Les champions du monde des échecs_moderne_3_José Raúl

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Les champions du monde des échecs_moderne_3_José Raúl
Les champions du monde des échecs_3
José Raúl Capablanca y Graupera, né le 19 novembre 1888 à La Havane (Cuba) et mort le 8 mars 1942 à New York, était un joueur
d'échecs cubain. Il a été champion du monde des échecs de 1921 à 1927.
Capablanca est considéré comme l'un des meilleurs joueurs d'échecs de tous
les temps.
Son style de jeu positionnel et sa technique de fin de partie, en ont fait un joueur
redouté des autres, qui commettait très peu d'erreurs, ce qui faisait sa force.
Son style est clair, limpide et simple. Il n'avait, disait-il, jamais ouvert de livres
d'échecs, mais il possédait un sens inné des positions.
José Raúl Capablanca
à quatre ans contre
son père
Considéré comme une « machine à jouer », il a perdu très peu de parties tout au
long de sa vie. Ses fins de parties étaient de véritables chefs d'œuvre.
José Raúl Capablanca
dans le film russe La Fièvre
des échecs (1925)
En 1921, Capablanca gagna le championnat du monde contre Emanuel Lasker (+4 -0 =10). Pendant six ans, il ne perdit que 4 parties sur
environ 200 mais il ne mit pas son titre en jeu. En 1922, le nouveau champion du monde remporta le tournoi de Londres, mais Lasker était
absent. En 1924, Capablanca fut devancé par l'ancien champion du monde lors du tournoi de New York ; puis, en 1925, par Efim
Bogoljubov et par Lasker lors du tournoi de Moscou. En 1927, il termina premier du tournoi de New York où Emanuel Lasker n'était pas
invité.
Capablanca perdit son titre en 1927 à Buenos Aires contre Alexandre Alekhine (+3 –6 =25). Le match dura trente quatre parties, un record,
car les parties nulles ne comptait pas et la victoire revenait au premier joueur à remporter six parties. Au cours des années suivantes,
Alekhine évita d'accorder à Capablanca une revanche, ne lui donnant ainsi aucune occasion de regagner son titre. Les deux joueurs ne
s'adressèrent plus la parole.
De 1928 à 1930, Capablanca remporta les tournois de Budapest 1928, Berlin 1928, Ramsgate
1929, Budapest 1929, Barcelone 1929 et Hastings 1929-1930 ; il finit deuxième aux tournois
de Bad Kissingen 1928, Carlsbad 1929 et Hastings 1930-1931.
Cependant, il n'eut pas la possibilité d'affronter le champion du monde Alekhine qui ne
participa à aucun de ces tournois.
Capablanca (à droite de l'échiquier) face à
Alekhine en 1927
Après avoir remporté la médaille d'or
individuelle à l'olympiade d'échecs de
1939 à Buenos Aires, devant Alekhine,
Capablanca se retira de la scène
internationale en 1939 sur les conseils
de ses médecins. Il souffrait
d'hypertension artérielle. Il eut une
attaque le 7 mars 1942 et mourut le 8
au matin au Mount Sinai Hospital (New
York).
Dans les années 1930, surgirent en face de Capablanca des rivaux plus jeunes et
redoutables : d'abord Max Euwe, Salo Flohr et Mikhaïl Botvinnik, qui le devancèrent à
Hastings en 1934-1935, Moscou en 1935 et à Margate en 1936, puis Paul Keres, Reuben
Fine et Samuel Reshevsky qui le devancèrent à Margate en 1935, à Semmering-Baden en
1937 et au tournoi AVRO de 1938.
Capablanca n'en fit pas moins un retour remarqué dans l'élite mondiale en 1936, gagnant deux
tournois fort disputés : à Moscou (seul vainqueur devant Botvinnik) et à Nottingham (ex
æquo avec Botvinnik, devant Euwe, Fine, Reshevsky, Alekhine, Flohr et Lasker). En 1938, il
réalisa un des plus mauvais tournois de sa carrière : le tournoi AVRO remporté par Fine et
Kéres, où il finit avant-dernier.
Capablanca donnant une
simultanée à Berlin en
1929
Capablanca est considéré comme l'un des meilleurs joueurs d'échecs de tous les
temps. Son style de jeu positionnel et sa technique de fin de partie, en ont fait un
joueur redouté des autres, qui commettait très peu d'erreurs, ce qui faisait sa force.
Son style est clair, limpide et simple. Il n'avait, disait-il, jamais ouvert de livres
d'échecs, mais il possédait un sens inné des positions. Considéré comme une
« machine à jouer », il a perdu très peu de parties tout au long de sa vie. Ses fins de
parties étaient de véritables chefs d'œuvre.
Au contraire du jeu de l'époque qui consistait en des sacrifices et des combinaisons
complexes, il privilégiait une stratégie d'avancée lente et d'usure, attendant la faute de
l'adversaire, rendue alors inévitable par le manque de bons coups à jouer, son
opposant étant alors en zugzwang.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Capablanca