L`Amour de Phèdre - Migros
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L`Amour de Phèdre - Migros
L’Amour de Phèdre De Sarah Kane Mise en scène de Prisca Harsch et Pascal Gravat/ Cie Quivala Distribution Barbara Baker Phèdre Julien Tsongas Hippolyte Hélène Hudovernick Strophe Roberto Molo Thésée. Le médecin. Le prêtre Musique Le groupe MARS Lumière et scénographie Jean Michel Broillet Costumes Aline Courvoisier Administration Thuy-San Dihn Le coup de foudre La Reine Phèdre aime jusqu’à la brûlure un être ; Hyppolite son beaufils ; qui n’attend plus rien de la vie, se laissant pourrir dans ce palais où rien ne se passe jusqu’au moment où elle lui déclare son amour. L’Amour de Phèdre se nomme Hyppolite. Ici le mensonge n’existe pas. L’un comme l’autre ne triche pas. Parce que les mots de Sarah Kane sont fort et ils nous laissent comme pendus au-dessus de nos émotions. De cette écriture se dégage une force de vie incroyable où les mots soufflent le chaud et le froid, rien n’est tiède. Elle et lui sont au bout de quelque chose, comme au bord du précipice. Phèdre se suicide après avoir avouer son Amour et Hyppolite peut enfin livrer son corps à la foule et se libérer de cet amour qui l’aura traversé malgré lui. Sarah Kane est un écrivain contemporain avec une sensibilité classique. L’exploration qu’elle fait de ce mythe est en grande partie une réinterprétation personnelle. L’amour de Phèdre conserve le coeur véritable de la tragédie: la passion irrésistible de la reine pour son beaufils Hippolyte. Cependant la nature de l’amour que la reine éprouve pour lui et le rôle du libre-arbitre dans l’acceptation d’un destin tragique s’écarte radicalement du Phèdre de Sénèque. Dans le cas présent, il s’agit de la dissection d’une sensibilité masculine malsaine et nihiliste, l’existence de Dieu, la vie après la mort et les effets de la violence. À propos de sa pièce Sarah Kane dit “Si je pouvais accepter que ça n’a pas d’importance d’être totalement honnête, alors je me sentirais mieux, seulement voilà, j’en serais incapable, et Hippolyte l’est aussi. Et c’est ça qui finit par le tuer”. Le personnage de Phèdre est supplanté ici par celui d’Hippolyte, qui devient le centre de la pièce dans la mesure où il participe activement à la tragédie qui s’abat sur lui. Dans la tradition classique de la tragédie, les personnages se caractérisent par une grandeur d’âme traversant de longs monologues sur la condition de l’être. Sarah Kane prend un tout autre chemin. Elle nous dépeint ces personnages à la limite du supportable, les dépassant le plus souvent. Les protagonistes ne monologuent pas sur la condition humaine. Ici, il s’agit d’une langue minimaliste où ne s’exprime que la plus élémentaire apparence de sens. Pourtant sous les mots se dissimulent une multitude de désirs inexprimés, partiellement réalisés. Et pourtant l’auteur nous dit comment aimer ces êtres qui s’entre déchirent, qui n’ont que le dégoût d’eux-mêmes dans toute cette violence et cette cruauté qui les entourent, mais cette cruauté et cette violence ne sont que secondaires, l’effort consiste à savoir comment continuer d’aimer et d’espérer alors que toutes ces choses sont présentes. Au risque de déplaire, de choquer, de bousculer nos consciences qui s’arrangent pour ne pas être blessées, S.Kane nous touche au plus profond et nous laissent suspendus au-dessus de nos émotions parce que les mots sont fort, parce que l’amour l’est plus encore, et parce que la délivrance vient avec la mort. Hippolyte et Phèdre se rejoignent dans ce sens. La haine que Phèdre se porte à elle-même est tout aussi forte que le sentiment de dégoût qu’Hippolyte éprouve pour lui-même. Il est nihiliste plein d’amertume qui exerce sa frustration aux dépens de Phèdre pris au même piège que lui et tous deux subissent des épreuves cruelles dont le résultat paradoxal est que la catastrophe a pour issue le discernement. Dans la façon dont elle présente la figure d’Hippolyte, Kane va à l’encontre du portrait traditionnel du jeune prince. Pour le rendre attrayant elle lui retire tout attrait mais en inversant son puritanisme. Il s’agit plus d’une attitude envers la vie que d’un style de vie. Hippolyte recherche l’honnêteté plutôt que la pureté sexuelle. C’est l’anti-héros par excellence. S Kane le dépeint comme un jeune homme manifestant des appétits grossiers dont il est prisonnier. Les évènements de la vie ne sont plus porteurs de sens ni de joie. Hippolyte égrène les heures en guettant avec amertume la lueur de quelque chose qui donnerait un sens à sa vie. Il attend que la mort s’empare de lui. Il comble ce vide par une activité sexuelle intense. La sexualité est soit une forme de punition contre les femmes ; soit une expression du sentiment profond de dégoût qu’il éprouve pour lui-même. S. Kane parle de “Zone sinistrée” à l’endroit du sexe. L’amour de Phèdre situe la source de la contamination dans le palais chez Hippolyte luimême. Son avilissement de l’acte sexuel et son refus d’amour. Il est le héros tragique par excellence qui a décidé de vivre en se montrant totalement honnête, même lorsque cela signifie qu’il lui faut se détruire et détruire les autres. Derrière cette brutalité masculine se manifeste une fragilité, un désir d’être aimé et une tendresse presque pathétique. L’ironie veut que la mort de Phèdre est ce qui fournit à Hippolyte la preuve irréfutable dont il a besoin pour être sûr qu’elle l’aime. Un acte qui finalement lui apporte le soulagement de son propre tourment. Il accepte avec joie le destin tragique qui est la conséquence directe de ses actes. La délivrance par la mort. Il se distingue par son humour noir. L’humour réside dans les répliques cyniques et l’honnêteté brutale auxquelles Hippolyte a recours pour abattre les défenses et les prétentions des autres personnages. Il est un salaud complet, mais il est aussi extrêmement drôle. Une grande partie du rire provient de ce que la pièce a de sinistre. L’humour morbide permet à Hippolyte de rester en vie, même devant la mort, il ne perd jamais son sens de l’humour tout à fait. L’espace de la Blackbox théâtre du Grutli NOTES SUR LA MISE EN SCENE Nous venons du monde de la danse, et pour nous l’espace est primordial. Dans nos précédentes mises en scènes ; Oedipe roi de Sophocle et Blessures au visage d’Howard Barker, nous avons toujours privilégié l’espace au détriment d’un décor, ce sont d’abord le corps des interprètes que nous mettons en avant et qui sert de matériaux. Depuis 5 ans, nous montrons régulièrement nos créations au Théâtre du Grütli, et nous connaissons très bien l’espace qu’offre la black box avec sa profondeur, sa hauteur majestueuse, comme une église, et ses murs noirs intenses. Nous imaginons donc un espace dénué de tout à l’exception d’un être ou d’une série d’êtres. C’est une pièce à la fois, minimale et maximale. Peu d’acteurs, quatre. Elle se compose essentiellement de tête-à-tête, de dialogue, et nous serons particulièrement attentif à ce que le corps peut produire lorsque la parole surgit. Il ne s’agit nullement pour nous de faire danser les acteurs. Mais lorsque Phèdre déclare son amour à Hyppolite, il se passe quelque chose dans son corps tout entier, il vibre. C’est ce sentiment de tremblement chez l`être que nous désirons saisir, le corps tout entier influant sur le mot, anticipant la parole et la trahissant dans sa brutale vérité. C’est un face à face auquel nous assistons entre les acteurs. Nous avons choisi cette distribution car ces acteurs ont aussi leur propre parcours hors des sentiers battus du monde théâtral. Nous avons déjà croisé leurs chemins, nous cherchions des comédiens expérimentés, comprenant notre langage, une équation indispensable pour réussir cette pièce. Pour la lumière, nous serons accompagné de Jean Michel Broillet qui nous suit maintenant depuis 5 ans, et qui connaît l’espace de la black box comme sa poche, puis qu’il est aussi le directeur technique du Théâtre. Le rôle de la lumière est à la fois d’éclairer les acteurs, mais aussi de faire parler un lieu, et ainsi créer une tension entre ce qui se joue là devant nous avec les acteurs et également ce qui se joue tout autour de nous. Par sa profondeur et sa hauteur, et grâce à la lumière, cet espace doit nous provoquer une sensation de vertige, donner à voir une sorte de palais obscure et bientôt abandonné… Le troisième élément important est la musique. Sur la scène six musiciens formant le groupe MARS, avec lequel nous avons collaboré sur la pièce d’Howard Barker « Blessures au visage ». La musique sera jouée en direct. La couleur musicale étant le rock ; énergique, brute, sans fioriture qui nous va droit au cœur comme la parole des acteurs. Elle fera partie intégrante de la dramaturgie. Interrompant parfois ce qui se dit, devançant la parole de l’acteur. Pour les textes, nous avons demandé à Mathieu Dupin d’écrire quatre chansons en lien avec cette tragédie. Il s’agit donc d’une création originale. Les costumes. En préambule, nous sommes sensible au corps des interprètes, et c’est avec ces corps que nous composerons les costumes. Aline Courvoisier avec qui nous avons aussi déjà collaboré se penchera sur ces questions… Barbara Baker dans le rôle de Phèdre. Elle incarne la figure de la reine, de la mère et de l’amante foudroyée Une femme sensuelle, charnelle, grande et fragile. Donner à voir cette femme qui déborde de tout cet amour, une reine qui se met à nu sans pudeur, sans fard, majestueuse et misérable, devant nous. Julien Tsongas dans le rôle d’Hyppolite. Une sorte d’Elvis Presley à la fin de son règne… Déguisé en héros de pacotille, travestissant son mal-être et annonçant sa fin de règne. Un corps lourd et désabusé, grossier, sans pudeur et autodestructeur. . Hélène Hudovernick dans le rôle de Strophe Elle est la fille de Phèdre. Jeune, belle, nerveuse et incisive. Elle a couché avec Hyppolite, mais elle sait aussi que son acte est sans lendemain, elle a cette espèce de lucidité froide, et en même temps elle est la gardienne du palais, au sens où rien ne doit sortir de ces quatre murs. Et lorsque Phèdre lui avoue l’amour qu’elle porte à Hyppolite, le rapport-mère fille s’inverse. Roberto Molo. Il jouera à la fois, le médecin. Le prêtre, et Thésée. En effet à la lecture de la pièce. Ces trois personnages ont un point commun, Ils sont les gardiens moraux du palais. Ce qui caractérise ces trois personnage est la lâcheté. Rien ne doit sortir hors des murs du palais. En d’autre terme, nous assistons au pourrissement du pouvoir à l’intérieur de palais même. LES CV DES COMEDIENS BARBARA BAKER Barbara Baker Naissance à Neuchâtel le 21 septembre 1967. Nationalité suisse. Un enfant. Ecole Romande d’Art Dramatique puis Section Professionnelle d’Art Dramatique du Conservatoire de Lausanne de 1986 à 1991. Doyen André Steiger. Diplôme. Conservatoire populaire de musique de Genève. Classe de Monsieur Schaer. Diplôme de formation musicale de base (mention bien). Approfondissement de l’art de l’acteur : stages avec Vassili Skorik, professeur à l’Académie d’Art Théâtral de la Russie. Tchekhov, Pirandello, Dostoievski ; Théâtre de Vidy. stage « En chemin avec… » dirigé par Marc Liebens. « Eva, Gloria, Lea » de Jean-Marie Piemme ; Romainmôtier et Théâtre Vidy. stage sur la dramaturgie du jeu dirigé par André Steiger ; Théâtre Saint-Gervais, Genève. stage sur le corps et la voix dirigé par Zygmund Molik ; Théâtre du Galpon, Genève. approche de la danse par les cours de Noémi Lapzeson. pratique régulière du yoga. Pratique professionnelle : 2010 : « Jeanmaire - une fable suisse » de Urs Widmer / Nuithonie (et tournée romande) / mise en scène : Simone Audemars (L’Organon) / rôle : le Procureur de la Confédération. 2009 : « Déficit de Larmes » de Sofie Kokaj (et Jelinek, Arthaud, Pasolini) / Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch (Sturmfrei) / rôle : Rosamunde. « Rivage à l’abandon - Matériau Médée - Paysage avec Argonaute » de Heiner Müller / Th. du Grütli / Th. Arsenic / mise en scène : Marc Liebens / rôle : Médée. « Re-Wet ! » d’après Elfriede Jelinek / Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch / 2008 : « Inferno » d’après l’Enfer de Dante / Th. du Grütli / mise en scène : Maya Bösch / « Re-wet ! » d’après Elfriede Jelinek / Théâtre de Genevilliers, Paris / mise en scène : Maya Bösch 2007 : « stations urbaines projet 1 » (d’après Ein Sportstück d’Elfriede Jelinek) / Théâtre Saint-Gervais, Genève / mise en son : Maya Bösch / rôle : la vielle femme « Re-wet ! » d’après Elfriede Jelinek / Théâtre du Grütli, Genève / mise en scène : Maya Bösch 2006 : « Wet ! » d’après Elfriede Jelinek / L’Orangerie, Genève / mise en scène : Maya Bösch « Les Perses » d’ Eschyle / Théâtre du Grütli, Genève / mise en scène : Claudia Bosse /rôle : le messager 2005 : « Supporter les visites » de Mathieu Bertholet / Théâtre Saint-Gervais, Genève / mise en scène : Marc Liebens / rôle : le chœur. « Richard III » de William Shakespeare / Théâtre de la Comédie, Genève / mise en scène Maya Bösch / rôle : Margaret 2004 : « Cinna, ou la Clémence d’Auguste » de Corneille / Théâtre de Carouge, Carouge / mise en scène : Hervé Loichemol / rôle : Fulvie « Jocaste » de Michèle Fabien / Théâtre T/50, Genève / mise en scène : Maya Bösch / rôle : Jocaste. 2003 : « Les Précieuses Ridicules » de et d’après Molière / Théâtre des Salons / mise en scène : Xavier Fernandez-Cavada/ rôle : Mascarille. « Texte Electre » de Heiner Müller / Villa Bernasconi / mise en scène : Maya Bösch 2002 : « Opus 27 » de Noémi Lapzeson. « Théâtre de la parole » de Sylviane Dupuis pour accompagner Opus 27. / Théâtre de la Comédie. « Providence » de Marie NDiaye / Théâtre Kleber-Meleau, Lausanne. / mise en scène : Marc Liebens rôle : l’enquêteur « Comment ça va, Zassetski ? » d’après Alexandre Luria / Théâtre du Grütli, Genève. / mise en scène : Michel Voïta / rôle : médecin(s) 2001 : « Bérénice » de Jean Racine / Théâtre Le Public, Bruxelles / mise en scène : Marc Liebens / assistanat « Hilda » de Marie NDiaye / Théâtre de Vidy, Lausanne / mise en scène : Marc Liebens / rôle : Corinne « Tout va pour le mieux » d’après Pouchkine, Molière, Tsvétaïeva et Akhmatova / Palais de Rumine, Lausanne ; 3e Olympiade mondiale du théâtre (Moscou) Théâtre Ecole Art Dramatique, Moscou mise en scène : Mario Bucciarelli / rôles : Laura, Dona Anna, poèmes… 2000 : « Comment ça va, Zassetski ? » d’après Alexandre Luria / Théâtre de Vidy, Lausanne / mise en scène : Michel Voïta / rôle : médecin(s) « Le Misanthrope » de Molière / Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Célimène « Projet Pouchkine » / Théâtre Arsenic / mise en scène : Mario Bucciarelli « Petites Tragédies » d’Alexandre Pouchkine / Festival théâtral Pouchkine de Pskov, Russie / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Laura (le spectacle a reçu le Diplôme du Festival théâtral Pouchkine de Pskov) « Bleu de Thury » de Malika B. Durif / Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Jacques Roman / rôle : Angèle 1999 : « Petites Tragédies » d’Alexandre Pouchkine / Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Laura. « Théâtre Pull Off, Lausanne / mise en scène : Jo Bögli / rôle : Lina 1998 : « Amphitryon » de Molière Théâtre Arsenic, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Cléanthis 1997 : « Octobre » de Georg Kaiser Théâtre de Vevey ; Th. St.-Gervais, Genève ; Th. Arsenic, Lausanne ; Théâtre municipal, Yverdon / mise en scène : Simone Audemars / rôle : Catherine. et « Krehler, secrétaire » de Georg Kaiser mise en scène : André Steiger / rôle : une parente. 1996 : « Tableau d’une exécution » de Howard Barker Théâtre Saint- Gervais, Genève, et tournée / rôle : la Critque ; Croquis. « Moi, Maude ou La Malvivante » de Sylviane Dupuis Théâtre du Grütli, Genève / rôle : la femme d’affaire / l’ange de la Révolution 1995 : « Cassandre » de Jean Laude Entrepôt 23, Lausanne / mise en scène : Jacques Roman / rôle : Cassandre. 1994 : « Ajax » de Sophocle Bâtiment Edipresse / mise en scène : Simone Audemars / rôle : Athéna. « Bérénice » de Jean Racine Hôtel des Trois Couronnes, Vevey / mise en scène : Michel Voïta / rôle : Phénice 1993 : « Un jour je m’attendais moi-même » d’après les « Cent ballades d’Amant et de Dame » de Christine de Pizan et « Les Mamelles de Tirésias » de Guillaume Appolinaire Grange de Dorigny, Lausanne / mise en scène : Simone Audemars / rôles : la Dame ; Thérèse ; la Cartomancienne. « Penthésilée » de Heinrich von Kleist Ejma, Lausanne / mise en scène : Armand Deladoey / rôle : Arsinoé « La Critique de l’école des femmes » de Molière Atelier Volant, Lausanne / mise en scène : Mario Bucciarelli / rôle : Climène 1991 : « L’Exil et le Salut » d’après Brecht, Müller, Guenoun… Ancienne Marbrerie, Vevey / mise en scène : Anthony Gerber / rôle : la femme juive « Le Mois de Marie » de Thomas Bernhardt Théâtre de Poche, Genève / mise en scène : Martine Paschoud / rôle : Mme Trutzwall lectures : 2010 : « La Ferme des Animaux » de George Orwell Palais de Rumine, Lausanne / mise en lecture : Marielle Pinsard « texttes » de Emmanuelle Pireyre Palais de Rumine, Lausanne / mise en lecture : Marielle Pinsard 2002 : « Pas de nuit comme celle-ci, aucune nuit comme une autre… » de Mathieu Bertholet Villa Bernasconi, Grand-Lancy 2000 : « Le Chemin des amoureux » de Alice Rivaz Villa Bernasconi, Grand Lancy 1999 : « Le Savoir d’une peur » de Niklaus Meienberg Théâtre Arsenic, Lausanne ; Evian ; Turin / mise en lecture : Jacques Roman bruitages : 2009- 2010 : « labos d’improvisation » avec Le Car de Thon improvisations sur dessins animés conception Brice Catherin Spoutnik, Genève HELENE HUDOVERNIK Diplomée de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique de Genève (ESAD), Hélène Hudovernik travaille depuis une dizaine d’année. Au théâtre, elle a travaillé avec J-P Wenzel, O.Porras, D. Maillefer, F. Rochaix, R. Vachoux, M. Paschoud, E. Vuilloud, L. Malaguerra, M.Bertholet, M.Liebens, Cie Quivala I. Matter, G.Laubert… Au cinéma, elle a joué pour Nicolas Wadimoff, Mikaël Roost, Raymond Vouillamoz et Pierre Maillard. A la télévision, elle a joué dans des téléfilms et séries réalisés par Lorenzo Gabriele, Véronique Amstutz, Yves Mattey, Ersan Arsever. Elle a également présenté une émission jeunesse de 1996 à 1998, puis des émission divertissements et éducatives, et actuellement une émission cinéma. A la radio, elle a participé à des lectures (RSR Ŕ Espace 2) réalisées notamment par Laurence Calame et Nicolas Rinuy. Formation 1989 Obtention du Diplôme de l’Ecole de théâtre Serge Martin, Genève Expériences Théâtrale 2010 2009 Sous la glace, de Falk Richter, mise en scène Andrea Novicov, TPR La Chaux-de- Fonds, Théatre du Grütli, Genève (en tournée Oct. Nov. 2011) Le bar sous la mer, d’après Stefano Benni, mise en scène Eric Jeanmonod, Théâtre du Loup, Genève Platonov, d’Anton Tchekhov, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre de Carouge, Genève Roberto Zucco, B-M. Koltes, mise en scène Christophe Perton, Comédie de Valence (France) et Comédie de Genève 2008 2007 Annemasse 2006 2005 Les papiers de l’amour de Slimane Benaissa, mise en scène Miguel Fernandez, Théâtre Pitoëff, Genève Romeo et Juliette, de W. Shakespeare, mise en scène Lorenzo Malaguerra, La Chaux-de-fonds, Genève La ville et les ombres de Jérôme Richer, mise en scène par l’auteur, festival de la Bâtie, Genève Diabelli, d’après Hermmann Burger, mise en scène Fabienne Schnorf, Théâtre de l’Oriental Vevey, Théâtre T/50 Genève, Teatro del Chiodo Bellinzona, Teatro Paravento Locarno. Kroum l’ectoplasme, de hanokh Levin, mise en scène de Frédéric Polier, Théâtre de l’Orangerie, Genève Antilopes de Henning Mankell, mise en scène de Lorenzo Malaguerra, Théâtre de l’Orangerie, Genève Valparaiso de Don DeLillo, mise en scène Andrea Novicov, création Maison des Arts de Thonon, Forum Meyrin, Arscénic à Lausanne, Château rouge Hamlet de W. Shakespeare, mise en scène de Valentin Rossier, tournée romande Utzgur d’après heroes de Mathieu Bertholet mise en scène de Anna Van Bree, Théâtre de Grütli, Genève Dostoïevski à Cuba (librement adapté des Démons de Fédor Dostoïevski) par l’atelier Sphinx, mise en scène de Frédéric Polier Grange de Dorigny, Lausanne. Théâtre de la Grenade, Genève. Hunger! Richard III de W. Shakespeare, mise en scène Maya Bösch, Comedie de Genève Hamlet de W. Shakespeare, mise en scène de Valentin Rossier, Théâtre du Loup Je vais vous raconter une histoire de brigands… d’après Allan Ahlberg et des contes traditionels, mise en scène d’Eric Jeanmonod, Théâtre du Loup Jeff Koons de Rainald Goetz, mise en scène de Anna Van Brée, Grange de Dorigny, Lausanne Le maître et Marguerite d’après le roman de Mikhaïl Boulgakof, mise en scène de Frédéric Polier, Théâtre du Loup 2004 La maison de poupée de Henrick Ibsen, mise en scène de Anne Bisang Comédie de Genève Coupables tendences…d’après des nouvelles de Julio Cortazar, chorégraphie de Marcela San Pedro, Théâtre de l’usine, Genève Soie, reprise, Grange de Dorigny, Lausanne Casimir et Caroline, reprise, tournée suisse romande et France Annecy 2003 Soie, d` Alessandro Baricco, mise en scène, Fabienne Schnorf, théâtre Oriental, Vevey. Nouveau Théâtre Le Caveau, Genève. Reprise et Tournée du Saperleau, de Gildas Bourdet, mise en scène de Michel Favre, Genève, Chaux-de-fonds, Neuchâtel, Aigle, Evionnaz La preuve du contraire, de Olivier Chiacchiari, mise en scène de Fred Porras, Théâtre du Grütli, Genève 2002 Casimir et Caroline, de Odon von Orvath, mise en scène de Valentin Rossier, Théâtre du Loup, Genève. Le Saperleau, de Gildas Bourdet, mise en scène de Michel Favre, Théâtre le Caveau, Genève. Rôle titre. Interzone et Le petit cabinet du Dr Benway, d’après Le Festin Nu de W. Burroughs, mise en scène Eric Salama, Alambra festival de la Bâtie, Genève. Don Juan ou l’amour de la géométrie, de Max Frisch, mise en scène de Lorenzo Malaguerra, Théâtre Les Salons, Genève. 2001 Othello, de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du Loup, Genève. Tournée novembre décembre. Escalade Ordinaire, de Werner Schwab, mise en scène Frédéric Polier, Festival de la Cité, Lausanne. Festival de la Bâtie, Genève. Pour Suite (s), choréographie Macela San Pedro, fête de la Musique, Genève. Le petit cabinet du Dr Benway, d’après le Festin nu de William Burroughs, mise en scène Eric Salama, Théâtre de l’usine, Genève. 2000 Outrage au Public, de Peter Hanke, mise en scène Lorenzo Malaguerra, Théâtre les Salons, Genève. Fastes d’Enfer de Michel de Ghelderode, mise en scène Andrea Novicov, Théâtre St-Gervais, Genève, Théâtre Arsenic, Lausanne 1999 Class Enemy de Nigel Williams, mise en scène Bruno Zecca, Théâtre de l’Atelier Volant, Lausanne Rosenkrantz et Guildenstern sont morts, de Tom Stoppard, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du Poche, Genève.Tournée de mars à mai 2001 Les Joyeuses Commères de Winsor de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du Loup, Genève Sur ça, montage de textes d’après Khlebnikov, Tsvetaeva, Chlovsky Maiakovski, Rodtchenko, mise en scène Andrea Novicov, Grange de Dorigny, Lausanne, Théâtre du Grütli, Genève 1998 Titus Andronicus de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Helvetic Shakespeare Company, Théâtre de Vidy, Lausanne La famille Schroffenstein de Kleist, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre du Grütli, Genève 1997 La route de Boston de J. Probst, mise en scène L. Tondelier et J.Probst, Théâtre du loup, Genève Quichotte, adaptations et mise en scène, Serge Martin,Théâtre en plaine air au pont Butin, Genève. Encore un faible son, montage de textes de P. Levi, E. Wisel, mise en scène Andrea Novicov, Grange de Dorigny, Lausanne, Théâtre du Galpon, Genève Splendid’s de Jean Genet, mise en scène Frédéric Polier, Théâtre du Grütli, Genève 1996 Titus Andronicus de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Helvetic Shakespeare Company, Théâtre du Loup, Genève Romeo et Juliette de W. Shakespeare, Helvetic Shakespeare Company en tournée: -Globe Festival Neuss (Allemagne)-Nuits de Joux (Pontarlier, France) Théâtre d’Yverdon Ŕ Grange de Dorigny, Lausanne Le monte plat de H. Pinter, mise en scène Andrea Novicov, Gange de Dorigny, Lausanne 1995 Le Roi Lear de W. Shakespeare, mise en scène Frédéric Polier, Théâtre Pitoeff, Festival de la Bâtie, Genève Romeo et Juliette de W. Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier, Théâtre Am Stram Gram, Genève Le Monte plat de H. Pinter, mise en scène Andrea Novicov Theâtre de l’Usine, Genève 1994 Boules de Pensée,, mise en scène Andrea Novicov, A.P.I, Genève, Grange de Dorigny, Lausanne. Conception S. Weibel et R. Molo Fin de siècle de P. Berney, mise en scène P. Berney, Théâtre du Garage, Genève L’Etrange, mise en scène Fiona Sanmartin et Francesca Cortorréal, A.P.IGenève, Espace Titanic 1992 Amnésie de R. Rivanera, Théâtre du Grütli Un Nido di Parole, montage de textes poétiques de A. Stormi, mise en scène Andrea Novicov, Studio di Foce Lugano, tournée à Locarno, St- Pétersbourg Homme à terre, chorégraphie Fabienne Berger, Arsenic, Lausanne, tournée à Zürich et à Fribourg 1991 Menzogne della Mente Sam Shepard, mise en scène de A. Canetta, par la Cie Teatro la Maschera, Teatro Kursal, Lugano Alan et Lola de Daniel Maurer, par la Cie Rock Enchanté, festival de la Cité, Lausanne Alieno de A. Russel, mise en scène de Andrea Novicov, Studio Foce, Lugano 1990 La vie est un Songe de Calderon della Barca, mise en scène de S. Martin, Théâtre de la Jonction, Genève, Festival des Ecoles Francophones deThéâtre, Montpellier Expériences Cinématographiques et Télévisuelles 2009 T’es pas la seule (tirte provisoire) serie télé qui sera diffusé en automne 2010 TSR+Rita production 2007 Roulette, long métrage de Mohammed Soudani, coproduit par RTSI et Amka film production 2006 La vraie vie est ailleurs, long-métrage de Frédéric Chauffat CCDP au festival de Locarno 2005 Cuore di ghiaccio, long-métrage de Matteo Bellinelli, RTSI 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 Agents secrets, long métrage de Fréderic Schoendorfer (FR-CH) Les Démolisseurs, court métrage de Alexandre Lordachescu Green Oaks, court métrage de Ruxandra Zenide, Suisse Roumanie Oh! O Tei, cout métrage de Loïc Djian Roberto succo, long métrage de Cédric Kahn, Agat Films Attention aux chiens, long métrage de F.C. Marzal Cinécure de P. Dieth, 13 mn, Festival de Locarno A Nedjad de F. Choofat, 14 mn, Pardi di domani au Festival de Locarno Dimanche de F. Aragno, 13mn, Festival de Cannes Imposteurs, de G. Louvin, téléfilm (TSR-M6) Fondovalle de P.Poloni, 80mn Reine d’un jour de Pascal Magnin, court-métrage Les Blaireaux de P. Dieth, court-métrage Les Alsaciens de Michel Favar, téléfilm, scénario de Michel Deutch (Arte-FR3-Pathé Télévision-DRS_TSI) La visite de la jeune femme de Michel Etter, moyen- métrage Stairs de Peter Greenway, interprétation du personnage de Michelli assassin de Sissi (l`Impératrice) Un après-midi Graveleux de Bangely (Genève, F. Cinéma et TSR) Rumori de Andrea Canetta, (Télévision Suisse Italienne) LA COMPAGNIE QUIVALA Prisca Harsch née le 25 juin 1969 à Genève. Formée à l’école de danse de Genève dirigée par Béatrix Consuelo. En 1988, elle est engagée au sein du Béjart Ballet Lausanne que dirige Maurice Béjart. Elle participe à toutes les créations, reprises et tournées de la compagnie. En 1991, elle rejoint la Danse indépendante romande (Nomade, Serge Campardon, Vertical Danse Noémi Lapzeson, Diane Decker), puis part compléter sa formation en Danse Contemporaine à Paris (Peter Goss, Ruth Barns). La même année, elle est engagée au Centre Chorégraphique de Grenoble chez Jean-Claude Gallotta où elle rencontre Pascal Gravat interprète du Groupe Emile Dubois depuis sa fondation. Durant 5 ans, elle participe à toutes les créations, reprises, captations vidéo et tournées du groupe Emile Dubois. En 1996 elle s’installe à Paris et fonde avec Pascal Gravat le Groupe Quivala. En l’an 2000 après avoir séjourné à New York grâce à l’obtention d’une Bourse de création de la Villa Médicis Hors les murs, ils déménagent la Cie à Genève. Depuis, elle alterne entre les créations et tournées du groupe Quivala et les projets occasionnels en tant qu’interprète (Danse ou Théâtre). Pascal Gravat né le 24 décembre 1956 à Limoges Après avoir terminé ses études à Grenoble et sans trop savoir où et comment se diriger, En 1979 il rencontre par hasard Jean-Claude Gallotta à l’occasion d’un stage donné à la maison de la culture de Grenoble. Gallota l’invite à prendre des cours régulièrement au sein du groupe Emile Dubois qu’il est en train de fonder. Au bout d’un an, après avoir assisté aux répétitions, puis aidé à la régie, il est enfin engagé comme danseur. Dès lors il participe pleinement à l’aventure formidable du Groupe Emile Dubois. Pendant près de 15 ans, les projets du groupe se succèdent ; créations, tournées, captations vidéo, fictions cinématographiques, production d’albums. En 1993 après la tournée de Don Juan dont il interprète le rôle-titre, la Cie décide de reprendre certaines pièces de son répertoire. La boucle est bouclée. Il s’installe à Paris, poursuit une formation théâtrale et commence dans les vestiaires de la ménagerie de verre une ébauche de L’amour de la fille et du garçon qui prendra sa forme finale avec la collaboration de Prisca Harsch et verra le jour dans le cadre des premiers « inaccoutumés » organisé par Marie-Thérèse Allier en 1996. En 1999 il obtient la bourse de la villa Médicis « hors les murs » pour séjourner 4 mois à New York. Depuis, après avoir déménagé à Genève, il alterne entre les créations et tournées Quivala, et les projets occasionnels en tant qu’interprète . AU DEHORS DE QUIVALA Prisca HARSCH 1988/90 Béjart ballet Lausanne 1990 Compagnie Nomade /Serge Campardon Florence Faure 1991 Verticale danse /Le rire/ Diane Decker 1991/95 Groupe Émile Dubois, direction Jean-Claude Gallotta 1996 Squares Cie Cré-ange 2001 Turbulences :compagnie Fabienne Abramovitch 2001 Projet 8/8 avec Foofwa D’immobilité 2003 HLM Cie demain on change de nom 2005 plein soleil de Vincent Coppey Pascal GRAVAT 1979 1993 rencontre avec Gallotta… 1988 Vidéo « solo », réalisation de Pascal Gravat. 1992 B.O. du spectacle Don Juan mis en scène Jean-Claude Gallotta, Groupe Local 1993 Carnets de voyage vidéo de Pascal Gravat 1994 Aimées, Cie Charles Cré-ange 1995 Squares, Cie Charles Cré-ange. 2002 Médias Vice-Versa Cie Foofwa D’immobilité 2003 Elle est là de Nathalie Sarraute mis en scène de Lorenzo Malaguerra 2004 L’enfant et les sortilèges de Colette mis en scène Laura Tanner 2005 Œdipe roi de Sophocle mis en scène Prisca harsch 2005 Plein soleil de Vin cent Coppey 2006 La Cerisaie de Tchekhov CREATION DE QUIVALA DE 1996 à 2011 1996 L’amour de la fille et du garçon d’après la nouvelle de Charles Ferdinand Ramuz 1997 la nuit remue d’après la nouvelle d’Henri Michaux 1999 A des moments différents 2000 Fictions 2001 Saturne 2002 L’homme traversé d’après Roméo et Juliette, Hamlet, Richard III de William Shakespeare 2002 Rôle-titre (création Ballet Junior) 2003 La pièce ou la personne 2003 Hara-Kiri (création Ballet Junior) 2004 Vaisseaux Brûlés 2005 Œdipe Roi de Sophocle, traduction de Jean et Mayotte Bollack 2006 Jusqu’où on n’ose plus aller voir (création Ballet Junior) 2007 Because I Love 2007 Premièrement :s’aimer soi-même d’après Blessures au visage d’Howard Barker (artistes associés théâtre du Grütli) 2008: HUMPELI à L’ADC 2010: Ouvrages de gueule 2011: Cabaret chorégraphique à l’adc