L`Amour de Phèdre - Migros

Transcription

L`Amour de Phèdre - Migros
L’Amour de Phèdre
De Sarah Kane
Mise en scène de Prisca Harsch et Pascal Gravat/ Cie Quivala
Distribution
Barbara Baker
Phèdre
Julien Tsongas
Hippolyte
Hélène Hudovernick
Strophe
Roberto Molo
Thésée. Le médecin. Le prêtre
Musique
Le groupe MARS
Lumière et scénographie
Jean Michel Broillet
Costumes
Aline Courvoisier
Administration
Thuy-San Dihn
Le coup de foudre
La Reine Phèdre aime jusqu’à la brûlure un être ; Hyppolite son beaufils ; qui n’attend plus rien de la vie, se laissant pourrir dans ce palais où
rien ne se passe jusqu’au moment où elle lui déclare son amour.
L’Amour de Phèdre se nomme Hyppolite.
Ici le mensonge n’existe pas. L’un comme l’autre ne triche pas. Parce
que les mots de Sarah Kane sont fort et ils nous laissent comme pendus
au-dessus de nos émotions. De cette écriture se dégage une force de vie
incroyable où les mots soufflent le chaud et le froid, rien n’est tiède. Elle
et lui sont au bout de quelque chose, comme au bord du précipice.
Phèdre se suicide après avoir avouer son Amour et Hyppolite peut enfin
livrer son corps à la foule et se libérer de cet amour qui l’aura traversé
malgré lui.
Sarah Kane est un écrivain contemporain avec une sensibilité classique.
L’exploration qu’elle fait de ce mythe est en grande partie une
réinterprétation personnelle. L’amour de Phèdre conserve le coeur
véritable de la tragédie: la passion irrésistible de la reine pour son beaufils Hippolyte. Cependant la nature de l’amour que la reine éprouve pour
lui et le rôle du libre-arbitre dans l’acceptation d’un destin tragique
s’écarte radicalement du Phèdre de Sénèque.
Dans le cas présent, il s’agit de la dissection d’une sensibilité masculine
malsaine et nihiliste, l’existence de Dieu, la vie après la mort et les effets
de la violence.
À propos de sa pièce Sarah Kane dit
“Si je pouvais accepter que ça n’a pas d’importance d’être totalement
honnête, alors je me sentirais mieux, seulement voilà, j’en serais
incapable, et Hippolyte l’est aussi. Et c’est ça qui finit par le tuer”.
Le personnage de Phèdre est supplanté ici par celui d’Hippolyte, qui
devient le centre de la pièce dans la mesure où il participe activement à
la tragédie qui s’abat sur lui.
Dans la tradition classique de la tragédie, les personnages se
caractérisent par une grandeur d’âme traversant de longs monologues
sur la condition de l’être.
Sarah Kane prend un tout autre chemin. Elle nous dépeint ces
personnages à la limite du supportable, les dépassant le plus souvent. Les
protagonistes ne monologuent pas sur la condition humaine. Ici, il s’agit
d’une langue minimaliste où ne s’exprime que la plus élémentaire
apparence de sens. Pourtant sous les mots se dissimulent une multitude
de désirs inexprimés, partiellement réalisés. Et pourtant l’auteur nous dit
comment aimer ces êtres qui s’entre déchirent, qui n’ont que le dégoût
d’eux-mêmes dans toute cette violence et cette cruauté qui les entourent,
mais cette cruauté et cette violence ne sont que secondaires, l’effort
consiste à savoir comment continuer d’aimer et d’espérer alors que
toutes ces choses sont présentes.
Au risque de déplaire, de choquer, de bousculer nos consciences qui
s’arrangent pour ne pas être blessées, S.Kane nous touche au plus
profond et nous laissent suspendus au-dessus de nos émotions parce que
les mots sont fort, parce que l’amour l’est plus encore, et parce que la
délivrance vient avec la mort. Hippolyte et Phèdre se rejoignent dans ce
sens. La haine que Phèdre se porte à elle-même est tout aussi forte que le
sentiment de dégoût qu’Hippolyte éprouve pour lui-même.
Il est nihiliste plein d’amertume qui exerce sa frustration aux dépens de
Phèdre pris au même piège que lui et tous deux subissent des épreuves
cruelles dont le résultat paradoxal est que la catastrophe a pour issue le
discernement.
Dans la façon dont elle présente la figure d’Hippolyte, Kane va à
l’encontre du portrait traditionnel du jeune prince.
Pour le rendre attrayant elle lui retire tout attrait mais en inversant son
puritanisme. Il s’agit plus d’une attitude envers la vie que d’un style de
vie. Hippolyte recherche l’honnêteté plutôt que la pureté sexuelle. C’est
l’anti-héros par excellence. S Kane le dépeint comme un jeune homme
manifestant des appétits grossiers dont il est prisonnier. Les évènements
de la vie ne sont plus porteurs de sens ni de joie.
Hippolyte égrène les heures en guettant avec amertume la lueur de
quelque chose qui donnerait un sens à sa vie. Il attend que la mort
s’empare de lui. Il comble ce vide par une activité sexuelle intense. La
sexualité est soit une forme de punition contre les femmes ; soit une
expression du sentiment profond de dégoût qu’il éprouve pour lui-même.
S. Kane parle de “Zone sinistrée” à l’endroit du sexe. L’amour de Phèdre
situe la source de la contamination dans le palais chez Hippolyte luimême. Son avilissement de l’acte sexuel et son refus d’amour.
Il est le héros tragique par excellence qui a décidé de vivre en se
montrant totalement honnête, même lorsque cela signifie qu’il lui faut se
détruire et détruire les autres.
Derrière cette brutalité masculine se manifeste une fragilité, un désir
d’être aimé et une tendresse presque pathétique.
L’ironie veut que la mort de Phèdre est ce qui fournit à Hippolyte la
preuve irréfutable dont il a besoin pour être sûr qu’elle l’aime. Un acte
qui finalement lui apporte le soulagement de son propre tourment. Il
accepte avec joie le destin tragique qui est la conséquence directe de ses
actes. La délivrance par la mort. Il se distingue par son humour noir.
L’humour réside dans les répliques cyniques et l’honnêteté brutale
auxquelles Hippolyte a recours pour abattre les défenses et les
prétentions des autres personnages.
Il est un salaud complet, mais il est aussi extrêmement drôle. Une grande
partie du rire provient de ce que la pièce a de sinistre. L’humour morbide
permet à Hippolyte de rester en vie, même devant la mort, il ne perd
jamais son sens de l’humour tout à fait.
L’espace de la Blackbox théâtre du Grutli
NOTES SUR LA MISE EN SCENE
Nous venons du monde de la danse, et pour nous l’espace est primordial.
Dans nos précédentes mises en scènes ; Oedipe roi de Sophocle et
Blessures au visage d’Howard Barker, nous avons toujours privilégié
l’espace au détriment d’un décor, ce sont d’abord le corps des interprètes
que nous mettons en avant et qui sert de matériaux.
Depuis 5 ans, nous montrons régulièrement nos créations au Théâtre du
Grütli, et nous connaissons très bien l’espace qu’offre la black box avec
sa profondeur, sa hauteur majestueuse, comme une église, et ses murs
noirs intenses.
Nous imaginons donc un espace dénué de tout à l’exception d’un être ou
d’une série d’êtres.
C’est une pièce à la fois, minimale et maximale. Peu d’acteurs, quatre.
Elle se compose essentiellement de tête-à-tête, de dialogue, et nous
serons particulièrement attentif à ce que le corps peut produire lorsque la
parole surgit. Il ne s’agit nullement pour nous de faire danser les acteurs.
Mais lorsque Phèdre déclare son amour à Hyppolite, il se passe quelque
chose dans son corps tout entier, il vibre. C’est ce sentiment de
tremblement chez l`être que nous désirons saisir, le corps tout entier
influant sur le mot, anticipant la parole et la trahissant dans sa brutale
vérité. C’est un face à face auquel nous assistons entre les acteurs.
Nous avons choisi cette distribution car ces acteurs ont aussi leur propre
parcours hors des sentiers battus du monde théâtral.
Nous avons déjà croisé leurs chemins, nous cherchions des comédiens
expérimentés, comprenant notre langage, une équation indispensable
pour réussir cette pièce.
Pour la lumière, nous serons accompagné de Jean Michel Broillet qui
nous suit maintenant depuis 5 ans, et qui connaît l’espace de la black box
comme sa poche, puis qu’il est aussi le directeur technique du Théâtre.
Le rôle de la lumière est à la fois d’éclairer les acteurs, mais aussi de
faire parler un lieu, et ainsi créer une tension entre ce qui se joue là
devant nous avec les acteurs et également ce qui se joue tout autour de
nous. Par sa profondeur et sa hauteur, et grâce à la lumière, cet espace
doit nous provoquer une sensation de vertige, donner à voir une sorte de
palais obscure et bientôt abandonné…
Le troisième élément important est la musique.
Sur la scène six musiciens formant le groupe MARS, avec lequel nous
avons collaboré sur la pièce d’Howard Barker « Blessures au visage ».
La musique sera jouée en direct. La couleur musicale étant le rock ;
énergique, brute, sans fioriture qui nous va droit au cœur comme la
parole des acteurs. Elle fera partie intégrante de la dramaturgie.
Interrompant parfois ce qui se dit, devançant la parole de l’acteur. Pour
les textes, nous avons demandé à Mathieu Dupin d’écrire quatre
chansons en lien avec cette tragédie. Il s’agit donc d’une création
originale.
Les costumes.
En préambule, nous sommes sensible au corps des interprètes, et c’est
avec ces corps que nous composerons les costumes.
Aline Courvoisier avec qui nous avons aussi déjà collaboré se penchera
sur ces questions…
Barbara Baker dans le rôle de Phèdre.
Elle incarne la figure de la reine, de la mère et de l’amante foudroyée
Une femme sensuelle, charnelle, grande et fragile.
Donner à voir cette femme qui déborde de tout cet amour, une reine qui
se met à nu sans pudeur, sans fard, majestueuse et misérable, devant
nous.
Julien Tsongas dans le rôle d’Hyppolite.
Une sorte d’Elvis Presley à la fin de son règne…
Déguisé en héros de pacotille, travestissant son mal-être et annonçant sa
fin de règne. Un corps lourd et désabusé, grossier, sans pudeur et
autodestructeur.
.
Hélène Hudovernick dans le rôle de Strophe
Elle est la fille de Phèdre. Jeune, belle, nerveuse et incisive. Elle a
couché avec Hyppolite, mais elle sait aussi que son acte est sans
lendemain, elle a cette espèce de lucidité froide, et en même temps elle
est la gardienne du palais, au sens où rien ne doit sortir de ces quatre
murs. Et lorsque Phèdre lui avoue l’amour qu’elle porte à Hyppolite, le
rapport-mère fille s’inverse.
Roberto Molo.
Il jouera à la fois, le médecin. Le prêtre, et Thésée. En effet à la lecture
de la pièce. Ces trois personnages ont un point commun, Ils sont les
gardiens moraux du palais. Ce qui caractérise ces trois personnage est la
lâcheté. Rien ne doit sortir hors des murs du palais. En d’autre terme,
nous assistons au pourrissement du pouvoir à l’intérieur de palais même.
LES CV DES COMEDIENS
BARBARA BAKER
Barbara Baker
Naissance à Neuchâtel le 21 septembre 1967.
Nationalité suisse.
Un enfant.
Ecole Romande d’Art Dramatique puis Section Professionnelle d’Art Dramatique du
Conservatoire de Lausanne de 1986 à 1991. Doyen André Steiger.
Diplôme.
Conservatoire populaire de musique de Genève. Classe de Monsieur Schaer.
Diplôme de formation musicale de base (mention bien).
Approfondissement de l’art de l’acteur :
stages avec Vassili Skorik, professeur à l’Académie d’Art Théâtral de la Russie.
Tchekhov, Pirandello, Dostoievski ; Théâtre de Vidy.
stage « En chemin avec… » dirigé par Marc Liebens.
« Eva, Gloria, Lea » de Jean-Marie Piemme ; Romainmôtier et Théâtre Vidy.
stage sur la dramaturgie du jeu dirigé par André Steiger ; Théâtre Saint-Gervais, Genève.
stage sur le corps et la voix dirigé par Zygmund Molik ; Théâtre du Galpon, Genève.
approche de la danse par les cours de Noémi Lapzeson.
pratique régulière du yoga.
Pratique professionnelle :
2010 : « Jeanmaire - une fable suisse » de Urs Widmer /
Nuithonie (et tournée romande) / mise en scène : Simone Audemars (L’Organon) /
rôle : le Procureur de la Confédération.
2009 : « Déficit de Larmes » de Sofie Kokaj (et Jelinek, Arthaud, Pasolini) /
Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch (Sturmfrei) / rôle : Rosamunde.
« Rivage à l’abandon - Matériau Médée - Paysage avec Argonaute » de Heiner Müller /
Th. du Grütli / Th. Arsenic / mise en scène : Marc Liebens / rôle : Médée.
« Re-Wet ! » d’après Elfriede Jelinek /
Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch /
2008 : « Inferno » d’après l’Enfer de Dante /
Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch /
« Re-wet ! » d’après Elfriede Jelinek /
Théâtre de Genevilliers, Paris / mise en scène : Maya Bösch
2007 : « stations urbaines projet 1 » (d’après Ein Sportstück d’Elfriede Jelinek) /
Théâtre Saint-Gervais, Genève / mise en son : Maya Bösch / rôle : la vielle femme
« Re-wet ! » d’après Elfriede Jelinek /
Théâtre du Grütli, Genève / mise en scène : Maya Bösch
2006 : « Wet ! » d’après Elfriede Jelinek /
L’Orangerie, Genève / mise en scène : Maya Bösch
« Les Perses » d’ Eschyle /
Théâtre du Grütli, Genève / mise en scène : Claudia Bosse /rôle : le messager
2005 : « Supporter les visites » de Mathieu Bertholet /
Théâtre Saint-Gervais, Genève / mise en scène : Marc Liebens / rôle : le chœur.
« Richard III » de William Shakespeare /
Théâtre de la Comédie, Genève / mise en scène Maya Bösch / rôle : Margaret
2004 : « Cinna, ou la Clémence d’Auguste » de Corneille /
Théâtre de Carouge, Carouge / mise en scène : Hervé Loichemol / rôle : Fulvie
« Jocaste » de Michèle Fabien /
Théâtre T/50, Genève / mise en scène : Maya Bösch / rôle : Jocaste.
2003 : « Les Précieuses Ridicules » de et d’après Molière /
Théâtre des Salons / mise en scène : Xavier Fernandez-Cavada/ rôle : Mascarille.
« Texte Electre » de Heiner Müller /
Villa Bernasconi / mise en scène : Maya Bösch
2002 : « Opus 27 » de Noémi Lapzeson. « Théâtre de la parole » de Sylviane Dupuis pour
accompagner Opus 27. / Théâtre de la Comédie.
« Providence » de Marie NDiaye /
Théâtre Kleber-Meleau, Lausanne. / mise en scène : Marc Liebens
rôle : l’enquêteur
« Comment ça va, Zassetski ? » d’après Alexandre Luria /
Théâtre du Grütli, Genève. / mise en scène : Michel Voïta / rôle : médecin(s)
2001 : « Bérénice » de Jean Racine /
Théâtre Le Public, Bruxelles / mise en scène : Marc Liebens / assistanat
« Hilda » de Marie NDiaye /
Théâtre de Vidy, Lausanne / mise en scène : Marc Liebens / rôle : Corinne
« Tout va pour le mieux » d’après Pouchkine, Molière, Tsvétaïeva et Akhmatova /
Palais de Rumine, Lausanne ;
3e Olympiade mondiale du théâtre (Moscou) Théâtre Ecole Art Dramatique, Moscou
mise en scène : Mario Bucciarelli / rôles : Laura, Dona Anna, poèmes…
2000 : « Comment ça va, Zassetski ? » d’après Alexandre Luria /
Théâtre de Vidy, Lausanne / mise en scène : Michel Voïta / rôle : médecin(s)
« Le Misanthrope » de Molière /
Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Célimène
« Projet Pouchkine » /
Théâtre Arsenic / mise en scène : Mario Bucciarelli
« Petites Tragédies » d’Alexandre Pouchkine /
Festival théâtral Pouchkine de Pskov, Russie / mise en scène : Mario Bucciarelli /
rôle : Laura
(le spectacle a reçu le Diplôme du Festival théâtral Pouchkine de Pskov)
« Bleu de Thury » de Malika B. Durif /
Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Jacques Roman / rôle : Angèle
1999 : « Petites Tragédies » d’Alexandre Pouchkine /
Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Laura.
«
Théâtre Pull Off, Lausanne / mise en scène : Jo Bögli / rôle : Lina
1998 : « Amphitryon » de Molière
Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Cléanthis
1997 : « Octobre » de Georg Kaiser
Théâtre de Vevey ; Th. St.-Gervais, Genève ; Th. Arsenic, Lausanne ;
Théâtre municipal, Yverdon / mise en scène : Simone Audemars / rôle : Catherine.
et
« Krehler, secrétaire » de Georg Kaiser
mise en scène : André Steiger / rôle : une parente.
1996 : « Tableau d’une exécution » de Howard Barker
Théâtre Saint- Gervais, Genève, et tournée / rôle : la Critque ; Croquis.
« Moi, Maude ou La Malvivante » de Sylviane Dupuis
Théâtre du Grütli, Genève / rôle : la femme d’affaire / l’ange de la Révolution
1995 : « Cassandre » de Jean Laude
Entrepôt 23, Lausanne / mise en scène : Jacques Roman / rôle : Cassandre.
1994 : « Ajax » de Sophocle
Bâtiment Edipresse / mise en scène : Simone Audemars / rôle : Athéna.
« Bérénice » de Jean Racine
Hôtel des Trois Couronnes, Vevey / mise en scène : Michel Voïta / rôle : Phénice
1993 : « Un jour je m’attendais moi-même »
d’après les « Cent ballades d’Amant et de Dame » de Christine de Pizan
et « Les Mamelles de Tirésias » de Guillaume Appolinaire
Grange de Dorigny, Lausanne / mise en scène : Simone Audemars /
rôles : la Dame ; Thérèse ; la Cartomancienne.
« Penthésilée » de Heinrich von Kleist
Ejma, Lausanne / mise en scène : Armand Deladoey / rôle : Arsinoé
« La Critique de l’école des femmes » de Molière
Atelier Volant, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Climène
1991 : « L’Exil et le Salut » d’après Brecht, Müller, Guenoun…
Ancienne Marbrerie, Vevey / mise en scène : Anthony Gerber / rôle : la femme juive
« Le Mois de Marie » de Thomas Bernhardt
Théâtre de Poche, Genève / mise en scène : Martine Paschoud / rôle : Mme Trutzwall
lectures :
2010 : « La Ferme des Animaux » de George Orwell
Palais de Rumine, Lausanne / mise en lecture : Marielle Pinsard
« texttes » de Emmanuelle Pireyre
Palais de Rumine, Lausanne / mise en lecture : Marielle Pinsard
2002 : « Pas de nuit comme celle-ci, aucune nuit comme une autre… » de Mathieu Bertholet
Villa Bernasconi, Grand-Lancy
2000 : « Le Chemin des amoureux » de Alice Rivaz
Villa Bernasconi, Grand Lancy
1999 : « Le Savoir d’une peur » de Niklaus Meienberg
Théâtre Arsenic, Lausanne ; Evian ; Turin / mise en lecture : Jacques Roman
bruitages :
2009- 2010 : « labos d’improvisation » avec Le Car de Thon
improvisations sur dessins animés
conception Brice Catherin
Spoutnik, Genève
HELENE HUDOVERNIK
Diplomée de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève (ESAD), Hélène
Hudovernik travaille depuis une dizaine d’année.
Au théâtre, elle a travaillé avec J-P Wenzel, O.Porras, D. Maillefer, F. Rochaix, R.
Vachoux, M. Paschoud, E. Vuilloud, L. Malaguerra, M.Bertholet, M.Liebens, Cie
Quivala I. Matter, G.Laubert…
Au cinéma, elle a joué pour Nicolas Wadimoff, Mikaël Roost, Raymond
Vouillamoz et Pierre Maillard.
A la télévision, elle a joué dans des téléfilms et séries réalisés par Lorenzo
Gabriele, Véronique Amstutz, Yves Mattey, Ersan Arsever.
Elle a également présenté une émission jeunesse de 1996 à 1998, puis des émission
divertissements et éducatives, et actuellement une émission cinéma.
A la radio, elle a participé à des lectures (RSR Ŕ Espace 2) réalisées notamment
par Laurence Calame et Nicolas Rinuy.
Formation
1989
Obtention du Diplôme de l’Ecole de théâtre Serge Martin, Genève
Expériences Théâtrale
2010
2009
Sous la glace, de Falk Richter, mise en scène Andrea Novicov, TPR La Chaux-de-
Fonds, Théatre du Grütli, Genève (en tournée Oct. Nov. 2011)
Le bar sous la mer, d’après Stefano Benni, mise en scène Eric Jeanmonod,
Théâtre du Loup, Genève
Platonov, d’Anton Tchekhov, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre de Carouge,
Genève
Roberto Zucco, B-M. Koltes, mise en scène Christophe Perton, Comédie de
Valence (France) et Comédie de Genève
2008
2007
Annemasse
2006
2005
Les papiers de l’amour de Slimane Benaissa, mise en scène Miguel Fernandez,
Théâtre Pitoëff, Genève
Romeo et Juliette, de W. Shakespeare, mise en scène Lorenzo Malaguerra, La
Chaux-de-fonds, Genève
La ville et les ombres de Jérôme Richer, mise en scène par l’auteur, festival de la
Bâtie, Genève
Diabelli, d’après Hermmann Burger, mise en scène Fabienne Schnorf, Théâtre de
l’Oriental Vevey, Théâtre T/50 Genève, Teatro del Chiodo Bellinzona, Teatro
Paravento Locarno.
Kroum l’ectoplasme, de hanokh Levin, mise en scène de Frédéric Polier,
Théâtre de l’Orangerie, Genève
Antilopes de Henning Mankell, mise en scène de Lorenzo Malaguerra, Théâtre de
l’Orangerie, Genève
Valparaiso de Don DeLillo, mise en scène Andrea Novicov, création Maison des
Arts de Thonon, Forum Meyrin, Arscénic à Lausanne, Château rouge
Hamlet de W. Shakespeare, mise en scène de Valentin Rossier, tournée romande
Utzgur d’après heroes de Mathieu Bertholet mise en scène de Anna Van Bree,
Théâtre de Grütli, Genève
Dostoïevski à Cuba (librement adapté des Démons de Fédor Dostoïevski) par
l’atelier Sphinx, mise en scène de Frédéric Polier Grange de Dorigny, Lausanne.
Théâtre de la Grenade, Genève.
Hunger! Richard III de W. Shakespeare, mise en scène Maya Bösch, Comedie de
Genève
Hamlet de W. Shakespeare, mise en scène de Valentin Rossier, Théâtre du Loup
Je vais vous raconter une histoire de brigands… d’après Allan Ahlberg et des
contes traditionels, mise en scène d’Eric Jeanmonod, Théâtre du Loup
Jeff Koons de Rainald Goetz, mise en scène de Anna Van Brée, Grange de
Dorigny, Lausanne
Le maître et Marguerite d’après le roman de Mikhaïl Boulgakof, mise en scène de
Frédéric Polier, Théâtre du Loup
2004
La maison de poupée de Henrick Ibsen, mise en scène de Anne Bisang Comédie
de Genève
Coupables tendences…d’après des nouvelles de Julio Cortazar, chorégraphie
de Marcela San Pedro, Théâtre de l’usine, Genève
Soie, reprise, Grange de Dorigny, Lausanne
Casimir et Caroline, reprise, tournée suisse romande et France Annecy
2003
Soie, d` Alessandro Baricco, mise en scène, Fabienne Schnorf, théâtre Oriental,
Vevey. Nouveau Théâtre Le Caveau, Genève.
Reprise et Tournée du Saperleau, de Gildas Bourdet, mise en scène de Michel
Favre, Genève, Chaux-de-fonds, Neuchâtel, Aigle, Evionnaz
La preuve du contraire, de Olivier Chiacchiari, mise en scène de Fred Porras,
Théâtre du Grütli, Genève
2002
Casimir et Caroline, de Odon von Orvath, mise en scène de Valentin Rossier,
Théâtre du Loup, Genève.
Le Saperleau, de Gildas Bourdet, mise en scène de Michel Favre, Théâtre le
Caveau, Genève. Rôle titre.
Interzone et Le petit cabinet du Dr Benway, d’après Le Festin Nu de W.
Burroughs, mise en scène Eric Salama, Alambra festival de la Bâtie, Genève.
Don Juan ou l’amour de la géométrie, de Max Frisch, mise en scène de Lorenzo
Malaguerra, Théâtre Les Salons, Genève.
2001
Othello, de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du Loup,
Genève. Tournée novembre décembre.
Escalade Ordinaire, de Werner Schwab, mise en scène Frédéric Polier, Festival
de la Cité, Lausanne. Festival de la Bâtie, Genève.
Pour Suite (s), choréographie Macela San Pedro, fête de la Musique, Genève.
Le petit cabinet du Dr Benway, d’après le Festin nu de William Burroughs, mise
en scène Eric Salama, Théâtre de l’usine, Genève.
2000
Outrage au Public, de Peter Hanke, mise en scène Lorenzo
Malaguerra, Théâtre les Salons, Genève.
Fastes d’Enfer de Michel de Ghelderode, mise en scène Andrea
Novicov, Théâtre St-Gervais, Genève, Théâtre Arsenic, Lausanne
1999
Class Enemy de Nigel Williams, mise en scène Bruno Zecca, Théâtre de l’Atelier
Volant, Lausanne
Rosenkrantz et Guildenstern sont morts, de Tom Stoppard, mise en
scène Valentin Rossier, Théâtre du Poche, Genève.Tournée de mars à
mai 2001
Les Joyeuses Commères de Winsor de W. Shakespeare, mise en scène
Valentin Rossier, Théâtre du Loup, Genève
Sur ça, montage de textes d’après Khlebnikov, Tsvetaeva, Chlovsky
Maiakovski, Rodtchenko, mise en scène Andrea Novicov, Grange
de Dorigny, Lausanne, Théâtre du Grütli, Genève
1998
Titus Andronicus de W. Shakespeare, mise en scène Valentin
Rossier, Helvetic Shakespeare Company, Théâtre de Vidy, Lausanne
La famille Schroffenstein de Kleist, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du
Grütli, Genève
1997
La route de Boston de J. Probst, mise en scène L. Tondelier et
J.Probst, Théâtre du loup, Genève
Quichotte, adaptations et mise en scène, Serge Martin,Théâtre en plaine air au
pont Butin, Genève.
Encore un faible son, montage de textes de P. Levi, E. Wisel, mise en scène
Andrea Novicov, Grange de Dorigny, Lausanne, Théâtre du Galpon, Genève
Splendid’s de Jean Genet, mise en scène Frédéric Polier, Théâtre du Grütli,
Genève
1996
Titus Andronicus de W. Shakespeare, mise en scène Valentin
Rossier, Helvetic Shakespeare Company, Théâtre du Loup, Genève
Romeo et Juliette de W. Shakespeare, Helvetic Shakespeare Company
en tournée: -Globe Festival Neuss (Allemagne)-Nuits de Joux (Pontarlier, France)
Théâtre d’Yverdon Ŕ Grange de Dorigny, Lausanne
Le monte plat de H. Pinter, mise en scène Andrea
Novicov, Gange de Dorigny, Lausanne
1995
Le Roi Lear de W. Shakespeare, mise en scène Frédéric Polier,
Théâtre Pitoeff, Festival de la Bâtie, Genève
Romeo et Juliette de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre
Am Stram Gram, Genève
Le Monte plat de H. Pinter, mise en scène Andrea Novicov Theâtre de l’Usine,
Genève
1994
Boules de Pensée,, mise en scène Andrea Novicov, A.P.I, Genève, Grange de
Dorigny, Lausanne. Conception S. Weibel et R. Molo
Fin de siècle de P. Berney, mise en scène P. Berney, Théâtre du Garage, Genève
L’Etrange, mise en scène Fiona Sanmartin et Francesca Cortorréal, A.P.IGenève,
Espace Titanic
1992
Amnésie de R. Rivanera, Théâtre du Grütli
Un Nido di Parole, montage de textes poétiques de A. Stormi, mise en scène
Andrea Novicov, Studio di Foce Lugano, tournée à Locarno, St- Pétersbourg
Homme à terre, chorégraphie Fabienne Berger, Arsenic, Lausanne,
tournée à Zürich et à Fribourg
1991
Menzogne della Mente Sam Shepard, mise en scène de A.
Canetta, par la Cie Teatro la Maschera, Teatro Kursal, Lugano
Alan et Lola de Daniel Maurer, par la Cie Rock Enchanté, festival de
la Cité, Lausanne
Alieno de A. Russel, mise en scène de Andrea Novicov, Studio Foce,
Lugano
1990
La vie est un Songe de Calderon della Barca, mise en scène de S. Martin, Théâtre
de la Jonction, Genève, Festival des Ecoles Francophones deThéâtre, Montpellier
Expériences Cinématographiques et Télévisuelles
2009
T’es pas la seule (tirte provisoire) serie télé qui sera diffusé en automne 2010
TSR+Rita production
2007
Roulette, long métrage de Mohammed Soudani, coproduit par RTSI et Amka
film production
2006
La vraie vie est ailleurs, long-métrage de Frédéric Chauffat CCDP au festival de
Locarno
2005
Cuore di ghiaccio, long-métrage de Matteo Bellinelli, RTSI
2003
2002
2001
2000
1999
1998
1997
1996
1995
1994
Agents secrets, long métrage de Fréderic Schoendorfer (FR-CH)
Les Démolisseurs, court métrage de Alexandre Lordachescu
Green Oaks, court métrage de Ruxandra Zenide, Suisse Roumanie
Oh! O Tei, cout métrage de Loïc Djian
Roberto succo, long métrage de Cédric Kahn, Agat Films
Attention aux chiens, long métrage de F.C. Marzal
Cinécure de P. Dieth, 13 mn, Festival de Locarno
A Nedjad de F. Choofat, 14 mn, Pardi di domani au Festival de Locarno
Dimanche de F. Aragno, 13mn, Festival de Cannes
Imposteurs, de G. Louvin, téléfilm (TSR-M6)
Fondovalle de P.Poloni, 80mn
Reine d’un jour de Pascal Magnin, court-métrage
Les Blaireaux de P. Dieth, court-métrage
Les Alsaciens de Michel Favar, téléfilm, scénario de Michel Deutch
(Arte-FR3-Pathé Télévision-DRS_TSI)
La visite de la jeune femme de Michel Etter, moyen- métrage
Stairs de Peter Greenway, interprétation du personnage de Michelli assassin de
Sissi (l`Impératrice)
Un après-midi Graveleux de Bangely (Genève, F. Cinéma et TSR)
Rumori de Andrea Canetta, (Télévision Suisse Italienne)
LA COMPAGNIE QUIVALA
Prisca Harsch née le 25 juin 1969 à Genève.
Formée à l’école de danse de Genève dirigée par Béatrix Consuelo.
En 1988, elle est engagée au sein du Béjart Ballet Lausanne que dirige Maurice Béjart. Elle
participe à toutes les créations, reprises et tournées de la compagnie.
En 1991, elle rejoint la Danse indépendante romande (Nomade, Serge Campardon, Vertical
Danse Noémi Lapzeson, Diane Decker), puis part compléter sa formation en Danse
Contemporaine à Paris (Peter Goss, Ruth Barns).
La même année, elle est engagée au Centre Chorégraphique de Grenoble chez Jean-Claude
Gallotta où elle rencontre Pascal Gravat interprète du Groupe Emile Dubois depuis sa fondation.
Durant 5 ans, elle participe à toutes les créations, reprises, captations vidéo et tournées du groupe
Emile Dubois.
En 1996 elle s’installe à Paris et fonde avec Pascal Gravat le Groupe Quivala.
En l’an 2000 après avoir séjourné à New York grâce à l’obtention d’une Bourse de création de la
Villa Médicis Hors les murs, ils déménagent la Cie à Genève.
Depuis, elle alterne entre les créations et tournées du groupe Quivala et les projets occasionnels
en tant qu’interprète (Danse ou Théâtre).
Pascal Gravat né le 24 décembre 1956 à Limoges
Après avoir terminé ses études à Grenoble et sans trop savoir où et comment se diriger, En 1979
il rencontre par hasard Jean-Claude Gallotta à l’occasion d’un stage donné à la maison de la
culture de Grenoble.
Gallota l’invite à prendre des cours régulièrement au sein du groupe Emile Dubois qu’il est en
train de fonder. Au bout d’un an, après avoir assisté aux répétitions, puis aidé à la régie, il est
enfin engagé comme danseur. Dès lors il participe pleinement à l’aventure formidable du Groupe
Emile Dubois.
Pendant près de 15 ans, les projets du groupe se succèdent ; créations, tournées, captations vidéo,
fictions cinématographiques, production d’albums.
En 1993 après la tournée de Don Juan dont il interprète le rôle-titre, la Cie décide de reprendre
certaines pièces de son répertoire. La boucle est bouclée.
Il s’installe à Paris, poursuit une formation théâtrale et commence dans les vestiaires de la
ménagerie de verre une ébauche de L’amour de la fille et du garçon qui prendra sa forme finale
avec la collaboration de Prisca Harsch et verra le jour dans le cadre des premiers
« inaccoutumés » organisé par Marie-Thérèse Allier en 1996.
En 1999 il obtient la bourse de la villa Médicis « hors les murs » pour séjourner 4 mois à New
York.
Depuis, après avoir déménagé à Genève, il alterne entre les créations et tournées Quivala, et les
projets occasionnels en tant qu’interprète
.
AU DEHORS DE QUIVALA
Prisca HARSCH
1988/90 Béjart ballet Lausanne
1990 Compagnie Nomade /Serge Campardon Florence Faure
1991 Verticale danse /Le rire/ Diane Decker
1991/95 Groupe Émile Dubois, direction Jean-Claude Gallotta
1996 Squares Cie Cré-ange
2001 Turbulences :compagnie Fabienne Abramovitch
2001 Projet 8/8 avec Foofwa D’immobilité
2003 HLM Cie demain on change de nom
2005 plein soleil de Vincent Coppey
Pascal GRAVAT
1979 1993 rencontre avec Gallotta…
1988 Vidéo « solo », réalisation de Pascal Gravat.
1992 B.O. du spectacle Don Juan mis en scène Jean-Claude Gallotta, Groupe Local
1993 Carnets de voyage vidéo de Pascal Gravat
1994 Aimées, Cie Charles Cré-ange
1995 Squares, Cie Charles Cré-ange.
2002 Médias Vice-Versa Cie Foofwa D’immobilité
2003 Elle est là de Nathalie Sarraute mis en scène de Lorenzo Malaguerra
2004 L’enfant et les sortilèges de Colette mis en scène Laura Tanner
2005 Œdipe roi de Sophocle mis en scène Prisca harsch
2005 Plein soleil de Vin cent Coppey
2006 La Cerisaie de Tchekhov
CREATION DE QUIVALA DE 1996 à 2011
1996 L’amour de la fille et du garçon d’après la nouvelle de Charles Ferdinand Ramuz
1997 la nuit remue d’après la nouvelle d’Henri Michaux
1999 A des moments différents
2000 Fictions
2001 Saturne
2002 L’homme traversé d’après Roméo et Juliette, Hamlet, Richard III de William
Shakespeare
2002 Rôle-titre (création Ballet Junior)
2003 La pièce ou la personne
2003 Hara-Kiri (création Ballet Junior)
2004 Vaisseaux Brûlés
2005 Œdipe Roi de Sophocle, traduction de Jean et Mayotte Bollack
2006 Jusqu’où on n’ose plus aller voir (création Ballet Junior)
2007 Because I Love
2007 Premièrement :s’aimer soi-même d’après Blessures au visage d’Howard Barker
(artistes associés théâtre du Grütli)
2008: HUMPELI à L’ADC
2010: Ouvrages de gueule
2011: Cabaret chorégraphique à l’adc