1) Les références bibliographiques : 2) Présentation de l`auteur :
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1) Les références bibliographiques : 2) Présentation de l`auteur :
1) Les références bibliographiques : - Nom de l’auteur : Françoise DOLTO - Titre : La cause des adolescents, Respecter leur liberté et leurs différences - Editeur : Robert Laffont chez Pocket Evolution - Année : 1988 2) Présentation de l’auteur : Françoise DOLTO (1908-1988), née Françoise MARETTE, est la quatrième enfant d’une famille bourgeoise qui en comptait sept (deux filles et cinq garçons). Très tôt elle détecte dans cette petite société les malentendus, contresens et non-dits qui existent entre les humains et particulièrement entre les adultes et les enfants. Pour y faire face, elle développe déjà des dons d’observations que l’on retrouvera plus tard dans sa pratique de clinicienne. Dès l’âge de huit ans, il paraît nécessaire de créer un pont de communication entre ces deux mondes, ce qu’elle exprime en disant qu’elle veut être « médecin d’éducation ». Françoise n’a que 12 ans quand sa sœur aînée, Jacqueline, meurt d’un cancer. Le deuil de cette jeune fille, qui était la préférée de leur mère, marque un tournant dramatique dans l’histoire de toute la famille ; et spécialement pour la jeune Françoise à qui l’on fait savoir que, si on avait pu choisir, c’est elle qui serait morte. Cette épreuve est l’occasion d’une maturation qui nourrira plus tard son désir de devenir psychanalyste. En 1929, sa mère l’autorise enfin à entreprendre des études d’infirmière, espérant que cela la dégoutera du métier de médecin. Cependant, Françoise persistera dans son projet. Elle attendra son frère puiné, Philippe, pour commencer avec lui des études de médecine qui lui permettront de s’installer comme généraliste et pédiatre le 1er septembre 1939. 1 Au début de ses études médicales, la rupture des fiançailles qui lui avaient été imposées par ses parents engendre chez elle des symptômes névrotiques liés à un terrible sentiment de culpabilité : cela la pousse à démarrer une psychanalyse personnelle. Peu à peu, grâce à sa cure psychanalytique avec René Laforgue (de 1934 à 1937), à son entrée à la Société psychanalytique de Paris (1938) et à ses consultations hospitalières, où elle rencontre des enfants au comportement perturbé, Françoise Marette réalise son désir précoce d’être « médecin d’éducation », en devenant la psychanalyste que l’on connaît aujourd’hui Plus tard, Françoise Dolto sera l’un des membres fondateurs de la Société française de Psychanalyse, qu’elle-même et Jacques Lacan quitteront lors d’une scission. En 1964, elle participe à la création de l’école Freudienne de Paris, toujours avec Lacan. En février 1942, Françoise Marette épouse Boris Ivanovitch Dolto, rhumatologue. Il a fondé l’Ecole Française d’Orthopédie et de Massage (E.F.O.M.). Ainsi révolutionnaire et précurseur que Françoise Dolto, on dit de lui qu’il a profondément fait évoluer la kinésithérapie. Leurs réflexions communes sur les liens entre le corps et le psychisme furent très enrichissantes pour l’un comme pour l’autre. Ils auront ensemble trois enfants. Parallèlement à sa pratique libérale chez elle, où elle recevait beaucoup d’adultes, Françoise Dolto exerça principalement dans quatre institutions où elle n’avait que des enfants pour patients : la Polyclinique Ney, le Centre Claude Bernard, l’Hôpital Trousseau (1940 à 1978) et le Centre Etienne Marcel (1962 à 1985). A partir de 1967, Françoise Dolto répond, en direct et anonymement, aux auditeurs adultes et enfants d’Europe n°1 sous le nom de « docteur X ». Malgré un excellent taux d’écoute la psychanalyste ne souhaitera pas poursuivre cette expérience au-delà de 1969. En 1967, elle accepte une nouvelle émission sur France Inter : « Lorsque l’enfant paraît », qui sera un immense succès, qui sera à l’origine de sa notoriété auprès du grand public français. Entourée d’une petite équipe, elle fonde en 1979 la « Maison verte », lieu de socialisation précoce où tout enfant de 0 à 3-4 ans est accueilli, accompagné d’un ou deux de ses parents ou grands-parents. C’est un endroit où on parle, on joue, on dédramatise. 2 Cependant, à cette période, Françoise Dolto tient particulièrement à poursuivre son travail de psychanalyste au Centre Etienne Marcel ; puis, jusqu’à sa mort au profit des enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance dont elle estimait que leur placement et leur très jeune âge les mettaient à l’abri des effets de notoriété. Tout comme l’Hôpital Trousseau, cette consultation est publique, ouverte à des psychanalystes qui forment un groupe actif auquel l’enfant peut s’adresser. Françoise Dolto tenait beaucoup à ce mode de transmission clinique et théorique à la fois, mais insistait toujours sur le fait qu’elle ne voulait pas faire école et n’avait pas d’élèves au sens propre du terme. Ce travail de psychanalyse avec les tout-petits, y compris les nourrissons, lui tenait beaucoup à cœur car elle voyait là un moyen de prévention des troubles plus tardifs. Avant sa mort, elle insista beaucoup pour que ce type de travail ne soit pas abandonné. Freudienne, Françoise Dolto développe une théorie et une clinique novatrices qui permettent d’étendre en la radicalisant la compréhension de l’humain, notamment en donnant toute son importance à ce qu’elle nommait « l’archaïque », c'est-à-dire l’écoute des singularités du développement de l’enfant. Elle élabore, pour ce faire, le concept, central dans sa pensée, d’Image Inconsciente du Corps. Dans ce cadre théorique, elle inventera aussi la notion de castrations symboligènes, étapes nécessaires à l’évolution de l’enfant. De nos jours, en France et dans le monde, de nombreux lieux inspirés de la pensée de Françoise Dolto se développent : structures de type Maison Verte, hôtels pour les enfants, lieux de rencontre et d’échange des enfants pour les parents divorcés en difficulté sociale ou en conflit, lieux d’accueil thérapeutiques pour la mère et l’enfant tout petit où les pères sont, bien sûr accueillis… En effet, Françoise Dolto a toujours insisté sur le fait que l’enfant se construit dans une triangulation précoce entre sa mère et son père. Tous ces lieux reflètent son souci constant de faire un travail de prévention grâce à ce que les enfants et les adultes en thérapies lui avaient permis de comprendre à travers leurs souffrances. On connaît peu le combat qu’elle mena pour le développement de l’apprentissage précoce de la langue des signes par les malentendants. Des centaines d’endroits portent son nom, rues, places, jardins publics, crèches, écoles maternelles, collèges, lycées… 3 Françoise Dolto se voulait psychanalyste et citoyenne. Incontestablement, son travail a contribué, avec celui de bien d’autres, à l’évolution en profondeur de regard posé sur l’enfant par les psychanalystes, et par la société dans son ensemble. En 1989, création de l’association Françoise Dolto qui assure un soutien aux parents et aux professionnels de l’enfance. Parmi sa bibliographie très importante citons quelques livres majeurs : • Psychanalyse et pédiatrie (1939), Paris, Seuil, 1971. • Le cas Dominique, Paris, Seuil, 1971. • Lorsque l'enfant paraît, tomes 1, 2 et 3, 1977,1978 et 1979 • La difficulté de vivre, inter éditions, 1981, Vertiges-Carrère, 1987 • La cause des enfants, Laffont, 1985 • Tout est langage, Vertiges-Carrère, 1987 • Au jeu du désir, 1981, coll. "Points", 1988 • L'image inconsciente du corps, 1984 • Enfances en collaboration avec Alecio de Andrade, 1986, coll. "Points Actuels", 1988 • L'enfant du miroir Françoise Dolto et Juan David Nasio, Rivages, 1987 • La cause des adolescents, Robert Laffont, 1988 • Paroles pour adolescents ou Le complexe du homard avec Catherine Dolto-Tolich en collaboration avec Colette Percheminier, Hatier 1989 • Les Étapes majeures de l'enfance, Paris, Gallimard, 1994. Quelques citations de Françoise Dolto : - « Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à un but commun : l’épanouissement de chacun dans le respect des différences. » 4 - « Nous ne pouvons être que d’un seul sexe et ne pouvons que fabuler les plaisirs et les désirs de l’autre sexe. C’est pour cela que les hommes et les femmes ne se comprennent jamais. » Lorsque l’enfant paraît. - « Les enfants sont les symptômes des parents. » - « Ce sont les enfants qui sont mes maîtres. Tout ce que je sais, c’est eux qui me l’ont appris. » 3) Le plan du livre : - Avant-propos : 7 - De la cause des enfants à la cause des adolescents : 9 PREMIERE PARTIE : LE PURGATOIRE DE LA JEUNESSE ET LA SECONDE NAISSANCE : - Chap.1 : Le concept d’adolescence : points de repère, points de rupture. 13 - Chap.2 : Le rêve de l’éternelle jeunesse. Mythes et archétypes. 31 - Chap. 3 : L’image du corps. 40 - Chap. 4 : La légende des jeunes : la littérature éphébique. 46 - Chap. 5 : Les héros et les modèles. 61 - Chap. 6 : Le discours sur l’éphèbe. Les pionniers de l’hébologie. 70 - Chap. 7 : croissance et comportement. La disgrâce et l’harmonie. 73 - Chap. 8 : rites de passage et projets adolescents. 94 DEUXIEME PARTIE : LE TEMPS DES EPREUVES : - Chap. 9 : Trublions de la psychiatrie et psychanalyse sans parole. 111 5 - Chap. 10 : Les suicides d’adolescents : une épidémie occultée. 141 - Chap. 11 : A chacun sa drogue : faux paradis et pseudo-groupes. 168 - Chap. 12 : Echec à l’échec scolaire. 190 - Chap. 13 : La famille éclatée. 206 - Chap. 14 : Le nouveau comportement amoureux. 225 TROISIEME PARTIE : UN ESPACE POUR LA GENERATION NOUVELLE : - Chap. 15 : Les droits et les devoirs. 243 - Chap. 16 : Quand les jeunes ont la parole. 276 - Chap. 17 : Lignes d’avenir : initiatives et propositions. 297 ANNEXES : 1. Petit guide de la future Convention des droits de l’enfant 327 2. Les fugues d’adolescents : tentatives de définition, bibliographie 336 3. Les suicides : tableaux, synthèse enquêtes, bibliographie 344 4. Bibliographie sur la drogue et les adolescents 355 5. L’échec scolaire : synthèse enquêtes, bibliographie 4) 361 6. Bibliographie des ouvrages généraux 366 7. Le personnage de l’adolescent dans le cinéma mondial 369 Résumé de l’ouvrage : Afin de résumer l’ouvrage « la cause des adolescents », je vais m’appuyer des idées ou des éléments donnés par Françoise Dolto dans son livre. Pour cela je vais également suivre la 6 chronologie des chapitres et faire trois résumés correspondant chacun aux différentes parties de cet ouvrage. • 1ère partie : Chapitre 1 : Le passage de l’enfant à l’âge adulte est une phase de mutation dans laquelle les parents cessent d’être une valeur de référence. Les jeunes se construisent une nouvelle carapace. Vers 11 ans, beaucoup de jeunes connaissent des états dépressifs et paranoïaques et se défendent des autres jeunes pour un état de négativisme, ce qui aggrave encore leur faiblesse. Pour les aider, il faut les valoriser. Le risque du premier amour est ressenti comme la mort de l’enfance, c’est un droit de passage qui exige d’eux une conduite à risques. L’enfant devient libre de ne pas prendre ses modèles dans la famille mais dans le groupe de copains d’école : c’est l’éclosion de la puberté, l’entrée dans l’adolescence. Les « ados » sont devenus une classe à force d’être rejetés comme inaptes à entrer dans la société. Chapitre 2 : L’adolescence est passive et n’est pas la même pour le garçon que pour la fille. Par manque de rites de passage, les adolescents fuient l’imaginaire de la drogue, de la mort et du suicide. Chapitre 3 : En consultant l’histoire de l’art et en cherchant le thème de l’adolescence, Raphaël est un des premiers grands peintres à représenter l’adolescence de la femme sous le courant de la virginité. Chapitre 4 : Le mot « adolescent » entre dans la littérature grâce à Victor Hugo qui dit que l’adolescence c’est deux crépuscules mêlés : le commencement d’une femme et la fin d’un enfant. Le mot « adolescent » est vu par Jean Jacques Rousseau comme une crise, une seconde naissance. Au bout de huit ans, les parents ont fait de leur enfant un humain mais pas encore un citoyen. L’adolescence est redoutée par la société des adultes et c’est pour cela que celle-ci paraît si sévère avec les jeunes. L’adolescent souhaite que ses parents ne s’occupent pas trop de lui, tout en restant disponible quand il a envie de parler. Le temps de l’adolescent est haché de joies immenses et de peines aussi soudaines que passagères. Il connaît une humeur oscillant sans cesse entre dépression et exaltation, de plus il cherche 7 des contacts dépourvus de mensonges. Avant 1939, l’adolescence était racontée par les écrivains comme une crise subjective mais après 1950 elle est regardée comme un état. Chapitre 5 : L’instruction obligatoire dévalorise l’habileté manuelle et l’art de la maîtrise corporelle. Il y a tout de même quelque chose qui existe et qui ne change pas chez les adolescents, c’est leur préférence pour l’amitié. D’ailleurs, l’amitié déçue est la plus grande épreuve de la puberté. Même si la drogue peut mener à la mort, les jeunes y trouvent un plaisir qui permet de survivre. Mourir lentement n’est pas la même chose que se suicider tout de suite. De plus, ce sont les individualités qui font la force d’un groupe. Chapitre 6 : L’américain Stanley Hall est l’un des premier à avoir préconisé une étude spécifique de l’adolescence. Il a aussi le mérite d’avoir appelé les responsables de la pédagogie à travailler en plus étroite liaison avec les chercheurs psychologues et à se mettre à l’écoute des marginaux pour mieux saisir les phénomènes de processus de formation de la personnalité. Chapitre 7 : Au moment de la puberté nous pouvons constater une disgrâce physique plus accentuée chez les garçons que chez les filles, ainsi qu’une disharmonie de croissance entre 12 et 13 ans. En effet, les problèmes de l’homme et de la femme sont le jour et la nuit. La maternité et la sexualité peuvent être complètement dissociées chez la femme mais pas chez l’homme. L’acte sexuel est presque toujours décevant la première fois, surtout avec un partenaire du même sexe qui le fait pour faire comme les autres. Le garçon est plus préoccupé par le sentiment de « puissance » que de jouissance au contraire des filles. Pour ce qui est de la virginité, les valeurs se sont inversées. Autrefois une fille à marier déflorée perdait de sa valeur ; aujourd’hui une fille ressent le premier rapport sexuel comme une valorisation de sa personne. Gesell a étudié la fréquence des rêves et leur nature. A la puberté il y a une période plus précoce ou tardive suivant les individus où l’on fait plus ou moins de cauchemars. Forcément puisque c’est la période où l’on quitte la période de latence : elle correspond à la mort de l’enfant. Chapitre 8 : Les rites d’initiation favorisent probablement la sublimation de la castration symbolique. Etablir la confiance, c’est la priorité des priorités. Ne pas contester ne veut pas dire approuver. 8 • 2ème partie : Chapitre 9 : Les jeunes sont demandeurs mais ne le manifestent pas. Observer ou juger les autres adolescents qu’il fréquente aide le jeune à parler de lui-même indirectement. Ce qui compromet le plus la prise d’autonomie de l’enfant à l’âge de latence, c’est l’anxiété de l’adulte. C’est normal de vouloir vivre à contre-rythme à cet âge là. Un enfant abandonné sur deux est né de mère adolescente. L’éducation, c’est l’éducation à l’amour, « au respect de l’autre, au respect de soi ». Chapitre 10 : Quels que soit les pays, la proportion de suicides chez les Garçons est plus forte que chez les filles. On trouve les taux les plus forts en Europe centrale et continentale. Le premier centre de prévention du suicide fut créé à Vienne après la seconde guerre mondiale en 1948. Les tentatives de suicide sont considérées comme des délits dans seulement 9 Etats, Mais ceux qui les commettent n’ont jamais étaient poursuivis. C’est la deuxième cause de mortalité chez les adolescents après les accidents. Le nombre de suicides chez les jeunes de 15 à 24 ans a doublé depuis plus de 20 ans. 80 % des personnes suicidaires font connaître à leur entourage par différents biais leur intention de se tuer. Plus de 200 centres de prévention se sont créés aux Etats-Unis dont l’objectif est d’offrir une aide ponctuelle mais immédiate aux personnes en danger. Le nombre d’enfants dépressifs qui veulent mourir est plus considérable qu’on ne le pense car ils n’ont jamais l’occasion de le dire : les idées de suicide, c’est imaginaire et le désir d’y aboutir c’est morbide. La délinquance est une conduite suicidaire qui combine un refus de la réalité à la recherche de la facilité et de la provocation. La tentative de suicide de l’adolescent est une fugue à l’intérieur de soi. Chapitre 11 : A partir de 1970, la consommation de drogues par les jeunes à considérablement augmenté. Aux Etats-Unis les adolescents qui se drogues ne sont pas considérés comme un délinquant mais comme une personne malade ayant besoin d’aide et de soins. Les jeunes banalisent le joint pour avoir quelque chose à eux, c’est une jouissance passive de classe d’âge. Les schizophrénies peuvent êtres liées à une consommation importante de H. 9 Chapitre 12 : Les adolescents les plus touchés par ce problème sont ceux de classes sociales les plus défavorisées ou des minorités ethniques. Les causes des échecs scolaires sont sociologiques, psychologiques et pédagogiques. Il faut impliquée davantage la famille dans la scolarité des enfants. Chapitre 13 : Dans le couple « moderne », la mère prend au père le pouvoir de décision, d’impulsion en ce qui concerne les enfants. C’est surtout le manque d’argent qui empêche les adolescents de prendre leur autonomie. Chapitre 14 : Les jeunes couples préfèrent rester dans la latence amoureuse. On ne se donne pas tellement, on se prête mutuellement pour ne pas être tout seul. Le compagnonnage fidèle, c’est autre chose que l’amour érotique. Avant la femme ne pouvait pas refuser l’enfant. • 3ème partie : Chapitre 15 : L’autorité parentale est un mot idiot, il vaut mieux dire « la responsabilité parentale ». Il faudrait que les mineurs soient instruits de leurs droits et de leurs devoirs dans les écoles. Les abus sexuels sur des enfants, aussi bien garçon que fille, sont extrêmement fréquents. Le rôle des parents est de rendre leur enfant autonome. Il y aurait inceste ou abus sexuel dans 8 familles sur 10. Chapitre 16 : Les jeunes sont préoccupés d’abord par la santé, l’amour, la fidélité, la valorisation par le travail, l’argent passe après. La jeunesse souffre de trop de facilités de vivre et d’un manque de motivation. Plus notre pays avance en âge, plus les jeunes l’influencent. La symbolique éternelle de l’adolescence est à la fois la pureté et la naïveté mais aussi l’impertinence, le remue-ménage et le remue-méninge. Chapitre 17 : Aiguiser le sens critique, c’est donner à chacun le sentiment de sa valeur et de sa dignité. Le désintéressement de la vie professionnelle est le syndrome d’une crise de civilisation. • - Annexes : Droits de l’enfant : 1989 10 - Droits de l’homme : 1959 - La police préfère parler d’accident plutôt que de suicide. - La jeunesse actuelle a plus de mal à trouver sa place dans la société. 5) Les illustrations d’idées du livre par des exemples du terrain professionnel : D’après les réflexions et les idées que développe Françoise Dolto dans son livre, je vais les illustrer grâce à des exemples du terrain professionnel dans lequel j’effectue mon stage. Par ailleurs, mon stage de 1ère année se déroule dans un I.M.E.P. (Institut Médico-Educatif et Professionnel) avec des jeunes âgés de 10 à 20 ans, ayant une déficience intellectuelle légère et moyenne. Quant à moi, je travaille avec un groupe de 6 jeunes adolescents âgés de 16 à 18 ans. Françoise Dolto affirme que pour aider les adolescents, il faut les valoriser. En effet, j’ai pu observer et mettre en place une certaine valorisation du jeune lorsque celui-ci effectue un acte quotidien sans aide ou parfaitement. Les éducatrices responsables du groupe dans lequel je réalise mon stage et moi-même somment sans cesse en train de valoriser les jeunes par des paroles, des gestes ou en les rendant autonome. Chaque jour nous pouvons valoriser les jeunes simplement en leur disant que ce qu’ils font est bien, que nous sommes content ou fier d’eux, qu’ils évoluent ou grandissent… L’auteur déclare également que le temps de l’adolescent est entrecoupé de joies immenses et de peines aussi soudaines que passagères. J’ai pu constater cela dans le courant de mon stage où les jeunes peuvent aller très bien, avoir le sourire, plaisanter avec les autres, et d’un coup d’un seul, ne plus parler ou partir s’isoler à l’extérieur ou dans leur chambre. Puis après une discussion avec l’éducatrice présente ou moi, revenir auprès des autres jeunes et enchaîner les fous-rires… L’inverse peut de même se produire. Effectivement, le jeune peut ne pas bien se sentir ou être en période de crise pendant laquelle il casse du matériel, mais une fois que celui-ci retrouve son calme, il rigole, et parfois même pour des choses qui ne nécessiteraient pas un tel rire. 11 Françoise Dolto ajoute que l’amitié déçue est une des plus grandes épreuves de la puberté. Cela est vrai, car un jeune qui entretien une amitié très ou trop fusionnelle avec un autre adolescent se sent mal, pleure, fait une crise… lorsque cette amitié se termine ou qu’un événement perturbateur intervient dans cette amitié et la perturbe. Une autre idée essentielle dans cet ouvrage est qu’établir la confiance est la priorité des priorités. Avoir un rapport de confiance avec les jeunes est très important et même essentiel dans les métiers sociaux. Il faut sans cesse leur dire ou leur montrer que nous avons confiance en eux car ils sont capables d’agir avec instinct, méthodologie et responsabilité. Il faut leur accorder une confiance grâce à différents apports tels que l’indépendance, la responsabilisation, la sécurité… Comme peut le dénoncer Françoise Dolto, observer ou juger les autres adolescents que le jeune fréquente lui permet de parler de lui. En effet, cela arrive fréquemment qu’un jeune vienne me voir pour me raconter qu’un autre jeune de l’institution a fait quelque chose de bien ou de mal. Il en attend une réponse et un jugement de ma part et finit toujours par me parler de lui. Cela également dans le but aussi de savoir ce que je pense de lui. De plus, elle ajoute que la jeunesse manque de motivation. En effet, j’ai pu constater ce fait avec de nombreux adolescents qui n’ont pas de motivation que ce soit quand on leur demande de réaliser un acte tout simple de la vie quotidienne, lors des temps de classe ou lors des ateliers. 6) Commentaires personnels : Cet ouvrage fut facile à lire, de plus, le vocabulaire qu’emploie Françoise Dolto est tout à fait accessible. Ce n’est pas le premier livre de cet auteur que je lis et je trouve toujours la facilité et l’organisation de ces livres intéressants. De plus, lire ce livre, me permis de faire des recherches sur Françoise Dolto ainsi que sur divers personnages célèbres cités par l’auteur tels que : le peintre Raphaël, Victor Hugo, J. J. Rousseau, Stanley Hall et Gesell. 12 Pour finir, cet ouvrage fut pour moi l’occasion d’étayer mes connaissances sur les jeunes adolescents, d’approfondir mes connaissances sur ce sujet et bien-sûr d’apprendre des choses nouvelles, et enfin de pouvoir lier théorie et pratique professionnelle grâce à mon lieu de stage. 13