BAyonne - Topopass

Transcription

BAyonne - Topopass
Sommaire
Saison 2010-2011
Une 21ème saison
dans le partage de l’émotion
page 5
Une 21ème saison dans le partage de l’émotion
page 6
Théâtre
page 46
Danse
page 56
Cirque
page 66
Musique
page 88
Chanson
page 94
Humour
page 100
Jeune public
page 102
La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
page 106
Mémento du spectateur
page 108
Plan Théâtre de Bayonne
page 109
Plan salle Paul Vaillant-Couturier
page 110
Calendrier
Il y a vingt ans, à la fin du mois de juin 1990, naissait le Centre d’action culturelle
de Bayonne et du Sud-Aquitain qui obtenait le label de Scène nationale1, une
année plus tard.
à l’origine de cette belle aventure, la décision politique déterminée et déterminante du Maire de Bayonne, le docteur Henri Grenet, qui était aussi président
du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, de son premier adjoint, Maurice
Touraton, l’aide précieuse et efficace d’Yves Deschamps, inspecteur général
du Théâtre et des Spectacles au ministère de la Culture, et la compréhension
de Jérôme Bouët, alors directeur régional des Affaires Culturelles d’Aquitaine,
qui crurent en la validité de notre projet. Le conseil régional d’Aquitaine et la
ville d’Anglet s’y associèrent favorisant l’émergence d’un projet culturel et artistique nouveau et ambitieux pour le Sud de l’Aquitaine.
Deux feuillets de quatre pages chacun sont encartés :
les abonnements & calendrier
Scène Nationale
Bayonne - Sud-Aquitain
Faire-pArt est une publication de la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
n° 83 – juillet 2010 /n° ISSN : 1263-7904
Depuis, plus d’une centaine de spectacles ont été créés avec le concours de
notre établissement, des centaines de milliers de spectateurs ont applaudi les
artistes que nous avons programmés, des milliers de jeunes ont découvert par
notre intermédiaire les sortilèges du spectacle vivant…
Depuis, nous avons présenté vingt saisons pluridisciplinaires de spectacles, organisé treize éditions du festival Jazz aux Remparts, le Théâtre de Bayonne a
été transfiguré par d’importants travaux, il nous a été possible, en lien avec
notre saison, de créer les Maimorables, une manifestation culturelle originale
s’inscrivant dans le cadre de la Politique de la Ville qui a connu sa dixième
édition au mois de mai dernier, la ville de Boucau nous a confié la gestion de
sa salle de spectacle, la ville d’Anglet nous a demandé de participer au développement de sa programmation culturelle…
Un bilan qui nourrit la légitime fierté de notre équipe professionnelle. Il nous
permet de garder intacte toute notre ambition et notre confiance en l’avenir
malgré les aléas de la conjoncture.
Pour célébrer cet anniversaire, nous avons tenté de composer la plus belle de
toutes nos saisons. Elle vous est offerte dans les pages qui suivent. Nous vous
attendons avec confiance…
Directeur de la publication : Dominique Burucoa
Dominique Burucoa
Impression :
Premier réseau de la décentralisation culturelle, les scènes nationales sont 70
en France. Elles accueillent chaque saison 3,5 millions de spectateurs. Cette
année, elles fêtent leurs 20 ans.
20 ans de programmations variées dans les domaines du théâtre, de la danse,
de la musique, du cirque et, pour certaines, du cinéma, des arts plastiques et
de la lecture publique ; 20 ans de créations et d’accueils d’artistes ; 20 ans de
sensibilisation au spectacle vivant pour tous et pour tous les publics.
1
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
Billetterie : Théâtre de Bayonne, place de la Liberté
+33 (0)5 59 59 07 27 - [email protected]
(billetterie en ligne sans surcoût & vente disques Jazz aux Remparts)
Bureaux : 1, rue édouard-Ducéré - 64100 Bayonne
+33 (0)5 59 55 85 05 - [email protected]
w
Couverture : Jaqee
© Niculai Constantinescu
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a
.
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r
5
Le Petit Théâtre de Pain
Juglarea, puta eta eroa de Dario Fo
théâtre
p. 8
La Nuit Venue n coproduction
Visage retrouvé d’après Wajdi Mouawad
p. 10
Place des Arts n coproduction
Mademoiselle
p. 12
Théâtre des Chimères
Oncle Vania de Tchekhov
p. 14
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee
p. 16
théâtre
Théâtre du Sous-marin Jaune
Les Essais d’après Montaigne de Loup Bleu & Michel Tanner p. 18
Une saison théâtrale forte de dixneuf propositions dans l’alternance
d’auteurs classiques et contemporains,
de compagnies internationales ou
implantées en région : de la ComédieFrançaise à la toute jeune compagnie
Place des Arts…
Une forte présence de la création
théâtrale dans notre région avec
onze spectacles, dont six créés avec
le concours financier de la Scène
nationale.
Les Arts et Mouvants n coproduction
Le Roi se meurt d’Eugène Ionesco
p. 20
Teatro Sunil
Donka, une lettre à Tchekhov de Daniele Finzi Pasca
p. 22
Lézards qui bougent n coproduction
Jaz de Koffi Kwahulé
p. 24
Arguia Théâtre n coproduction
Le Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti
p. 26
La Petite Fabrique
Les Enfants sauvages de Timothée de Fombelle
p. 28
Groupe Anamorphose n coproduction
Le Ventre de Papa de Laurent Rogero
p. 30
Compagnie José Manuel Cano Lopez
Lettres entre chien et loup
p. 32
Le Clan des Songes
Fragile de Marina Montefusco
p. 34
Comédie-Française
Bérénice de Jean Racine
p. 36
Joël Jouanneau & Delphine Lamand
Jojo le récidiviste de Joseph Danan
p. 38
Compagnie José Manuel Cano Lopez
Cabaret du bout de la nuit
p. 40
Compagnie du Soleil Bleu
Casteljaloux (1ère version) de Laurent Laffargue
p. 42
Tombés du Ciel n coproduction
Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère de Faïza Kaddour p. 44
6
7
Anglet Parc de Baroja (sous chapiteau)
théâtre
jeudi 7 octobre
théâtre
20 h 30
Le Petit Théâtre de Pain
Juglarea, puta eta eroa
de Dario Fo
Spectacle en euskara
Ikusgarri hortan, Dario Fo antzerki idazlanen
artean hiru bakarkako hautatu ditugu :
Juglarearen jaiotza, Puta bat ero, Ertzoa eta
herioa.
Dekoratuan, balisa erraldoi bat, erabiliko dena oholtza gisa, bai puskak
biltzeko eta txontxongilo antzoki, ttiki bat moldatzeko.
Itxura orokorra, Dario Fo-ren hildotik, umore satirikoa, antzerki herrikoia,
bapateko harremana eta bufoiaren bidegurutzean zeharkatzen da.
Le spectacle est librement inspiré de trois monologues de Dario Fo : la
Naissance du jongleur, la Putain dans un asile d’aliéné et le Fou et la mort.
© Le Petit Théâtre de Pain
avec
Ximun Fuchs
Pour tout décor, une énorme valise qui servira de scène, de malle à costumes
et accessoires. Elle pourra également se transformer en castelet. Une arène
pour un seul comédien dans un combat sans merci, jusqu’à l’épuisement.
Le ton général, dans le droit fil de Dario Fo, joue sur le croisement entre l’humour
satirique, le théâtre populaire et le rapport direct et improvisé du jongleur avec
son partenaire, le public.
Ponpon, apainketa/décors
Lontxo Yriarte, maska/masque
Muriel Liévin, mozorroak/costumes
Le Petit Théâtre de Pain est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture
et de la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine & le conseil
général des Pyrénées-Atlantiques.
Spectacle présenté en coréalisation
Institut Culturel Basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
8
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
15€
12€
10€
C
9
Bayonne Théâtre
théâtre
coproduction
mardi 12 octobre
théâtre
20 h 30
Compagnie La Nuit Venue
Visage retrouvé
d’après le roman de Wajdi Mouawad1
Gil Lefeuvre, adaptation & mise en scène
Gil Lefeuvre a réalisé une belle adaptation du
roman de Wajdi Mouawad en associant à deux
comédiens, deux danseurs. Judicieusement,
théâtre, danse et humour se mêlent en donnant
une heureuse respiration au spectacle tout en
favorisant l’émergence des images fortes de
cette histoire et les démons de l’enfance. On
retrouve ici avec bonheur la belle langue de
Wajdi Mouawad et les thèmes qui lui sont chers : la maladie, la guerre, la quête
d’identité qui forment comme un parcours initiatique…
la pièce
© Aurélien Marquot
avec
Jean-Stéphane Souchaud, Olivier Galinou, Célia Thomas, Sébastien Sfedj
David Ponce, assistant à la mise en scène, Antoine Souchaud, son, Florent Blanchon,
création lumière, Elodie Grimal, régie plateau, Pascale Peladan, chorégraphie, Gil
Lefeuvre & Bruno Lahontaa, scénographie
coproduction : compagnie La Nuit Venue, Office artistique de la région Aquitaine,
Institut départemental de Développement Artistique et Culturel de la Gironde, Théâtre
Olympia – Scène conventionnée d’Arcachon, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain,
le Carré – Scène nationale de Château-Gontier, ville de Libourne
Visage retrouvé a été subventionné par le conseil général des Landes et soutenu par
l’Espace d’Albret – Nérac, le Théâtre Le Parnasse – Mimizan & le Glob Théâtre.
La Nuit Venue est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de
la Gironde & la ville de Bordeaux.
Pour son quatorzième anniversaire, Wahab a reçu la clef de la porte d’entrée
de l’appartement familial. À l’intérieur, il n’y reconnaît plus sa mère, affublée
d’une longue perruque blonde, elle d’ordinaire si brune… Cinq ans plus tard, la
sonnerie du téléphone retentit en pleine nuit : « Allo, Wahab, viens vite ! ». Sur le
chemin qui le conduit à l’hôpital au chevet de sa mère, l’adolescent, devenu
étudiant aux Beaux-Arts, reconstruit le puzzle de sa vie…
Dans ce monologue rêvé, la mort plane. Elle prend la forme fiévreuse du
rêve, du cauchemar avec ce qui, de prime abord, pourrait ressembler à
des anachronismes qui révèlent d’innombrables fenêtres de l’imaginaire. Il a
fallu quatorze ans à l’auteur pour écrire ce roman dont ses pièces ultérieures
constituent le prolongement.
« Visage retrouvé est l’œuvre fondatrice des écrits de Wajdi Mouawad. Elle
s’inscrit dans une longue gestation, une interrogation profonde. Il y pose toutes
les thématiques qu’il développera plus tard dans ses pièces de théâtre… Tous
les mots sont de Wajdi. Mon travail d’adaptation a consisté à traduire en langage de scène le montage du roman. Je me suis davantage focalisé sur la
seconde partie où Wahab est adulte. Wajdi Mouawad m’a fait un cadeau :
il m’a donné la liberté de piocher dans tous ses écrits… et de composer ma
propre histoire… »
Gil Lefeuvre
1 D’après le roman Visage retrouvé de Wajdi Mouawad,
Leméac/Actes Sud, 2002. L’agence artistique Simard
Denoncourt Inc. est agent théâtral du texte représenté.
10
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
18€
15€
10€
C
11
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
théâtre
coproduction
samedi 30 octobre
théâtre
20 h 30
Compagnie Place des Arts
Mademoiselle
création
Vincent Brisson, mise en scène & chorégraphie
Fidèle à son esprit, la compagnie Place des
Arts mélange les genres et les disciplines artistiques, les entremêle. Venus de différents
horizons, chaque artiste apporte son propre
univers : chant classique, variétés, théâtre sur
un texte original et danses.
Dans Mademoiselle, les univers se rencontrent naturellement autour de ces femmes/
vitrines pour une création onirique et sensible.
le spectacle
Une rue quelque part dans une ville. Comme toutes les rues, de toutes les villes.
Des passants arpentent le trottoir en jetant des coups d’œil aux vitrines éclairées. Derrière ces vitrines, des femmes. Elles attendent… Elles attendent qu’un
passant s’arrête. Elles le feront entrer par une porte, sur le côté. La suite se passe
derrière la vitrine, à l’abri des regards des autres passants, ceux qui ne se sont
pas arrêtés…
© Guénolé Le Gal
avec
Julie Calbete, soprano, Charlotte Vancoppenolle, mezzo soprano, Rémy Gachis,
guitare, Agnès Yobrégat, comédienne, Virginie Benoist, Fabio Lopes, danseurs
Guénolé Le Gal, scénographie & communication visuelle, Pierre Darrigues sarl,
conception décors, Agnès Yobrégat, textes, Franck Girodo, création lumière, Manu
Martin & Grégory Léonti, arrangements musicaux, Michel Arias, administration, Maïlis
Hégoburu, assistante administration, Fabien Langeraert, régisseur plateau
La compagnie Place des Arts est soutenue par le ministère de la Jeunesse et des
Solidarités Actives, l’association Adrénaline, Maïthé Arias, la ville de Boucau, la Scène
nationale Bayonne – Sud-Aquitain, l’Ecole de ballet Gillet-Lipszyc, Relais d’Or Sud-Ouest,
Lataillade-Gonzalez sarl, Pierre Darrigues sarl, Imprimerie Boucau Tarnos.
12
La vitrine est un théâtre. Sur cette scène, tout est étudié, parfaitement à sa
place. Elles jouent leur rôle, celui qui s’impose. Pourtant, dans ce décor de fauxsemblants, pour un court instant, le mur de verre tombe et laisse échapper des
petits bouts d’elles. Des petits bouts qu’elles ne donnent jamais à personne.
Elles parlent un peu. Par bribes. De leur travail, de ces passants qui s’arrêtent et
de ceux qui ne s’arrêtent pas, de cette vitrine, étroite maison factice exposée
aux regards. Parfois, elles parlent aussi d’elles-mêmes, comme par mégarde,
quand ça leur échappe… Entre leur rôle, leur vie rêvée et la réalité, il n’y a
qu’une vitre.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
18€
15€
10€
C
13
Bayonne Théâtre
théâtre
création
mardi 9 novembre
théâtre
20 h 30
Théâtre des Chimères
Oncle Vania / Osaba Vania
d’après Anton Tchekhov
Jean-Marie Broucaret, adaptation & mise en scène
Après l’originale et pertinente lecture de la pièce par le Théâtre de l’Unité, en
fin de saison dernière, Jean-Marie Broucaret et le Théâtre des Chimères nous
invitent à une nouvelle visite d’Oncle Vania dans une version bilingue. On ne
saurait s’en lasser…
la pièce
Avec le montage d’Oncle Vania, le Théâtre des Chimères reprend le thème
de l’autodestruction déjà abordé dans son précédent spectacle les Enfants
d’Arcadie. Par l’alcool, l’ennui, la maladie, les personnages de Tchekhov entament et compromettent leur capital de vie. Ils ne se résignent pas pour autant
et leurs rêves amoureux, écologiques ou littéraires les animent et offrent un
théâtre à leurs vies…
La pièce met aussi en jeu la relation entre la ville et la campagne, illustrée par
deux groupes de personnages. D’un côté, les citadins, de l’autre, les gens de
la terre. Ils cohabitent depuis le premier mariage. Pour le metteur en scène,
cette situation est en résonance avec celle du Pays Basque. C’est pourquoi il
choisit d’utiliser les deux langues, le français et le basque, dans le spectacle.
Des surtitrages projetés permettront de lire les passages basques en français et
les passages français en basque.
avec
Dominique Dauge-Marty, Txomin Héguy, Catherine Mouriec, Gilles Joly, Muriel
Machefer, Marc Depond, Guy Labadens, Charlotte Maingé
Enfin, une formation de trois musiciens, rappelant les petites fanfares de
l’Armée du Salut, accompagne les chants basques qu’entonne, par moments,
le chœur des personnages « recomposant ainsi, selon le metteur en scène, une
choralité d’espèce et une commune aspiration naïve à un monde meilleur. »
Txomin Heguy, traduction en basque, Ludovic Estebeteguy, assistant à la mise en scène,
Sophie Bancon, Francisco Dussourd & Jean-Marie Broucaret, scénographie, Sophie
Bancon & Francisco Dussourd, costumes & accessoires, Pascal Gaigne, création
musicale, Bruno Paris, création lumière & régie générale, Nicolas Dupéroir, régie son
production : Théâtre des Chimères
coproduction : Office artistique de la région Aquitaine, Institut culturel Basque, Scène de
Pays Baxe Nafarroa, Théâtre Georges-Leygues – Villeneuve-sur-Lot, Harri Xuri – Louhossoa
Le Théâtre des Chimères est une compagnie conventionnée par le ministère de la Culture
et de la Communication (DRAC Aquitaine) et subventionnée par le conseil régional
d’Aquitaine, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques, les villes de Hendaye, Biarritz,
Bayonne & Anglet.
14
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
15
Bayonne Théâtre
théâtre
mardi 23 & mercredi 24 novembre
20 h 30
théâtre
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
Qui a peur de Virginia Woolf ?
d’Edward Albee
Dominique Pitoiset, mise en scène
© Maitetxu Etxeverria
Pour Dominique Pitoiset, ce drame des sixties est à la fois universel et très
contemporain : une sorte de Misanthrope moderne, un éternel bal des illusions
perdues et de la vanité humaine, mais aussi un conflit de générations très actuel, entre bobos à bout de souffle et héritiers arrivistes, sur fond de crise morale
et sociale.
la pièce
Qui a peur de Virginia Woolf ? est l’œuvre la plus célèbre du dramaturge américain Edward Albee. L’Exorcisme était le titre initial donné par l’auteur. C’est
à un graffiti écrit sur le mur d’une fac qu’Albee a emprunté le titre définitif qui
renvoie moins à la femme de lettres anglaise, suicidée en 1941, qu’à la chanson
des Trois petits cochons de Walt Disney.
Dans Qui a peur de Virginia Woolf ?, quatre personnages partagent la scène,
deux couples de deux générations différentes. Au cours d’une longue nuit, sur
le campus universitaire d’une petite ville de la Nouvelle-Angleterre, ils se livrent
un combat cru, dur, sans faux-semblants, qui nous interroge sur nos choix de
vie et de société, sur nos peurs, sur notre capacité à construire un monde où le
désordre, la folie et l’art auraient leur place…
la presse
© Maitetxu Etxeverria
avec
Nadia Fabrizio, Dominique Pitoiset, Deborah Marique & Cyril Texier
Daniel Loayza, traduction, Dominique Pitoiset, scénographie, Mariette Navarro,
dramaturgie, Gilbert Tiberghien, assistant à la mise en scène, Christophe Pitoiset,
lumière, Odile Béranger, costumes, Marc Valladon, accessoires, Michel Maurer, son,
Cécile Kretschmar, coiffure & maquillage, Franck Tallon, graphiste
production : TnBA
avec la participation du Jeune Théâtre National
16
« … On retrouve dans le jeu très physique de Nadia Fabrizio des intonations
presque actor’s studio : ses répliques les plus cinglantes claquent comme un
fouet en pleine face. Son incarnation porte ce spectacle à la sobriété inversement proportionnelle à celle des personnages, tous sévèrement alcoolisés.
Brillante Martha, elle livre une interprétation mémorable, d’une puissance
saisissante. Se mettant lui-même en scène, Dominique Pitoiset incarne son
George de mari de façon plus retenue, à la cruauté froide.
À leurs côtés, Cyril Texier et Deborah Marique
campent crédiblement le jeune couple Nick
plein tarif 30€
et Honey ; cette dernière réussissant une pres
carte saison 27€
tation proche de la performance. »
carte saison jeune & enfant 20€
Stéphane C. Jonathan, Sud Ouest
catégorie A
places numérotées
17
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
théâtre
mercredi 1er décembre
théâtre
20 h 30
Théâtre du Sous-marin Jaune
Les Essais d’après Michel de Montaigne
de Loup Bleu & Michel Tanner
Jacques Laroche, mise en scène
Spectacle tout public conseillé à partir de 14 ans
La compagnie québécoise, Théâtre du Sous-marin Jaune, s’est donnée pour
objet de « piller » les classiques de la littérature universelle en un savant
mélange de dévotion et de manque de respect. Après Candide, la Bible
et le Discours de la méthode, le quatrième spectacle de la compagnie est
consacré aux Essais de Montaigne. Son directeur artistique, Loup Bleu, est un
narrateur omniscient et philosophe à la dent longue pour qui la marionnette,
objet primitif, et le théâtre, art primitif, se méritent bien l’un l’autre.
© Théâtre du Sous-marin Jaune
Mais au fond, tout cela n’est qu’un prétexte pour raconter en musique des
histoires ou plutôt une histoire, celle de la pensée…
la pièce
Loup Bleu pose ses griffes sur la réflexion politique de Michel de Montaigne
pour lui donner une résonance actuelle. Plongés au cœur des tumultes du
siècle, des imbroglios de la cour des rois aux guerres de religion, du machiavélisme des puissants à l’intolérance, ils partent, souvent à cheval, à la quête
d’une humanité capable de refuser les préjugés. Le spectacle est un film de
marionnettes pour le théâtre, sans son, doublé et narré, et mis en musique par
les acteurs en scène.
© Théâtre du Sous-marin Jaune
Accompagnés d’une batterie et d’une guitare, Les Essais prendront l’allure
inusitée d’un concert rock pour marionnettes, avec le plaisir de manipuler la
caméra comme s’il s’agissait d’un véritable personnage.
avec
Béatrix Ferauge, Antoine Laprise, Jacques Laroche, Guy-Daniel Tremblay, Sandrine
Versele
Christian Fontaine, Isabelle Larivière & Isabelle Chevalier, scénographie, Frédéric Blin,
direction artistique, Christian Peuckert, éclairages, Éloi Baudimont, musique, Marco
Dubé, caméra & montage
production : Théâtre du Sous-marin Jaune
coproduction : Fabrique de Théâtre – Province de Hainaut, Théâtre de l’Éveil – Bruxelles,
TJP de Strasbourg - CDN d’Alsace, Théâtre de la Bordée – Québec
avec l’aide du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, du Conseil des Arts du Canada
18
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
15€
12€
8€
C
19
Bayonne Théâtre
théâtre
coproduction
1ère en France
mardi 7 & mercredi 8 décembre
théâtre
20 h 30
Compagnie Les Arts & Mouvants
Le Roi se meurt
d’Eugène Ionesco
Silviu Purcarete, mise en scène
Fidèle à son appétit pour les transmutations de la vie observées chez Sade,
Rabelais -on se souviendra de sa Fille de Pantagruel présentée à Boucau dans
le cadre d’une saison antérieure- Goethe ou Ovide, Silviu Purcarete, l’un des
maîtres vivants de la scène théâtrale européenne, a choisi de monter le Roi se
meurt de son compatriote Ionesco.
la pièce
© DR
avec
Jacques Bourgaux, Marie Cayrol, Daphné Millefoa, Karelle Prugnaud, Laurent Schuh,
Vojko Zidar
Vasile Sirli, composition musicale, Silviu Purcarete assisté de Jayne Morley, scénographie
& costumes, Silviu Purcarete assisté de Marc Chikitou, création lumières, Marc Chikitou,
régie générale, Nathalie Saïdi, assistante administration & gestion France
production : compagnie Les Arts & Mouvants, à l’endroit des mondes allant vers
coproduction : Ex-Ponto Festival & Kulturo Drustvo – Slovénie, Théâtre d’Esch – Luxembourg,
Théâtre national Drama de Ljubljana – Slovénie, International Theatre Festival MOT –
Macédoine, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
avec le soutien de Culturesfrance, du ministère de la Culture de la République Slovène,
de la ville de Ljubljana, de l’Institut culturel Roumain à travers le programme Cantemir, de
l’Ambassade de France & de l’Institut culturel français – Bucarest, d’UNITER – Roumanie,
de la BRD – Groupe Société Générale (partenaire principal du spectacle à Bucarest)
20
Ionesco disait de sa pièce qu’elle était une sorte d’exercice spirituel « pour apprendre à mourir. » Exorcisme, rite initiatique, dans un premier temps, il l’avait
intitulée Cérémonie. Mise en scène par Silviu Purcarete, elle pourrait avoir pour
titre le Roi semeur ! En mourant, que sème-t-on ?
Dans cette cérémonie de la dissolution de l’être, tout est prétexte à jeu, comme
un jeu d’enfant avec les symboles et les références : le roi, la reine, les valets…
Et plus qu’un jeu, c’est un plaisir du jeu !
Ce Roi n’est pas un roi. C’est chacun de nous, roi de sa propre vie. Et cette
pièce n’est pas une pièce, c’est une tentative d’apprivoisement de cette histoire à la fois banale et extraordinaire qui nous rassemble : la mort nécessaire
pour que la vie continue. Dans un monde où nos vieilles habitudes civilisées
participent à l’érosion de notre étonnement d’être, le Roi se meurt s’étonne et
étonne.
« Aujourd’hui, j’entends Schubert et je lis Ionesco ! Pourquoi parce que Silviu
Purcarete souhaite s’attaquer à cette pièce qui, jusqu’à peu de temps,
me semblait lui être totalement étrangère et j’essaie de comprendre sa
motivation… Lui, l’épicurien, séduit jusqu’alors par Rabelais, commence à s’en
séparer pour s’interroger justement sur la meilleure manière de partir, sur ce
qu’elle comporte comme panique et préserve comme… “théâtralité”…
La mort est là, mais le théâtre ne s’est pas encore évanoui… »
Georges Banu
extrait
Le Roi : « J’ordonne qu’on entende les clairons.
J’ordonne que les cloches sonnent. J’ordonne
que cent vingt et un coups de canon se fassent
entendre en mon honneur. (Il prête l’oreille.)
Rien !… Ah si ! J’entends quelque chose. »
Le Médecin : « Ce n’est que le bourdonnement de vos oreilles, Majesté. »
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
21
théâtre
Bayonne Théâtre
jeudi 13 & vendredi 14 janvier
théâtre
20 h 30
Teatro Sunil
Donka, une lettre à Tchekhov
Daniele Finzi Pasca, écriture & mise en scène
Un hommage visuel bouleversant à partir de l’œuvre de Tchekhov. Un spectacle où les images sont plus belles les unes que les autres…
Créé à Vidy-Lausanne en coproduction avec le Festival Tchekhov de Moscou :
un émerveillement pour les yeux… signé par le metteur en scène de Nebbia,
spectacle du Cirque Eloize présenté au mois de décembre. Un théâtre de la
caresse qu’il faut absolument découvrir !
la pièce
« Je suis un collectionneur d’instants, de détails, de petites particularités. Mon
théâtre est fait d’images qui se superposent, qui souvent ne racontent pas de
manière linéaire…
Je viens d’un théâtre profondément imprégné du langage des clowns, des jongleurs,
du monde délicat et magique de l’acrobatie. C’est ainsi que je raconterai Tchekhov
et, pour réaliser ce projet, je m’entourerai
des complices de toujours…
Dans ce spectacle, il y aura des objets suspendus à une fragilité tragique, qui fondront
mortellement comme de la glace au soleil,
comme de la cire qui fond. Il y aura ces
équilibres précaires dansés par nos interprètes. Il y aura des clowns décadents, poétiques, élégamment décadents. Il y aura
le souffle d’un accordéon et l’écho d’un
cœur. Il y aura beaucoup de blanc, peutêtre du bleu et ensuite des petites tâches de
sang, petites et cachées, comme les traces
de cette maladie qui a lentement consumé
l’écrivain à force de quintes de toux… »
Daniele Finzi Pasca
Metteur en scène, auteur, chorégraphe et clown, Daniele Finzi Pasca est né en
1964 à Lugano. En 1983, il fonde le Teatro Sunil avec lequel il crée une vingtaine
de spectacles. Pour le Cirque Eloize, il crée et met en scène Nomade et Rain.
Pour le Cirque du Soleil, il écrit et met en scène le spectacle Corteo qui a été applaudi par plus de trois millions de spectateurs à travers le monde. En 2006, il est
l’auteur et le metteur en scène de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques
de Turin. En 2009, il met en scène l’opéra l’Amour de loin de Kaija Saariaho par le
English National Opera…
22
© Viviana Cangialosi
la presse
« …Humour dans Donka, dans le jeu comme dans les textes, mêlant citations de
Tchekhov et souvenirs d’enfance du metteur en scène. Mais on y trouve aussi l’ivresse
de la nostalgie, la magie de l’enchantement ou le chaos de la folie… Autant de tableaux d’un vaste et sublime poème visuel fait de l’étoffe de nos rêves, interprété
par huit artistes virtuoses et mis en musique de manière parfois bouleversante. »
Michel Caspary, 24 Heures
« … Oui, on peut être drôle, onirique, magique et dire beaucoup. C’est la force
de Donka. »
Elisabeth Chardon, le Temps
avec
Moira Albertalli, Karen Bernal, Helena Bittencourt, Sara Calvanelli, Veronica Melis,
David Menes, Beatriz Sayad & Rolando Tarquini
Maria Bonzanigo, musique, conception sonore & chorégraphie, Antonio Vergamini,
directeur de création, Hugo Gargiulo, scénographie & accessoires, Julie Hamelin,
associée à la création, Giovanna Buzzi, costumes, Daniele Finzi Pasca, conception
lumière & chorégraphie, Roberto Vitalini, vidéo designer pour bashiba.com, Daniel
Cyr, concepteur de la Roue Cyr, Maria Cristina Barbé, conception maquillages &
collaboration accessoires, Facundo Ponce de Leon, chercheur & assistant à la mise en
scène, Pierfranco Sofia, assistant au concepteur lumière & directeur technique, Alona
Umanskaya, directrice de tournée & régie, Jens Leclerc, rigging, Fabio Lecce, assistant
conception sonore & son, Barbara Bedrina, assistante du scénographe, Miriam Mazza,
assistante du directeur de création
production : Teatro Sunil, Tchekhov International Theatre Festival
coproduction : Théâtre Vidy – Lausanne, Inlevitas
productions
plein tarif
avec le soutien du Gouvernement de Russie, du
carte saison
Gouvernement de Moscou, d’Ail SA, de la ville de
carte saison jeune & enfant
Lugano, du Canton du Tessin, de Pro Helvetia, de
catégorie
Pour-cent-culturel Migros, d’Ernst Göhner Stiftung,
places numérotées
de Fidinam SA
30€
27€
20€
A
23
Bayonne Théâtre
lundi 24, mardi 25, mercredi 26,
jeudi 27 & vendredi 28 janvier 20 h 30
coproduction
1ère en France
théâtre
théâtre
Compagnie Lézards qui bougent
les Hauts de Bayonne
Jaz
de Koffi Kwahulé
Kristian Frédric, mise en scène, scénographie & costumes
Face à nous, une femme prisonnière d’un monde raconte son histoire ou plutôt
celle de Jaz. Passagère d’une société qui a oublié depuis longtemps le sens
même du sacré, elle est posée là, soumise à la vigilance des machines, aux
interrogations, aux stimulations sonores et sensorielles.
Le texte de Koffi Kwahulé est d’une rare puissance. Kristian Frédric le propose
comme un tableau, comme une scène cinématographique qui veut interpeler les spectateurs à plusieurs niveaux. Il pousse « la mixité des médiums » : arts
de la scène mais aussi vidéo, son, utilisation de nouvelles technologies qui sont
autant de participants actifs de la mise en scène que des éléments du décor.
« Ce qui frappe dans ce texte est avant tout le souffle lyrique, la force et la
liberté de la langue. Avec des formules brèves, dans un style à la fois parlé et
poétique, l’auteur donne voix d’une grande musicalité à une figure tragique
au destin en apparence banal. »
Bureau des lecteurs de la Comédie-Française
© Yves Dubé
avec
Amélie Chérubin-Soulières
Laurence Levasseur, chorégraphe, Simon Laroche, concepteur robotique & vidéo,
Christian Pomerleau, concepteur vidéo & réalisateur tournages, Nicolas Descôteaux,
concepteur éclairage, Michel Robidoux, concepteur sonore, Eric Lapointe, directeur
technique & de production
production : compagnie Lézards qui bougent – les Hauts de Bayonne, compagnie Théâtre
les Deux Mondes
coproduction : Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, Théâtre à Châtillon, Théâtre
Georges-Leygues – Villeneuve-sur-Lot, Usine C – Québec, Espace Nuithonie (Suisse),
L’Oriental – Vevey (Suisse), Théâtre Toursky
avec le soutien financier du conseil régional d’Aquitaine, du ministère de la Culture
et de la Communication (Dicréam), de l’aide à la résidence du conseil général des
Pyrénées-Atlantiques, de la Commission internationale du Théâtre francophone
(CITF), de la Commission permanente de coopération franco-québécoise (consulat
général de France à Québec), du ministère de la Culture, des Communications et
de la Condition Féminine du Québec, du ministère des Relations Internationales du
Québec (MRI)
Lézards qui bougent est une compagnie subventionnée par les villes de Bayonne &
d’Anglet, le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général des Pyrénées-Atlantiques &
soutenue par l’Office Public de l’Habitat de Bayonne, l’hôtel Anglet Biarritz Parme, les
Galeries Lafayette & l’hôtel Sokhamon de Dakar.
24
« Où sommes-nous ? À quoi assistons-nous ? Face à nous, une femme prisonnière… Seule, décortiquée, analysée à chaque instant, elle tentera malgré tout
de continuer à se souvenir, à se révolter, à convoquer sa « langue mère » qui
sera le créole. Serait-elle la dernière représentante de notre humanité ? À travers son histoire : ce viol par “l’homme au regard de Christ”, ne nous parle-t-elle
pas de la destruction de notre monde ? L’asservissement de son ventre n’est-il
pas celui de la terre ? Et l’étouffement de cette femme par cet univers froid et
implacable n’est-il pas l’image de ce que l’Occident, qui a oublié ses racines,
fait subir au reste du monde ?… C’est bien à une mise à mort à laquelle on assiste, à l’anéantissement de la parole, à l’amnésie générale… Et même si Jaz est
contrainte corporellement, elle tentera sans répit d’échapper à ce lieu déshumanisé, à combattre cet univers qui essayera sans cesse de lui voler la moindre
parcelle de sa personne… Voyeurs consentants, on assistera à ce viol ultime de
son être par ces caméras et ce monde qui lui voleront la moindre parcelle de
son corps, ses moindres souvenirs, pour les mettre en pâture. Monde inhumain
qui se délectera de ce dernier baroud d’honneur d’une humanité meurtrie, et
qui nous l’offrira comme un dernier cadeau empoisonné… Ce monde peut
tuer, essayer d’anéantir ce qui nous constitue mais peut-il à jamais éteindre
notre sens du sacré ?
plein tarif 18€
Peut-être qu’à travers sa destruction Jaz trou
carte saison 15€
vera enfin la paix, une forme de plénitude qui
carte saison jeune & enfant 10€
pourrait encore résonner comme une note. Et
catégorie C
d’une simple note peut naître une mélodie. »
Kristian Frédric
placement libre
25
Bayonne Théâtre
théâtre
coproduction
mardi 1er & mercredi 2 février
théâtre
20 h 30
Arguia Théâtre
Le Mec de la tombe d’à côté
d’après Katarina Mazetti
Panchika Velez, mise en scène
On se souvient du Journal à quatre mains de Benoîte et Flora Groult présenté
la saison dernière. Panchika Velez récidive avec bonheur ! Après un incroyable
succès au théâtre du Petit Saint-Martin (Paris), tout au long de la saison 20092010, le Mec de la tombe d’à côté arrive enfin à Bayonne !
la pièce
© DR
C’est une histoire d’amour, au-delà des codes sociaux. Ils sont voisins de cimetière. Elle vient régulièrement se recueillir sur la tombe de son mari, trop tôt
enlevé par un malencontreux accident de vélo. Il vient fleurir la tombe de sa
mère, emportée par un cancer. Elle est bibliothécaire, ne pense que culture
et ne mange que bio. Il est agriculteur, élève des vaches et n’imagine pas
qu’on puisse lire « de son plein gré ». L’apparence du mec de la tombe d’à côté
agace la jeune femme autant que la tombe avec sa stèle tape à l’œil. Rien, a
priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant… Si les cerveaux communiquent
mal, les peaux pourtant s’entendent à merveille…
« Le roman de Katarina Mazetti est tendre et caustique. L’air de rien, elle y
bouscule les conventions avec une modernité décapante. Alain Ganas signe
une adaptation théâtrale subtile et forte qui en restitue parfaitement l’humour
et la sensibilité. Il a saisi l’essence dramaturgique du texte. Il resserre la tragicomédie de ce couple improbable et cible, en gros plan l’avant, le pendant
et l’après de leur rencontre.
Sur le plateau, la lumière accompagne cet homme et cette femme, comme
l’objectif d’une caméra, dans leurs basculements de la narration à l’action, de
la version vécue par l’un à celle que raconte l’autre. Au centre de la scénographie, le grand lit de leurs ébats, tantôt chez lui, dans sa maison un peu sale,
cuisine graisseuse et mouches collées au néon ; parfois chez elle, dans son
appartement aseptisé, plantes vertes et tableaux monochromes. Le lit devient
aussi banc du cimetière ou terre arable… »
Panchika Velez
la presse
« …Une belle histoire d’amour impossible, c’est si rare au théâtre. Quand, en
plus, c’est drôle, intelligent, bien écrit, surprenant et interprété avec une vivacité, une crédibilité cinématographique, cela vous transporte sur un nuage
rose d’où personne ne veut plus descendre… Une découverte ! Rire d’amour,
c’est quand même mieux que mourir d’aimer, non ? »
Paris Match
26
« …Ce pas de deux est un enchantement. »
Jacques Nerson, le Nouvel Observateur
« Panchika Velez nous envoûte avec une mise en scène remarquable qui ne
peut que souligner le jeu époustouflant des comédiens. Une comédie romantique subtile et émouvante. »
Marianne
« … Mine de rien, ce roman suédois en dit long sur les contradictions de la tête, du
cœur et du corps… Les comédiens sont dirigés d’une main de maître par Panchika
Velez. On n’est pas seul à avoir le regard mouillé quand la lumière se rallume. »
Valeurs actuelles
avec
Sophie Broustal & Marc Fayet
Alain Ganas, adaptation, Julien Reynaert, assistant à la mise en scène, Claude Plet,
scénographie, Marie-Christine Franc, costumes, Pierre Jauze, lumière, Jean-Claude
Camors, musique originale
coproduction : Arguia Théâtre, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, le Jeu de
Paume – Aix-en-Provence, Théâtre Actuel, Théâtre du Petit Saint-Martin
Arguia Théâtre est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de
la Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général
des Landes & est conventionnée par la ville de Dax.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
27
Bayonne Théâtre
théâtre
jeune
public
mardi 8 février
théâtre
jeune
public
20 h 30
Compagnie La Petite Fabrique
Les Enfants sauvages
de Timothée de Fombelle
Betty Heurtebise, mise en scène
spectacle conseillé à partir de 9 ans
Timothée de Fombelle, auteur pour la jeunesse, connu pour son roman Tobie
Lolness a été chargé par La Petite Fabrique d’écrire ce nouveau spectacle inspiré d’histoires fictives et réelles d’enfants sauvages. De ce sujet troublant, de
cette enfance qui nous dérange et nous fascine, de ce passage du mythe à la
réalité, se dégage l’importance de l’empreinte de l’homme sur l’homme. Les
Enfants sauvages, une parole sur la tragédie de la séparation. Un regard sur
la fragilité de notre monde. Un espace mental et onirique, lieu de toutes les
projections, où se dessine dans les interstices du vide, l’éblouissement d’une
nature.
« Le mythe sert aussi à expliquer qu’il y ait des enfants qui ne ressemblent pas
aux autres enfants ».
Bruno Bettelheim
© Yoan Valat
la pièce
avec
Stéphanie Cassignard, Karim Kadjar, Lotfi Yahya
Bruno Lahontâa, scénographie, accessoires, Chazam, musique, Fabienne Varoutsikos,
costumes, Nicolas Barillot, son, Jean-Pascal Pracht, lumière, Valéry Faidherbe & Sonia
Cruchon (Collectif sur le toit), image & projection scénographique, Jean-Marc Dumont,
composition graphique, Philippe Lenson, administration Véronique Bridier, régie
lumière, Sylvain Gaillard, régie son, Franck Lesgourgues, régie plateau
production : La Petite Fabrique, compagnie associée aux Colonnes – Scène
conventionnée de Blanquefort
coproduction : Gallia Théâtre - Scène conventionnée de Saintes, Théâtre national
Bordeaux en Aquitaine, Institut départemental de Développement Artistique et Culturel
(IDDAC), Les Colonnes - Scène conventionnée de Blanquefort
avec le soutien du ministère de la Culture et de la Communication (DMDTS & DRAC
Aquitaine), du conseil régional d’Aquitaine, du conseil régional Poitou-Charentes (dans
le cadre du dispositif d’aide à la création), du conseil général de la Gironde, de la ville
de Blanquefort
28
« Deux enfants sauvages, un frère et une sœur, ont été abandonnés et recueillis
par les loups ; ils ont grandi dans la forêt. Le fil unique de leurs vies s’emmêle
dans les fougères, s’use sur l’écorce des arbres, est chargé de terre et d’eau de
pluie. Ce fil, un jour, se déchire. Le garçon est arraché à la forêt, jeté dans la
civilisation. La fille reste dans ses bois et va suivre de loin le destin de son frère.
Deux récits parallèles s’écrivent avec au cœur de cette histoire d’enfance la
rencontre d’un homme confronté à ses doutes et à ses limites d’éducateur.
Deux trajectoires s’écrivent dans des temps différents donnant à la pièce une
parole dégagée de toute réalité temporelle, créant des distorsions d’espace
et de temps. Sur scène, un tumulte d’images, un langage d’urgence, le récit
s’échappe et nous prend à témoin. Les situations, les mots, les sons créent des
renversements, font alterner ou cohabiter la forêt et le lieu de l’éducation. »
Betty Heurtebise
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
15€
12€
8€
C
29
Bayonne Théâtre
théâtre
coproduction
jeudi 10 & vendredi 11 février
théâtre
20 h 30
Groupe Anamorphose
Le Ventre de Papa
de Laurent Rogero
Laurent Rogero, texte, mise en scène & jeu
Laurent Rogero de nouveau seul en scène ! Il y a quelques années
déjà, son Dom Juan nous avait ébloui. Son Ventre de Papa est attendu avec impatience…
la pièce
Un homme a construit sa vie sur ce qu’il a pu, avec ce qu’il a trouvé, et l’édifice paraît tenir le coup. Mais, depuis quelque temps, quelque chose dérange
sa coiffure, s’accroche à son pantalon, rature ses papiers, déchire ses vieux
livres et renverse tout sur son passage : une petite fille de deux ans réclame de
l’amour et des réponses claires. L’intrépide papa se lance dans une périlleuse
démonstration sur les choses de la vie.
Tout au long du spectacle, l’homme s’adresse au public comme à son enfant. Il
lui raconte, lui dessine, lui chante le monde. Mais ses représentations bancales
se jouent de lui, le renvoient à son incapacité à résoudre ses problèmes.
L’acteur évolue sur un plateau dont le centre est occupé par quelques jouets
sur un tapis d’enfant, un tapis rond multicolore encerclé par un castelet, un piano électrique, un écran de cinéma et une table à dessin. Les spectateurs qui
jouent le rôle de la petite Louise sont embarqués dans les tribulations mentales
d’un réalisateur qui confond réel et imaginaire. Chansons, dessins et objets filmés font écho, sur des tons divers, à l’imagination délirante du personnage.
« Je rêve d’un personnage auquel on peut s’identifier : un homme d’âge moyen
qui a construit sa vie sur des fondations apparemment stables mais qui se met
à douter de tout, de son travail, de sa vie, de lui-même.
Ce personnage est réalisateur, il fait des films d’animation. Mais il a les mêmes
problèmes que tout le monde. Et comme il a l’habitude de dessiner, de
manipuler des marionnettes, de filmer des objets, de composer des mélodies,
il exprime machinalement ses soucis avec ses “instruments” de travail. Alors,
c’est l’inconscient de notre homme qui parle sous forme de dessins et d’images
animées.
Pour déclencher cette crise existentielle, il faut un révélateur. C’est un bébé.
Notre réalisateur approche de quarante ans et, pour la première fois, il vient
d’être papa. Il s’y intéresse d’autant plus que sa carrière est au point mort et
son inspiration en berne. »
Laurent Rogero
30
extraits
« J’ai une nouvelle raison de vivre, et elle s’appelle Louise.
Une nouvelle raison de mourir, aussi. »
« J’en ai marre de faire des histoires pour endormir les petits enfants.
Maintenant je veux faire des histoires pour les réveiller. »
« À huit mois à peine, ma fille faisait déjà ça…
Rire de velours, les yeux mi-clos, tête renversée au ralenti.
Mais où elle a appris ça ? »
avec
Laurent Rogero
David Prudhomme, dessins, Frédérick Cazaux, musique, Benoît Arène, animation,
Renaud Cojo, complicité artistique, Stéphane Le Sauce, lumière & régie, Sylvain
Dumoulin, son, Valérie Ancel, voix, Julie Lacoue-Labarthe & Laurie Arrecgros,
production & diffusion
coproduction : Groupe Anamorphose, IDDAC, Office artistique de la Région Aquitaine,
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
Le Groupe Anamorphose est une compagnie
conventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Aquitaine) & subventionnée
par le conseil régional d’Aquitaine, le conseil
général de la Gironde & la ville de Bordeaux.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
18€
15€
10€
C
31
théâtre
Bayonne Théâtre
mardi 8 & mercredi 9 mars
théâtre
20 h 30
Compagnie
José Manuel Cano Lopez
Lettres entre chien et loup
José Manuel Cano Lopez, conception & mise en scène
Deux comédiens lisent de poignantes lettres de soldats de la guerre 14–18. De
la relation épistolaire amorcée par le départ au front, la fleur au fusil, à la vie
dans les tranchées, sous les bombes, dont on n’ose pas exprimer toute l’horreur pour ceux que l’on aime, répondent les lettres de celles et ceux restés au
foyer… Au travers de l’échange souvent libérateur, c’est le temps de la guerre
et de la séparation qui s’exprime dans ses nuances, parfois aussi sa verdeur…
Une leçon d’humanité !
la pièce
Les spectateurs entrent dans une salle faiblement éclairée. Une longue table :
nappe blanche, serviettes, assiettes, couverts, verres, bougeoirs… Les invités, de
ce repas qui n’aura jamais lieu, s’installent sur des chaises alignées le long de la
table. Un homme et une femme entrent à leur tour et prennent place aux deux
extrémités de la table. Devant eux, une liasse de lettres. La femme prend une
enveloppe, l’ouvre avec précaution et lit à voix haute :
« Le 5 août 1914
Chère Sylvanie,
Je suis sur le point de prendre un Pernod chez l’Espagnol à côté du marché couvert avec Berry. Je viens de voir Caliste. Tout est très calme, on dirait qu’on part pour les manœuvres. Ce ne sera pas la vérité, mais quand
même, nous n’en sommes pas encore là. Je ne suis pas encore habillé.
Nous sommes libres. Je vais finir mon canard ce soir chez le frère de Berry.
Nous avons bu le demi-litre dans la cour de la caserne à midi. Tout marche
bien, des pancartes voyagent à Agen pour Berlin et la peau de Guillaume
sera à vendre un jour. J’ai vu tous mes anciens copains, tout contents d’aller
en Allemagne. Je reste quelques jours à Agen. Si tu reçois la lettre avant
dimanche, tu pourras me faire réponse.
Hugon Léon »
Cette lettre entame un intense échange entre l’homme et la femme qui se
termine par l’annonce de l’armistice. Des bribes de chansons, des sentences,
des articles de presse, des morales et des poèmes jalonnent la lecture des
différentes lettres…
Un parcours de quatre années indicibles, traversé par la peur, l’amour, le chagrin,
le désespoir, la tendresse, l’incompréhension et la joie… Quatre années d’une
lente dérive de l’être humain jusqu’au matin inespéré du 11 novembre 1918…
Un spectacle à voir en parallèle avec Cabaret du bout de la nuit (voir p. 40)
qui, en une écriture scénique très différente, tente de dire aussi la folie de la
Grande Guerre, comme de toutes les guerres, par ceux qui les vivent.
32
© DR
Lettres de soldats de la guerre 14-18, textes
avec
Françoise Cano & Alain Papillon
Marylène Richard, costumes, Clément Cano
Lopez, univers sonore, Camille
Lebègue,
scénographie
production : Compagnie José Manuel Cano Lopez
avec l’aide de Graphival-Transprint de Ballan-Miré
et de Multi Scéni de Tours.
La compagnie José Manuel Cano Lopez est
subventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Centre), le conseil régional
du Centre, le conseil général d’Indre-et-Loire & la
ville de Tours.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
18€
15€
10€
C
33
Bayonne Salle l’Albizia
théâtre
jeune
public
samedi 19 & mercredi 23 mars
théâtre
jeune
public
14 h 30 & 16 h 30
Le Clan des Songes
Fragile
de Marina Montefusco
Marina Montefusco, scénario, mise en scène, marionnettes & coordination
Spectacle de marionnettes et images tout public à partir de 3 ans
Après La Nuit s’en va le jour, spectacle présenté au cours de la saison 20082009, Fragile est le deuxième volet d’une trilogie dont l’onirisme et la poésie
permettent aux jeunes enfants de faire leurs premiers pas de spectateurs. Au
fil d’une improbable recherche d’équilibre, le récit progresse par tableaux et
métamorphoses successives, servi par une esthétique simple et dépouillée.
Pour laisser libre cours aux voyages imaginaires, Marina Montefusco s’est inspirée de la célèbre Linea (1975-1984), série d’animation de l’italien Osvaldo
Cavandoli, qui ramène le dessin animé à l’un de ses premiers états : une ligne
évoluant sur fond neutre.
la pièce
© Jean-Louis Sagot
avec
Marina Montefusco, Erwan Costadau & Isabelle Ployet, manipulation & jeux
Erwan Costadau, création & régie lumière, Jean-Louis Sagot, décors, structure scénique
& création graphique, Laurent Rochelle, musique originale, Valérie Gosselin, costumes
coproduction : compagnie le Clan des Songes, centre Culturel de la Ricamarie
avec l’aide du conseil régional Midi-Pyrénées, de la DRAC Midi-Pyrénées & du conseil
général de la Haute-Garonne
le partenariat de : Centre culturel de La Ricamarie, Centre culturel de Ramonville,
L’Usinotopie – ville de Tournefeuille, MJC de Rodez, Le Parvis – Scène nationale Tarbes Pyrénées, Association Culture et Partage – Lormont, Odyssud – Blagnac, Communauté
de communes du Villeneuvois
34
« Étrange voyage
que celui de ce petit homme
fragile et solitaire
avec,
comme unique compagnon de route
une valise enfermant tout un monde magique.
Son chemin ?
Juste une ligne capricieuse
tantôt droite
parfois interrompue
se dressant telle une montagne infranchissable
ou plongeant dans l’abîme,
toujours changeante.
Et,
qui sont-ils
ces types cartoonnesques
aux allures pressées,
assurés ou égarés,
qui croisent sa route ?
Fragile est un spectacle poétique
entre déséquilibre et instabilité.
Un univers sans dessus dessous
qui parle du bonheur gagné
à franchir ses propres limites. »
Marina Montefusco
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
15€
10€
8€
C
35
Bayonne Théâtre
théâtre
mardi 22 & mercredi 23 mars
théâtre
20 h 30
Comédie-Française
Bérénice
de Jean Racine
Murielle Mayette, mise en scène
L’un des chefs-d’œuvre de la littérature
française servi par les comédiens du
Français dans une mise en scène de
Murielle Mayette, administrateur de la
Comédie-Française. Un événement !
« La Comédie-Française doit retrouver
régulièrement Racine, comme elle le fait
avec Molière et Corneille, pour proposer
aux spectateurs d’aujourd’hui la modernité et l’actualité de ces grands textes
fondateurs de notre théâtre.
Monter Bérénice, c’est mettre en scène
le drame d’une passion contrariée par le
devoir. Racine choisit de ne s’appuyer sur
aucun événement spectaculaire, mais
de décrire le long deuil nécessaire à la
séparation. L’alexandrin souffle le tourment enduré par les âmes qu’un peuple
s’acharne à séparer “invitus invitam”. La
solitude l’emporte au profit d’un règne
imposé et la tragédie se gourmande de
chagrins humains.
C’est pour moi l’occasion de retraverser
avec la troupe ces chefs-d’œuvre
raciniens, de redonner des voix à l’alexandrin, trésor de notre langue, et de
développer le corps des acteurs dans un espace commun, entre ciel et terre.
C’est aussi une belle occasion pour la troupe de créer un spectacle hors les
murs et de trouver le regard et l’écoute d’un autre public. »
© John Foley
Muriel Mayette
avec
la troupe des Comédiens-Français (distribution en cours)
Yves Bernard, scénographie & lumières, Virginie Merlin, costumes, Arthur Besson,
musique
36
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
37
théâtre
jeune
public
Bayonne Théâtre
mardi 5 avril
théâtre
jeune
public
20 h 30
Jojo le récidiviste
de Joseph Danan
Joël Jouanneau & Delphine Lamand, mise en scène
Jojo pourrait être l’archétype du parfait tête
à claques. Il n’en manque pas une et les
corrections répétées ne modifient en rien
son comportement. Que voulez-vous son
imagination est débordante !…
spectacle tout public conseillé à partir de 6 ans
la pièce
la presse
«… Hilarant pour les enfants, ce spectacle amuse aussi les parents qui, dans certains
passages, discernent en filigrane, des événements médiatiques tournés en dérision. »
Le spectacle est déjanté et burlesque, fait de situations absurdes, avec un univers
musical et sonore très présent dans cette histoire sans parole ou… presque.
Avec Jojo, on ne s’ennuie pas : dix idées à la seconde, cent bêtises en une heure !
« On est maman et moi. Nous sommes sans parole. Pas de mot par ici. On
voudrait vous dire quelque chose. Mais ce sera difficile. On préfère disparaître
dans le noir. Pas de mot on vous dit. Des cris parfois : un prénom proféré, toujours le même, le mien, Jojo. Jojo c’est moi, l’enfant. Je comprends tout d’une
gifle ou d’un regard… J’expérimente aux dépens du bon ordre. C’est sûr, on
dira de moi : Il a bien mérité sa torgnole !. Je ne crains pas de recommencer
dès qu’on a le dos tourné. Je suis un récidiviste. En incisant les fleurs que j’ai préalablement renversées sur le tapis, je poursuis mon apprentissage du monde.
Quand je deviens sombre persécuteur, légumes et fruits succombent sous la
pression sadique de mes mains. Des mains qui violentent, des mots qui invectivent : je connais très bien ce jeu. On y joue souvent chez moi. Je suis l’acteur
principal d’un polar retentissant… »
Delphine Lamand
Marie-Anaïs Fayard, Le Journal de Saône-et-Loire
«… L’ensemble déploie une prodigieuse énergie, transmise avec virtuosité par
les comédiennes. Les trois personnages développent une gestuelle et des postures propres, explorant par instants la mécanique du clown. Mais ceci sans
jamais toucher à la caricature, préservant plutôt une finesse émouvante. Et on
se surprend à rire comme des enfants devant ces situations à la fois cocasses
et profondément fragiles. »
Caroline Châtelet, Le Bien Public
avec
Camille Garcia, Delphine Lamand & Fleur Sulmont
Marc Laine & Sara Renaud, collaboration artistique, Stéphanie Coudert, costumes,
Erwan Tassel, lumières, Pablo Bergel, son, Pascal Messer, régie générale
production : Espace des Arts – Scène nationale de Chalon-sur-Saône
coproduction : compagnie l’Eldorado – compagnie Joël Jouanneau
avec le soutien de la Scène nationale Evreux – Louviers & l’aide à la création du Centre
national du Théâtre
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
38
15€
10€
8€
C
39
théâtre
Bayonne Théâtre
jeudi 7 avril
20 h 30
Compagnie José Manuel Cano Lopez
Cabaret du bout de la nuit
José Manuel Cano Lopez, conception & mise en scène
Eric Boucher, direction musicale
Fragments de vie, d’amour, de mort,
d’espoir et de douleurs comme le
puzzle reconstruit petit à petit d’une
lointaine mais toujours vivace mémoire… Mais ça chante et ça danse
aussi, ça crie, ça pleure et ça rit,
malgré tout.
la pièce
© Cie José Manuel Cano Lopez
Tapis dans l’ombre, les musiciens
du Cabaret du bout de la nuit entament le prologue musical. Les
chanteuses de rue, comédiennes
et comédiens ne vont pas tarder à
envahir le plateau… Et les numéros
s’enchaînent sur la scène - champ
de bataille…
Il sera question de Louisette et de
ses remords, du retour de Mon Ange
mort, de la mobilisation générale,
du départ au front la fleur au fusil,
du Pierrot lunaire, du ciel et des enfers, de Faust et de Méphisto, des
tranchées de Lagny, de l’histoire du
soldat, des premiers combats, de
bruits et de fureurs, du bal dans la
salle de la buvette, du Erwartung
de Schönberg, de Marguerite, des
souvenirs d’une petite fille de Reims,
de combats et de douleurs, de
Mon Ange qui se tournait du côté
gauche pour s’endormir…
Mais aussi de l’homme nu qui se recouvre de boue, de la vie dans les tranchées,
de Louisette et de son mauvais rêve, de l’homme de boue qui se fait laver par
les femmes en blanc, du Noël au front, des soldats fusillés, de la veuve au fauteuil roulant qui se drape dans un drapeau tricolore et chante en pleurant la
Marseillaise, de notre bonne vieille amie la mort… et de la guerre toujours.
40
« Une sorte de bric à brac très hétéroclite
comme un cauchemar… C’est là qu’évoluent les personnages… Une création très
riche d’émotions. Les retrouvailles des
morts-vivants qui se remémorent leurs souvenirs de la der des der : la guerre de 1418… Des tranchées creusées comme des
tombes. Un territoire maudit à feu et à sang.
La nuit toujours, la boue… Et des morceaux
de passé que les comédiens, chanteurs
et musiciens nous envoient à la face. De
temps en temps, le violon, l’accordéon diatonique pour un semblant de fête, afin de
respirer un peu. Mais ces moments de répit
ou les rappels des jours heureux rendent encore plus dur le retour au front. L’espérance
résiste à la tempête malgré tout. L’amour
aussi continue à vivre, grâce à des lettres.
Missives qui sont autant de bouées de sauvetage pour éviter la noyade… Jusqu’au
jour où la mort intervient, sans pitié, laissant
l’autre dans un ailleurs de folie… La mise en
scène de José Manuel Cano Lopez impose
une gestuelle lente qui se ralentit encore
jusqu’à l’arrivée de la Camarde. Et pour
incarner ces êtres fantomatiques, des comédiens qui jouent leurs personnages sans
jamais en faire trop, comme lassés de vivre
des existences noires… Mais même s’ils survivent, n’est-il pas déjà trop tard pour penser sortir indemnes d’un tel tsunami ? »
théâtre
Philippe Martinet, le Courrier Français
Jean-Paul Wenzel, Jean-Marie Piemme, Arlette Namiand, Luc Tartar, Goethe & des
lettres de soldats anonymes, textes
Jean-René Combes-Damiens, Igor Stravinsky, Alban Berg, Arnold Schönberg, Erik
Satie, Gabriel Fauré et des chansons populaires françaises, musiques
avec
Nicole Boucher, Agnès Rivière, Pascale Réignier, Jérémie Strauss, Pascal Métot
Camille & Gérard Lebègue, scénographie, Alberto Cano, lumière, Clément Cano
Lopez, images & univers sonore, Marylène Richard, costumes, Annick Perrusson,
maquillages & coiffures
coproduction : compagnie José Manuel Cano Lopez, le festival des régions d’Europe de
Hràdec Kralové (République Tchèque), le Concours international Henri Dutilleux
avec l’aide de la Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, de Multi Scéni – Tours, de
l’ADAMI
La compagnie José Manuel Cano Lopez est
subventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Centre), le conseil régional
du Centre, le conseil général d’Indre-et-Loire & la
ville de Tours.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
41
Bayonne Théâtre
théâtre
mercredi 27 & jeudi 28 avril
théâtre
20 h 30
Compagnie du Soleil Bleu
Casteljaloux (1 version)
ère
Laurent Laffargue, texte, mise en scène & jeu
en collaboration avec Sonia Millot
C’est une première ! Laurent Laffargue
est seul en scène pour cette première
version de Cateljaloux, créée au
cours de la saison 2009–2010 au
Théâtre de la Commune – Centre
dramatique national d’Aubervilliers
où il est pour trois années accueilli
en qualité d’artiste associé.
© Pierre Planchenault
Laurent Laffargue et la Scène
nationale Bayonne – Sud-Aquitain
ont une longue histoire en commun
faite de coproductions, d’accueils
en résidence et de spectacles. On se
souvient de son Marivaux des débuts
mais aussi de son Edward Bond, de ses
Shakespeare, plus récemment de la
Grande magie… Il s’offre aujourd’hui
la belle aventure d’écrire ses textes,
de se mettre en scène et de jouer
avec un grand talent cette première
version qui dévoile « son » Casteljaloux
qui devient aussi le nôtre tellement il
ressemble à s’y méprendre à ce que
l’on a pu soi-même vivre dans tant de
petites villes et villages. La galerie des
personnages pittoresques, tendres
et parfois cruels qu’il dévoile sont
particulièrement attachants. Nous les
retrouverons dans Casteljaloux 2ème
version, projet avec une large équipe
de comédiens, que notre Scène
nationale a choisi de coproduire
et d’accueillir au cours de la saison
2011–2012.
« Nous sommes en 1984 à Casteljaloux, coquet chef-lieu de canton du Lot-et-Garonne
de 5 000 habitants de septembre à juin, qui quadruple sa population durant l’été.
Casteljaloux : son lac, sa piscine olympique, ses thermes, la forêt des Landes…
En apparence un lieu idyllique, parfait pour les moments de villégiature ou de
retraite. Tranquille et sain. En apparence seulement.
42
On y découvre par contraste une pléiade de personnages qui nous parlent de
problèmes familiaux, de relation père fils, de questions raciales, d’argent, de
violence au quotidien, de rapports de force, de sport, d’alcool et de religion.
D’amour…
C’est l’histoire de la violence du monde au travers d’un petit village de France…
Il y a Romain, Marie-Jo, Ferdinand, Ophélie, Chantal, Jeannot, Chichinet (qui
signifie le fils du boucher), Jean-François, Pascaline, Claude, Bruno. Il y a le salon du HLM, la piscine municipale, le grand café, le Leclerc… Il y a Casteljaloux.
Tous entraînés dans une ronde à la fois amoureuse et désespérée dont certains
ne reviendront pas et où le seul échappatoire pour Romain sera la fuite… »
Laurent Laffargue
la presse
« Se prêtant au même type d’exercice que Philippe Caubère… Laurent
Laffargue signe, met en scène (brillamment)… Les souvenirs de son adolescence
passée dans les années 80 au fond d’un village des Landes… Il campe ses
personnages avec beaucoup de talent, et la plupart des scènes, des vignettes
courtes et efficaces, sont absolument réjouissantes, pleines de trouvailles et
d’un comique certain… Casteljaloux pourrait devenir la création comique la
plus originale et la plus inventive du moment. »
Bruno Dalimier, Théâtrorama
« Laurent Laffargue, tout en se racontant lui-même, conte l’humanité de petites
gens, pas toujours à leur place -ou trop bien-, qui s’agitent, se battent, se débattent, en une chronique aussi touchante que réjouissante. »
Didier Mereuze, la Croix
Philippe Casaban & Eric Charbeau, scénographie, Alain Unternehr, lumières, Laurent
Laffargue, bande sonore, Eric Bougnon, vidéo, Nicolas Brun, régie générale
production : compagnie du Soleil Bleu, Théâtre de la Commune – Centre dramatique
national d’Aubervilliers
avec le soutien du conseil général de la Seine-Saint-Denis, du conseil régional d’Ile-deFrance, de l’Office artistique de la région Aquitaine, de la Coursive – Scène nationale
de La Rochelle, du Grand T – Nantes, de la Filature – Scène nationale de Mulhouse, du
Théâtre national Bordeaux en Aquitaine
La compagnie du Soleil Bleu est conventionnée par
le ministère de la Culture et de la Communication
(DRAC Aquitaine), subventionnée par le conseil
régional d’Aquitaine, le conseil général de la
Gironde et la ville de Bordeaux.
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
18€
15€
10€
C
43
Anglet Parc de Baroja (sous chapiteau)
théâtre
coproduction
mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 & vendredi 6 mai
20 h 30
théâtre
Compagnie Tombés du Ciel
Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère
de & avec Faïza Kaddour
Jean-François Toulouse, mise en scène
On se souvient avec émotion du Frichti de Fatou. Faïza Kaddour y jouait son
propre texte avec un irrésistible talent. On la retrouve ici, toujours aussi talentueuse, avec un nouveau texte (lauréat de la Fondation Beaumarchais, SACD
2009), souvent teinté d’humour, sensible et attachant.
À la fois introspection d’une femme et autopsie d’une époque, c’est le récit
d’une existence singulière, d’une histoire d’amour poignante entre une fille et
sa mère retrouvée.
la pièce
avec
Faïza Kaddour, comédienne
Patrice Caumont, chanteur & comédien
distribution en cours, musicien
Yvan Labasse, création lumière, Bruno Lahontâa, scénographe & conception objets,
Benoît Arène, vidéaste
Le texte le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère de Faïza Kaddour a obtenu
les bourses à l’écriture de la Fondation Beaumarchais & de l’Office artistique de la région
Aquitaine.
production : compagnie Tombés du Ciel
coproduction : IDDAC, Office artistique de la région Aquitaine, Agence culturelle
Dordogne – Périgord, Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
avec l’aide de Garazikus – Scène de Pays Baxe Nafarroa & du Glob Théâtre
Tombés du Ciel est une compagnie subventionnée par le conseil régional d’Aquitaine, le
conseil général de la Gironde et la ville de Bordeaux.
44
Le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère est l’histoire d’une fille et de
sa rencontre avec sa mère à l’âge de cinq ans jusqu’à sa rupture à l’âge de
trente-cinq ans. C’est l’histoire d’une Cendrillon des années 70, abandonnée
par sa mère et à la charge de son père. Ce dernier lui trouve une belle-mère
analphabète, dépressive et tyrannique qui se sert de sa belle-fille comme
d’une servante. Le jour de ses cinq ans, la petite souillon découvre le prince
charmant qui se présente à la porte du jardin.
Son cheval blanc est une Ford grise coupée et, le prince charmant chaussé
de bottines en daim à talons, porte une jupe blanche moulante avec une mini
veste en cuir ajustée et dit : « Je suis ta maman ».
La petite est éblouie, le soleil l’aveugle sur le
plein tarif 18€
champ, elle n’a qu’une envie : suivre l’odeur
carte saison 15€
de cette nouvelle maman, aussi belle et
- 30 ans, les Maimorables 10€
bonne que le prince charmant…
catégorie C
placement libre
45
danse
danse
Compagnie Georges Momboye
Clair de lune
p. 48
Compagnie Antonio Najarro
Jazzing flamenco
p. 50
Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy
Un monde en soi
p. 52
Compagnie Hors Série
La Géographie du danger
p. 54
En puisant aux racines de la danse africaine, Georges
Momboye a su créer une danse contemporaine et
profondément originale.
Jon Maya de la compagnie Kukai (voir p. 79) mène
une recherche parallèle à partir de la tradition
chorégraphique du Pays Basque.
Antonio Najarro, immergé dans la culture flamenca,
favorise sa rencontre avec les autres danses et les
cultures du monde.
Abou Lagraa nourrit sa science du hip-hop et sa
passion pour le contemporain, sans renier ses
origines algériennes, en les confrontant à la musique
d’aujourd’hui.
Hamid Ben Mahi exalte par la danse et les mots le
monde qui nous entoure.
Dans la beauté et la maîtrise des corps, l’émotion nous
envahit !
46
47
Bayonne Théâtre
jeudi 20 janvier
20 h 30
danse
danse
Compagnie Georges Momboye
Clair de lune
Georges Momboye, chorégraphie
spectacle tout public conseillé à partir de 7 ans
Les rythmes fous de deux percussionnistes exceptionnels, présents sur scène, accompagnent jusqu’à la transe les mouvements superbes des six danseurs, issus
des grands ballets nationaux africains, principalement de la Côte d’Ivoire, pays
dont est originaire le chorégraphe.
Des lumières, des petites courses éperdues, des découvertes, des secrets… dans
un jeu d’ombres et de lumières chacun explore son jardin secret au clair de lune.
le spectacle
La nuit africaine est au cœur de cette pièce. La lune veille sur les corps en
mouvement qui semblent jouer avec elle, dessine dans des jeux d’ombre et
de lumière qui inventent un rapport poétique au temps et à l’espace. La lune
est la source de lumière qui embellit les cœurs, les corps et fait voyager l’esprit.
Bercés par sa lumière, tantôt discrète et tantôt indiscrète, elle conduit au cœur
des mille et une histoires d’Afrique et d’ailleurs.
L’Afrique est là, tout entière, avec son énergie et ses rythmes. La danse de Georges
Momboye en conserve l’essence dans les mouvements de ses danseurs virtuoses
tout en instillant une part de ce que la danse contemporaine a apporté à son art.
la presse
© Steve Appel
avec
Nadège Fenghom, Guylaine Noyon, Nadège Sordet, danseuses
Cheikh Amala Dianor, Louis Pierre Yonsian, Léopold Gnahoré, danseurs
Patrice Goure Bi Ta, Thomas Guei, musiciens
coproduction : compagnie Georges Momboye, Théâtre d’Ivry Antoine Vitez, ville d’Ivrysur-Seine, Espace Jacques Prévert d’Aulnay-sous-Bois, les Théâtres de Maisons-Alfort,
Centre culturel Aragon-Triolet d’Orly
avec le soutien de la SPEDIDAM
La compagnie Georges Momboye est subventionnée par le conseil général du Valde-Marne, elle est compagnie en résidence au Théâtre Antoine Vitez d’Ivry – Scène
conventionnée. Son parcours est accompagné par la Fondation BNP Paribas.
48
« Il est l’un, sinon le meilleur, représentant de ce qu’on pourrait appeler une
danse fusion. À mi-chemin entre la danse africaine et la danse contemporaine. Le chorégraphe ivoirien Georges Momboye a su réunir le meilleur de
l’une et de l’autre. Ses spectacles sont une ode à l’énergie créatrice des corps
et au rythme universel de la danse. »
Zurban
« La danse jubilatoire de Georges Momboye
fouette les humeurs et remet les pendules du
plaisir à l’heure… Le chorégraphe, bombe
chorégraphique à lui tout seul, impose l’idée
faussement simple d’un art viscéral et régénérateur, qui trouve son urgence entre tradition
et contemporain. »
Télérama
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
49
danse
danse
la presse
Bayonne Théâtre
mercredi 30 mars
20 h 30
Compagnie Antonio Najarro
Jazzing flamenco
Antonio Najarro, conception
Antonio Najarro & Ruben Olmo, chorégraphies
Créé en novembre 2008 à Madrid, Jazzing flamenco est le troisième spectacle
de la compagnie après Tango Flamenco, spectacle créé, rappelons-le, au
théâtre de Bayonne, et Flamencoriental, deux précédents spectacles qui ont
connu un grand succès international. Comme pour ses précédentes productions, la rigueur, le soin du détail, la qualité du niveau chorégraphique et de
l’interprétation musicale, la virtuosité des danseurs, au premier rang desquels
le chorégraphe lui-même -Prix du meilleur interprète masculin de la Danse, la
plus haute récompense des Arts de la Scène en Espagne !-, continuent d’être
les éléments clés de la compagnie Antonio Najarro.
Antonio Najarro & sa compagnie
Danseur et chorégraphe au Ballet National d’Espagne, Antonio Najarro
fait partie de la nouvelle et très prometteuse génération de la danse en
Espagne. Il fonde en 2002 sa propre compagnie avec la volonté d’ouvrir la
danse flamenca à d’autres influences. Flirtant avec le tango, les musiques
orientales et aujourd’hui avec le jazz, il réussit une fusion des genres qui a valu
à la compagnie une ascension internationale fulgurante. Elle vient d’ailleurs
d’obtenir quatre nominations aux Prix Max des Arts de la Scène. C’est dire !
50
« … À grands coups de talons, qu’un cortège de danseurs masculins marque
avec une force jouissive et virile, cette danse aux origines musulmane, juive
et andalouse, offre un point de vue unique sur le corps humain, exaltant ici
l’ombre et la lumière sur le muscle d’un bras dressé dans les airs, là la cambrure
magnifique du dos d’un corps comme prêt à bondir. Tout est langage et dialogue, doigts, bustes, talons, quand ce ne sont pas les castagnettes qui claquent
comme en prolongement des pas des danseurs… »
Caroline Montpetit, le Devoir
« … Est-ce bien du jazz ? Est-ce bien du flamenco ? On ne saurait vraiment
le dire tant la fusion voulue par Antonio Najarro est intelligemment réussie et
engendre une danse réellement novatrice où l’on retrouve cependant -et
cela peut paraître paradoxal- les racines de ses composantes flamencas,
classiques, jazzy. Que l’on se souvienne combien Petipa a puisé de son
séjour espagnol les arrondis de bras des castagnettes, les jetés de jambe et
les cambrures dont il a agrémenté la danse classique de son époque… Les
danseurs sont magnifiques, vraisemblablement formés au classique d’abord
mais absolument voués à la nouveauté d’expression de Najarro qui signe la
majorité des pièces au programme. »
J.A.C., Danse Magazine
avec
Antonio Narrajo, soliste principal,
Monica Gomez, Maria Vega, Maria Fernandez, Cristina Aguilar, Estibaliz Barroso,
Silvia Pinar, danseuses
Javier Cobo, Juan Ramirez, Juan Pedro Delgado, Antonio Jimenez, Pedro Ramirez,
danseurs
Fernando Egozcue, guitare, David Quiggle, violon,
Nicols Quintela, contrebasse, Ana Constanza
Lechner, piano, Martin Bruhn, percussions, Aeris
Sanz, chanteuse
Fernando Egozcue, création musicale & direction,
Felipe Ramos – 3D Zenica, création lumière, Yann
Rouzic, adaptation lumière, Javier Alvarez, son,
Antonio Najarro, costumes, Rosalia Najarro, Carmen
Granell, Ele B, réalisation costumes, Laura Vara &
Olivier Mola, assistants, Gallardo, chaussures
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
51
Bayonne Théâtre
dimanche 17 avril
danse
20 h 30
danse
Compagnie La Baraka
Abou Lagraa & Quatuor Debussy
Un monde en soi
Abou Lagraa, chorégraphie
Quatre femmes et trois hommes, sept danseurs sur scène et quatre musiciens.
C’est Un monde en soi, la dernière création de la compagnie Abou Lagraa
avec le quatuor Debussy. Une danse physique et très personnelle, subtilement
matinée de hip-hop et de contemporain, pour évoquer la création du monde
et son évolution…
le spectacle
© Eric Boudet
« La pièce rejoue la création du monde, du
dépouillement des origines au foisonnement
des générations… Malgré le cloisonnement
de la vie actuelle, une force commune nous
traverse, qui est l’âme, la vie, la conscience
collective. Un monde en soi dessine un ballet
inspiré du mouvement permanent de l’univers. L’écriture chorégraphique, le positionnement et les trajectoires des sept danseurs
sur le plateau se feront échos de l’architecture des planètes. Les mouvements suivent
la dynamique d’évolution de l’homme. Elles passent d’une danse intérieure
introspective, organique à une corporéité animale, puis à la gestuelle “raisonnée” de l’homo sapiens, structurée et composée de mouvements codifiés empruntés au classique et à la danse contemporaine, base de ma recherche…
La musique constitue l’enjeu de la pièce. Elle donne la vibration, qui est le principe découvert par Albert Einstein, de toute forme de vie dans le cosmos. La
vie vibre en chacun de nous. Le quatuor génère ainsi les changements de
direction spatiale du travail scénique et chorégraphique. On vit, on tient debout parce qu’il y a de la vibration autour de nous. La vibration cela signifie la
nécessité de danser… »
Abou Lagraa
la presse
« … Abou Lagraa ne nous donne plus à voir simplement une belle danse mais
il nous montre lui-même que sa gestuelle, dans toute la particularité qu’on lui
connaît (ondulation, sensualité, spirale du bassin, mélange de hip-hop et de
contemporain), est devenue un seul et même langage, l’aboutissement d’une
construction, celle-là même qu’il recherche ici… Les danseurs d’Abou Lagraa
sont d’une qualité exceptionnelle… »
Martine Pullars, Lyon Capitale
52
« … Sa danse fluide et terriblement sensuelle fait se heurter les personnalités
des danseurs, mais sans bruit, sans craquements ni fracas, sans violence mais
dans une douceur incomparable… Les sept corps, tels des sphères célestes,
font jaillir la beauté d’une danse à nulle autre pareille : élégance classique,
gestuelle contemporaine, couleur orientale. C’est celle de l’impétueux Abou
Lagraa, ouverte sur le monde, calme et tranquille et à la fois tumultueuse
comme une vague. En 2009, il a reçu le Prix Movimentos du meilleur danseur
international. Ceux qui le connaissent savent pourquoi… »
Patricia Barnet, Le Dauphiné libéré
avec
Nawal Lagraa Ait Benalla, Aurélia Picot, Marion Renoux, Anthony Couroyer, Amala
Dianor, Rolando Rocha, Oliver Tida Tida, danseurs
Quatuor Debussy : Christophe Collette, 1er violon, Dorian Lamotte, 2nd violon, Vincent
Deprecq, alto, Alain Brunier, violoncelle
Gérald Garutti, dramaturge, Gérard Garchey, création & régie lumière, Antoine de
Gantho, direction technique, Béranger Mank, régie son, Patrick Magny, régie générale
production : compagnie La Baraka
coproduction : Quatuor Debussy
La compagnie La Baraka est en résidence de production aux Gémeaux - Scène nationale
de Sceaux de 2009 à 2011.
coproductions : Les Gémeaux - Scène nationale de
Sceaux, Dôme Théâtre - Albertville, Bonlieu - Scène
nationale d’Annecy, Communauté de Communes
du Bassin d’Annonay, La Rampe - Echirolles, Maison
de la Danse - Lyon, Festival Oriente Occidente Rovereto
La compagnie La Baraka est conventionnée par
le ministère de la Culture (DRAC Rhône-Alpes), le
conseil régional Rhône-Alpes, le conseil général
plein tarif 30€
du Rhône. Elle bénéficie de l’appui de la Fondation
carte saison 27€
BNP Paribas depuis 2006 et est subventionnée par le
carte saison jeune & enfant 20€
conseil général de l’Ardèche.
catégorie A
Avec le soutien : SPEDIDAM, ADAMI et Musique
places numérotées
Nouvelle en Liberté
53
Bayonne Théâtre
vendredi 13 & samedi 14 mai
danse
20 h 30
danse
Compagnie Hors Série
La Géographie du danger
d’après Hamid Skif
de & par Hamid Ben Mahi
Performance du corps et des mots, prise
de parole directe, environnement sonore puissant, danse intime et répétitive
jusqu’à l’explosion, telles sont les vertus
premières de cette pièce inoubliable !
« Je danse
parce que je ne peux pas rester immobile,
je parle
parce que je ne peux plus rester silencieux… »
Hamid Ben Mahi
© Hors Série
avec
Hamid Ben Mahi
Hassan Razak, assistant à la mise en scène, Benjamin Jaussaud, environnement sonore,
Camille Duchemin, scénographie, Antoine Auger, création lumière
production : compagnie Hors Série/Hamid Ben Mahi
coprodution : Office artistique de la région Aquitaine, Centre Chorégraphique national
de La Rochelle/Poitou-Charentes, Kader Attou – compagnie Accrorap dans le cadre
d’une résidence en partage, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Théâtre Louis
Aragon – Scène conventionnée de Tremblay-en-France
avec l’aide à la diffusion d’Arcadi & le soutien de la Place des Arts de Montréal (Québec).
Le spectacle est soutenu par la Caisse des Dépôts et Consignations
Hors Série est une compagnie subventionnée par le ministère de la Culture et de la
Communication (DRAC Aquitaine), le conseil régional d’Aquitaine, le conseil général de
la Gironde. Elle est soutenue par la ville de Floirac.
54
© Hors Série
le spectacle
Adaptée du roman de Hamid Skif, écrivain, poète et journaliste algérien,
la Géographie du danger est un solo « coup de poing » sur le parcours d’un
sans-papiers. Il vit depuis des mois dans une chambre de bonne envahi par le
sentiment d’enfermement, de rejet, d’isolement, de peur, d’incompréhension
et d’impuissance.
Chorégraphe, danseur, Hamid Ben Mahi
s’avère être aussi un magnifique comédien.
Aux mots, la danse tisse comme une seconde
parole qui renforce la première et émeut. Ici,
la parole se fait chair. La danse exalte le verbe,
la renforce tout en le transcendant dans une
rare communion qui émeut profondément.
plein tarif
carte saison
- 30 ans, les Maimorables
catégorie
places numérotées
18€
15€
10€
C
55
cirque
Escarlata Circus
Devoris causa
p. 58
Slava Polunin
Slava’s snowshow
p. 60
Cirque Eloize & Teatro Sunil
Nebbia
p. 62
Compagnie Rasposo
Le Chant du dindon
p. 64
cirque
Avec ses mimes, ses clowns, ses acrobates, ses musiciens,
ses comédiens, ses danseurs, ses trapézistes… le monde
du cirque fait rêver petits et grands…
Quand des artistes majeurs poussent le rêve aux confins
de leur imaginaire, c’est le qualificatif de génie qui
spontanément vient aux lèvres !
Des millions de spectateurs dans le monde ont déjà
salué de leur enthousiasme Slava’s snowshow de Slava
Polunin et Nebbia né des talents conjugués du Cirque
Eloize et du Teatro Sunil.
Moins nombreux sont encore ceux qui ont eu la chance
de goûter au charme acide et déjanté du Devoris causa
d’Escarlata Circus et à l’intimité baroque et échevelée
de la compagnie Rasposo dont nous avions déjà tant
aimé le précédent spectacle, Parfums d’Est…
Cette saison circassienne ressemble vraiment à un
beau rêve !
56
57
Bayonne Place du Réduit (sous chapiteau)
lundi 27, mardi 28, mercredi 29 septembre,
vendredi 1er & samedi 2 octobre 19 h 30 & 21 h
Escarlata Circus
Devoris causa
cirque
cirque
Jordi Aspa, mise en scène
spectacle tout public à partir de 8 ans
Devoris causa est un spectacle « cannibalo-verdulesque et circassien ». Pour
tout dire, un spectacle comme vous n’en avez encore jamais vu ! C’est lui que
nous avons choisi pour fêter le 20 ème anniversaire de la Scène nationale, c’est
tout dire !
© Escarlata Circus
avec
Jordi Aspa & Bet Miralta
Roberto Olivan, mouvement scénique
Escarlata Circus, idée & script, Jani Nuutinen, accompagnement artistique & définition
espace, Pierre Pilatte, définition des personnages, Jep Vergés, lumière, Nartxi – Txo
titelles, construction & conseils manipulation, Diego Polognioli, scénographie, Lluc
Castells, costumes, Xavier Boixader, touches musicales, Audiolab, son, Mariona
Cuadrada, orientation culinaire, Esteve Ferrer, voilages, Josep Gasco, effets spéciaux,
Claudio Rigo – La Machine, design & construction chapiteau
coproduction : Temporada Alta Girona, Festival Panorama – Olot, Festival Excentrique –
région Centre, Les Tombées de la Nuit – Rennes, Circa – Auch, L’Usine – Tournefeuille
58
Cinquante privilégiés par représentation seront appelés à vivre une étrange et
enthousiasmante expérience sous le petit chapiteau d’Escarlata Circus qu’il
leur sera impossible d’oublier…
Nous ne vous en dirons pas beaucoup plus si ce n’est que le spectacle est
servi dans un espace circulaire dans lequel la poésie du mouvement de deux
personnages vous fera voyager au futur indéfini des émotions, avec des moments aigres-doux, piquants, amers et même salés… Une invitation à un rituel
quotidien, farci d’intrigues, de dégustation, de prouesses, de mouvement et
de drame. La volaille sera hypnotisée par le regard pénétrant du dresseur.
Entrez dans cet antre et laissez-vous porter par les bouffées d’odeurs succulentes. Surtout gouttez à tout, nous en parlerons ensuite… Mais attention à la
digestion… tout de même !
« … La cuisine est une métaphore exemplaire de l’hypocrisie de la culture. Ce
qu’on appelle l’art culinaire est basé sur un assassinat préalable, accompagné de toutes sortes de traîtrises. Si ce mauvais sauvage qu’est l’homme civilisé
ôtait la vie d’un animal ou d’une plante et qu’il mangeait des cadavres crus, il
serait signalé du doigt comme un monstre capable de bestialités impressionnantes. Mais si ce mauvais sauvage coupe le cadavre en morceaux, qu’il le
marine, l’assaisonne, le cuisine et le mange, son crime est converti en culture
et mérite mémoire, livres, exposés, théorie, presque une science de la conduite
alimentaire. Il n’y a pas de vie sans cruauté. Il n’y a pas d’histoire sans douleur… »
Manuel Vazquez Montalban, extrait de Contra los gourmets
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
24€
20€
15€
B
59
cirque
cirque
© Véronique Vial
Bayonne Théâtre
mercredi 17 novembre
jeudi 18 novembre
vendredi 19 novembre
samedi 20 novembre
dimanche 21 novembre
17 h & 20 h 30
20 h 30
20 h 30
15 h & 20 h 30
15 h & 18 h 30
Slava Polunin
Slava’s snowshow
de Slava Polunin
Présenté il y a de nombreuses années déjà, Slava’s snowshow a marqué les
mémoires de manière indélébile. Nous avions l’ardent désir de le programmer
une nouvelle fois à Bayonne pour célébrer nos vingt ans. Il sera présenté
quotidiennement pendant une semaine pour le plaisir de tous…
Un spectacle événement, un chef-d’œuvre visuel et musical qui a ému et fait
pleurer de joie les spectateurs du monde entier ! Slava’s snowshow, une épopée
dans l’univers fantastique de Slava Polunin qui transforme chaque scène en
tableau. Le public est emporté dans une tornade magique et surréaliste faite
de rêve, de bulles de savon, de gigantesques toiles d’araignée, de tempête de
neige, de créatures fantasmagoriques…
Alerte ! La bande de clowns de Slava s’est encore échappée. Elle balaye
tout sur son passage, ne laissant aux spectateurs que leurs yeux pour rire et
leurs têtes pour rêver… Corde de pendu transformée en fil d’Ariane, esquif en
perdition dans une mer agitée, improbable requin nageant entre deux eaux
brumeuses, clowns et publics pris dans une gigantesque toile d’araignée, vraifaux entracte où le spectacle continue, spasmes de plaisir dans la foule… On
n’en finit pas de se laisser glisser dans l’univers poétique et burlesque de Slava
Polunin que l’on nomme aussi « le meilleur clown du monde » !
60
Slava’s snowshow est un spectacle inoubliable qui connaît un succès dans le
monde entier, collectionnant les prix aux États-Unis, en Russie, au RoyaumeUni, au Mexique, en Espagne ou en France (un mois triomphal à Paris en 2009 !)
pour ne citer que quelques pays parmi les trente où le spectacle a déjà été
applaudi.
Slava Polunin est un clown russe d’exception et un poète qui emprunte sa gestuelle à Chaplin et à Marceau. Il est fondateur de Licedei. Son secret, il nous le
livre : « Mes spectacles ont du succès parce que je ne les joue pas, je les vis. »
« Longtemps après, les clowns russes chahutent encore dans les rues de nos
têtes, eux qui ne quittent jamais les lieux avant le dernier spectateur. En cette
période de crise et de morosité ambiante, Slava Polunin devrait figurer dans
tous les plans de relance. »
Natalia Tabachnikova
la presse
« Un des plus grands moments de théâtre qu’il m’ait été donné de vivre ! »
The Guardian
« L’inoubliable et désormais classique Snowshow est un moment d’une rare beauté théâtrale… Le génie de Slava Polunin réside dans l’équilibre entre les spectaculaires effets théâtraux et l’infinité des nuances des expressions. Un sommet ! »
The Sunday Times
Slava Polunin & Victor Kramer, mise en scène
Slava Polunin, Artem Zimolokhov, Robert Saralp,
Alexandre Frish, Tatiana Karamysheva, Yury
Musatov, Ivan Polunin, Nikolai Terentiev, Elena
Ushakova, clowns
Slava Polunin & Victor Platnikov, décors,
Rastyam Dubinnikov, régisseur son, Alexander
Pecherskiy, régisseur lumière, Dmitry Ushakov
& Ivan Yaropolskiy, régisseurs plateau, Anna
Hannikainen, directrice de tournée
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
61
Bayonne Théâtre
jeudi 16, vendredi 17 & samedi 18 décembre
20 h 30
Cirque Eloize & Teatro Sunil
Nebbia
cirque
cirque
de & mis en scène par Daniele Finzi Pasca
Au cœur du renouvellement des arts du cirque, le Cirque Eloize crée, depuis
1993, des spectacles touchants et empreints de poésie qui mettent en évidence la virtuosité des artistes et enthousiasment les publics du monde entier.
Avec Nebbia, on retrouve l’univers merveilleux de Daniele Finzi Pasca qui signe
aussi Donka, une lettre à Tchekhov dans le cadre de cette saison (voir p. 22).
le spectacle
Nebbia est le troisième volet de la Trilogie du ciel, composée aussi de Nomade
et de Rain, dirigée par l’auteur et metteur en scène Daniele Finzi Pasca. Trois
spectacles dans lesquels le monde de l’acrobatie et la poétique du cirque
propres au Cirque Eloize rencontrent l’univers nostalgique, onirique et les personnages profondément humains qui peuplent les spectacles de Daniele Finzi
Pasca.
Dans Nebbia, on parle d’une mer lointaine dont les vagues, lorsqu’elles se déchaînent atteignent les maisons, les balcons, les jardins de ce village qui abrite
une grand-mère, une maison, des enfants. Les acrobaties, le numéro spectaculaire de tissu aérien, le fantastique numéro de matelas élastique plongent
dans la tradition du cirque. Et puis, ce brouillard peuplé de fantômes ne serait-il
pas le véritable héros de l’histoire ? Tout cela n’est-il qu’un rêve, un rêve magnifique dont les frontières avec la réalité sont impossibles à discerner ? Ou une
réalité qui file librement vers le territoire des rêves et de l’insconscient.
la presse
« Surgissent des tableaux d’une beauté
onirique qu’on voudrait n’oublier jamais. »
Ariane Bavelier, le Figaro et Vous
« Onirique, drôle, tendre et touchant…
Chaque petit geste anodin semble porter en lui toute la condition humaine. Tout
s’enveloppe d’une tendresse qui fait penser à une sorte de paix enfantine ou post
mortem. La réussite du spectacle tient
dans ce petit monde à part auquel on
croit très vite. »
Steve Bergeron, La Tribune
© Valérie Remise
avec
Jean-Philippe Cuerrier, trampoline, cerceau, main à main, clarinette, Annie-Kim Déry,
tissu, étoile, trapèze, accordéon, Stéphane Gentilini, clown, hula-hoop, flûte à bec,
Catherine Girard, étoile, main à main, trapèze, trampoline, guitare, Evelyne Laforest,
équilibres, trapèze, étoile, trampoline, flûte traversière, Sandrine Mérette, arts martiaux,
étoile, trampoline, Gonzalo Munoz Ferrer, clown, flicorne, Felix Salas, contorsion, flûte à
bec, Benoît Vis, trampoline, sangles, Andrée-Anne Gingras-Roy, percussions, marimba,
accordéon, violon, flûe irlandaise, Nicolas Marinoni, percussions, marimba, santur, flûte
irlandaise, Marton Maderspach, percussions, marimba, accordéon, violon, flûte irlandaise.
Julie Hamelin, productrice créative & coauteur des textes des chansons, Jeannot
Painchaud, direction de création, Maria Bonzanigo, composition musicale,
orchestrations & chorégraphies, Hugo Gargiulo, scénographie & accessoires,
Linda Brunelle, costumes, Daniel Cyr, conception nouveaux appareils & participation
développement accessoires, Krzysztof Soroczynski, participation conception
performances
acrobatiques
&
entraineur
chef, Lucie Cauchon, composition musicale
plein tarif 30€
additionnelle, Davy Gallant,
carte saison 27€
conception sonore, Suzanne
carte saison jeune & enfant 20€
Trépanier, maquillages
catégorie A
62
places numérotées
63
Anglet D 810 carrefour Bernain (sous chapiteau)
jeudi 26, vendredi 27,
samedi 28 & dimanche 29 mai
20 h 30
Compagnie Rasposo
Le Chant du dindon
cirque
cirque
de Marie & Fanny Molliens
Fanny Molliens, mise en scène
spectacle tout public
à partir de 8 ans
Si vous avez dans la tête et dans le
cœur, Parfums d’Est, spectacle de
la compagnie Rasposo que nous
avions accueilli au cours de la saison
2008–2009, vous aurez sans nul doute
l’irrésistible désir d’en connaître la
suite et d’y convier vos parents et
amis…
Vous le savez désormais, entrer sous
le chapiteau des Rasposo, c’est
s’offrir l’aventure d’un monde merveilleux à l’incroyable dimension
festive… Un voyage saltimbanque
au cœur des émotions où la musique
slave, métissée par l’itinérance, raconte toujours quelque chose, souffrance et
joie, la vie en somme… et des numéros à couper le souffle !
le spectacle
Avec le Chant du dindon, la compagnie Rasposo explore les empreintes sensibles engendrées par le nomadisme. C’est un questionnement sur la fragilité
de la vie, à travers des destins qui s’entrecroisent de lignes de vie disparates
dans un univers clos. Chaque personnage avec son histoire, son passé, ses racines, cherche à échapper à la solitude. Il rejoint alors la tribu, le clan qui sera
sa famille : la Troupe.
Ces exilés, ces immigrants vivent ensemble sur la route, confrontent leurs
cultures pour n’en former plus qu’une ressemblant à leurs territoires sans clôtures. Ils créent un cercle, un clan, ils s’enferment sur eux-mêmes et réinventent
leur propre univers.
C’est dans ce cocon que le public est invité à entrer. Il en partage les ivresses,
les folies et les illusions dans l’éblouissement des acrobates, des équilibristes, des
voltigeurs, des contorsionnistes, des jongleurs, des comédiens et des musiciens.
la presse
«… Les actions prolifèrent, à droite à gauche, en haut, en bas. Des personnages
se glissent comme des apparitions entre deux échelles, une vision des Mille et
64
© Florence Delahaye
une nuits surgit pendant qu’un grand lustre bat la breloque, la tornade Rasposo
ne s’arrête jamais. La multiplication des images, l’exiguïté relative de la piste ne
créent aucun effet de saturation.
Les numéros s’enchaînent comme des vagues de plaisir qui se recouvrent les
uns les autres. Les acrobates s’amusent à additionner les exploits sur la balançoire russe. L’idée même de virtuosité est balayée d’un revers de la main
comme on passe le sel à quelqu’un. Avec le Chant du dindon, les Rasposo
racontent tout simplement le roman de leur vie de tribu. »
Le Monde
« Quand on se glisse sous l’élégant chapiteau écru et rouge brun des Rasposo,
on pénètre aussitôt dans leur intimité. Les artistes ont déjà envahi la piste, mais
la table n’est pas desservie… Les Rasposo plantent d’abord le décor -une
ambiance chaude et rétro- puis tout à coup, vlan ! Une blonde en short vole
au-dessus de nos têtes et plonge vers quatre solides gaillards, menant face
à eux un combat nerveux, fuyant de l’un à l’autre qui la lancent et la rattrapent… Ce tout nouveau Chant du dindon est une belle réussite collective qui
vient couronner un parcours original entre cirque traditionnel et cirque d’aujourd’hui… La vie s’écoule sur la piste, plus chaleureuse qu’ailleurs. »
Emmanuelle Bouchez, Télérama
avec
Marie Molliens, Vincent Molliens, Julien Scholl, Bruno Lussier, Katell Le Brenn, Luca
Forte, Jan Oving, Vincent Mignot, artistes de cirque
Fanny Molliens, Joseph Molliens, Hélène Molliens, comédiens
Alain Poisot, violon, Benoît Keller, contrebasse, Christian Millanvois, batterie &
percussions, Jacky Lignon, accordéon & chant
plein tarif
carte saison
- 30 ans, les Maimorables
catégorie
placement libre
30€
27€
15€
A
65
musique
« Il n’est pas de grande et de petite
musique, il n’existe que la bonne et
la mauvaise » disait Duke Ellington.
Du classique au contemporain,
du jazz en passant par le blues,
le gospel, le rock et les musiques
traditionnelles… la Scène nationale
aime toutes les musiques et vous
invite à de belles découvertes !
66
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
p. 69
Dorado Schmitt
p. 70
Chicago Blues Festival 2010
p. 71
New Spirit & Carolyn Payne
p. 72
Philippe Lejeune Trio
p. 73
Three for Swing
p. 74
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
p. 75
Paris Swing Orchestra & André Villéger
p. 76
Echoes of Swing
p. 78
Oreka TX – Amaren Alabak – Kukai
p. 79
Dmitry Baevsky & Joe Cohn
p. 80
Dmitry Baevsky – Joe Cohn Quartet
p. 81
Gu Gira
p. 82
Tuxedo Big Band n coproduction
p. 84
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
p. 86
Barbatuques
p. 87
musique
67
Bayonne Théâtre
vendredi 1er octobre
20 h 30
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Couleurs & feu
Philippe Forget, direction
Nicolas Gourbeix, violon
musique
© Olivier Houeix
Ce concert sera incontestablement marqué par l’interprétation de la 7 ème
Symphonie de Beethoven. Dans cette œuvre magistrale, incandescence,
énergies et mouvements célèbrent l’élan, la fougue et le désir. Wagner y voyait
une « apothéose de la danse »…
La 7 ème sera précédée de pièces, à la fois sensibles et virtuoses, de Ravel et de
Pierné offertes par le tempérament solaire du violoniste Nicolas Gourbeix.
L’œuvre du compositeur américain John Adams, Shaker loops, est une invitation au rythme et à la sensation de vertige teinté de poésie.
Programme
John Adams : Shaker loops
Gabriel Pierné : Fantaisie pour violon & orchestre
Maurice Ravel : Tsigane pour violon & orchestre
Ludwig van Beethoven : 7 ème Symphonie, opus 92
Concert présenté en coréalisation
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
© DR
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
69
Bayonne Théâtre
mercredi 20 octobre
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
20 h 30
vendredi 26 novembre
Dorado Schmitt
En une forme d’hommage à Django
Reinhardt, Dorado Schmitt, l’un de ses
plus brillants disciples, sera accompagné
par trois des meilleurs spécialistes du jazz
manouche.
musique
Dorado Schmitt est né à Saint-Avold,
en Lorraine, le 29 mai 1957. Son père
le forme à la guitare dès l’âge de sept
ans et lui fait découvrir la musique de
Django Reinhardt. Sous cette influence, il
travaille son style avec passion en jouant
tout le répertoire du maître avec les encouragements de ses pairs les plus
illustres. En 1978, il forme le Dorado Trio qui comprend Hono Winterstein à la
guitare rythmique que l’on retrouvera à ses côtés pour ce concert. Très vite,
Dorado ne veut pas être seulement un brillant imitateur. Il compose et se révèle
aussi à l’aise dans la valse manouche que dans la bossa-nova ou le style Gitan
espagnol. Il participe aux côtés du guitariste Philip Catherine ou du pianiste
Oscar Peterson, entre autres, à de nombreux festivals en Europe. Victime d’un
terrible accident de la route en 1988, sa carrière qui poursuit une ascension fulgurante est stoppée net ! Mais avec volonté et courage, il revient au devant de
la scène en reformant son trio en 1990. Il participe au film Latcho Drom de Tony
Gatlif dont il compose la musique pour la partie « France » et dans lequel il joue
son propre rôle. En 2000, il remporte le trophée international « Euro Django ».
Depuis, il poursuit sa carrière internationale avec bonheur, programmé sur les
plus grandes scènes d’Europe et d’Amérique.
En 2009, Dorado rentre en studio pour un nouveau projet en famille avec les
musiciens que l’on pourra découvrir ou retrouver cette saison. À ses côtés, outre
le grand Hono Winterstein, son fidèle compagnon, et le solide contrebassiste
Gautier Laurent, il sera possible d’applaudir l’accordéoniste Marcel Loeffler.
Dans la lignée des Gus Viseur ou Jo Privat, l’accordéon swing sonne et phrase
somptueusement sous les doigts de Marcel.
« Le répertoire des standards lui a servi de point d’ancrage, de livre d’école. Puis
le guitariste a découvert les jazzmen et les autres. Il joue sans empressement ni
démonstration, dans une prose poétique, des valses intemporelles (classiques
ou originales) ponctuées de brassées de notes qui se dispersent dans l’instant
et laissent planer dans leur sillage une gaieté communicative… »
Romain Grossman, Les Inrockuptibles
avec
Dorado Schmitt, guitare, violon, chant
Hono Winterstein, guitare
Gautier Laurent, contrebasse
Marcel Loeffler, accordéon
70
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
20 h 30
Chicago Blues Festival 2010
Les grands maîtres du blues de Chicago, en tournée
européenne, s’arrêtent une fois encore dans notre région…
Eddie Shaw
musique
Saxophoniste et harmoniciste, Eddie Shaw a obtenu le Prix Howlin’
Wolf en 1996 et le Prix de la Blues Music en 2006 et 2007. Il est aussi
chanteur, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre. Ancien
compagnon pendant cinq ans du grand Howlin’ Wolf, Eddie Shaw
est l’un des musiciens les plus respectés de la planète blues.
Maurice Vaughn
Disciple d’Albert King, Albert Collins, John Lee Hooker et B.B. King,
Maurice John Vaughn a joué avec les géants du blues : Luther
Allison, Son Seals ou A.C. Reed. Très rapidement repéré, il signe
avec Alligator Records qui l’enregistre abondamment. Véritable
« bête de scène », son talent de chanteur sait captiver tous les
publics.
Zora Young
Née dans le Mississippi, Zora Young est dès l’enfance une chanteuse
de gospel. Elle vit ensuite à Chicago où elle chante au sein de la
chorale de la Harvest Baptist Church. Mais, elle fait bientôt une
entrée fracassante dans le monde du blues et du rhythm n’ blues
où elle connaît immédiatement le succès aux côtés de Junior Wells,
Jimmy Dawkins, Buddy Guy ou B.B. King… Surnommée « Princess of
the Blues », c’est l’une des grandes dames de cette musique.
Elmore James Jr.
Fils de l’immense bluesman Elmore James, il a été plongé dans le
blues dès son plus jeune âge. Chanteur au sein du célèbre groupe
The Aces, il joue dans la plus pure tradition du Westside Chicago
Blues et cite parmi ses influences Eddie Taylor, Albert King ou John
B. Moore.
avec
Eddie Shaw, saxophone & chant
Maurice Vaughn, guitare & chant
Zora Young, chant
Elmore James Jr., guitare & chant
Nick Charles, guitare basse
Willie Hayes, batterie
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
71
Bayonne Théâtre
mardi 30 novembre
Anglet écuries de Baroja
20 h 30
mercredi 8 & jeudi 9 décembre
New Spirit & Carolyn Payne
Hommage à Mahalia Jackson
20 h
Philippe Lejeune Trio
musique
musique
Dans l’histoire du gospel, Mahalia Jackson occupe une place incontestablement à part… la première !
Les huit chanteuses du groupe New Spirit, déjà accueillies avec bonheur,
avaient fait forte impression au cours d’une précédente saison. Le groupe a
été formé à Philadelphie à la fin des années 80. Dirigé par Carol Frazier, contralto ainsi que pianiste et organiste, New Spirit se distingue à la fois par la qualité
des voix et l’originalité des arrangements avec de riches harmonies qui, à partir
des racines de la grande tradition de la musique sacrée noire américaine, la
développe et la prolonge en lui donnant des colorations nouvelles.
Carolyn Payne est chanteuse de gospel depuis de nombreuses années. C’est
une talentueuse chanteuse dont la conviction profonde touche tous les publics. Mahalia Jackson est l’une de ses grandes influences aux côtés d’Aretha
Franklin et de Marian Anderson. Considérée comme l’une des plus grandes
solistes, elle a reçu le Best of Philadelphia Music Award.
avec
Carolyn Payne
les New Spirit : Carol Frazier, Joy Anderson, Nneka
Best, Louise Flemming, Gillian Grannum, Chiquita
Green, Melanie Nelson, Alicia Robey
72
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
Philippe Lejeune est l’un des rares spécialistes européens du style « boogiewoogie ». Après des études de piano classique, il se tourne vers le blues après
avoir assisté, en 1968, à un concert du légendaire pianiste Memphis Slim. En
1980, il le retrouve en studio pour l’enregistrement d’un album, Dialog in Boogie.
Passionné, Philippe Lejeune part à la rencontre d’autres pianistes éminents tels
Sammy Price, Roosevelt Sykes, Sunnyland Slim, Ray Bryant ou Junior Mance. Ces
rencontres avec les « rois » du boogie-woogie sont formatrices. Elles nourrissent
son style et lui donnent aujourd’hui l’assurance d’un maître.
Rare privilège pour un musicien européen, Philippe Lejeune tourne régulièrement
aux États-Unis où il a d’ailleurs enregistré six disques sous son nom.
Tout en privilégiant l’authenticité de sa musique, Philippe Lejeune développe
avec talent les ressources infinies du jazz. Sa main gauche, à la fois puissante
et souple, lui confère l’assise idéale pour interpréter le boogie-woogie mais
son registre stylistique aborde aussi avec une belle aisance les univers de Ray
Bryant ou de Horace Silver.
avec
Philippe Lejeune, piano
Dominique Lambrey, guitare
José Fillatreau, batterie
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
18€
15€
10€
C
73
Anglet écuries de Baroja
mardi 4 & mercredi 5 janvier
Bayonne Théâtre
20 h
dimanche 9 janvier
17 h
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Concert du Nouvel An
Three for Swing
Hommage à Nat “King” Cole
Philippe Forget, direction
musique
musique
© Olivier Houeix
Valses, rires sonores et humour mis en sons…
Connaissez-vous la pimpante Telefon polka, celle qui fait « dring-dring », ou
l’étonnante Marche perse, digne d’un film d’aventure de l’ère du muet avec
orientalisme garanti ?
Plus imposantes seront les deux ouvertures de Verdi et de Rossini mais elles n’effaceront en rien la timide et pourtant exquise et délicieuse Symphonie des jouets.
Un mot d’ordre pour ce concert : plaisir ! Un plaisir fait d’élégance, de sourires
et de rires, de danses et de grandes pages symphoniques jouées pour le plus
grand Bonheur de tous les publics !
Programme
Pour le grand public, à l’instar de Frank Sinatra, Nat “King” Cole est surtout un
célèbre chanteur Américain. Pour l’amateur de jazz, ce fut avant tout un grand
jazzman, un chanteur certes mais aussi un pianiste hors de pair. Son trio, piano
– guitare – contrebasse, a connu la gloire dans les années 40 et 50 avant que
sa carrière de chanteur soliste lui procure la célébrité internationale.
Trois musiciens français talentueux ont décidé de reformer le trio “King” Cole.
Une véritable gageure ! Le résultat est exceptionnel. Avec de tels musiciens, le
contraire eut été étonnant…
avec
Jacques Schneck, piano
Christophe Davot, guitare & chant
Enzo Mucci, contrebasse
74
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
18€
15€
10€
C
Giuseppe Verdi : Ouverture de Nabucco
Johann Strauss : Telefon polka, Perpetuum mobile, Marche perse,
Furioso polka, Bauern polka
Joseph Hellmesberger : Danse diabolique
Camille Saint-Saëns : Bacchanale de Samson et Dalila
Gioacchino Rossini : Ouverture de la Gazza ladra
Emile Waldteufel : Valse des patineurs
Hector Berlioz : Marche hongroise
Leopold Mozart : Symphonie des jouets
Concert présenté en coréalisation
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
75
musique
musique
© Didier Pallagès
© Didier Pallagès
Bayonne Théâtre
mardi 18 janvier
20 h 30
Paris Swing Orchestra & André Villéger
Hommage à Sidney Bechet
Marc Richard, direction
André Villéger, saxophone soprano
Le Paris Swing Orchestra est devenu une véritable institution depuis sa création
en 1997. Habituellement, son répertoire est articulé autour de compositions
emblématiques des plus célèbres big bands : Duke Ellington, Count Basie,
Benny Goodman, Glenn Miller ou Tommy Dorsey…
Les arrangements réalisés de manière scrupuleuse, dans le respect des styles
respectifs des orchestres référents, et leur interprétation par les musiciens
reconnus comme les meilleurs spécialistes en France de cet âge d’or du jazz,
donnent au Paris Swing Orchestra une sonorité et une pulsation qui font revivre
cette musique avec une rare authenticité.
Sidney Bechet, clarinettiste et saxophoniste, avait choisi de vivre en France. Il
fut au cours des années 50 une grande vedette internationale. D’où le désir du
Paris Swing Orchestra de reprendre son répertoire pour rendre hommage à sa
mémoire.
76
Très peu de saxophonistes soprano étaient en mesure de relever le défi. Le
choix d’André Villéger s’imposa de lui-même. Il est incontestablement l’un des
meilleurs et si ses goûts personnels le conduisent souvent vers d’autres styles,
son évocation du grand Sidney est à couper le souffle !
La combinaison du jeu d’André Villéger avec les arrangements de Marc
Richard et de Jean-Pierre Dumontier est magique !
avec
Marc Richard & Jean-Pierre Dumontier, arrangements
André Villéger, saxophone soprano, soliste
James Powell, Marcel Bornstein, Gérard Siffert, Michel Bonnet, trompettes
Patrick Bacqueville, Pierre Guicquéro, Jean-Pierre Dumontier, trombones
Marc Richard, saxophone, clarinette,
Gérard Meissonnier, Nicolas Montier, Pierre-Louis Cas, saxophones
Jacques Schneck, piano, Enzo Mucci, guitare, Gilles Chevaucherie, contrebasse,
Michel Senamaud, batterie
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
77
Anglet écuries de Baroja
mardi 15 & mercredi 16 février
Bayonne Théâtre
vendredi 25 février
20 h
20 h 30
OrekaTX – Amaren Alabak – Kukai
Des racines aux feuilles/Sustraietatik hostoetara
Echoes of Swing
Igor Otxoa & Mireia Gabilondo, direction
musique
musique
« Je suis comme l’arbre dont les racines
sont ici. Les branches vont dans tous les
sens, parce que c’est ainsi. De la même
manière, personne ne doit se limiter, ni par
rapport à ce que l’on apprend, ni dans
l’utilisation de toutes les cultures possibles. »
danse
Eduardo Chillida
© Sascha Kletzsch
Invité il y a plusieurs années déjà dans le cadre du festival Jazz aux Remparts
où il avait fait merveille, Echoes of Swing est de retour pour le bonheur de tous
les mélomanes.
Les quatre musiciens ont compris l’essence même du style mainstream qu’ils
font revivre avec authenticité, virtuosité et passion communicative. Virtuoses
de leurs instruments, ce sont de merveilleux improvisateurs et des musiciens
dont la culture transpire dans chaque mesure jouée passionnément.
Le présent concert sera l’occasion de découvrir leur nouveau répertoire consacré à la musique de l’extraordinaire petite formation de John Kirby dont tout
véritable amateur de jazz révère la mémoire. Ce répertoire savant nécessite
une très haute technicité et l’acquisition du style idoine, soit une manière de
phraser très particulière, génératrice de swing.
Le résultat : un véritable travail d’orfèvres qui transcende toutes les difficultés.
avec
Colin Dawson, trompette
Chris Hopkins, saxophone alto
Bernd Lhotzky, piano
Oliver Mewes, batterie
78
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
18€
15€
10€
C
Des racines aux feuilles est un spectacle
qui embrasse les trois champs fondamentaux de la culture basque : la musique, le chant et la danse.
Pour la musique, deux instruments traditionnels souvent méconnus : la txalaparta
et l’alboka. La txalaparta est l’instrument principal qui a fait la renommée du
groupe Oreka TX. Elle occupe une place centrale dans le spectacle. A partir
de la tradition, les txalapartaris d’Oreka TX développent et expérimentent de
nouvelles possibilités. Le spectacle permettra aussi de découvrir un nouvel
instrument, créé par Oreka TX, le Tututophone, doté d’un son grave semblable à
celui d’une basse.
Les chanteuses souletines du groupe Amaren Alabak, comme Oreka TX,
puisent à la source de la tradition tout en cherchant non seulement à la
perpétuer mais à favoriser son devenir. Dans leur répertoire, les chants basques
côtoient les chants espagnols ou portugais. Ce spectacle leur permettra pour
la première fois une association avec un ensemble instrumental.
La partie dansée est l’œuvre de la compagnie Kukai dirigée par le chorégraphe
et danseur Jon Maya dont la démarche constitue une fusion de la danse
traditionnelle et de la danse contemporaine.
Dans chacune de leurs disciplines, Oreka TX, Amaren Alabak et Kukai sont
devenus des références de l’expression artistique basque contemporaine. Ils
se réunissent pour créer Des racines aux feuilles / Sustraietatik hostoetara, un
nouveau spectacle plein de promesses et attendu par tous.
Harkaitz Mtez. de San Vicente, composition & direction musicale
Angel Uzu, arrangements
Jon Maya, chorégraphies
avec
Maider & Graxi Bedaxagar, Luxi Agergarai,
Arantxa Camus, Ihitz Iriart, Maika Etxekopar, chant
Harkaitz Mtez. de San Vicente, Igor Otxoa,
Mikel Ugarte, Inigo Egia, Mixel Ducau, Juanjo
Otxandorena, Amaiur Cajaraville, musiciens
Jon Maya, Alain Maya, Urko Mitxelena, Eneko Gil,
Vanesa Castano, Nerea Vesga, danseurs
Spectacle présenté en coréalisation Institut culturel basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
79
Anglet écuries de Baroja
mardi 1 & mercredi 2 mars
er
Bayonne Théâtre
vendredi 4 mars
20 h
20 h 30
Dmitry Baevsky – Joe Cohn Quartet
Dmitry Baevsky & Joe Cohn
Deux virtuoses de l’instrument, un musicien Russe et un musicien Américain
pour un dialogue musical époustouflant et riche en surprise…
Applaudis aux écuries de Baroja pour deux concerts (voir ci-contre), Dmitry
Baevsky et Joe Cohn se joignent au contrebassiste Mathias Allamane et au
batteur Joe Strasser pour un concert exceptionnel.
musique
musique
© JB Millot
© F. Bigotte
© F. Bigotte
© F. Bigotte
© Bruno Denis
Dmitry Baevsky est né à Saint-Pétersbourg en 1976. Enfant, il débute le piano
mais c’est en qualité de saxophoniste qu’il entre au collège Mussorgsky. Il se
présente à plusieurs concours et collectionne les prix de musique classique et
de jazz. Il se rend aux États-Unis en 1996 pour un stage d’un mois. Repéré et accepté au sein du département jazz de la New School University, il obtient une
bourse qui lui permet de résider en Amérique. Ses études terminées, il réside
à New York où il joue avec les plus grands. En 2005, il enregistre son premier
album aux côtés du pianiste Cedar Walton et du batteur Jimmy Cobb. Deux
légendes ! Cette année, il publie son second album et vient d’en enregistrer un
troisième qui devrait paraître au cours de l’automne 2010.
Joe Cohn est le fils du grand saxophoniste Al Cohn et de la chanteuse Marilyn
Moore. Joe a grandi avec la musique et les amis de ses parents : Billie Holiday,
Thad Jones, Zoot Sims… Né en 1956 à New York, il commence la guitare à l’âge
de seize ans. Après des études à la Berklee School de Boston, il rejoint l’orchestre
d’Artie Shaw au sein duquel il jouera pendant six années avant de prendre son
envol pour d’innombrables expériences musicales avec de grands maîtres du
jazz. Depuis quelques années, il joue régulièrement avec le saxophoniste ténor
Harry Allen et Dmitry Baevsky. Joe Cohn est considéré comme l’un des guitaristes les plus inventifs du jazz d’aujourd’hui.
avec
Dmitry Baevsky, saxophone alto
Joe Cohn, guitare
80
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
placement libre
18€
15€
10€
C
Mathias Allamane est né à Hyères les Palmiers en 1979. Après des études de
contrebasse, il s’installe à Paris en 2001 et, dès son arrivée, joue dans les clubs
au sein de différentes formations. Il enregistre notamment avec Eric Legnini,
Miss Soul ou Big Boogaloo. Accompagnateur très demandé, il a joué avec de
nombreux musiciens américains de passage en Europe.
Joe Strasser est né en 1971 dans le Connecticut. Il est l’un des batteurs new
yorkais les plus en vue actuellement. Après des études à la New School of Jazz
jusqu’en 1994, il devient immédiatement l’un des acteurs incontournables de
la scène jazz de Manhattan. Parmi la très longue liste de musiciens qui ont
fait appel à lui, on peut citer George Coleman, Etta Jones, Ronnie Matthews,
Joshua Redman, Dr. Lonnie Smith, Lou Donaldson…
avec
Dmitry Baevsky, saxophone alto
Joe Cohn, guitare
Mathias Allamane, contrebasse
Joe Strasser, batterie
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
81
Bayonne Théâtre
dimanche 27 mars
17 h
Disques en vente sur le site web www.snbsa.fr
Gu Gira
Créé par la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain,
le label Jazz aux Remparts manifeste la volonté
de promouvoir la musique de jazz et, plus
particulièrement, les musiciens français.
Les amateurs de chanson basque vont se presser à ce concert qui devrait
intéresser aussi tout spectateur souhaitant mieux connaître la culture basque
au travers de l’une de ses composantes artistiques les plus accessibles.
musique
Récemment, les éditions Elkar prirent l’initiative de publier deux albums (Gu
Gira & Lur Maitea) qui constituent deux véritables anthologies de la chanson
basque des années soixante-dix. Une heureuse initiative doublée d’une seconde, particulièrement événementielle, permettant de (re)voir sur scène ces
artistes de renom dont de nombreuses œuvres ont enrichi le fonds de la musique populaire basque.
Après les capitales des trois provinces de la Communauté Autonome d’Euskadi,
les protagonistes de ce concert nous font l’amitié de choisir Bayonne et son
théâtre. Accompagnés par les musiciens de Xabi San Sebastian, Urko, Gorka
Knör, Txomin Artola, Niko Etchart ont déjà confirmé leur participation à ce
concert qui associera aussi d’autres artistes basques de la même génération
(programmation en cours).
© Iñigo Ibáñez
Gorka Knör
Spectacle présenté en coréalisation
Institut Culturel Basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
Elkar
82
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
JAR 59641.2
JAR 64002
JAR 64003
JAR 64004
JAR 64005
JAR 64006
JAR 64007
JAR 64008
JAR 64009
JAR 64010
JAR 64011
JAR 64012
JAR 64013
JAR 64014
JAR 64015
JAR 64016
JAR 64201
JAR 64202
JAR 64203
JAR 64017
24€
20€
15€
B
www.snbsa.fr
Scène Nationale
Bayonne - Sud-Aquitain
JAR 64018
JAR 64019
83
musique
musique
© Diba Sahra
Bayonne Théâtre
création
coproduction
lundi 25 avril
20 h 30
Tuxedo Big Band
Lunceford is still alive!
Paul Chéron, direction
Le saxophoniste Paul Chéron dirige depuis plusieurs années l’un des
meilleurs grands orchestres de jazz européens. Toulousain dans l’âme,
il n’a pas cherché à conquérir la capitale comme la plupart de ses
pairs. C’est chez lui qu’il a décidé de faire vivre le jazz, à la tête de
petits ensembles et en constituant un big band dont la notoriété est
bientôt devenue nationale puis internationale : le Tuxedo Big Band.
Chef d’orchestre exigeant, après plusieurs disques salués par la critique
internationale, il a décidé dernièrement de renouveler la composition de
son grand orchestre en choisissant des lecteurs tous improvisateurs avec le
projet de monter un répertoire lui aussi entièrement nouveau. Mais, comme
en un pied de nez aux habitudes actuelles du métier, Paul Chéron fait des
recherches et découvre…
En 1998, en fouinant dans les archives de l’institut Smithsonian de Washington,
il découvre une centaine de manuscrits inédits des principaux arrangeurs de…
Jimmie Lunceford !
L’orchestre de Jimmie Lunceford était l’un des orchestres emblématiques de la
Swing Era avec un style propre qui le différenciait de toutes les autres grandes
formations de l’époque. Son orchestre fut aussi populaire que ceux de Duke
Ellington ou de Count Basie mais son aventure, bien qu’exceptionnelle, fut
beaucoup courte que celles de ses « concurrents » les plus illustres.
84
Elle fut interrompue par la mort prématurée du chef d’orchestre en 1947.
Ses principaux musiciens maintinrent l’orchestre quelques années après son
décès mais, n’obtenant pas le même succès, durent finalement abandonner.
Au cours de son histoire, l’orchestre participa à seulement quatre-vingt-seize
séances d’enregistrement et de radios contre cinq cents pour Basie, huit cents
pour Benny Goodman et plus de mille pour Ellington !
Et pourtant le « matériel » de l’orchestre était important et précieux. Il ne
pouvait tomber en de meilleures mains ! Paul Chéron, à la tête de sa nouvelle
phalange de musiciens, a décidé de faire vivre ces œuvres originales.
La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain s’associe à cette belle aventure
en accueillant l’orchestre pour un concert consacré à la première audition des
œuvres inconnues de l’orchestre Jimmie Lunceford. Evénement !
avec
Nicolas Gardel, Mathieu Haage, Jérôme Etcheberrry, trompettes
Olivier Lachurie, Cyril Dubilé, Sébastien Arruti, trombones
Paul Chéron, Stéphane Lourties, François Penot, Stéphane Barbier, Pierre-André
Cuxac, saxophones
Henri Chéron, guitare, Jean-Marc Montaut, piano, Pierre-Luc Puig, contrebasse,
Guillaume Nouaux, batterie
Nadia Cambours, chant
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
85
Bayonne Théâtre
samedi 7 mai
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
mardi 24 mai
20 h 30
20 h 30
Barbatuques
Individuo corpo collectivo
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Portraits
Fernando Barba, direction
Philippe Forget, direction
Jérôme Pernoo, violoncelle
Barbatuques est un groupe vraiment
unique de « human beat box » ! Formé
par Fernando Barba et son intérêt porté
sur la production de sons venant de son
propre corps, qui lui valut le surnom de
« Barbatuques », ce qui fut d’abord l’objet d’une recherche est devenu un art à
part entière salué dans le monde entier…
Barbatuques est programmé pour la première fois dans notre région.
musique
© Olivier Houeix
© DR
L’Orchestre régional Bayonne Côte Basque reçoit l’un des grands artistes
français, le violoncelliste Jérôme Pernoo. Trois compositeurs, Camille SaintSaëns, Franz Schubert et Guillaume Connesson ont été choisis pour ce concert !
Plus encore qu’un virtuose, Jérôme Pernoo est un artiste profond, sincère et
bouleversant. Il nous fera découvrir une œuvre nouvelle du jeune compositeur
Guillaume Connesson qui constitue un passionnant voyage vers les langages
et les souffles d’aujourd’hui. Saint-Saëns et son fameux concerto en la mineur
viendront créer une image pleine et puissante autour du violoncelle et de
l’orchestre. Schubert sera présent avec deux ouvertures dans le style italien et
sa deuxième symphonie, un chef-d’œuvre de virtuosité et de lyrisme.
Programme
Concert présenté en coréalisation
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
86
plein tarif
carte saison
- 30 ans, les Maimorables
catégorie
places numérotées
Le musicien brésilien Fernando Barba s’intéresse à la production de sons
venant de son propre corps à partir de 1988. Ce qui débuta comme un simple
divertissement se transforma peu à peu en véritable travail de recherche. En
1991, il approfondit son travail avec le concours du musicien José Eduardo
Gramani. En 1995, il rencontre le musicien – chercheur Stenio Mendes qui
devient son collaborateur permanent et avec lequel il échange sur la musique
et la pédagogie. En 1996, il fonde le groupe Barbatuques. Après quelques
années seulement, Barbatuques connaît le succès dans tout le Brésil. En 2003, sa
sélection au MIDEM lui donne sa première dimension européenne développée
ensuite par de nombreuses tournées. En 2008, les États-Unis découvrent le
groupe avec enthousiasme. Barbatuques enregistre disques et DVD et connaît
un succès unanime.
Barbatuques est un groupe de « human beat box » (production de sons avec
la bouche, la voix et le souffle). Les Barbatuques se battent les flancs, tapent
des pieds, des mains, bouche ouverte. Cris d’oiseau, bruits de cascade, pluie,
grenouilles, perroquets, battements d’ailes… Avec Barbatuques, le corps
devient un jouet sonore qui se transforme en véritable instrument de musique.
Avec son nouveau spectacle, Individuo corpo collectivo, Barbatuques
délaisse le simple jeu démonstratif pour créer un spectacle musical où des
bruits divers s’ordonnent pour créer des musiques aux mille influences, du répertoire traditionnel brésilien aux styles les plus contemporains, hip-hop ou
électro !
Franz Schubert : Ouverture dans le style italien
Guillaume Connesson : Concerto pour violoncelle & orchestre
Camille Saint-Saëns : Concerto en la mineur, opus 33
Franz Schubert : Symphonie n° 2
musique
24€
20€
15€
B
avec
Lu Horta, Dani Zulu, Helô Ribeiro, Mairah Rocha,
Giba Alves, Mauricio Maas, André Venegas, João
Simão, Marcelo Pretto, Fernando Barba, Renato
Epstein, Bruno Buarque
André Magalhães, son, Milo Martins, lumières
plein tarif
carte saison
- 30 ans, les Maimorables
catégorie
places numérotées
30€
27€
15€
A
87
Ben l’Oncle Soul
p. 90
chanson
chanson
Trois rendez-vous mémorables avec
des artistes qui renouvellent en profondeur la chanson de notre temps.
Trois noms qui inexorablement montent en tête d’affiche et que l’on n’a
pas eu encore le bonheur d’accueillir dans notre région !
88
Féloche
p. 92
Jaqee
p. 93
89
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
mardi 11 janvier
20 h 30
Ben l’Oncle Soul
Artiste français singulier, Ben l’Oncle Soul galvanise ses publics. C’est un dynamiteur d’ambiance qui refuse de se prendre au sérieux. Dans ses concerts, on
chante et on danse avec le bonheur du plaisir partagé…
chanson
chanson
Ben l’Oncle Soul jongle avec le temps et les influences. Inspirées par la musique
afro-américaine, ses chansons trouvent leur inspiration dans les années 60 et
70, au temps de Marvin Gaye, des Jackson Five et de Stevie Wonder.
À l’image de Raphael Saadiq, formidable artiste Américain, dont il assurera
à plusieurs reprises les premières parties, les compositions originales de Ben
l’Oncle Soul, en anglais et en français, se mêlent à des reprises étonnantes.
Il reprend des tubes de son temps qu’il arrange dans un style soul, funk percutant. En 2009, Soul Wash Lesson 1 réunit six reprises méconnaissables dont
Seven Nation Army qui le révélera au grand public. Il apparaît également sur
le dernier album et participe à la tournée de Beat Assailant et, en avril 2010,
signe son premier album chez Motown France. Une œuvre solaire qui passe du
rire aux larmes en un roulement de caisse claire.
Ben l’Oncle Soul, un remède anti-morosité !
© DR
avec
Ben l’Oncle Soul, chant
Ulrich Souljazz, Cyril Mencé, chœurs
Gabin Lesieur, claviers
Olivier Carole, basse
Christophe Lardeau, guitare
Loïc Gerard, batterie
Ronan Mazé, saxophone alto
Julien Duchet, saxophones baryton & ténor, trompette
90
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
91
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
vendredi 11 mars
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
samedi 30 avril
20 h 30
Féloche
Jaqee
À l’image de Camille, M ou encore
Thomas Fersen, Féloche a su créer
un son inédit et novateur dans
l’univers de la chanson française.
Une musique pétrie d’originalité qui
charme par l’alliance de mélodies qui
nous semblent pourtant familières, de
rythmes qui nous touchent. Avec lui,
on retrouve la musique cajun d’une
mandoline expressive, son instrument
fétiche, ou d’un accordéon dézingué
qui croiseraient un rock sauvage et
de l’électro.
Portés par des harmonies bien pensées, ses textes libèrent un regard à la fois
critique, décadré et poétique. La Vie cajun que propose Féloche enivre et
débride pour laisser place à une folie communicative où l’on se surprend à
taper du pied et à vouloir danser…
«… Voilà donc un parigot aux accents de Louisiane qui présente sa théorie
de l’évolution dans son premier album Darwin avait raison. Mais Féloche c’est
surtout un son et des mots qui accrochent à mesure qu’on les écoute… »
T D T, La Marseillaise
« Chaloupes bluesy, accordéon cajun, accélération rock’n’roll et ponctuations
électro constituent les matériaux de son embarcation sous pavillon élégamment pop.
Le chant est charmeur, les textes gentiment délurés ou légèrement inquiets,
voire métaphysiques…
Tout aussi doué pour nous faire sourire que réfléchir ou rêver, Féloche sort, l’air
de rien, des guirlandes d’étoiles filantes de ses poches et nous ébahit… »
B. M., Mondomix
avec
Féloche, chant & mandoline
Léa Bulle, multi-instrumentiste
Christophe Malherbe, contrebasse
92
20 h 30
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
Deux fois nominée aux Grammies
suédois, Jaqee fait désormais
des ravages aussi en France. Une
explosion soul-reggae qui renouvelle
les genres !
Née en Ouganda, Jaqee grandit à
travers les voyages. Nomade avec
ses parents au cours de son enfance, elle décide de s’installer en
Suède au début des années 90. Elle
a seulement treize ans. À l’image
des pays traversés et de ses rencontres, ses goûts musicaux sont très
divers, du rock au jazz en passant par la soul. Mais c’est le blues et le gospel
qui restent marqués au plus profond de sa voix.
En 2005, Jaqee publie son premier album solo à dominante néo soul,
Blaqaxilious. Il rencontre un vif succès dans son pays d’adoption. Les deux
albums qui suivent, Nouvelle vague, sous l’impulsion de Mattias Hellberg est
blues rock, A letter to Billie, enregistré avec un big band en hommage à Billie
Holiday, font de Jaqee une artiste surprenante, plébiscitée par des publics
toujours plus nombreux.
La France attendra 2009 pour la découvrir avec l’album Kookoo girl. La voix
soul de la chanteuse africaine se mêle cette fois aux boucles électro et aux
rythmes reggae pour une musique qui respire la vie. Véritable succès pendant
la tournée d’été, l’album paraît de nouveau sous le titre Land of the free. Le
succès est alors pleinement au rendez-vous !
avec
Jaqee, chant
Alexandre Reiss, trompette
Frederik Deze, saxophone
Sébastien Houot, guitare
Nicolas Guegen, claviers
Thierry Lechauve, basse
Romain « O » Malay, batterie
Fabrice Boyer, son
Emmanuel Humbert, régie
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
24€
20€
15€
B
93
« On peut rire de n’importe quoi mais
pas avec n’importe qui » pensait Pierre
Desproges.
humour
p. 96
humour
Deux rendez-vous avec l’humour sont
proposés cette saison. Très différents l’un
de l’autre.
Ici, les Nouveaux Nez se joignent à un
orchestre de jazz pour faire leur cirque à
moins qu’il ne s’agisse du contraire. Là, un
« cartésien désabusé », comme il qualifie
lui-même son personnage, n’épargne
personne, en observateur perspicace de
la réalité…
94
Les Nouveaux Nez
Le Jazz fait son cirque
Gaspard Proust
Enfin sur scène ?
p. 98
95
Bayonne Théâtre
jeudi 4 & vendredi 5 novembre
20 h 30
Les Nouveaux Nez
Le Jazz fait son cirque
humour
Une étonnante rencontre artistique entre créateurs issus d’univers différents qui
font l’expérience de réunir, sur un même plateau, des musiciens clowns et des
musiciens de jazz. Ainsi, le clown devient jazzman et le jazzman un peu clown,
chacun s’amusant sur et avec les partitions de l’autre. Ils funambulent sur les
notes, jonglent avec des accords tantôt improvisés, tantôt écrits… C’est alors
une jam session décapante et poétique.
De prime abord, cela pourrait ressembler à un concert de jazz tout à fait classique. Mais ce curieux nez rouge provoque tout de même une certaine circonspection dans le public. Le jazz est bien présent, servi par de bons musiciens,
mais l’ordonnancement habituel du concert ne va pas tarder à s’écheveler
quelque peu… Mais tout est tellement bien réglé que l’on apprécie la musique
tout en se tordant de rire…
la presse
« Se déplacer sur un pied, faire le poirier, porter quelqu’un sur ses épaules et marcher
en arrière… Dit comme ça, on voit mal où est l’exploit. Mais faire le poirier en construisant un solo de clarinette avec accompagnement sur un tempo assez vif, c’est déjà
une autre histoire…
Dans le Jazz fait son cirque des Nouveaux Nez, il y a une bonne dizaine de ces
scènes. De l’acrobatie fine, des situations sans dialogues avec mimiques façon
Charlot, déplacements scéniques réglés au millimètre comme chez Buster Keaton, le
tout en musique, jazz, classique, chanson, bossa, Afrique. Des événements perturbateurs servent de fil rouge… »
Sylvain Siclier, Le Monde
96
«… C’est un petit moment magique, comme on les aime. »
M-C. N, Pariscope
« Disons-le tout de suite, ces artistes sont formidables ! Et leur spectacle gestuel
et musical bien plus parlant que le titre ne le suggère. Burlesque véritablement.
Un spectacle universel qui se partage toutes générations confondues. »
Agora Vox
avec
Nicolas Bernard, guitare, clarinette, basse, bugle
Philippe Euvrard, contrebasse
Pierre « Tiboum » Guignon, percussions & tralalas
Eric Longsworth, violoncelle électrique & direction musicale
Alain Reynaud, accordéon
Gérard Morel & Ami Hattab, collaboration artistique, Nancy Drolet, crétion lumière
& régie, Patrick Buret, création son & régie, Marie-O Roux, scénographie, Patricia de
Petiville, costumes
Spectacle soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication (DGCA), le
conseil régional Rhône – Alpes, le conseil général de l’Ardèche, l’ADAMI
plein tarif
carte saison
carte saison jeune & enfant
catégorie
places numérotées
30€
27€
20€
A
97
Boucau Salle Paul Vaillant-Couturier
vendredi 4 février
20 h 30
Gaspard Proust
Enfin sur scène ?
On le sait bien, comparaison n’est pas raison, mais si un humoriste pouvait
succéder à Pierre Desproges, ce serait certainement lui ! Mais, Gaspard Proust
ne ressemble vraiment qu’à lui-même… Il sait dépeindre ses personnages en
quelques phrases, donner des coups de griffes acérées, à l’actualité comme
aux grands de ce monde, le tout avec un humour et un ton distanciés et une
belle écriture. Cela est devenu tellement rare que cela méritait d’être souligné.
Une découverte !
humour
Gaspard Proust ne se connaît pas de modèle. Pour aller voir les autres, il n’a que
le lundi, jour de relâche… De son goût pour la littérature, il construit un spectacle d’une rare intelligence. Son économie de mouvement n’a d’égale que
l’avalanche des mots qui décochent des traits acérés avec une insolence et
une arrogance savoureuses. Avec lui, pas de sujet tabou, tout et tout le monde
peut en prendre pour son grade pour le bonheur du public qui s’écroule de rire !
© F. Rappeneau
la presse
« Les cyniques se délecteront de ce one man show malicieux ou le politiquement incorrect règne en maître. »
« … Tout le monde ne rit pas. Loin de là. Gaspard Proust n’est pas tendre. Plutôt
cynique, insolent, tête à claque, il pratique l’humour vache, celui qui dérange,
fâche ou séduit. Tout ou rien… Proche d’un Dr House, petit frère d’un Pierre
Desproges, Gaspard Proust se moque des convenances. Cela lui réussit. Il est
couvert de récompenses diverses : prix des festivals Juste pour rire de Nantes et
Paris fait sa comédie, prix SACD… »
Nathalie Simon, Le Figaro
« Petit conseil à ceux qui ne comprennent que le premier degré, fuyez ! Pour les
autres, précipitez-vous ! C’est grinçant à souhait… En bon stoïcien revanchard,
il tord le cou aux idées stéréotypées, souligne d’un trait corrosif les contradictions humaines… Cela pourrait être noir, insupportable, mais il n’en est rien.
Parce que c’est fait avec un grand discernement. »
M-C. N., Pariscope
98
humour
Ce trentenaire au look de fils à papa, il y a trois ans encore, était gestionnaire
de fortune. Mais quand il a vu son boss de trente ans compter ses points de
retraite, il a décidé de tout plaquer. Proust n’hésite pas à aligner, sans l’ombre
d’un sourire, les vannes misogynes, arrogantes voire réactionnaires.
« Je ne veux pas choquer, confesse-t-il, mais je ne cherche pas à plaire, c’est
certain. Si je souriais plus, j’aurais l’impression de me prostituer. » On le qualifie
de « nouveau Desproges » mais en ne se départissant pas de son habituel
cynisme, il répond : « Je me suis mis à le lire depuis qu’on me compare à lui.
C’était le seul en France à faire ça, de l’anti-spectacle. Mais, ce n’est pas ma
génération. Et puis, il aimait beaucoup Brassens. Pour moi, il m’indiffère. »
L’impertinence et l’anticonformisme sont ses cartes maîtresses. Il les abat avec
une féroce désinvolture. Il ne s’interdit rien, sauf la vulgarité. « Je suis prêt à tout
sauf à me moquer de moi-même. Si je commence à me mépriser comment
respecter les autres ? » Et dès le début du spectacle, le ton est donné : « Vous
avez fait un effort pour venir jusqu’ici. Bravo, très bien. Je vous rappelle que moi
aussi ! » Le public est averti : « C’est un humour plutôt décalé, il est possible que
vous ne commenciez à rire que demain matin »… En effet, alors que certains
se tordent de rire, d’autres ont des réactions
épidermiques. Gaspard Proust ne s’en émeut
pas : « Certains ne se gênent pas pour quitter
plein tarif 26€
la salle mais ce n’est pas tout le temps ma
carte saison 23€
faute. Ils ont juste parfois un rendez-vous ! »
carte saison jeune & enfant 18€
catégorie B
places numérotées
99
théâtre
Certains spectacles de cette saison
s’adressent plus particulièrement aux
enfants mais de nombreux autres les
intéresseront passionnément aussi.
jeune
public
danse
Pour faciliter le repérage, un pictogramme « à voir en famille » a pu être
découvert au fil des présentations.
Théâtre du Sous-marin Jaune
Les Essais d’après Montaigne
de Loup Bleu & Michel Tanner
p. 18
La Petite Fabrique
Les Enfants sauvages
de Timothée de Fombelle p. 28
Le Clan des Songes
Fragile
de Marina Montefusco
p. 34
Joël Jouanneau & Delphine Lamand
Jojo le récidiviste
de Joseph Danan
p. 38
Compagnie Georges Momboye
Clair de lune
p. 48
Compagnie Antonio Najarro
Jazzing flamenco
p. 50
Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy
Un monde en soi
p. 52
Escarlata Circus
Devoris causa
p. 58
Slava Polunin
Slava’s snowshow
p. 60
Cirque Eloize & Teatro Sunil
Nebbia
p. 62
Compagnie Rasposo
Le Chant du dindon
p. 64
Les Nouveaux Nez
Le Jazz fait son cirque
p. 96
jeune
public
En forme de rappel, ci-contre, nous en
donnons une liste non exhaustive.
cirque
humour
100
101
À propos de
la Scène nationale
Bayonne – Sud-Aquitain
La création
Semaine de la petit enfance - Cie Teatro all’ Improvviso
« S’affirmer comme un lieu de production artistique de référence nationale
dans l’un ou l’autre domaine de la
culture contemporaine… »
Statuts, extrait de l’article 3
Théâtre au collège Errobi - Cie Les Pieds dans l’Eau
Plus d’une centaine de spectacles
(théâtre, musique, danse) et vingtdeux disques sont nés avec le concours
de la Scène nationale depuis sa création en 1990 ! Huit spectacles accueillis
cette saison ont été coproduits par
la Scène nationale : Visage retrouvé
(p. 10), Mademoiselle (p. 12), le Roi se
meurt (p. 20), Jaz (p. 24), le Mec de la
tombe d’à côté (p. 26), le Ventre de
papa (p. 30), le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère (p. 44),
Lunceford is still alive! (p. 84).
Rencontre avec le public - Opéra Pagaï
La
diffusion
Les abonnements
& les prix des places
« Organiser la diffusion et la confrontation des formes artistiques en privilégiant la création contemporaine. »
Statuts, extrait de l’article 3
La diffusion artistique, qui fait l’objet de
l’essentiel de ce programme, est certainement la partie la plus visible de
l’action de la Scène nationale. Pour sa
réalisation, elle mobilise la part la plus
importante du temps de travail de l’ensemble de l’équipe professionnelle.
La composition de la saison tente de
réaliser l’équilibre entre les souhaits
connus des publics, la volonté de faire
connaître des artistes nouveaux -ou
restés trop longtemps ignorés- et le
souci de privilégier la présentation de
formes artistiques encore peu ou pas
diffusées dans notre région.
On trouvera, dans le « mémento du
spectateur » (p. 106) et dans le formulaire
de réservation (encarté), les différentes
formules d’abonnement proposées.
Notamment, une division des spectacles
en trois catégories (A, B, C) qui favorise
la découverte et la pluridisciplinarité.
Malgré les effets de la conjoncture, le
coût des abonnements et les prix des
places sont identiques par rapport aux
saisons précédentes.
Fixés en fonction du coût des spectacles et des moyens financiers alloués,
les prix des places pour un même spectacle peuvent être très variés. Les abonnements proposent d’importantes réductions sur le prix des places. Ainsi,
pour prendre l’exemple le plus extrême,
pour un spectacle de catégorie A, un
abonné 12 spectacles paiera sa place
moins de 15 €1 alors qu’un non abonné
et non titulaire de la carte saison devra acquitter 30 €. Soit une réduction,
dans le cadre d’un abonnement 12
spectacles, de 15 € sur un billet d’un
spectacle de catégorie A !
Compte tenu des avantages proposés
par les formules d’abonnement, une
même personne ne peut être titulaire
de plusieurs abonnements.
Les abonnements peuvent être souscrits par correspondance, dès réception du programme, ou en se rendant
au Théâtre de Bayonne à partir du
mercredi 1er septembre (cf. Mémento du
spectateur p. 106 et formulaire d’abonnement
encarté).
Pour plus de renseignements concernant les abonnements et les tarifs,
n’hésitez pas à nous contacter :
billetterie : 05 59 59 07 27
bureaux : 05 59 55 85 05
Les Maimorables 10 - Atelier danse, Cie Georges Momboye
La médiation culturelle
« Participer dans son aire d’implantation à des actions de développement
culturel favorisant de nouveaux comportements à l’égard de la création
artistique et une meilleure insertion sociale de celle-ci. »
Statuts, extrait de l’article 3
Les Maimorables 10 - Pique-nique & atelier double dutch
Les
Maimorables
Partager notre passion avec le plus
grand nombre est l’une de nos missions
fondamentales… Dans cette perspective, la Scène nationale engage tout
au long de l’année de nombreuses
actions de médiation culturelle avec
le concours des artistes accueillis dans
le cadre de la saison. On trouvera en
image quelques exemples, parmi de
très nombreux autres, d’actions réalisées au cours de la saison 2009–2010.
La Scène nationale a créé un « temps fort »
placé en fin de saison, les Maimorables,
qui devrait connaître sa onzième édition
en 2011. Cette manifestation s’inscrit
dans le cadre de la saison de la Scène
nationale (programmation du mois de
mai) et développe une programmation
complémentaire qui prend place
essentiellement sur la rive droite de
l’Adour.
Pour tout renseignement complémentaire concernant les actions de médiation culturelle de la saison 2009–2010,
consultez le site de la Scène nationale :
www.snbsa.fr, abonnez-vous à la lettre
d’information (c’est gratuit !) et, pour d’éventuels projets, contactez Carine Chazelle,
chargée de la médiation culturelle :
téléphone : 05 59 55 85 05
courriel : [email protected]
De nombreux partenaires publics et
privés soutiennent désormais cette
manifestation qui, au fil des années, a
pris une place importante dans la vie
culturelle locale. En déplaçant les activités culturelles dans des lieux inhabituels, situés dans différents quartiers de
l’agglomération, la Scène nationale
va ainsi à la rencontre de nouveaux
publics et favorise leurs croisements.
1
102
Les Maimorables 10 - Concert de Tété, Hauts de Bayonne
Prix moyen du billet dans le cadre de l’abonnement 12 spectacles, catégorie A
103
Club des
entreprises citoyennes
Favoriser l’accès à la Culture et l’émergence de nouveaux talents sont les deux objectifs à partir desquels s’est constitué le Club des entreprises citoyennes ; une nouvelle
forme de partenariat initiée par la Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain en 1999.
E N T RE
Caisse d’Epargne
C
IT
C.E. Dassault
Hôtel Loustau
ES
Citroën Côte Basque
IS E S
C.O.L.
PR
CLUB D
À ce jour, le Club des entreprises citoyennes est composé de la Caisse d’Épargne
Aquitaine Poitou-Charentes, de Citroën Côte-Basque, du Comité ouvrier du logement (C.O.L), du Comité d’Entreprise Dassault-Aviation, de l’hôtel Loustau et de la
Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain.
ES
O YENN
Parcours de sensibilisation au spectacle vivant
Spectacle éducazep
équipe
professionnelle
CÔTE BASQUE
C&C Concessionnaire
Le directeur, responsable du choix des
moyens d’action propres à assurer la
mise en œuvre de son projet culturel
et artistique, est nommé par le conseil
d’administration après approbation
du directeur général de la Création
Artistique du ministère de la Culture et
de la Communication et du Maire de
la ville principale d’implantation, M. le
Député – Maire de Bayonne.
L’équipe professionnelle est actuellement constituée de seize permanents
(personnels administratifs et techniques) :
Conseil d’administration
Travail sur la scénographie - Lycée Cantau
Dominique Burucoa
directeur
La Scène nationale dispose d’un
conseil d’administration de dix-neuf
membres, composé de seize membres
de droit (six représentants de la Ville
de Bayonne, deux représentants de
la Ville de Boucau, un représentant
de la Ville d’Anglet, trois représentants
de l’État, deux représentants du
Conseil régional d’Aquitaine, deux
représentants du Conseil général
des Pyrénées-Atlantiques) et de trois
membres associés représentant les
milieux de l’Économie, de l’Éducation
et de l’Information.
Le conseil d’administration élabore les
grandes orientations, approuve le bilan
d’activités et le bilan financier, vote le
budget prévisionnel et donne son approbation à l’organigramme proposé
par le directeur. Il élit en son sein un
bureau actuellement composé de la
manière ci-contre :
Président
Roger Goyhénèche
administrateur
Corinne Ducasse
chef de bureau
Isabelle Goyhénèche
attachée à la billetterie
& à l’accueil
Eric Lalanne
Richard Fano
Marie-Hélène Dulac
Carine Chazelle
José-Miguel Perez
Céline Fourçans
régisseur lumière
directeur technique
chargée de médiation culturelle
& de programmation jeune public
chef comptable
régisseur principal
Robert Fugier
attachée à la direction
régisseur son
attaché aux relations publiques
Mathieu Vivier
Lionel Montero
Mélina Dufourg
Véronique Correia
Françoise Chetout
aide-comptable/billetterie
accueil & bar
technicien
entretien
(choisi parmi les membres associés)
M. Jean-Michel Barate
1er adjoint au maire de Bayonne
CLUB D
Mme Monique Larran-Lange,
vice-présidente du conseil général
des Pyrénées-Atlantiques
conseiller municipal de Bayonne
E N T RE
Caisse d’Epargne
C.O.L.
Citroën Côte Basque
IT
C
Trésorier
M. Aitor Arandia,
ES
C.E. Dassault
Hôtel Loustau
IS E S
Les Maimorables 10 - Théâtre de l’Unité, Bayonne
PR
M. Gérard Boulanger,
conseiller régional d’Aquitaine
ES
Vice-présidents
M. Jean-René Etchegaray,
La Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain est subventionnée par les Villes de
Bayonne, de Boucau et d’Anglet, le ministère de la Culture et de la Communication,
le Conseil régional d’Aquitaine et le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques.
Elle reçoit le concours du Club des entreprises citoyennes.
O YENN
Partenaires médias
Secrétaire
(choisi par les membres associés)
Enregistrement maquette professionnelle - Just Married?
104
M. Bernard Creutzer
105
Mémento du spectateur
Cartes saison
Carte saison : 10€
Avec la carte saison, vous bénéficiez :
- d’une réduction variant de 3 à 5 € par
spectacle 1,
- de l’envoi de toutes informations complémentaires à ce programme et de la
lettre d’information électronique.
Carte saison jeune (- de 26 ans) : 10€
Avec la carte saison jeune, vous bénéficiez :
- d’une réduction de 5 à 10 € par
spectacle 1,
- de l’envoi de toutes informations complémentaires à ce programme et de la
lettre d’information électronique.
Tarif enfant
Comment se procurer la carte saison
ou la carte saison jeune ?
À partir du mercredi 1er septembre 2010
par correspondance ou en se rendant
au théâtre de Bayonne (voir horaires &
coordonnées à la rubrique billetterie).
La carte saison est nominative : une
carte donne droit à une seule réduction,
par spectacle.
Abonnements (cf. encart)
Pourquoi prendre un abonnement ?
Choisir de souscrire à un abonnement offre de multiples avantages :
- une économie non négligeable sur chaque spectacle choisi,
- la possibilité de réserver ses places dès le début de la saison,
- les avantages liés à la carte saison pour tous les spectacles non sélectionnés
dans l’abonnement (la carte saison est comprise dans l’abonnement).
infos
Cinq formules d’abonnement 2 :
- abonnement trio pour les jeunes de moins de 30 ans : 30€
au lieu de 71€, soit une économie de 41€
- abonnement liberté (allocataires du R.S.A., de l’A.A.H. & de l’A.S.P.A) : 30€
au lieu de 71€, soit une économie de 41€
- 6 spectacles : 108€ au lieu de 142€, soit une économie de 34€
- 9 spectacles : 126€ au lieu de 213€, soit une économie de 87€
- 12 spectacles : 144€ au lieu de 284€, soit une économie de 140€
L’option « découverte » permet de compléter votre abonnement avec trois spectacles supplémentaires (dont un maximum présenté aux Écuries de Baroja à Anglet)
choisis dans la catégorie C : 24€, soit une économie supplémentaire de 27€.
Comment souscrire à un abonnement ? (voir formulaire d’abonnement encarté)
-p
ar correspondance, en l’envoyant dès maintenant à :
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain, 1, rue Edouard-Ducéré, 64100 Bayonne
-a
u théâtre de Bayonne à partir du mercredi 1er septembre 2010 (voir jours d’ouverture & horaires à la rubrique billetterie).
Le tarif enfant est proposé aux enfants de
3 à 14 ans sur présentation d’un justificatif.
Les enfants de moins de trois ans ne
peuvent être acceptés dans les salles,
sauf spectacles à leur attention. Merci
de votre compréhension.
Personnes à motricité réduite
Pour un meilleur accueil, merci
de nous informer préalablement de votre venue.
Vous pourrez ainsi faire bénéficier votre
accompagnateur d’une place au tarif
carte saison.
1
La réduction n’est accordée que sur présentation de la carte saison (ou carte saison jeune) lors de
l’achat du billet. Elle devra systématiquement être tamponnée à la date du spectacle faisant l’objet
de la réduction. 2 Voir détail dans l’encart joint.
Les billets ne sont pas remboursés. Si
vous êtes titulaire d’un abonnement,
un duplicata pourra vous être délivré
contre la somme d’un euro le soir de la
représentation.
Autres informations
- Les réservations par téléphone, non
confirmées par réception d’un paiement dans les 72 heures, sont systématiquement annulées.
- Dans le cas d’un spectacle affichant
« complet », nous vous invitons à téléphoner à la billetterie du théâtre de
Bayonne le jour de la représentation.
Des désistements de dernière minute
peuvent advenir.
Billetterie
Recommandations
& avertissements
45 minutes avant le début du spectacle :
ouverture du lieu de spectacle.
Tout spectateur entrant dans la salle doit
être muni d’un billet qu’il devra conserver
jusqu’à la fin du spectacle.
30 minutes avant le spectacle : ouverture
de la salle de spectacle.
Les pourboires au personnel (contrôle &
salle) ne sont pas autorisés.
Par mesure de sécurité, l’installation d’un enfant sur les genoux d’un adulte est interdite.
5 minutes avant le spectacle : dans le
cas de places numérotées, le placement
n’est plus garanti.
Les téléphones mobiles doivent être
éteints dès l’entrée dans la salle (la mise
en veille est insuffisante car elle peut
créer des interférences techniques).
Sauf cas de force majeure, les représentations commencent à l’heure.
Il est interdit de filmer, photographier,
avec ou sans flash, pendant le spectacle.
Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain
Théâtre, place de la Liberté - 64100 Bayonne
téléphone : 05 59 59 07 27
courriel : [email protected]
www.snbsa.fr
Horaires d’ouverture
du mardi au vendredi :
10 h - 14 h / 14 h 45 - 17 h 30
samedi : 10 h - 13 h
Les locations pour l’ensemble des spectacles de la saison 2010-2011 seront ouvertes
dès le mardi 21 septembre 2010.
Théâtre
Place de la Liberté
Salle
Paul Vaillant-Couturier
Rue René-Duvert
infos
Billetterie sur internet
Scène nationale Bayonne - Sud-Aquitain :
www.snbsa.fr (sans surcoût, à partir du
lundi 20 septembre 2010)
Ticketnet : www.ticketnet.fr (ou réseau
Virgin, Galeries Lafayette, Leclerc, Cora,
Auchan à partir du mardi 28 septembre
2010).
Adresses des lieux
Bayonne - 64100
Boucau - 64340
106
En cas de perte ou vol de mon billet,
que puis-je faire ?
Tarifs préférentiels
Salle l’Albizia
15, avenue de Plantoun
Place du Réduit
Anglet - 64600
écuries
& parc de Baroja
19, rue des
Quatre-Cantons
Carrefour Bernain
(D 810)
107
Théâtre
Bayonne
Salle Paul Vaillant-Couturier
Boucau
infos
108
109
Calendrier
Saison 2010-2011
théâtre
danse
cirque
musique
humour
Calendrier
Saison 2010-2011
théâtre
SEPTEMBRE
FÉVRIER
7, 28, 29 septembre - Bayonne, chapiteau place du Réduit
2
Escarlata Circus, Devoris causa
1er & 2 février - Bayonne, théâtre
Arguia Théâtre, le Mec de la tombe d’à côté
OCTOBRE
4 février - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Gaspard Proust, Enfin sur scène ?
er & 2 octobre - Bayonne, chapiteau place du Réduit
1
Escarlata Circus, Devoris causa
er octobre - Bayonne, théâtre
1
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
7 octobre - Anglet, Chapiteau parc de Baroja
Le Petit Théâtre de Pain, Juglarea, puta eta eroa
12 octobre - Bayonne, théâtre
Compagnie La Nuit Venue, Visage retrouvé
20 octobre - Bayonne, théâtre
Dorado Schmitt
26 novembre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Chicago Blues Festival 2010
3 0 novembre - Bayonne, théâtre
New Spirit & Carolyn Payne, Hommage à Mahalia Jackson
DÉCEMBRE
1er décembre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Théâtre du Sous-marin Jaune, les Essais d’après Montaigne
& 8 décembre - Bayonne, théâtre
7
Compagnie Les Arts & Mouvants, le Roi se meurt
8 & 9 décembre - Anglet, écuries de Baroja
Philippe Lejeune Trio
6, 17 & 18 décembre - Bayonne, théâtre
1
Cirque Eloize & Teatro Sunil, Nebbia
JANVIER
8 & 9 mars - Bayonne, théâtre
Compagnie José Manuel Cano Lopez, Lettres entre chien et loup
11 mars - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Féloche
19 & 23 mars - Bayonne, salle l’Albizia
Le Clan des Songes, Fragile
22 & 23 mars - Bayonne, théâtre
Comédie-Française, Bérénice
27 mars - Bayonne, théâtre
Gu Gira
3 0 mars - Bayonne, théâtre
Compagnie Antonio Najarro, Jazzing flamenco
AVRIL
5 avril - Bayonne, théâtre
Joël Jouanneau, Jojo le récidiviste
7 avril - Bayonne, théâtre
Compagnie José Manuel Cano Lopez,
Cabaret du bout de la nuit
17 avril - Bayonne, théâtre
Compagnie La Baraka & Quatuor Debussy, Un monde en soi
25 avril - Bayonne, théâtre
Tuxedo Big Band, Lunceford is still alive!
27 & 28 avril - Bayonne, théâtre
Compagnie du Soleil Bleu, Casteljaloux
9 janvier - Bayonne, théâtre
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
3 0 avril - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Jaqee
11 janvier - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Ben l’Oncle Soul
MAI
8 janvier - Bayonne, théâtre
1
Paris Swing Orchestra & André Villéger, Hommage à Sidney Bechet
0 janvier - Bayonne, théâtre
2
Compagnie Georges Momboye, Clair de lune
4 au 28 janvier - Bayonne, théâtre
2
Compagnie Lézards qui bougent, Jaz
humour
MARS
4 & 5 janvier - Anglet, écuries de Baroja
Three for Swing, Hommage à Nat « King » Cole
13 & 14 janvier - Bayonne, théâtre
Teatro Sunil, Donka, une lettre à Tchekhov
chanson
25 février - Bayonne, théâtre
OrekaTX - Amaren Alabak - Kukai, des Racines aux feuilles/Sustraietatik hostoetara
4 mars - Bayonne, théâtre
Dmitry Baevsky & Joe Cohn Quartet
23 & 24 novembre - Bayonne, théâtre
Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine, Qui a peur de Virginia Woolf ?
musique
15 & 16 février - Anglet, écuries de Baroja
Echoes of Swing
NOVEMBRE
17 au 21 novembre - Bayonne, théâtre
Slava Polunin, Slava’s snowshow
cirque
10 & 11 février - Bayonne, théâtre
Groupe Anamorphose, le Ventre de Papa
1er & 2 mars - Anglet, écuries de Baroja
Dmitry Baevsky & Joe Cohn
 novembre - Bayonne, théâtre
9
Théâtre des Chimères, Oncle Vania / Osaba Vania
danse
8 février - Bayonne, théâtre
Compagnie La Petite Fabrique, les Enfants sauvages
0 octobre - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
3
Compagnie Place des Arts, Mademoiselle
& 5 novembre - Bayonne, théâtre
4
Les Nouveaux Nez, le Jazz fait son cirque
110
chanson
3, 4, 5 & 6 mai - Anglet, chapiteau parc de Baroja
Compagnie Tombés du Ciel, le Jour où je suis tombée amoureuse de ma mère
7 mai - Bayonne, théâtre
Orchestre régional Bayonne Côte Basque
13 & 14 mai - Bayonne, théâtre
Compagnie Hors Série, La Géographie du danger
24 mai - Boucau, salle Paul Vaillant-Couturier
Barbatuques, Individuo corpo collectivo
26, 27, 28 & 29 mai - Anglet, D 810 - carrefour Bernain
Compagnie Rasposo, le Chant du dindon
111
Notes
112
Notes
113
Notes
114
théâtre
danse
cirque
musique
chanson
humour
jeune
public
infos
ES
E N T RE
Caisse d’Epargne
C
IT
C.E. Dassault
Hôtel Loustau
ES
Citroën Côte Basque
IS E S
C.O.L.
PR
CLUB D
Scène nationale Bayonne – Sud-Aquitain
O YENN
Billetterie : Théâtre de Bayonne, place de la Liberté
+33 (0)5 59 59 07 27 - [email protected]
Bureaux : 1, rue édouard-Ducéré - 64100 Bayonne
+33 (0)5 59 55 85 05 - [email protected]
w
w
w
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s
n
b
s
a
.
f
r