Samuel Bony - Institut National des Métiers d`Art

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Samuel Bony - Institut National des Métiers d`Art
entretien
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«
Samuel Bony
A 21 ans, Samuel Bony est
en DMA costumier réalisateur
à Lyon. Une fois le bac L
en poche, il décide de s’orienter
vers les métiers d’art.
Récit d’un parcours d’études.
uelle est l’importance du travail de la matière
Q
dans votre formation ?
’est primordial. Nous avons peu de cours théoriques. Je suis à temps plein et, excepté les 6 heures de cours
C
généraux du lundi, le reste de la semaine se déroule en atelier, de 8 h à 18 h.
Que préférez-vous lorsque vous travaillez la matière ?
Toutes les étapes me plaisent, je ne pourrais pas en choisir une. J’aime faire des coupes à plat ou sur moulage
(c’est-à-dire sur mannequin), j’aime choisir les tissus. Bref, tout m’intéresse.
Comment avez-vous choisi cette formation ? Quel est votre parcours ?
J’ai un CAP couture flou et j’ai toujours été passionné par le théâtre. Je voulais trouver une formation
qui réunisse ces deux aspects, ce qui est le cas du DMA costumier réalisateur.
J’étais en terminale L option théâtre, mais, au dernier moment, j’ai changé d’option pour m’inscrire à l’option
arts plastiques en candidat libre. Puis j’ai suivi une MANAA (mise à niveau en arts plastiques) à l’école de Condé
de Lyon. Je voulais m’inscrire en DMA costumier réalisateur mais j’ai raté les inscriptions. J’ai donc enchaîné
sur un CAP couture flou (j’avais le bac, j’ai donc pu le faire en 1 an au lieu de 2), puis j’ai tenté de nouveau l’entrée
en DMA, que j’ai réussie.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées pour accéder à cette formation ?
Aucune. Je n’avais pourtant pas un niveau excellent en couture, mais, à Lyon, la sélection se fait surtout
sur la personnalité. Je n’avais pas un parcours linéaire, je me suis cherché, je crois que ça leur a plu.
Quels sont vos conseils pour aborder cette formation ?
Ne pas se précipiter, se laisser le temps de grandir.
KIT