 novembre - Bayonne, théâtre Slava Polunin, Slava’s snowshow cirque 10 & 11 février - Bayonne, théâtre Groupe Anamorphose, le Ventre de Papa 1er & 2 mars - Anglet, écuries de Baroja Dmitry Baevsky & Joe Cohn novembre - Bayonne, théâtre 9 Théâtre des Chimères, Oncle Vania / Osaba Vania danse 8 février - Bayonne, théâtre Compagnie La Petite Fabrique, les Enfants sauvages 0 octobre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier 3 Compagnie Place des Arts, Mademoiselle & 5 novembre - Bayonne, théâtre 4 Les Nouveaux Nez, le Jazz fait son cirque 110 chanson 3, 4, 5 & 6 mai - Anglet, chapiteau parc de Baroja Compagnie Tombés du Ciel, le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère 7 mai - Bayonne, théâtre Orchestre régional Bayonne Côte Basque 13 & 14 mai - Bayonne, théâtre Compagnie Hors Série, La Géographie du danger 24 mai - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier Barbatuques, Individuo corpo collectivo 26, 27, 28 & 29 mai - Anglet, D 810 - carrefour Bernain Compagnie Rasposo, le Chant du dindon 111 Notes 112 Notes 113 Notes 114 théâtre danse cirque musique chanson humour jeune public infos ES E N T RE Caisse d’Epargne C IT C.E. Dassault Hôtel Loustau ES Citroën Côte Basque IS E S C.O.L. PR CLUB D Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain O YENN Billetterie : Théâtre de Bayonne, place de la Liberté +33 (0)5 59 59 07 27 - [email protected] Bureaux : 1, rue édouard-Ducéré - 64100 Bayonne +33 (0)5 59 55 85 05 - [email protected] w w w . s n b s a . f r