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BIZ ALERT É DITION 86 – VENDREDI 11 MARS 2016 SUNIL BENIMADHU VA-T-IL NOUS RÉPONDRE ? L’ HEBDOMADAIRE ÉLECTRONIQUE GRATUIT LA PRÉSENTATION DU BUDGET 2016 SERA-T-ELLE REPORTÉE ? VISHNU LUTCHMEENARAIDOO ET SON ‘INNER CIRCLE’ ANALYSE BOURSIÈRE 2 VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 J’AI ENTENDU... OLIVIER FAYOLLE À LA TÊTE DE THE BEE EQUITY PARTNERS LTD HERRSHA L-BOODHUN C’est le 13 janvier que Forward Investment and Development Enterprises Limited (FIDES) a subi un rebranding pour devenir ‘The Bee Equity Partners Ltd’. Mercredi, le conseil d’administration a avalisé la nomination d’Olivier Fayolle en tant que Chief Executive Officer. Il assumera son poste le 15 avril prochain. Au niveau international, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé hier un nouvel assouplissement massif de sa politique monétaire, le deuxième en trois mois, pour tenter de relancer le crédit et l'inflation dans la zone euro. Des mesures qui ont fait bondir le CAC 40, et ont fait décoller les places boursières. Pourtant, le marché parisien évoluait en hausse à la mi-journée, mais a brusquement accéléré le rythme peu après ces annonces, qui ont été d’une ampleur plus grande que ce qu’espéraient les investisseurs. La réaction est aussi assez nette sur l’euro qui retombe à 1,0860 face au dollar. Les interrogations sur la politique monétaire de la Fed avaient stoppé ces derniers mois la flambée du dollar et au contraire favoriser un rebond de l’euro qui n’entrait pas forcément dans les plans de la BCE. La Bourse de Tokyo a fini jeudi en hausse pour la première fois en quatre jours, le rebond des cours du pétrole ayant réveillé l'appétit des investisseurs pour les actifs à risque. La Bourse de Shanghai a fermé en repli de 2,2% jeudi, dans un marché digérant l'annonce d'une violente accélération de l'inflation en février, à 2,3% sur un an, son plus haut niveau depuis près de deux ans. Quant à la Bourse de Londres, elle évoluait en léger recul hier matin, les investisseurs optant pour la prudence avant des annonces très attendues de la BCE dans la zone euro voisine. Les banques étaient sous pression, avec Royal Bank of Scotland (RBS) (-2,25% à 226,2 pence), Standard Chartered (-1,17% à 464 pence) ou Barclays (-0,67% à 163,6 pence). Clause de NoN-respoNsabilité MARDI LE REBOND D’ASL La séance a repris après un jour de congé additionnel, lundi. Et pourtant… Le SEMDEX a chuté à 1,819.66 points, et la valeur totale échangée a atteint Rs 12 millions. La MCB a démontré sa force de nouveau et a grimpé pour atteindre son niveau le plus haut en quatre mois à Rs 212 en dépit d’une Net Foreign Sale de Rs 10 millions. La SBM a fini à plus bas à 67 sous. Les hôteliers ont repris légèrement, New Mauritius Hotels se haussant de 0,7% à Rs 22,25 et LUX recouvrant 25 sous à Rs 58,25. C’est au niveau des jeux qu’on note des tendances inverses. Alors que Lottotech chute de 7,3% pour le ramener à son niveau le plus bas en 15 semaines à Rs 3,20 ; Automatic Systems Ltd (ASL) fait son comeback en grimpant de 6,2% à son niveau le plus haut en 11 semaines à Rs 39,30. Chez PhoenixBev, 4 000 actions ont été achetées par des investisseurs étrangers. Par ailleurs, environ 50 000 actions de Caudan ont changé de main, et le prix de l’action devait glisser à Re 1,21. MERCREDI LES ASSURANCES GLISSENT La valeur totale échangée sur la SEM a atteint Rs 29 millions lors de la séance. Le SEMDEX a encore baissé pour finir à 1,818.14 points. Les banques ont fait preuve de stabilité en concluant à Rs 212, 67 sous et Rs 18 pour la MCB, la SBM et ABC Banking respectivement. On ne peut en dire autant pour les assurances. Mauritian Eagle Insurance chute à son niveau le plus bas en sept semaines à Rs 82,75 (-1,2%) tandis que la Swan atteint son niveau le plus bas en 32 semaines à Rs 375 (-2%). Au niveau des hôteliers, seul New Mauritius Hotels devait sacrifier quelques points pour terminer à Rs 22,10. Médine Limited se hausse de 0,8% vers la fin de la séance sur un échange de 100 actions uniquement. Titre rarement échangé, Les Moulins de La Concorde surgit à Rs 178,75 après une hausse de 5%. Même tendance à UBS qui grimpe de 10,1% à Rs 35,55. En ce qui concerne ENL Commercial, le prix chute de 7,1% après avoir affirmé que la vente des nouvelles voitures a baissé. JEUDI SWAN GENERAL PERD ENCORE Décidément, la semaine a été morose pour le SEMDEX. L’indice a encore chuté pour finir à 1,816.35 points, et la valeur totale échangée a atteint Rs 30,3 millions. Ce sont principalement la MCB, ENL Commercial et la SBM qui ont contribué à ce chiffre. Il n’empêche que les deux banques ont terminé stable tandis que ENL Commercial devait chuter de 1,8% à Rs 16. Par ailleurs, on note que Swan General accuse une nouvelle baisse. L’action perd 1,3% pour conclure la séance à Rs 370 suite à un échange de 440 actions. Sur le plan hôtelier, New Mauritius Hotels grimpe de 0,7% à Rs 22,25. D’autres titres ont terminé en baisse, à savoir National Investment Trust (-1,1%) et Rogers (-0,7%) sur le marché officiel ; et Médine, ENL (P) et Bychemex sur le marché secondaire. Les différentes informations contenues dans cette page ont une valeur purement informative. BIZweek ne donne toutefois aucune garantie quant à la précision, l’exactitude, ou l’opportunité des informations ou des données. BIZweek ne s’engage nullement à prodiguer des conseils aux investisseurs et ne vise pas à influencer le marché. Ces textes ont pour objectif principal d’informer et ne constituent en aucun cas un avis ou une invitation à réaliser un investissement. Pour des informations précises, un conseil professionnel avec un expert en la matière est préconisé. Biz-Alert 4 VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 GFM cherche CEO Le Chief Executive Officer de Global Finance Mauritius (GFM) a été nommé à la Central Water Authority. Yousouf Ismael (photo) a déjà pris ses fonctions en tant que nouveau directeur général de la CWA. De ce fait, GFM est à la recherche d’un nouveau CEO « de haut niveau » pour diriger cette institution qui regroupe des acteurs du ‘global business’, les compagnies de gestion, les banques, les firmes de comptabilité, des hommes de loi, ainsi que la Stock Exchange of Mauritius. La GFM a pour objectif de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement et autres autorités pour mieux orienter le secteur des services financiers. Le nouveau CEO doit, entre autres, avoir une dizaine d’années d’expérience dans le secteur. Pour rappel, le Dr Yousouf Ismael a été nommé Chief Executive Officer de GFM le 15 septembre 2014, en rem- LE CONSTRUCTION INDUSTRY DEVELOPMENT BOARD SOUHAITE UN ‘REBRANDING’ Logo, website, culture interne… Tout est appelé à changer. Le Construction Industry Development Board (CIDB) a lancé un appel d’offres pour trouver un consultant afin de mener à bien son exercice de ‘rebranding’. « This rebranding exercise will entail the development, roll-out and management of a new CIDB brand. Alongside the visual elements, logo and website, the rebranding exercise should include an internal culture change programme. Such a programme should be geared towards aligning the brand promise of the organisation to the expectations not only of construction industry stakeholders, but also of a new and more dynamic CIDB. It must enable CIDB to contribute more effectively to the development of the local construction industry », indique l’organisation. Une fois le consultant sélectionné après l’exercice d’appel d’offres, il aura environ deux mois pour effectuer le ‘rebranding’. C’est dans l’optique de redynamiser le secteur de la construction que Gaëtan Siew a été nommé président du CIDB. Et c’est à travers cette Joyeuses fêtes de l’Indépendance et de la République à tous nos compatriotes. organisation que le mi-nistre des Infrastructures publiques Nando Bodha compte redorer le blason du secteur de la construction, et mettre à jour la formation des travailleurs dans ce secteur. placement de Nikhil Treebhoohun, qui a occupé ce poste pendant trois ans. Les membres du conseil d’administration de GFM sont : Sunil Benimadhu (Chairperson), Sridhar Nagarajan (vice-Président), Richard Arlove, Uday Gujadhur, Paul Leech, Anthony Leung Shing, Ben Lim, Yuvraj Thacoor et Aisha Timol. Ceux que le poste de CEO de GFM intéresse ont jusqu’au jeudi 31 mars pour soumettre leur candidature. SUNIL BENIMADHU VA-T-IL NOUS RÉPONDRE ? “Monsieur Benimadhu est en réunion, rappelez dans une heure.» C’est le message que nous laisse la secrétaire du Chief Executive Officer de la Stock Exchange of Mauritius, le 9 mars 2016, à 10h34. BIZweek voulait en fait avoir la confirmation ou l’infirmation de Sunil Benimadhu à propos de l’information suivante : «Si une transaction impliquant le frère d’un membre d’un conseil d’administration d’une compagnie qui envisage une fusion avec une filiale listée avait été «flagged» auprès de la SEM entre décembre 2015 et février 2016. Une situation qui aurait ainsi provoqué le départ du membre du conseil d’administration en question.» A 11h58, en ce même mercredi 9 mars 2016, BIZweek a de nouveau appelé le secrétariat du CEO, mais on devait nous informer que ce dernier était «toujours en réunion». Comprenant que Sunil Benimadhu était pris, nous avons ainsi opté de l’appeler le lendemain, soit le jeudi 10 mars, à 10h45. Il s’avère, selon la secrétaire, que le CEO était «toujours en réunion». A l’heure où nous bouclions notre journal pdf, le CEO n’avait toujours pas retourné notre appel. Mais nous devions constater, dans l’édition du Mauricien du jeudi 10 mars, que Sunil Benimadhu a reçu un prix de l’Africa-America Institute et a accordé, dans ce sens une déclaration au journal en question. Celle-ci se lit comme suit: «Je tiens à dédier cette reconnaissance internationale aux nombreuses personnes qui m’ont été d’un apport et d’un soutien importants durant ma carrière professionnelle. J’ai une pensée spéciale pour mes proches.» En attendant ses réponses, BIZweek transmet ses sincères félicitations au CEO de la SEM. DIRECTRICE ET RÉDACTRICE EN CHEF Herrsha Lutchman-Boodhun ADMINISTRATION Jessie Bappaya MARKETING ET PUBLICITÉ Email : [email protected] Capital Publications Ltd 5, Antonio Street, Port Louis Tél : (+230) 2111744, 2111743 | Fax : (+230) 2137114 Email : [email protected] LA TOUR La présentation du Budget 2016 sera-t-elle reportée ? VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 n congé maladie depuis la semaine dernière, Vishnu Lutchmeenaraidoo a envoyé, mardi, une lettre à son ‘staff ’ afin de l’informer qu’il ne sera pas au bureau jusqu’à la fin de la semaine, prolongeant ainsi son congé maladie. La présentation du budget, prévue pour mi-2016, sera-t-elle par conséquent reportée? Pour certains observateurs, c’est une possibilité. Surtout par rapport aux différentes étapes qui précèdent le discours budgétaire, qui peuvent accuser du retard si la situation autour de Vishnu Lutchmeenaraidoo demeure floue. Il est à savoir que le ‘2016-17 Budget Circular’ – en date du 4 mars et portant la signature du Secrétaire financier Dev Manraj – a déjà été remis aux officiers en charge des différents ministères et départements. Ces derniers ont ainsi jusqu’au 7 avril pour soumettre leurs propositions pour les trois années fiscales ; 2016-17, 201718 et 2018-19. E QUELLE ORIENTATION? Dans les couloirs, on laisse comprendre que le grand oral est prévu pour le mois de mai. Il ne reste donc, techniquement, que deux mois. Si tel est le cas, les consultations pré-budgétaires ont déjà pris du retard. Le ministère des Finances n’a d’ailleurs pas encore émis de communiqué officiel pour annoncer le début de ces consultations, où les autres parties prenantes, y compris les membres du public, sont invitées à soumettre leurs propositions. S’ensuivent des représentations de la part d’associations des secteurs public et privé, des consultations internes entre les différents ‘leaders’, les plaidoiries des différents mi-nistères et l’avis du Premier mi-nistre… L’ensemble de l’exercice prend d’habitude un mois et demi, voire deux mois. Ainsi, dans certains milieux, on commence à s’inquiéter. « Quelle sera l’orientation du Budget ? Quel sera le souffle nouveau ? Parviendrons-nous à faire passer la croissance du seuil de 3% à 5-6% comme le souhaite le ministre des Finances ? » UN SEUIL POUR LES MINISTÈRES Autant de questions qui surgissent. D’autant plus que l’ombre du rapport du Pay Research Bureau (PRB) plane sur l’exercice. Alors que le ministre des Finances est en convalescence, le ‘2016-17 Budget Circular’ dresse déjà un tableau sombre de l’environnement économique. Les mi-nistères ont des critères spécifiques à respecter, surtout en ce qui concerne les dépenses. Le ministère des Finances a déjà travaillé sur le seuil des montants qui seront attribués aux différents ministères et ces derniers auront à soumettre des propositions qui respecteront ces seuils. « The room for manœuvre in the recurrent budget is very limited. This will be further exacerbated with implementation of the 2016 PRB report », peut-on lire dans le circulaire. On y lit également ceci: « The 2016-17 Budget is being prepared in an adverse international economic environment cha-racterised by a general economic slowdown particularly in the BRICS countries, low oil prices, and subdued growth in world trade. In addition, downside risks to the economic outlook for the US and Europe have significantly increased recently. « Against this backdrop, the challenge is to steer our economy rapidly towards a growth path of at least 5% annually to realise the Vision 2030 and attain the high income country status. In this regard, appropriate policies and measures will have to be implemented to further diversify our economy, boost private investment and employment creation, raise productivity to global competitiveness levels, embed digital technology in our development stra-tegy and strengthen our economic resilience. DILEMMA « On the fiscal side, we are faced with a delicate balancing act. On the one hand, our public debt has reached a too high level and has to be brought on a downward path in line with Government’s commitment to meet the target set in the Public Debt Management Act. We have also to contend with rising fiscal risks and contingent liabilities. On the other hand, investment in public infrastructure will have to be increased significantly and would entail higher borrowing. At the same time, we have to address meaningfully the immediate needs of the poor and the vulnerable groups. « This is, indeed, a dilemma which we will have to collectively resolve. […] Moreover, growth enhancing infrastructure projects under implementation and in the pipeline will absorb more public resources in the coming years. Additional resources will also be required for the restructuring of public enterprises. « After considering the above 5 The room for manœuvre in the recurrent budget is very limited. This will be further exacerbated with implementation of the 2016 PRB report constraints, challenges and targets, MOFED has carefully worked out the expenditure ceilings for each Ministry and Sector. These will be communicated to you individually. You are requested to ensure that your expenditure proposals are within the set ceilings. » VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 ACTA PUBLICA VISHNU LUTCHMEENARAIDOO ET SON ‘INNER CIRCLE’ près presque 15 mois au pouvoir, le ministre des Finances parle de « surmenage » pour expliquer sa convalescence. Et pourtant, il reste encore 46 mois avant la fin du mandat de l’Alliance Lepep. Avant cette échéance, il lui reste à préparer son deuxième Budget prévu pour dans environ deux mois. Bien des choses se sont produites lors de la première année de Vishnu Lutchmeenaraidoo en tant que Grand Argentier. Outre l’affaire BAI, il est maintenant question de « blessure » causée par un collègue au Cabinet, comme l’évoque le principal concerné lui-même dans un entretien accordé à un quotidien, mardi. Comment en sommes-nous arrivés là ? Nous sommes en décembre 2014 lorsque l’alliance MSMPMSD-ML remporte les élections. D’emblée, le nouveau gouvernement a deux traits particuliers. D’une part, le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, n’appartient à aucun parti politique, mais est présenté comme le leader de l’Alliance Lepep. Même chose pour le ministre des Finances. Après avoir claqué la porte du MMM quelques mois plus tôt pour marquer son désaccord eu égard à l’alliance contractée avec le PTr, il se retrouve « an island within an island » au sein du gouvernement Lepep. Ses premières décisions auraient confirmé cette tendance. Tout a commencé avec la nomination du Gouverneur de la Banque de Maurice (BoM). Il semblerait que Vishnu Lutchmeenaraidoo a informé, en bonne et due forme, le Premier ministre du choix de Ramesh Basant Roi, sans se soucier de A l’avis des différents leaders de l’Alliance Lepep, à savoir Pravind Jugnauth, Xavier-Luc Duval et Ivan Collendavelloo. L’un des premiers dossiers du nouveau Gouverneur de la BOM était de taille : celui de la révocation de la licence de la Bramer Bank… Pour rappel, Ramesh Basant Roi, 68 ans, avait déjà été Gouverneur de la Banque centrale pendant huit ans, de novembre 1998 à décembre 2006. Il avait gravi les échelons au sein de cette institution, passant par le département de Recherche, où il a été Research Officer, avant de devenir Assistant Director-Research et Director-Research en 1987. Après avoir été remplacé Elle a participé à la réforme du secteur financier et à la mise sur pied de plusieurs institutions, dont la Mauritius Revenue Authority (MRA), le Tax Appeal Tribunal, le Freeport, et la State Property Development Company (SPDC), dont elle a été la vice-présidente par Rundheersing Bheenick en décembre 2006, il devait travailler en tant que consultant économique et financier aux États-Unis. Une autre nomination faite par Vishnu Lutchmeenaraidoo est celle de Shakuntala Jugmohun en tant que « conseiller spécial » du ministre des Finances, avec un contrat à la Jean Mée Desvaux (ancien super conseiller de Paul Bérenger de 2000 à 2005, période au cours de laquelle Bérenger avait été ministre des Finances et Premier ministre). C’est en janvier de l’année dernière qu’elle est nommée « Special Advisor ». En mars de la même année, le conseil des ministres annonce qu’elle a été nommée Chairperson de la State Property Development Company (SPDC). Souvent considérée comme étant « très proche du secteur privé », Shakuntala Jugmohun occupait la présidence du comité CST de Caudan Communauté avant d’atterrir au ministère des Finances. Elle est également fondatrice de ZINT Consulting Ltd, société impliquée dans l’organisation de séminaires et conférences. Détentrice d’un MBA, Shakuntala Jugmohun compte une riche carrière dans la fonction publique. Elle a participé à la réforme du secteur financier et à la mise sur pied de plusieurs institutions, dont la Mauritius Revenue Authority (MRA), le Tax Appeal Tribunal, le Freeport, et la State Property Development Company (SPDC), dont elle a été la viceprésidente. Elle a aussi fait partie de la délégation officielle pour les discussions axées sur l’Investment Promotion and Protection Agreement (IPPA), et 7 Shakuntala Jugmohun, Special Advisor Ramesh Basant Roi, Gouverneur de la Banque de Maurice Dev Manraj, Financial Secretary Sridhar Nagarajan, CEO de MauBank SUITE EN PAGE 8 ACTA PUBLICA 8 La SIC fait l’objet de beaucoup de rumeurs tournant autour de la Pailles Smart City et de la société chinoise Yihai International Investment Management Ltd. L’Independent Commission Against Corruption (Icac) a d’ailleurs démarré une enquête au sujet de ce joint-venture celles sur le Double Taxation Agreement entre Maurice et plusieurs pays. Avant de prendre sa retraite, elle occupait le poste de Director of Taxpayers Service à la MRA. Il y a ensuite eu le maintien de Dev Manraj au poste de Financial Secretary. Pourtant, ce dernier a été Senior Adviser au bureau du Premier ministre (PMO) du 3 mai 2012 au 8 octobre 2013, alors que le Parti travailliste était au pouvoir. Le changement de régime n’aura donc eu aucun effet sur lui. Lors d’une conférence de presse, en décembre 2014, soit quelques jours après les élections générales, le ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo devait déclarer ceci: « C’est une chance que Dev Manraj soit toujours Secrétaire financier. Je vous rappelle qu’il était la colonne vertébrale du ministère des Finances à l’époque du miracle économique. Il était mon bras droit, et sans lui, je n’aurais pas pu mener tous mes projets. » Pour autant, le palmarès de cette personnalité n’est pas sans tache. Son nom est cité dans le scandale MCB-NPF, soit le scandale des fonds détournés, à hauteur de Rs 800 millions, des dépôts du National Pensions Fund (NPF) à la Mauritius Commercial Bank. Dans cette affaire qui éclate en février 2003, les charges provisoires retenues contre lui, ainsi que contre plusieurs autres personnes, seront rayées par la suite. Au fil des mois, après que son contrat a été renouvelé par Vishnu Lutchmeenaraidoo, on aura aussi noté la présence de plus en plus régulière de Dev Manraj auprès du ministre de la Bonne Gouvernance lors des conférences de presse de ce dernier. Plus récemment, le ministre des Finances a inclus dans son « inner circle » l’ancien Chief Executive Officer de la Standard Chartered Bank. Sridhar Nagarajan, qui compte une vingtaine d’années d’expérience bancaire, a été choisi après un exercice de « head hunting » pour mener à bien le processus de fusion entre la Mauritius Post & Cooperative Bank (MPCB) et la National Commercial Bank (NCB), qui a donné au final la MauBank, dont il est le CEO. Mis à part ces « étrangers » qui lui sont proches, Vishnu Lutchmeenaraidoo a également choisi de s’entourer de sa sœur, Rita Veerasamy. Celle qui a été auparavant un membre du Board et Manager Corporate Service à la State Investment Corporation Ltd (SIC) a été finalement nommée Officer in Charge. D’ailleurs, la SIC fait l’objet de beaucoup de rumeurs tournant autour de la Pailles Smart City et de la société chinoise Yihai International Investment Management Ltd. L’Independent Commission Against Corruption (Icac) a d’ailleurs démarré une enquête au sujet de ce joint-venture. La composition de cet ‘inner circle’, très « eighties » selon certains, était le ‘talk of the town’ au sein de l’Hôtel du gouvernement depuis la prise de fonction de Vishnu Lutchmeenaraidoo. D’où certaines insinuations que ce dernier agirait comme « un électron libre » se contentant de sa seule proximité avec le Premier ministre. Mais au final, il devait choisir sa « réintégration » au MSM, après s’être senti esseulé. Et ce avant qu’il ne tombe malade deux ou trois semaines plus tard. VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 The hidden gems of the developing world VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 OPINION VICTOR FERRAT Passionate about alternative investments opportunities and equity in emerging economies Mauritian student in Finance and Investment Banking, Henley Business School, UK POST SCRIPTUM ar away from the spotlights and scrutiny of the developed world, there are prosperous companies that have taken over a growing market. A type of companies ripe for private equity and expansion. While they are still considered highly risky and unstable, it might not be necessarily the case. Developing countries with stable economic growth, reduced unemployment, controlled inflation and diminishing corruption such as Kenya, Ivory Coast and Mauritius amongst others, are the references within this article. Those countries governed by leaders that share the vision of private equity, which is to create value in the long term, are filled with ambitious and profitable corporations. Despite the inherited difficulties, these economies are flourishing and often better off than the media tends to portrait them. The ability of these companies to re-centralise themselves in the industries of tomorrow due to a moldable framework, is a positive sign of continuity and growth. The differential gap between the baby boomers who were the pioneers of the second industrial revolution and the millennials flourishing in the so-called 4th industrial revolution is genuinely real. Thanks to globalization, a significant percentage of the younger population can attend higher level of education abroad, thus, bringing back a beneficial international expertise to their home country. 9 F “More than 50% of the $33.75 billion invested in emerging markets last year went toward sectors directly or indirectly targeting the growing middle class.” H.Canada, WSJ Those businesses, helped by trade and co-operation agreements, have recorded constant profit growth for decades. Built upon the legacy of the British and French colonies, they have a strong foothold in the history of the country. With time, the prominence of these companies have become politically and socially significant to the economy, which has created a rooted profitable cycle, allowing them premium access to new venture opportunities. Through a great diversification of revenue streams, they are unshaken by sectorial deficiencies. “Sub-Saharan Africa is one of the very few regions in the world to have a natural economic growth, which allows investors to take advantage of it without having to use leverage mechanisms.” J.E.Hachem The market forces within which they operate are less prone to disruption and competition due to a lack of entrepreneurial incentives, although, this is evolving. Their main force lays not in a single monopolistic entity that surpasses every competitor in a specific industry, but rather in the partial or full ownership of a handful of market leaders in their sectors, a business model similar to Mr. Buffet’s profit machine; Berkshire Hathaway Inc. Shareholders of those companies enjoy large dividend payouts as they sit on important retained earnings, waiting for expansionary opportunities internally or externally. In the recent years, these corporations have caught the attention of international investors, a majority of whom are private equity funds looking for higher returns and geographical diversification for lowering domestic risks. “In the Sub-Saharan region, 24 funds closed on $4.03 billion in 2014, more than triple the $1.25 billion raised by 15 funds in 2013.” H.Canada, WSJ There are other promising and emerging economies out there, not represented in the overused BRIC’s acronym, countries such as Columbia or Peru, home to corporate nuggets that deserve any determined investor’s attention. However, these enterprises are not easily noticeable on the global stage. It requires a vast amount of knowledge, obtainable from specific partnerships with experienced local, groups to invest wisely. Many family-run businesses are looking for reinforcements to set up more efficient governance models, through the right alliances; they are able to obtain a direct access to conservative networks, in the end, both parties win. “Africa alone is made up of 54 countries, all with consequent disparities. Knowing where to invest requires a thorough analysis of certain factors and above all, a methodical approach.” J.E.Hachem The sheer scale of those companies is not comparable to those of their counterparts in the developed world, but the possible return on investment (ROI), certainly does. There is a discrepancy between demand and supply for capital; a high demand for equity amongst the smaller companies is not satisfied, which consequently leads to a cheap valuation due to the fierce competition for funds. A real potential for long-term investments exists in emerging economies as a result of strong economic fundamentals and flourishing resources. The lack of universal exposure of those firms is accentuated by the difference between the perceived risks and the actual risks of investing in those companies. The volatility (the basis of risks in financial markets) of the listed companies in those emerging economies is on average similar or even lower than those traded on the large exchanges, yet (irrational) investors do not make the leap. Although a security cannot be safer than the country within which it is issued, the macroeconomic risk it bears is complex concept, individually interpreted, that can only be approximately anticipated, if at all, ask a Greek or an Argentinian-bond holder. DE QUOI J’ME MÊLE ?... VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 OPINION JEAN PIERRE LENOIR POST SCRIPTUM 11 IDÉES l règne, dans la foulée de la crise des migrants, en France, une espèce d'attaque déguisée et sournoise contre ce pays de la part, le plus souvent, de gens qui s'arrogent le droit de le faire en pompant dans l'air du temps la partie la plus viciée par la pollution intellectuelle à la mode... Le plus grave dans toute cette histoire c'est que ces attaques viennent la plupart du temps de non Français qui s'arrogent le droit, en vertu de quoi je me le demande, de dire ce qu'il faut faire et ne pas faire, d'insulter certains politiciens et d'en aduler d'autres et de crier au scandale lorsque des mesures prises, des choses dites et des propositions faites ne conviennent pas à leur correction politique et à leurs cervelles enfumées par un prêt-à-penser nourri, entre autres, par une télévision aux ordres. Il ne viendrait jamais à l'esprit de ces mêmes personnes, grands prêtres de la pensée unique, de s'immiscer ainsi dans les affaires de l'Inde, du Pakistan, de l'Angleterre ou de la Chine en agressant par écrit certains de leurs politiciens... Pourquoi donc la France ? On connaît bien sûr la cote d'amour de la population pour ce pays. Mais cela donne-t-il le droit à des étrangers de tous poils d'essayer de peser de façon aussi impertinente sur sa politique ? La France a toujours été admirée pour son histoire faite d'esprit gaulois et de culture gréco-romaine, pour ses grands hommes politiques, ses penseurs, philosophes et écrivains pétris de I ces ferments européens qui ont construit toute leur pensée et fait la beauté et la valeur de leurs œuvres. Aujourd'hui, il semble que les mots Liberté, Égalité et Fraternité aient été détournés de leur sens premier au profit d'une volonté qui tendrait à confondre la Liberté avec la tentation de faire n'importe quoi, l'Égalité avec l'obsession de gommer toutes les différences entre identités et cultures différentes, et la Fraternité avec l'ouverture sauvage des frontières sans se préoccuper le moindrement du danger qu'il y a de dissoudre l'identité millénaire de ce pays dans des cultures immensément riches et admirables chez elles, mais destructrices lorsqu'implantées ailleurs de façon invasive (ce qui est vrai partout dans le monde ). 0n a l'impression que pour beaucoup de ces esprits supérieurs, l'identité d'un pays ne vaut rien, oubliant par la même que c'est bien grâce à cette identité que la France était admirée. Ils agissent dans l'émotion et la nécessité d'emboucher les trompettes de « l'anti fascisme et de l'anti racisme » (mots probablement les plus à la mode même en remontant jusqu'à l'Antiquité) pour qualifier les prises de positions nationalistes approuvées par environ 40 % des Français. On ne sait pas de quoi il s'agit, mais on y va quand même de son couplet diabolisant parce qu'on veut à tout prix faire partie de ce club des bienpensants bon chic-bon genre qui peuvent passer sans problème à la télévision et pérorer sans danger de se faire taper dessus ou insulter. La société actuelle a un déficit de culture historique qui rend ses membres incapables de discerner le superficiel de l'essentiel à travers le prisme réducteur d'une télévision qui nous gave comme des oies consentantes d'informations au premier degré. Le deuxième degré intéresse moins car plus difficile à comprendre et souvent nuisible au discours officiel. La vieille Europe, berceau de la civilisation occidentale, essaie aujourd'hui tant bien que mal de se reconstruire. Cette Europe, justement souhaitée par le Général de Gaulle, de l'Atlantique à l'Oural, tente de remettre au premier plan des valeurs fondamentales européennes mises à mal par de longues années de faux semblants destructeurs. Côté atlantique, une Europe soumise à un matérialisme effréné dans laquelle elle a perdu une partie de son âme, et côté Oural, c'est-à-dire russe et pays avoisinants, soixante-dix ans de communisme destructeur et athée qui ont enlevé à ces pays l'essence même de leurs identités respectives. Aujourd'hui, surgi du chaos de la période post-soviétique, Vladimir Poutine est lui aussi mis dans le même sac des accusés de l'idéologie ambiante. Et pourtant, son seul crime c'est de redonner aux Russes leur fierté perdue, de préserver leur âme et de rendre à ce pays son identité et une dimension nécessaire au concert des nations. Le second crime imputé à l'homme de Saint Petersburg est un de lèse-majesté américaine pour avoir réussi, en quelques mois, à damer le pion aux islamistes en Syrie au grand dam de Washington qui, après avoir ouvert la boîte de Pandore, a été incapable d'éteindre le feu allumé par George Bush. Mais là encore ce sont les mêmes qui hurlent au fascisme, au racisme et au scandale car ils sont contre le monde des Nations qui ne va pas dans le sens du mondialisme libre échangiste. Les grandes métropoles culturelles ancestrales (Europe, Inde, Chine, Perse, pays arabes etc) doivent rester ce qu'elles ont toujours été pour éclairer le monde de la richesse de leurs cultures. Les autres, pays nouveaux, États-Unis, Australie où les populations autochtones ont hélas été massacrées par les migrants peuvent se permettre, avec un succès affiché, de créer des ‘melting pots’ qui donneront peut-être un jour ou l'autre une nouvelle culture qui remplacera les cultures qui ont disparu avec le massacre des Peaux Rouges et des Aborigènes. DEBRIEF VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 12 INTERPOL joins EU –COMESA programme to fight money laundering PARTNERSHIP The Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA), the European Union (EU) and International Police (INTERPOL) have launched a 1.3 million euros joint partnership programme to fight money laundering. This is a part of the larger EU-sponsored 37.5 Million Euro programme that was developed to combat piracy and increase maritime security in 2014 new partnership was launched this week between the International Police (INTERPOL), the European Union (EU) and the Common Market for Eastern and Southern Africa (COMESA). It was conducted, on Wednesday, at the COMESA headquarters in Lusaka, Zambia by the Assistant Secretary General in charge of programmes (COMESA) Dr Kipyego Cheluget, the Head of Political, Press and Information at the EU Delegation to the Republic of Zambia, Rune Skinnebach, and INTERPOL Senior Project Manager, Dimitrios Souxes. The 1.3 million euros joint partnership programme is a part of the larger EU-sponsored 37.5 Million Euro programme that was developed to combat piracy and increase maritime security in 2014, and is set to fight money A laundering. Under the partnership, INTERPOL will be implementing one of the objectives of the COMESA component within the framework of an Implementation Agreement signed between the two organizations in 2015. Specifically INTERPOL will support investigative capacity building of law enforcement agencies in the Eastern and Southern Africa (ESA) Region in the area of financial crimes at the national and international levels. The COMESA Component will address the whole range of processes in the fight against money laundering. COMESA has been involved in building the analytical capacity of Financial Intelligence Units of the members that were most affected by Piracy. COMESA is also supporting its members to develop or amend their Anti-Money CAMPAGNE ‘NOT JUST A WOMAN’ LANCÉE Une campagne pour les femmes, par les femmes. En association avec l’ONG Gender Links, Magna Carta Mauritius a lancé la campagne #jenesuispasqu’unefemme pour la Journée internationale de la Femme, le 8 mars, afin de rendre hommage aux femmes, pour leurs exploits, leurs accomplissements et leur dévotion. La campagne vise à sensibiliser les gens, et surtout les jeunes; la nouvelle génération. C’est pourquoi le moyen de diffusion a été les réseaux sociaux. La campagne fait usage des hashtags #JeNeSuisPasQu’uneFemme #NotJustAWoman #PasZisEnn- Laundering /Combating the Financing of Terrorism (AML/CFT) laws to comply with international standards as defined by the Financial Action Task Force (FATF). The Head of the European Union Delegation to Zambia and Special representative to COMESA Ambassador Alessandro Mariani, in a statement presented by Mr. Skinnebach expressed satisfaction on the progress made in the implementation of the programme. He was particularly delighted at the entry of INTERPOL in the implementation of the programme, which he described as having technical expertise. He expressed hope that INTERPOL involvement would greatly benefit the programme. “I am very pleased that we and COMESA can benefit from INTERPOL’s technical expertise and tools in the context of this ambitious regional programme, which I am convinced will be instrumental in the fight against money laundering and the financing of illicit activities”, Ambassador Mariani said. This was also echoed by the Assistant Secretary General of COMESA, who commended INTERPOL for the role it plays in criminal investigation. “…..world over, it is recognized that INTERPOL is the authority when it comes to criminal investigation so I must say that the entry of INTERPOL and the timing of their entry are very welcome.” Dr Cheluget said. “Our desire is to see our region ultimately producing mentors to other jurisdictions with respect to expertise in anti-money laundering and combating the financing of illicit activities.” Fam et invite les mauriciennes à utiliser ces hash tags afin de répandre le message. La campagne verra aussi la participation d’artistes, femmes d’affaires, sportives, mais aussi des femmes ordinaires qui accomplissent des choses extraordinaires. Du côté de Gender Links, Anushka Virahsawmy, Country Manager et Regional Training Manager de Gender Links Mauritius, confie « Des mesures positives prises ont montré que la réduction de l'écart de l'inégalité entre hommes et femmes est possible à Maurice, mais chez Gender Links, nous pensons également que le problème n’est pas abordé d’un point de vue holistique. Il faut un changement de mentalité et d'attitude.» NEYMAR JR’S FIVE DÉBARQUE À MAURICE Fun, foot, five… et le plein de buts rapides ! C’est ce qui attend les joueurs et les joueuses ainsi que les spectateurs du Neymar Jr’s Five, compétition mondiale de football, qui arrive à Maurice à l’initiative de Red Bull. Cette première édition est donc ouverte aux Mauriciens et l’équipe championne nationale ira affronter les autres sur le terrain du Instituto Projeto Neymar Jr., le complexe de formation de football de Neymar, à Santos au Brésil. Les matches de sélection mauricienne auront lieu les 09 et 10 avril 2016 sur le terrain du Gymkhana à Vacoas. Le principe est simple: deux équipes de 5 joueurs ou joueuses (y compris en équipes mixtes), âgés de 16 à 25 ans, s'affrontent pendant 10 minutes, sur un terrain de petites dimensions, où sont placées deux petites cages de buts, sans gardien. L’équipe gagnante est bien sûr celle qui marque le plus de buts. Mais la compétition se joue aussi avec une règle de handicap : au cours de chaque match, chaque équipe est privée d'un de ses joueurs pour chaque but encaissé ! VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 La SLDC adopte une approche participative pour le projet « New Port-Louis » CONSULTATIONS Dans le cadre de la mise en chantier du projet « New Port-Louis », la State Land Development Company Ltd (SLDC) lance une série de consultations auprès des diverses parties concernées. Ainsi, les professionnels de la construction à Maurice, les experts en urbanisme, la société civile en général, et plus spécifiquement, les Portlouisiens sont invités à participer au Technical Consultative Committee for Port-Louis. Le but de ce comité est d’instaurer un véritable processus d’échange et de délivrer des recommandations pour améliorer le contenu et faciliter le déploiement de ce projet national qui démarrera au cours du deuxième semestre de 2016 ew Port-Louis » a plusieurs objectifs et vise notamment à redynamiser la capitale tant au niveau social qu’économique. La mise à exécution de ce projet piloté par la SLDC dépendra néanmoins d’une collaboration entre les secteurs privé et public. « L’objectif premier de la SLDC avec le projet de New Port Louis est d’améliorer la qualité de vie des habitants de la capitale. Cela, en repensant intelligemment les espaces pour rendre le droit à la ville aux habitants, et surtout, aux piétons. Nous sommes convaincus que l’opinion de toutes les parties prenantes de la ville, voire du pays, aura une incidence réelle et bénéfique sur le projet », explique Claude Wong So, CEO de la SLDC. Pour soutenir la transformation dynamique de la capitale, le comité technique sera chapeauté par la SLDC, en consultation avec d’autres intervenants. Cette démarche permettra à toutes les DEBRIEF 13 PRÈS D’UN DEMI-MILLION RÉCOLTÉ EN FAVEUR DE L’ONG UNI-KIDZ Participation record pour la 4e édition de GML On The Move. En effet, plus de 700 personnes étaient au départ des différentes épreuves au programme le samedi 5 mars à Azuri, contre 380 pour l’édition de 2015. En payant les frais d’inscription, ces derniers ont ainsi apporté leur soutien au projet d’inclusion scolaire de Uni-Kidz, une organisation à but non lucratif qui facilite et promeut l’inclusion des enfants autrement capables et ceux ayant des besoins éducatifs spéciaux dans le milieu scolaire national dès le préprimaire. En sus des frais d’inscriptions, les donations et la somme recueillie à travers le « Donation challenge » ont permis de récolter une somme totale de Rs 485 300 pour cette organisation. QUATRE HÔTELS BEACHCOMBER DANS LA SÉLECTION DU GUIDE DESTINATIONS D’AIR FRANCE «N parties concernées d’exprimer les nécessités, les envies et les difficultés des populations diverses qui vivent, travaillent et se déplacent à Port-Louis. Au final, une ville moderne et proactive se doit de favoriser l’ouverture, la coopération et l’engagement de sa communauté. Dans ce sens, la SLDC encourage vivement les membres du public à contacter le comité de Port-Louis pour faire part de leurs idées. La première phase de consultation a eu lieu le 25 février avec des professionnels du développement et certains acteurs sociaux, dont plusieurs d’entre eux ont exprimé leur point de vue quant à ce projet. Les travaux liés au projet « New Port-Louis » démarreront en juillet prochain et se déclineront sur plusieurs sites stratégiques. Une nouvelle machine Nespresso Barista pour professionnels AFIN D'ÉVOLUER avec les exigences de la consommation hors domicile, Nespresso présente l'Aguila 220. Dotée de la même empreinte et de la même technologie de pointe que l'Aguila 420 Nespresso, qui a été introduite pour la première fois en 2011, l'Aguila 220 est conçue pour répondre aux besoins des grands établissements haut de gamme tels que les hôtels, restaurants, cafés et pâtisseries ; elle propose une sélection inédite de recettes à la pression d'une touche pour des cafés de qualité exceptionnelle et de fabuleux instants café. Les amateurs de café sont devenus de fins connaisseurs et leurs attentes sont de plus en plus sophis- tiquées, ils sont prêts à expérimenter de nouvelles boissons, ce qui explique que les hôtels et restaurants considèrent l'offre d'un café haut de gamme comme un moyen de se distinguer. Fidèle au véritable esprit Nespresso, l'Aguila 220, ultra-performante, permet aux professionnels d'atteindre cet objectif tout en leur garantissant un mode de fonctionnement pratique et un entretien minimal. Avec le lancement de l'Aguila 220, Nespresso affirme son offre aux professionnels qui consiste en un catalogue exhaustif de machines, 11 Grands Crus de café convenant à tous les goûts et toutes les occasions ainsi qu'un service client exceptionnel. Pour sublimer leur séjour, les passagers qui choisissent de voyager avec Air France peuvent découvrir les meilleurs attraits de Royal Palm Maurice, Trou aux Biches Resort & Spa, ou encore Dinarobin Hotel Golf & Spa et Paradis Hotel & Golf Club dans la sélection des lieux incontournables concoctée par le guide de voyage en ligne « Travel by Air France ». Travel by Air France propose une carte interactive qui permet aux voyageurs de choisir la destination idéale en naviguant d’une région du monde à l’autre. Le guide offre également la possibilité de construire son itinéraire selon la durée de son séjour mais aussi de choisir ses activités selon la météo. D’autre part, toutes les informations pratiques nécessaires au voyage s’y retrouvent détaillées. Parmi les suggestions de ce guide touristique électronique figure l’intemporel Royal Palm, premier palace de l’océan Indien qui vient de fêter ses 30 ans. En outre, les deux établissements Beachcomber de la Péninsule du Morne sont préconisés, le Dinarobin Hotel Golf & Spa pour un séjour zen et glamour sous le regard bienveillant d’une montagne mythique, ou encore Le Paradis Hotel & Golf Club pour un dîner créole dans l’écrin angélique du restaurant La Ravanne, voire une partie de golf dans un environnement exceptionnel. PREMIER OUVRAGE LITTÉRAIRE DU SCIENTIFIQUE RATTAN GUJADHUR Pourquoi et comment Rattan Gujadhur, docteur en chimie, et travaillant dans l’industrie pharmaceutique étasunienne depuis douze ans déjà, s’est mis à la poésie et à la littérature ? On ne vous donnera pas la réponse, mais l’auteur de Dark Blue Mauritius est de ceux qui possèdent à la fois le génie scientifique et l’âme littéraire. Un produit bien mauricien, satiné dans des traditions indiennes bien ancrées et vivant en Californie, région la plus rebelle des États-Unis. Vingt-neuf poèmes pour ce premier ouvrage de Rattan Gujadhur qui annonce qu’il travaille déjà sur une série de nouvelles. Publié chez Osman Publishing dans la collection « lettres mauriciennes », Dark Blue Mauritius est vendu à Rs 250 en librairie et en grandes surfaces. Il est aussi disponible sur amazon.com et sur biblio.com. MARKET 14 VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 ECB's Draghi rejects criticism over inflation pledge ECONOMIC NEWS Report prepared by Nishal Babooram Island Premier Foreign Exchange (www.iptfx.com) uropean Central Bank President Mario Draghi has fought back against critics, insisting the bank's policies will help to raise inflation. "Meeting our objective is about credibility. If a central bank sets an objective, it can't just move the goalposts when it misses it," he said. Eurozone inflation is currently 0.2%, way below the ECB's target of near 2%. But Mr Draghi insisted that the central bank would meet its obligations. "Confidence comes from every party fulfilling its mandate. And that's what the E ECB will do," he said. Mr Draghi rejected criticism of the ECB's €60bn-a-month stimulus programme, saying that no one had discussed the risks of doing nothing. "What would that mean for our price stability mandate, and therefore for growth and jobs, and eventually, for the future of our monetary union?," he asked. Mr Draghi also rejected criticism that the bank's low interest rates could lead to higher house prices because of cheap loans. "Though low interest rates can encourage risk-taking, there are no warning signs of serious financial instability," he said. The speech comes just days after Mr Draghi said the bank would "review and possibly reconsider" monetary policy at its next meeting in March. Analysts interpreted the speech, where he said that there would be "no limits" to action to reinflate the eurozone, as an indication the bank was willing to ease policy further. His comments come after the ECB decided to keep the bank's main borrowing rate unchanged at 0.05% earlier this month. MAURITIUS RUPEE At the time of writing, the ECB has just announced a cut in main financing rates from 0.05% to 0% while it has also announced mainly a cut in deposit rates by 10 bps and an increase in QE by Euro 20 billion per month to Euro 80 billion, the most markets had expected. Inflation forecasts have also been revised down. So what do these all lead to? Probably lower Euro and stronger USD in the days to come. We forecast USD to move back close to MUR 36.00 while the Euro loses some ground to below MUR 39.00 until the next major market mover, the Fed probably…. Enjoy… MARKET VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 GOLDMAN SACHS PREDICTIONS 15 COMMODITY NEWS oldman Sachs Group Inc. commodity predictions are always worth a read. Lately, they predicted the rally in commodities from iron ore to gold will falter and forecast copper and aluminum prices will slide as much as 20 percent over the next year. Any increase in raw material prices will prompt more supplies to enter the market, making it difficult for any advance to be sustained, analysts including Jeffrey Currie wrote in a report dated March 7. The bank maintained its bearish outlook for gold, said iron ore’s surge would prove temporary and reiterated that oil will fluctuate between $20 and $40 a barrel. Goldman also said it was a good time to make bets that copper and aluminum would decline. “Higher prices are much harder to sustain in a supply-driven market since supply is primed to return with higher prices,” the analysts wrote. “But G this lesson will likely only be learned through false starts.” Iron ore was the latest raw material to join a commodity rally, soaring the most ever after Chinese policy makers signaled their willingness to buttress economic growth. The 19 percent jump followed copper’s move back above $5,000 a day before, while oil rose to the highest since December and gold was at the strongest in a year. The unprecedented jump in iron ore was the result of a surge in steel prices before China enters this year’s peak construction season, according to the bank. “The physical shortfall in steel supply can be filled easily and the subsequent deterioration in steel margins is likely to put iron ore prices under renewed pressure,” the analysts wrote, maintaining a year-end price target of $35 a ton. “The market fundamentals are unchanged and the current rally is only a brief lull before production cuts at high cost mines are required to make room for low-cost producers.” While a drop in the U.S. dollar, Chinese data pointing to a surge in new credit to a record in January as well as the gain in oil prices probably drove a metals rally in 2016, the “structural bear market drivers” that contributed to a collapse over the past 5 years remain intact, the bank said in a separate report dated March 7. “With prices rising significantly, and with the structural case for base metals remaining very poor we recommend producers and investors with longer-term horizons begin implementing hedging strategies and consider short positions in copper and aluminium over the coming month,” analysts including Max Layton wrote in the report. In Goldman’s 12-month view, copper may drop to $4,000 a ton and aluminum will probably slide to $1,350. Deleveraging in China and emerging markets, fur- ther dollar strength, mining cost deflation and strong supply growth, particularly in copper because of a prior boom in capital expenditure, are set to keep “capexheavy” metals prices under pressure over the coming year, I read the bank saying. “Overall we find that the likelihood of a sustained improvement in Chinese demand during 2016/17 is low”. Meanwhile, the current oil market is still oversupplied and prices have to remain lower for supplies to meaningfully shrink and re-balancing to take place, Goldman said. “Only a real physical deficit can create a sustainable rally which is still months away should the behavioral shifts created by the low prices in January and February remain in place,” the bank said. Goldman also stood by its recommendation to short gold and said U.S. data will likely reinforce a stronger dollar, which will drag down prices toward its nearterm target of $1,100 an ounce. AFRIQUE AFRICA: VENDREDI 11 MARS 2016 | BIZWEEK | ÉDITION 86 16 A plan aimed to create one million jobs by 2020 O n Time International has just announced upcoming tour in West Africa in order to present the company’s expertise in managing administrative services on behalf of public authorities. Thanks to substantial experience acquired in the United Arab Emirates, the company wants to deploy its service offering on the African continent. As part of this effort, states, regional authorities or investment agencies should be proposed adapted tools to ease delivery of public services to individuals and companies. On Time International’s CEO Alpha Diallo (photo) will therefore visit from 7 to 13 March 2016 several countries where public administration modernization programs were recently launched - such as Ghana, Nigeria, Burkina Faso, Republic of Guinea and Ivory Coast. Optimizing the management of civil servants and improving their efficiency, state reform programs, initiatives to bring civil servants closer to citizens: “several ongoing reforms and projects in West Africa allow us to believe that public authorities are eager to discover - and even ask for - solutions provided by the private sector”, explained Alpha Diallo. He also added that On Time Interna- tional is “able to offer technical support to accelerate and simplify a number of activities, such as visa and passport requests, birth certificates or corporate registration which frees more time for civil servants to focus on states’ sovereign and strategic missions.” On Time International plans to deploy its activities by creating business centers - called “one-stop shops” - in cities and rural areas, close to populations. In these centers, families, business owners and individuals will be listened to, guided and advised while completing their administrative procedures. All requests should be addressed within a deadline set in advance, and complying with this deadline will be a key performance indicator. With such approach, On Time International is committed to deliver quality public service, in a reliable and efficient way. To support these “one stop shops”, data centers should be created to archive files and application forms and encourage the development of e-governance in partner countries over the long term. As a conclusion, Alpha Diallo explained: “We want to set-up an ambitious public-private partnership in Africa. If we manage to convince public decision makers whom we will meet with, 1 million jobs can be created by 2020 as a part of our deployment plan.” Can the next Einstein come from Africa? THE FIRST global forum for science on African soil took place in Dakar, Senegal, from 8-10 March 2016. The Next Einstein Forum (NEF) launched a global call for support for Africa’s scientific and technological emergence. The Next Einstein Forum Global Gathering 2016, Africa’s premiere global science and technology forum is convened by the NEF, a global platform that brings together leaders in industry, policy, science, and technology. The first edition of this biennial event set the stage for a vibrant conversation on transforming Africa and the world through a renewed and increased focus on science, technology and innovation. “At more than 700 participants from 80 countries already registered, 52% of them young people and 40% women, we are expecting a truly global forum that discusses opportunities, innovations, and solutions. The NEF Global Gathering will unveil Africa’s global contributions to science and technology and as the forum opens on International Women’s Day, we will specifically acknowledge the contributions and address the challenges faced by female scientists,” said Thierry Zomahoun, NEF Chair and President and CEO of AIMS before the event. GLOBAL INDUSTRY LEADERS TO EXPLORE CHINA-OIC JOINT INVESTMENT OPPORTUNITIES China’s meteoric economic rise and the burgeoning ascendancy of OIC nations in the international landscape are altering global economic power dynamics, and players from both markets are eager to tap the lucrative opportunities arising from stronger bilateral ties. With a more inclusive foreign policy, including a renewed stance on the Middle East and Africa, Chinese president Xi Jinping has set the motion for greater China-OIC relations – with the ‘One Belt, One Road’ initiative a central pillar to China’s grand strategy. Yet, questions remain including: what are the considerations for market players from both sides of the divide in capitalizing this flow of opportunities and how can these linkages be created? In the light of this development, the Islamic Corporation for the Development of the Private Sector (ICD), private sector arm of Islamic Development Bank Group (IDB), is hosting for the first time ever, a groundbreaking event to connect investors and regulators from Asia, Africa and the Gulf with senior decision-makers of the world’s second-largest economy. To be held at the Westin Beijing Financial Street Hotel in Beijing on the 22nd March 2016, and with senior-level participation from state-owned funds such as the Silk Road Fund and the China Africa Development Fund, the pioneering China OIC Forum is expected to gather over 300 senior regulators, multilateral institutions and market players with the aim of enhancing partnerships between key industry players and multilateral bodies as well as identify joint investment opportunities. ANZISHA PRIZE FOR AFRICA’S YOUNGEST ENTREPRENEURS INCREASES AWARD TO $100,000 The 6th Anzisha Prize application phase is now open, and the search is on to find 12 of Africa’s youngest, most innovative social and business entrepreneurs under the age of 22. Organisers are calling for more nominations from the public this year to ensure they discover the very best talent on the continent. African Leadership Academy (ALA) and The MasterCard Foundation – co-hosts of the Anzisha Prize – are also excited to announce a significant increase in the support available to selected entrepreneurs over the next five years. Each of the 12 finalists will now receive a $7,500 USD fellowship package with the ALA’s Youth Entrepreneur Support Unit (YES-U) which includes the Anzisha Week boot camp, mentorship and consulting services, travel opportunities to network and business equipment. In addition, a new $25,000 USD prize category has been created to recognize Anzisha Fellows who have created further social and economic value through their ventures by effectively leveraging the opportunities provided by the fellowship with ALA. This brings the total prize pool to $100,000 USD annually, with the Grand Prize Winner taking home $25,000 USD, 1st Runner-up receiving $15,000 USD and 2nd Runner-up receiving $12,500 USD. The remaining nine finalists will receive $2,500 USD each.