bernina express - In viaggio con Lola

BERNINA EXPRESS
Suisse - Juin 2009
La journée de Lola à Glorenza commence tôt : à 6h00 du matin elle fait la “folle” pour
sortir de la chambre de l’auberge Gasthof Albero Verde pour aller faire ses "besoins".
Glorenza se réveille à peine que déjà le soleil apparaît dans le ciel bleu azur : la
journée semble faite pour la moto....et pour "jouer à faire le chien"…
GLORENZA DORT ENCORE...MAIS PAS LOLA...
A peine sortie de l’auberge Gasthof Albero Verde, Lola se met en marche dans les petites
rues silencieuses de la petite ville médiévale, encore silencieuse mais déjà pleine de
lumière et de parfum de montagne.
La Via dei Portici, au petit matin, comme tous les autres petits “coins” caractéristiques,
qui à chaque pas semblent nous rappeler que il y a longtemps, Glorenza a été une ville
importante au centre de routes commerciales entre le Nord et le Sud de l’Europe.
Retournée dans la chambre, Lola plonge encore dans le duvet moelleux du lit, mais pas
avant d’avoir goûté un pâté biologique délicieux avec des légumes croquants : aujourd’hui,
un beau tour à moto l’attend à la "conquête" de l’un des cols alpins les plus connus de la
Suisse, le Col de Bernina avec ses 2329 mètres d’altitude.
AVANT ON JOUE A FAIRE LE CHIEN...ET PUIS ON PART EN MOTO...
La moto est prête pour le départ, cependant à cause du soleil...de l’air glacial de la
montagne...ou bien encore des parfums de Glorenza...Lola ne semble pas avoir envie
remonter sur la moto!
Dès qu’elle porte son manteau et est attachée à la laisse, Lola commence à "tirer" vers la
porte monumentale de Glorenza, juste à côté de la petite place où la moto est garée : c’est
la porte qui conduit à la piste cyclable à côté du fleuve Adige à la fin duquel s’ouvrent les
immenses prés verts si chers au "cocker motocycliste".
Dès notre arrivée aux champs, Lola est détachée et immédiatement se met à courir
et à jouer au milieu de l’herbe : n’oubliez jamais qu’elle est un chien...et que la moto
n’est pas sa vie, mais seulement une manière d’être avec sa famille...chien en
d’abord...et puis "la motocycliste"!
Seulement au moment où “le chien" a contenté sa propre nature, la moto peut repartir
avec le “cocker motocycliste" à bord : direction la Suisse, et plus précisément le Col
Ofen, que nous atteignons en peu de temps, après avoir traversé la magnifique Vallée
Monastero....le long de laquelle Lola a la possibilité d’apprécier le parfum du foin
fraichement coupé qui envahit l’air...
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LOLA DANS LE PARC NATIONAL SUISSE
Le Col Ofen, par rapport aux cols alpins des Dolomites ( mais aussi par rapport aux autres
cols suisses parcourus au cours de ce voyage ) est probablement le moins difficile et le
moins pittoresque, mais, pour nous, il représente un passage obligatoire et à quoi nous
ferons référence en de multiples occasions, à l’aller et au retour.
Dans tous les cas, le panorama qu’on a sur toute la Vallée Monastero du Col vaut de
l’or : à voir absolument !
La route qui va du Col Ofen conduit jusqu’à la ville de Zernez (où vous pouvez faire le
plein de carburant) est magnifique parce qu’il traverse tout le Parc National Suisse (un
des parcs les plus anciens du continent européen).
Lola apprécie beaucoup le parcours, qui pour la première partie "tourne" en haut et offre
une vue panoramique, mais qui, à la moitié du chemin et à la fin, descend très vite : c’est
là que le panorama est "grandiose" avec le chemin en asphalte qui, comme une lame de
couteau, coupe la scène et les paysages splendides de forêts, champs, hauts sommets et
ruisseaux.
Lola sent que “le moment du chien” arrive et commence à renifler l’air en mettant
son museau au dessus du pare-brise : c’est le signal qu’elle veut s’arrêter ! nous
trouvons une belle air de repos, d’où part un beau sentier qui semble se perdre sur
les Grandes Montagnes.
Dès que la moto est arrêtée et garée, Lola fait entendre sa voix...elle veut descendre
immédiatement !
L’arrêt a duré une heure...un temps suffisant pour satisfaire "le chien"... c’est ça
voyager avec Lola : les temps de voyages sont dictés, pas dans le sens de "ce" que
l’on doit faire, mais du "comment" on doit le faire...et le "comment" est toujours en
fonction de Lola et non pas en fonction de l’objectif...
VERS LE COL DE BERNINA...LOLA DORT...
Le voyage reprend avec Lola qui, dès qu’elle monte sur la moto, pose le museau à
l’intérieur du réceptacle...et plonge dans un profond sommeil mérité...elle se réveille
seulement aux environs du village de Zuoz, où nous nous arrêtons pour faire le plein de
carburant : la montée du Col de Bernina nous attend, ainsi qu’un long voyage pour le
retour...il vaut mieux faire le plein !
Nous parcourons la 29 jusqu’à Samedan, où nous nous arrêtons pour une pause dans un
grand champ vert...mais Lola, après s’être dégourdi les jambes brièvement, veut remonter
sur la moto…c’est elle qui détermine le "temps"...maintenant c’est le "motocycliste" qui
prévale sur le "chien"...et nous repartons à la conquête de Pontresina, le village situé à
l’entrée de la Vallée Bernina, à la fin de laquelle se trouve la célèbre Col du même nom.
L’asphalte est parfait et dès que la route commence à monter, l’air se fait de plus en
plus glacial : sur les Grandes Montagnes la neige est encore présente en grande
quantité, et il y a quelques "nuages en voyage"...il vaut mieux mettre le petit
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manteau d’hiver à Lola qui lui avait été retiré lors du dernier arrêt avant d’arriver au
sommet du col et ensuite remis pour les derniers kilomètres.
UNE WEIZEN DE "MOTARDS"...BUAGES EN VOYAGE SUR LA FORCOLA DE
LIVIGNO...
Les Grandes Montagnes attendaient l’arrivée du "cocker motocycliste" : dès que la moto
est arrêtée sur le Col de Bernina, les nombreux "nuages rencontrés en voyage" s’ouvrent
et laissent la place à un soleil resplendissant....la weizen dégustée sur la terrasse du
refuge Bernina a été le couronnement de la première partie de notre voyage...une émotion
de "motards"...
Le voyage de Lola cependant doit se poursuivre : le Col de Forcola, qui en Suisse nous
conduira jusque Livigno nous attend.
La route qui nous conduira de Bernina à Forcola est magnifique et en même est très
difficile et il faut y faire particulièrement attention; surtout durant les 4 derniers
kilomètres qui séparent la 29 du Col de Forcola : la chaussée est étroite et
parcourue de plusieurs bandes en fer utilisés pour limiter le reflux de l’eau.
Arrivés sur le Col de Forcola, nous nous apercevons que des "nuages en voyage" nous
attendent...et une fine pluie salue le passage du "cocker motocycliste"...qui cependant ne
s’aperçoit de rien, étant donné qu’elle dort à l’intérieur de réceptacle, emmitouflée dans la
chaleur tiède de son petit manteau d’hiver...
Le panorama dont nous jouissons sur le Col de Forcola est de toute façon
magnifique avec toute la Vallée de Livigno qui s’ouvre sur l”horizon et au fur et à
mesure que nous descendons d’altitude, la pluie cesse de tomber...mais les
"nuages en voyage" sont toujours autour de nous...il est donc préférable de s’en
méfier...
DANS LE TUNNEL AVEC LOLA...LE SOLEIL RESPLENDIT SUR LE PARC NATIONAL
SUISSE...
Nous faisons un arrêt court avant d’atteindre Livigno, que nous décidons de ne pas
visiter...il vaut mieux poursuivre et parcourir la route qui longe le Lac Gallo...et ceci est
une sage décision !
Au bout de cette route, avant d’entrer dans le tunnel qui nous amènera en Suisse, le soleil
sert de chapeau aux nuages...c’est ainsi que nous décidons de faire un arrêt pour un "café
espresso italien" dans le dernier petit bar avec une terrasse et vue sur le lac : un arrêt de
"motards"...
Pour Lola la moto n’a plus de secrets, mais il y a toujours de nouvelles expériences
à vivre, comme parcourir le tunnel, qui en quatre kilomètres, ramènera le "cocker
motocycliste" dans le splendide Parc National Suisse, à environ dix kilomètres du
Col Ofen...et à peu de kilomètres des champs immenses, où, à l’aller, on a vu Lola
"jouer à faire le chien" pour presque une heure...
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L’accès au tunnel est payant et la circulation se fait à l’aide d’un feu tricolore : avec la
moto nous nous mettons en tête de la file des véhicules qui attendent...nous ne pouvons
pas faire respirer à Lola, dans le tunnel, le gaz des autres véhicules qui nous précèdent...
Le feu passe au au vert après seulement quelques minutes, et c’est une émotion
d’entrer dans le tunnel : c’est une nouvelle “première fois” avec Lola...et c’est même
"agréable" tant qu’il s’agit de parcourir quatre kilomètres d’asphalte parfait et avec
une seule voie (ceci explique le feu tricolore), avec en plus un excellent éclairage et
ventilation et, surtout, une température très fraiche.
A la sortie du tunnel, en territoire suisse, nous sommes arrêtés pour un contrôle de
papiers d’identité par une patrouille de la Police locale et c’est l’occasion de se faire
prendre en photo en compagnie du "cocker motocycliste"...ses gadgets ont été très
appréciés...
DINER ROMANTIQUE A GLORENZA
Le soleil semble attendre Lola, et resplendit haut dans le ciel du Parc National
Suisse....une excuse parfaite pour dernier arrêt pour "jouer à faire le chien" dans les
champs fleuris immenses...exactement les mêmes qu’à l’aller..."le Parc de Jeux" de
Lola...et elle a profité de l’arrêt pour s’autoriser une bonne petite rasade fraiche dans un
petit ruisseau de haute montagne...
Le retour à Glorenza, dans la Vallée Venosta (BZ), a été fait en passant par le Col
Ofen et la journée s’est terminée avec un dîner romantique à l’auberge Gasthof
Albero Verde, sur la magnifique petite place médiévale...mais Lola dormait déjà
depuis un petit moment...rêvant des immenses prés fleuris du Parc National
Suisse...
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