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BIZ ALERT
É DITION 86 –
VENDREDI
11
MARS
2016
SUNIL BENIMADHU
VA-T-IL NOUS
RÉPONDRE ?
L’ HEBDOMADAIRE
ÉLECTRONIQUE GRATUIT
LA PRÉSENTATION
DU BUDGET 2016
SERA-T-ELLE REPORTÉE ?
VISHNU
LUTCHMEENARAIDOO
ET SON
‘INNER CIRCLE’
ANALYSE BOURSIÈRE
2
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
J’AI ENTENDU...
OLIVIER FAYOLLE
À LA TÊTE DE THE BEE EQUITY
PARTNERS LTD
HERRSHA L-BOODHUN
C’est le 13 janvier que Forward Investment and Development Enterprises Limited (FIDES) a subi un rebranding pour
devenir ‘The Bee Equity Partners Ltd’. Mercredi, le conseil
d’administration a avalisé la nomination d’Olivier Fayolle en
tant que Chief Executive Officer. Il assumera son poste le 15
avril prochain.
Au niveau international, la Banque centrale européenne
(BCE) a annoncé hier un nouvel assouplissement massif de
sa politique monétaire, le deuxième en trois mois, pour tenter de relancer le crédit et l'inflation dans la zone euro. Des
mesures qui ont fait bondir le CAC 40, et ont fait décoller les
places boursières. Pourtant, le marché parisien évoluait en
hausse à la mi-journée, mais a brusquement accéléré le rythme peu après ces annonces, qui ont été d’une ampleur
plus grande que ce qu’espéraient les investisseurs. La réaction est aussi assez nette sur l’euro qui retombe à 1,0860
face au dollar. Les interrogations sur la politique monétaire
de la Fed avaient stoppé ces derniers mois la flambée du
dollar et au contraire favoriser un rebond de l’euro qui n’entrait pas forcément dans les plans de la BCE.
La Bourse de Tokyo a fini jeudi en hausse pour la première
fois en quatre jours, le rebond des cours du pétrole ayant
réveillé l'appétit des investisseurs pour les actifs à risque.
La Bourse de Shanghai a fermé en repli de 2,2% jeudi, dans
un marché digérant l'annonce d'une violente accélération de
l'inflation en février, à 2,3% sur un an, son plus haut niveau
depuis près de deux ans.
Quant à la Bourse de Londres, elle évoluait en léger recul
hier matin, les investisseurs optant pour la prudence avant
des annonces très attendues de la BCE dans la zone euro
voisine. Les banques étaient sous pression, avec Royal Bank
of Scotland (RBS) (-2,25% à 226,2 pence), Standard Chartered (-1,17% à 464 pence) ou Barclays (-0,67% à 163,6
pence).
Clause de NoN-respoNsabilité
MARDI
LE REBOND D’ASL
La séance a repris après un jour de congé additionnel, lundi. Et pourtant… Le SEMDEX a chuté à
1,819.66 points, et la valeur totale échangée a atteint Rs 12 millions. La MCB a démontré sa force
de nouveau et a grimpé pour atteindre son niveau le plus haut en quatre mois à Rs 212 en dépit
d’une Net Foreign Sale de Rs 10 millions. La SBM a fini à plus bas à 67 sous. Les hôteliers ont
repris légèrement, New Mauritius Hotels se haussant de 0,7% à Rs 22,25 et LUX recouvrant 25
sous à Rs 58,25. C’est au niveau des jeux qu’on note des tendances inverses. Alors que Lottotech
chute de 7,3% pour le ramener à son niveau le plus bas en 15 semaines à Rs 3,20 ; Automatic Systems Ltd (ASL) fait son comeback en grimpant de 6,2% à son niveau le plus haut en 11 semaines à
Rs 39,30. Chez PhoenixBev, 4 000 actions ont été achetées par des investisseurs étrangers. Par
ailleurs, environ 50 000 actions de Caudan ont changé de main, et le prix de l’action devait glisser
à Re 1,21.
MERCREDI
LES ASSURANCES GLISSENT
La valeur totale échangée sur la SEM a atteint Rs 29 millions lors de la séance. Le SEMDEX a encore baissé pour finir à 1,818.14 points. Les banques ont fait preuve de stabilité en concluant à Rs
212, 67 sous et Rs 18 pour la MCB, la SBM et ABC Banking respectivement. On ne peut en dire
autant pour les assurances. Mauritian Eagle Insurance chute à son niveau le plus bas en sept semaines à Rs 82,75 (-1,2%) tandis que la Swan atteint son niveau le plus bas en 32 semaines à Rs
375 (-2%). Au niveau des hôteliers, seul New Mauritius Hotels devait sacrifier quelques points
pour terminer à Rs 22,10. Médine Limited se hausse de 0,8% vers la fin de la séance sur un
échange de 100 actions uniquement. Titre rarement échangé, Les Moulins de La Concorde surgit à
Rs 178,75 après une hausse de 5%. Même tendance à UBS qui grimpe de 10,1% à Rs 35,55. En ce
qui concerne ENL Commercial, le prix chute de 7,1% après avoir affirmé que la vente des nouvelles voitures a baissé.
JEUDI
SWAN GENERAL PERD ENCORE
Décidément, la semaine a été morose pour le SEMDEX. L’indice a encore chuté pour finir à
1,816.35 points, et la valeur totale échangée a atteint Rs 30,3 millions. Ce sont principalement la
MCB, ENL Commercial et la SBM qui ont contribué à ce chiffre. Il n’empêche que les deux banques ont terminé stable tandis que ENL Commercial devait chuter de 1,8% à Rs 16. Par ailleurs,
on note que Swan General accuse une nouvelle baisse. L’action perd 1,3% pour conclure la séance à
Rs 370 suite à un échange de 440 actions. Sur le plan hôtelier, New Mauritius Hotels grimpe de
0,7% à Rs 22,25. D’autres titres ont terminé en baisse, à savoir National Investment Trust (-1,1%)
et Rogers (-0,7%) sur le marché officiel ; et Médine, ENL (P) et Bychemex sur le marché secondaire.
Les différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informations ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent en
aucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé.
Biz-Alert
4
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
GFM cherche CEO
Le Chief Executive Officer de Global Finance Mauritius (GFM) a été nommé à
la Central Water Authority.
Yousouf Ismael (photo) a déjà
pris ses fonctions en tant que
nouveau directeur général de
la CWA. De ce fait, GFM
est à la recherche d’un
nouveau CEO « de haut
niveau » pour diriger cette
institution qui regroupe des
acteurs du ‘global business’,
les compagnies de gestion,
les banques, les firmes de
comptabilité, des hommes
de loi, ainsi que la Stock Exchange of Mauritius. La
GFM a pour objectif de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et
autres autorités pour mieux
orienter le secteur des services financiers.
Le nouveau CEO doit,
entre autres, avoir une
dizaine d’années d’expérience dans le secteur. Pour
rappel, le Dr Yousouf Ismael
a été nommé Chief Executive Officer de GFM le 15
septembre 2014, en rem-
LE CONSTRUCTION INDUSTRY
DEVELOPMENT BOARD
SOUHAITE UN ‘REBRANDING’
Logo, website, culture interne…
Tout est appelé à changer. Le
Construction Industry Development
Board (CIDB) a lancé un appel d’offres pour trouver un consultant afin
de mener à bien son exercice de ‘rebranding’.
« This rebranding exercise will entail the development, roll-out and
management of a new CIDB brand.
Alongside the visual elements, logo and
website, the rebranding exercise should
include an internal culture change programme. Such a programme should be
geared towards aligning the brand
promise of the organisation to the expectations not only of construction industry stakeholders, but also of a new
and more dynamic CIDB. It must enable CIDB to contribute more effectively to the development of the local
construction industry », indique l’organisation. Une fois le consultant
sélectionné après l’exercice d’appel
d’offres, il aura environ deux mois
pour effectuer le ‘rebranding’.
C’est dans l’optique de redynamiser le secteur de la construction
que Gaëtan Siew a été nommé président du CIDB. Et c’est à travers cette
Joyeuses fêtes
de l’Indépendance
et de la République
à tous nos compatriotes.
organisation que le mi-nistre des Infrastructures publiques Nando
Bodha compte redorer le blason du
secteur de la construction, et mettre
à jour la formation des travailleurs
dans ce secteur.
placement de Nikhil Treebhoohun, qui a occupé ce
poste pendant trois ans. Les
membres du conseil d’administration de GFM sont :
Sunil Benimadhu (Chairperson), Sridhar Nagarajan
(vice-Président), Richard
Arlove, Uday Gujadhur,
Paul Leech, Anthony Leung
Shing, Ben Lim, Yuvraj
Thacoor et Aisha Timol.
Ceux que le poste de
CEO de GFM intéresse ont
jusqu’au jeudi 31 mars pour
soumettre leur candidature.
SUNIL BENIMADHU
VA-T-IL NOUS
RÉPONDRE ?
“Monsieur Benimadhu est en réunion, rappelez dans une
heure.» C’est le message que nous laisse la secrétaire du
Chief Executive Officer de la Stock Exchange of Mauritius, le 9 mars 2016, à 10h34. BIZweek voulait en fait
avoir la confirmation ou l’infirmation de Sunil Benimadhu à propos de l’information suivante : «Si une
transaction impliquant le frère d’un membre d’un conseil
d’administration d’une compagnie qui envisage une fusion
avec une filiale listée avait été «flagged» auprès de la SEM
entre décembre 2015 et février 2016. Une situation qui
aurait ainsi provoqué le départ du membre du conseil
d’administration en question.»
A 11h58, en ce même mercredi 9 mars 2016, BIZweek
a de nouveau appelé le secrétariat du CEO, mais on devait nous informer que ce dernier était «toujours en
réunion». Comprenant que Sunil Benimadhu était pris,
nous avons ainsi opté de l’appeler le lendemain, soit le
jeudi 10 mars, à 10h45. Il s’avère, selon la secrétaire,
que le CEO était «toujours en réunion».
A l’heure où nous bouclions notre journal pdf, le CEO
n’avait toujours pas retourné notre appel. Mais nous
devions constater, dans l’édition du Mauricien du jeudi
10 mars, que Sunil Benimadhu a reçu un prix de
l’Africa-America Institute et a accordé, dans ce sens une
déclaration au journal en question. Celle-ci se lit
comme suit: «Je tiens à dédier cette reconnaissance
internationale aux nombreuses personnes qui m’ont été
d’un apport et d’un soutien importants durant ma carrière
professionnelle. J’ai une pensée spéciale pour mes proches.»
En attendant ses réponses, BIZweek transmet ses
sincères félicitations au CEO de la SEM.
DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF
Herrsha Lutchman-Boodhun
ADMINISTRATION
Jessie Bappaya
MARKETING ET PUBLICITÉ
Email : [email protected]
Capital Publications Ltd
5, Antonio Street, Port Louis
Tél : (+230) 2111744, 2111743 | Fax : (+230) 2137114
Email : [email protected]
LA TOUR
La présentation du Budget
2016 sera-t-elle reportée ?
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
n congé maladie
depuis la semaine
dernière, Vishnu
Lutchmeenaraidoo a
envoyé, mardi, une
lettre à son ‘staff ’ afin de l’informer qu’il ne sera pas au bureau jusqu’à la fin de la semaine,
prolongeant ainsi son congé
maladie.
La présentation du budget,
prévue pour mi-2016, sera-t-elle
par conséquent reportée? Pour
certains observateurs, c’est une
possibilité. Surtout par rapport
aux différentes étapes qui précèdent le discours budgétaire, qui
peuvent accuser du retard si la
situation autour de Vishnu
Lutchmeenaraidoo demeure
floue. Il est à savoir que le
‘2016-17 Budget Circular’ – en
date du 4 mars et portant la signature du Secrétaire financier
Dev Manraj – a déjà été remis
aux officiers en charge des différents ministères et départements. Ces derniers ont ainsi
jusqu’au 7 avril pour soumettre
leurs propositions pour les trois
années fiscales ; 2016-17, 201718 et 2018-19.
E
QUELLE ORIENTATION?
Dans les couloirs, on laisse
comprendre que le grand oral
est prévu pour le mois de mai.
Il ne reste donc, techniquement,
que deux mois. Si tel est le cas,
les consultations pré-budgétaires ont déjà pris du retard. Le
ministère des Finances n’a
d’ailleurs pas encore émis de
communiqué officiel pour annoncer le début de ces consultations, où les autres parties
prenantes, y compris les membres du public, sont invitées à
soumettre leurs propositions.
S’ensuivent des représentations
de la part d’associations des
secteurs public et privé, des consultations internes entre les différents ‘leaders’, les plaidoiries
des différents mi-nistères et
l’avis du Premier mi-nistre…
L’ensemble de l’exercice prend
d’habitude un mois et demi,
voire deux mois.
Ainsi, dans certains milieux,
on commence à s’inquiéter.
« Quelle sera l’orientation du
Budget ? Quel sera le souffle nouveau ? Parviendrons-nous à faire
passer la croissance du seuil de 3%
à 5-6% comme le souhaite le ministre des Finances ? »
UN SEUIL POUR
LES MINISTÈRES
Autant de questions qui surgissent. D’autant plus que l’ombre du rapport du Pay Research
Bureau (PRB) plane sur l’exercice.
Alors que le ministre des Finances est en convalescence, le
‘2016-17 Budget Circular’
dresse déjà un tableau sombre
de
l’environnement
économique. Les mi-nistères
ont des critères spécifiques à respecter, surtout en ce qui concerne les dépenses. Le ministère
des Finances a déjà travaillé sur
le seuil des montants qui seront
attribués aux différents ministères et ces derniers auront à
soumettre des propositions qui
respecteront ces seuils.
« The room for manœuvre in
the recurrent budget is very limited. This will be further exacerbated with implementation of the
2016 PRB report », peut-on lire
dans le circulaire.
On y lit également ceci:
« The 2016-17 Budget is
being prepared in an adverse international economic environment cha-racterised by a general
economic slowdown particularly
in the BRICS countries, low oil
prices, and subdued growth in
world trade. In addition, downside risks to the economic outlook
for the US and Europe have significantly increased recently.
« Against this backdrop, the
challenge is to steer our economy
rapidly towards a growth path of
at least 5% annually to realise the
Vision 2030 and attain the high
income country status. In this regard, appropriate policies and
measures will have to be implemented to further diversify our
economy, boost private investment
and employment creation, raise
productivity to global competitiveness levels, embed digital technology in our development
stra-tegy and strengthen our economic resilience.
DILEMMA
« On the fiscal side, we are
faced with a delicate balancing
act. On the one hand, our public
debt has reached a too high level
and has to be brought on a downward path in line with Government’s commitment to meet the
target set in the Public Debt
Management Act. We have also to
contend with rising fiscal risks
and contingent liabilities. On the
other hand, investment in public
infrastructure will have to be increased significantly and would
entail higher borrowing. At the
same time, we have to address
meaningfully the immediate
needs of the poor and the vulnerable groups.
« This is, indeed, a dilemma
which we will have to collectively
resolve. […] Moreover, growth
enhancing infrastructure projects
under implementation and in the
pipeline will absorb more public
resources in the coming years. Additional resources will also be required for the restructuring of
public enterprises.
« After considering the above
5
The room for
manœuvre in
the
recurrent
budget is very
limited. This
will be
further
exacerbated
with implementation of
the 2016 PRB
report
constraints, challenges and targets,
MOFED has carefully worked
out the expenditure ceilings for
each Ministry and Sector. These
will be communicated to you individually. You are requested to
ensure that your expenditure proposals are within the set
ceilings. »
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
ACTA PUBLICA
VISHNU
LUTCHMEENARAIDOO
ET SON ‘INNER CIRCLE’
près presque 15
mois au pouvoir, le
ministre des Finances parle de
« surmenage » pour
expliquer sa convalescence. Et
pourtant, il reste encore 46
mois avant la fin du mandat de
l’Alliance Lepep. Avant cette
échéance, il lui reste à préparer
son deuxième Budget prévu
pour dans environ deux mois.
Bien des choses se sont produites lors de la première année
de Vishnu Lutchmeenaraidoo
en tant que Grand Argentier.
Outre l’affaire BAI, il est maintenant question de « blessure »
causée par un collègue au Cabinet, comme l’évoque le principal concerné lui-même dans
un entretien accordé à un quotidien, mardi. Comment en
sommes-nous arrivés là ?
Nous sommes en décembre
2014 lorsque l’alliance MSMPMSD-ML remporte les élections. D’emblée, le nouveau
gouvernement a deux traits particuliers. D’une part, le Premier
ministre, sir Anerood Jugnauth,
n’appartient à aucun parti politique, mais est présenté comme
le leader de l’Alliance Lepep.
Même chose pour le ministre
des Finances. Après avoir claqué
la porte du MMM quelques
mois plus tôt pour marquer son
désaccord eu égard à l’alliance
contractée avec le PTr, il se
retrouve « an island within an
island » au sein du gouvernement Lepep.
Ses premières décisions auraient confirmé cette tendance.
Tout a commencé avec la nomination du Gouverneur de la
Banque de Maurice (BoM). Il
semblerait que Vishnu Lutchmeenaraidoo a informé, en
bonne et due forme, le Premier
ministre du choix de Ramesh
Basant Roi, sans se soucier de
A
l’avis des différents leaders de
l’Alliance Lepep, à savoir
Pravind Jugnauth, Xavier-Luc
Duval et Ivan Collendavelloo.
L’un des premiers dossiers du
nouveau Gouverneur de la
BOM était de taille : celui de la
révocation de la licence de la
Bramer Bank… Pour rappel,
Ramesh Basant Roi, 68 ans,
avait déjà été Gouverneur de la
Banque centrale pendant huit
ans, de novembre 1998 à
décembre 2006. Il avait gravi
les échelons au sein de cette institution, passant par le département de Recherche, où il
a été Research Officer, avant de
devenir Assistant Director-Research et Director-Research en
1987. Après avoir été remplacé
Elle a participé
à la réforme
du secteur
financier et à
la mise sur
pied de
plusieurs institutions, dont la
Mauritius Revenue Authority
(MRA), le Tax
Appeal
Tribunal, le
Freeport, et la
State Property
Development
Company
(SPDC), dont
elle a été la
vice-présidente
par Rundheersing Bheenick en
décembre 2006, il devait travailler en tant que consultant
économique et financier aux
États-Unis.
Une autre nomination faite
par Vishnu Lutchmeenaraidoo
est celle de Shakuntala Jugmohun en tant que « conseiller spécial » du ministre des Finances,
avec un contrat à la Jean Mée
Desvaux (ancien super conseiller de Paul Bérenger de 2000
à 2005, période au cours de
laquelle Bérenger avait été ministre des Finances et Premier
ministre). C’est en janvier de
l’année dernière qu’elle est
nommée « Special Advisor ». En
mars de la même année, le conseil des ministres annonce
qu’elle a été nommée Chairperson de la State Property Development Company (SPDC).
Souvent considérée comme
étant « très proche du secteur
privé », Shakuntala Jugmohun
occupait la présidence du
comité CST de Caudan Communauté avant d’atterrir au
ministère des Finances. Elle est
également fondatrice de ZINT
Consulting Ltd, société impliquée dans l’organisation de
séminaires et conférences. Détentrice d’un MBA, Shakuntala
Jugmohun compte une riche
carrière dans la fonction
publique. Elle a participé à la
réforme du secteur financier et
à la mise sur pied de plusieurs
institutions, dont la Mauritius
Revenue Authority (MRA), le
Tax Appeal Tribunal, le
Freeport, et la State Property
Development
Company
(SPDC), dont elle a été la viceprésidente.
Elle a aussi fait partie de la
délégation officielle pour les
discussions axées sur l’Investment Promotion and Protection Agreement (IPPA), et
7
Shakuntala Jugmohun, Special Advisor
Ramesh Basant Roi, Gouverneur de la Banque de Maurice
Dev Manraj, Financial Secretary
Sridhar Nagarajan, CEO de MauBank
SUITE EN PAGE 8
ACTA PUBLICA
8
La SIC fait l’objet de beaucoup
de rumeurs tournant autour de la
Pailles Smart City et de la société
chinoise Yihai International Investment Management Ltd. L’Independent Commission Against
Corruption (Icac) a d’ailleurs démarré une enquête au sujet de
ce joint-venture
celles sur le Double Taxation
Agreement entre Maurice et
plusieurs pays. Avant de prendre sa retraite, elle occupait le
poste de Director of Taxpayers
Service à la MRA.
Il y a ensuite eu le maintien
de Dev Manraj au poste de Financial Secretary. Pourtant, ce
dernier a été Senior Adviser au
bureau du Premier ministre
(PMO) du 3 mai 2012 au 8
octobre 2013, alors que le
Parti travailliste était au pouvoir.
Le changement de régime
n’aura donc eu aucun effet sur
lui. Lors d’une conférence de
presse, en décembre 2014, soit
quelques jours après les élections générales, le ministre des
Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo devait déclarer
ceci: « C’est une chance que Dev
Manraj soit toujours Secrétaire
financier. Je vous rappelle qu’il
était la colonne vertébrale du
ministère des Finances à
l’époque du miracle économique.
Il était mon bras droit, et sans
lui, je n’aurais pas pu mener tous
mes projets. »
Pour autant, le palmarès de
cette personnalité n’est pas
sans tache. Son nom est cité
dans le scandale MCB-NPF,
soit le scandale des fonds détournés, à hauteur de Rs 800
millions, des dépôts du National Pensions Fund (NPF) à
la Mauritius Commercial
Bank. Dans cette affaire qui
éclate en février 2003, les
charges provisoires retenues
contre lui, ainsi que contre
plusieurs autres personnes,
seront rayées par la suite.
Au fil des mois, après que
son contrat a été renouvelé par
Vishnu Lutchmeenaraidoo, on
aura aussi noté la présence de
plus en plus régulière de Dev
Manraj auprès du ministre de
la Bonne Gouvernance lors des
conférences de presse de ce
dernier.
Plus récemment, le ministre
des Finances a inclus dans son
« inner circle » l’ancien Chief
Executive Officer de la Standard Chartered Bank. Sridhar
Nagarajan, qui compte une
vingtaine d’années d’expérience bancaire, a été choisi
après un exercice de « head
hunting » pour mener à bien le
processus de fusion entre la
Mauritius Post & Cooperative
Bank (MPCB) et la National
Commercial Bank (NCB), qui
a donné au final la MauBank,
dont il est le CEO.
Mis à part ces « étrangers »
qui lui sont proches, Vishnu
Lutchmeenaraidoo a également choisi de s’entourer de sa
sœur, Rita Veerasamy. Celle
qui a été auparavant un membre du Board et Manager Corporate Service à la State
Investment Corporation Ltd
(SIC) a été finalement nommée Officer in Charge.
D’ailleurs, la SIC fait l’objet de
beaucoup de rumeurs tournant autour de la Pailles Smart
City et de la société chinoise
Yihai International Investment
Management Ltd. L’Independent Commission Against
Corruption (Icac) a d’ailleurs
démarré une enquête au sujet
de ce joint-venture.
La composition de cet
‘inner circle’, très « eighties »
selon certains, était le ‘talk of
the town’ au sein de l’Hôtel du
gouvernement depuis la prise
de fonction de Vishnu Lutchmeenaraidoo. D’où certaines
insinuations que ce dernier
agirait comme « un électron
libre » se contentant de sa seule
proximité avec le Premier ministre. Mais au final, il devait
choisir sa « réintégration » au
MSM, après s’être senti esseulé. Et ce avant qu’il ne
tombe malade deux ou trois
semaines plus tard.
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
The hidden gems of
the developing world
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
OPINION
VICTOR FERRAT
Passionate about alternative
investments opportunities and
equity in emerging economies
Mauritian student in
Finance and Investment Banking,
Henley Business School, UK
POST SCRIPTUM
ar away from the spotlights and
scrutiny of the developed world,
there are prosperous companies
that have taken over a growing
market. A type of companies
ripe for private equity and expansion.
While they are still considered highly risky
and unstable, it might not be necessarily
the case.
Developing countries with stable economic growth, reduced unemployment,
controlled inflation and diminishing corruption such as Kenya, Ivory Coast and
Mauritius amongst others, are the references within this article. Those countries
governed by leaders that share the vision of
private equity, which is to create value in
the long term, are filled with ambitious
and profitable corporations. Despite the
inherited difficulties, these economies are
flourishing and often better off than the
media tends to portrait them. The ability
of these companies to re-centralise themselves in the industries of tomorrow due to
a moldable framework, is a positive sign of
continuity and growth. The differential
gap between the baby boomers who were
the pioneers of the second industrial revolution and the millennials flourishing in
the so-called 4th industrial revolution is
genuinely real. Thanks to globalization, a
significant percentage of the younger population can attend higher level of education abroad, thus, bringing back a
beneficial international expertise to their
home country.
9
F
“More than 50% of the $33.75 billion
invested in emerging markets last year went
toward sectors directly or indirectly targeting
the growing middle class.”
H.Canada, WSJ
Those businesses, helped by trade and
co-operation agreements, have recorded
constant profit growth for decades. Built
upon the legacy of the British and French
colonies, they have a strong foothold in the
history of the country. With time, the
prominence of these companies have become politically and socially significant to
the economy, which has created a rooted
profitable cycle, allowing them premium
access to new venture opportunities.
Through a great diversification of revenue
streams, they are unshaken by sectorial deficiencies.
“Sub-Saharan Africa is one of the very few
regions in the world to have a natural economic growth, which allows investors to take
advantage of it without having to use leverage mechanisms.”
J.E.Hachem
The market forces within which they
operate are less prone to disruption and
competition due to a lack of entrepreneurial incentives, although, this is evolving.
Their main force lays not in a single monopolistic entity that surpasses every competitor in a specific industry, but rather in
the partial or full ownership of a handful
of market leaders in their sectors, a business model similar to Mr. Buffet’s profit
machine; Berkshire Hathaway Inc. Shareholders of those companies enjoy large dividend payouts as they sit on important
retained earnings, waiting for expansionary
opportunities internally or externally. In
the recent years, these corporations have
caught the attention of international investors, a majority of whom are private
equity funds looking for higher returns
and geographical diversification for
lowering domestic risks.
“In the Sub-Saharan region, 24 funds
closed on $4.03 billion in 2014, more than
triple the $1.25 billion raised by 15 funds in
2013.”
H.Canada, WSJ
There are other promising and emerging economies out there, not represented
in the overused BRIC’s acronym, countries
such as Columbia or Peru, home to corporate nuggets that deserve any determined
investor’s attention. However, these enterprises are not easily noticeable on the
global stage. It requires a vast amount of
knowledge, obtainable from specific partnerships with experienced local, groups to
invest wisely. Many family-run businesses
are looking for reinforcements to set up
more efficient governance models, through
the right alliances; they are able to obtain a
direct access to conservative networks, in
the end, both parties win.
“Africa alone is made up of 54 countries,
all with consequent disparities. Knowing
where to invest requires a thorough analysis of
certain factors and above all, a methodical
approach.”
J.E.Hachem
The sheer scale of those companies is
not comparable to those of their counterparts in the developed world, but the possible return on investment (ROI),
certainly does. There is a discrepancy between demand and supply for capital; a
high demand for equity amongst the
smaller companies is not satisfied, which
consequently leads to a cheap valuation
due to the fierce competition for funds. A
real potential for long-term investments
exists in emerging economies as a result of
strong economic fundamentals and flourishing resources. The lack of universal exposure of those firms is accentuated by
the difference between the perceived risks
and the actual risks of investing in those
companies. The volatility (the basis of
risks in financial markets) of the listed
companies in those emerging economies
is on average similar or even lower than
those traded on the large exchanges, yet
(irrational) investors do not make the
leap. Although a security cannot be safer
than the country within which it is issued, the macroeconomic risk it bears is
complex concept, individually interpreted, that can only be approximately
anticipated, if at all, ask a Greek or an
Argentinian-bond holder.
DE QUOI
J’ME MÊLE ?...
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
OPINION
JEAN PIERRE LENOIR
POST SCRIPTUM
11
IDÉES
l règne, dans la foulée de la crise des
migrants, en France, une espèce
d'attaque déguisée et sournoise contre ce pays de la part, le plus souvent, de gens qui s'arrogent le droit
de le faire en pompant dans l'air du temps
la partie la plus viciée par la pollution intellectuelle à la mode...
Le plus grave dans toute cette histoire
c'est que ces attaques viennent la plupart
du temps de non Français qui s'arrogent le
droit, en vertu de quoi je me le demande,
de dire ce qu'il faut faire et ne pas faire,
d'insulter certains politiciens et d'en aduler d'autres et de crier au scandale lorsque
des mesures prises, des choses dites et des
propositions faites ne conviennent pas à
leur correction politique et à leurs cervelles
enfumées par un prêt-à-penser nourri,
entre autres, par une télévision aux ordres.
Il ne viendrait jamais à l'esprit de ces
mêmes personnes, grands prêtres de la
pensée unique, de s'immiscer ainsi dans
les affaires de l'Inde, du Pakistan, de l'Angleterre ou de la Chine en agressant par
écrit certains de leurs politiciens...
Pourquoi donc la France ? On connaît
bien sûr la cote d'amour de la population
pour ce pays. Mais cela donne-t-il le droit
à des étrangers de tous poils d'essayer de
peser de façon aussi impertinente sur sa
politique ? La France a toujours été admirée pour son histoire faite d'esprit
gaulois et de culture gréco-romaine, pour
ses grands hommes politiques, ses
penseurs, philosophes et écrivains pétris de
I
ces ferments européens qui ont construit
toute leur pensée et fait la beauté et la
valeur de leurs œuvres.
Aujourd'hui, il semble que les mots
Liberté, Égalité et Fraternité aient été détournés de leur sens premier au profit
d'une volonté qui tendrait à confondre la
Liberté avec la tentation de faire n'importe
quoi, l'Égalité avec l'obsession de gommer
toutes les différences entre identités et cultures différentes, et la Fraternité avec l'ouverture sauvage des frontières sans se
préoccuper le moindrement du danger
qu'il y a de dissoudre l'identité millénaire
de ce pays dans des cultures immensément
riches et admirables chez elles, mais destructrices lorsqu'implantées ailleurs de
façon invasive (ce qui est vrai partout dans
le monde ).
0n a l'impression que pour beaucoup
de ces esprits supérieurs, l'identité d'un
pays ne vaut rien, oubliant par la même
que c'est bien grâce à cette identité que la
France était admirée. Ils agissent dans l'émotion et la nécessité d'emboucher les
trompettes de « l'anti fascisme et de l'anti
racisme » (mots probablement les plus à la
mode même en remontant jusqu'à l'Antiquité) pour qualifier les prises de positions nationalistes approuvées par environ
40 % des Français. On ne sait pas de quoi
il s'agit, mais on y va quand même de son
couplet diabolisant parce qu'on veut à
tout prix faire partie de ce club des bienpensants bon chic-bon genre qui peuvent
passer sans problème à la télévision et
pérorer sans danger de se faire taper dessus
ou insulter.
La société actuelle a un déficit de culture historique qui rend ses membres incapables de discerner le superficiel de
l'essentiel à travers le prisme réducteur
d'une télévision qui nous gave comme des
oies consentantes d'informations au premier degré. Le deuxième degré intéresse
moins car plus difficile à comprendre et
souvent nuisible au discours officiel.
La vieille Europe, berceau de la civilisation occidentale, essaie aujourd'hui tant
bien que mal de se reconstruire. Cette Europe, justement souhaitée par le Général
de Gaulle, de l'Atlantique à l'Oural, tente
de remettre au premier plan des valeurs
fondamentales européennes mises à mal
par de longues années de faux semblants
destructeurs. Côté atlantique, une Europe
soumise à un matérialisme effréné dans
laquelle elle a perdu une partie de son
âme, et côté Oural, c'est-à-dire russe et
pays avoisinants, soixante-dix ans de communisme destructeur et athée qui ont enlevé à ces pays l'essence même de leurs
identités respectives.
Aujourd'hui, surgi du chaos de la période post-soviétique, Vladimir Poutine est
lui aussi mis dans le même sac des accusés
de l'idéologie ambiante. Et pourtant, son
seul crime c'est de redonner aux Russes
leur fierté perdue, de préserver leur âme et
de rendre à ce pays son identité et une dimension nécessaire au concert des nations.
Le second crime imputé à l'homme de
Saint Petersburg est un de lèse-majesté
américaine pour avoir réussi, en quelques
mois, à damer le pion aux islamistes en
Syrie au grand dam de Washington qui,
après avoir ouvert la boîte de Pandore, a
été incapable d'éteindre le feu allumé par
George Bush. Mais là encore ce sont les
mêmes qui hurlent au fascisme, au racisme
et au scandale car ils sont contre le monde
des Nations qui ne va pas dans le sens du
mondialisme libre échangiste. Les grandes
métropoles culturelles ancestrales (Europe,
Inde, Chine, Perse, pays arabes etc)
doivent rester ce qu'elles ont toujours été
pour éclairer le monde de la richesse de
leurs cultures.
Les autres, pays nouveaux, États-Unis,
Australie où les populations autochtones
ont hélas été massacrées par les migrants
peuvent se permettre, avec un succès affiché, de créer des ‘melting pots’ qui donneront peut-être un jour ou l'autre une
nouvelle culture qui remplacera les cultures qui ont disparu avec le massacre des
Peaux Rouges et des Aborigènes.
DEBRIEF
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
12
INTERPOL joins EU –COMESA
programme to fight money laundering
PARTNERSHIP
The Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), the European Union (EU) and International
Police (INTERPOL) have launched a 1.3 million euros joint partnership programme to fight money laundering. This is a part of the larger EU-sponsored 37.5 Million Euro programme that was developed to combat
piracy and increase maritime security in 2014
new partnership was
launched this week between the International
Police (INTERPOL), the European Union (EU) and the Common Market for Eastern and
Southern Africa (COMESA). It
was conducted, on Wednesday,
at the COMESA headquarters
in Lusaka, Zambia by the Assistant Secretary General in charge
of programmes (COMESA) Dr
Kipyego Cheluget, the Head of
Political, Press and Information
at the EU Delegation to the Republic of Zambia, Rune Skinnebach, and INTERPOL Senior
Project Manager, Dimitrios
Souxes.
The 1.3 million euros joint
partnership programme is a part
of the larger EU-sponsored 37.5
Million Euro programme that
was developed to combat piracy
and increase maritime security in
2014, and is set to fight money
A
laundering.
Under the partnership, INTERPOL will be implementing
one of the objectives of the
COMESA component within
the framework of an Implementation Agreement signed between the two organizations in
2015. Specifically INTERPOL
will support investigative capacity building of law enforcement
agencies in the Eastern and
Southern Africa (ESA) Region in
the area of financial crimes at the
national and international levels.
The COMESA Component
will address the whole range of
processes in the fight against
money laundering. COMESA
has been involved in building the
analytical capacity of Financial
Intelligence Units of the members that were most affected by
Piracy. COMESA is also supporting its members to develop
or amend their Anti-Money
CAMPAGNE ‘NOT JUST
A WOMAN’ LANCÉE
Une campagne pour les femmes, par les femmes. En association avec l’ONG Gender Links, Magna Carta Mauritius
a lancé la campagne #jenesuispasqu’unefemme pour la
Journée internationale de la Femme, le 8 mars, afin de rendre hommage aux femmes, pour leurs exploits, leurs accomplissements et leur dévotion. La campagne vise à
sensibiliser les gens, et surtout les jeunes; la nouvelle
génération. C’est pourquoi le moyen de diffusion a été les
réseaux sociaux. La campagne fait usage des hashtags #JeNeSuisPasQu’uneFemme #NotJustAWoman #PasZisEnn-
Laundering /Combating the Financing
of
Terrorism
(AML/CFT) laws to comply
with international standards as
defined by the Financial Action
Task Force (FATF).
The Head of the European
Union Delegation to Zambia
and Special representative to
COMESA Ambassador Alessandro Mariani, in a statement presented by Mr. Skinnebach
expressed satisfaction on the
progress made in the implementation of the programme. He
was particularly delighted at the
entry of INTERPOL in the implementation of the programme,
which he described as having
technical expertise. He expressed
hope that INTERPOL involvement would greatly benefit the
programme.
“I am very pleased that we and
COMESA can benefit from INTERPOL’s technical expertise and
tools in the context of this ambitious regional programme, which I
am convinced will be instrumental in the fight against money
laundering and the financing of illicit activities”, Ambassador Mariani said.
This was also echoed by the
Assistant Secretary General of
COMESA, who commended
INTERPOL for the role it plays
in criminal investigation.
“…..world over, it is recognized
that INTERPOL is the authority
when it comes to criminal investigation so I must say that the entry
of INTERPOL and the timing of
their entry are very welcome.” Dr
Cheluget said. “Our desire is to see
our region ultimately producing
mentors to other jurisdictions with
respect to expertise in anti-money
laundering and combating the financing of illicit activities.”
Fam et invite les mauriciennes à utiliser ces hash tags afin
de répandre le message. La campagne verra aussi la participation d’artistes, femmes d’affaires, sportives, mais aussi
des femmes ordinaires qui accomplissent des choses extraordinaires.
Du côté de Gender Links, Anushka Virahsawmy, Country
Manager et Regional Training Manager de Gender Links
Mauritius, confie « Des mesures positives prises ont montré
que la réduction de l'écart de l'inégalité entre hommes et
femmes est possible à Maurice, mais chez Gender Links, nous
pensons également que le problème n’est pas abordé d’un point
de vue holistique. Il faut un changement de mentalité et d'attitude.»
NEYMAR JR’S FIVE
DÉBARQUE À MAURICE
Fun, foot, five… et le plein de buts rapides ! C’est ce qui
attend les joueurs et les joueuses ainsi que les spectateurs
du Neymar Jr’s Five, compétition mondiale de football,
qui arrive à Maurice à l’initiative de Red Bull. Cette première édition est donc ouverte aux Mauriciens et l’équipe
championne nationale ira affronter les autres sur le terrain
du Instituto Projeto Neymar Jr., le complexe de formation
de football de Neymar, à Santos au Brésil. Les matches de
sélection mauricienne auront lieu les 09 et 10 avril 2016
sur le terrain du Gymkhana à Vacoas. Le principe est simple: deux équipes de 5 joueurs ou joueuses (y compris en
équipes mixtes), âgés de 16 à 25 ans, s'affrontent pendant
10 minutes, sur un terrain de petites dimensions, où sont
placées deux petites cages de buts, sans gardien. L’équipe
gagnante est bien sûr celle qui marque le plus de buts.
Mais la compétition se joue aussi avec une règle de handicap : au cours de chaque match, chaque équipe est privée
d'un de ses joueurs pour chaque but encaissé !
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
La SLDC adopte une
approche participative pour le
projet « New Port-Louis »
CONSULTATIONS
Dans le cadre de la mise en chantier du projet « New Port-Louis », la
State Land Development Company Ltd (SLDC) lance une série de consultations auprès des diverses parties concernées. Ainsi, les professionnels de la construction à Maurice, les experts en urbanisme, la société
civile en général, et plus spécifiquement, les Portlouisiens sont invités
à participer au Technical Consultative Committee for Port-Louis. Le
but de ce comité est d’instaurer un véritable processus d’échange et de
délivrer des recommandations pour améliorer le contenu et faciliter le
déploiement de ce projet national qui démarrera au cours du deuxième semestre de 2016
ew Port-Louis » a
plusieurs objectifs et
vise notamment à
redynamiser la capitale tant au
niveau social qu’économique. La
mise à exécution de ce projet piloté par la SLDC dépendra néanmoins d’une collaboration entre
les secteurs privé et public. «
L’objectif premier de la SLDC
avec le projet de New Port Louis
est d’améliorer la qualité de vie
des habitants de la capitale. Cela,
en repensant intelligemment les
espaces pour rendre le droit à la
ville aux habitants, et surtout,
aux piétons. Nous sommes convaincus que l’opinion de toutes
les parties prenantes de la ville,
voire du pays, aura une incidence
réelle et bénéfique sur le projet »,
explique Claude Wong So, CEO
de la SLDC.
Pour soutenir la transformation dynamique de la capitale, le
comité technique sera chapeauté
par la SLDC, en consultation
avec d’autres intervenants. Cette
démarche permettra à toutes les
DEBRIEF
13
PRÈS D’UN DEMI-MILLION
RÉCOLTÉ EN FAVEUR
DE L’ONG UNI-KIDZ
Participation record pour la 4e édition de GML On The Move.
En effet, plus de 700 personnes étaient au départ des différentes
épreuves au programme le samedi 5 mars à Azuri, contre 380
pour l’édition de 2015. En payant les frais d’inscription, ces
derniers ont ainsi apporté leur soutien au projet d’inclusion scolaire de Uni-Kidz, une organisation à but non lucratif qui facilite
et promeut l’inclusion des enfants autrement capables et ceux
ayant des besoins éducatifs spéciaux dans le milieu scolaire national dès le préprimaire. En sus des frais d’inscriptions, les donations et la somme recueillie à travers le « Donation challenge » ont
permis de récolter une somme totale de Rs 485 300 pour cette
organisation.
QUATRE HÔTELS
BEACHCOMBER DANS LA
SÉLECTION DU GUIDE
DESTINATIONS D’AIR FRANCE
«N
parties concernées d’exprimer les
nécessités, les envies et les difficultés des populations diverses
qui vivent, travaillent et se déplacent à Port-Louis. Au final, une
ville moderne et proactive se doit
de favoriser l’ouverture, la
coopération et l’engagement de
sa communauté. Dans ce sens, la
SLDC encourage vivement les
membres du public à contacter le
comité de Port-Louis pour faire
part de leurs idées.
La première phase de consultation a eu lieu le 25 février avec
des professionnels du développement et certains acteurs sociaux,
dont plusieurs d’entre eux ont exprimé leur point de vue quant à
ce projet. Les travaux liés au projet « New Port-Louis » démarreront en juillet prochain et se
déclineront sur plusieurs sites
stratégiques.
Une nouvelle machine Nespresso
Barista pour professionnels
AFIN D'ÉVOLUER avec les exigences de la consommation hors domicile, Nespresso présente
l'Aguila 220. Dotée de la même empreinte et de la
même technologie de pointe que l'Aguila 420 Nespresso, qui a été introduite pour la première fois
en 2011, l'Aguila 220 est conçue pour répondre aux
besoins des grands établissements haut de gamme
tels que les hôtels, restaurants, cafés et pâtisseries ;
elle propose une sélection inédite de recettes à la
pression d'une touche pour des cafés de qualité exceptionnelle et de fabuleux instants café.
Les amateurs de café sont devenus de fins connaisseurs et leurs attentes sont de plus en plus sophis-
tiquées, ils sont prêts à expérimenter de nouvelles
boissons, ce qui explique que les hôtels et restaurants considèrent l'offre d'un café haut de gamme
comme un moyen de se distinguer. Fidèle au véritable esprit Nespresso, l'Aguila 220, ultra-performante, permet aux professionnels d'atteindre cet
objectif tout en leur garantissant un mode de fonctionnement pratique et un entretien minimal. Avec
le lancement de l'Aguila 220, Nespresso affirme son
offre aux professionnels qui consiste en un catalogue exhaustif de machines, 11 Grands Crus de
café convenant à tous les goûts et toutes les occasions ainsi qu'un service client exceptionnel.
Pour sublimer leur séjour, les passagers qui choisissent de voyager
avec Air France peuvent découvrir les meilleurs attraits de Royal
Palm Maurice, Trou aux Biches Resort & Spa, ou encore Dinarobin Hotel Golf & Spa et Paradis Hotel & Golf Club dans la
sélection des lieux incontournables concoctée par le guide de
voyage en ligne « Travel by Air France ».
Travel by Air France propose une carte interactive qui permet aux
voyageurs de choisir la destination idéale en naviguant d’une région du monde à l’autre. Le guide offre également la possibilité
de construire son itinéraire selon la durée de son séjour mais aussi
de choisir ses activités selon la météo. D’autre part, toutes les informations pratiques nécessaires au voyage s’y retrouvent détaillées.
Parmi les suggestions de ce guide touristique électronique figure
l’intemporel Royal Palm, premier palace de l’océan Indien qui
vient de fêter ses 30 ans. En outre, les deux établissements Beachcomber de la Péninsule du Morne sont préconisés, le Dinarobin
Hotel Golf & Spa pour un séjour zen et glamour sous le regard
bienveillant d’une montagne mythique, ou encore Le Paradis
Hotel & Golf Club pour un dîner créole dans l’écrin angélique
du restaurant La Ravanne, voire une partie de golf dans un environnement exceptionnel.
PREMIER OUVRAGE
LITTÉRAIRE DU SCIENTIFIQUE
RATTAN GUJADHUR
Pourquoi et comment Rattan Gujadhur,
docteur en chimie, et travaillant dans l’industrie pharmaceutique étasunienne
depuis douze ans déjà, s’est mis à la poésie
et à la littérature ?
On ne vous donnera pas la réponse, mais
l’auteur de Dark Blue Mauritius est de
ceux qui possèdent à la fois le génie scientifique et l’âme littéraire. Un produit bien
mauricien, satiné dans des traditions indiennes bien ancrées et vivant en Californie,
région la plus rebelle des États-Unis.
Vingt-neuf poèmes pour ce premier ouvrage de Rattan Gujadhur qui annonce
qu’il travaille déjà sur une série de nouvelles. Publié chez Osman
Publishing dans la collection « lettres mauriciennes », Dark Blue
Mauritius est vendu à Rs 250 en librairie et en grandes surfaces.
Il est aussi disponible sur amazon.com et sur biblio.com.
MARKET
14
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
ECB's Draghi
rejects criticism
over inflation pledge
ECONOMIC NEWS
Report prepared by
Nishal Babooram
Island Premier Foreign Exchange
(www.iptfx.com)
uropean Central Bank President
Mario Draghi has fought back
against critics, insisting the bank's
policies will help to raise inflation. "Meeting our objective is about credibility. If a
central bank sets an objective, it can't just
move the goalposts when it misses it," he
said. Eurozone inflation is currently
0.2%, way below the ECB's target of
near 2%. But Mr Draghi insisted that the
central bank would meet its obligations.
"Confidence comes from every party fulfilling its mandate. And that's what the
E
ECB will do," he said. Mr Draghi rejected
criticism of the ECB's €60bn-a-month
stimulus programme, saying that no one
had discussed the risks of doing nothing.
"What would that mean for our price stability mandate, and therefore for growth
and jobs, and eventually, for the future of
our monetary union?," he asked.
Mr Draghi also rejected criticism that
the bank's low interest rates could lead to
higher house prices because of cheap
loans. "Though low interest rates can encourage risk-taking, there are no warning
signs of serious financial instability," he
said. The speech comes just days after Mr
Draghi said the bank would "review and
possibly reconsider" monetary policy at its
next meeting in March.
Analysts interpreted the speech, where
he said that there would be "no limits" to
action to reinflate the eurozone, as an indication the bank was willing to ease policy further. His comments come after the
ECB decided to keep the bank's main
borrowing rate unchanged at 0.05% earlier this month.
MAURITIUS RUPEE
At the time of writing, the ECB has just announced a
cut in main financing rates from 0.05% to 0% while it
has also announced mainly a cut in deposit rates by 10
bps and an increase in QE by Euro 20 billion per month
to Euro 80 billion, the most markets had expected. Inflation forecasts have also been revised down. So what do
these all lead to? Probably lower Euro and stronger USD
in the days to come. We forecast USD to move back close
to MUR 36.00 while the Euro loses some ground to
below MUR 39.00 until the next major market mover,
the Fed probably…. Enjoy…
MARKET
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
GOLDMAN SACHS
PREDICTIONS
15
COMMODITY NEWS
oldman Sachs Group Inc.
commodity predictions
are always worth a read.
Lately, they predicted the
rally in commodities from
iron ore to gold will falter and forecast
copper and aluminum prices will slide as
much as 20 percent over the next year.
Any increase in raw material prices will
prompt more supplies to enter the market, making it difficult for any advance to
be sustained, analysts including Jeffrey
Currie wrote in a report dated March 7.
The bank maintained its bearish outlook
for gold, said iron ore’s surge would prove
temporary and reiterated that oil will
fluctuate between $20 and $40 a barrel.
Goldman also said it was a good time to
make bets that copper and aluminum
would decline. “Higher prices are much
harder to sustain in a supply-driven market since supply is primed to return with
higher prices,” the analysts wrote. “But
G
this lesson will likely only be learned
through false starts.”
Iron ore was the latest raw material to
join a commodity rally, soaring the most
ever after Chinese policy makers signaled
their willingness to buttress economic
growth. The 19 percent jump followed
copper’s move back above $5,000 a day
before, while oil rose to the highest since
December and gold was at the strongest
in a year. The unprecedented jump in
iron ore was the result of a surge in steel
prices before China enters this year’s peak
construction season, according to the
bank.
“The physical shortfall in steel supply can
be filled easily and the subsequent deterioration in steel margins is likely to put iron
ore prices under renewed pressure,” the analysts wrote, maintaining a year-end price
target of $35 a ton. “The market fundamentals are unchanged and the current rally
is only a brief lull before production cuts at
high cost mines are required to make room
for low-cost producers.” While a drop in
the U.S. dollar, Chinese data pointing to
a surge in new credit to a record in January as well as the gain in oil prices probably drove a metals rally in 2016, the
“structural bear market drivers” that contributed to a collapse over the past 5 years
remain intact, the bank said in a separate
report dated March 7.
“With prices rising significantly, and
with the structural case for base metals remaining very poor we recommend producers and investors with longer-term horizons
begin implementing hedging strategies and
consider short positions in copper and aluminium over the coming month,” analysts
including Max Layton wrote in the report.
In Goldman’s 12-month view, copper
may drop to $4,000 a ton and aluminum
will probably slide to $1,350. Deleveraging in China and emerging markets, fur-
ther dollar strength, mining cost deflation
and strong supply growth, particularly in
copper because of a prior boom in capital expenditure, are set to keep “capexheavy” metals prices under pressure over
the coming year, I read the bank saying.
“Overall we find that the likelihood of a sustained improvement in Chinese demand
during 2016/17 is low”.
Meanwhile, the current oil market is
still oversupplied and prices have to remain lower for supplies to meaningfully
shrink and re-balancing to take place,
Goldman said. “Only a real physical deficit
can create a sustainable rally which is still
months away should the behavioral shifts
created by the low prices in January and
February remain in place,” the bank said.
Goldman also stood by its recommendation to short gold and said U.S. data will
likely reinforce a stronger dollar, which
will drag down prices toward its nearterm target of $1,100 an ounce.
AFRIQUE
AFRICA:
VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86
16
A plan aimed to create
one million jobs by 2020
O
n Time International has
just announced upcoming tour in West Africa
in order to present the company’s
expertise in managing administrative services on behalf of public
authorities. Thanks to substantial
experience acquired in the United
Arab Emirates, the company
wants to deploy its service offering on the African continent. As
part of this effort, states, regional
authorities or investment agencies
should be proposed adapted tools
to ease delivery of public services
to individuals and companies.
On Time International’s CEO
Alpha Diallo (photo) will therefore visit from 7 to 13 March
2016 several countries where
public administration modernization programs were recently
launched - such as Ghana, Nigeria, Burkina Faso, Republic of
Guinea and Ivory Coast.
Optimizing the management
of civil servants and improving
their efficiency, state reform programs, initiatives to bring civil
servants closer to citizens: “several
ongoing reforms and projects in
West Africa allow us to believe that
public authorities are eager to discover - and even ask for - solutions
provided by the private sector”, explained Alpha Diallo. He also
added that On Time Interna-
tional is “able to offer technical support to accelerate and simplify a
number of activities, such as visa
and passport requests, birth certificates or corporate registration which frees more time for civil servants to focus on states’ sovereign
and strategic missions.”
On Time International plans
to deploy its activities by creating
business centers - called “one-stop
shops” - in cities and rural areas,
close to populations. In these
centers, families, business owners
and individuals will be listened
to, guided and advised while
completing their administrative
procedures. All requests should be
addressed within a deadline set in
advance, and complying with this
deadline will be a key performance indicator. With such approach, On Time International is
committed to deliver quality public service, in a reliable and efficient way.
To support these “one stop
shops”, data centers should be created to archive files and application forms and encourage the
development of e-governance in
partner countries over the long
term. As a conclusion, Alpha Diallo explained: “We want to set-up
an ambitious public-private partnership in Africa. If we manage to
convince public decision makers
whom we will meet with, 1 million
jobs can be created by 2020 as a
part of our deployment plan.”
Can the next Einstein come
from Africa?
THE FIRST global forum for science on African
soil took place in Dakar, Senegal, from 8-10 March
2016. The Next Einstein Forum (NEF) launched a
global call for support for Africa’s scientific and
technological emergence. The Next Einstein Forum
Global Gathering 2016, Africa’s premiere global science and technology forum is convened by the
NEF, a global platform that brings together leaders
in industry, policy, science, and technology. The
first edition of this biennial event set the stage for a
vibrant conversation on transforming Africa and
the world through a renewed and increased focus
on science, technology and innovation. “At more
than 700 participants from 80 countries already registered, 52% of them young people and 40% women,
we are expecting a truly global forum that discusses opportunities, innovations, and solutions. The NEF
Global Gathering will unveil Africa’s global contributions to science and technology and as the forum opens
on International Women’s Day, we will specifically
acknowledge the contributions and address the challenges faced by female scientists,” said Thierry Zomahoun, NEF Chair and President and CEO of
AIMS before the event.
GLOBAL INDUSTRY LEADERS
TO EXPLORE CHINA-OIC JOINT
INVESTMENT OPPORTUNITIES
China’s meteoric economic rise
and the burgeoning ascendancy of
OIC nations in the international
landscape are altering global economic power dynamics, and players from both markets are eager to
tap the lucrative opportunities
arising from stronger bilateral ties.
With a more inclusive foreign
policy, including a renewed stance
on the Middle East and Africa,
Chinese president Xi Jinping has
set the motion for greater China-OIC relations – with the
‘One Belt, One Road’ initiative a central pillar to China’s grand
strategy. Yet, questions remain including: what are the considerations for market players from both sides of the divide in
capitalizing this flow of opportunities and how can these linkages be created?
In the light of this development, the Islamic Corporation for
the Development of the Private Sector (ICD), private sector
arm of Islamic Development Bank Group (IDB), is hosting for
the first time ever, a groundbreaking event to connect investors and regulators from Asia, Africa and the Gulf with senior decision-makers of the world’s second-largest economy.
To be held at the Westin Beijing Financial Street Hotel in Beijing on the 22nd March 2016, and with senior-level participation from state-owned funds such as the Silk Road Fund and
the China Africa Development Fund, the pioneering China
OIC Forum is expected to gather over 300 senior regulators,
multilateral institutions and market players with the aim of
enhancing partnerships between key industry players and multilateral bodies as well as identify joint investment opportunities.
ANZISHA PRIZE FOR
AFRICA’S YOUNGEST
ENTREPRENEURS INCREASES
AWARD TO $100,000
The 6th Anzisha Prize application phase is now open, and the
search is on to find 12 of Africa’s youngest, most innovative
social and business entrepreneurs under the age of 22. Organisers are calling for more nominations from the public this year
to ensure they discover the very best talent on the continent.
African Leadership Academy (ALA) and The MasterCard
Foundation – co-hosts of the Anzisha Prize – are also excited
to announce a significant increase in the support available to
selected entrepreneurs over the next five years. Each of the 12
finalists will now receive a $7,500 USD fellowship package
with the ALA’s Youth Entrepreneur Support Unit (YES-U)
which includes the Anzisha Week boot camp, mentorship and
consulting services, travel opportunities to network and business equipment.
In addition, a new $25,000 USD prize category has been created to recognize Anzisha Fellows who have created further social and economic value through their ventures by effectively
leveraging the opportunities provided by the fellowship with
ALA.
This brings the total prize pool to $100,000 USD annually,
with the Grand Prize Winner taking home $25,000 USD, 1st
Runner-up receiving $15,000 USD and 2nd Runner-up receiving $12,500 USD. The remaining nine finalists will receive $2,500 USD each.