Petite enfance le «boom» du privé - Boulogne
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Petite enfance le «boom» du privé - Boulogne
Au bonheur des ours Rituel du matin : avant les ateliers, les enfants poussent la chansonnette. Garderies Petite enfance le « boom» du privé Même si son taux d’accueil est parmi les meilleurs de France – 36 % contre 9 % dans le reste du pays – la ville est loin de satisfaire toutes les demandes de garde des familles boulonnaises. Les 1 387 places offertes par les structures municipales et les assistantes maternelles indépendantes ne suffisent pas en effet à accueillir les 4 700 enfants de moins de trois ans. Pour pallier cette insuffisance, la municipalité encourage le privé à s’installer sur la ville et favorise l’ouverture de structures associatives en leur accordant des subventions. Les chiffres explosent ! Avec 4 675 enfants de moins de trois ans (pour l’année 2003), la ville a du mal à faire face à la demande de garde des familles boulonnaises. Ce chiffre s’explique par l’arrivée importante de jeunes couples attirés par le dynamisme de Boulogne-Billancourt et par le pourcentage élevé des femmes actives – près de 80 %, un des plus élevés de France – qui ont considéra- blement augmenté le nombre des tout-petits à accueillir. Néanmoins, la ville ne ménage pas ses efforts. Les deux crèches municipales qui ouvrent avant la fin de l’année viennent renforcer la capacité d’accueil de 95 places supplémentaires. C’est d’une part la crèche de la Cité de l’enfance, Le Ballon rouge, située dans le centre-ville, qui dispose de 60 berceaux. Ouverte de 8h à 20h, elle propose éga- lement un dîner aux petits qui restent tard le soir (lire page 19). Et d’autre part, Berlingot, les deux mini-crèches installées dans deux appartements de la rue Mahias et qui accueillent, quant à elles, 35 enfants à partir du 13 septembre. « Ce nouveau mode de garde permet de faire face à la pénurie de terrains. Son investissement est presque nul puisque le bâtiment existe déjà », explique Marie Lerade, Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 41 !!Aide-moi à faire seul L’éducatrice observe l’enfant qui répète un geste autant de fois qu’il le veut jusqu’à le maîtriser parfaitement. chargée des projets innovants au sein de la direction de la Famille. Malgré tous ces efforts, les places dans les structures municipales traditionnelles et chez les assistantes maternelles restent insuffisantes. Pour pallier ce manque, la ville favorise et facilite l’installation des structures associatives ou privées, qui depuis ces dernières années ont fait une percée fulgurante, notamment en région parisienne. La plupart de ces nouvelles structures, qui bénéficient toutes d’un agrément de la PMI (les associatives reçoivent aussi des aides de la Caisse d’allocations familiales), ont mis en place un multiaccueil à la carte. À la journée, à la demi-journée, avec ou sans repas, à l’heure, tout est possible pourvu que les parents y trouvent leur compte. Pour faciliter le choix des familles, BBI a visité tous les équipements non municipaux présents sur la ville ainsi que la crèche d’Ambroise-Paré, seule crèche d’entreprise de Boulogne-Billancourt, dans laquelle la ville dispose de 13 places. !!Tout petit monde La piscine à boules est le coin préféré des tout-petits. !Babilou Même les enfants animent le théâtre des marionnettes. L’Arbre en couleur Babilou Quatre questions à Ouvert en 1985 avec seulement quatre enfants, ce jardin d’enfants associatif en accueille aujourd’hui 36, âgés de 18 mois à 4 ans. Il se distingue par sa pédagogie, inspirée de la méthode d’enseignement mise en place par Maria Montessori, qui met l’accent sur la liberté active de l’enfant dirigé sans contrainte par l’éducateur, afin qu’il s’exerce à faire les choses par lui-même et à son rythme. L’adulte observe et intervient à la demande de l’enfant et selon ses besoins. « Aide-moi à faire seul » est la phrase qu’il répète à l’adulte quand il a besoin de lui et dont Maria Montessori a fait le fil conducteur de sa pédagogie. Installé au bout de la coulée verte de l’avenue du Maréchal-Juin, ce jardin d’enfants est ouvert de 8h30 à 17h30. Cette halte-garderie atelier ouverte au printemps 1999 accueille 27 enfants de 18 mois à 3 ans sur des modules d’une demi-journée, sans toutefois dépasser les cinq demi-journées. Les enfants ont la possibilité de prendre leur repas sur place. Installé dans l’espace Landowski à côté du musée des Années 30, L’Arbre en couleur fonde sa pédagogie sur l’éveil et l’initiation à l’art plastique – d’autres ateliers sont également proposés – avec la découverte de matériaux et de techniques artistiques telles que la peinture, le fusain, la sanguine, le collage... et des visites au musée. Cet atelier est animé par une plasticienne diplômée des Beaux-Arts qui fait également partie de l’équipe d’encadrement. Les enfants peuvent également participer aux ateliers du mercredi et du samedi ouverts aux enfants scolarisés. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h. Ouvert depuis septembre 2003, Babilou est une structure d’accueil privée qui compte 24 enfants de 12 mois à 4 ans. Accueillis à la journée ou à la demi-journée, avec ou sans repas, ils bénéficient d’un programme pédagogique très développé : 250 ateliers d’éveil font intervenir des axes de développement en fonction de l’âge de l’enfant. Pas de sur-stimulation, chaque enfant est libre de participer ou non aux activités. Pendant les ateliers organisés par petits groupes, l’enfant est en relation individuelle avec l’adulte. Le samedi, les parents ont la possibilité de pratiquer des activités psychomotrices avec leurs enfants. Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 19h, le samedi de 9h30 à 18h45. Ariane Lebon • 87, rue de Sèvres. Tél. : 01 46 04 25 48. Tout petit monde Ouvert en 2001 par l’association ABC puériculture, spécialisée dans le monde de la petite enfance, Au bonheur des ours se compose d’un service de 15 enfants de 15 mois à 3 ans qu’il accueille à temps plein ou à temps partiel. Les bébés, de 3 mois à la marche acquise, sont accueillis à l’heure, selon les besoins des familles. Tous les enfants bénéficient des ateliers traditionnels ainsi que d’une initiation à l’informatique. Au-delà de cette structure, ABC puériculture a mis en place un service de garde à domicile, de baby-sitting, d’aide aux mamans qui quittent la maternité, et un relais pour les auxiliaires parentales (lire p. 20). Le jardin d’éveil est ouvert de 8h30 à 18h30. • 3, rue Koufra. Tél. : 01 55 60 02 01. • 71, avenue André-Morizet. Tél. : 01 46 05 89 12. Boulogne~Billancourt 42 !Boules et billes Sur la grande terrasse dallée, lorsque la température extérieure le permet, les enfants s’adonnent aux jeux d’eau. Aide-moi à faire seul Ouvert en mars 2004, Tout petit monde accueille 45 enfants de 1 à 4 ans. La pédagogie est conçue par des experts de la petite enfance réunis au sein d’un comité d’orientation pédagogique. Mode de garde flexible, accueil évolutif en fonction de l’âge de l’enfant et activités parents-enfants sont les principaux atouts de ce jardin d’enfants privé. Pour les petits de 0 à 1 an, le jardin d’enfants privilégie la garde au domicile des parents. Les plus grands sont accueillis sur place à temps plein ou partiel ou quelques heures par semaine. Les enfants gardés par une nounou peuvent également venir quelques heures par semaine. Chaque samedi matin, les parents sont invités à partager les activités de leurs enfants. Ouvert du lundi au vendredi de 8h à 20h et le samedi matin. Au bonheur des ours !Arbre en couleurs Chaque enfant choisit le coloris de sa gouache, servie généreusement par l’éducateur. ➛ septembre 2004 Information • 28, avenue André-Morizet. Tél. : 01 48 25 02 80. • 7, rue d’Aguesseau. Tél. : 01 48 25 30 00. La Maison de l’enfant Jardin d’éveil associatif ouvert en mars 2000, Boules et billes accueille 40 enfants de 18 à 36 mois, à la demi-journée ou à la journée. Grâce à son site exceptionnel à l’orée du bois de Boulogne, les enfants disposent du jardin de l’école maternelle Saint-Joseph du Parchamp en plus d’un grand espace extérieur propre à la structure. À côté des activités traditionnelles, Boules et billes propose des ateliers d’anglais, d’informatique et de cuisine. Pratiqué au quotidien, ce dernier permet aux enfants de développer toutes sortes de notions et de sens : formes, couleurs, goût, odorat... Les préparations sont dégustées sur place ou emportées à la maison. Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30. Ouverte en 1985, cette structure associative accueille 40 enfants de 2 à 5 ans. Le multi-accueil et des effectifs réduits sont les principaux atouts de ce jardin d’enfants, dont la pédagogie est fondée sur l’art et la création artistique. Si les plus grands appréhendent peintres et sculpteurs lors des visites dans les musées, tous découvrent les œuvres musicales – de Carmen de Bizet aux chansons de Claude Nougaro – qu’ils déclinent en peinture et en musique. Depuis deux ans, l’établissement accueille deux ou trois enfants porteurs de handicaps légers afin de les aider à progresser et à s’intégrer dans la vie collective. Installée dans une maison des années 30 avec jardin et animaux, elle est ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30. • 11, rue du Transvaal. Tél. : 01 46 99 07 81. • 21, rue de Solférino. Tél. : 01 47 61 16 70. Boules et billes maire-adjoint à la Famille BBI : 80 % des femmes boulonnaises travaillent. Quelles en sont les conséquences pour la ville ? Ariane Lebon : En deux ans, le pourcentage des femmes actives boulonnaises est passé de 76 % à 80 %. C’est un phénomène qu’il faut prendre en considération car il a une répercussion sur les demandes de places en crèche. Nous ne pouvons y faire face bien que notre taux de réponse, cette année, s’élève à environ 40 % de la demande. Ce qui place Boulogne-Billancourt en très bonne position sur la carte des villes françaises de même importance où le taux de réponse est de 9 % seulement. BBI : Jugez-vous les efforts de la ville suffisants ? A. L. : Ils ne peuvent être qu’insuffisants. Nous ne parviendrons jamais à satisfaire toutes les demandes malgré nos efforts. Cependant, cette année nous ouvrons une crèche de 60 berceaux en centre-ville, et dans le nord de la ville nous innovons en créant deux mini-crèches d’appartement de 35 places. Cette dernière création est d’un coût bien moindre que la construction d’une nouvelle crèche. Nous avons également différents projets : une structure multi-accueil de 25 places qui ouvrira dans le sud de la ville en 2006 et une crèche déjà en chantier, à l’angle des rues de Sèvres et Gallieni, qui ouvrira également en 2006. Nos efforts sont constants. BBI : Le secteur privé fait une entrée remarquée dans le domaine de l’offre en faveur de la petite enfance à Boulogne-Billancourt. Qu’en pensez-vous ? A. L. : Nous ne pouvons qu’encourager ce type d’initiatives comme nous encourageons la création des crèches d’entreprise pour lesquelles des démarches sont en cours. Avoir des crèches privées sur la ville est tout à fait souhaitable pour que le choix des familles soit le plus large possible. Mais il est certain que les prix pratiqués dans le privé sont bien supérieurs à ceux des crèches municipales. BBI : La ville a-t-elle l’intention de subventionner le secteur privé pour faire baisser le prix demandé aux parents ? A. L. : Le financement des entreprises privées par une collectivité est juridiquement impossible et nous serions dans l’illégalité la plus totale si nous le faisions. Je crois savoir que certaines crèches privées ont reçu une première subvention en 2003. Le président du conseil général, Nicolas Sarkozy, les a suspendues et une réflexion sur le soutien aux crèches du secteur privé est en cours. En revanche, nous subventionnons les associations qui alignent leurs tarifs sur ceux de la CAF et qui, de ce fait, proposent aux parents des prix à la journée, identiques à ceux des crèches municipales. BBI : Trouvez-vous suffisamment de personnel pour faire fonctionner les structures municipales ? A. L. : Nous sommes en très grande difficulté face au recrutement des auxiliaires de puériculture et des éducatrices de jeunes enfants. Mais le problème se pose dans la France entière en raison du petit nombre d’écoles qui forment ces personnels spécialisés. De ce fait, le nombre des diplômés est très insuffisant. Pour attirer dans nos structures de nouvelles recrues, nous avons pris des mesures incitatives telles que le régime indemnitaire ou le logement de certains jeunes professionnels. Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 43 Ambroise paré : 10h30, l’heure du premier repas pour les enfants accueillis dès 6h30. !Maison de l’enfant : Au mur, les œuvres de Klimt, Dufy, Matisse ou Picasso, reproduites par les enfants après les visites des musées. Crèche Ambroise-Paré Bambolino Installée à l’entrée de l’hôpital, c’est, à ce jour, la seule crèche d’entreprise de la ville. D’une capacité de 60 berceaux dès son ouverture en 1969, elle en compte aujourd’hui 120 après l’agrandissement réalisé dans ses locaux en 1990. Treize places sont réservées à la ville qui les attribue aux Boulonnais ayant des horaires de travail astreignants. À côté des autres structures, la crèche Ambroise-Paré est un géant bienveillant qui accueille les enfants de 6h30 à 21h30 et qui s’adapte aux contraintes des parents qui travaillent à l’hôpital. Au-delà de ses 15h de fonctionnement quotidien, elle est ouverte tous les jours de la semaine, un week-end sur deux et les jours fériés, sauf à Noël. La proximité du personnel médical de l’hôpital est un atout appréciable et rassurant pour les parents. Ouvert en mars 2004, ce jardin d’enfants associatif bilingue anglais-français accueille 35 enfants de 20 mois à 4 ans, à l’heure, à la journée ou à la demi-journée, selon les besoins des familles. Toutes les activités – musique, gymnastique, danse, activités manuelles... – sont pratiquées tous les jours dans les deux langues avec des animatrices qui s’adressent aux enfants uniquement dans leur langue maternelle, française ou anglaise (l’anglais est enseigné par une animatrice et une institutrice américaines). Bambolino propose également un éveil à la foi catholique aux enfants dont les parents le demandent. Par ailleurs, une école maternelle bilingue, ouverte ce mois-ci, accueille les enfants à partir de 2 ans et 9 mois. Ouvert de 8h30 à 19h. • 9, avenue Charles-de-Gaulle. Tél. : 01 49 09 57 43. • 20, rue Henri-Martin. Tél. : 01 46 08 54 91. ■ Dossier réalisé par Gioconda Leroy !Bambolino : Le conte à l’heure de l’anglais. Parents et nounous enfin un espace en ligne réservé à la garde d’enfants Pour faciliter la recherche d’une nounou ou d’une garde partagée, la ville a créé une nouvelle rubrique sur son site Internet www.boulognebillancourt.com Cet espace en ligne permet aux familles et aux auxiliaires parentales de déposer leur annonce d’offre ou de demande et de consulter celles déjà déposées. D’un accès direct et rapide, l’information diffusée est fiable et sécurisée. La mise à jour des annonces est régulière et les données personnelles sont protégées. Pour les enfants dont les parents ont recours à ce mode de garde, il existe un lieu de rencontre, Le petit jardin de Boulogne, dans lequel les enfants participent à des activités d’éveil tandis que les assistantes maternelles ou les auxiliaires parentales peuvent y rencontrer des professionnels de la petite enfance et profiter de leurs conseils. Boulogne~Billancourt 44 ➛ septembre 2004 Information À savoir La ville dispose de 17 crèches municipales et d’un jardin d’enfants. Pour obtenir la liste de ces équipements et inscrire vos enfants dans l’un d’entre eux, contactez la direction de la Famille à sa nouvelle adresse, à la Cité de l’enfance. • 107, rue d’Aguesseau. Tél. : 01 55 18 46 71. Courriel : [email protected] En recevant le 15 juin dernier le label « Villes et Pays d’art et d’histoire », Boulogne-Billancourt est entrée dans le cercle aussi privé que prisé de la centaine de villes et régions estampillées par le ministère de la Culture et de la Communication. Confirmation, tous galons dehors, d’un statut de ville « à part entière » pour celle qui a toujours refusé, malgré sa proximité parisienne, d’être un arrondissement supplémentaire et a continuellement valorisé un héritage architectural, industriel et culturel du 20e siècle. Les imposantes coursives de l’hôtel de ville réalisé par Tony Garnier en 1934. Boulogne-Billancourt entre dans l’histoire Avec ce label, ce ne sont pas seulement les noms d’architectes prestigieux, comme ceux de Mallet Stevens, Perret, Lurçat, Terry, Fisher, Garnier ou Le Corbusier, qui sont mis à l’honneur, même si leurs somptueuses réalisations sont aujourd’hui les fers de lance de l’architecture boulonnaise des années 30. C’est simplement l’histoire d’une ville et, selon Isabelle Quentin-Heuzé, directeur général adjoint de la culture et de la communication « le fruit d’un long travail commencé il y a dix ans pour otenir cette reconnaissance. » L’histoire d’une ville fortement marquée par le développement industriel du début du 20e siècle et une extraordinaire croissance dans les années 60 ; par la création d’un nouveau centre-ville dans les années 2000 et, aujourd’hui, par le projet de réalisation du quartier Seguin-Billancourt, pour lequel des concours internationaux ont été lancés, (à noter, la maquette du projet pour la fondation Pinault, due à l’architecte Tadao Ando, figure déjà au Petit Larousse 2004, sous la rubrique grands travaux, parmi huit grands projets mondiaux d’architecture contemporaine). C’est également l’histoire d’une ville investie d’une réelle ambition culturelle. En témoignent, la création et le développement du musée des Années 30 (voir encadré), les visites découvertes et les conférences thématiques organisées régulièrement (avec architectes des bâtiments publics, parcours des années 30, parcours industriel, Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 47 La ville visites des parcs et jardins, découvertes des berges de la Seine), l’édition de plaquettes sur les monuments ou la publication d’ouvrages scientifiques pour la promotion du patrimoine local. Sans oublier l’exposition organisée à la bibliothèque Marmottan en 1973, « 20 ans d’architecture à Boulogne-Billancourt, 1920-1940 », qui la première a révélé le remarquable gisement boulonnais de constructions de l’entre-deux-guerres. Un animateur du patrimoine En recevant ce label, Boulogne-Billancourt s’engage à créer un service de promotion et de valorisation de l’architecture et du patrimoine. L’identité de la ville passant par la reconnaissance de ses habitants, la ville chargera un « animateur du patrimoine » d’organiser de nouvelles actions de sensibilisation à l’environnement et à la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Des thématiques nouvelles, comme l’évolution du tissu urbain ou l’histoire de la ville enrichiront les visites guidées existantes. La ville mettra également en place un Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine (CIAP), dont le lieu reste encore à définir, où des expositions, principalement destinées Gérard de Vassal, Boulogne-Billancourt a été retenue pour son « projet culturel intégrant une appropriation et une compréhension de l’architecture du 20e siècle et des projets urbanistiques en cours par ses habitants ». Son parcours pédestre des années 30, créé il y a vingt ans, en est un des exemples les plus frappants. Il ne comprenait à l’époque que dix panneaux, quand 29 édifices publics ou privés en ponctuent aujourd’hui le circuit. À commencer par l’hôtel des postes de Charles Giroud, datant de 1938, et l’hôtel de ville réalisé par Tony Garnier en 1934 – dont les archives municipales conservent un fonds des plus complets, présentant tous les projets de l’architecte (plans, photographies...) et de tous les artistes qui ont participé à son aménagement, il y a 70 ans –, jusqu’aux hôtels particuliers, situés pour la plupart dans le nord de la ville, où les plus grands noms de l’architecture d’avant-garde rivalisèrent de talent pour les réaliser. Il s’est très vite avéré que BoulogneBillancourt était une véritable capitale des années 30. « Ainsi, souligne Emmanuel Bréon, conservateur en chef du musée des Années 30, l’idée de réaliser parallèlement “un musée de site”, qui puisse compléter la promenade architecturale et présenter les architectes, leurs créations en maquettes, le mobilier de ces maisons-ateliers ou les artistes qui y habitaient, s’est imposée. Le rôle du musée des Années 30 a été de découvrir, de réunir et de forger cette histoire exemplaire mais éparpillée dans les mémoires. » ■ Amélia Vilar Del Peso Guy Sorman, premier adjoint au maire maire adjoint chargé de la culture « Le label obtenu le 15 juin 2004, dont notre ville peut être légitimement fière, est l’aboutissement d’un long travail que j’avais initié dès 1977. Cette reconnaissance marque le développement du réseau « Villes et Pays d’art et d’histoire » – en Ile-de-France seules deux villes en bénéficient : Meaux et Noisiel. Aux portes de la capitale, BoulogneBillancourt est l’unique ville d’Ile-deFrance où s’associent urbanisme (achèvement du nouveau cœur de ville), architecture (années de 1920 à 1940 – musée des Années 30), patrimoine industriel du 20e siècle (automobile, avion, cinéma...) auxquels s’ajoute aujourd’hui, la Fondation Pinault sur l’Ile Seguin qui deviendra par ses collections, et pour le 21e siècle, un “phare” de l’art contemporain. BoulogneBillancourt invite à l’ambition et innove par l’action. » Le réseau Villes et Pays d’art et d’histoire Le label a été créé en 1985. Il est attribué par le ministère de la Culture et de la Communication, après un avis favorable du conseil national des Villes et Pays d’art et d’histoire qui se réunit deux fois par an pour valider les dossiers des villes candidates. Le label est accordé aux territoires, communes ou regroupements de communes qui adoptent une démarche de conservation d’un patrimoine et de développement culturel. Actuellement le réseau est principalement constitué de villes moyennes. Boulogne-Billancourt vient renforcer la présence, encore faible, des villes de plus de 100 000 habitants. Elle est aujourd’hui la troisième ville d’Ile-de-france à rejoindre le réseau. À ses côtés arrivent Lille, remarquée pour ses actions d’initiation à l’architecture et au patrimoine menées à l’attention des Lillois et du jeune public ; le Pays de Lot-en-Gévaudan, qui regroupe 22 communes autour de Mende en Lozère, pour la mise en place d’une charte destinée à sensibiliser les habitants à la qualité architecturale et aux savoir-faire dans le domaine de la réhabilitation et du bâti ; le Pays de Gebwiller, la première labellisation en Alsace, pour la création de sa charte paysagère et de la diversité du patrimoine : religieux, civil et industriel. Boulogne~Billancourt 48 Le parcours des années 30 et son musée aux Boulonnais, seront présentées en continu. Enfin, en signant la convention avec le ministère de la Culture, Boulogne-Billancourt va disposer de moyens mutualisés pour mener des actions nationales, comme des émissions de télévision ou des campagnes de publicité, et recevoir un soutien financier de l’État sur plusieurs années. À charge, aujourd’hui, pour chaque Boulonnais de veiller à la protection du patrimoine d’une ville reconnue comme ville à voir. ➛ septembre 2004 Information « Le ministère de la Culture s’est rallié à notre conception innovante de l’histoire et du patrimoine ; nous estimons en effet que la culture ne se limite pas à l’entretien des vieilles églises mais englobe l’architecture et l’urbanisme contemporains. C’est pourquoi nous avons mis en valeur l’architecture des années 30 et que nous avons étendu le parcours aux bâtiments publics, aux écoles et aux immeubles sociaux de cette époque. De plus, nous faisons en sorte que ce patrimoine se développe en faisant appel aux meilleurs paysagistes et architectes de notre temps comme Christian de Portzamparc ou Alexandre Chemetoff. Ainsi, nous contribuons à faire vivre la culture contemporaine comme en témoigne l’installation des sculptures de Bernar Venet sur la Grand-Place. Enfin, l’histoire de la culture ce n’est pas seulement la culture artistique mais tout autant la mémoire économique et sociale avec la création d’un parcours industriel, partout où l’innovation a marqué le territoire de la ville, cinéma, automobile, aviation. » L’affiche officielle de la ville met en évidence deux époques fortes du 20e siècle avec la villa Lipchitz de Le Corbusier(1925) et l’immeuble collectif de Fernand Pouillon (1960). Villa Lipchitz, 9, allée des Pins par Le Corbusier. Immeuble collectif, 15, allée des Pins, de Georges-Henri Pingusson. • Musée des Années 30, espace Landowski. 28, avenue André-Morizet, du mardi au dimanche de 11h à 18h. La ville propose des plaquettes et des visites guidées, renseignements au : 01 55 18 54 40 01 55 18 46 62 - 01 55 18 46 64 ou sur le site de la ville : www.boulognebillancourt.com Hôtel particulier, 32 bis, rue de la Tourelle par Marcel-Victor Guilgot. Les Journées du patrimoine Elles revêtent cette année un caractère particulier, avec l’attribution du label par le ministère de la Culture et, pour la première fois, pour fêter les 70 ans d’existence de l’hôtel de ville, la visite guidée du bureau du maire. Pour marquer l’événement, la ville organise d’ores et déjà une exposition consacrée aux affiches éditées par l’ensemble des « Villes et Pays d’art et d’histoire ». Elle débute le 18 septembre, pendant les Journées du patrimoine, et se tient dans le hall du rez-de-chaussée de la mairie jusqu’au 2 octobre. Retrouvez dans le détail le programme de ces deux journées dans BBSortir, pages 22, 23 et 25. Atelier de Joseph Bernard, 24, avenue Robert-Schuman par Charles Plumet. Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 49 La ville Plongée Les fonds sous-marins de la rue du Vieux-Pont-de-Sèvres Plonger en bouteille dans le bassin de la piscine, l’idée peut paraître rébarbative. Elle est cependant nécessaire pour acquérir les bons réflexes. Une initiation indispensable avant de connaître les joies de la grande bleue. À découvrir, dès l’âge de huit ans, à l’occasion des baptêmes gratuits offerts dans le cadre du Forum des activités. Chaussés de palmes, d’un voyage annuel en harnaché d’un gilet Égypte. « Aujourd’hui, stabilisateur, bouteille à la demande de à air comprimé sur le Thierry Solère, maire dos et masque sur le adjoint aux Sports, nous espérons ouvrir cette nez, les plongeurs du activité aux enfants de lundi soir, regroupés au bord de la piscine, 8 à 14 ans, en collabooffrent un bien curieux ration avec l’École des sports », annonce spectacle. « En piscine, Sébastien Sabatier. Et on fait de la technique. La plongée permet aux enfants d’acquerrir pour découvrir ce On apprend à entrer un savoir-être et un savoir-faire. dans l’eau, à s’équilisport, il faut l’essayer brer, à remonter tout en gérant les paliers, à grâce à des baptêmes gratuits. Pour en bénénager avec des palmes sur et sous l’eau, à res- ficier, rien de plus simple : il suffit de retirer pirer au moyen du détendeur relié à la bouteille un bon au stand des Scubabous, présents d’air, à vider son masque, à connaître les codes au Forum des activités les 4 et 5 septembre de communication... », explique Sébastien à l’hôtel de ville, puis de venir à la piscine le Sabatier, formateur de moniteur FFESSM* week-end du 11 et 12 septembre où des moniet président du club de plongée boulonnais teurs seront à la disposition de chaque élève. Les Scubabous. Ce soir, comme presque tous Mieux, le médecin fédéral qui est également les lundis, un baptême à l’horizon, celui de praticien à Boulogne-Billancourt, répondra Sonia, Boulonnaise de 25 ans, curieuse de à toutes les questions des parents et des enfants. savoir si la plongée, c’est aussi impression- La seule obligation est celle de savoir nager. Quant aux bienfaits, ils sont multiples : nant qu’on le dit souvent. « Après m’avoir expliqué les bases, Alain m’ac- « Avec la plongée, les enfants acquièrent un compagne dans chacun de mes déplacements savoir-être en apprenant comment se comporsous l’eau. On ne se parle pas bien sûr, néan- ter, et un savoir-faire, grâce à l’apprentissage moins on s’écoute, on se regarde. À chaque geste, de la gestuelle, de la maîtrise de leur corps, de sa signification. Encadrée de la sorte, je ne leurs sensations. C’est aussi un sport de cohépanique pas. Le fond carrelé de la piscine ne sion. Au sein de la palanquée (groupe), chacun peut pas rivaliser avec celui d’une mer profonde, doit toujours surveiller l’autre : on y apprend pourtant dès la première plongée, on partage le sens des responsabilités et le respect », conclut avec les aguerris la sensation de liberté. Ce n’est Sébastien Sabatier. ■ Dominique de Faucamberge pas tant la descente à trois ou quatre mètres de profondeur qui me ravit, que la facilité avec *FFESSM : Fédération française d’études et de sports laquelle je me déplace sous l’eau, malgré l’atti- sous-marins. Il existe quatre niveaux de plongeur, cerrail », s’enthousiasme Sonia. tifiés et reconnus dans le monde entier. Une activité peut-être bientôt ouverte aux enfants Créée en 2001 par une poignée de plongeurs boulonnais, l’association Les Scubabous veut promouvoir ce sport auprès des novices comme des confirmés, avec préparation aux différents niveaux de plongée, avant passage des brevets en milieu naturel notamment au cours Les Scubabous Renseignements et inscriptions : tél. : 01 46 03 64 05. Présents au Forum des activités au rez-de-chaussée de l’hôtel-de-ville. Site : www.scubabous.com Entraînement tous les lundis, de 20h30 à 22h30, à la piscine, 165, rue du Vieux-Pont-de-Sèvres. Boulogne~Billancourt 50 ➛ septembre 2004 Information Boulogne-Billancourt, Chaville, Clamart, Meudon et Vélizy vous invitent à marcher Les cinq villes partenaires de la carte Balade en ville - balade au bois organisent dimanche 26 septembre des randonnées vers l’étang de Meudon, route de la Patte d’Oie, en forêt de Meudon. Pot de l’amitié, musique, distribution de sacs offerts par le comité départemental du tourisme du 92 et pique-nique pour ceux qui le désirent (à apporter). Meudon organise ce week-end-là Ma ville en vert, avec des animations de 11h à 18h autour de l’étang de Meudon : ateliers pédagogiques sur les thèmes de la forêt (par l’ONF) et des étangs (par Espaces), parcours d’accrobranche, marché biologique, troc de vélos, balades avec poneys… • Dimanche 26 septembre. Rendez-vous stèle du Général-Leclerc au Pont-de-Sèvres. Départ à 9h30. Renseignements : 01 55 18 53 00. Brèves sports Randonnez avec le COB Le Club olympique de Boulogne organise une randonnée pédestre d’une demi-journée le dimanche 12 septembre. Lieu : Chevreuse Choisel. Parcours : 10-11 km, RV dimanche matin à 8h30 devant l’Arcouest au Pont-de-Sèvres. • Inscriptions au 01 46 21 24 07 et 06 17 05 06 56. Courriel : [email protected] Club Cœur et santé 40 heures pour le cœur Le club boulonnais, en partenariat avec les fédérations de cardiologie, invite tous les Boulonnais, sportifs ou non, à participer aux relais organisés pendant 40 heures ininterrompues au stade Charlety. Animations non-stop, rencontres sportives, présence de champions, de personnalités du show-business et village de prévention et de conseils. Du vendredi 17 septembre à 19h jusqu’au dimanche 19 septembre 11h. • Renseignements : Club Cœur et Santé. 22, rue de la Belle-Feuille. Tél. : 01 46 20 26 38. La ville Association en gros plan Le journal des associations Le club olympique de Billancourt “ Dites-nous, monsieur le président Créé en 1917 pour les membres du personnel Renault, ce club s’appelait à l’origine COUR (Club olympique des usines Renault). En 1920, il prend l’appellation COB (Club olympique de Billancourt) et propose de nombreuses activités : football, rugby, tennis, natation, croisières, pêche... En 1994, il perd sa tutelle Renault et JeanClaude Mouezy et Claude Barker, tous deux cadres chez Renault, maintiennent deux activités et le COB devient association loi 1901 ouverte à tous, subventionnée par la mairie depuis 2003. ” Jean-Claude Mouezy, 64 ans, ancien gestionnaire d’investissements chez Renault, aujourd’hui à la retraite. Comment est composé le Cob ? Il est né du désir profond de prolonger ce qui existait auparavant au sein de l’usine Renault et de l’ouvrir à tous. Aujourd’hui, 16 personnes encadrent le club : un président, un secrétaire général, un trésorier, six autres membres élus, et sept animateurs de randonnées. Nous avons 161 adhérents, un chiffre en constante progression. ACTION SOCIALE ■ ADK 92, qui met en œuvre les programmes nationaux de dépistage des cancers dans les Hauts-de-Seine, a créé en juin 2004 un site : www.adk92.org qui permet de donner aux femmes des informations sur le dépistage, la mammographie, les adresses des radiologues agréés, les modalités de ces rendez-vous, les liens Internet d’informations médicales et sociales. • N° vert gratuit : 0 800 800 444. La Chambre syndicale des propriétaires et copropriétaires des Hauts-deSeine (CSPC 92) vous reçoit pour vous renseigner, vous conseiller et vous aider à régler, au mieux de vos intérêts, tous vos problèmes de propriété et de copropriété. Une trentaine de consultants bénévoles et spécialisés (avocats, notaires, huissiers de justice, architectes, géomètres experts, experts comptables, ingénieurs, experts judiciaires, etc.) vous proposent des consultations gratuites et de manière illimitée. ■ Quelles sont les activités que vous proposez ? Nous proposons deux activités : la randonnée pédestre et le cyclotourisme. La section randonnée, la plus importante, compte 138 adhérents. Elle propose trois sorties par mois le dimanche en demijournée pour un parcours de 10 à 11 km ou en journée prolongée sur un parcours de près de 20 km. Les participants peuvent rentrer à 13h ou enchaîner l’après-midi après une pause « cassecroûte ». De temps en temps, nous organisons aussi des journées complètes. L’objectif n’est pas du tout la compétition, nous marchons à une allure moyenne de 4 km/heure. C’est un moment convivial de partage et de solidarité. Nos parcours sont situés principalement dans l’ouest et le sud parisiens, nous empruntons les chemins de grandes ou petites randonnées, nous inventons des circuits adaptés à tous les niveaux. La deuxième section, le cyclotourisme, est plus restreinte, avec 13 adeptes tous d’un bon niveau de compétition. Ils participent chaque année aux Trèfles d’Ile-de-France, une organisation cyclotouristique créée en 1989 par le Levallois sporting club pour faire connaître les fôrets de cette région. L’avis d’une adhérente Anne-Françoise Ghaleb 55 ans, assistante de direction Comment avez-vous connu l’association ? Il y a deux ans et demi en consultant le guide d’activités de la ville j’ai découvert l’existence du COB. Férue de marche, je commençais à être lassée de marcher seule au parc de Saint-Cloud. Je suis venue au rendez-vous de l’association et j’ai participé à ma première sortie. J’ai été très surprise de trouver une ambiance extraordinaire, on m’a accueillie avec beaucoup de simplicité et de gentillesse. Un système de covoiturage permet à tous de participer, les organisateurs ont toujours le souci que la journée se déroule dans les meilleures conditions. Que vous apportent aujourd’hui ces sorties ? Elles sont un anti-stress formidable. Je recherche en ce moment du travail, ma situation n’est pas toujours facile à vivre. Grâce à ses sorties, j’arrive à évacuer mon anxiété. C’est une vraie joie de se retrouver, on se lève avec la certitude que l’on va passer une « super journée » ! Ces randonnées apportent plus que le bénéfice d’être en plein air. Une solidarité incroyable existe entre tous les participants, dans le respect de chacun. Nous organisons aussi des manifestations, en janvier dernier toute l’équipe a organisé une grande fête surprise pour mes 50 ans, c’était la première fois que l’on pensait ainsi à moi. Quel est le profil de vos adhérents ? Nos adhérents ont entre 28 et 77 ans. Nous ne mettons aucune limite d’âge, nous accueillons toute personne désireuse d’adhérer à l’esprit de l’association, basé sur la tolérance, le partage et la solidarité, en plus du plaisir du sport bien entendu. Quels sont vos objectifs pour l’année 2005 ? Nous nous fixons trois objectifs pour cette année. Le premier est de former des animateurs. Pour répondre au succès de nos randonnées pédestres, nous avons besoin de trois personnes supplémentaires que nous formerons à la lecture de cartes, l’utilisation de la boussole et l’encadrement d’une équipe. D’autre part, nous réfléchissons à élargir l’activité randonnée en semaine et souhaiterions proposer une autre activité qui serait complémentaire. À découvrir au Forum des activités où nous serons présents les 4 et 5 septembre au rez-de-chaussée de l’hôtel de ville. FICHE TECHNIQUE ■ Anne-Claire Catineau Président : Jean-Claude Mouezy. Association : loi 1901. 161 adhérents. Cotisation : 37 € par an. Participation au covoiturage : 3 € en moyenne par sortie. Adresse : 40, rue de Meudon. Tél. : 01 46 21 24 07. Site : www.asso-bb.net/cob. Courriel : [email protected] Boulogne~Billancourt 52 Associations, cette page est la vôtre ! Faites-nous parvenir vos annonces dactylographiées à la direction de la Communication de la mairie par fax : 01 46 04 79 71 ou par courrier. ➛ septembre 2004 Information • Permanences sans rendez-vous, tous les jeudis de 14h30 à 18h. Mairie annexe, 100, rue de la République 92150 Suresnes. Tél. : 01 46 01 00 21. ■ La FNATH, association des accidentés de la vie peut vous informer, vous défendre et vous représenter devant toutes les juridictions lorsque vous avez été accidenté du travail ou atteint d’une maladie professionnelle, si vous êtes victime de l’amiante, d’un accident de la route ou de la vie privée, d’un harcèlement au travail, handicapé depuis votre naissance ou à la suite d’une maladie. Permanence administrative le mercredi de 17h à 19h ; permanence juridique le 4e mercredi de chaque mois de 16h30 à 19h. • 1 ter, rue Damiens. Salle n°1. L’association de formation AFODAS organise un stage gratuit de remise en forme (musculation, piscine et golf) pour les demandeurs d’emploi des Hauts-de-Seine, bénéficiant du RMI ainsi que pour les femmes isolées. Le stage débute le 25 octobre pour une durée de trois mois, inscription possible jusqu’au 16 novembre. Sont proposés également, des ateliers de recherche d’emploi, d’informatique, de communication écrite et orale, de chant, de secourisme, de rédaction de CV et de lettres de motivation. ■ • Inscription et entretien : contacter Arnaud de la Vèze. Tél. : 01 46 03 61 33. ■ La coordination Téléthon 92 recherche de toute urgence des bénévoles pour organiser le Téléthon sur la ville les 3 et 4 décembre. • Christiane Delacroix, coordinatrice du Téléthon pour les Hauts-de-Seine sud. Résidence Morambert. 55 bis, rue de Trosy. 92140 Clamart. Tél./fax : 01 46 38 78 63. groupe local de Boulogne-Billancourt s’apprête ainsi à acheter un 3 e appartement. Pour finaliser cet achat, la compagnie Théâtre et vie jouera la pièce Lady Strass d’Eduardo Manet au profit de SNL le vendredi 5 et le samedi 6 novembre à 20h30, salle des Abondances, 49, rue Saint-Denis. • Prix des places : 10 € et 7 €. COURS / SOUTIEN SCOLAIRE L’Entraide scolaire amicale recherche des répétiteurs bénévoles pour assurer une heure de soutien scolaire par semaine, à des élèves en difficulté (du CP à la terminale) que les parents ne peuvent pas et n’ont pas les moyens d’aider ou de faire aider. ■ • Catherine Jubault : 01 46 20 16 03 ou José Bohl : 01 48 25 09 17 ou encore Michèle Renoult : 01 48 25 97 40. ■ Amitié judéo-chrétienne reprend son cycle de conférences-débats dont le thème de l’année sera « Peurs d’hier, peurs d’aujourd’hui : l’antisémitisme. » Premier rendez-vous mardi 14 septembre à 20h30 précises, avec : La réapparition de l’antisémitisme comprometelle le dialogue entre juifs et chrétiens ?, par le père Jean Dujardin, ancien secrétaire épiscopal pour les relations avec le judaïsme. • Centre Georges-Gorse. 22, rue de la Belle-Feuille. Salle 425. Tél. : 01 46 21 03 21 ou 06 63 99 21 86. ■ GERMAE : voulez-vous consacrer une soirée par semaine à une activité utile ? Rejoignez notre équipe de bénévoles qui donne des cours d’alphabétisation, de français et de langue étrangère pour adultes. Les lundis, mardis et jeudis de 19h à 21h. • Contact : Bernard Audras. Tél. : 01 46 03 39 38. ■ La Confédération syndicale des familles recherche pour remise à niveau scolaire (groupes d’environ six enfants) des bénévoles capables d’enseigner le français, les mathématiques, la physique ou l’anglais. Niveau primaire, collège ou lycée. • Tél. : 01 46 09 00 63 ou se présenter au Forum des activités, stand 39, rez-de-jardin de l’hôtel de ville. L’Association philotechnique reprend ses cours pour adultes à partir du lundi 5 octobre. En langues (anglais, allemand, arabe, espagnol, chinois, français, italien, japonais, russe et portugais), informatique, couture, comptabilité, peinture déco, maths-calcul. Liste détaillée disponible au centre GeorgesGorse, 22, rue de la Belle-Feuille. Inscriptions 2004-2005 à l’association, 30, rue de l’Ancienne-Mairie. ■ LOISIRS / CULTURE ■ Solidarités nouvelles pour le logement (SNL), placée sous la responsabilité de Christine Tardieu, organise deux soiréesthéâtre en novembre. Cette association (voir BBI d’octobre 2002) achète un logement dès qu’elle dispose de 15 % de son coût afin de le louer à des personnes en difficulté. Le ■ Amitié information, qui propose des cours d’encadrement, cartonnage, dorure, tapissier, cannage/rempaillage, peinture sur bois et restauration de faïence et porcelaine, fêtera son 30e anniversaire à l’issue de son assemblée générale mardi 28 septembre de 14h à 17h à l’espace Ozanam, 55, rue de Silly. • Renseignements : tél. : 01 46 03 89 83. ■ Adely reprend ses cours de yoga à partir du 14 septembre, tous les mardis de 11h15 à 12h15, de 19h à 20h et de 20h15 à 21h15, à la Maison du combattant, 62, rue MarcelDassault. L’association propose également des cours de yoga à domicile ou en entreprise. • Renseignements : tél. : 01 41 10 83 93. ■ Accueil international universitaire (AIU) a pour objectif de permettre à de jeunes universitaires étrangers (Erasmus) d’être logés par des familles, pendant leur séjour en France. • Toute personne proposant un hébergement peut prendre contact avec l’association au 06 12 02 57 26. Nettoyons la nature ■ L’association Espaces et le Domaine natio- nal du Parc de St-Cloud organisent un aprèsmidi de sensibilisation à l’environnement dans le cadre de la manifestation nationale Nettoyons la nature le 25 septembre. Se munir de gants et de bottes pour le rendez-vous fixé au Parc de St-Cloud à partir de 14h. Un goûter sera distribué aux participants vers 17h30 pour clôturer la journée. Renseignements pour les points de rendez-vous, Espaces : 01 55 64 13 40 ou Domaine national de St-Cloud : 01 4112 02 90. Boulogne~Billancourt ➛ septembre 2004 Information 53