Retour vers le futur, Buy-Sellf - CAPC musée d`art contemporain de

Transcription

Retour vers le futur, Buy-Sellf - CAPC musée d`art contemporain de
Retour vers le futur, Buy-Sellf
Exposition du 6 février au 16 mai 2010
Partenaires
Permanents CAPC
Document pédagogique
d’accompagnement pour
les cycles 2 et 3
bordeaux.fr
Retour vers le futur emprunte son titre à une célèbre trilogie
de Robert Zemeckis qui repose sur un voyage dans le temps.
Ce procédé, un des thèmes récurrents de la science fiction,
consiste à se projeter dans une autre dimension temporelle
afin d’exposer une vision du futur. Aller revivre le passé ou
découvrir à l’avance le futur est un rêve humain causé par le
fait que l’être humain avance dans le temps de manière
permanente, mais irréversible et apparemment linéaire.
La première mention d’un voyage dans le temps serait le
personnage de Merlin l’Enchanteur, dans le cycle arthurien
des Chevaliers de la Table Ronde, qui visitait les temps passés.
Les physiciens et les philosophes s’intéressent aussi au
voyage dans le temps, aux paradoxes logiques qui en
naîtraient et aux effets théoriques des voyages à la vitesse
de la lumière.
Ce mécanisme est ici le prétexte à une exposition-repère sur
l’activité du groupe Buy-Sellf, exposition qui englobe une
dimension rétrospective et prospective : un retour sur des
œuvres nées du programme de production, un focus sur les
artistes emblématiques qui ont marqué l’histoire de la
structure et la mise en lumière de projets d’artistes émergents
qui crée la détente nécessaire à une projection dans l’avenir.
A l’exploration des phénomènes de récits s’adjoint ainsi celle
des tonalités, des rythmes, des ambiances et des factures.
Ainsi, la fantasmagorie collective et les possibilités de
réappropriation de cette culture populaire sont largement
interrogées.
AVANT LA VISITE
LA VISITE
LES ARTISTES ET LES ŒUVRES
L’enseignement de l’histoire des arts est un enseignement de
culture artistique partagée. Il concerne tous les élèves. Il est
porté par tous les enseignants. Il convoque tous les arts.
Son objectif est de donner à chacun une conscience
commune : celle d’appartenir à l’histoire des cultures et des
civilisations, à l’histoire du monde.
Voir encart « Organisation de l’enseignement de l’histoire
des arts » / BO n°32- 28 août 2008
Des porte-blocs et des crayons à papier sont à votre
disposition sur demande. Pensez à apporter des feuilles
format A4.
Lors de la visite, pour chaque œuvre, on laissera aux enfants
le temps d’observer, de changer de points de vue ; on
repérera des solutions plastiques ; on pourra faire des relevés
des éléments significatifs de l’exposition (des croquis, des
photos numériques, remplir une fiche d’identité pour chaque
œuvre) ; faire des photos en gros plan de certains éléments
pour jouer en classe à la photo mystère ; repérer des points
communs entre différentes œuvres ; se choisir une œuvre
préférée à l’issue de la visite.
On s’exprimera sur les effets obtenus, sans pour autant
s’enfermer dans un décodage formel des images. Il s’agit
simplement de s’assurer que les élèves parviennent à
construire un socle commun de compréhension et qu’ils sont
susceptibles de passer sans difficulté de l’élaboration de
cette signification à sa verbalisation.
Wilfrid Almendra, Grand Opus, 2009 : plaques d’ardoise
en pente, percées d’un agave ; pseudo exotisme d‘une
maison bourgeoise ou paysage apocalyptique où seule une
plante survivrait ?
Quelles que soient les conditions de visite (libre ou avec un
médiateur), le professeur est toujours responsable de sa
classe. Aussi, nous vous recommandons une vigilance
soutenue à l’égard de vos élèves et une attention accrue aux
règles de comportement dans un musée (respect du lieu,
des œuvres, du public et du personnel).
Une découverte approfondie des expositions, (par groupe
de 10 enseignants maximum et sur inscription), afin de
préparer des visites libres avec les classes, de favoriser les
échanges, de répondre à vos questions et d’élaborer un
parcours adapté à vos projets, est régulièrement proposée
le mercredi après-midi.
Pour préparer la visite, un document rassemblant les notices
est téléchargeable sur le site de l’Inspection Académique de
la Gironde http://ia33.ac-bordeaux.fr/ rubrique Écolien /
les ressources / arts visuels / les ressources pédagogiques /
musées / CAPC.
Rappeler la signification de l’acronyme CAPC :
Centre d’Arts Plastiques Contemporains
– art plastique : art producteur ou reproducteur de formes,
de volumes
– contemporain : qui est du temps présent, actuel
Rappeler l’origine du lieu, sa destination première :
l’Entrepôt réel des denrées coloniales, construit en 1824
pour assurer un contrôle plus efficace sur la transaction des
marchandises. (documents Proposition de parcours /
L’Entrepôt et Proposition de parcours / Œuvres in situ, à
disposition sur demande)
Se préparer à la visite : s’interroger sur ce que l’on va voir ;
se créer un « horizon d’attente » ; faire des hypothèses à
partir du titre de l’expo : Retour vers le futur.
Fayçal Baghriche, Le sens de la marche, 2002 : vidéo dans
laquelle l’artiste observe la frénésie urbaine à contre-courant ;
mise à distance du quotidien ou mise en exergue de
l’absurdité des rythmes quotidiens.
Beni Bischof, Colt silvers colgate centre 1, 2008 et
Tempo es Kafka, 2008 : deux photographies de sculptures
(un crâne ? une pietà ?) modifiées, transformées, mises à
mal numériquement et reconstruites ; travail d’alchimiste qui
cherche à transformer le plomb en or…
Simon Boudvin, Trois tectoèdres, 2009 : en métal, bois et
poudre de gravats, trois sculptures échantillons de ruines,
de paysage lunaire ou fragiles ovnis prêts à décoller ?
Lilian Bourgeat, Objets extraordinaires (phare), 2006 :
un phare rouge hypertrophié qui semble surgir d’une autre
galaxie.
POUR SOURIRE, CITATIONS EXTRAITES
DE RETOUR VERS LE FUTUR I & II
Stéphanie Cherpin, Daddy’s Little Girl ain’t a Girl no more,
2009 : une cabane de bois pour enfants, repeinte,
disséquée et reconstruite en une sculpture cataclysmique.
Retour vers le futur I, Robert Zemeckis, 1985.
Yvan Clédat & Coco Petitpierre, Les aubes sont navrantes,
2009 : les oripeaux abandonnés d’un couple d’étranges
Wookies (grands êtres humanoïdes de l’univers fictif de La
Guerre des Étoiles) qui a parcouru l’espace pour s’échouer
sur une banquise bleue.
• Emmett Brown de 1955 : Alors dites-moi, visiteur du
futur : qui est président des États-Unis en 1985 ?
• Marty McFly de 1985 : Ronald Reagan.
• Emmett Brown : Ronald Reagan ! L’acteur ? Et qui est viceprésident ? Jerry Lewis ? Vous allez me dire que Bette Davis
est la Première Dame du pays ? Et John Wayne ministre de
la Défense pendant que vous y êtes ?
Retour vers le futur II, Robert Zemeckis, 1989.
• Emmett Brown de 1985 : Marty, je n’ai pas inventé la
machine à voyager dans le temps dans un but lucratif. Mon
but c’est d’élargir notre perception de l’humanité, d’où nous
venons, où nous allons, les soubresauts et les péripéties, les
périls et les promesses, peut-être même trouver une réponse
à cette éternelle question : pourquoi ?
• Marty McFly : Doc, j’vous dis pas le contraire mais ça
mettra un peu de beurre dans les épinards.
Anne Colomes, Sans titre et Cascade, 2009 : deux dessins au
feutre qui déclinent, selon le temps et l’heure, les roulements
d’eau d’une cascade.
Patrice Gaillard & Claude, Toast Rack, 2008 : un porte-toasts
métallique géant, dans lequel sont présentés deux verres de
lunettes de soleil surdimensionnés de la marque Ray-Ban® ;
pour un clin d’œil au Op Art.
Vincent Kolher, Woody, 2009 : bricolage géant d’un pic-vert
bûcheronné dans une masse de résine synthétique ; faux
fétiche burlesque.
Laurent Kropf, Sans titre, 2005 : deux vidéos mettant en
scène une même action, une éruption volcanique, présentée
symétriquement, créant un effet d’autogenèse.
Vincent Laval, Punaise, 2002 : vidéo «bricolage de bout de
ficelle» pour une soucoupe volante constituée d’une capsule
de bière porté par une punaise, cheminant sur une table ;
en fond sonore, des borborygmes…
Briac Leprêtre, Ersatz, 2009 : ersatz de feu de camp composé
de blocs de polystyrène, de bois et d’une machine à fumée.
Le spectateur est leurré dans sa recherche de la chaleur et
des sensations du feu.
Guillaume Poulain, Spoutnik, 2010 : une simple boule à
facettes disco symbolise le premier satellite artificiel, Spoutnik,
dont le lancement fut le début d’une course acharnée pour
la conquête de l’espace.
Stéphane Magnin, Objet d’art et de commerce imparable,
1993 : peinture acrylique sur toile et paillettes pour d’immenses
ellipses hypnotiques tracées par un spirographe géant.
Jérémy Profit, Sans titre, 2009 : quatre dessins au feutre sur
papier d’un quartier aux pavillons proprets ; une de ces villas
impersonnelles est soudain éventrée par une catastrophe
filmée par un hélicoptère voyeur. Guerre, aléa climatique,
faits divers ou effet brutal dans un décor de cinéma en
carton-pâte ?
Tony Matelli, The old me, 2008 : l’autoportrait de l’artiste
(transféré sur des plaques de porcelaine émaillée) se consume
éternellement sur une pile de livres ; vanité contemporaine
qui met à mal le jeunisme absolu.
Damien Mazières, My Life so far I, 2009 : trois plaques de
bardage métallique (utilisé pour la couverture de hangars)
peintes et fixées sur une cimaise ; une approche
technologique du tableau.
Mathieu Mercier, Lampe double douille, 1999 : ready-made
ou bricolage du dimanche, cette sculpture d’ampoules
interroge sur l’importance de l’objet.
Nicolas Milhé, Sylvie, 2004 : vidéo extraite de moments
sélectionnés lors du jeu télévisé Le maillon faible pendant
lequel les candidats doivent évincer l’un des leurs. Le prénom
éjecté le plus fréquemment était Sylvie. Cette répétition met
en exergue le caractère exclusif, harcelant et culturellement
pauvre de ce genre d’émission.
Anita Molinero, Sans titre, 2010 : un long mur de polystyrène
brûlé, déchiré, perforé, évocation d’un sol après une
catastrophe nucléaire ou allusion à un sol d’une autre planète.
Nicolas Moulin, Askiatower, 2006 : tirage couleur contrecollé
sur aluminium, photographie d’un hôtel singapourien dont
la construction fut interrompue. Émergence d’un bâtiment
étrange, désert et gris sur une colline désertique : trace
d’une autre planète ou paysage post-nucléaire.
Bruno Peinado, Antipure, 2003 : un radeau de fortune
portant des blocs de polystyrène taillés comme des cristaux
éclairés par une lumière stroboscopique et un néon en lettres
gothiques inversées.
Alexandra Pélissier, Sans titre (isolat n°3), 2009 et Sans titre,
2007 : deux dessins au crayon en grisaille, d’architectures
inextricables, d’escaliers sans fin, de fontaines immobiles et
de montagnes d’aluminium, évoquant un monde aberrant et
déshumanisé : un piège visuel sans issue.
Laurent Perbos, Sans titre, 2009 : un arc-en-ciel déstructuré
et sinueux, matérialisé par des tubes de néon sous une couche
de verre securit brisé.
Frédéric Plateus, Magneto, 2008 : une sculpture en verre
acrylique et néon qui reproduit en 3D des signes inspirés
des tags et graffitis. Une allure aérodynamique qui
s’apparente aux formes futuristes des navettes spatiales.
Serge Provost, Flaque d’eau, 2004 : copie d’œuvre in situ
réalisée au Frac, cette flaque est réalisée par le remplissage
d’un trou par de la fonte d’aluminium. Passage incongru du
liquide au solide, de l’horizontal au vertical, du brillant au
mat : prémices d’un monde différent ?
Sylvain Rousseau, Bureau (de la certitude), 2009 : un banal
bureau de bois éclairé par une lampe. Mais le doute subvient
quand la main passée sous le halo lumineux ne produit pas
d’ombre ; trucage malicieux pour interroger sur l’illusion, le
doute.
Victor Vasarhelyi, dit Vasarely, Sans titre, 1970 : sérigraphie
sur papier du père de l’Op Art ; dégradés subtils du mauve
au violet sur fond noir, donnant l’illusion de la profondeur et
de l’apesanteur de la forme.
Stéphane Vigny, Lustre, 2007 : une combinaison iconoclaste
d’éléments décoratifs «classiques» (rosace en stuc et lustre
bourgeois) avec des néons industriels ; une caricature de
modernisme.
QUELQUES PISTES D’EXPLOITATION
En histoire de l’art
Rappeler le vocabulaire de l’exposition
Bien que le mouvement Futuriste ne soit pas représenté dans
cette exposition, il semblait évident de l’évoquer, ne serait-ce
que pour éviter une confusion de vocabulaire…
Galerie : lieu d’exposition des œuvres d’art.
Cimaise : mur d’une salle d’exposition dans une galerie
ou un musée.
Cartel : étiquette placée près d’une œuvre, précisant le nom
de l’artiste, le titre de l’œuvre, la date d’exécution,
les matériaux utilisés, la provenance… (noter que plusieurs
œuvres sont indiquées Sans titre).
Notice : texte documentaire apportant des informations sur
le travail de l’artiste et l’œuvre présentée.
tableau : support – bois, toile, carton… /
type de peinture – huile, acrylique, gouache… /
signature / cadre ...
sculpture : matériau utilisé – terre, pierre, résine, plastique…
photographie : noir et blanc / couleur
installation : mobilier / objets quotidiens /
ambiance sonore / ambiance lumineuse…
Le Futurisme est un mouvement littéraire et artistique du début
du 20ème siècle (de 1904 à 1920), qui rejette la tradition
esthétique et exalte le monde moderne, en particulier la
civilisation urbaine, les machines et la vitesse. Le Manifeste du
Futurisme, véritable acte de naissance très éloquent de cette
culture des avant-gardes, a été écrit en1909 par un poète
italien Filippo Tommaso Marinetti.
La vitesse et les mouvements devaient apparaître dans les
œuvres futuristes. Quand les artistes représentaient un homme
en train de marcher ou une voiture lancée à toute vitesse,
tous les mouvements devaient être reproduits. Voir la sculpture
d’Umberto Boccioni, Formes uniques de la continuité dans
l’espace, 1913, représentant un être humain faisant un pas
vers l’avant.
La violence et l’agressivité se retrouvent explicitement dans le
Manifeste du Futurisme. Les artistes souhaitaient en effet
résoudre les problèmes de l’époque par la violence, par la
guerre. Voir La charge des lanciers, 1915, peinture sur toile
d’Umberto Boccioni.
La modernité était une source d’inspiration pour les artistes
de ce mouvement qui glorifiaient les éléments urbains et
représentaient les usines et les inventions modernes pour leur
beauté.
Les futuristes refusaient le passé qui, pour eux, n’aidait en
rien à construire l’avenir ; tout ce qui appartenait au passé
devait être détruit, seul le futur comptait.
Noter l’importance de la scénographie
Site à visiter :
La référence au cinéma de genre agit comme une trame dans
le dispositif scénographique de cette exposition.
Le mur d’Anita Molinero se déploie sur la totalité des salles
d’exposition, tantôt à droite, tantôt à gauche, fil conducteur
d’une mise en scène futuriste, à laquelle répondent les
cimaises noires, les simulacres d’effets spéciaux et les
clairs-obscurs.
L’utilisation d’effets de décor de cinéma de série B des années
50 permet de coller au plus près au titre de l’exposition et à la
volonté de transporter le visiteur dans un univers différent.
Alors, les œuvres, comme autant de points d’ancrage
employés à la construction d’un fil narratif, jaillissent dans
cette mise en scène et acquièrent un statut hors du temps et
de l’espace.
http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENSFuturisme/ENS-futurisme.htm dossier pédagogique sur le
Futurisme.
Inventorier les différents types d’œuvres d’art
présentés dans l’exposition
–
–
–
–
–
–
Peinture
Dessin
Photographie
Sculpture
Installation
Vidéo
Identifier les critères particuliers de chaque
type d’œuvre
Traduire plastiquement
Le titre de l’exposition, la multiplicité des œuvres présentées,
des supports, permettent d’oser toute création dans les
domaines des :
• arts du visuel / arts plastiques, vidéo, photographie
• arts de l’espace / architecture
• arts du langage / littérature (récit, poésie)
• arts du quotidien / design, objets d’art
• arts du son / musique (instrumentale, vocale)
• arts du spectacle vivant / théâtre, danse, cirque,
marionnettes
Les œuvres de Patrice Gaillard & Claude et de Vasarely ont
une filiation commune : l’Op Art.
L’Op Art (ou Optical Art), est un art cinétique ou optique,
décrivant certaines peintures faites à partir des années 1960
qui exploitaient la faillibilité de l’œil à travers des illusions
optiques. Les œuvres sont en général abstraites ; elles donnent
l’impression de mouvement, d’éclat de lumière, de vibration.
C’est à New York, en 1965, que l’Op Art, connut un début
de reconnaissance internationale avec l’exposition du MoMA
intitulée L’œil réceptif. Les tableaux avaient des surfaces
illusionnistes qui déclenchaient des réactions visuelles
extraordinaires chez le spectateur. Ambiguïtés spatiales et
sensations de mouvement étaient engendrées par divers
procédés, dont la manipulation de dessins géométriques et la
juxtaposition de couleurs intenses.
Les origines de l’Op Art remontent aux théories visuelles
développées par Kandinsky et d’autres artistes dans les années
1920. Au Bauhaus, école des beaux-arts fondée en 1919 en
Allemagne, les étudiants en design industriel apprenaient les
principes de la couleur et du ton d’une façon structurée.
Quelques artistes :
Voir
Victor Vasarely, Josef Albers, Bridget Riley, Alexander Calder,
Daniel Buren.
• C’est arrivé demain, 1944, de René Clair ; un homme
reçoit le journal du lendemain.
• La Machine à explorer le temps, 1960, film américain
réalisé par George Pál, inspiré du roman éponyme de H.
G. Wells.
• La Planète des singes, 1968-2001, série de cinq films.
• Retour vers le futur, 1985-1990, de Robert Zemeckis,
série de trois films.
• Un Jour sans fin ou Le Jour de la marmotte, 1993, de
Harold Ramis ; à chaque fois que son réveil sonne, c’est la
même journée qui recommence pour Phil, qui semble bloqué
dans le temps jusqu’à ce qu’il ait donné un sens à sa vie.
• Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, 2004 ; Harry et
Hermione remontent le temps de quelques heures…
• Ma sorcière bien-aimée, 2005, de Nora Ephron ;
Samantha remonte le temps de quelques jours.
A voir : http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/art/op-art/
op-art.htm
Les deux dessins d’Alexandra Pélissier peuvent trouver une
filiation avec l’œuvre de Piranèse ou celle de Maurits Cornelis
Escher.
Le Piranèse, était un graveur et un architecte italien de la fin
du 18e siècle. Dans ses planches gravées, il sublimait
l’Antiquité en isolant et en amplifiant les éléments
architecturaux, leur donnant ainsi une dimension dramatique.
Voir la série des Prisons (Invenzioni di carceri) publiée en
1745.
Escher était un artiste néerlandais du 20e siècle, connu pour
ses gravures sur bois, lithographies et mezzotintos,
représentant des constructions impossibles, l’exploration de
l’infini et des combinaisons de motifs qui se transforment
graduellement en des formes totalement différentes.
A voir : http://www.mcescher.com/
Lire
• Vive le progrès, roman à partir de 5 ans de François David /
Ed. Nathan.
• Les expériences de Von Skapel, roman à partir de 8 ans
de Paul Martin / Ed. Bayard jeunesse.
• Les transmiroirs, roman à partir de 9 ans de Kim Aldany /
Ed. Nathan.
• L’alchimiste - Les secrets de l’immortel Nicolas Flamel, roman
à partir de 10 ans de Michael Scott / Ed. Pocket Jeunesse.
• Quand les pensées gelaient dans l’air et autres histoires,
nouvelles à partir de 10 ans d’Alberto Moravia / Ed. École
des Loisirs.
• Sa majesté des clones, roman à partir de 12 ans de JeanPierre Hubert / Ed. Mango jeunesse, Autres Mondes.
• Mr. Fantastic, super-héros appartenant à l’univers de
Marvel Comics envoie ses enfants vingt minutes dans le futur
pour les protéger d’une bataille, BD.
• L’imparfait du futur, BD d’Émile Bravo / Ed. Dargaud.
• Les cosmonautes du futur ; Le futur ; Résurrection, BD de
Manu Larcenet , Lewis Trondheim / Ed. Dargaud.
• L’Horloger de la comète et Le Réveil du Z, volumes des
aventures de Spirou et Fantasio / Ed. Dupuis.
• Bob et Bobette, BD de Willy Vandersteen, où les héros
empruntent dans de nombreux albums la machine du
professeur Barabas pour aider des personnes dans le passé /
Ed. Erasme.
• L’École emportée, manga de Kazuo Umezu, une école
primaire se retrouve soudainement emportée dans un futur
où la Terre est un immense désert. / Ed. Glenat.
• Le Piège diabolique, volume des aventures de Blake et
Mortimer d’Edgar P. Jacobs. / Ed. Blake et Mortimer.
• Histoires de voyages dans le temps / Ed. Le Livre de
poche, 1975, n° 3772.
• Histoires à rebours / Ed. Le Livre de poche, 1975, n° 3773.
• Contes fantastiques, de Guy de Maupassant / Ed. Deux
Coqs d’Or.
2
1
Écouter
• CD bande originale Retour vers le futur / MCA
Se documenter
• TDC, n° 888, 15 janvier 2005 Jules Verne / CNDP Paris
• www.bttf.com/ un site pour les accros de la trilogie BTTF /
Back To The Future.
Emprunter des Boîtes/exposition au CAPC
• Boîte/couleur : Boîte Entre chien et loup.
• Boîtes/matériaux de l’art : De la couleur ; La ligne, l’espace ;
L’art et la lumière.
• DVD : Sur le chemin de la couleur.
3
4
5
Je reste à votre disposition pour toute information
complémentaire le mardi, le mercredi et le jeudi matin.
05 56 00 64 19 - [email protected]
Véronique Darmanté, enseignante mise à disposition
au CAPC musée d’art contemporain de Bordeaux.
6
1
Lilian Bourgeat
Jérémy Profit
3 Mathieu Mercier
Yvan Clédat & Coco Petitpierre
5 Vincent Kohler
6 Frédéric Plateus
7 Laurent Kropf
8 Stéphane Vigny
2
4
7
8