LA CALIFORNIE, FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE
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LA CALIFORNIE, FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE
SUEZ, APPORTEUR DE SOLUTIONS EN FAVEUR DU CLIMAT ET DE LA GESTION DE LA RESSOURCE: LA CALIFORNIE, FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE 1 A HORIZON 2035, LE STRESS HYDRIQUE, L’UNE DES CONSEQUENCES PRINCIPALES DU DEREGLEMENT CLIMATIQUE, TOUCHERA SUEZ 40% DE LA POPULATION MONDIALE. DEVELOPPE AINSI DES SOLUTIONS ALTERNATIVES POUR PROTEGER LA RESSOURCE EN EAU. LE GROUPE S’EST ENGAGE EN OCTOBRE 2015 A TRAVERS SES 12 NOUVEAUX « ENGAGEMENTS CLIMAT » A MULTIPLIER PAR 3 SON OFFRE EN EAUX ALTERNATIVES. ENTREE DANS SA 4EME 1ER AVRIL ANNEE CONSECUTIVE DE SECHERESSE, LA 2015 DES MESURES D'URGENCE 36% LA CONSOMMATION D’EAU DE SES VILLES. ANNONCE LE LE DEVELOPPEMENT DE SUEZ AUX ETATS-UNIS S’APPUIE POUR CALIFORNIE REDUIRE DE 25 A A SUR UNE POLITIQUE DE PARTENARIATS AVEC LES AUTORITES LOCALES POUR APPORTER DES SOLUTIONS NOTAMMENT SUR LES INFRASTRUCTURES VIEILLISSANTES DOLLARS SERONT INVESTIS D’ICI 20 : 600 MILLIARDS DE ANS PAR LES AUTORITES POUR RENOVER LES SYSTEMES DE TRAITEMENT D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT DU PAYS. 2 SOMMAIRE LA CALIFORNIE FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE, UN CONSTAT ALARMANT : DU « GOLDEN STATE » AU « DUST STATE » SUEZ APPORTEUR DE SOLUTIONS FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE LE DEVELOPPEMENT DE RESSOURCES ALTERNATIVES POUR PROTEGER LA RESSOURCE EN EAU ZOOM SUR SUEZ PARTENAIRE DES AUTORITES ET DES INDUSTRIELS WEST BASIN: LE « RE-USE » DONNER UNE SECONDE VIE A L’EAU OU COMMENT AMERICAINS DANS LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES CARTE D’IDENTITE : SUEZ S’ENGAGE DANS LA REVOLUTION DE LA RESSOURCE 3 INTRODUCTION La totalité des ressources que la planète est en mesure de renouveler en un an a été consommée dès août 2015, plaçant l’humanité dans une « dette écologique » d’ici au 31 décembre. Ce « jour de dépassement » (Overshoot Day en anglais) est un phénomène qui s’accélère et souligne le processus d’épuisement des ressources naturelles. Selon le rapport annuel de l’ONG Global Footprint Network, il faudrait 1,6 planète pour subvenir aux besoins actuels de l’humanité. Dans un monde où les ressources se raréfient, leur gestion durable sera le défi du 21ème siècle. L’augmentation de la population, l’urbanisation croissante, associées à une croissance économique et industrielle, ont donné lieu à une explosion de la consommation des ressources – notamment en eau - dans le monde. Pour de nombreuses personnes aux Etats-Unis, le terme “stress hydrique” n’est pas une réalité. Pourtant, ces enjeux touchent leur territoire de manière très prononcée, notamment sur la côte Ouest. Entrée dans sa quatrième année consécutive de sécheresse, la Californie a annoncé le 1er avril 2015 des mesures d'urgence pour réduire de 25 à 36% la consommation d’eau dans les villes de cet Etat de la côte Ouest. Avec une consommation moyenne de 740 litres d’eau par jour et par personne, soit cinq fois plus que les Français, les Californiens doivent changer leurs habitudes. Dans ce contexte de phénomènes climatiques extrêmes, le pays a pris la mesure de ces défis majeurs et couple aujourd’hui son développement économique à une véritable politique environnementale. Le plan de lutte annoncé en août 2015 par le Président Barack Obama est le plus ambitieux jamais annoncé aux États-Unis au niveau fédéral. Pour SUEZ, la lutte contre le dérèglement climatique est une priorité absolue, en octobre 2015, deux mois avant la COP21, le Groupe a annoncé 12 nouveaux engagements pour le climat et propose à ses clients des solutions innovantes pour s’adapter aux conséquences du changement climatique notamment sur la ressource en eau : le développement de ressources alternatives comme le dessalement et le recyclage des eaux usées. 4 LA CALIFORNIE FACE AU DEFI DE LA SECHERESSE, UN CONSTAT ALARMANT : DU GOLDEN STATE » AU « DUST STATE » Depuis 4 ans, l’ouest des Etats-Unis et plus particulièrement l’Etat de Californie connaissent une sécheresse sans précédent, mettant à rude épreuve les nappes d’eau souterraines et menaçant l’approvisionnement de cette région, où vivent plus de 40 millions de personnes et où se concentrent de nombreuses activités (agriculture, industries…). Cette sécheresse trouve son origine dans plusieurs facteurs : tout d’abord climatiques (déficit pluviométrique, températures au-dessus des moyennes, faibles chutes de neige), économiques (gaspillage et pompage excessif pour l’agriculture intensive et l’industrie) mais aussi dans les usages domestiques et de loisirs (golfs, piscines et pelouses). Début 2015, 80% du territoire connaissait des conditions de sécheresse extrême. Carte du niveau de sécheresse en Californie au 31 mars 2015 Échelle des couleurs du jaune, sécheresse anormale, au pourpre, sécheresse exceptionnelle Source : US drought monitor Face à cette sécheresse qui perdure, la Californie a annoncé le 1er avril 2015 des mesures d'urgence pour réduire de 25 à 36% la consommation d’eau dans les villes de cet Etat de la côte Ouest des Etats-Unis. Actuellement, d’après une étude publiée en décembre 2014 par la NASA1, il faudrait près de 42 milliards de m3 d’eau (l’équivalent d’environ 17 millions de piscines olympiques2) pour résorber temporairement la sécheresse de la Californie, environ 1,5 fois le volume maximum du plus grand réservoir du pays. Autre donnée alarmante, le département californien des ressources en eau a déclaré qu'il n'avait pas trouvé de neige au 1er avril 2015 à 2 000 mètres dans les montagnes de la Sierra Nevada. Une première en 75 ans! La fonte des neiges représentait jusqu’à présent 60 % de l’alimentation des réservoirs et 30 % de l’approvisionnement en eau de l’Etat. Des mesures effectuées dans une centaine d’autres stations de la Sierra Nevada ont montré que « l’accumulation de neige n’atteint en 2015 que 5 % de son niveau moyen des dix dernières années »3. Consommant près de 80% des dépenses en eau de l’Etat, l’industrie agricole californienne est très impactée par cette sécheresse. Les pénuries d’eau pourraient avoir des conséquences importantes sur le secteur (chômage, faillite des exploitations…). Produisant presque la moitié des fruits, noix et légumes consommés aux Etats-Unis, les pénuries d’eau ont déjà coûté à l’Etat plus de 2,2 milliards de dollars en 2014. Cette même année, 5% des terres irriguées ne produisaient plus dans la Central Valley, qui abrite près de la moitié de la production agricole de l’Etat, et 560 000 hectares auparavant cultivables devraient être mis en jachère, soit 33% de plus qu’en 2014.4 En 2015, l’Etat pourrait essuyer 1,8 milliard de dollars de pertes directes et perdre plus de 3% de sa production agricole, soit 17 000 emplois5. 1 NASA Data Underscore Severity of California Drought http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?feature=4412 2 California Drought Needs 17 Million Olympic-Sized Pools http://www.bloomberg.com/news/articles/2014-12-16/californiadrought-needs-17-million-olympic-sized-pools 3 8 images that explain how bad the California drought has become http://www.latimes.com/local/lanow/la-me-ln-californiadrought-maps-charts-20150401-story.html 4 Preliminary Analysis: 2015 Drought Economic Impact Study https://watershed.ucdavis.edu/files/biblio/2015Drought_PrelimAnalysis.pdf 5 Selon des chercheurs le 15 juillet à Washington CV (rapport Jay Lund Centre d’études des bassins versants UC Davis. 5 D'importants aménagements ont été nécessaires pour permettre à la population californienne de disposer d'eau en quantité suffisante pour ses besoins domestiques, industrielles et agricoles. Ces installations hydrauliques (barrages, transferts d'eau à l'échelle locale, etc) sont restées de taille modeste jusqu'aux années 1930. Par la suite, face à la croissance démographique, des aménagements de plus grande ampleur ont été nécessaires: grands barrages sur le Colorado, forages dans la nappe phréatique, transferts d'eau à longue distance (Canal de Californie, All American Canal...). Les bassins versants et les vallées du Colorado et de ses affluents sont aujourd’hui entièrement Le lac Mead est le résultat de la construction du barrage Hoover, artificialisés : aux grands barrages construits dans sur le fleuve Colorado dans les années 1930. Il est la principale les années 1930 se sont ajoutées les dérivations source d’eau potable pour une partie de l’Arizona, de la Californie vers Denver, Phœnix, Los Angeles et le Nouveauet du Nevada. En avril 2015, l’eau y a atteint son niveau le plus bas depuis la construction du barrage. Mexique. 120 m3 par seconde sont acheminés aujourd’hui vers Los Angeles et San Diego, soit le tiers de l’approvisionnement en eau de ces deux villes. Juste avant la frontière avec le Mexique, l’Imperial Dam détourne une grande partie des eaux du Colorado vers les grands périmètres irrigués de l’Impérial Valley au sud de la Californie. Le rationnement en eau en vigueur depuis quelques mois ne concerne pas seulement les exploitations agricoles, mais aussi la vie quotidienne des Californiens. Avec une consommation moyenne de 740 litres d’eau par jour et par personne6, soit cinq fois plus que les Français7, les Californiens doivent changer leurs habitudes. Les eaux souterraines, majoritairement utilisées pour alimenter les besoins en eau potable des habitants, représenteraient selon la California Water Foundation8, jusqu’à 40% de l’eau utilisée en temps normal et 60% en période de sécheresse. Depuis avril 2015 et les mesures annoncées par le gouverneur Jerry Brow, 40 millions de Californiens doivent désormais limiter l’arrosage de leurs jardins à certains jours seulement et privilégier un système de goutte à goutte. L'Etat a également prévu dans le cadre de son programme d'économies d’eau le remplacement de 4,6 millions de m2 de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau. Les mesures d’économies d'eau obligatoires mises en place et dont le non-respect est sanctionné par des amendes semble porter leurs fruits. La consommation d'eau a chuté de 31,3% sur un an en juillet 2015, après quelque 27% en juin, plus que les 25% exigés en avril 2015. La sécheresse californienne n’inquiète pas seulement les agriculteurs. Elle a déjà causé 2,2 milliards de dollars (1,7 Md€) de dommages cette année à l’économie entière du Golden State et frappe directement ou indirectement 70% de l’Ouest américain. Rappelons que la Californie génère environ 13% du PIB national, hissant ainsi l’Etat à la 7ème place de l’économie mondiale. Exemple probant, avec plus de 800 datacenters sur le territoire californien, et sans compter les nombreuses salles informatiques des entreprises high-tech de la Silicon Valley, la consommation d'eau de ces installations prend évidemment des proportions importantes: un datacenter de taille moyenne (15 megawatts) consommerait ainsi autant d'eau à l'année que trois hôpitaux ou deux parcours de golf. 6 The California Water Challenge http://www.cawaterchallenge.org/pages/overview Les usages de l'eau : les usages domestiques http://www.cieau.com/les-ressources-en-eau/en-france/les-usagesdomestiques 8 An Evaluation of California Groundwater Management Planning http://www.californiawaterfoundation.org/uploads/1405009350-GMPReport2014%2800256304xA1C15%29.pdf 7 6 SUEZ APPORTEUR DE SOLUTIONS FACE AU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE A quelques semaines du début de la conférence de l'Onu sur le climat (COP21) qui se tiendra à Paris début décembre, plus de 150 pays ont pris des engagements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Les Etats-Unis, deuxième émetteur de gaz à effet de serre avec 17% des émissions mondiales, ont présenté en aout 2015 de nouvelles dispositions de régulations visant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ces objectifs, annoncés dans le cadre du plan américain pour une énergie propre (America’s Clean Power Plan), amorcé en 2014 et piloté par l’Environmental Protection Agency (EPA), sont plus ambitieux que ceux dévoilés initialement en juin 2014 : Réduire de 32 %, d’ici à 2030, les émissions de CO2 liées à la production d’électricité par rapport à l’année 2005. Pour atteindre cet objectif, le plan d’action prévoit une réduction de la part de charbon à 27 % de la production à l’horizon 2030 (contre 39 % en 2014). Encourager la transition énergétique et les énergies renouvelables: un programme de soutien accompagne le plan climat pour inciter les États américains à développer avant 2020 des actions en faveur des économies d’énergies et des énergies renouvelables. Solaire, éolien, biomasse, le « Clean Power Plan » prévoit d’augmenter à 28 % la part des énergies renouvelables d’ici à 2030 (contre 11 % en 2014). Depuis juillet 2015, 81 grandes entreprises américaines se sont engagées, à investir 140 milliards de dollars (126 milliards d’euros) dans des projets à faible émission de carbone. Cet engagement, baptisé « American Business Act on Climate Pledge », a été annoncé sous l’égide de la Maison Blanche dans la perspective de la Conférence COP21. L’état de Californie, pionnier dans la lutte contre le changement climatique a signé des mesures en octobre 2015 pour doubler les économies d’énergie des bâtiments et pour que la moitié de l’électricité générée dans l’Etat provienne d’énergies renouvelables d’ici à 2030. Plus tôt cette année le gouverneur de Californie avait déjà émis une directive pour réduire les gaz à effet de serre en Californie de 40% d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990, « l’objectif le plus ambitieux d’Amérique du nord », avait annoncé le gouverneur Brown. Pour SUEZ, la lutte contre le dérèglement climatique est une priorité absolue. Dans le cadre de ses Feuilles de route Développement Durable pour 2008-2012, puis 2012-2016, le Groupe s'était déjà fixé des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation de la ressource en eau. En octobre 2015, deux mois avant la COP 21 et dans le prolongement des efforts réalisés, SUEZ a annoncé 12 nouveaux engagements pour le climat. Ceux-ci portent sur l'ensemble de ses activités en France et à l'international, s'inscrivent dans la trajectoire deux degrés et contribuent aux Objectifs du Développement Durable fixés à l’ONU. Ils visent à : ‐ Poursuivre les efforts pour diminuer l'empreinte carbone du Groupe, ‐ Promouvoir le modèle de l'économie circulaire permettant structurellement de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de protéger les ressources, ‐ Et s’adapter aux conséquences du dérèglement climatique sur l’eau 7 SUEZ accompagne ainsi ses clients- collectivités locales et industriels- en apportant : des solutions d’atténuation du changement climatique qui permettent de limiter les émissions de gaz à effet de serre grâce à la valorisation des déchets et des boues d’épuration (efficacité énergétique, production d’énergie renouvelable, valorisation matière). des solutions d’adaptation aux conséquences du changement climatique notamment sur la ressource en eau qui se raréfie (maîtrise des consommations, développement de ressources en eau alternatives comme le dessalement et le recyclage des eaux usées). A horizon 2035, le stress hydrique, l’une des conséquences principales du dérèglement climatique, touchera 40% de la population mondiale. Or, l’eau, synonyme de développement, renvoie également à des enjeux de santé, d’alimentation et d’agriculture. SUEZ développe ainsi des solutions pour les collectivités et industriels permettant de multiplier les usages de l’eau, avant rejet dans le milieu naturel. Le Groupe s’est engagé en octobre 2015 à travers ses « Engagements Climat » à multiplier par 3 son offre en eaux alternatives. 8 LE DEVELOPPEMENT DE RESSOURCES ALTERNATIVES POUR PROTEGER LA RESSOURCE EN EAU Pour satisfaire la croissance de la demande en eau et compte tenu de la rareté de la ressource, les solutions comme le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, deux techniques nécessitant un savoir-faire technologique spécifique, s’imposent largement parmi les options retenues par les autorités et les industriels. SUEZ s’impose d’ores et déjà comme leader du domaine avec une production de 800 millions de m3 d’eaux usées réutilisées chaque année. LA MER A BOIRE OU LA SOLUTION DU DESSALEMENT Si l’eau douce ne représente que 2,5% de l’eau présente à la surface de la planète terre, l’eau de mer en constitue 97,5%. Le dessalement s’avère ainsi une alternative durable pour alimenter en eau potable les populations de régions côtières, soit 40% de la population mondiale. Pourtant, moins de 1% de la quantité d’eau potable produite dans le monde est issue du dessalement. Dans les pays du Golfe et du Moyen-Orient notamment, une ferme volonté politique en faveur du dessalement est née face à la demande croissante en eau et en assainissement. On estime que la capacité des pays du Golfe devra plus que doubler d’ici 2020 afin de répondre à la demande croissante en eau de la région. Parmi eux, l’Arabie Saoudite est aujourd’hui le plus grand producteur mondial d’eau dessalée et devrait investir 11 milliards de dollars dans des unités de dessalement entre 2013 et 2020. La volonté des autorités de moderniser leurs infrastructures a permis à SUEZ, un des leaders mondial du secteur, de remporter plusieurs contrats d’envergure dans le domaine du dessalement à Mirfa et Masdar aux Emirats Arabes Unis par exemple. Le Groupe a également construit et exploite des usines dans des pays tels que l’Espagne ou l’Australie, également soumis à un fort stress hydrique. SUEZ PARTICIPE AU PROJET PILOTE DE DESSALEMENT ECO -ENERGETIQUE DE MASDAR (ABOU DHABI) La société publique émiratie Masdar a signé en 2014 avec SUEZ un contrat pour la construction d’une unité pilote de dessalement de haute technologie et éco-énergétique à Abou Dhabi. Ce contrat s’inscrit dans le cadre du Programme pilote de dessalement lancé par Masdar afin de tester et développer des technologies de dessalement d’eau de mer pouvant être alimentées par des énergies renouvelables. L’objectif à terme est de mettre en œuvre ces technologies dans des usines de dessalement aux Emirats Arabes Unis. Le contrat englobe la conception, la réalisation, l’approvisionnement, la construction, la mise en place, l’exploitation, la maintenance et l’évaluation d’une unité pilote de dessalement sur une période de 18 mois. Cette installation offrira une performance énergétique supérieure aux usines de dessalement les plus sophistiquées et pourra être alimentée à 100 % par des sources d’énergie renouvelable. La deuxième étape du Programme consistera à mettre en œuvre cette technologie dans des usines de dessalement d’eau éco-énergétiques alimentées par des énergies renouvelables. En 2015, SUEZ, ENGIE, Abu Dhabi Future Energy Company et Masdar Institute of Science and Technology ont signé un contrat de recherche pour étudier la possibilité de dessaler de l’eau de mer par une unité alimentée à 100 % par de l’énergie solaire, ce qui représenterait alors une première mondiale. 9 LE PROJET MIRFA EN REPONSE A L’AUGMENTATION DE LA DEMANDE EN ELECTRICITE ET EN EAU DES ÉMIRATS ARABES UNIS SUEZ a remporté en 2014 les contrats de conception, construction et exploitation de l’usine de dessalement d’eau de mer par osmose inverse du projet de Mirfa, attribué à GDF SUEZ par l’autorité en charge de la gestion de l’eau et de l’électricité d’Abu Dhabi (ADWEA). Ce projet, d’un montant global de 146 millions d’euros, comprend un contrat d’un montant de 117 millions d’euros portant sur la conception et la construction de l’usine de dessalement. D’une capacité de 140 000 m3/j, elle sera équipée de la technologie de filtration SeaDaf™ afin d’assurer le prétraitement des eaux turbides et riches en algues du Golfe arabo-persique et d’une double passe d’osmose inverse pour le dessalement. Il sera suivi d’un second contrat d’exploitation et de maintenance de l’usine d’une durée de 7 ans, confié à SUEZ par Mirfa International Power & Water Company, pour un montant global de 29 millions d’euros. Situé à 160 km à l’ouest d’Abu Dhabi, le projet de Mirfa dans lequel s’intègre l’usine de dessalement, fournira 240 000 m3/jour d’eau potable et 1600 Mégawatt d’électricité pour répondre à la demande croissante en eau potable et en électricité de la région. Le choix du dessalement par osmose inverse apparaît comme une solution pérenne aux enjeux locaux de stress hydrique et de préservation des ressources. En mai 2015, les autorités californiennes ont édicté les premières règles pour le dessalement de l'eau de mer à l'échelle de l'Etat9. L'objectif de ces normes fixées à l'ensemble des projets de désalinisation de l'eau du Pacifique est d'exploiter les ressources de l'océan tout en minimisant l'impact sur la vie aquatique. Jusqu’alors il n'existait aucune norme standard au niveau de la Californie. LA REUTILISATION DES EAUX USEES: UNE SOLUTION ALTERNATIVE EN FAVEUR DE LA PROTECTION DE LA RESSOURCE Aujourd’hui, seulement 2 % des 165 milliards de m³ d’eau collectés et traités dans le monde sont réutilisés. Or, la réutilisation des eaux usées est un moyen très efficace de limiter les prélèvements dans les nappes et d’économiser la ressource. La réglementation sur la valorisation des eaux usées fluctue d’un pays à l’autre. La loi française autorise ainsi la réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures ou l’arrosage des espaces verts. Toutefois, les eaux concernées doivent présenter de réelles garanties sanitaires. Les critères retenus reposent principalement sur le type d’irrigation (aspersion, micro-irrigation…) et la qualité des eaux utilisées. Dans les autres pays du monde, la réglementation s’appuie généralement sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La réutilisation des eaux usées nécessite un savoir-faire technologique particulier. Les procédés choisis combinent des traitements classiques (boues activées, filtration, capacités auto épuratives des écosystèmes aquatiques) avec des traitements plus avancés (microfiltration ou ultrafiltration en fonction des usages). Pour augmenter la qualité de l'eau traitée suivant les besoins, SUEZ utilise le couplage d'un traitement membranaire par ultrafiltration pour la séparation des substances contenues dans l’eau à l'osmose inverse pour retenir les sels dissous dans l'eau. Ces opérations sont généralement suivies d’une désinfection par rayons ultraviolets ou par ozonation. L'effluent épuré ainsi obtenu peut ensuite être réutilisé à des fins agricoles ou industrielles. 9 California approves first statewide seawater desalination rules http://www.reuters.com/article/2015/05/07/us‐usa‐ drought‐desalination‐idUSKBN0NR21J20150507 10 LA STATION D’EPURATION (STEP) D’AS SAMRA, LA PLUS GRANDE USINE DE TRAITEMENT DES EAUX USEES DE JORDANIE La station d’As Samra est un élément clef de la stratégie mise en œuvre par les autorités jordaniennes pour préserver la ressource en eau. En effet, elle produit plus de 70% de l’ensemble de l’eau traitée en Jordanie, est auto-suffisante à 80% en énergie et fournit 10% des ressources en eau du pays utilisées pour l’agriculture. SUEZ a inauguré en octobre 2015 l’extension de la station de traitement des eaux usées d’As Samra. Cette inauguration s’inscrit dans le cadre du contrat de partenariat public-privé de 25 ans confié, en 2012, par le ministère jordanien de l’Eau et de l’Irrigation au consortium Samra Project Company composé de SUEZ et son partenaire Morganti pour l’agrandissement de l’usine de traitement des eaux usées d’As Samra. Le montant du contrat s’élève à 270 millions de dollars américains dont 93 millions sont issus d’une subvention du programme américain Millennium Challenges Corporation (MCC). Ce contrat fait suite à un premier contrat attribué en 2002 par le ministère de l’Eau et de l’Irrigation à Samra Project Company pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation de la station de traitement des eaux usées d’As Samra. Il s’agit du premier contrat BOT (Build, Operate, Transfer) signé en Jordanie. L’extension a permis d’accroître la capacité de l’usine de 267 000 à 365 000 m3 par jour afin de répondre aux besoins d’une population estimée de 3,5 millions d’habitants, soit près de 35% de la population du pays. Le projet a également contribué au développement de la vie économique locale en créant des emplois et en fournissant l’eau nécessaire à l’irrigation des cultures. Aux Etats-Unis, le recyclage des eaux usées pour l’usage agricole est une pratique très répandue. Des mesures législatives, et plus de trente ans d'expérience, font des Etats-Unis un pays phare au plan mondial dans le domaine de la réutilisation des eaux usées à des fins agricoles. L’usine de West Basin en Californie exploitée par SUEZ, dont la capacité finale est de 220 000 m3 par jour, a développé le plus vaste programme de réutilisation basé sur des technologies de pointe et des usages diversifiés. Elle est la seule au monde capable de produire cinq qualités d’eaux différentes pour plus de 300 clients. 11 ZOOM SUR WEST BASIN: LE « RE-USE » OU COMMENT DONNER UNE SECONDE VIE A L’EAU Soumis à des périodes de sécheresse accrues en Californie du Sud, le West Basin Municipal Water District s’est associé à SUEZ pour l’exploitation et la maintenance de la plus importante installation de recyclage des eaux des Etats-Unis. SUEZ recycle « sur mesure » les eaux usées pour ses clients municipaux, agriculteurs et industriels de la région de Los Angeles, en concevant différents types d’eau adaptés à chaque type d’usage, et contribue à protéger les réserves d’eau locales. L’installation permet également de réduire les rejets d’eaux usées traitées dans la baie de Santa Monica. LA SECHERESSE : UNE CONTRAINTE A MAITRISER Résolu à ne plus voir le bien-être de la région dépendre des aléas naturels le West Basin Municipal Water District lance à la fin du XXe siècle, un vaste et ambitieux programme visant à réduire sa dépendance en eau potable importée. Pour y parvenir, il se donne pour objectif de préserver les ressources hydriques de la région tout en contribuant à une gestion respectueuse de l’environnement. C’est dans la commune d’El Segundo, à Los Angeles, le long de la célèbre baie de Santa Monica, que SUEZ s’est vu confier dès 1995 l’exploitation et la maintenance de l’usine de recyclage des eaux Edward C.Little, ainsi que de quatre usines périphériques. Confiance qui a été récemment renouvelée en 2014. « Le recyclage est un élément clé de notre programme Water Reliability 2020, ayant pour objectif d’apporter à la zone côtière de Los Angeles des ressources en eau contrôlées localement, durables et fiables. Nous apprécions les capacités d'exploitation de SUEZ, menées en étroite collaboration avec nos équipes », déclare Carol W. Kwan, Vice-Président du Conseil d’administration du West Basin, avant de poursuivre : « L’eau est notre ressource la plus précieuse. Notre partenariat avec SUEZ nous a permis de continuer à élargir notre programme de recyclage et de fournir une eau de qualité à nos usagers. » A WEST BASIN, CINQ QUALITES DIFFERENTES D’EAU RECYCLEE POUR DES USAGES DIVERSIFIES L’installation Edward C. Little réutilise les eaux usées traitées pour des usages non-domestiques et est la seule au monde capable de produire cinq qualités d’eaux différentes pour plus de 300 clients. Elle garantit notamment le bon fonctionnement industriel des raffineries Exxon-Mobil, Chevron et Tesoro, consommatrices d’eau. 12 Au total, cette installation assure la production quotidienne de 220 000 m3 d’eau recyclée pour les industries voisines : eau de process, eau de lavage, eau déminéralisée pour la production de vapeur, eau destinée aux circuits de refroidissement. Par ailleurs, au travers d’une installation de traitement par microfiltration et osmose inverse, elle permet de protéger et reconstituer les réserves d’eau locales en produisant et réinjectant dans la nappe environ 60 millions de litres par jour d’eau recyclée de très grande qualité. Antoine Vuillermet, Directeur d’exploitation de SUEZ insiste sur les bénéfices de ce dispositif unique d’économie circulaire, à savoir : « Recycler les eaux usées traitées à des fins multiples, soit 5 qualités d’eau produites pour des usages industriels, tout en réinjectant de l’eau dans les aquifères permettant la préservation de la ressource et la limitation de l’impact environnemental. » UN PARTENARIAT GAGNANT POUR DES OBJECTIFS AMBITIEUX Ce partenariat public-privé est en parfaite adéquation avec les engagements de West Basin et leur programme « Water Reliability 2020 » qui vise à réduire de 33% d’ici 2020, le taux de dépendance de la zone côtière de Los Angeles. Grâce aux efforts conjugués des deux parties, les importations d’eau potable ont déjà été réduites de 80% à 60% de la demande totale. Un succès remarquable dans cette région aride qui a de surcroît connu une forte croissance démographique. SUEZ contribue à relever l’un des défis majeurs du XXIe siècle : trouver des solutions permettant de limiter l’impact des effets du changement climatique. Edward C. Little est ainsi devenue le symbole emblématique d’une politique d’économie de la ressource en eau qui ouvre de nouvelles voies au développement durable et à la croissance harmonieuse. « Grâce à des solutions techniques variées et des partenariats stratégiques, le Re-Use est une véritable opportunité face aux enjeux de préservation de la ressource et aux situations de stress hydrique rencontrés dans le monde entier. SUEZ a d'ores et déjà proposé à ses clients et mis en œuvre des solutions de ce type : au Qatar, pour le traitement et le recyclage des eaux usées de Doha West, en Chine à Chengdu, pour le traitement et le recyclage des eaux usées du plus grand acteur pétrolier chinois, au Mexique à San Luis Potosi pour les agriculteurs et industriels de la région. Le ReUse est en cela une solution d'avenir offrant d'importantes marges de progression », commente MarieAnge Debon, Directrice Générale Adjointe Groupe en charge de la Division International de SUEZ. 13 SUEZ PARTENAIRE DES AUTORITES LOCALES ET INDUSTRIELS AMERICAINS DANS LA GESTION DURABLE DES RESSOURCES SUEZ présent en Amérique du Nord depuis 1869 Présent dans 50 Etats & au Canada Infrastructures vieillissantes, raréfaction de la ressource, augmentation des besoins en eau, les Etats-Unis font face à de nombreux défis dans leur gestion de la ressource. La prise de conscience de ces enjeux et les nombreux investissements envisagés poussent les municipalités américaines à chercher des solutions innovantes, leurs permettant de réduire leurs coûts de traitement. SUEZ en Amérique du Nord accompagne ses clients en leur proposant des services sur mesure afin d’assurer une gestion durable du grand cycle de l’eau. SUEZ AUX ETATS-UNIS, UN DES LEADERS DES SERVICES D’EAU ET D’ASSAINISSEMENT SUEZ en Amérique du Nord est l’un des principaux acteurs dans le secteur des services à l’environnement aux Etats-Unis. Le Groupe fournit des services d’eau et de traitement des eaux usées à quelques 7.5 millions de personnes dans le pays. Le Groupe possède 16 entreprises de services publics dans l’eau, mais exploite également 84 services municipaux et industriels dans l’eau et le 14 traitement des eaux usées par le biais de partenariats publics-privés innovants et de contrats de services. En 2014, les activités de SUEZ en Amérique du Nord ont contribué au chiffre d’affaires consolidé du Groupe à hauteur de 564 millions d’euros, 66 % provenant des activités régulées et 34 % des contrats de services. SUEZ en Amérique du Nord est également le premier fournisseur de services pour les réservoirs d'eau aux États-Unis. Le Groupe propose des services de maintenance, de nettoyage pour des milliers de réservoirs. DES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVE INNOVANTS POUR REPONDRE AUX DEFIS D’UNE INFRASTRUCTURE VIEILLISSANTE L’état des infrastructures du secteur de l’eau aux Etats-Unis est sans précédent, vieillissant et vétuste, les autorités fédérales et locales devront investir plus de 600 milliards de dollars d’ici 20 ans pour rénover les systèmes de traitement d’eau et d’assainissement du pays. La prise de conscience de ces enjeux a poussé les municipalités à chercher des solutions innovantes leurs permettant de réduire leurs coûts de traitement, tout en garantissant un niveau de services des plus performants. S’appuyant sur un nouveau modèle de contrat destiné à répondre aux besoins d’investissement des infrastructures du secteur, SUEZ et la société d’investissement KKR ont conclu en 2012 un partenariat pour l’exploitation des systèmes d’eau et d’assainissement de la ville de Bayonne, située dans l’Etat du New Jersey. Ce nouveau type de partenariat baptisé « SOLUTION » permet aux municipalités d’améliorer leurs infrastructures tout en réduisant leur dette. La « Solution » de SUEZ vise une modernisation et une exploitation plus efficace des systèmes de traitement de l’eau. Elle entend aider les villes à répondre à des normes toujours plus rigoureuses en termes d’environnement et de qualité de l’eau et à attirer des partenaires du secteur privé, porteurs de nouveaux capitaux sur le long terme. Apportés par des investisseurs institutionnels, ces nouveaux capitaux serviront à moderniser les systèmes de traitement de l’eau. Ils contribueront également à alléger les pressions qui pèsent sur le bilan des municipalités, en libérant les communes qui pourront investir dans d’autres services publics. Dans le cadre de cette approche contractuelle, les villes conservent la propriété sur les systèmes de traitement de l’eau ou d’assainissement, ainsi que sur les tarifs facturés aux usagers. SUEZ a été distingué par le Président Bill Clinton lors du forum annuel de la Clinton Global Initiative (CGI) qui s’est tenu le 25 septembre 2013. Le Président Clinton a en effet souligné l’approche inédite proposée par SUEZ qui offre aux villes américaines une nouvelle solution à long terme pour répondre à l’enjeu que posent leurs besoins actuels et futurs en eau. D’ici 2018, les équipes SUEZ aux Etats-Unis prévoient, par ailleurs, d’investir environ 1 milliard de dollars dans leurs propres actifs pour rénover l'infrastructure existante et améliorer ainsi le service et la qualité de l’eau. Cette initiative unique sur le territoire permet ainsi aux autorités de faire évoluer les infrastructures, tout en allégeant leur dette et en restaurant leur capacité financière. 15 ZOOM SUR BAYONNE En 2012, SUEZ signe avec la ville de Bayonne un contrat historique de partenariat visant à répondre au problème de la gestion de l’eau et de l’assainissement. Réunis au sein d’une joint‐venture SUEZ et son partenaire KKR interviennent en concessionnaire auprès de la Bayonne Municipal Utilities Authority (BMUA), l’organisme public qui gère le réseau d’eau de la ville. Ce partenariat permet de proposer une solution qui combine le savoir‐faire opérationnel et les innovations de SUEZ à la capacité d’investissement sur le long terme de KKR. Un investissement conséquent de 257 millions de dollars est réalisé. 150 millions sont destinés à alléger la dette de la ville et 107 millions seront investis durant toute la durée de vie du contrat afin de gérer, réparer et rénover les réseaux. Son chiffre d’affaires cumulé pour les 40 années du contrat atteindra 195 millions d’euros (260 millions de dollars). ZOOM SUR NASSAU En 2015, SUEZ a signé un contrat d’exploitation de 20 ans pour la gestion de l’intégralité du système d’assainissement du comté de Nassau, Long Island, dans l’Etat de New York, représentant une population d’1,1 million d’habitants. Ce contrat, représentant un montant annuel de 57 millions de dollars (soit un montant cumulé de près de 1,2md$ ou 905m€), est le plus important contrat d’O&M aux États-Unis. En confiant la gestion et l’exploitation des eaux usées à SUEZ, la collectivité pourra économiser 230 millions de dollars grâce à l’amélioration de l’efficacité opérationnelle, et en particulier du fait d’une diminution de la consommation d’énergie et de produits chimiques, d’une réduction des boues produites et d’une amélioration de la productivité des installations. En effet, l’expertise dans la gestion de l’eau et les technologies innovantes apportées par le Groupe permettront non seulement d’améliorer le fonctionnement et l’efficacité du système du Comté, mais aussi de réduire considérablement l’impact environnemental grâce au rejet des effluents traités dans le respect des normes les plus exigeantes du Département de protection de l’environnement de l’état de New York. SUEZ affichera les données opérationnelles et diffusera sur son site Internet des vidéos librement accessibles montrant les installations et conduites d’évacuation en temps réel, ce qui constitue une première dans ce secteur aux Etats-Unis. ZOOM SUR MIDDLETOWN De la même manière, fort de son succès avec la ville de Bayonne, SUEZ et le fonds d’investissement KKR ont conclu en 2014 un partenariat Public-Privé « SOLUTION » avec la municipalité de Middletown (Pennsylvanie) pour assurer la gestion et l’exploitation de son système d’eau et d’assainissement à compter du 1er janvier 2015 pour une durée de 50 ans. Dans le cadre de cet accord d’une valeur de plus de 205 millions d’euros (soit 285 m$), les équipes de SUEZ exploitent et entretiennent six sources d’eau souterraines, près de 60 km de conduites d’eau, une station de traitement des eaux usées et plus de 40 km de réseaux d’assainissement, et apportent des mises à niveau de l’équipement. L’accent est particulièrement mis sur la performance environnementale, la santé et la sécurité, ainsi que16 l’amélioration des services apportés aux 9 400 habitants, dont le nombre sera amené à croître tout au long de la durée du contrat. SUEZ, UN FOURNISSEUR UNIQUE DE TECHNOLOGIES DE TRAITEMENT DE L’EAU AUX ETATS-UNIS Grâce à son expertise mondiale, SUEZ est l'un des leaders dans la conception, la fourniture et la mise en service de technologies de traitement de l'eau en Amérique du Nord. Le Groupe répond aux besoins spécifiques des industriels et des municipalités grâce à un large panel de solutions technologiques et de services innovants, qui combinent performance économique et environnementale. Le Groupe fournit des équipements et des solutions entièrement intégrés sur plus de 10 000 sites, ainsi qu’un catalogue complet de services (audits d'usine, réhabilitation d'équipements etc). SUEZ est ainsi l'un des seuls acteurs du marché nord-américain capable de proposer des solutions intégrées de traitement en tant que fournisseur unique. ZOOM SUR SASOL En 2014, le géant pétrochimique Sasol a choisi SUEZ pour la conception, la mise en service et la fourniture des équipements de traitement des eaux usées et brutes de l’extension de son complexe de craqueur d’éthane et d’unités pétrochimiques dérivées, situés près de Lake Charles en Louisiane. La mise en service de cette extension est prévue pour 2018, en conformité avec les nouvelles normes environnementales, particulièrement strictes. Fort de sa longue expérience dans la gestion complète des eaux de procédés industriels dans le monde entier, et à sa capacité à s'associer à un réseau mondial d'experts, SUEZ était un partenaire de choix pour ce projet. SUEZ ACTEUR DE LA VALORISATION DES DECHETS SUEZ est également présent au Canada dans les métiers du Recyclage et de la Valorisation. SUEZ assure l'exploitation de deux importants contrats de gestion des déchets dans la province: the Edmonton Composting Facility et Swan Hills Treatment Centre. L’installation dédiée au compost est l’un des sites les plus importants au monde. Le contrat d’Edmonton a été renouvelé pour une durée de cinq ans et un nouveau contrat a été gagné avec la collectivité début 2014 pour l’exploitation du site de valorisation des matériaux. Le Centre de traitement de Swan Hills, quant à lui, est un établissement unique en son genre au Canada, jouant un rôle crucial dans l'élimination adéquate des déchets dangereux, tels que les PCB et les dioxines. ZOOM SUR EDMONTON SUEZ a remporté en 2014 l’exploitation de deux centres de gestion de déchets d’Edmonton dans la province de l’Alberta au Canada. Le contrat est d’un montant de 75 millions de dollars (54 millions d’euros) sur cinq ans. Le centre de compostage d'Edmonton exploité et entretenu par SUEZ est le plus grand et le plus sophistiqué du pays, permettant de transformer à la fois les déchets organiques solides et les matériaux biosolides en vue de différentes utilisations, dont les engrais agricoles. Les déchets organiques sont transformés selon leur nature en compost ou en éthanol. Le centre dédié à la démolition permet quant à lui de recycler des matériaux de constructions comme le bois, les cloisons sèches, les bardeaux d’asphalte, le béton et les métaux. Avec ce dispositif, la cité de l’Ouest canadien peut valoriser environ 60% ménagers et donc limiter les volumes destinés aux des déchets centres d’enfouissement. 17 CARTE D’IDENTITE : SUEZ S’ENGAGE DANS LA REVOLUTION DE LA RESSOURCE Avec une histoire de plus de 150 ans et une présence dans plus de 70 pays, SUEZ et ses 80 990 collaborateurs s’engagent à répondre aux enjeux d’un monde qui change. En 2050, nous serons près de 9,6 milliards d’habitants, dont les deux tiers vivront dans les villes. Parallèlement à l’évolution démographique, le dérèglement climatique inquiète puisqu’il est à l’origine de catastrophes à l’image de fortes inondations ou de situations de stress hydrique, voire de sècheresse à travers le monde. Cela pose la question d’un développement durable pour tous et d’un nouveau modèle « climato-responsable » moins consommateur de ressources naturelles puisqu’elles se font de plus en plus rares et que l’influence de l’homme sur le climat est évidente. SUEZ agit en développant des solutions intégrées pour atténuer les effets du changement climatique et s’adapter à ses conséquences. En réponse à ces défis, le Groupe construit des solutions innovantes et sur-mesure, adaptées aux contraintes de chaque client (collectivités, industriels) et de chaque pays. 18