Lumière en dermatologie
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Lumière en dermatologie
cabinet Lumière en dermatologie Utilisation dans le diagnostic et le traitement René Rüdlingera, Markus Gnädingerb a b causa dermis, Zürich Institut für Hausarztmedizin und Versorgungsforschung der Universität Zürich Quintessence P En dermatologie, la lumière est actuellement très utilisée à visée aussi bien diagnostique (biopsie optique) que thérapeutique. P Les sources lumineuses laser et LED sont utilisées en thérapeutique. P Les bonnes indications pour les traitements au laser sont: anomalies vasculaires, tatouages de toutes sortes, épilation permanente de poils foncés, tumeurs cutanées bénignes, taches pigmentées, cicatrices atrophiques, par ex. acnéiques. P La thérapie photodynamique est utilisée souvent et surtout en cas de: kératoses actiniques, basaliomes superficiels et maladie de Bowen. Elle est de plus en plus utilisée contre les formes inflammatoires d’acné. P Les effets néfastes des UV sur notre peau devraient nous inciter à une exposition contrôlée. Les carences en vitamine D sont mieux compensées par supplémentation de cette vitamine. Qu’est la lumière? Pour nous, la lumière est la partie du spectre électromagnétique que nous voyons de nos yeux. L’ensemble de toutes les teintes de l’arc-en-ciel donne la lumière blanche du jour. Juste en dehors des fréquences visibles se trouvent d’un côté la lumière UV à ondes courtes et de l’autre la lumière infrarouge à ondes longues. Les personnes à peau claire peuvent prendre un coup de soleil même à l’ombre si elles n’ont pas de protection adéquate: elles sont exposées non pas directement, mais indirectement aux rayons UV réfléchis par l’environnement, invisibles mais ayant tout de même leurs effets biologiques. De nombreuses connaissances ont été obtenues sur la nature purement physique de la lumière depuis la fin du XIXe siècle, pratiquement impossibles à saisir toutes mais qui ont énormément élargi nos possibilités techniques, surtout depuis que nous disposons des lasers [1, 2]. René Rüdlinger Que se passe-t-il dans notre peau avec la lumière? Les auteurs n’ont déclaré aucune obligation financière ni personnelle en rapport avec cet article. Selon la qualité de la lumière (longueur d’onde) et la structure superficielle de la peau, la lumière est réfléchie par ou pénètre dans la peau. Elle est alors soit diffusée soit absorbée par différentes structures. La lumière diffusée se «perd» dans les tissus ou ressort de la peau (rétrodiffusion). La lumière absorbée est la plupart du temps transformée en chaleur et peut ainsi avoir des effets bien précis [3]. La différence entre la lumière entrante et sortante permet d’obtenir des informations diagnostiques. Depuis que nous utilisons la lumière laser dans cette intention, le diagnostic à la lumière a fait de très grands progrès. La lumière absorbée a des fonctions biologiques (synthèse de vitamine D) mais aussi des effets indésirables tels que vieillissement cutané et carcinogenèse [4, 5]. Avec la fluorescence, la lumière est transformée dans la peau de manière à ce que des structures normalement non lumineuses émettent subitement de la lumière. Pour l’absorption thérapeutique de la lumière, c’est la chaleur produite localement qui est utilisée (photothermolyse). La lumière dans le diagnostic médical et dermatologique L’exploitation de la lumière à des fins diagnostiques en dermatologie a commencé dans les années 1920, après que Wood, physicien expérimental américain, ait effectué des expériences photographiques avec la lumière infrarouge. Une lumière UV de Wood a été utilisée en dermatologie pour aider à faire la distinction entre infections de peau bactériennes (érythrasma) et mycosiques. Elle permet également de beaucoup mieux visualiser les taches de vitiligo ou les lésions hyperpigmentées. Dans le diagnostic photodynamique, elle permet de reconnaître les dysplasies épidermiques [6]. L’examen de la peau avec une lumière polarisée variable rend beaucoup plus facile le diagnostic des variations de relief d’une part et de coloration de l’autre. La microscopie à épiluminescence (lumière réfléchie) est devenue encore plus importante et fait maintenant partie intégrante de la routine de pratiquement tout dermatologue, elle a permis d’ouvrir une nouvelle ère dans le diagnostic des lésions pigmentées et vascularisées (fig. 1 x). Après que la lumière cohérente soit devenue utilisable sous forme de laser, de nouvelles techniques diagnostiques très précises sont venues s’y ajouter (biopsie optique): microscopie confocale à balayage laser dans le diagnostic du mélanome [7], tomographie par cohérence optique, une sorte d’échographie de la peau avec des ondes lumineuses permettant de voir des objets d’env. 10 mm jusqu’à une profondeur d’env. 2 mm. Cette méthode est déjà exploitée de routine en ophtalmologie depuis quelque temps. Forum Med Suisse 2011;11(34):567–571 567 cabinet A B C Figure 1 A: Aspect macroscopique d’une lésion pigmentaire suspecte. B: Gros-plan. C: Microscopie à épiluminescence: nettement identifiable comme kératose séborrhéique bénigne. Alors que ces techniques donnent des images que nous connaissons plus ou moins bien, d’autres utilisent des analyses spectrales pour tirer des conclusions même au niveau biochimique (spectroscopie Raman, par ex. dans les cancers du sein) [8]. Tableau 1. Indications aux photothérapies [– pas d’indication, (–) peu d’indications, certaines en développement, + indication moyenne, ++ bonne indication, +++ excellente indication]. Laser IPL UV PDT Kératoses actiniques (–) – – +++ Maladie de Bowen (–) – – +++ Basaliomes superficiels (–) – – +++ Tumeurs bénignes +++ – – – Xanthélasmas +++ – – – Vitiligo ++ – +++ – Cicatrices atrophiques +++ – – – Anomalies vasculaires +++ ++ – – Tatouages +++ – – – Acné + + + ++ Epilation +++ +++ – (–) Lentigo solaire +++ +++ – +++ Psoriasis ++ – +++ (–) La lumière dans le traitement dermatologique Lumière UV La lumière UV est utilisée depuis le début du XXe siècle dans le traitement de maladies de peau telles que psoriasis, vitiligo, eczémas chroniques, lucites polymorphes, acné, etc. Il s’agissait initialement d’un mélange d’UV-A et -B, et un développement a fait que c’est maintenant une lumière UV-B pratiquement monochromatique, alors que les PUVA-thérapies avec UV-A très souvent effectuées auparavant ne le sont pratiquement plus. Les effets néfastes de la lumière UV ont également fait que de nombreux dermatologues sont devenus plus réticents à utiliser la lumière UV comme traitement [9]. Effets de la lumière UV sur la peau La plupart des dermatologues sont confrontés journellement aux effets indésirables de la lumière UV: immunosuppression, carcinogenèse, vieillissement cutané prématuré, induction de dermatoses photoactives telles que lucite polymorphe, lupus érythémateux, mélasma, porphyries et rosacée. Les effets bénéfiques comme synthèse de vitamine D, bien-être et amélioration de l’acné peuvent parfois passer au second plan. Les dermatologues sont parfois rendus responsables du fait que certaines carences en vitamine D ne seraient dues qu’à des mesures de protection soi-disant excessives contre les UV. Il serait en principe souhaitable que Forum Med Suisse 2011;11(34):567–571 568 cabinet Solariums Ils émettent de la lumière UV-A, qui fait bronzer d’une part et provoque le vieillissement de la peau mais n’intervient pas dans la synthèse de vitamine D dans la peau – ce qui est par contre le cas pour les UV-B – et les UV-A peuvent même détruire la vitamine D présente dans la peau. thérapie. Cette dernière donne des radicaux oxygénés comme agents cytotoxiques. Le grand avantage de traiter les kératoses actiniques, la maladie de Bowen et les basaliomes superficiels par PDT (tab. 1 p) n’est pas seulement le fait qu’aucune substance toxique n’est utilisée, mais la brève phase d’aggravation après le traitement et – en général – l’excellent résultat esthétique et le fait qu’elle peut être répétée à volonté (fig. 2 x). Quel que soit le traitement des dysplasies épithéliales, l’épithélium est d’abord détruit avant d’être régénéré. La régénérescence après PDT est plus rapide qu’après les autres traitements. Les effets bénéfiques de la lumière bleue et rouge sur l’acné inflammatoire ont été décrits depuis longtemps déjà. Les bactéries acnéiques produisent de la protoporphyrine IX et peuvent donc être ciblées. L’application externe d’acide d-aminolévulinique permet d’améliorer cet effet. Ce traitement de l’acné inflammatoire peut s’effectuer sans problème pendant la grossesse et l’allaitement [11]. La PDT peut également être effectuée avec de bons résultats dans certaines autres pathologies cutanées inflammatoires (lichen scléreux, psoriasis). Mais il y a encore des possibilités d’améliorer la PDT: la douleur locale pendant les 20 minutes de traitement, parfois intense, est un véritable problème pratique, surtout sur de grandes surfaces (par ex. un cuir ex-chevelu avec multiples kératoses actiniques). La nouvelle idée de «photothérapie à la lumière naturelle» est une précieuse réponse à cette problématique. Nous n’attendons pas que toute la protoporphyrine IX ait été métabolisée avant d’être exposée d’un seul coup, mais nous exposons les zones atteintes à la lumière du jour immédiatement après l’application d’acide d-aminolévulinique, par ex. lors d’une promenade en plein jour, ce qui fait que la réaction phototoxique n’est que progressive et prolongée et donc nettement moins douloureuse. La PDT n’a souvent aucun effet sur les lésions plus profondes [6]. La politique des prix du producteur du seul photosensibilasateur admis en Suisse laisse par ailleurs à désirer. Thérapie photodynamique (PDT) Laser Il s’agit d’une technique consistant à appliquer une substance sur la peau, qui sera métabolisée pour donner un produit qui avec certains types de lumière provoquera une destruction cellulaire relativement spécifique, phototoxique. Bien qu’à ses débuts vers 1904, des cancers des lèvres aient ainsi été traités, la PDT ne s’est généralisée qu’au cours de ces 20 dernières années. Le sensibilisateur le plus utilisé est l’acide d-aminolévulinique, un métabolite de la synthèse de l’hémoglobine. La substance photosensibilisatrice est la protoporphyrine IX et les sources lumineuses utilisées dans le rouge ou le bleu sont actuellement pour la plupart des lampes diodes. La fluorescence visible à la lumière de Wood est également due à la protoporphyrine IX. Nous pouvons ainsi par ex. montrer aux patients quelle sera la surface de réaction après la photo- C’est en 1960 que l’Américain Theodore H. Maiman a utilisé un laser Rubin, utilisé aujourd’hui encore pour éliminer des pigments (mélanine, tatouages). Les premiers lasers un peu plus utilisés ont été ceux à l’argon; ils ne le sont actuellement pratiquement plus en raison de leurs propriétés assez peu spécifiques. Plus tard sont venus les lasers à CO2 surtout pour l’ablation de tissus, actuellement le standard dans de nombreux domaines de la médecine. Les lasers sont des sources de lumière permettant de traiter de très nombreuses lésions cutanées sur indication tantôt médicale tantôt esthétique. Pour autant que les indications soient strictement respectées et que le thérapeute ait une formation et une expérience adéquates, les périodes de cicatrisation et les résultats esthétiques sont meilleurs qu’après les autres traitements. davantage de vitamine D soit ajoutée à des aliments tels que la farine par exemple – tout comme l’iode dans le sel – ou qu’elle soit prise comme complément diététique [4, 10]. Protection raisonnable contre les UV Eviter les coups de soleil! Toute personne à peu près raisonnable sous nos latitudes sait comment faire. C’est plus délicat pour les expositions chroniques aux UV. Nous motivons souvent mieux les gens avec le vieillissement cutané prématuré dû à la lumière UV qu’avec la menace du cancer de la peau. Les filtres UV chimiques doivent être appliqués sur la peau après la toilette Ce n’est qu’ainsi que l’on peut penser que le produit ne sera pas trop rapidement lavé ou frotté. Essayer des produits de différentes marques! La texture et l’odeur des crèmes solaires sont souvent critiquées. Comme les filtres UV ne sont en fait pas si différents d’un fabricant à l’autre, l’acceptation de ces produits se joue surtout au niveau de leur galénique: nous utilisons plus sûrement ce que nous badigeonnons volontiers. En utiliser suffisamment! Nombreux sont ceux qui ne savent pas que le facteur de protection solaire dépend de la quantité utilisée. Les notices d’accompagnement donnent généralement de très bonnes indications sur la quantité de produit à utiliser pour bien avoir le facteur indiqué sur la peau. Forum Med Suisse 2011;11(34):567–571 569 cabinet Figure 2 Kératoses actiniques du front, à gauche avant, à droite 4 semaines après thérapie photodynamique. Figure 3 Tatouage manuel à gauche avant, à droite après 5 laserthérapies avec laser pigmentaire. Certaines pathologies telles qu’angiomes plans et autres lésions vasculaires sont ainsi devenues raisonnablement traitables. Alors qu’au début les lasers ont été construits avant que les interactions laser-tissus ne soient connues, actuellement et de plus en plus les nouvelles connaissances en biologie et physique des tissus sont les stimulants du développement de nouveaux appareils. Les laserthérapies exigent des connaissances précises de ces interactions. Ce ne sont absolument pas des armes miracles avec larges champs d’application mais pratiquement chaque appareil vise un seul but bien précis. Le principe de l’effet du laser dans le tissu est que la lumière émise est absorbée par la structure voulue avant d’être transformée en chaleur (thermolyse sélective). Les structures cutanées capables d’absorber la lumière laser sont l’eau, l’hémoglobine, les pigments et le sébum. Alors que les lasers transformant l’eau en vapeur sont utilisés pour l’ablation tissulaire (CO2 et Erbium: YAG), la lumière absorbée par l’hémoglobine s’attaque aux pathologies vasculaires. Le but de léser la paroi vasculaire par la chaleur est donc indirect. Cela vaut également pour l’épilation des poils foncés très répandue actuellement, où le pigment du poil est chauffé pour que l’énergie thermique soit transmise à sa racine. Différemment de l’épilation le pigment endogène (la mélanine) ou des pigments exogènes (tatouages accidentels ou médicaux après marquages pour radiothérapie, pigmentations iatrogènes avec tétracyclines, tatouages décoratifs, make-ups permanents) peuvent être traités par des énergies si hautes en si peu de temps (millionièmes de seconde) que les pigments sont pulvérisés pour être moins visibles ou même partiellement éliminés par les macrophages (fig. 3 x). Les caractéristiques d’absorption du sébum ne sont connues que depuis peu. Elles sont très intéressantes en dermatologie du fait que les options thérapeutiques des formes inflammatoires d’acné, si fréquentes, ont ainsi un complément très précieux. Cela est d’autant plus vrai que l’isotrétinoïne ne peut pratiquement plus être prescrite aux femmes en âge de procréer aux Etats-Unis. Et c’est justement elles qui souffrent le plus et le plus souvent de ces formes inflammatoires d’acné. Ce marché est gonflé par une immense demande car il est possible de partir du principe qu’env. 25% des femmes de 25 à 45 ans souffrent d’une telle forme d’acné. Forum Med Suisse 2011;11(34):567–571 570 cabinet Un nouveau développement dans le domaine de la médecine au laser est le traitement dit fractionné. Avec différents lasers, des lésions cylindriques ablatives ou non ablatives sont pratiquées dans une fraction de peau, dans le but de stimuler le tissu conjonctif pour traiter des cicatrices atrophiques et des plis. Ses résultats sont étonnants surtout dans le traitement des cicatrices, pratiquement impensable auparavant [12]. De manière générale, en plus de la bonne indication, la pigmentation de la peau a une immense importance pour le résultat thérapeutique: sont redoutées aussi bien l’hyper- que l’hypopigmentation, mais aussi les cicatrices compliquées, avec différences de texture et de niveau. Une protection contre les UV pendant au moins 4 semaines est capitale après un traitement laser. C’est pour cette raison que sous nos latitudes les laserthérapies s’effectuent de préférence pendant les mois les moins ensoleillés. La grande responsable est la mélanine, qui absorbe la lumière de pratiquement tous les lasers actuellement utilisés. Les laserthérapies sont généralement douloureuses et imposent des mesures anesthésiantes (anesthésiques topiques, glace, anesthésie locale). En règle générale, elles provoquent dans un premier temps une aggravation du status et il faut attendre la cicatrisation de la plaie avant d’obtenir le résultat définitif. Des traitements sériels sont souvent nécessaires (angiomes plans, épilation, tatouages). Remarque: les lasers ne sont généralement pas indiqués pour enlever les nævi. Après traitement par erreur de mélanomes ou de leurs précurseurs, des fragments de mélanomes amélanotiques peuvent persister et ne pas être diagnostiqués. (polychromatique) pour obtenir certains effets sur la peau. Ils sont particulièrement indiqués pour les épilations, faire disparaître des taches pigmentaires bénignes étendues, éliminer des gros vaisseaux ou traiter l’acné. Comme il ne s’agit physiquement pas de lasers, des personnes de professions non médicales peuvent acheter et utiliser ces appareils. Il existe déjà plusieurs appareils IPL à usage privé, par ex. pour l’épilation [13]. Du fait que les émetteurs de lumière IPL coûtent plusieurs milliers de francs, la décision d’achat est souvent une question de prix et pas de formation sérieuse. Des indications irréalistes sont en outre vantées et les effets indésirables, dont certains non négligeables, sont sousestimés. Du côté marketing, les vendeurs prétendent par ex.: «pas si dangereux qu’un laser, indolore, marche aussi pour les poils clairs», comme si la physique n’était pas valable pour l’IPL! Laser doux (softlaser) Depuis quelque temps, la recherche s’intéresse de plus en plus aux effets de ces lumières à faible énergie utilisées en physiothérapie pour la cicatrisation de plaies, contre les inflammations et dans de nombreuses autres indications. Correspondance: PD Dr René Rüdlinger causa dermis Rämistrasse 37 CH-8001 Zurich [email protected] Références recommandées Intense pulsed light (IPL) Les appareils IPL utilisés depuis le milieu des années 90, qui ont fait sourire au début, sont actuellement employés de routine; à visée thérapeutique, ils émettent un mélange de lumière filtrée contre le haut ou le bas – Lautenschlager S. Sonnenlicht-, Vitamin-D- und Krebsprävention – was sind die Fakten? Schweiz Med Forum. 2010;10(1–2):6. – Tierney E, Petersen J, Hanke CW. Photodynamic diagnosis of tumor margins using methyl aminolaevulinate before Mohs micrographic surgery. J Am Acad Dermatol. 2011;64:911–8. – Kolm I, French LE, Braun RP. Nicht-invasive Verfahren zur Diagnose des Melanoms. Praxis. 2009;98:1525–31. Vous trouverez la liste complète et numérotée des références dans la version en ligne de cet article sous www.medicalforum.ch. CME www.smf-cme.ch Lumière en dermatologie 1. Quelle affirmation sur la protection UV n’est pas correcte? A En restant toute la journée sous le parasoleil, nous n’avons besoin d’aucune autre protection UV et n’aurons pas de coup de soleil. B Les filtres UV chimiques imprègnent la couche cornée. C La protection UV après application de produits de protection solaire est fonction de leur quantité. D Les personnes au teint foncé synthétisent moins de vitamine D dans leur peau. E Le principe le plus important de la protection UV est la prévention d’un coup de soleil. 2. Quelle affirmation sur la thérapie photodynamique (PDT) n’est pas correcte? A Aucune substance toxique n’est utilisée pour la PDT. B La PDT est surtout utilisée pour le traitement des kératoses actiniques et basaliomes superficiels. C Les formes inflammatoires d’acné peuvent également être traitées efficacement par PDT. D La PDT est un traitement plus ou moins indolore. E La PDT donne généralement un remarquable résultat esthétique. Forum Med Suisse 2011;11(34):567–571 571 Licht in der Dermatologie / Lumière en dermatologie Literatur (Online-Version) / Références (online version) 1 Müller A. http://www.kosmologs.de/kosmo/blog/einsteins-kosmos/allgemein/2010–08–07/was-ist-licht. 2010 2 www.uni-bonn.de/iap/P2K 3 http://www.uni-duesseldorf.de/WWW/MedFak/LaserMedizin/Laserkurs/skript/Kapitel3.PDF 4 Lautenschlager S. Sonnenlicht-, Vitamin-D- und Krebsprävention – was sind die Fakten? Schweiz Med Forum. 2010; 10(1–2):6. 5 Lim HW, James WD, Rigel DS, et al. Adverse effects of ultraviolet radiation from the use of indoor tanning equipment: Time to ban the tan. J Am Acad Dermatol. 2011;64:893–902. 6 Tierney E, Petersen J, Hanke C W. Photodynamic diagnosis of tumor margins using methyl aminolaevulinate before Mohs micrographic surgery. J Am Acad Dermatol. 2011;64:911–8. 7 Kolm I, French LE, Braun RP. Nicht-invasive Verfahren zur Diagnose des Melanoms. 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