Compte-rendu des travaux de l`atelier SNDS d`Addis

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Compte-rendu des travaux de l`atelier SNDS d`Addis
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L’atelier a été organisé par le Secrétariat de PARIS21 en collaboration avec la Division des
Politiques Économiques et Sociales (ESPD) / Statistique de la CEA dans les locaux du Centre de
Conférences de la CEA, et financé entièrement par le Secrétariat de PARIS21.
Les organisateurs des travaux étaient Awa THIONGANE pour la CEA et Gérard CHENAIS et Samuel
BLAZYK pour PARIS21.
PARTICIPATION
Cinq pays étaient représentés : le BURUNDI, les COMORES, DJIBOUTI, MADAGASCAR et la
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE du CONGO par une délégation de deux personnes, représentant la
Direction Nationale de la Statistique et l’instance chargée de la coordination des politiques de lutte contre
la pauvreté. Le RWANDA empêché n’a pu répondre à l’invitation de PARIS21.
En plus de la CEA, les organismes partenaires représentés étaient, la Banque Africaine de Développement,
la Banque Mondiale, l’Institut de Statistique de l’UNESCO, la Fondation pour le Renforcement des
Capacités en Afrique (ACBF) / réseau STATNET.
Voir la liste de participants en annexe.
AGENDA
Les travaux se sont déroulés comme prévu initialement, à quelques ajustements marginaux près pour tenir
compte des impératifs d’horaires du Centre de Conférence de la CEA et du besoin exprimé par les
participants de disposer de plus de temps pour élaborer leur projet de feuille de route. Il aurait été
préférable de faire tenir l’atelier sur trois jours pleins. Voir l’agenda révisé en annexe.
OUVERTURE
Le Secrétariat PARIS21 a fait une brève présentation du Partenariat PARIS21 et de ses activités puis
l’atelier a été ouvert par Monsieur Augustin Fosu, le nouveau directeur de la Division des Politiques
Économiques et Sociales de la CEA (ESPD).
Allocution d’ouverture de Monsieur Augustin FOSU directeur de la Division des Politiques
Économiques et Sociales de la CEA (ESPD)
Distinguished participants,
Ladies and Gentlemen:
It is my privilege and honor to welcome you all to Addis Ababa. This meeting gives me the opportunity, as the new
Director of the Economic and Social Policy Division (ESPD) of the Economic Commission for Africa (ECA), to meet
some of the directors of National Statistical Offices (NSO) and representatives of PRSP Units of the region. I look
forward to working fruitfully with you and your other colleagues in the near future, especially during the
forthcoming meeting of the Committee on Development Information (CODI).
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Consistent with the African development agenda, NSOs are expected to support national, sub-regional, regional and
international efforts, aimed at analysing current economic and social situations, formulating and charting strategies,
as well as tracking and monitoring progress towards the MDGs and national sectoral programmes, the PRSPs, the
African Peer Review Mechanism (APRM) and the NEPAD in its entirety. This is, of course, a tall order, as evident
in the agenda for the present workshop.
Drawing from this agenda, there are ongoing initiatives to fill the gaps in the statistical supply at the country level.
These gaps are now well documented and there is no need to focus on them here. However, we still need to address an
issue that can impede the ongoing collective efforts of the National Statistical Systems (NSS) and their partners: the
lack of coordination and coherence in the statistical activities at the country level, as well as at sub-regional, regional
and international levels. Strategic planning is part of the solution to this problem.
The importance of statistical strategic planning is obvious, but certainly unrecognized. Indeed, several countries
have, in the past, crafted plans with various names, e.g., National Statistical Development Plan, Statistical Strategic
Plan, Statistical Master Plan.
There were many constraints to the implementation of such plans, such as the uncoordinated donor-driven
programmes and projects that did not often match countries’ priorities. These distortions contributed to the nonsustainability of the programmes, and to a situation where the management of the NSOs worked on an ad-hoc basis
without predictable perspectives.
Ladies and Gentlemen:
Fortunately, learning from the experience of the past attempts, today, a new step has been reached in the crucial need
to establish a coherent framework for statistical development at the country level, capable of playing the role of the
missing link between a well defined statistical demand with clear objectives, on the supply side, and pertinent
strategies to meet user needs.
Even the donors, who have generally been reluctant to coordinate their actions, have agreed that their support would
be more effective in the context of such a coherent framework. This point was emphasized by CODI-II, the PARIS21
Consortium, the International Comparison Programme (ICP-Africa), the Marrakech Action Plan for Statistics
(MAPS) and, more recently, by the Forum on African Statistical Development (FASDEV).
Last but not the least, some donors have indicated their commitment to fund the elaboration of these strategies, which
are now called National Strategies for the Development of Statistics (NSDS). NSOs should take advantage of this
new deal with the statistical donor community and design their NSDSs by the end of 2006 as agreed, once again,
during the first FASDEV meeting held earlier this year.
I would like to commend the PARIS21 Secretariat for providing guidance through its guidebook, which will be
presented during this workshop. The guidebook will, indeed, facilitate the design of national strategic plans, and I can
assure you that ECA will support this activity.
Distinguished participants:
Let me take this opportunity to express my sincere appreciation for the fruitful collaboration between ECA and the
institutions represented at this meeting. I also wish to acknowledge, with thanks, the financial support of PARIS21
and the World Bank to ECA activities.
Once again, strategic planning should be seen as a key component of the institutional strengthening of national
statistical systems. Therefore, I am confident that this task will be a resounding success for all African countries.
I wish you very fruitful deliberations.
Thank you for your attention.
DEROULEMENT des TRAVAUX.
Les présentations on été faites par PARIS21 sur la SNDS et sur la Feuille de route pour la préparation de la
SNDS et par l’Institut de Statistique de l’UNESCO sur SNDS et statistiques sectorielles, le cas de
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l’Éducation. Les autres partenaires sont intervenus oralement. Tous ont exprimé leur appui à la démarche
proposée par PARIS21 et les pays ont été tenus informés de la tenue prochaine :
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d’une réunion informelle sur les statistiques sectorielles et la SNDS, à Paris, sous l’égide de
l’UNESCO ;
de la réunion préparatoire au prochain FASDEV qui se tiendra courant janvier à Tunis
de la tenue du CODI IV du 25 au 28 avril 2005, qui pourra être précédée par une réunion
préparatoire des responsables de la statistique.
Les pays ont présenté oralement la situation fin 2004 de leur système statistique et les documents
correspondants sont disponibles. A part les Comores pour lesquelles des changements de tutelle sont
intervenus récemment, les fiches techniques du rapport PARIS21 sur la gestion stratégique des systèmes
statistiques ont été considérées comme finalisées.
Les délégations des pays ont chacune élaboré une première ébauche de feuille route pour leur pays,
assistées par les représentants des partenaires présents et de PARIS21.
QUELQUES REMARQUES.
L’activité statistique dans les pays s’est nettement amplifiée récemment sous l’impulsion de l’élaboration
de leurs DSRP. Des programmes à moyens termes ont été déjà retenus avec les partenaires habituels de ces
pays ; la prise en compte de ces programmes par une future SNDS conditionne les calendriers de mise en
œuvre de cette SNDS, de l’élaboration de cette dernière et bien entendu de celui de l’élaboration de la
feuille de route ; par exemple la RDC n’envisage l’adoption de sa feuille de route qu’au cours du dernier
trimestre de 2005.
La nécessité d’intégrer la SNDS dans la dynamique DSRP est parfaitement perçue.
La compréhension de ce qu’est une feuille de route n’a pas été immédiate et, dans un premier temps, la
différence avec la feuille de route de la SNDS elle-même n’était pas distinctement perçue. L’exercice
d’élaboration d’une ébauche de feuille de route et les discussions qui ont suivi ont levé les principales
ambiguïtés.
L’articulation entre la refonte du cadre législatif et réglementaire et l’élaboration a fait l’objet d’une
attention particulière ; la conclusion a été que l’élaboration de la SNDS devrait permettre d’accélérer la
préparation des réformes lorsqu’elles sont déjà considérées comme indispensables, avec pour objectif que
ces réformes soient effectives au tout début de la mise en œuvre de la SNDS. En particulier, les
décaissements d’un prêt STATCAP de la Banque Mondiale requièrent que la gestion financière repose sur
un dispositif formellement établi.
CONCLUSIONS et SUITES à DONNER
Les participants ont reconnu l’intérêt de disposer d’une SNDS validée par les autorités et préparée en
concertation avec tous les partenaires selon les principes présentés par PARIS21.
Les partenaires présents ont tous indiqué que leurs institutions soutiendraient concrètement la démarche
d’élaboration d’une SNDS par les pays : cas de TFSCB de la Banque Mondiale, et PCI-Afrique mis en
œuvre par la BAD ; le Secrétariat Exécutif de l’ACBF, représenté par un membre du réseau STATNET
(observateur), sera informé des conclusions de l’atelier, sachant que cette institution (ACBF) a été créée en
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réponse à l’acuité des problèmes liés aux capacités en Afrique et au défi d’investir dans le capital humain
et les institutions locales en Afrique subsaharienne, y compris les instituts nationaux de statistique ( INS ).
Les participants ont exprimé les souhaits suivants :
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que la CEA sensibilise leurs gouvernements à l’importance pour chaque pays de disposer d’une
SNDS élaborée selon les principes identifiés par PARIS21 ;
que les partenaires renforcent leur concertation dans le domaine de la statistique publique en
général ;
que les pays soient accompagnés individuellement lors l’élaboration de leur feuille de route
d’abord puis ensuite lors de celle de leur SNDS ;
que les partenaires se concertent en matière d’appui financier à l’élaboration de la SNDS, tout en
reconnaissant que le panachage des contributions présente des difficultés de coordination lors de
la mise en œuvre ;
que la documentation de PARIS21 soit améliorée et montre mieux la place de la feuille de route
dans l’ensemble des activités nationales en rapport avec la SNDS ;
que les pays représentés puissent échanger leurs expériences d’élaboration de la feuille de route
avec les autres pays francophones qui participeront aux ateliers prévus à Bamako en février 2005 ;
qu’une synthèse des feuilles de route des pays francophones puisse être préparée et communiquée
aux différents pays.
Sachant que la CEA envisage la tenue d’une réunion sur la statistique, préparatoire au CODI IV (25-28
avril 2005), les participants ont évoqué la possibilité de faire figurer la SNDS et la feuille de route à l’ordre
du jour de cette réunion.
Les participants ont indiqué qu’ils poursuivront l’élaboration du projet de feuille de route et que pour ce
faire il leur faudra, au retour, informer et sensibiliser leurs autorités et leurs partenaires. Une première
version pourrait être prête avant la tenue de la réunion préparatoire au CODI IV.
CLÔTURE.
Au nom de Monsieur Fosu retenu hors d’Addis Abeba, Monsieur Koffi A. Amelewonou, Chef de l’Équipe
de la statistique, UNECA – ESPD a clôturé les travaux de l’atelier.
Allocution de clôture faite au nom de Monsieur Augustin FOSU directeur de la Division des Politiques
Économiques et Sociales de la CEA (ESPD
Distingués participants,
Mesdames et Messieurs,
Actuellement retenu hors d’Addis-Abeba par les obligations de sa charge, le Professeur Augustin Fosu, Directeur de
la Division de la politique économique et sociale de la CEA, m’a demandé de vous faire part de son profond regret de
ne pouvoir assister à la séance de clôture de vos travaux comme initialement prévu.
Au nom du Professeur Fosu, je voudrais, au prime abord, réitérer les sincères remerciements de la CEA au Secrétariat
de Paris21 pour avoir bien voulu organiser cet atelier, qui constitue indéniablement une importante contribution aux
efforts visant à promouvoir le développement de la statistique dans les pays africains. Les remerciements de la CEA
vont également à la Banque africaine de développement, à la Banque mondiale, à l’ACBF et à l’UNESCO qui ont
apporté leur concours technique à l’organisation et à l’animation des travaux.
Comme vous le savez, la CEA a mis au point, dès 1992, des directives pour l’évaluation des besoins et l’élaboration
d’une stratégie (EBES) comme premier pas vers la mise en place de systèmes statistiques nationaux efficaces et
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viables. Ces directives ont fait l’objet d’une large diffusion, aussi bien à l’échelle régionale qu’internationale. Par la
suite, elle a entrepris une série de missions d’assistance technique dans les pays de la région. Malheureusement, en
raison de contraintes multiples, elle n’a pu poursuivre son action en faveur des pays africains en ce domaine.
C’est pourquoi, tout en saluant la décision de Paris21 d’organiser le présent atelier sur les stratégies nationales de
développement de la statistique, la CEA a également accepté d’abriter cette réunion au Centre de conférences des
Nations Unies à Addis-Abeba. Aujourd’hui, c’est avec un réel plaisir qu’elle constate que vos travaux ont été
couronnés de succès et tient à adresser à PARIS21, aux autres institutions ayant contribué à leur organisation, ainsi
qu’à l’ensemble des participants, ses plus vives félicitations.
Un aspect de vos travaux a particulièrement retenu l’attention de la CEA. Il a trait à la rédaction de projets de feuilles
de route, à laquelle vous avez consacré une journée entière. Il s’agit incontestablement d’un exercice fort utile, dans la
mesure où les projets de feuilles de route mis au point dans le cadre du présent atelier pourraient efficacement servir
de base à l’élaboration de stratégies nationales de développement de la statistique dans vos pays respectifs.
La CEA se réjouit également de la pertinence des nombreuses recommandations issues du présent atelier et s’engage à
prendre des mesures appropriées pour contribuer à leur mise en œuvre à l’échelle régionale.
Elle s’associe en particulier à l’appel lancé aux organismes de coopération bilatérale et multilatérale, afin qu’ils
coordonnent et renforcent leurs appuis à l’élaboration et à l’exécution des stratégies nationales de développement de la
statistique. Elle a pris bonne note, en outre, de la recommandation invitant la CEA à sensibiliser ses États membres
sur l’importance cruciale des SNDSs en tant qu’outil de base pour la planification, le suivi et l’évaluation du
développement économique et social. Je puis vous assurer, d’ores et déjà, que la Commission mènera une campagne
de sensibilisation active en faveur des SNDSs et ce par l’entremise de la Conférence des ministres africains des
finances, de la planification et du développement économique.
Distingués participants,
Mesdames et Messieurs,
J’espère que votre bref séjour à Addis-Abeba été à la fois fructueux et fort agréable et vous souhaite un bon voyage
retour dans vos pays respectifs.
Merci de votre attention.
DOCUMENTATION
Les principaux documents, dont ce compte rendu, sont regroupés dans une publication du Secrétariat de
PARIS21 et accessibles aussi sur son site www.paris21.org
D’autre part, l’intégralité des documents présentés ou produits est disponible sur CDROM.
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