LILLE : SORTIR DE L`OMBRE
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LILLE : SORTIR DE L`OMBRE
1 Bleu Rouge Noir Jaune BASKET LILLE : SORTIR DE L’OMBRE PUERTA, UN PETIT TOUR ET PUIS S’EN VA STRASBOURG ET PAU FACE AUX GRANDS D’EUROPE Dans un Stade de France presque plein, Moussilou (ici à gauche à la lutte avec Silvestre) et les Lillois ont l’occasion de se faire enfin une place au soleil de la Ligue des champions en battant Manchester United, ce soir (20 h 45). (Pages 5 et 6) (Photo Nicolas Luttiau) TENNIS (Photo Pics United/Presse Sports) FOOTBALL (Pages 15 et 16) (Page 12) T 00106 - 1102 - F: 0,80 E 3:HIKKLA=[UU]U^:?l@l@a@c@a; Mercredi 2 novembre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 756 - 0,80 France métropolitaine LYON A TOUT BON Implacables hier au Pirée face à l’Olympiakos (4-1), les Lyonnais se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Large leader de la Ligue 1, l’OL est, toutes épreuves confondues, le dernier grand club invaincu en Europe cette saison. (Pages 2 et 3) SPÉCIAL FOOT CHELSEA ET AC MILAN BATTUS (Pages 2 et 4) OÙ EN EST LA JUVENTUS ? (Page 4) QUI EST VRAIMENT ROONEY ? (Page 6) ETO’O : « REMPLAÇANT, MOI ? JAMAIS » (Page 8) SZARZEWSKI, LE COUP DUR (Page 10) AUTOMOBILE UNE NOUVELLE ÉCURIE EN F 1 (Page 15) LE PIRÉE. – John Carew, qui tire ici, malgré le geste désespéré du défenseur grec Pantos (à terre), a été l’un des grands hommes du match, hier soir, en inscrivant deux des quatre buts lyonnais. Wiltord (à gauche) et Govou sont en embuscade sur cette action mais cette fois Giannou, le portier de l’Olympiakos, s’en sortira sans dommages. (Photo Bernard Papon) L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2,05 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Photo Stéphane Mantey) Bleu Rouge RUGBY Jaune Bleu Jaune (Page 9) Noir Noir CRÉTEIL, UN DEUXIÈME PSG ? 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1 L’HUMEUR re phase, 4e journée) – OLYMPIAKOS - LYON : 1-4 Juninho-Carew, le goût de l’efficacité Le Brésilien a réussi un coup franc et une passe décisive ; le Norvégien, un doublé. ATHÈNES – de notre envoyé spécial L’ÉDITO LE DÉFI DE L’EUROLIGUE C 18 15 14 12 12 Le Havre Caen Seda Sedan 17 12 17 16 Nantes 19 16 17 14 Tours LE PSV L’A FAIT. Six mois après avoir été éliminé par l’AC Milan, en demi-finales de la Ligue des champions, sur un but d’Ambrosini dans le temps additionnel, l’équipe de Guus Hiddink a pris sa revanche. Sous les ovations d’un public ravi, le PSV a pris la mesure d’une équipe milanaise mal dans sa peau et loin d’être aussi convaincante qu’il y a quatre jours, face à la Juventus (3-1). La défense des Rossoneri a même donné, par moments, de tels signes de crispation que l’on peut se demander si Milan a vraiment évacué le traumatisme de sa rocambolesque finale perdue aux tirs au but face à Liverpool, le 25 mai (3-3 a.p., 2-3 aux t.a.b.). Dépassés par Schalke au classement, les coéquipiers de Maldini n’ont plus aucune marge de sécurité dans ce groupe E promis à un dénouement très tardif. Grâce à cette victoire acquise durant une première mi-temps maîtrisée avec une grande lucidité collective, Biarritz 23 18 18 10 ClermontFerrand 20 15 19 13 Toulousse 0 18 14 18 14 Aurillac Au urillac 9 13 Valence Va alence ence Marseiile 21 Un temps très perturbé Tarbes 14 15 concernera les régions aux 21 13 Perrpignaan nord de la Loire. De la Bretagne au Pays de la Loire et à la Normandie, le temps sera agité, gris et pluvieux. Sur le reste du pays, sous un ciel mitigé, le soleil réussira généralement d'assez belles percées.s. ROSENBORG - REAL MADRID : 0-2 (0-2) le PSV prend la tête avec sept points. Mais, au-delà de la pirouette comptable, le PSV a surtout confirmé qu’il avait fait le deuil de ses tauliers d’hier, Van Bommel, Lee, Park, Vogel et Bouma, tous partis durant l’été. Le bourreau des clubs français la saison dernière, tombeur de Monaco en huitièmes (1-0, 2-0) puis de Lyon en quarts de finale (1-1, 1-1 a.p. ; 4-2 aux t.a.b.) a donc encore de beaux jours européens devant lui. Le PSV maître du milieu cher le Milan de prendre ses aises. Ce pressing, cette farouche volonté de gagner les duels portèrent leurs fruits dès la 12e minute. Maldini puis Kaladze commirent deux erreurs d’appréciation sur un ballon aérien. Farfan en profita pour ouvrir le score d’une demi-volée croisée du droit qui surprit Dida et heurta le poteau gauche avant d’entrer dans le but. Quatre minutes plus tard, sans une manchette de Dida pour détourner une reprise de la tête d’Alex, le champion des Pays-Bas aurait définitivement pris le large. Au lieu de ça, il s’usa au fil des minutes et connut une légitime baisse de régime physique. Mais ni Seedorf (34e) ni Vieri (41e, 43e) et encore moins Pirlo (18e, 21e) ne surent concrétiser ce retour de flamme, alors que Gomes, le gardien du PSV, ne donnait pas toutes les garanties. En deuxième période, les entrées en jeu de Serginho et de Jankulovski (à la place d’un Gattuso averti et dont les nerfs auraient pu lâcher) n’apportèrent pas aux Milanais la fraîcheur et l’enthousiasme nécessaires pour prendre en défaut une formation d’Eindhoven qui avait enfilé son habit de parfait petit gestionnaire du temps et de l’espace. Même si Dida dut se déployer de tout son long pour détourner une frappe de Beasley (53e). Blessé au talon droit à l’aller, Chevtchenko fit son apparition dans les vingt dernières minutes. Il signa son entrée d’un coup franc des vingtcinq mètres que Gomes détourna dans une superbe envolée. Mais Milan replongea presque aussitôt dans le doute. L’expulsion de Stam (84e), ancien joueur du PSV entre 1996 et 1998, fut la dernière mésaventure d’une soirée ratée pour le vice-champion d’Europe. ÉRIC CHAMPEL ILS ONT DIT Avec une équipe renouvelée à cinquante pour cent par rapport à la saison dernière et deux joueurs de moins de vingt ans – Afellay et Aissati –, le PSV a réussi une entame de match parfaite sur le plan tactique. Cette rigueur dans l’organisation collective troubla des Milanais en perte de repères face à un bloc très compact avec trois défenseurs, un milieu très dense et surtout deux joueurs de couloir (Beasley et Farfan) prêts à tous les sacrifices pour empê- Beau temps. Pelouse en bon état. 21 270 spectateurs. Arbitre : M. Stark (ALL). Buts : Dorsin (26e, c.s.c.), Guti (41e). Avertissements. – Real Madrid : Guti (60e, tacle irrégulier sur Braaten), Diogo (70e, contestation), Roberto Carlos (90e, gain de temps), Raul Bravo (90e + 1, tacle à retardement sur Solli). ROSENBORG : E. Johnsen – Basma, Kvarme, Riseth, Dorsin (Stensaas, 74e) – Solli, Strand (cap.) (Oedegaard, 82e), Skjelbred – Braaten, F. Johnsen, Storflor (Helstad, 66e,). Entraîneur : P. M. Hogmo. REAL MADRID : Casillas - Salgado (Mejia, 46e), Woodgate, Pavon, Roberto Carlos Beckham (De la Red, 90e), Diogo, Sergio Ramos, Guti (Raul Bravo, 84e) - Raul (cap.), Robinho. Entraîneur : V. Luxemburgo. MADRID – de notre correspondant TOUT VA TOUJOURS très vite quand il s’agit du Real Madrid. Le paradis n’est jamais très loin de l’enfer et le dithyrambe supplante les insultes en un temps record. Il y a une semaine, Luxemburgo semblait être assis sur le bord du banc ; les critiques fusaient de toute part et le mot « crise » commençait à siffler du côté du Santiago Bernabeu. Et puis, deux matches plus tard, les Madrilènes se retrouvent troisième de la Liga (à un seul point du Barça) et sont d’ores et déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Le Real peut remercier l’Olympique Lyonnais d’avoir écarté Olympiakos de la lutte (4-1) mais il peut se vanter, aussi, d’avoir réalisé un match sérieux sur la pelouse de Rosenborg. Cette victoire par deux buts à zéro a été engrangée face à une équipe assez faible mais, avec cinq blessés dans ses rangs, le Real a « fait le travail » en gérant intelligemment la rencontre. Certes, Iker Casillas a réalisé trois arrêts spectaculaires et les Merengues ont parfois eu tendance à lever le pied, mais le talent et l’efficacité se sont logiquement imposés. Les buts de Dorsin (contre son camp) à la 26e minute après un bon centre de Robinho, et de Guti, d’une belle frappe à la 41e, ont suffi. Le calme va revenir à Madrid. Il fallait parer au plus pressé. Reste maintenant à retrouver ce « beau jeu » qui fait tant défaut en ce moment. Les « socios » sont des supporters exigeants… FRÉDÉRIC HERMEL Guus HIDDINK (entraîneur du PSV Eindhoven): « Je suis très heureux de ce succès qui est un bonus pour nous. Je comptais sur un point seulement et nous en prenons trois face à une équipe du calibre de Milan. L’équipe a fourni une grosse prestation, elle a prouvé qu’elle avait le niveau pour évoluer au plus haut niveau international. Nous avons été parfaits en défense mais nous avons aussi été très bons sur le plan offensif. C’est une belle soirée pour le football néerlandais. » Carlo ANCELOTTI (entraîneur de l’AC Milan): « Le match s’est très vite compliqué pour nous puisque nous avons encaissé un but dès la 12e minute. C’est là la principale différence par rapport à notre prestation de samedi face à la Juventus (3-1). Kaladze a été mis en difficulté par la vivacité de Farfan et il commet une erreur sur le but. Je n’ai pas été surpris par la façon de jouer du PSV, comme d’habitude, ils ont basé leur système sur la contre-attaque. Nous pouvons encore nous qualifier. Avec un total de neuf points, je pense même que l’on peut passer tranquillement. » – E.C. AGENDA DEMAIN 19 14 Montpellier La revanche du PSV Les Madrilènes se qualifient en battant une « petite » équipe de Rosenborg. de notre envoyé spécial 15 10 Besanço Châteauroux La Rochelle Bordeaux 14 10 17 12 Le Real fait le boulot EINDHOVEN – 14 10 Metz PSV EINDHOVEN - AC MILAN : 1-0 Temps frais. Pelouse en bon état. 34 500 spectateurs. Arbitre : M. Poll (ANG). But : Farfan (12e). Avertissements. – AC Milan : Gattuso (15e, tacle irrégulier sur Simons), Stam (44e, tacle par-derrière par Beasley et 84e, tirage de maillot sur Beasley). Expulsion. – Milan AC : Stam (84e, second avertissement). PSV EINDHOVEN: Gomes – Ooijer,Alex, Lamey – Aissati,Simons, Afellay (Reiziger, 60e), Cocu (cap.) – Farfan (Addo, 85e), Vennegoor of Hesselink, Beasley. Entraîneur : G. Hiddink. AC MILAN : Dida – Stam, Nesta, Maldini (cap.), Kaladze (Serginho, 46e) – Gattuso (Jankulovski,46e), Pirlo, Seedorf – Kakà – Vieri, Gilardino (Chevtchenko, 75e). Entraîneur : C. Ancelotti. S Saint-Denis (Stade de France) Brest Marcoussis Football (Ligue des champions), M 16 Rennes 16 R b Lille - Manchester United ((ANG) Rugby, enntraaînement î în équipe q p de France Dijon 16 14 ROSENBORG - REAL MADRID : 0-2 PSV EINDHOVEN - AC MILAN : 1-0 (1-0) avec CLAUDE CHEVALLY N Ni Nice 20 16 21 13 Ajaccio LA QUESTION D’HIER Les Spurs de Tony Parker vont-ils conserver leur titre NBA ? OUI ............................................................................................. 58 % NON ........................................................................................... 42 % (nombre de votants : 34 263) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. ÉQUIPE DE FRANCE 11 HEURES Communication par le sélectionneur, Raymond Domenech, de la liste des joueurs retenus pour les matches amicaux France - Costa Rica (mercredi 9 novembre, à Fort-de-France, Martinique) et France - Allemagne (samedi 12 novembre, à Saint-Denis, Stade de France). COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 2e journée) 20 HEURES (19 HEURES, HEURE FRANÇAISE) Rapid Bucarest (ROU) - Rennes (TPS Foot) 20 H 30 Lens - Halmstad (SUE) (Sport +) Strasbourg - Tromsö (NOR) (TPS Foot) COUPE DE FRANCE 12 HEURES Tirage au sort du 7e tour (samedi 19 et dimanche 20 novembre), avec l’entrée en lice des clubs de L 2. VENDREDI 4 NOVEMBRE 20 H 35 Sedan (1) - Châteauroux (5) (Eurosport) SAMEDI 5 NOVEMBRE COUPE DE LA LIGUE LIGUE 1 (14e journée) 12 H 30 Tirage au sort des 8es de finale (mardi 20 et mercredi 21 décembre), à Boulogne-Billancourt, avec l’AC Ajaccio, Auxerre, Bordeaux, Le Mans, Lille, Monaco, Nancy, Nantes, Nice, Paris-SG, Toulouse, Caen (L 2), Guingamp (L 2), Lorient (L 2), Montpellier (L 2) et Sedan (L 2). LIGUE 2 (15e journée) 20 H 30 Dijon (10) - Bastia (3) Grenoble (11) - Le Havre (12) Guingamp (20) - Valenciennes (6) Istres (15) - Brest (8) Laval (16) - Reims (14) Lorient (4) - Gueugnon (13) Sète (19) - Amiens (7) Clermont (17) - Créteil (2) 17 H 15 Toulouse (15) - Lyon (1) (Canal +) 20 HEURES Le Mans (10) - Marseille (11) Metz (20) - AC Ajaccio (17) Nantes (14) - Nancy (12) Nice (13) - Bordeaux (2) Saint-Étienne (3) - Auxerre (5) (Ces cinq matches sur Foot +) NATIONAL (15e journée) COUPE DU MONDE FEMMES 2007 (qualifications) 16 HEURES Autriche-France, à Langenrohr. DIMANCHE 6 NOVEMBRE LIGUE 1 (14e journée, matches décalés) PAGE 2 18 HEURES Sochaux (16) - Lens (9) (Canal + Sport) Lille (6) - Strasbourg (19) Troyes (18) - Rennes (8) (Ces deux matches sur Foot +) 20 H 45 Paris-SG (4) - Monaco (7) (Canal +) LUNDI 7 NOVEMBRE LIGUE 2 (15e journée, match décalé) 20 H 30 Caen (9) - Montpellier (18) (Eurosport) MERCREDI 9 NOVEMBRE ÉQUIPE DE FRANCE 16 HEURES (21 HEURES, HEURE MÉTROPOLITAINE) France - Costa Rica, à Fort-de-France (Martinique) (TF 1) NATIONAL (16e journée, matches avancés) JEUDI 10 NOVEMBRE NATIONAL (16e journée, suite) TIRAGES No 59 (formule à 15) et No 70 (formule à 7). – On joue jusqu’à ce soir, 20 h 30, sur huit matches de la Ligue des champions (1re phase, 4e journée) et six rencontres de la Coupe de L’UEFA (phase de poules, 2e journée). MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 15 11 16 12 Dans les rangs d’Olympiakos, BABANGIDA (note : 6,5), buteur dès la 3e minute, a de la dynamite dans les cuisses, et RIVALDO (note : 5,5) de beaux restes tant qu’il ne doit pas accélérer. GEORGATOS (note : 5) avait visiblement de l’énergie à revendre. Malgré quelques ballons perdus en cours de match, Y. TOURÉ (note : 6) a fait le métier dans l’entrejeu. Cela étant, avec une défense aussi friable (11 buts concédés en 4 matches), Olympiakos n’a pas pu aller bien loin à ce niveau. Bleu Rouge Jaune Lille miens 16 Am MALOUDA (5) : une belle occasion de marquer son troisième but en dix jours, mais il a perdu son duel avec Giannou à la 23e. Batailleur, sans grand succès toutefois au total. Remplacé à la 67e par un WILTORD qui piaffait visiblement d’impatience sur le banc. GROUPE E En effaçant son échec de la saison dernière en demi-finale face à un décevant Milan, le champion des Pays-Bas prend la tête du groupe E. LA MÉTÉO CAREW (7) : mobile mais sans trop de réussite balle au pied pendant quarante minutes, il a attendu la 44eminute pour frapper. Un vrai but d’avant-centre : d’un tir croisé du gauche, il a battu une première fois le gardien grec. Puis il a enfoncé le clou à la 57e de la tête, servi par Juninho sur coup franc. Avant de se retrouver également dans le coup sur le quatrième but des siens. On appelle ça de l’efficacité bien placée ! Jaune LE PIRÉE. – John Carew vient de percer sur le côté gauche la défense grecque. Sidney Govou ne parviendra pas à reprendre son superbe centre piqué… Ce qui n’a pas empêché Lyon de frapper une nouvelle fois les esprits en Ligue des champions. (Photo Bernard Papon) GOVOU (6): ayant souvent permuté avec Carew, il a essayé de partir dans le dos de Georgatos ou Kostoulas et a beaucoup travaillé lorsque Olympiakos a poussé. Très en jambes, de plus en plus entreprenant au fil des minutes, il n’a en revanche pas réussi à marquer. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé. Noir Bleu Noir ’ÉTAIT le 15 avril 1993. Quelques semaines avant l’OM en foot, le CSP Limoges devenait champion d’Europe de basket. Le premier club français, tous sports collectifs confondus, à connaître pareille consécration. Un peu plus de douze ans plus tard, les représentants français, Pau et Strasbourg, débutent l’Euroligue, la principale compétition européenne, avec des chances de succès final totalement symboliques. Alors qu’aujourd’hui, dans tous les autres grands sports collectifs (foot, rugby, hand, volley), un club français peut prétendre atteindre le sommet européen, les clubs masculins de basket connaissent un déclin de plus en plus prononcé. L’hiver 2004-2005 fut même celui de la glaciation. Aucun représentant ne fut en mesure de jouer un rôle dans les différentes compétitions européennes masculines et la plus prestigieuse d’entre elles tourna même à la débandade, avec seulement cinq succès en vingt-huit rencontres (trois pour Pau, deux pour l’ASVEL). On connaît les principales raisons de ce recul : manque de moyens financiers en l’absence de gros sponsors, législation fiscale moins favorable, départ des meilleurs joueurs français pour la NBA ou l’Espagne, présence de trois ou quatre clubs des pays majeurs, recrutements pas toujours avisés. Mais il ne faut pas que la résignation s’installe, même si la qualification dans le Top 16 (sur vingt-quatre équipes au départ) ne sera pas facile cette saison dans une Euroligue où, pour la première fois, la circulation des joueurs est totalement libre sans plus aucun critère de nationalité. Après les chaleurs de l’été et la médaille de bronze des Bleus à Belgrade, Pau et Strasbourg ont donc pour mission d’enrayer ce déclin à défaut de ressusciter les grandes heures limougeaudes d’une autre époque : trois Final Four en six saisons de 1990 à 1995. Le redressement ne se fera pas en un jour et les handicaps financiers du basket de clubs français ne s’effaceront pas d’un coup de baguette magique. Personne ne demande à Pau et à Strasbourg de rivaliser avec des équipes aux budgets deux ou trois fois supérieurs. Mais, même si les rêves sont modestes, ils ont le devoir d’essayer de les vivre jusqu’au bout. COUPET (5,5) : battu dès la 3e minute sans pouvoir faire grand chose, le portier de l’OL ne s’est pas affolé. Et s’il a récolté un avertissement à la 15e pour un tacle sur Djordjevic près du poteau de corner, il a ensuite paisiblement dominé son sujet. RÉVEILLÈRE (5,5) : de retour sur le flanc droit de la défense après la guérison de son adducteur droit, Anthony a d’abord vu Djordjevic et Georgatos évoluer dans sa zone. S’il n’a pas gagné tous ses duels, il a su contrôler globalement la situation. CRIS (6) : avec le remuant Okkas à contrôler et Babangida, dont il a dû surveiller les fréquentes incursions dans l’axe, il lui a fallu jouer la prudence et ne prendre aucun risque. Sobre. CAÇAPA (4,5) : dépassé par Babangida sur le but du Nigérian, il n’a pas toujours été très rassurant. Son expérience et sa complicité avec Cris ont toutefois atténué quelques approximations. ABIDAL (5) : gêné par le dispositif offensif d’Olympiakos, avec Babangida plus souvent près de Caçapa que de lui, il a eu du mal à trouver sa place. En revanche, quand Lyon manqua d’agressivité lors de la première demiheure, il fut l’un de ceux à montrer du répondant. DIARRA (7,5) : du plat du pied gauche, dans le but vide, il a inscrit à la 55e minute le but du K.-O. Un an après son but contre Manchester, « Djilla » a ainsi trouvé la récompense d’un match calmement et solidement conduit. Une pièce maîtresse indispensable. TIAGO (5): un déchet inhabituel et trop de mauvais choix. Quand Lyon a pris le contrôle du match, il a tant bien que mal retrouvé ses aises avant de céder sa place àCLÉMENT à la 75e. JUNINHO (7,5): mais que ferait l’OL sans son magicien ? Il a en effet fallu qu’il réussisse un coup franc, un de plus – son vingt-troisième depuis son arrivée à Lyon, et son dixième but en 33 matches de Ligue des champions – pour remettre son équipe dans la partie cinq minutes avant la mi-temps. Mais au-delà de cette égalisation, « Juni » a gaillardement tenu le choc en milieu de terrain, notamment lors d’une première demi-heure délicate pour les Lyonnais. Un service gagnant pour Carew en seconde période, histoire d’arrondir son capital « passes ». Que de cerises sur le gâteau ! Relayé à la 78e par PEDRETTI. 3 FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1 re Bleu Rouge Noir Jaune phase, 4e journée) OLYMPIAKOS - LYON : 1-4 Comme des dieux Les champions de France ont décroché en Grèce leur qualification pour les huitièmes de finale. Comme l’an passé, Lyon n’a eu besoin que de quatre journées de Ligue des champions pour obtenir son accession aux huitièmes. Comme d’habitude, les Lyonnais ont affiché une maîtrise et une force morale exceptionnelles dans un contexte pourtant pas si facile. En ces premiers mois de l’année, rien ne semble pouvoir arrêter l’OL. En Europe comme en France, où Lyon écrase le Championnat avec 9 points d’avance. HIER GROUPE E Schalke 04 (ALL)- Fenerb. (TUR) . 2-0 PSVEind. (HOL) - AC Milan(ITA) . 1-0 GROUPE F Olympiakos (GRE) - Lyon ........... 1-4 Rosenborg(NOR) - Real M. (ESP) . 0-2 Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Lyon ............. 12 4 4 0 2. Real Madrid . 9 4 3 0 3. Rosenborg ... 3 4 1 0 4. Olympiakos .. 0 4 0 0 P. — 0 1 3 4 p. — 10 8 4 4 c. — 2 5 8 11 Diff. — +8 +3 -4 -7 LYON et le REAL MADRID sont qualifiés. GROUPE G Liverpool(ANG) - Ander.(BEL) .... 3-0 BetisSév. (ESP)- Chelsea (ANG) .. 1-0 GROUPE H Inter Milan (ITA) - FC Porto (POR) ... 2-1 Artmedia B.(SLQ) - GlasgowR.(ECO) .. 2-2 ATHÈNES – AUJOURD’HUI de notre envoyé spécial 20 H 45 GROUPE A Juventus Turin (ITA) - Bayern Munich (ALL) FC Bruges (BEL) - Rapid Vienne (AUT) GROUPE B Thoune (SUI) - Ajax Amsterdam (HOL) Arsenal (ANG) - Sparta Prague (RTC) GROUPE C FC Barcelone (ESP) - Panathinaïkos (GRE) Werder Brême (ALL) - Udinese (ITA) GROUPE D Lille - Manchester United (ANG) Benfica (POR) - Villarreal (ESP) Temps doux. Pelouse moyenne. 33 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Fröjdfeldt (SUE). Anatolakis 4 Giann nnou 4 Kostoulas 3 Pantos 5 Rivaldo 5,5 Kafes 5 Djordjevic cap., 5 Okkas 4,5 Y. Touré 6 Babangida 6,5 Remplacements. – 65e : Kostoulas par STOLTIDIS et Djordjevic par BULUT ; 81e : Okkas par D’ACOL. Non utilisés : Lemmens (g.), Maric, Mavrogenidis, Dani. Entraîneur : T. Sollied. Govou 6 Diarra en modèle Il ajusta sa frappe près du poteau et Giannou, le gardien remplaçant de Nikopolidis, la laissa filer sous ses gants (1-1, 41e). Quasiment dans la foulée, sur un long dégagement de Coupet, Carew passait Kostoulas et Anatolakis avant de décocher une frappe du gauche dans un pur style d’avant-centre (2-1, 44e). Les Lyonnais rentrèrent alors au vestiaire avec un avantage assez imprévisible mais tellement révélateur de leur force actuelle. Il leur suffit alors de terminer le travail en quelques minutes. Ce fut d’abord Diarra qui fut à la conclusion (après avoir été l’initiateur de l’action) d’une frappe contrée de Carew (3-1, 55e), puis Okkas qui détourna une tête de Carew dans son but (4-1, 57e). Ce fut alors un festival de maîtrise lyonnais avec Diarra en modèle technique et physique. Le Malien afficha une assurance, une tranquillité impressionnantes. Il faut dire que l’Olympiakos n’existaient plus, complètement assommé par ces quatre buts. Govou eut ensuite trois occasions de marquer mais en dépit de ses efforts, il ne trouva pas la récompense souhaitée. Il doit bien s’en moquer aujourd’hui. Lui et ses équipiers ont réussi l’essentiel. Et, avec la défaite de Chelsea, Lyon reste la seule équipe des grands Championnats européens invaincue. Ce n’est peutêtre pas anecdotique. HERVÉ PENOT Le 23e de Juninho OLYMPIAKOS - LYON : 1-4 (1-2) Georgatos 5 mauvais choix. Sur les côtés, Réveillère et Abidal semblèrent en difficulté sur leurs placements. L’engagement, la combativité penchèrent alors du côté grec. Cela n’empêcha pas Malouda d’hériter d’une occasion formidable mais le gardien remporta son face-à-face (23e). Les Lyonnais eux-mêmes ne mirent pas non plus Giannou, le gardien, au supplice. Mais il ne fallait pas espérer le moindre cadeau de Juninho quand il posa sa balle à trente mètres des buts avant la mi-temps pour un coup franc maison. Réveillère 5,5 Tiago 5 Cris 6 oupeet oupet et M. Diarra Coupet 5 5,5 7,5 Caçapa cap., 4,5 Juninho 7,5 F. Malouda Abidal 5 5 Carew 7 Remplacements. – 67e : F. Malouda par WILTORD ; 75e : Tiago par J. CLÉMENT ; 78e : Juninho par PEDRETTI. Non utilisés : Vercoutre (g.), Fred, Diatta, Monsoreau. Entraîneur : G. Houllier. LES BUTS 1-0 : BABANGIDA (3e, passe de Kafes). – Babangida est lancé dans l’axe par Kafes. Caçapa manque son tacle et l’attaquant se retrouve seul face à Coupet. Légèrement excentré sur la droite, il trompe le gardien lyonnais du pied droit. 1-1 : JUNINHO (41e). – Faute de Rivaldo sur Carew à plus de vingt-cinq mètres du but. Juninho le tire du droit au-dessus du mur. Le ballon rebondit sur la ligne au ras du poteau et trompe Giannou sur sa gauche. 1-2 : CAREW (44e). – Carew récupère un ballon mal renvoyé par Kostoulas. Il entre dans la surface, résiste au retour d’Anatolakis et marque du gauche dans le petit filet opposé. 1-3 : M. DIARRA (55e). – Mahamadou Diarra lance Carew dans la profondeur. Le Norvégien se présente seul face au gardien. Giannou dévie son tir dans les pieds de Diarra qui a bien suivi et marque du gauche dans le but vide, malgré le retour de Pantos. 1-4 : CAREW (57e, passe de Juninho). – Faute d’Anatolakis sur Carew côté gauche. Juninho tire un coup franc rentrant qui trouve la tête de Carew, déviée dans le but grec par l’épaule d’Okkas. LES CARTONS 5 AVERTISSEMENTS. – Olympiakos : Kostoulas (16e, jeu dur sur Carew), Anatolakis (56e, tacle dangereux sur Carew) ; Lyon : Coupet (14e, tacle à retardement sur Djordjevic), Tiago (17e, jeu dur sur Okkas), Carew (88e, geste d’énervement). COMME SI SOUVENT, c’est un coup franc de Juninho qui a débloqué la situation pour l’OL hier soir à Athènes. En comptant le coup franc inscrit à Auxerre (3-1), qui lui a été finalement rendu après avoir d’abord été attribué à Carew (qui pensait avoir dévié le ballon de la tête), c’est le vingt-troisième but sur coup franc inscrit par le Brésilien depuis qu’il est à Lyon. Et encore ne compte-t-on pas le coup franc indirect inscrit récemment face à Ajaccio (2-1). Le plus beau restera celui inscrit à Munich, contre le Bayern (2-1), à l’automne 2003. Hier soir, Juninho, qui avait déjà marqué sur coup franc au match aller, a ainsi inscrit son dixième but en trente-trois matches de Ligue des champions. Et son septième cette saison avec l’OL, toutes compétitions confondues. Un beau score pour un milieu de terrain défensif. Qui, malgré la concurrence de Ronaldinho, Beckham, Mihajlovic, Pirlo ou Adriano, pousse à se poser la question : Juninho est-il le meilleur tireur de coup franc au monde ? – V. D. Par compétition Par saison 2001-22002 5 2003-20044 8 2004-2005 2005-2006 4 L’OL plus fort que Chelsea AVEC LA DÉFAITE DE CHELSEA (0-1), hier soir, à Séville, sur la pelouse du Betis, Lyon est désormais la seule équipe des cinq grands Championnatseuropéensencore invaincue en match officiel, cette saison (*). Éliminé en 16es de finale de la Coupe de la Ligue à Nantes, aux tirs au but, Lyon n’y a statistiquement pas perdu. Le champion d’Angleterre en titre, lui, n’a toujours pas connu la défaite en Premier League (10 victoires, 1 nul) et s’est fait éliminer de la Coupe de la League (par Charlton), mais aux tirs au but également. En Allemagne, le Bayern n’a perdu qu’unefois cette saison, lors de la 7e journée de Bundesliga à Hambourg (0-2). En Italie, la Juventus a été la dernière à rompre, en Ligue des champions, à Munich contre le Bayern lors de la 3e journée (1-2, après deux victoires), et a enregistré sa première défaite en Serie A samedi dernier contre l’AC Milan (1-3) après neuf victoires d’affilée. Enfin, en Espagne, le FC Barcelone est l’équipe qui a le moins perdu cette saison : une seule défaite, lors de la 3e journée, contre l’Atletico Madrid (1-2) pour cinq victoires et quatre nuls, qui s’ajoutent à ses deux victoires et un nul en C 1. Mais les deux équipes qui sont restées le plus longtemps invaincues en Liga sont Getafe et Saragosse, battues lors de la 7e journée de la Liga. (*) Une victoire au Trophée des champions ; dix victoires, trois nuls en L 1 ; et quatre victoires en C 1. L’OL a perdu la finale de la Coupe de la Paix en Corée du Sud en juillet contre Tottenham (1-3). MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 ATHÈNES – de notre envoyé spécial « QUATRE MATCHES de Ligue des champions et quatre victoires... – C’est très bien. Aujourd’hui on a fait le match qu’il fallait même si on a pris un but d’entrée alors qu’on ne voulait surtout pas encaisser de but dans le premier quart d’heure. Malgré ce but, nous sommes restés tranquilles, calmes, en nous disant que l’on pouvait faire quelque chose. Après, on a beaucoup mieux poursuivi dans le match. – C’est encore une fois votre force mentale ? – Oui, toujours. Il y a aussi le physique et la technique. Mais dans un match comme ça, c’est d’abord le mental et le physique qui font la différence. – Avez-vous douté quand Olympiakos a mené ? – Non, pas du tout. On connaît nos qualités et notre force offensive. On sait que si on reste bien en place, on peut marquer à tout moment. – Visez-vous maintenant la première place ? – Il y a encore deux matches, mais on va jouer à Madrid l’esprit tranquille pour gagner. – Vous vous en êtes voulu, sur le but ? – La passe vers Babangida était vraiment forte et tendue. C’est vrai je pense que j’aurais pu faire quelque chose. Cela peut arriver à tout le monde, c’est arrivé à moi, j’étais un peu triste sur le coup mais avec ce qui s’est passé après, il n’y avait plus de problème. – Pour la sixième fois de la saison, vous êtes revenus au score ? – C’est vrai, cela fait un moment qu’on en parle mais ça ne pourra pas être comme ça tous les jours ! Un jour on n’arrivera pas à revenir. Notre priorité doit être de ne pas prendre de but. – Chelsea a perdu et vous êtes la seule équipe européenne invaincue… – Ça aussi, ça a fait plaisir. J’espère que cela va continuer longtemps. Mais on sait que ça ne sera pas facile et qu’il faudra beaucoup travailler, beaucoup donner. – Un mot sur les héros du jour, Juninho et Carew ? – John a marqué deux buts je suis content pour lui, on savait lorsqu’il est arrivé qu’il allait beaucoup nous aider. Quant à Juni… Juni, quand il prend le ballon on sent déjà quelque chose. Dans ces moments-là, on croit toujours en lui. On sait que c’est son geste préféré. Ce qu’il fait est une merveille. Même s’il a beaucoup travaillé, moi je crois que c’est un don de Dieu. » VINCENT DULUC c. — 1 3 1 1 Diff. — +1 0 0 -1 Les chiffres du match Tirs Tirs contrés Source : UEFA.com ILS ONT DIT Houllier : « Un match référence » Gérard HOULLIER (entraîneur de Lyon) : « Lyon était venu prendre un point. Nous repartons avec trois. Il y a donc de quoi être très fiers de ce résultat. Mais aussi du comportement de l’équipe. Certes, Olympiakos a démarré fort et marqué un beau but très rapidement. Mais même quand Malouda a manqué l’égalisation, je n’ai pas été inquiet. J’étais certain que nous aurions d’autres occasions, dès lors que nous posions de plus en plus de problèmes à nos adversaires. On peut parler d’un match référence, une performance que Lyon n’avait encore jamais réalisée. Notre deuxième mitemps a même été un modèle, tant Lyon a contrôlé le match tout en réussissant à inscrire deux jolis buts. Du coup, lors de notre prochain déplacement à Madrid, nous jouerons peutêtre la première place du groupe. » Trond SOLLIED (entraîneur d’Olympiakos) : « On est tombés sur une équipe de Lyon vraiment très forte. Mais je reste persuadé que le tournant du match, c’est ces deux buts qu’on a encaissés juste avant la mi-temps. Ce fut une espèce de K.-O. Compte tenu des trois blessés que nous déplorons, j’ai aligné la meilleure équipe possible. Il faut toujours croire à la qualification pour l’UEFA. Mais il faudra commettre moins d’erreurs, notamment en défense. » – C. C. Jean-Michel AULAS (président de Lyon) : « C’est une très belle victoire qui nous permet de réaliser en Ligue des champions une série impressionnante. On a souffert au départ, mais peut-être qu’Olympiakos était un peu en surrégime. C’est un début de Ligue des champions quasi parfait. Il faut continuer à préparer l’avenir, à se remettre en cause sans jamais imaginer que le prochain match sera facile. On a un groupe non seulement de qualité, mais quelquefois interchangeable. Il a fait ce soir une vraie démonstration d’efficacité. » – V. D. PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge trop de faiblesses pour troubler des attaquants du niveau de Carew. Mais la manière dont les Lyonnais quadrillèrent le terrain, la manière dont ils surent rester maîtres d’euxmêmes et surtout solidaires, en dépit de l’avantage pris par les Grecs, en dit long sur leur potentiel. Et leur sens du sacrifice. Lyon tentera de finir sa semaine en beauté à Toulouse avant de voir ses joueurs se séparer et rejoindre leurs sélections nationales. Il y avait pourtant de quoi perdre pied d’entrée avec ce but de Babangida (1-0, 3e), qui profita d’un tacle raté de Caçapa pour tromper Coupet de près. Mais Lyon ne cède pas cette saison : cette équipe se nourrit d’une force de caractère peu commune. Sans s’affoler, elle remonta le courant, ne laissa plus guère d’occasions aux locaux en dépit de la vivacité de Babangida. Pendant très longtemps, certains Lyonnais passèrent toutefois à côté de leur sujet. Tiago manqua une grande partie de ses passes et multiplia les Caçapa : « On est restés calmes » p. — 2 3 1 0 Bleu Rouge Jaune LE PIRÉE. – Sous les yeux de Florent Malouda et Cris, Juninho va égaliser en inscrivant son 23e coup franc sous le maillot lyonnais. Une égalisation dont les joueurs de l’Olympiakos ne se remettront pas. (Photo Aris Messinis/AFP) P. — 0 1 0 1 Jaune Classement Pts J. G. N. — — — — 1. Manchester U. . 5 3 1 2 2. Benfica ....... 4 3 1 1 3. Villarreal ..... 3 3 0 3 4. Lille ...... 2 3 0 2 Noir Bleu Noir LYON S’EST OFFERT, hier soir, son huitième de finale de Ligue des champions. Dans un style chirurgical, l’OL est venu décrocher sa qualification en étouffant l’Olympiakos Le Pirée, le champion de Grèce (4-1), s’assurant au passage un sans-faute depuis le début de l’épreuve (quatre succès). Comme le Real Madrid a aussi fait le travail à Trondheim contre Rosenborg (2-0), les Lyonnais iront à Santiago Bernabeu, lors de la prochaine journée, avec l’unique souci de préserver leur première place. Le défi sera de taille et alimentera les ambitions lyonnaises durant les jours à venir. Le challenge est simple : il faudra conserver un avantage dans le face-à-face direct avec les Espagnols et battre Rosenborg ensuite en cas de défaite. Les joueurs auront le temps de se plonger dans cette mathématique. Ils peuvent déjà savourer le bonheur d’un premier pas vers leur envie de Stade de France. Décidément, Lyon est une machine à gagner, pourvue d’un mental inoxydable. Pour la sixième fois de la saison, Lyon a été mené au score. Pour la sixième fois, Lyon est revenu. L’équipe a même fait beaucoup mieux... Le public grec ne s’y est pas trompé en applaudissant les Lyonnais à la fin de la rencontre, en applaudissant notamment Juninho à sa sortie, l’agrégé en coup franc auteur de l’égalisation. Lyon rêve de la Ligue des champions et ses premiers pas dans l’épreuve devraient enlever les derniers complexes si les joueurs en avaient, ce qui n’est vraiment pas une certitude… Il fallait être vraiment fort pour ne pas sombrer dans les premières minutes, dans ces instants où l’Olympiakos avait pris l’avantage et remportait la plupart des duels. Il fallut aux Lyonnais se régler, marcher dans les pas de Diarra et de Juninho pour revenir et assommer ces adversaires en un gros quart d’heure : deux buts avant la mitemps, deux autres juste après scellèrent le sort de cette rencontre. Ensuite, les Olympiens affichèrent une maîtrise technique, un contrôle qui a dû plaire à Gérard Houllier. La défense grecque, la plus mauvaise de la Ligue des champions, montra 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1 re phase, 4e journée) HIER GROUPE E GROUPE F GROUPE G GROUPE H PSV Eindhoven (HOL) - AC Milan (ITA)............................... 1-0 Schalke 04 (ALL) - Fenerbahçe (TUR) ............................... 2-0 Olympiakos (GRE) - Lyon ...................................................... 1-4 Rosenborg (NOR) - Real Madrid (ESP)............................... 0-2 Liverpool (ANG) - Anderlecht (BEL) .................................... 3-0 Betis Séville (ESP) - Chelsea (ANG) .................................... 1-0 Inter Milan (ITA) - FC Porto (POR) ...................................... 2-1 Artmedia Bratislava (SLQ) - Glasgow Rangers (ECO)...... 2-2 1. 2. 3. 4. Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 7 4 2 1 1 2 3 5 4 1 2 1 7 6 5 4 1 2 1 5 4 4 4 1 1 2 7 8 PSV Eindhoven Schalke 04 AC Milan Fenerbahçe Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 12 4 4 0 0 10 2 9 4 3 0 1 8 5 3 4 1 0 3 4 8 0 4 0 0 4 4 11 Diff. — -1 +1 +1 -1 Le PSV Eindhoven qualifié dès la prochaine journée s’il gagne contre Schalke 04. 1. 2. 3. 4. Lyon Real Madrid Rosenborg Olympiakos Diff. — +8 +3 -4 -7 LYON et le REAL MADRID sont qualifiés. 1. 2. 3. 4. Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 10 4 3 1 0 6 1 7 4 2 1 1 5 1 6 4 2 0 2 3 6 0 4 0 0 4 0 6 Liverpool Chelsea Betis Séville Anderlecht Diff. — +5 +4 -3 -6 Liverpool qualifié dès la prochaine journée s’il ne perd pas contre le Betis Séville. Chelsea qualifié dès la prochaine journée s’il gagne à Anderlecht et que le Betis Séville perd. PSV EINDHOVEN - AC MILAN : 1-0 (1-0) OLYMPIAKOS - LYON : 1-4 (1-2) Temps frais. Pelouse en bon état. 34 500 spectateurs. Arbitre : M. Poll (ANG). But : Farfan (12e). Avertissements. – AC Milan : Gattuso (15e, tacle irrégulier sur Simons), Stam (44e, tacle par-derrière sur Beasley et 84e, tirage de maillot sur Beasley). Expulsion. – AC Milan : Stam (84e, second avertissement). PSV EINDHOVEN: Gomes – Ooijer, Alex, Lamey – Aissati, Simons, Afellay(Reiziger, 60e), Cocu (cap.) – Farfan (Addo, 85e), Vennegoor of Hesselink, Beasley. Entraîneur : G. Hiddink. AC MILAN: Dida – Stam,Nesta,Maldini (cap.),Kaladze(Serginho,46e) – Gattuso (Jankulovski, 46e), Pirlo, Seedorf – Kakà – Vieri, Gilardino (Chevtchenko, 75e). Entraîneur : C. Ancelotti. SCHALKE 04 - FENERBAHÇE : 2-0 (1-0) Tempsdoux. Pelousemoyenne.33 000 spectateurs.Arbitre: M.Fröjdfeldt (SUE). Buts. – OLYMPIAKOS : Babangida (3e) ; LYON : Juninho (41e), Carew (44e, 57e), M. Diarra (55e). Avertissements. – Olympiakos : Kostoulas (16e, jeu dur sur Carew), Anatolakis (56e, tacle dangereux sur Carew) ; Lyon : Coupet (14e, tacle à retardement sur Djordjevic), Tiago (17e, jeu dur sur Okkas), Carew (88e, geste d’énervement). OLYMPIAKOS: Giannou – Pantos, Kostoulas (Stoltidis, 65e), Anatolakis,Georgatos – Y. Touré, Kafes, Rivaldo – Babangida, Okkas (D’Acol, 81e), Djordjevic (cap.) (Bulut, 65e). Entraîneur : T. Sollied. LYON : Coupet – Réveillère, Cris, Caçapa(cap.), Abidal– Tiago (J. Clément, 75e), M. Diarra, Juninho (Pedretti, 78e) – Govou, Carew, F. Malouda (Wiltord, 67e). Entraîneur : G. Houllier. Temps frais. Pelouseen bon état. 54 600 spectateurs.Arbitre : M. Medina Cantalejo (ESP). Buts : Kunrayi (32e), Sand (90e + 1). Avertissements. – Fenerbahçe : Ümit Özat (25e, charge irrégulière sur Ham. Altinlop), Tuncay (28e, charge sur Rafinha), Fabio Aurelio (39e, jeu dur sur Altinlop et 55e, tacle dangereux sur Kunrayi) ; Schalke 04 : Rafinha (89e, charge sur Anelka). Expulsions. – Fenerbahçe : FabioLuciano (40e, fauchage en positionde dernier défenseur surLincoln), Fabio Aurelio (55e, second avertissement). SCHALKE 04 : Rost (cap.) – Rafinha, Bordon, D. Rodriguez, Krstajic – Ernst (Varela, 81e), Poulsen – Ham. Altintop (Sand, 64e), Lincoln, Kobiashvili– Kunrayi (Bajramovic, 90e + 1). Entraîneur : R. Rangnick. FENERBAHÇE : Volkan – Serkan, Fabio Luciano, Önder, Ümit Özat (cap.) – Appiah,Selçuk,FabioAurelio–Marcio Nobre–Tuncay,Anelka.Entr.: C. Daum. Beau temps. Pelouse en bon état. 21 270 spectateurs. Arbitre : M. Stark (ALL). Buts : Dorsin (26e, c.s.c.), Guti (41e). Avertissements. – Real Madrid : Guti (60e, tacle irrégulier sur Braaten), Diogo (70e, contestation), Roberto Carlos (90e, gain de temps), Raul Bravo (90e + 1, tacle à retardement sur Solli). ROSENBORG : E. Johnsen – Basma, Kvarme, Riseth, Dorsin (Stensaas, 74e) – Solli, Strand (cap.) (Oedegaard, 82e), Skjelbred – Braaten, F. Johnsen, Storflor (Helstad, 66e). Entraîneur : P. M. Hogmo. REAL MADRID : Casillas – Salgado (Mejia, 46e), Woodgate, Pavon, Roberto Carlos – Beckham(De la Red, 90e), Diogo, Sergio Ramos, Guti (Raul Bravo, 84e) – Raul (cap.), Robinho. Entraîneur : V. Luxemburgo. ROSENBORG - REAL MADRID : 0-2 (0-2) 1. 2. 4. Inter Milan Glasgow Rangers Artmedia Bratislava FC Porto Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 9 4 3 0 1 4 3 5 4 1 2 1 5 5 5 4 1 2 1 5 5 3 4 1 0 3 7 8 Diff. — +1 0 0 -1 L’Inter Milan qualifiée dès la prochainejournée si elle ne perd pas contre Artmedia Bratislava. Les Glasgow Rangers qualifiés dès la prochaine journée s’ils gagnent à Porto et que Artmedia Bratislava perd à Milan contre l’Inter Milan. LIVERPOOL - ANDERLECHT : 3-0 (1-0) INTER MILAN - FC PORTO : 2-1 (0-1) Tempsfrais.Pelouseen bonétat.42 000spectateursenviron.Arbitre:M. Nielsen (DAN). Buts : Morientes (34e), Luis Garcia (60e), D. Cissé (89e). Avertissements.– Liverpool : Sissoko (21e, tacle irrégulier sur Wilhelmsson). Expulsion. – Anderlecht : Jestrovic (75e, altercation avec Sissoko). LIVERPOOL : Reina - Finnan, Carragher, Hyypiä, Riise - Gerrard (cap.) (Kewell, 79e), Xabi Alonso, Sissoko, Luis Garcia - Crouch (D. Cissé, 72e), Morientes (Zenden, 52e). Entraîneur : R. Benitez. ANDERLECHT : Proto - Mi. Zewlakow, Juhasz, Tihinen - Wilhelmsson, Vanderhaeghe (Pujol, 70e), De Man, Goor (cap.) - Zetterberg - Serhat (Jestrovic, 70e), M. M’Penza (Baseggio, 82e). Entraîneur : F. Vercauteren. Temps pluvieux. Pelousegrasse.Match joué à huis clos. Arbitre : M. Mejuto Gonzalez (ESP). Buts. –INTER MILAN : Cruz(75e s.p., 82e) ; FC PORTO : Hugo Almeida (16e). Avertissement. – FC Porto : Bosingwa (90e + 1, antijeu). INTER MILAN : Julio César – Burdisso, Materazzi, Samuel (Mihajlovic, 66e), Favalli – Figo, D. Pizarro, Veron, Womé (Cambiasso, 54e) – Adriano (Cruz, 61e), Martins. Entraîneur : R. Mancini. FC PORTO: Vitor Baia–Bosingwa,PedroEmanuel,Pepe,M. Cech–L.Gonzalez, P. Assunçao (Bruno Alves, 62e), Jorginho – Quaresma,Hugo Almeida (McCarthy, 76e), Alan (Raùl Meireles 46e). Entraîneur : C. Adriaanse. BETIS SÉVILLE - CHELSEA : 1-0 (1-0) ARTMEDIA BRATISLAVA GLASGOW RANGERS : 2-2 (1-2) Tempsdoux.Pelouseen bon état.50 000spectateursenviron.Arbitre: M. Hamer (LUX). Buts : Dani (28e). Avertissements.– Betis Séville : Capi(42e, antijeu), Varela (51e, chargesur Robben),Melli (66e, chargesur Carvalho),Contreras(80e, gain de temps), Dani (90e+ 1, charge sur Lampard) ; Chelsea : J. Cole (25e, antijeu), Robben (51e, antijeu), Wright-Phillips (86e, charge sur Melli), Duff (90e, antijeu). BETIS SÉVILLE : Contreras - Varela, Juanito, Nano (Castellini, 20e), Melli - Joaquin, Rivera, Arzu (cap.), Edu - Capi (Fernando, 84e) - R. Oliveira (Dani, 25e). Entraîneur : L. Serra Ferrer. CHELSEA:Cech - Paulo Ferreira,Ricardo Carvalho,Terry(cap.),Gallas - Essien, Makelele, Lampard - J. Cole (Wright-Phillips, 46e), Gudjohnsen (Drogba, 46e), Robben (Duff, 65e). Entraîneur : J. Mourinho. Temps frais. Pelouse correcte. Arbitre : M. Meyer (ALL). Buts. – ARTMEDIA BRATISLAVA : Borbely (7e), Kozak (59e) ; GLASGOW RANGERS : Prso (3e), Thompson (44e). Avertissements. – Artmedia Bratislava : Fodrek (87e, antijeu), Glasgow Rangers: Kyrgiakos(80e, tacle irréguliersur Fodrek),B. Ferguson(86e, chargesur Obzera). ARTMEDIA BRATISLAVA : Cobej – Petras, Debnar, Durica, Urbanek – Vascak (Tchur, 83e), Kozak, Borbely (cap.), Fodrek – Obzera (Stano, 87e) – Hartig (Halenar, 73e). Entraîneur : V. Weiss. GLASGOW RANGERS : Waterreus – Hutton, Kyrgiakos, J. Rodriguez, Bernard (Murray, 90e + 1) – Ricksen, B. Ferguson (cap.), Hemdani, Lovenkrands – Thompson (Jeffers, 70e), Prso. Entraîneur : A. McLeish. DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS DÉJÀ JOUÉS Mardi 13 septembre : AC Milan - Fenerbahçe, 3-1 ; PSV - Schalke 04, 1-0. Mercredi 28 septembre : Schalke 04 - AC Milan, 2-2 ; Fenerbahçe - PSV, 3-0. Mercredi 19 octobre : Fenerbahçe - Schalke 04, 3-3 ; AC Milan - PSV, 0-0. RESTENT À JOUER Mardi 13 septembre : Lyon - Real Madrid, 3-0 ; Olympiakos - Rosenborg, 1-3. Mercredi 28 septembre : Rosenborg - Lyon, 0-1 ; Real Madrid - Olympiakos,2-1. Mercredi 19 octobre : Lyon - Olympiakos, 2-1 ; Real Madrid - Rosenborg, 4-1. RESTENT À JOUER Mardi 13 septembre : Chelsea - Anderlecht, 1-0 ; Betis Séville - Liverpool, 1-2. Mercredi 28 septembre : Liverpool - Chelsea, 0-0 ; Anderlecht- Betis Séville, 0-1. Mercredi 19 octobre : Anderlecht - Liverpool, 0-1 ; Chelsea - Betis Séville, 4-0. RESTENT À JOUER Mardi 13 septembre : Glasgow R. - FC Porto, 3-2 ; Art. Bratislava - Inter Milan, 0-1. Mercredi 28 septembre : Int. Milan - Glasgow R., 1-0 ; FC Porto - Art. Bratislava, 2-3. Mercredi 19 octobre : FC Porto - Inter Milan, 2-0 ; Glasgow R. - Art. Bratislava, 0-0. RESTENT À JOUER Mercredi 23 novembre : Fenerbahçe - AC Milan, Schalke 04 - PSV Eindhoven. Mardi 6 décembre : AC Milan - Schalke 04, PSV Eindhoven - Fenerbahçe. Mercredi 23 novembre : Real Madrid - Lyon, Rosenborg - Olympiakos. Mardi 6 décembre : Lyon - Rosenborg, Olympiakos - Real Madrid. Mercredi 23 novembre : Anderlecht - Chelsea, Liverpool - Betis Séville. Mardi 6 décembre : Chelsea - Liverpool, Betis Séville - Anderlecht. Mercredi 23 novembre : FC Porto - Glasgow R., Inter Milan - Art. Bratislava. Mardi 6 décembre : Glasgow Rangers - Inter Milan, Art. Bratislava - FC Porto. JUVENTUS TURIN - BAYERN MUNICH La Juve sème le doute Après sa première défaite en Serie A face à l’AC Milan (1-3), la Juve retrouve le Bayern qui l’a battue il y a quinze jours. TURIN – (ITA) de notre correspondant YOANN RIOU Les huit premiers et les huit deuxièmes de chaque groupe seront qualifiés pour les huitièmes de finale (au coursdesquels les premiers recevront au match retour et affronteront forcémentdes deuxièmes).Les équipes classéestroisièmes de leur groupe disputerontles seizièmes de finale de la Coupe de l’UEFA. Les équipes classées quatrièmes seront éliminées. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes après les matches de groupe, le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Plus grand nombre de points obtenus dans les rencontres directes ; 2. Meilleure différence de buts dans les rencontres directes ; 3. Plus grand nombre de buts marqués à l’extérieur dans les rencontres directes ; 4. Meilleure différence de buts sur tous les matches du groupe ; 5. Plus grand nombre de buts marqués ; 6. Points de coefficient obtenus par l’équipe et son association lors des cinq saisons précédentes. CALENDRIER PREMIÈRE PHASE (huit groupes de quatre équipes) 4e journée : hier et aujourd’hui. 5e journée : mardi 22 et mercredi 23 novembre. 6e et dernière journée : mardi 6 et mercredi 7 décembre 2005. HUITIÈMES DE FINALE (tirage au sort, vendredi 16 décembre 2005) Aller : mardi 21 et mercredi 22 février 2006. Retour : mardi 7 et mercredi 8 mars. QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau, avec les demi-finales, vendredi 17 mars) Aller : mardi 28 et mercredi 29 mars. Retour : mardi 4 et mercredi 5 avril. DEMI-FINALES Aller : mardi 18 et mercredi 19 avril. Retour : mardi 25 et mercredi 26 avril. FINALE Mercredi 17 mai 2006, à Saint-Denis, Stade de France. AUJOURD’HUI GROUPE A GROUPE B GROUPE C GROUPE D Juventus Turin (ITA) - Bayern Munich (ALL) FC Bruges (BEL) - Rapid Vienne (AUT) Thoune (SUI) - Ajax Amsterdam (HOL) Arsenal (ANG) - Sparta Prague (RTC) FC Barcelone (ESP) - Panathinaïkos (GRE) Werder Brême (ALL) - Udinese (ITA) Lille - Manchester United (ANG) Benfica (POR) - Villarreal (ESP) 1. 2. 3. 4. Bayern Munich Juventus Turin FC Bruges Rapid Vienne Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 9 3 3 0 0 4 1 6 3 2 0 1 6 3 3 3 1 0 2 2 3 0 3 0 0 3 0 5 Diff. — +3 +3 -1 -5 Le Bayern Munich qualifié si : 1) il gagne ; 2) il fait match nul et le FC Bruges perd. 1. 2. 3. 4. Arsenal Ajax Amsterdam Thoune Sparta Prague Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 9 3 3 0 0 6 2 4 3 1 1 1 4 3 3 3 1 0 2 2 4 1 3 0 1 2 1 4 Diff. — +4 +1 -2 -3 Arsenal qualifié si : 1) il gagne ; 2) il fait match nul et l’Ajax Amsterdam gagne. 1. 2. 3. 4. FC Barcelone Udinese Panathinaïkos Werder Brème Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 7 3 2 1 0 6 1 4 3 1 1 1 5 5 4 3 1 1 1 2 4 1 3 0 1 2 2 5 Diff. — +5 0 -2 -3 1. 2. 3. 4. Manchester United Benfica Villarreal Lille Classement Pts J. G. N. P. p. c. — — — — — — — 5 3 1 2 0 2 1 4 3 1 1 1 3 3 3 3 0 3 0 1 1 2 3 0 2 1 0 1 Diff. — +1 0 0 -1 Le FC Barcelone qualifié s’il gagne. JUVENTUS TURIN - BAYERN MUNICH THOUNE - AJAX AMSTERDAM FC BARCELONE - PANATHINAÏKOS LILLE - MANCHESTER UNITED AUJOURD’HUI, 20 H 45, À TURIN, STADIO DELLE ALPI (Canal + Sport) JUVENTUS TURIN : Abbiati – Blasi, Thuram, F. Cannavaro, Zambrotta – Camoranesi ou Mutu, Emerson, Vieira, Nedved - Trezeguet ou Ibrahimovic, Del Piero (cap.). Entraîneur : F. Capello. BAYERN MUNICH : Kahn (cap.) – Sagnol, Lucio, Ismaël, Schweinsteiger Deisler, Demichelis, Zé Roberto - Ballack - Makaay, C. Pizarro. Entr. : F. Magath. Arbitre : M. Michel (SLQ). AUJOURD’HUI, 20 H 45, À BERNE, STADE DE SUISSE (Foot +) THOUNE: Jakupovic – Orman, Deumi, Milicevic,Gonçalves – Leandro, Adriano, Aegerter (cap.), Nelson Ferreira – Gelson, Lustrinelli. Entr. : U. Schönenberger. AJAX AMSTERDAM: Stekelenburg – Trabelsi, Grygera, Maduro, Emanuelson – De Jong, Galasek (cap.), Pienaar – Rosales, Anastasiou ou Babel, Sneijder. Entraîneur : D. Blind. Arbitre : M. Hrinak (SLQ). AUJOURD’HUI, 20 H 45, À BARCELONE, CAMP NOU (Sport +) FC BARCELONE : Valdes – Oleguer, Puyol (cap.), Edmilson, Silvinho – Xavi, Motta ou Iniesta, Van Bommel – Messi, Eto’o, Ronaldinho. Entraîneur : F. Rijkaard. PANATHINAÏKOS : Galinovic – Vintra, Biscan, Morris, Darlas – Nilsson, Flavio Conceiçao, Seric – E. Gonzalez – Papadopoulos, Torghelle. Entr. : A. Malesani. Arbitre : M. Temmink (HOL). AUJOURD’HUI, 20 H 45, À SAINT-DENIS, STADE DE FRANCE (Canal +) LILLE : Sylva – Chalmé, Tavlaridis, Schmitz, Tafforeau (cap.) – Bodmer, Makoun – Debuchy, Acimovic, Dernis – Odemwingie. Entraîneur : C. Puel. MANCHESTER UNITED : Van der Sar – Bardsley, R. Ferdinand ou W. Brown, Silvestre, O’Shea – C. Ronaldo, Fletcher, A. Smith, Park – Rooney, Van Nistelrooy (cap.). Entraîneur : A. Ferguson. Arbitre : M. Merk (ALL). FC BRUGES - RAPID VIENNE ARSENAL - SPARTA PRAGUE WERDER BRÊME - UDINESE BENFICA - VILLARREAL AUJOURD’HUI, 20 H 45, À BRUGES, JAN-BREYDEL STADION (Foot +) FC BRUGES : Butina – Vanaudenaerde, Spilar, Maertens, Blondel – Vermant, Clément, Leko, Verheyen (cap.) – Portillo, Balaban. Entraîneur : J. Ceulemans. RAPID VIENNE : Payer – Dober, Valachovic, Bejbl, Adamski – Hofmann (cap.), Korsos, Hlinka, Ivanschitz – Kincl, Lawarée. Entraîneur : J. Hickersberger. Arbitre : M. Yefet (ISR). DÉJÀ JOUÉS AUJOURD’HUI, 19 H 45 (20 H 45, HEURE FRANÇAISE), À ARSENAL, HIGHBURY (Foot +) ARSENAL : Lehmann – Lauren, S. Campbell, K. Touré, Clichy – Ljungberg, Pires,Gilberto Silva,Reyes –Bergkamp,Henry (cap.).Entraîneur: A.Wenger. SPARTA PRAGUE : Blazek – Pergl, Petras, Lukas, Kadlec – Pospech, Zelenka, Hasek, Polacek – Dosek, Matusovic. Entraîneur : S. Griga. Arbitre : M. Sars. DÉJÀ JOUÉS AUJOURD’HUI, 20 H 45, À BRÊME, WESERSTADION (Foot +) WERDER BRÊME : Reinke – Owomoyela, Andreasen, Naldo, Schulz – Frings, Baumann (cap.), Borowski – Micoud – Klose, Klasnic. Entraîneur : T. Schaaf. UDINESE : De Sanctis – Bertotto (cap.), Sensini, Felipe – D. Zenoni, Obodo,Vidigal, Muntari, Candela – Iaquinta, Di Natale. Entraîneur : S. Cosmi. Arbitre : M. Baskakov (RUS). DÉJÀ JOUÉS AUJOURD’HUI, 21 H 45 (20 H 45, HEURE FRANÇAISE), À LISBONNE, STADE DE LA LUZ BENFICA : Rui Nereu – Nelson, Anderson, Luisao, Ricardo Rocha – Joao Pereira, Manuel Fernandes, A. Petit, Simao (cap.) – Geovanni, Nuno Gomes. Entraîneur : R. Koeman. VILLARREAL: Barbosa– Javi Venta,G. Rodriguez,QuiqueAlvarez, Arruabarrena (cap.) – Riquelme, Josico, Senna, Sorin – José Mari, Forlan. Entraîneur : M. Pellegrini. Arbitre : M. De Bleeckere (BEL). DÉJÀ JOUÉS Mercredi 14 septembre : Rapid Vienne - Bayern Munich, 0-1 ; FC Bruges - Juventus Turin, 1-2. Mardi 27 septembre : Juventus Turin - Rapid Vienne, 3-0 ; Bayern Munich FC Bruges, 1-0. Mardi 18 octobre : Bayern Munich - Juventus Turin, 2-1 ; Rapid Vienne FC Bruges, 0-1. RESTENT À JOUER Mercredi 14 septembre : Sparta Prague - Ajax Amsterdam, 1-1 ; ArsenalThoune, 2-1. Mardi 27 septembre : Thoune - Sparta Prague, 1-0 ; Ajax Amsterdam - Arsenal, 1-2. Mardi 18 octobre : Ajax Amsterdam - Thoune, 2-0 ; Sparta Prague - Arsenal, 0-2. RESTENT À JOUER Mercredi 14 septembre: Udinese-Panathinaïkos,3-0 ; Werder Brême - FC Barcelone, 0-2. Mardi 27 septembre : FC Barcelone - Udinese, 4-1 ; Panathinaïkos - Werder Brême, 2-1. Mardi 18 octobre : Panathinaïkos - FC Barcelone, 0-0 ; Udinese - Werder Brême, 1-1. RESTENT À JOUER Mercredi 14 septembre : Benfica-Lille, 1-0 ; Villarreal - Manchester United, 0-0. Mardi 27 septembre : Lille-Villarreal, 0-0 ; Manchester United - Benfica, 2-1. Mardi 18 octobre : Manchester United - Lille, 0-0 ; Villarreal-Benfica, 1-1. RESTENT À JOUER Mardi 22 novembre : Bayern Munich - Rapid Vienne, Juventus Turin - FC Bruges. Mercredi 7 décembre: Rapid Vienne - Juventus Turin,FC Bruges - BayernMunich. Mardi 22 novembre : Ajax Amsterdam - Sparta Prague, Thoune-Arsenal. Mercredi 7 décembre : Sparta Prague - Thoune, Arsenal - Ajax Amsterdam. Mardi 22 novembre : Panathinaïkos-Udinese, FC Barcelone - Werder Brême. Mercredi 7 décembre : Udinese - FC Barcelone, Werder Brême - Panathinaïkos. Mardi 22 novembre : Manchester United - Villarreal, Lille-Benfica. Mercredi 7 décembre : Villarreal-Lille, Benfica - Manchester United. PAGE 4 MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Après le revers contre le Bayern le 18 octobre, Capello avait expliqué : « Une défaite ne fait jamais du bien. Ça signifie que quelque chose ne va pas. » La Juve ne sait pas toujours perdre. Ce soir, elle doit gagner. RÈGLEMENT Bleu Depuis le début de saison, les Bianconeri ont pourtant joué quatre matches contre des formations présumées de son niveau. Résultat : trois défaites (contre l’Inter en Supercoupe d’Italie, 0-1, le 20 août ; le Bayern Munich en Ligue des champions, 1-2, le 18 octobre ; et l’AC Milan samedi) pour une seule victoire (contre l’Inter en Championnat, 2-0, le 2 octobre). La « malchance », terme qui revient chez les Bianconeri à chaque défaite, ne peut tout expliquer. Hormis le but de Trezeguet, la Juve a été inexistante offensivement à San Siro. Luciano Moggi, le directeur général turinois, fut l’un des seuls à ne pas se voiler la face ce week-end. « Nous sommes arrivés à San Siro en pensant être les meilleurs. Et c’est le Milan qui a joué comme la Juve le fait d’habitude, avec humilité et envie. Cette défaite va faire redescendre nos joueurs sur terre. » 1. Ronaldinho (FC Barcelone), 4 buts. 2. Alex (Fenerbahçe) ; Cruz (+ 2) (Inter Milan) ; Carew (+ 2), Juninho (+ 1) (Lyon) ; Iaquinta (Udinese), 3 buts. 7. Anastasiou (Ajax Amsterdam) ; Henry (Arsenal) ; Borbely (+ 1), Kozak (+ 1) (Artmedia Bratislava) ; Deco (FC Barcelone) ; Demichelis (Bayern Munich) ; Appiah (Fenerbahçe) ; Prso (+ 1) (Glasgow Rangers) ; Ibrahimovic, Trezeguet (Juventus Turin) ; D. Cissé (+ 1), Luis Garcia (+ 1) (Liverpool) ; Chevtchenko, Kakà (AC Milan) ; Kafes (Olympiakos) ; Pepe (FC Porto) ; Raul (Real Madrid) ; Kuranyi (+ 1), Lincoln (Schalke 04), 2 buts. Jaune Rouge Jaune Buteur lors des deux premiers matches de la Juve cette saison en Ligue des champions, David Trezeguet (à g.) était resté muet le 18 octobre à Munich. En revanche, le milieu argentin du Bayern, Martin Demichelis (à dr.), avait inscrit le but de la victoire bavaroise (2-1). (Photo Pics United/Presse Sports) Les malheurs de Jonathan Zebina, arrière droit de la Juventus, se poursuivent. Le Français devrait être opéré pour une appendicite ce matin et ne pourra pas rejouer avant au moins trois semaines. L’international français n’a pu jouer que dix minutes depuis le début du Championnat (six contre le Chievo Vérone, le 28 août, 1-0 ; et quatre contre Ascoli, le 18 septembre, 2-1), en raison de blessures au genou puis à la cuisse (dont il n’est pas encore remis). – Y. Ri. BUTEURS Noir Bleu Noir « CE SOIR, j’ai compris que j’avais vraiment une équipe très forte. Je suis très content. » Ces mots, prononcés après la victoire méritée de l’AC Milan sur la Juventus samedi (1-3), ne l’ont pas été par Carlo Ancelotti, l’entraîneur milanais. Mais par Fabio Capello, le coach de Turin. Le technicien a surpris tout le monde car il n’avait jamais tenu des propos aussi positifs au cours des neuf victoires de ses joueurs en neuf matches de Championnat. Écoutons la suite : « Nous avons pris le premier but au moment où le Milan n’existait pas. Milan a cadré quatre tirs. Ça a fait trois buts. Je n’ai pas vu le Milan jouer avec un grand rythme. Nous étions absolument tranquilles. Le score de 3-1 est trop lourd. » Un discours étonnant au vu de la morne prestation de son équipe, mangée par l’exceptionnelle grinta des Milanais. En quarante-cinq minutes à San Siro, la Vieille Dame a encaissé plus de buts (3) que lors des neuf premières journées de Serie A (2). Samedi, le milieu de l’AC Milan Gattuso a couru et taclé plus que les quatre milieux de la Juve réunis, Camoranesi, Emerson, Vieira et Nedved. Pourtant, dimanche, Capello a remis le couvert doré. « Je ne suis pas du tout d’accord avec ce que j’ai entendu et lu depuis hier soir. Mon milieu de terrain ne m’a pas semblé en crise. Si une équipe aussi grande que le Milan a joué contre nous avec du sang dans les yeux, avec une détermination inhabituelle, c’est que nous faisons peur. » L’ancien attaquant Roberto Boninsegna, qui a gagné deux fois le Championnat avec la Juve, estime que Capello a eu raison d’employer ce discours paradoxal : « Un entraîneur doit parfois “mentir” devant la presse. Ses joueurs auront été contents de voir qu’il ne les a pas critiqués publiquement. Mais je suis sûr que Capello a haussé le ton dans les vestiaires. » Zebina opéré de l’appendicite 5 FOOTBALL Bleu Rouge Noir Jaune LIGUE DES CHAMPIONS (1re phase, 4e journée) LILLE - MANCHESTER UNITED C’est le moment Manchester United va remplir le Stade de France. Cet engouement aidera-t-il les Lillois à se libérer ? AVEC UN ADVERSAIRE du standing de Manchester United en Ligue des champions et 70 000 spectateurs au Stade de France (*), tout semblait réuni pour un flatteur et excitant « toute la France vous regarde ». Mais cela ne sera pas le cas puisque TF 1, usant pleinement de son droit de choisir, a retransmis Olympiakos-Lyon hier. C’était la quatrième fois en quatre journées de C 1 que la chaîne optait pour l’OL, laissant de nouveau Lille aux abonnés de Canal +. Les Lillois demeurent une incongruité dans le paysage audiovisuel du football. L’absence de « noms » dans l’effectif et un jeu offensif inabouti en C 1 ne sont pas propices à séduire le grand public et s’opposent donc à la logique économique. Que pèsent-ils ces Lillois face à la puissance attractive du quadruple champion de France en titre (23,5 millions de téléspectateurs ont assisté à ses trois premières rencontres) ? Entre le journal de PPDA et un coup franc de Juninho, la minute de publicité se vend plus cher avec des joueurs confirmés qu’avec des jeunes en devenir et encore trop timides pour marquer un but. Les Lillois n’en ont pas marqué un seul en trois journées de C 1. Bâtir un grand club respecté de tous, comme l’a fait l’OL, réclame du temps. Plus que pour construire un stade digne de ce nom dans la métropole lilloise : c’est dire le chemin qu’il reste à accomplir dans le Nord… En attendant ce jour, le LOSC essaye de s’inspirer du modèle lyonnais, élevé depuis longtemps en vertu cardinale par Claude Puel. Enchaîner les matches en restant performant quelle que soit la compétition, être capable de se remobiliser très vite, notamment en passant de l’extraordinaire de la Coupe d’Europe à l’ordinaire de la Ligue 1, c’est l’obsession de l’entraîneur lillois. Cette saison, Lille n’a encore jamais réussi à produire du jeu et à inscrire des buts dans la même partie. Mais, depuis deux semaines et demie, il a acquis une belle régularité : il a retrouvé de la hargne au Mans (1-1), tenu MU en échec à Old Trafford (0-0), battu Nantes (2-0), obtenu sa qualification en Coupe de la Ligue à Saint-Etienne avec une équipe rajeunie (2-0), et ramené un point de Marseille (1-1). Sa vitesse de croisière d’il y a un an a été rétablie. Son capital confiance est en hausse, même si la première mi-temps catastrophique du Vélodrome est là pour rappeler la fragilité des choses. 20 : 45 En direct sur Canal + Lille Arbitre M. Merk (ALL) Manchester Utd 20 Tafforeau cap. 17 5 Makoun Schmitz m 8 Dernis 2 Debuchy Puel chasse l’intox L’équipe qui débutera devrait fortement ressembler à celle qui a réalisé une très belle deuxième mi-temps à Marseille (1-1). Lille devrait évoluer avec un seul attaquant : sera-ce Odemwingie ou Moussilou, qui revient en forme ? « J’attends un match plein, sans calcul, sans retenue », a martelé Puel, avant de commenter les propos de Ferguson relatifs à la blessure de Giggs, à l’aller, après un coup de coude de Bodmer. « Je ne suis pas dupe par rapport à ce genre de déclaration et je compte sur un arbitrage équitable. » – J.-L. G. 5 24 Fletcher ou W.FeBrownnnd(6) 8 d’envie que ça marche, reconnaît Claude Puel. Je ne dis pas qu’on a banalisé la Ligue des champions, mais je connais mon groupe : après avoir été inhibé par le prestige de cette compétition, je savais qu’il réagirait. » À Old Trafford, il l’a fait en s’appuyant sur un bloc, avec des arguments techniques et physiques, mais aussi avec une trop sage minutie car, à onze contre dix pendant une demi-heure (après l’expulsion de Scholes, suspendu ce soir), les Lillois étaient à portée d’un coup fameux. À Marseille, après les « réajustements » de leur 19 Van der SSaarr 27 Silvestre 13 22 Park O’Shea Remplaçants : Howard (g.) [1], Piqué (28), Richardson (23), W. Brown (6) ou O’Shea (22), L. Miller (17), Rossi (42), Eckersley (44) ou Ebanks-Blake (40). Entraîneur : A. Ferguson. Absents : G. Neville (convalescence), Fortune, Solskjaer, Heinze (genou), Roy Keane (pied), Saha (cuisse), Giggs (pommette). Suspendu : Scholes. Suspendu au prochain avertissement : A. Smith. Confiance à Ferdinand ? Après l’humiliation subie samedi à Middlesbrough (1-4), MU se déplace au Stade de France avec un effectif quasiment inchangé. Aucun retour de blessure, mais un joueur en moins : Scholes, suspendu après le carton rouge de l’aller. Critiquée ce week-end, la défense pourrait pourtant être reconduite et Ferdinand devrait être maintenu en défense centrale avec Silvestre. « Il jouera », a déclaré Ferguson, hier. « Mais ça lui arrive de mentir », répondent plusieurs journalistes. Auquel cas, Brown pourrait le remplacer. – D. D. entraîneur à la pause (comprenez : une engueulade), les Lillois possédaient une foi en eux qui leur a manqué à Manchester dans les 30 derniers mètres. Si cette confiance est renouvelée face au club le plus riche du monde, le LOSC pourra enfin tenter l’aventure en attaque sans renoncer à la sécurité en défense. Et tout deviendra possible. JEAN-LUC GATELLIER (*) Record d’affluence pour un club français, à « domicile » (le LOSC joue à SaintDenis, à 200 kilomètres de chez lui), en Coupe d’Europe. www.volkswagen.fr/touareg joueur. Ce n’est pas un meneur d’hommes comme peut l’être Grégory Coupet, que j’ai connu à Saint-Étienne, c’est avant tout un meneur de jeu, un véritable contre-attaquant… » « J’ai très longtemps joué dans le champ, raconte le Sénégalais, qui n’a que 75 matches de L 1 derrière lui. Ça m’est même arrivé à Monaco, en Coupe Gambardella par exemple. Mais franchement, ce que je fais, je le fais naturellement. C’est en moi. » Un naturel qui déroute parfois. Souvent, il donne l’impression de faire les mauvais choix, d’être dépassé par le ballon ou de sortir à tort de sa surface de réparation. « C’est juste une impression, sourit le préparateur des gardiens. Encore une fois, il sent les choses avant les autres et il compense par un fantastique potentiel physique qui lui permet d’être aussi très fort dans les airs. » Un domaine où il excelle et soulage. Les qualités de Sylva ressemblent d’ailleurs beaucoup à celles énoncées il y a quelques jours dans nos colonnes par Lionel Charbonnier qui décrivaient Grégory Coupet et Fabien Barthez, considérés comme les deux meilleurs gardiens de L 1. Pour s’en rapprocher un peu plus, il lui manque quelques victoires retentissantes et des titres. « Il a le temps, conclut Jean-Noël Dusé, car je le vois bien jouer jusqu’à trenteneuf ans, comme Joseph-Antoine Bell. » GUILLAUME DUFY Le site du grand stade connu le 12 décembre « Il n’y a plus de pensée unique : Grimonprez-Jooris ou rien », s’est félicité Michel Seydoux, hier, en commentant l’entretien qu’il a eu, lundi, avec Pierre Mauroy, le président de Lille Métropole Communauté Urbaine (LCMU). Selon le président du LOSC, la sélection du site du futur grand stade lillois, parmi les sept lieux envisagés (*), sera effectuée le 12 décembre et le vote des élus communautaires sur l’option proposée se déroulera début février. « Si les élus se prononcent en faveur de ce nouveau projet, l’autre (l’extension de Grimonprez-Jooris à 33 000 places reste soumise à la décision du Conseil d’État) est condamné », a-t-il déclaré. Seydoux privilégie un stade aux « normes européennes », c’est-à-dire de 50 000 places au minimum, financé par des fonds privés et publics, avec un toit au-dessus de la pelouse. Il a ajouté que sur proposition de son club, « l’étude pourrait être étendue aux problématiques des autres sports, notamment sur la possibilité d’adjoindre au projet une option palais des sports ». Le calendrier prendra effe t l e 14 novembre avec la création d’une commission composée notamment des sept présidents de groupe de LCMU, de représentants du LOSC et des supporters. L’étude économique et administrative sera lancée le 17 décembre. « L’établissement de ce calendrier est une avancée considérable, a ajouté le président lillois. La publicité que nous offre la Ligue des champions nous permet de faire avancer le dossier. » – J.L. G. (*) Ancienne gare Saint-Sauveur, Altadis, Lille Sud, communes de Lomme, Villeneuve-d’Ascq, Ronchin et Lesquin. MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Touareg. On ne sait jamais. Groupe VOLKSWAGEN France - R.C. Soissons B 602 025 538 SI, CE MATIN, le LOSC possède toujours une chance de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, il le doit à sa défense, qui n’a encaissé qu’un but, et donc à son gardien, Tony Sylva, impeccable lors de la phase aller. Décisif à de nombreuses reprises, il a aussi affiché une surprenante sérénité qui a soulagé ses jeunes partenaires, quelquefois fébriles. « Il rigole tout le temps, ne fait jamais la grimace, décrit Mathieu Debuchy. Il est vraiment important quand ça ne va pas trop. » Quand on lui demande s’il est impressionné à l’idée de défier Rooney, Van Nistelrooy, Ronaldo et Scholes, il répond avec détachement : « Moi, quand je suis sur le terrain, je ne vois pas qui est qui. » « Tony est vraiment déterminant depuis qu’il est à Lille, confirme Claude Puel, son entraîneur. Il a permis de mettre en confiance le groupe. Il fut l’élément déclencheur. » Puel savoure, ravi du niveau atteint par l’international sénégalais, qu’il a recruté à l’été 2004 pour remplacer Grégory Wimbée, une institution du LOSC. Sylva était à Monaco, prisonnier de son poste de doublure. D’ailleurs, il n’aime pas trop revenir sur ses nombreuses années passées dans l’ombre de Porato, Barthez et Roma. Celui que Bernard Lama considère comme le meilleur gardien africain dit simplement : « Peu m’attendait à ce niveau. C’est une sacrée revanche, même si je n’en veux à personne. Je montre juste que je suis capable de faire un match de Ligue des champions. Ce qui est derrière, je le laisse. » Il regrette juste une chose, que les dirigeants monégasques ne l’aient pas autorisé à effectuer un essai à Liverpool… « Alors que je n’étais pas utilisé. Je l’ai déjà dit, mais c’est vrai que c’est une nouvelle carrière qui commence. J’ai juste perdu du temps. » Il n’essaie jamais de le rattraper, juste de prouver à ceux qui ne lui ont jamais fait confiance qu’il possède les qualités suffisantes pour garder le but d’un club ambitieux. « Ça ne sert effectivement à rien de revenir sur le passé, approuve Puel. Il vit désormais pleinement son métier et sa carrière. Rester doublure longtemps l’a préservé physiquement et psychologiquement. Ça lui a aussi permis de s’aguerrir. Il arrive à maturité… » Excellent la saison passé, Sylva, trente ans, qui a prolongé son contrat jusqu’en 2009, confirme. « Et confirmer, c’est ce qu’il y a de plus dur à faire », prévient Grégory Malicki, la doublure qui reste à sa place et n’est pas là « pour lui mettre des bâtons dans les roues ». Cet été, Arsenal s’est d’ailleurs renseigné. « Je pense être dans la continuité de la saison passée, je ne me pose pas de questions. Je fais ce que je dois faire, je suis là pour rattraper quelques coups. » Tout simplement. Admiratif, Jean-Noël Dusé, l’entraîneur des gardiens du LOSC, se demande encore pourquoi son protégé a mis si longtemps à éclater. « Dès son arrivée, il a démontré ses qualités de placement et d’anticipation. Il sent les coups comme un véritable défenseur avec aussi une part de risque. Ça lui réussit… Pour moi, Tony est avant tout un La route réserve souvent quelques surprises. Face à elle, le Touareg. Sa transmission intégrale permanente ‘4XMotion’ lui permet de transférer 100 % de la puissance de son moteur sur une roue. De plus, son blocage des différentiels et sa garde au sol de 300 mm lui confèrent des capacités bien supérieures à ce que vous lui demanderez. Vous vous rendrez compte assez vite que rien n’arrête le Touareg. Par amour de l’automobile Consommation mixte du Touareg V6 TDI (l/100 km) : 10,9. CO2 (g/km) : 294. GSWAZKPFF PAGE 5P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge de notre envoyé spécial Bleu Rouge Jaune LILLE – Jaune Doublure à Monaco, l’impeccable gardien sénégalais est titulaire depuis son arrivée, en 2004, à Lille. Où il estime avoir entamé une nouvelle carrière. Noir Bleu Noir Sylva, le débutant de trente ans Bardsley 14 Odemwingie Rooney 15 14 Acimovic 10 4 A. Smith Van Nistelrooy 12 Tavlaridis cap. Bodmer Remplaçants : Malicki (g.) (16), Lichtsteiner (26), Plestan (25), Vitakic (22), Cabaye (7), Gygax (10), Moussilou (9). Entraîneur : C. Puel. Absent : Dumont (genou). Suspendu : aucun. Suspendu au prochain avertissement : Schmitz. Loin de la D 2, qu’il connut avec Épinal puis l’AC Ajaccio, Tony Sylva, l’impeccable portier lillois, retrouve ce soir la Ligue des champions et Van Nistelrooy, l’attaquant de Manchester United. (Photo Patrick Boutroux) 26 7 C. Ronaldo 1 Sylva Sylva 21 Chalmé Pauvres diables corrigés Or, pour espérer battre Manchester United, le LOSC devra reproduire, pendant quatre-vingt-dix minutes, sa prestation de la seconde période marseillaise. Spectateur attentif du match au Vélodrome, Michel Hidalgo a vu les Lillois comme de « jeunes joueurs explosifs, luttant sur chaque ballon, qui ont fait peur jusqu’à la fin aux Marseillais, et devant lesquels l’OM était devenu une équipe lourde », énumérait-il sur OM TV. À ce tableau plus qu’encourageant, Lille devra ajouter un réalisme accru devant le but. Pour espérer quitter la dernière place du groupe D, qu’ils occupent depuis la première journée, les Lillois devront au moins tenir tête aux Red Devils, pauvres diables corrigés il y a quatre jours à Middlesbrough (1-4). C’est donc le moment pour le LOSC de lâcher les chevaux afin de ne nourrir aucun regret par la suite. C’est le moment de se mettre dans la poche un stade immense venu, dans sa majorité, voir jouer Rooney et Van Nistelrooy, mais prêt à s’enflammer pour Moussilou et Bodmer. C’est le moment pour l’équipe de Puel de montrer sa réelle valeur et son potentiel offensif après des débuts difficiles à Lisbonne face à Benfica (0-1), un jeu trop bridé pour sa première au Stade de France contre Villarreal (0-0) et le point pris à Manchester (0-0). « Il y a deux semaines, quand j’affichais ma confiance avant d’aller à Old Trafford, il y avait une moitié de conviction et une moitié Stade de France 6 FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1 re Bleu Rouge Noir Jaune phase, 4e journée) – LILLE - MANCHESTER UNITED Rooney, la bête Le différend WengerMourinho en justice ? Indispensable à Manchester, l’attaquant international anglais se nourrit du conflit. dessus qu’on jouera peut-être lors de notre prochaine confrontation (le 2 janvier) pour qu’il soit exclu. » Pour le défendre, ses partisans utiliseraient presque les mêmes arguments. David Moyes, le manager d’Everton, glissait ainsi à l’époque : « Wayne, c’est un footballeur de rue. C’est pour ça qu’on l’aime autant. » ROONEY, LE PRÉMATURÉ. – Ferguson n’a jamais eu l’intention d’en faire aussi vite un pilier de son équipe. Lorsque Rooney a signé à Manchester en provenance d’Everton, à l’été 2004 (pour 37 M), le manager de United déclarait : « Il fera partie des meilleurs d’ici quatre ou cinq ans. » Hier, Ferguson conjuguait les talents de son joueur au présent : « Wayne est un joueur fantastique. Il est très mature pour son âge et son retour de suspension compensera celle de Paul Scholes. » ROONEY, LE BUTEUR. – La saison dernière, pour sa première apparition avec MU, il claque trois fois contre Fenerbahçe (6-2), en Ligue des champions. Il n’a alors que dix-neuf ans. En Premier League, il marque à onze reprises et dépasse son record depuis qu’il est professionnel. Cette saison, son influence est encore grandissante. À Sunderland (3-1), le match précédant la réception de Lille, il n’a quasiment pas touché le ballon avant la pause. À la 41e, Park Ji-sung le lance et Rooney mystifie le gardien du droit. « Il anticipe très bien les longs ballons et va très vite, explique Goma. Il faut être attentif, parce qu’il sait se faire oublier. » ROONEY, LE PASSEUR. – Mais l’attaquant n’est pas obsédé par le Wayne ROONEY but. « C’est un altruiste, assure Louis Saha, son coéquipier. Il aime marquer, mais il aime aussi faire marquer. » Ce fut le cas, toujours à Sunderland, où juste après la pause, après avoir effacé deux défenseurs, il préféra décaler Van Nistelrooy plutôt que de frapper de 25 mètres. « Très souvent, il effectue le geste parfait à proximité du but », reprend Goma, qui rejoint sir Alex quand il ajoute : « Il a une maturité étonnante pour son âge. Sa vision du jeu est la même que celle de joueurs très expérimentés. » ROONEY, LE LEADER. – En début de saison, Rooney envisageait de briguer un statut de vice-capitaine. Il y a renoncé. Mais ses adversaires sentent chez lui une âme de leader. « S’il n’était pas là, l’équipe ne tournerait pas aussi bien, continue Goma. Avant qu’il arrive, le milieu de Manchester avait un rôle important avec Keane et Scholes. On sent aujourd’hui que Scholes est un peu éteint par rapport à Rooney. » Djimi Traoré assure : « Il a pris une autre dimension. En Angleterre, c’est une mégastar, au même niveau que Owen. » Franck Queudrue ajoute : « Dans son comportement, c’est un peu le Roy Keane de l’attaque. » DAMIEN DEGORRE En attendant Saha… Le retour de Wayne Rooney, et ses nombreuses qualités dont celle de leader, pourrait permettre à Manchester United de retrouver, au détriment de Lille, le chemin de la victoire ce soir en Ligue des champions. (Photo Offside / Presse Sports) COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 2e journée, demain) LENS - HALMSTAD (SUE) RAPID BUCAREST - RENNES Retour de Thomert Bourillon revient HIER, LES LENSOIS ONT REPRIS L’ENTRAÎNEMENT après une journée de repos. La séance a été consacrée à la conservation du ballon et s’est terminée par des exercices de duels attaquant - défenseur. Lens ne compte aucun blessé. Francis Gillot sera privé d’Aruna(carton rouge à Bucarest, 0-4) mais pourra compter sur Thomert, qui n’a pas joué contre Toulouse (1-0), le week-end dernier. Aujourd’hui, l’entraîneur lensois prévoit une dernière séance à huis clos, à 16 heures. – H. W. L’équipe probable : Itandje – Demont, Coulibaly, Hilton, Assou-Ekotto ou Lachor – A. Diarra, S. Keita – J. Leroy ou Carrière, Jussiê, Thomert – Cousin. STRASBOURG - TROMSÖ Johansen et Boka écartés « JE N’AI PAS À JUSTIFIER mes choix. » Jacky Duguépérouxa commentéassez lapidairement les mises à l’écart de Johansen et Boka pour le match face aux Norvégiens de Tromsö. Si, concernant le premier, les raisons sportives sont néanmoins évoquées, il semblerait que quelque écart de conduite serait à l’origine de l’absence de l’Ivoirien dans le groupe. L’entraîneur alsacien n’hésite donc pas à se priver du joueur le plus en vue au mois d’octobre. Le Pen, hanche bloquée hier matin à l’entraînement, est très incertain quant à lui. Sidi Keita, Haggui et Alexander Farnerud sont toujours absents. – J.-M. B. L’équipe probable : Cassard – Deroff, Devaux, Bellaïd, Kanté – Lacour, R. Faty, Hosni, Arrache – Pagis (cap.), Diané. LES RENNAIS ont eu droit à une séance assez courte hier après-midi alors que Jeunechamp (genou) poursuivait, seul, sa rééducation. Ils s’envoleront ce matin pour Bucarest où leur entraînement est prévu à 19 heures, heure locale. Le groupe ne devrait guère être modifié par rapport à celui de Metz (2-1). Laszlo Bölöni pourra compter sur le renfort de Bourillon, suspendu samedi et probable titulaire dans l’entrejeu. Sinon, Youssouf Hadji (béquille) qui trottine, Isaksson et Källström (cuisse) et Perrier-Doumbé (cheville) n’ont toujours pas repris et manqueront donc ce déplacement européen. – J.–D. C. L’équipe probable : Pouplin – Edman, Ouaddou, Adailton (ou J. Faty), Edman – G. Bourillon, E. Didot, Y. Gourcuff, Utaka, Monterrubio (cap.) – Frei. PARIS-SG Sarkozy va revoir les supporters EN VISITE à Marcoussis (Essonne), au Centre national du rugby, où il a déjeuné hier avec les joueurs du quinze de France, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son intention de « présenter dans quinze jours au Parlement une mesure extrêmement efficace, qui permettra aux préfets d’interdire de stade des gens qui n’ont rien à y faire. [...] Je ne prétends pas régler le problème en quelques jours. Mais vous avez rarement eu un ministre de l’Intérieur aussi décidé à le régler. » Nicolas Sarkozy, qui a reçu lundi soir, au ministère de l’Intérieur, les représentants des Boulogne Boys, a PAGE 6 annoncé sa présence au Parc des Princes dimanche prochain. « Je serai à PSG-Monaco, à 18 h 30, avant le match, pour rencontrer les vraies associations de supporters et les mettre face à leurs responsabilités. » Ce rendez-vous aura lieu quinze jours après une visite impromptue en marge du match PSG-Nancy, lorsqu’il avait rencontré les présidents des Tigris Mystic et des Boulogne Boys. Ces deux groupes ultras sont en conflit ouvert depuis plus d’un mois, comme l’ont encore attesté des incidents en tribune, dimanche dernier, à Auxerre. Des incidents provoqués par la frange « indépen- dante » des supporters parisiens, proche de la mouvance hooligan. « Je n’étais pas content de la façon dont le match s’est passé à Auxerre parce qu’il n’y a pas eu d’interpellations, a affirmé le ministre de l’Intérieur. Quatre-vingts “supporters” avaient pris des billets en direct à Auxerre et ont mis la pagaille. Moi, je souhaite qu’il y ait des interpellations quand il y a des incidents. J’ai demandé un rapport qui me sera remis dès ce soir (hier) pour savoir pourquoi il n’y en avait pas eu dimanche soir, alors que des effectifs avaient été mis à disposition du préfet et du directeur des polices urbaines. » – J. T. LIGUE 1 Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 33 13 10 3 0 23 2. Bordeaux 24 13 6 6 1 14 3. Saint-Étienne 23 13 6 5 2 14 4. Paris-SG 23 13 7 2 4 15 5. Auxerre 22 13 7 1 5 16 6. Lille 20 13 5 5 3 18 7. Monaco 20 13 6 2 5 14 8. Rennes 20 13 6 2 5 15 9. Lens 19 12 4 7 1 18 10. Le Mans 19 13 5 4 4 13 11. Marseille 18 13 5 3 5 14 12. Nancy 17 13 5 2 6 16 13. Nice 17 13 4 5 4 11 14. Nantes 15 13 4 3 6 10 15. Toulouse 15 13 4 3 6 10 16. Sochaux 12 13 3 3 7 7 17. AC Ajaccio 11 12 2 5 5 9 18. Troyes 11 13 2 5 6 10 19. Strasbourg 6 13 0 6 7 5 20. Metz 4 13 0 4 9 5 c. — 8 7 7 11 16 10 11 23 9 9 15 9 13 11 15 14 14 17 14 24 Diff. — +15 +7 +7 +4 0 +8 +3 -8 +9 +4 -1 +7 -2 -1 -5 -7 -5 -7 -9 -19 POULAT ALLUME VEISSIÈRE. – Eric Poulat, présélectionné avec Alain Sars pour la prochaine Coupe du monde, a fait part de ses sentiments sur l’arbitrage au Journal du Centre : « Si les instances du football français avaient pensé une seconde à reverser une part, même infime, des 600 millions versés chaque année par Canal + pour la formation et la fidélisation des jeunes arbitres, le problème aurait été endigué plus rapidement. » Poulat n’apprécie pas, non plus, l’attitude de Veissière lors des matches de L 1 que le Niçois commente sur Canal + : « L’idée partait d’un bon sentiment (…) Dans la pratique, il en va tout autrement. Gilles Veissière va à l’encontre du message que nous essayons de faire passer sur le terrain. C’est tout simplement inadmissible. ». – R. R. LUIS FERNANDEZ DE RETOUR À L’ESPANYOL ? – L’Espanyol Barcelone, avant-dernier en Espagne, aurait décidé de se séparer de Miguel Angel Lotina. Luis Fernandez, actuellement entraîneur d’Al-Rayyan au Qatar, est annoncé comme grand favori pour le remplacer. Circulent aussi les noms d’Irureta, Camacho, Victor Fernandez ou encore Bielsa. Décision aujourd’hui. – F. He. CÔTE D’IVOIRE- ROUMANIE AU MANS. – Le 12 novembre prochain à 18 heures, la Côte d’Ivoire entamera sa préparation à la Coupe du monde 2006 par un match contre la Roumanie au stade Léon- Bollée du Mans où Didier Drogba, l’attaquant des Éléphants, a évolué de 1998 à 2002. – A. B. MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ABSENT EN RAISON D’UNE BLESSURE À UN PIED, ROY KEANE, le capitaine de Manchester, n’a pas apprécié la défaite à Middlesbrough (1-4), samedi. Et il l’a fait savoir au micro de MUTV, la télé du club, dans une émission enregistrée au cours de laquelle l’Irlandais assure en substance que les prestations de Ferdinand, d’O’Shea, de Fletcher, de Miller, de Smith et de Richardson avaient été indignes. Lorsqu’on l’a informé de cette interview, Alex Ferguson, furieux, a demandé qu’on la censure. Ce qui a rendu Roy Keane encore plus furieux. Hier, le manager a refusé de répondre aux questions sur ce sujet. Un peu plus tôt dans la journée, un journaliste télé avait déjà tenté le coup. À Roissy, il avait convaincu Ferguson de lui accorder un entretien. La condition posée par Ferguson était : « On ne parle pas de Keane. » Première question : « Que pensez-vous des déclarations de Keane ? » Ferguson, devenu tout rouge, pointa du doigt le journaliste et rétorqua : « Vous, vous êtes fini à Manchester ! » – D. D. FERGUSON ET LE « NUMÉRO 12 » LILLOIS. – Sir Alex Ferguson n’a pas du tout apprécié le scénario du match aller contre Lille (0-0). Ce week-end, l’entraîneur de Manchester United avait rappelé « qu’il avait été surpris par l’agressivité des lillois » et « qu’il faudrait un arbitre très fort au retour ». Et Ferguson a précisé qu’il en voulait « au numéro 12 (Mathieu Bodmer) », sans jamais citer son nom. « Il a fracturé la pommette de Ryan Giggs d’un coup de coude volontaire. » – D. D. BUENO-RODRIGUEZ : PENAROL FAIT APPEL DEVANT LE TAS. – Le club uruguayen de Penarol a annoncé, hier, qu’il allait faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de la décision de la FIFA de permettre à Carlos Bueno et Cristian Rodriguez de jouer avec le Paris-SG. Le TAS devra se prononcer, en dernier ressort, dans les six mois à venir. L’avocat du club a ajouté que Penarol n’excluait pas une action judiciaire contre les deux joueurs et leur agent Francisco Casal. Par ailleurs, d’après El Observador, les deux joueurs seraient désormais indésirables en sélection nationale. Selon le journal uruguayen, Bueno et Rodriguez, déclarés en rébellion avec le Penarol, ne pourront pas jouer avec la Celeste avant le 31 décembre 2006. Bleu Rouge Jaune Ça grince à Manchester STRASBOURG INSISTE POUR FRAU. – Face à ses problèmes offensifs, Strasbourg continue à faire les yeux doux à Pierre-Alain Frau que le club aimerait enrôler comme joker. L’attaquant lyonnais, également convoité par Marseille et Lens, retrouverait en Alsace Mickael Pagis, son ancien complice sochalien. – J. – M. B. Jaune Angleterre Vingt ans, né le 24 octobre 1985 à Liverpool. 1,81 m ; 78 kg. Attaquant Clubs : Everton (2000-2004) ; Manchester United (depuis juillet 2004). Palmarès : néant. 1re sélection : Angleterre- Australie (1-3), le 12 février 2003. 27 sélections, 10 buts ; 106 matches, 30 buts en Pre mi er Le ague ; 8 matches, 4 buts en Coupe d’Europe (tous en Ligue des champions). DANS SES RÊVES, il se serait bien vu dans le groupe qui affrontera Lille, ce soir, au Stade de France. Opéré du ménisque interne droit en août dernier, Louis Saha avait pris son temps pour récupérer. Il devait retrouver le terrain avec Manchester United contre Barnett (4-1), en Coupe de la Ligue, mercredi dernier. Mais, lorsqu’il a repris l’entraînement à haute dose, l’attaquant international français, âgé de vingt-sept ans, a été victime d’une légère contracture à une cuisse. Rien de bien méchant, mais suffisamment embêtant pour différer son retour et l’obliger à rester au repos encore quelques jours. « Normalement, je reprends l’entraînement jeudi (demain), confie Saha. Ça va mieux, mais là, j’ai fait peur au coach (Alex Ferguson) et il m’a dit de prendre mon temps. » Mais l’impatience se fait de plus en plus forte. En 2005, en raison de diverses blessures, le Français n’a participé qu’à treize rencontres toutes compétitions confondues avec son club. L’été dernier, sa blessure, lors d’un match de préparation en Asie, l’a privé de tout match officiel. « J’ai “gravement” envie de revenir, souffle-til. Mais j’en ai tellement envie que je ne veux pas disputer un match et me blesser de nouveau parce que j’aurais précipité mon retour. Je sais juste que je n’en suis plus très loin. » Lundi prochain, la réserve de Manchester United joue. Saha espère en être. – D. D. L’AVOCAT DE FLAMINI RÉPOND À DIOUF. – Maître Miffirli, l’avocate de Mathieu Flamini, est revenue sur les propos de Pape Diouf, qui regrettait dans notre édition d’hier, la décision du Tribunal arbitral du sport (TAS) d’entériner le transfert du joueur à Arsenal. « C’est complètement faux de dire que l’affaire Flamini met en péril la formation française, a-t-elle précisé. L’OM a oublié d’appliquer l’article 262 de la charte du football français qui demande au club de proposer un contrat au joueur. L’OM a fait une erreur. C’est pour cette raison que la FIFA a tranché en notre faveur et que le TAS a confirmé en appel. Cette histoire n’a rien à voir avec celle de Sissoko et N’Zogbia. Dans ces deux cas, Auxerre et Le Havre avaient fait des propositions. C’est pour cette raison que le TAS a fixé une indemnité de formation et une indemnité de transfert. » – G. D. Noir Bleu Noir C’EST, AU CHOIX, « un inconscient » ou « un mec formidable », « un petit caïd » ou « un garçon très mature », « une teigne » ou « un impulsif ». Ceux qui l’ont affronté ne partagent pas le même avis que ceux qui le côtoient. Tous, en revanche, se rejoignent pour dire que Wayne Rooney est un « joueur très talentueux », sans lequel Manchester United n’a plus la même équipe. La première défaite des Red Devils cette saison coïncidait avec la première non-titularisation de l’attaquant international (contre Blackburn, 1-2). En Ligue des champions, privé pour deux matches de sa nouvelle star suspendue, Manchester a galéré pour battre Benfica à Old Trafford (2-1) et n’a pas brillé trois semaines plus tard contre Lille (0-0). À tout juste vingt ans, l’ancien joueur d’Everton a déjà endossé la panoplie du leader indispensable. Mais controversé. ROONEY, L’AUTRE KEANE ? – Comme son coéquipier Roy Keane, actuellement blessé, Wayne Rooney a une propension très élevée à s’énerver. « Pour son âge, il parle beaucoup, surtout avec l’arbitre, relève Djimi Traoré, défenseur de Liverpool. Il gagnerait à se calmer un peu. » Rooney essaie. Il est suivi par un psy. Mais la thérapie part de loin et le gamin risque de se coltiner encore quelques séances dans le fauteuil du docteur. Canaliser son énergie lui semble plus difficile que marquer des buts. « Samedi, il était très énervé, explique Franck Queudrue, qui l’a affronté avec Middlesbrough. À un moment, il a fait une course de 50 mètres pour venir tacler de façon musclée un de mes coéquipiers. » ROONEY, PIRE QUE KEANE ? – Le natif de Liverpool a tout pour remplacer Roy Keane dans… le mépris que lui vouent ses adversaires. « La première fois que j’ai joué contre lui, il est venu vers moi et m’a insulté sans raison, se souvient Alain Goma, défenseur de Fulham. Je me demandais qui était ce gamin… » Pascal Cygan, défenseur d’Arsenal, affirme de son côté : « Il est aussi imprévisible balle au pied que dans son comportement. Son point fort, c’est son ignorance du danger. Son point faible, c’est son intellect. Il monte vite en pression. C’est d’ailleurs là- Après les propos, lundi, de l’entraîneur de Chelsea José Mourinho, traitant Arsène Wenger de « voyeur » , l’entraîneur d’Arsenal a vivement réagi hier, en n’excluant pas une action en justice contre le Portugais. « Ses propos étaient déplacés, déconnectés de la réalité et irrespectueux, a indiqué Wenger, je vais voir si une action peut être menée. Je ne sais pas encore mais je laisse la porte ouverte. » En conférence de presse, la semaine dernière, interrogé sur Chelsea par des journalistes, le Français avait indiqué que l’élimination du club en Coupe de la Ligue contre Charlton aux tirs au but, avait peut-être entamé la confiance en soi des Blues. Déclanchant ainsi la réplique de Mourinho. 8 FOOTBALL LIGUE DES CHAMPIONS (1 re Bleu Rouge Noir Jaune phase, 4e journée) – BARCELONE-PANATHINAÏKOS « Je me fiche qu’Henry vienne au Barça » SAMUEL ETO’O n’a peur de personne. Même pas d’une possible concurrence de Thierry Henry, souvent annoncé en Catalogne. Le meilleur buteur du Barça a son franc-parler. Son discours est incisif et nerveux comme son jeu. C’est donc sans détour que l’attaquant camerounais revendique sa place de titulaire permanent au FC Barcelone ou affirme ne pas craindre la concurrence de Thierry Henry, souvent annoncé au Barça l’an prochain. De l’Eto’o dans le texte. Décapant ! s’aligner en attaque avec moi et si le coach pense qu’il peut le faire, c’est son problème. Pour moi, cela ne change rien. Je suis ici pour jouer et tant que je serai là, je jouerai. – Mais son arrivée pourrait accélérer votre départ vers un autre club ? – Pourquoi ? Vous croyez que Thierry Henry va me faire partir ? Henry pourrait venir ici et se retrouver sur le banc des remplaçants. On peut voir les choses comme cela aussi… Certains le trouveront meilleur que moi, d’autres penseront l’inverse. Mais pour moi, c’est clair, tant que je resterai ici, je jouerai. « Vous trouveriez normal que je reste sur le banc des remplaçants ? » « J’ai regretté les insultes contre le Real » En dix journées de Championnat d’Espagne, Samuel Eto’o a été titulaire dix fois et a marqué neuf buts. Une réussite qu’il ne connaît pas en Ligue des champions, où il n’a pas encore inscrit le moindre but en trois titularisations. (Photo Bernat Armangue/AP) de signer avec Barcelone. ” Cela l’a étonné, oui. Et il m’a même proposé d’en parler avec Florentino Pérez. – Regrettez-vous les insultes lancées contre le Real Madrid (6), en juin dernier ? – Je me suis excusé et j’ai regretté. J’irai à Madrid sans rancune, pour jouer un match de foot. Mais, certainement, il y aura des réactions chez les supporters. Ils en ont le droit. – Vous dites que l’argent est secondaire pour vous. Mais vos passions coûtent cher. Combien possédez-vous de montres et de voitures ? – Il faudrait les compter. Mais disons (il réfléchit), une dizaine de voitures et plus de cent montres. – Quelle image voulez-vous laisser au Cameroun et ailleurs ? – Aujourd’hui, au Cameroun, certains m’adorent. D’autres trouvent que j’en fais un peu trop. Lutter contre les malhonnêtes, cela provoque forcément des réactions. Même Roger Milla, qui est un dieu vivant, n’est pas épargné. Alors moi, vous pensez ! Mon but est de laisser l’image de quelqu’un qui a marqué son époque. Pas simplement celle d’un bon joueur. » FRÉDÉRIC TRAÏNI (1) Dans son autobiographie, qui sortira bientôt en français, Eto’o rapporte cette phrase adressée à Mourinho dans le couloir des vestiaires : « Mister, je sais que tu es une grande per- sonne et un grand entraîneur. Mais en vérité, tu n’es qu’une merde. » (2) Eto’o, Ronaldinho, Deco, Van Bommel, Xavi. (3) Depuis qu’ils sont au Barça, Giuly (14 buts au total) a reçu 2 passes décisives d’Eto’o (37 buts), qui a bénéficié d’une unique balle de but en provenance du Français. (4) Cameroun-Égypte (1-1) : Pierre Wome a raté le penalty décisif, synonyme d’élimination pour le Cameroun. Il accusera Eto’o d’avoir menti en affirmant qu’il s’était imposé pour le tirer. (5) Le Barça veut conserver Eto’o pendant la CAN (du 20 janvier au 10 février). (6) Durant la fête qui suivait le titre de champion, Eto’o avait lancé à six reprises : « Madrid, salaud, salue le champion ! » GYMNASTIQUE ARTISTIQUE « Envie de faire autre chose » MARINE DEBAUVE tente d’expliquer pourquoi elle a failli arrêter sa carrière. Une semaine après avoir annoncé à ses entraîneurs, Yves Kieffer et Véronique Legras, son intention de ne pas participer aux Championnats du monde,du 21 au 27 novembre, àMelbourne, Marine Debauve (17 ans) revient sur les raisons qui l’ont amenée à une telle décision. Après moult discussions, la championne d’Europe du concours général, blessée au dos depuis un mois, s’alignera sur deux des quatre agrès en Australie (la poutre et les barres asymétriques). Mais elle demeure énigmatique sur la suite de sa carrière après cette échéance. « POURQUOI avez-vous souhaité arrêter ? – J’en avais marre. Je n’avais plus envie de m’entraîner. Déjà avant la Coupe du monde à Stuttgart (le 23 octobre), je n’étais plus très motivée. Et puis, en rentrant d’Allemagne, je devais reprendre ma préparation au sol et au saut de cheval avec Véronique. Yves m’avait laissé les programmes, mais quand j’en ai pris connaissance, je n’ai pas eu envie de les suivre. Je n’en avais pas le courage. – Vous ne vous en sentiez pas capable ? – Non. Mais je n’en avais pas envie, tout simplement. Je ne sais pas comment l’expliquer. Je n’étais plus motivée. – Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ? – J’ai parlé avec beaucoup de personnes, comme à chaque fois que j’ai le blues ou que je veux arrêter (comme en 2003). Tout le monde m’a pris la tête. Je ne savais plus où j’en étais et, finalement, je ne sais même plus si c’est bien moi qui ai vraiment choisi de revenir. « Un break serait le bienvenu » – Continuer la préparation sur deux agrès uniquement vous rend-il plus sereine ? – Oui. De toute façon, je n’aurais pas continué si cela n’avait pas été le cas. C’est moi qui l’ai demandé. J’avais commencé à y songer au moment où j’ai eu mal au dos. Je pensais que ce serait plus facile de ne faire que deux agrès. Je ne voulais plus m’aligner sur les quatre, même si je sais que j’ai une carte à jouer là-dessus. – Vous présenter aux Mondiaux avec le statut de championne d’Europe vous a-t-il mis la pression ? – Je ne le pense pas. C’est sûr que j’aurais sans doute été attendue. Mais, je n’ai pas l’impression, ou alors c’est inconscient, que ce titre m’ait mis une pression supplémentaire. – Le nombre d’années depuis lesquelles vous évoluez à haut niveau peut-il expliquer votre lassitude ? – Cela doit jouer. J’ai commencé au pôle de Dijon à six ans. À huit ans, je m’entraînais déjà quatre heures par jour, puis je suis passée à environ vingt-sept heures par semaine à mon entrée en sixième. J’ai participé à mon PAGE 8 premier tournoi en Belgique en 1998 et à mes premiers Championnats de France espoirs en 1999. Depuis l’âge de quatre ans, j’ai l’impression que je ne fais que de la gymnastique. J’ai envie de faire autre chose. – Quoi ? – Faire ce que je veux comme je veux. Continuer la gymnastique pour mon club (à Dijon), mais en m’entraînant de façon plus cool, sans avoir un programme à respecter. J’aimerais bien aussi faire du tumbling. C’est sûr qu’un break serait le bienvenu. Peut-être cela me redonnera-t-il envie de revenir vers le haut niveau après ? Je ne sais pas. – Votre blessure au dos semble avoir été finalement le déclencheur ? – C’est sûr que j’ai pas mal galéré avec les blessures au cours de ma carrière, surtout avec des problèmes de croissance qui traînaient. J’avais déjà un peu mal au coude avant mes problèmes au dos. Ce n’est pas facile à gérer à la longue et je savais d’avance que cela allait être dur de revenir sur les quatre agrès, même avec les antiinflammatoires. C’était difficile aussi d’être blessée et de voir les autres (Le Pennec et Severino) continuer à progresser dans leur préparation sans pouvoir moi-même faire quelque chose. – Ne craignez-vous pas, une fois à Melbourne, de regretter votre choix ? – Il ne le faudra pas. Il faut que je sois claire avec ce que j’ai envie de faire pour ne rien regretter. J’ai décidé de continuer sur les deux agrès où je me sentais la plus prête. Mon objectif est de rentrer en finale aux barres asymétriques et de faire une médaille à la poutre. – Et après ? – On verra. Je ne sais pas. » VÉRONIQUE BURY Une lassitude compréhensible « C’EST SÛR qu’il y a un problème ! C’est bizarre d’avoir envie d’arrêter à trois semaines d’un Championnat du monde, alors que plein de filles rêvent d’y participer. » Marine Debauve, la première, le reconnaît. Sa réaction est pourtant révélatrice d’un état de fait assez courant dans ce sport où les athlètes débutent en compétition internationale jeunes. Debauve avait dix ans lors de son premier tournoi en Belgique. À cet âge-là, Émilie Le Pennec, championne olympique en 2004 aux barres asymétriques, n’avait pas encore intégré le pôle de Créteil. Yves Kieffer comprend cette lassitude : «Marine a été placée très tôt dans un schéma de haut niveau. De plus, elle a eu pas mal de pépins physiques et elle le paye aujourd’hui. Elle est arrivée à saturation et cela peut se comprendre. C’est dommage que ce soit au moment où elle parvienne à maturité dans son sport… » L’entraîneur national espère qu’une médaille à Melbourne relancera Marine pour quelques années encore. C’est pour cela qu’il a accédé à sa demande de ne concourir que sur deux agrès et non quatre. Et ce quitte à ce que la championne d’Europe en titre ne défende pas ses chances mondiales sur le concours général. Yves Kieffer estime que cet « exemple » doit mettre en garde sur les rythmes d’entraînements, mais aussi sur la gestion d’une carrière qu’il estime ne pas devoir commencer avant seize ans. Isabelle Severino (vingt-cinq ans), qui a signé son retour avec l’or européen au sol au printemps dernier, se souvient du jour où elle a claqué la porte de l’équipe de France, un mois avant les Mondiaux 1999 : « Ce n’est pas la passion pour la gymnastique qui s’éteint, mais c’est un surplus de plein de choses. La gymnastique est un sport difficile et exigeant, dans lequel on n’a pas toujours une reconnaissance à la hauteur de l’investissement aussi bien médiatiquement que financièrement. » Severino, qui a eu besoin de couper pour se construire un avenir professionnel avant de revenir vers sa passion, souligne aussi la particularité française : « Contrairement aux autres pays, nous sommes à la limite dans la pratique loisir ! » Aux États-Unis, faire de la gym au haut niveau ouvre financièrement les portes des grandes universités alors que dans les pays de l’Est, cela devient un moyen de gagner sa vie. Les Françaises ont été les seules cet été à prendre un mois de vacances. – V. Bu. JOUEUR LE PLUS COMPLET QUE LE FOOTBALL AIT JAMAIS PRODUIT, IL RÉSUME À LUI SEUL LA FORCE ET LA PUISSANCE DU GRAND REAL MADRID. QUI EST-IL ? TOUS LES BALLONS D’OR SONT SUR www.francefootball.fr MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge jour être différent. La majorité d’entre nous disent toujours oui aux clubs qui les vendent sans leur accord. Il suffit de leur promettre x millions en plus pour qu’ils acceptent. Moi, avant, je ne pensais pas gagner de l’argent avec le foot. Mon rêve de gosse était de passer à la télé. Et que les gens me voient jouer. Cela reste mon plaisir principal. Ce qui me donne un avantage, par rapport aux autres, dans mes choix de carrière. – Votre signature au Barça, en provenance du Real, a surpris… même le roi d’Espagne, paraît-il. C’est vrai ? – Nous nous sommes croisés dans un restaurant. Il m’a dit : “ Hermano (frère), où vas-tu jouer cette saison ? ” Je lui ai répondu : “ Majesté, je viens Bleu Rouge – Ce penalty est pourtant à l’origine d’un accrochage verbal entre vous et Wome, qui vous a traité de menteur, non ? – Pierre est plus qu’un ami d’enfance. C’est un cousin. Il s’est fait piéger par un journal espagnol qui ne m’apprécie pas trop. Il est tombé dans le piège. Je ne lui en veux pas. Cela peut arriver à tout le monde. – Quel souvenir gardez-vous de ce match ? L’avez-vous digéré ? – Jamais je n’avais pleuré pour un match de football. Yannick Noah, les autres personnalités présentes, les joueurs, tout un peuple… nous étions tous effondrés. Un moment très fort que je n’oublierai jamais. Mais aujourd’hui, c’est du passé. Mes principaux objectifs sont liés à mon club. Et à la Coupe d’Afrique, si j’y vais (5). – Pourquoi le Barça et pas Liverpool ou Arsenal, où votre exclub, le Real Madrid (détenteur à l’époque de 50 % de vos droits), voulait vous envoyer en juillet 2004 ? – Je voulais rester en Espagne, où j’ai grandi. Effectivement, cela a été difficile de résister aux exigences du Real Madrid. Le président Florentino Pérez avait déjà tenté de me vendre, contre mon gré, à La Corogne (été 2000) où ni le coach ni le président ne m’avaient jamais réclamé. À l’époque, je me suis dit qu’il fallait bien qu’un joueur ose un Jaune Bleu Jaune – Les renforts ont amené Frank Rijkaard à procéder à des rotations. Mais vous, vous êtes toujours titulaire. Pourquoi ? – Vous trouveriez normal, vous, que je reste sur le banc des remplaçants ? On ne peut pas tous jouer, c’est clair. Mais est-ce que je dois cesser de le faire parce que les autres doivent gagner leur place en sélection ? Moi, je dis non. J’ai vingt-quatre ans, l’âge idéal pour jouer au football. Le temps où je ne jouerai plus que dix minutes par rencontre viendra plus tard. – Mais même Ronaldinho est concerné par ce turnover, pourquoi pas vous ? – Pourquoi pas ? Ronaldinho c’est mant que ma notoriété m’y obligeait. Mais cela ne veut rien dire. Un penalty, c’est un tireur face à un gardien. Pierre (Wome) se sentait bien. Les capitaines présents, nous avons décidé que c’était à lui de tirer. Il frappe le poteau. Mais cela aurait pu arriver à un autre ou à moi-même. Si c’était à refaire, nous prendrions la même décision. Noir Noir « C HELS EA a ura it pr opo sé 60 millions d’euros pour vous engager cet été. Pourquoi être resté ? – Parce que je me sens encore bien dans ce club. Je connais bien le Championnat espagnol. C’est ici que je me suis construit. Au-delà des millions à gagner, à Chelsea, il m’aurait fallu découvrir une autre culture, obliger ma famille à s’adapter à une nouvelle vie… c’était compliqué. – D’autant plus que, avec José Mourinho, ce n’est pas le grand amour… – Mourinho a une façon de s’exprimer qui n’est pas forcément agréable. Je le lui ai dit en face, dans le tunnel du match retour à Chelsea (1), l’an passé, en C 1 (2-1 et 2-4). J’aurais agi de même avec Franck Rijkaard s’il s’était comporté comme Mourinho l’a fait. Mais Mourinho peut très bien devenir un jour mon entraîneur. – Comment le président Joan Laporta vous a-t-il convaincu de rester ? – En dix ou quinze minutes au téléphone, alors que je préparais un match avec le Cameroun. On est vite tombés d’accord, on a estimé que ce n’était pas le moment de quitter le Barça, pour le club comme pour moi. – Thierry Henry est annoncé au FC Barcelone l’an prochain. Qu’est-ce que cela vous inspire ? – Je me fiche que Thierry Henry vienne au Barça. Ou que Maradona y signe un come-back. S’il vient, tant mieux pour lui. Moi, je suis ici pour jouer. S’il veut Ronaldinho. Et Eto’o c’est Eto’o ! On ne joue pas au même poste. Et les gens qui aiment le foot ne sont pas fous. Les rotations, ce n’est pas mon problème. C’est celui du coach. Et il n’est pas fou, lui non plus. – À titre individuel, vous êtes cinq joueurs du Barça nominés pour le Ballon d’Or (2). Est-ce un objectif pour vous ? – Je ne pense pas être choisi malgré mes buts de l’an passé et mes neuf buts inscrits en dix matches cette saison. Vous verrez que, comme toujours (sic), il sera attribué à un joueur qui joue ou a joué dans le Championnat français. – Vous dites cela parce que Ronaldinho est le grand favori ? – Cela peut être lui, oui. C’est un excellent joueur. Mais, personnellement, je trouve plus juste le trophée de meilleur joueur FIFA de l’année, octroyé à un joueur par d’autres joueurs. – Vous parlez de collectif. Mais parfois, n’êtes-vous pas un peu trop personnel ? – Mon job dans un stade, c’est de marquer des buts. Celui des autres est de passer la balle. D’ailleurs, Giuly peut me remercier. Plus de la moitié de ses buts ici, il les a marqués sur une passe de Samuel Eto’o (3). – Giuly vous reproche-t-il parfois de ne pas lui passer le ballon ? – Au contraire. C’est moi qui lui dis : “ Mon frère, si tu me faisais plus de passes, je serais bien content. ” Ludo, il n’arrête pas. Il court, il court… Parfois, je l’attends au premier poteau et il centre au second. Mais c’est le foot, c’est comme ça. Alors je m’adapte. – À propos de Coupe du monde, pourquoi n’avez-vous pas tiré le penalty contre l’Égypte (4)? – On ne pouvait pas le tirer tous les onze. Etait-ce ma mission en tant qu’attaquant ? Certains l’ont dit, affir- 9 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS CRÉTEIL RÉVEILLE LE FANTÔME ENQUÊTE Deuxième de la Ligue 2, le club du Val-de-Marne fait renaître l’espoir d’une deuxième équipe francilienne dans l’élite du foot français. Si Paris vaut bien une messe, vaut-il en revanche une deuxième équipe en L 1 ? La question se repose avec actualité depuis que Créteil joue les premiers rôles en L 2 cette saison. Pour autant, si sportivement l’équipe méritait son accession à l’élite, il n’est pas du tout sûr qu’il existeaujourd’huiune placeau paradisau côtédu PSG. Pour Créteil ou pour un autre… LA SURPRISE S’ÉTERNISE. Après avoir été leader durant cinq journées, Créteil est deuxième de Ligue 2, bien installé dans la course à la montée. Avec les bons résultats du club, resurgit d’outre-tombe le fantôme du deuxième grand club parisien. Le caveau de famille est déjà bien rempli. Racing, Red Star, Paris FC, tous ces noms se battent aujourd’hui pour exister chez les amateurs (voir infographie ci-dessous), après des années de gestion financière et sportive calamiteuse. Paris est aujourd’hui une des seules capitales d’Europe à ne compter qu’un seul club de football dans la plus haute division de son Championnat. Plusieurs indicateurs sont au vert pour que les choses changent. D’autres restent au rouge. Avant de chuter à Amiens, à Reims et chez le leader Sedan, Créteil était invaincu depuis un déplacement à Nancy le 8 avril dernier. Quatorze matches de Championnat sans connaître la défaite, voilà Créteil transformé en terreur des pelouses. La métamorphose est surprenante de la part d’un club qui s’est quasiment toujours battu pour ne pas descendre depuis son accession à la D 2 en 1999 (*). Le changement doit beaucoup à la performance de certains joueurs qui ont su élever leur niveau de jeu, comme Ali Boulebda (7 buts), le symbole. Portée vers l’avant, cette équipe pratique un football plaisant et efficace qui en fait la meilleure '' 116 km FFC MANTES NTES 78 7 CFA, 9e gr CFA gr. D 93 MAGAZINE TENNIS MAGAZINE HANDBALL 92 HAUTS-DE-SEINEE 0 gr. B PARIS ARIS FC CCFA, 12e gr. D 4e de L 1 94 VAL-DE-MAA RNE CCFA 2, 2 14e gr. B US CRÉTEIL- LUSITANOS 2e de L 2 LES CLUBS PARISIENS EN D 1 PARIS-SG : 33 saisons de 1971 71 à au aujourd’hui. Meilleur ré résultat és : champion ampion en 1986 et 1994. RACING PARRIS : 30 saisons entre 1932 et 1990. Meilleur ré résultat és : champion am en 1936. 91 RED STAR : 16 saisons so entre 1932 et 1975. ESSONNE Meilleur ré résultat és t : 7e en 1947. STADE ADE FRANÇ FRAN NÇAAIS : 15 saisons entre 1946 et 1967. Meilleur résultat Meill rés é : 5e en 1947 et 1948. ES VIRY-CHÂTILLON PARIS FC : 3 saisons entre 1972 et 1979. CFA 2, 11e gr. B MMeilleur résultat rés é : 12e en 1973. CA PARIS : 2 saisons entre 1932 et 1934. Meilleur ei résultat rés é : 5e en 1933. SAINTE-GENEVIÈVE SP CLUB UBB FFRANÇAIS : 1 saison en 1932-33. 1932 33 CFA 14e gr. CFA, gr D Résultat Ré és at : 8e. 77 SEINEE-ETMARRNE US MOISSY CRAMAYEL CRAM CCFA CF FA, 2e gr. gr D FOOTBALL Championnat d’Italie. 8 e journée. Lecce - Juventus Turin. Sport + 555 min Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Les rencontres de la soirée de mercredi. Canal + 35 min Euroligue H. 1 re phase. 1 re journée. Groupe A. AEK Athènes (GRE) - Strasbourg. TPS Foot 60 min FOOTBALL '' n’a pas grand-chose, mais on a déjà un nom », se félicite le président du Paris FC. C’est aussi le cas du Red Star ou du Racing. Aujourd’hui, ces clubs, comme Créteil, sont conscients qu’il faut miser sur l’identité « banlieue », malgré son hétérogénéité et celle de ses habitants. Son réservoir de talents hors norme laisse entrevoir une brèche. « Il y a la place pour exister, explique ainsi Laurent Cathala, le maire socialiste de Créteil, à condition de bâtir un club à identité locale. Un club populaire avec un recrutement dans lequel les hommes et les VINCENT GARCIA (*) Depuis son retour en Deuxième Division, Créteil a terminé 17e (2000), 16e (2001), 18e (2002), 17e (2003), 12e (2004) et 15e (2005). LA QUESTION DU JOUR Créteil est-il une alternative crédible au PSG ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût de un SMS). Canal + 80 min 22.45 GOLF Sport + 90 min Rediff. demain à 8 h 30 23.15 Circuit européen. Masters de Sotogrande (ESP). MAGAZINE Eurosport 30 min 23.15 Canal + Sport 55 min « Ma nounou est une célébrité ». Avec Philippe Candeloro. Voir article. France 3 10 min Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Groupe D. Benfica (POR) - Villarreal (ESP). Canal + Sport 120 min Tour du Faso. L’étape du jour. Foot + 145 min Masters Series. Tournoi ATP de Paris-Bercy. 3 e jour. FOOTBALL 20.10 TV 5 15 min 01.15 BASKET France 2 65 min 02.00 NBA. Memphis Grizzlies - Miami Heat. BASKET 20.45 20.45 20.50 France 3 95 min 21.30 Eurosport 30 min NBA + 120 min 04.30 NBA. Denver Nuggets - Los Angeles Lakers. Sport + 120 min À voir. Sport + 105 min 00.45 TENNIS 20.45 M 6 65 min 00.15 CYCLISME 20.40 NBA + 120 min ZAP Intéressant. À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 18: 30 LA GRANDE ÉDITION > NBA / EUROLIGUE Notre consultant Jacques Monclar sur le plateau d’Olivier Ménard > BASKET MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Candeloro en baby-sitter M 6. 23 h 15. Mag. Ma nounou est une célébrité. 65’. 22.40 BASKET 19.45 « Vie privée, vie publique » Invitée : Jeannie Longo. Voir article. 22.30 Canal + 90 min Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Groupe D. Canal + 115 min Lille - Manchester United (ANG). Rediff. à 22 h 40 Canal + Sport LE MAGAZINE OLYMPIQUE CCFA 2, 6e USS IVRY U Rediff. demain à 7 h Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Groupe C. FC Barcelone (ESP) - Panathinaïkos (GRE). MAGAZINE VILLLEMOMBLE MBL SPORTS CFA, 10e gr. D FC LES LILASS PARIS-SG 2 km Eurosport 135 min Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Arsenal (ANG) - Sparta Prague (RTC) (K 3) ; FC Thoune (SUI) - Ajax Amsterdam (HOL) (K 4) ; Werder Brême (ALL) - Udinese (ITA) (K 5) ; FC Bruges (BEL) - Rapid Vienne (AUT) (K 6). FOOTBALL NOISY Y LE SEC 93 75 19.15 Ligue des champions. 1 re phase. 4 e journée. Groupe A. Juventus Turin (ITA) - Bayern Munich (ALL). FOOTBALL CFA,, 7e gr CFA gr. D CCFA 2, 1er gr. A CF PARIS 17.45 Championnat de France D 1 H. 7 e journée. Paris-Chambéry. Suivi du Mag. FOOTBALL Saint-Ouen RED R ED STAR 933 CFA 2, 12e gr. B 78 YVELINES 11.30 « Playground » FOOTBALL LEVVALLLOIS SP.C 10.55 Masters Series. Tournoi ATP de Paris-Bercy. 3 e jour. TOUT LE SPORT RACIN NG CP 92 92 CFA, 188e gr. g B CFA, 5e gr. D SEINESAINT-DENIS En Ile- de- France, il y a de la place pour deux clubs. Celui de Paris et celui de la région. (Jean- Louis Piette, ancien patron du Racing) LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » « NBA Time ». Avec San Antonio Spurs - Denver Nuggets. JOUR DE SPORT Colombes AM. S. POISSY '' femmes de la périphérie de Paris se reconnaissent. » Pour attirer ces jeunes talents locaux, un centre de formation est indispensable. Il n’est pas en projet à Créteil. Et, entre ce raisonnement et la « touche lusitanienne » chère à Lopes, la schizophrénie guette : « Il est très important pour moi d’avoir ce nom de Lusitanos accolé à celui de Créteil, confirme le président. La moitié du public qui vient au stade est portugais ou d’origine portugaise. Et avec les banques et les compagnies d’assurances lusitaniennes comme partenaires, je dois aussi avoir deux ou trois Portugais dans l’équipe. » « L’identité est la grande difficulté, conclut Dayan, qui avec l’Entente SSG croit plus à l’acte fondateur. Il faut la créer. Pour l’instant, c’est loin d’être le cas. Les dirigeants n’ont malheureusement pas beaucoup d’emprise sur l’histoire sportive. Le processus d’identification se fait grâce à un joueur ou à un événement. À notre niveau, il se fera avec la Coupe de France. » PATINS AUX PIEDS, on l’a vu glisser plus vite que son ombre en Lucky Luke ou ferrailler, à la pointe des lames, tel d’Artagnan. Ce soir, Philippe Candeloro ajoute à sa panoplie le personnage de… Super Nanny. Vous savez, la nounou de M 6 (tailleur strict, chignon sévère, lunettes au bout du nez) dotée du super-pouvoir de mettre les marmots récalcitrants au lit. Lui-même père de deux fillettes, le patineur (*) doit ici s’occuper pendant quatre jours de cinq enfants de six à seize ans, avec 150 en poche. Et ce n’est pas gagné d’avance, à en juger par la première impression de Louise, la benjamine : « Il a les cheveux longs, alors il est trop moche ! » Pas terrible en artistique, la note dégringole sur le plan technique : ce n’est pas faute de multiplier les arabesques avec son caddie dans les rayons d’un magasin où il passe trois heures à comparer les prix ! Maladroit, il se met vite à dos la marmaille et réussit à faire pleurer la timide Sophie qu’il traite de « feignasse » pour « rendre l’ambiance conviviale » (sic). « On dirait qu’il a même pas quatorze ans d’âge mental, c’est pour ça qu’il s’entend bien avec Valentin (le petit frère de neuf ans) », soupire l’ado. À ce rythme, Candeloro parvient à transformer une « boum » entre copines en cours de danse musclé que ne renierait Longo par amour FRANCE 3. 20 h 50. Mag. Vie privée, vie publique. 95’. SA CARRIÈRE n’en finissant pas, Jeannie Longo n’a plus d’âge. D’ailleurs, ellemême ne le connaît pas. Dans Vie privée, vie publique de ce soir, elle glisse qu’elle aura « quarante-huit ans bientôt ». Son mari et entraîneur Patrice Ciprelli rectifie : « Quarante-sept. » La championne française la plus titrée de l’histoire, un caractère forcément, n’a rien à perdre à se vieillir, elle est éternelle, même si elle est… « en fin de carrière ». Chez Mireille Dumas qui interroge : « Jusqu’où peut-on aller par amour ? », le couple Ciprelli-Longo répond. Elle a beaucoup pédalé pour lui. Il y a une vingtaine d’années déjà, elle nous confiait adorer le vélo, l’effort, mais pas la compétition. Elle ne change pas de discours. Effectivement, elle a donc couru par amour pour Patrice, même si leur vie « ne se résume pas qu’à la compétition ». Jeannie évoque néanmoins les moments de connivence du couple pendant une course. Et s’amuse du fait que ce mari-entraîneur aura réussi à la « dompter ». Il reste qu’elle aimerait bien enfin « partir en vacances sans dossard aux fesses ». Patrice est-il prêt, là, à dire oui ? – B. D. pas Kamel Ouali, le chorégraphe de Star Academy. Au fil du magazine, on en vient à se dire que M 6 s’est trompée d’émission de téléréalité pour Candeloro : en fait, celui-ci aurait été idéal en garde-chiourme au Pensionnat de Sarlat. M. Navaron n’a qu’à bien se tenir ! JOCELYN LERMUSIEAUX (*) On le retrouvera dans un rôle plus familier de consultant, le 19 novembre sur France 2, à l’occasion du Trophée Bompard. L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Un Jour Avec… Pascal Gentil. 18.30 La Grande Édition. 19. Un Jour Avec… Antoine Dénériaz. 22.30 Édition de la nuit. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu avec les Live d’Infosport. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À .8 et à .38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18. RMC. Luis Attaque. 18.52 RTL Mégasport. 19. Sud Radio. Rugby Club. 19.30 RMC. Global Sport. 20. Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. RTL Foot. Ligue des champions : Lille-Manchester. 20. RMC. Coach Courbis. 20.30 RMC. Intégrale Foot. Ligue des champions. Lille-Manchester. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge VAL-D’OISE O obligé de chercher des partenaires nationaux. Il faut donc proposer un projet d’envergure nationale. » Mais un projet, aussi cohérent soit-il, ne crée pas une identité. Créteil n’a pas d’histoire en L 1. Et avec des records d’affluence avoisinant les 4 000 spectateurs, le club n’a pas encore trouvé son public. « Nous, on Bleu TÉLÉVISION ENTENTE SANNOIS OIS SAINT-GRATIEN 8e de National 95 '' attaque de L 2 avec 24 buts. Reste à savoir si l’effectif, un peu court mais renforcé par le transfert de l’attaquant Citony début octobre, sera suffisant dans la durée face aux suspensions et aux blessures. Derrière Créteil, l’Entente SannoisSaint-Gratien, en National, semble à des années-lumière de la L 1. L’encadrement du club s’était donné « deux ans » en 2004 pour monter en L 2. Les actionnaires et les investisseurs veulent maintenant des résultats. Après un début de saison mitigé (l’entraîneur Didier Caignard a été remercié le mois dernier) l’Entente SSG occupe une huitième place plus conforme à ses ambitions, à 4 points de Cannes, premier. Mais, pour jouer un jour en Ligue 1, encore faut-il avoir les structures. À Créteil, le stade Dominique-Duvauchelle, avec sa piste d’athlétisme et ses virages non couverts, ne ressemble pas à un vrai stade de foot. Nombre de journées disputées : Ligue 1 13 14 Ligue 2 14 National 10 CFA 8 CFA 2 cependant : « Le PSG a été aidé mais c’est fini. Aujourd’hui, pour nous, la priorité est le transport, le logement et l’aménagement du territoire. Un deuxième grand club à Paris peut passer par une volonté politique. Il faut juste trouver des dirigeants et des équipes qui méritent d’être aidés et on n’a pas trouvé ça sur le terrain. Vu de l’extérieur, il n’y a pas de grands patrons comme Aulas ou Berlusconi. Si ça arrive, on trouvera des moyens d’accompagner ces clubs. » Et pour Jean-Louis Piette, sans le soutien politique, rien n’est possible : « À l’époque du Matra, la Mairie de Paris ne nous a jamais aidés. En 1991, j’avais envisagé de fusionner avec Créteil pour former un grand club francilien. C’était compliqué, les deux départements étaient à l’opposé. Il aurait fallu une plus grande volonté : celle de la région. En Île-de-France, il y de la place pour deux clubs. Celui de Paris et celui de la Région. » Créteil peut quand même compter sur sa mairie, qui donne 1 M par an, soit un sixième du budget. Plus généralement, les clubs de la région parisienne peuvent tous miser sur leur mairie ou leur département pour des subventions, dont les montants ont été plafonnés depuis la loi Buffet. « Mais je ne crois pas aux pouvoirs publics pour faire un grand club à Paris, explique Jean-Michel Jaquot, le président du Racing. Le plus important est d’avoir des partenaires privés. » « C’est la clé, continue Philippe Bompard, du PFC. Alors autant préparer les choses. Avant mon arrivée, le Paris FC était financé à hauteur de 90 % par la Ville. Aujourd’hui, la part de la Mairie est descendue à 50 % du budget (d’un total de 1,5 M). Mais les partenaires privés sont très difficiles à trouver. On ne peut pas compter comme en province sur le concessionnaire ou l’hypermarché du coin. À Paris, on est Jaune Rouge Jaune Nous sommes prêts. C’est l’objectif dans les deux ans qui viennent. (...) Je suis dans le béton et j’ai des relations avec toutes les grosses entreprises de la région parisienne… (Armand Lopes, président de Créteil) Ça, c’est Créteil ! Le 12 août dernier, à l’issue de sa victoire sur Gueugnon 4-0, Créteil prenait pour la première fois les commandes de la L 2. Une performance d’autant plus louable que l’ambiance du stade Dominique-Duvauchelle n’a rien d’un chaudron. (Photo Panoramic) Noir Bleu Noir Mais, sous réserve de quelques petits aménagements, il est capable d’accueillir une rencontre de L 1, ce qui n’est pas le cas de la majorité des stades franciliens, stades Bauer (Red Star) ou Dejerine (Paris FC) compris. L’enceinte, propriété de la mairie, est mise gratuitement à disposition du club. Grâce au financement de la communauté d’agglomération, la tribune d’honneur sera refaite d’ici à 2007. La capacité passera de 12 000 à 15 000 places assises. Le problème de l’accès au stade prendra fin vers 2009 avec le prolongement de la ligne 8 du métro dans le cadre d’un contrat de plan État-région. Pour le reste… Des détails de fonctionnement montrent que Créteil n’est pas encore un club comme les autres. Le maillot noir qu’arboraient les joueurs jusqu’à fin septembre était tout simplement le… troisième maillot de la saison dernière. Le fournisseur avait « oublié » le club qui a depuis enfin reçu ses nouveaux maillots. L’Entente SSG a aussi en projet, avec les pouvoirs publics, de construire un stade de 15 000 places sur le site de l’actuel stade Michel-Hidalgo d’une capacité de 5 000 places. Pendant ce temps-là, à Saint-Denis, le Stade de France n’a toujours pas de club résident. Pascal Simonin, le directeur général du consortium qui le gère, ne voit pas la situation s’inverser : « Le club résident doit être un club mythique à l’image de l’enceinte. Il me faut un Real Madrid ou un Bayern Munich qui attire plus de 45 000 personnes à chaque match. Aujourd’hui, il n’y a pas le public ou l’économie pour un deuxième club à Paris. Si c’est pour prendre l’Entente SSG pour en faire un PSG bis et se retrouver avec 30 000 perso nnes à chaque match, c’est non. Idem pour Créteil, géographiquement trop éloigné et qui n’a pas un public assez consistant. » Aujourd’hui, pérenniser un club au plus haut niveau passe souvent par l’arrivée du président providentiel qui vient avec son ambition et son argent. À Paris, la théorie de l’homme fort a pris un sérieux coup dans les années 80 avec l’échec du Matra Racing de Jean-Luc Lagardère. C’est peut-être ce souvenir qui hante toujours certains, au moment de se lancer dans l’aventure. À Créteil, c’est le président portugais, Armand Lopes, la soixantaine bien tassée, patron de la puissante Société francilienne de béton (SFB) et propriétaire de Radio Alpha, qui tient les commandes. Arrivé au moment du rapprochement avec Saint-Maur Lusitanos en 2002, l’homme croit à la montée en L 1 : « Nous sommes prêts. C’est l’objectif dans les deux ans qui viennent. Il nous faudra un budget de 15 à 20 M (actuellement il est de 6 M). Je compte sur le gâteau des droits télé mais aussi sur de nouveaux sponsors. C’est un travail que je mène en amont. Je suis dans le béton et j’ai des relations avec toutes les grosses entreprises de la région parisienne… » Jean-Louis Piette, ancien président du Racing puis du Matra des années 80, est sceptique : « Je souhaite à Créteil de réussir. Mais, pour moi, il faut un homme jeune avec une volonté énorme et devant lui quinze ans pour construire. Un homme comme l’était Aulas en 1987. Avec des moyens financiers importants et une capacité à fédérer au niveau politique. » Peut-être faut-il chercher le ou les futurs hommes forts du foot francilien ailleurs. Par exemple, à l’Entente SSG, où ils sont plusieurs à vouloir croire au bon coup. Marc Mayor, trente-six ans, le président, venu du milieu de la finance, détient 34 % des parts du club. La société Business to Sport de Luc Dayan, quarante-sept ans, l’actionnaire principal, possède les 66 % restants. L’ancien actionnaire du LOSC, parti en février 2004 avec un beau pactole, s’y connaît très bien pour gagner de l’argent avec le foot. « Oui mais attention, précise l’intéressé, c’est un métier. À Lille, je l’ai gagné honnêtement et j’ai laissé un club stable avec une gestion saine. » Au Paris FC, du côté de Montreuil, Philippe Bompard, cinquante-cinq ans, le président délégué, et Guy Cotret, le président, même âge, venus tous les deux du monde de la banque, ont redressé les finances du club, aujourd’hui excédentaire. Dans l’administration du club se trouvent quelques hommes influents. Notamment Noël Le Graët et… Pierre Blayau, le président du PSG, partenaire du club par l’intermédiaire de sa société de transport Geodis. L’image de rigueur des dirigeants du Paris FC plaît beaucoup à Jean-Paul Huchon, le président socialiste du Conseil régional, qui considère le projet d’un grand club populaire dans l’Est parisien comme le plus « sérieux ». Avec un bémol de taille 10 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY ÉQUIPE DE FRANCE Szarzewski risque gros Le talonneur des Bleus, accusé d’avoir frappé Lewis Moody, encourt de six semaines à un an de suspension. L’ERC, ORGANISATEUR de la Coupe d’Europe, a annoncé hier que Dimitri Szarzewski, le talonneur des Bleus et du Stade Français, devra comparaître devant une commission de discipline indépendante. L’ERC a ainsi suivi les recommandations du Gallois Ray Wilton, commissaire du match Stade Français - Leicester (12-6) de samedi dernier, qui disposait de 50 heures à partir du coup d’envoi de la rencontre pour demander la citation d’un joueur. Szarzewski est cité pour avoir enfreint les règles 10.4 (a) – donner un coup de poing ou frapper un adversaire – et 10.4 (k) – acte contraire à l’esprit sportif. En cause, une action de la 72e minute, où, après avoir plaqué sans ballon Lewis Moody, le troisième-ligne de Leicester, les deux hommes s’étaient empoignés au sol, le Parisien étant pénalisé, Andy Goode réussissant le but accordé par l’arbitre. Les images vidéo produites par le club anglais montreraient un coup de tête de Szarzewski sur Moody. Le talonneur parisien encourt une suspension de six semaines à un an, selon les règlements de l’IRB (la Fédération internationale). « Je suis très surpris, disait hier soir Max Guazzini, le président du Stade Français. C’est incroyable, on a reçu ce fax à la dernière minute, comme ça, un jour férié. » Si le Stade Français n’a pas été averti avant, c’est simplement que le 31 octobre étant férié en Irlande, les bureaux de l’ERC étaient fermés. Mais l’ERC a confirmé hier que le commissaire gallois l’avait saisie dans les délais impartis, soit avant lundi, 16 heures. « Nous aussi, sans doute, aurions-nous pu citer un joueur de Leicester en regardant la vidéo, confie Max Guazzini. Mais ce n’est pas notre façon de procéder. Cette Coupe d’Europe, il va falloir la jouer avec un cabinet d’avocats… » Bernard Laporte : « On ne va pas s’affoler » Dimitri Szarzewski (22 ans, 3 sélections) prépare France-Australie à Marcoussis, depuis dimanche. C’est là, à la fin de l’entraînement, à 18 h 15, que Bernard Laporte a averti son talonneur. « Plus que par cette décision tardive, je suis par cette citation surpris tout court, explique Szarzewski. Je me souviens d’une action en deuxième mi-temps où je plaque Moody sans ballon. Il me donne un coup de poing, on s’accroche. Pour moi, il n’y a pas de geste litigieux, pas de coup de tête, pas de faute et c’est la vidéo qui va parler. Cela me fait chier parce que cela se produit en pleine semaine de stage avant un match important de l’équipe de France. Je ne sais pas comment va se passer la procédure disciplinaire, ni quand. Cela me perturbe. » « Je ne suis pas un premier choix » JEAN-BAPTISTE ÉLISSALDE estime que, compte tenu de son petit gabarit pour le rugby moderne, il doit sa titularisation aux circonstances. ARNAUD REQUENNA (avec H. I) L'équipe de France contre l’Australie Samedi 5 novembre, à Marseille, 21 heures (en direct sur France 2). 15 J. Laharrague (Perpignan, 27 ans/5 sélections) 13 Fritz 12 Jauzion 11 Heymans (Toulouse, 21/1) (Toulouse, 27/28) (Toulouse, 27/15) 14 Rougerie (Clermont, 25/34) « Je fais 73 kg et si je devais en faire 77, je ne serais plus le même », assure Jean-Baptiste Élissalde, qui mise davantage sur ses qualités d’organisateur et de vivacité que sur son gabarit pour s’affirmer au plus haut niveau. Appelé in extremis pour la tournée de juin en Afrique du Sud et en Australie sur blessure de Pierre Mignoni, le Toulousain s’est imposé comme un demi de mêlée clairvoyant chez les Bleus. Mais il soutient que rien n’est gagné pour lui. 10 Michalak (Toulouse, 23/33) 6 Nyanga (Toulouse, 21/10) 9 Élissalde (Toulouse, 27/12) 8 Th. Lièvremont (Biarritz, 31/27) 5 Thion (Biarritz, 27/17) 7 Martin (Stade Français, 26/6) 4 Pelous (cap.) (Toulouse, 31/101) 3 De Villiers 2 Szarzewski (Stade Français, 33/46) (Stade Français, 22/3) 1 Milloud (Bourgoin, 29/26) Entraîneur : B. Laporte LES REMPLAÇANTS 16 Bruno (31/11, Sale), 17 Marconnet (29/54, Stade Français), 18 Nallet (29/8, Castres), 20 Chabal (27/22, Sale), 19 Lamboley (23/8), 21 Delaigue (32/17, Castres), 22 Castaignède (30/43, Saracens). LE PROGRAMME DES BLEUS 5 novembre : France - Australie, à Marseille (21 heures). 12 novembre : France - Canada, à Nantes (17 heures). 19 novembre : France - Tonga, à Toulouse (15 heures). 26 novembre : France - Afrique du Sud, à Saint-Denis (21 heures). LA JOURNÉE DES BLEUS Des touches et un ministre – Êtes-vous le même joueur en équipe de France qu’avec le Stade Toulousain ? – Avec mes douze sélections, je n’ai pas beaucoup d’expérience internationale pour juger de mon changement de comportement. Une chose est sûre, c’est que quand on est dans cette salle (la salle de presse du CNR de Marcoussis), on n’est pas un Stade Toulousain 27 ans, né le 23 novembre 1977, à La Rochelle. 1,72 m ; 73 kg. Demi de mêlée. Club précédent : La Rochelle (jusqu’en 2002). 12 sélections (79 points, dont 3 essais). Débuts internationaux le 4 mars 2000, contre l’Écosse (28-16). Dernière sélection le 2 juillet, contre l’Australie (31-37). Palmarès : Grand Chelem 2004 ; Coupe d’Europe 2005. joueur lambda. Quand on est là, on sait qu’on est attendu au tournant. À Toulouse, j’ai appris à préparer les matches dans la décontraction. En équipe de France, l’ambiance est différente. Du jour au lendemain, on peut tout perdre. – Comme en 2004 contre le Pays de Galles, où vous vous blessez à la cuisse gauche après avoir marqué 24 points ? – En une fraction de seconde, j’ai perdu beaucoup de choses, et j’ai peut-être fait perdre la finale de la Coupe d’Europe au Stade Toulousain contre les Wasps (27-20) car j’ai joué vingt minutes après avoir manqué de temps de jeu. Peut-être aurais-je joué différemment si je n’avais pas été blessé... – N’avez-vous pas appréhendé le capitanat confié au demi de mêlée par Bernard Laporte au cours de la tournée de juin ? – Je me suis posé la question : “Que puis-je apporter à mes partenaires qui ont plus d’expérience internationale que moi ?” Et j’ai trouvé comme réponse que nous devions tous être un peu capitaine par rapport aux autres. Cela m’a beaucoup aidé et j’ai été réconforté par le comportement de mes partenaires. Sur le test en Australie, malgré la défaite (37-31), nous avons fait preuve de solidarité. Aujourd’hui, je suis vicecapitaine et c’est sans doute le signe que j’ai bien tenu mon rôle en juin. Et j’en suis plutôt satisfait. » SERGE TYNELSKI BARBARIANS FRANÇAIS - AUSTRALIE A : 12-42 L’Australie sans briller Auteurs de cinq essais, les Australiens se sont rassurés avant le premier test de leur tournée. BARBARIANS FRANÇAIS - AUSTRALIE A : 12-42 (12-23) Stade Chaban-Delmas. Beau temps doux. Pelouse en mauvais état. 25 000 spectateurs environ. Arbitre : M. Joubert (AFS). BARBARIANS : 2 E August (18e, 36e) ; 1 T Dubois (36e). AUSTRALIE A : 5 E Croft (28e), Polota-Nau (39e), Ashley-Cooper (57e), Rogers (69e), McMenamin (76e) ; 3 B (10e, 12e, 17e), 4 T (28e, 39e, 69e, 76e) Shepherd. Évolution du score : 0-3, 0-6, 0-9, 5-9, 5-16, 12-16, 12-23 (mi-temps) ; 12-28, 12-35, 12-42. BARBARIANS FRANÇAIS : Poitrenaud (Toulouse, Boyet ([Bourgoin], 72e) – Elhorga(Agen),C.Stoltz (Agen),Kunavore(FIJ/Toulouse,Garbajosa[Toulouse],58e),Bobo (FIJ/Biarritz) – (o) Dubois (Toulouse), (m) Marshall (NZL/Leeds) (cap.), (Morlaes [Agen], 62e) – Rabadan (Stade Français), Patat (Auch, Narjissi [Agen], 70e), Puricelli (Castres, Persico [ITA/Agen], 52e) – Couzinet (Biarritz, Spanghero [Castres], 58e), James (CAN/Stade Français) – Meeuws (NZL/Castres, Menkarska [Toulouse], 4e), August (Biarritz), Forestier (Castres). Entraîneur : G. Novès (Toulouse). AUSTRALIE A : Shepherd – Gerrard (Mitchell, 72e), Ashley-Cooper, Johansson, Ioane – (o) MacKay (Rogers, 63e), (m) Henjak (Sheehan, 65e) – Croft (cap.), Houston (Roe, 62e), Fava – McMenamin, Wallace-Harrison (Campbell, 62e) – Fitter, PolotaNau (Moore, 55e), Holmes (Henderson, 58e). Entraîneur : E. Jones. BARBARIANS : MEEUWS TOUCHÉ AUX CÔTES. – Sorti après seulement quatre minutes de jeu, le pilier castrais Kees Meeuws souffre d’un traumatisme intercostal. Mais, d’après le Néo-Zélandais, il ne devrait pas être éloigné des terrains plus de quelques jours. – I. B. FRITZ VA COURIR AUJOURD’HUI. – Ménagé depuis deux jours en raison d’un hématome au niveau du pubis, Florian Fritz devrait reprendre la course ce matin et peut-être même faire un test de terrain en fin d’après-midi. « Je suis raisonnablement optimiste au vu de l’évolution clinique », confie Thierry Hermerel, le médecin des Bleus. On saura donc peutêtre dès ce soir si les doutes sont levés quant à la participation du centre toulousain. Pour le reste trois autres joueurs ont également été ménagés : Sylvain Marconnet, Sébastien Bruno et Grégory Lamboley. Le pilier parisien, qui se remet d’une fracture de la neuvième côte sera encore ménagé et « pourrait faire des mêlées jeudi », a ajouté Thierry Hermerel. Quant au talonneur de Sale (élongation cuisse gauche) et au deuxième ou troisième-ligne toulousain (traumatisme mollet gauche), ils sont allés trottiner et doivent retrouver le terrain dès ce matin. Enfin, Frédéric Michalak, affaibli par des problèmes gastriques, n’a participé qu’à la séance de l’après-midi. – H. I. SOURGENS AUX TESTS. – Le pilier droit de Pau Olivier Sourgens (33 ans et demi) est convoqué aujourd’hui et demain aux tests au CNR de Linas-Marcoussis en compagnie de quatorze autres joueurs : Montes (Stade Français), Poux (Toulouse), Millo-Chluski (Toulouse), Faure (Castres), Mas (Perpignan), Ibanez (Wasps), Bonnaire (Bourgoin), Dusautoir (Biarritz), Mignoni (Clermont), Valbon (Brive), Brusque (Biarritz), Clerc (Toulouse), Marty (Perpignan), Médard (Toulouse). AGENDA VENDREDI 4 NOVEMBRE LIGUE CELTIQUE (9e journée). – Glasgow-Connacht, Cardiff-Munser, Ulster - Swansea Ospreys. SAMEDI 5 NOVEMBRE direct sur Canal + Sport), France-Australie (21 heures, en direct sur France 2), Argentine - Afrique du Sud (21 heures). CHAMPIONNAT ANGLAIS (6e journée, suite). – Worcester-Leicester, Leeds-Sale, Gloucester-Newcastle, London Irish - Bath, Saracens-Northampton. DIMANCHE 6 NOVEMBRE MATCHES INTERNATIONAUX. – Japon-Espagne (6 heures), Pays de Galles - Nouvelle-Zélande (17 heures, en LIGUE CELTIQUE (9e journée, suite). – Leinster-Edimbourg, NewportBorder. CHAMPIONNAT ANGLAIS (6e journée). – Wasps-Bristol. Chaque mardi dans L’Équipe le débat est ouvert sur une question d’actualité. Aujourd’hui, les rapports conflictuels clubs-sélections nationales. « L’INTÉRÊT DES ÉQUIPES NATIONALES EST-IL SUPÉRIEUR À CELUI DES CLUBS ? » Les clubs s’y retrouvent PUISQUE LES CLUBS professionnels raisonnent maintenant exclusivement en flux financiers, pourquoi ne parlentils pas, aussi, de l’augmentation de la « valeur marchande » des joueurs de l’équipe de France et des plus-values qu’ils encaisseront lors de leur « revente » ? JEAN POZZA Cyniques LE MODÈLE ÉCONOMIQUE des clubs de football professionnel n’est pas si mystérieux et s’appuie principalement sur deux socles. Le premier est basé sur la valorisation médiatique de son image (droits télé et licences) et procure l’essentiel des revenus réguliers. Le second repose sur les plusvalues réalisées lors de cessions d’actifs, que sont nos chères idoles. On PAGE 10 appelle cela de la gestion d’actifs. Dans les deux cas, la valeur médiatique des joueurs reste ainsi le véritable levier de croissance pour les gestionnaires avertis qui dirigent les clubs phares de notre L 1. De ce point de vue, le caractère « international » des joueurs n’a pas d’équivalent. À ce titre, les dirigeants en assument les contraintes, comme les rémunérations élevées et les mobilisations. Quelle dose de cynisme faudrait-il ajouter pour nous faire croire qu’ils l’ont oublié ? JULIEN SIBIERSKI La logique pro EN PROFESS IONNALISANT à outrance le sport de haut niveau, les compétitions de clubs ont inévitablement échappé aux Fédérations au profit de Ligues nettement moins sensibles à l’amour du maillot national. L’imbroglio « Euroligue » en basket ou les conflits « UEFA-FIFA-G 14 » en foot- de ball montrent que même le niveau continental est touché. Les compétitions proliférant, il n’y a plus assez de jours au calendrier et chacun affirme bien sûr que la sienne est la plus importante. D’autre part, l’arrêt Bosman (et ses corollaires) a créé une situation gommant l’identité nationale du joueur. C’est la source évidente de conflits. À ceux qui diraient : « Pourquoi les clubs italiens se soucieraientils des matches amicaux hors calendrier du onze de France ? », on pourrait rétorquer : « Pourquoi la FIFA persistet-elle à organiser la Coupe d’Afrique des nations tous les deux ans, donnant à cette compétition une importance primordiale dans la vie des clubs de notre Championnat ? » J.-F. RECOCHÉ Travailler le calendrier LA SOLUTION AU PROBLÈME ne peut être que l’harmonisation des calendriers ; la détermination de dates précises à attribuer à chaque compétition, nationale ou internationale, et le respect de ces dates. La question de savoir si l’on doit accorder sa priorité à son club ou à sa sélection ne doit même pas être posée : le joueur doit avoir la possibilité d’évoluer sans retenue dans n’importe quel contexte. TAUPIN Le public est roi ENTENDRE CERTAINS présidents, ou entraîneurs, dire « On paie, donc on décide » est pour le moins agaçant, car c’est avant tout le public (directement ou indirectement) qui paie. Et le public veut voir les meilleurs joueurs évoluer en sélection. Le seul intérêt, c’est le jeu. DOMINIQUE LEDOUX MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « Du jour au lendemain on peut tout perdre » Jean-Baptiste ÉLISSALDE Bleu Rouge éprouvé une forme de libération qui m’a permis de progresser. – Au point de revenir en équipe de France alors que vous ne paraissiez pas correspondre au profil de joueur recherché par Bernard Laporte ? – J’ai entendu beaucoup de choses. Je sais que je ne suis pas un premier choix mais je suis content et fier d’être en équipe de France. Certes, je suis titulaire pour jouer contre l’Australie mais je peux très rapidement être oublié. Un mauvais match, une blessure et tout s’écroule. Je sais qu’on ne me pardonnera rien. en compagnie de onze autres joueurs (lire ci-dessous). En échauffement, différents ateliers ont été consacrés au plaquage et à la zone de plaquage. Ce fut d’abord du un contre un classique, puis obligation pour le plaqueur de se remettre rapidement debout et d’arracher le ballon au plaqué. Et enfin, un exercice avec un attaquant contre deux défenseurs, le premier plaquant, le deuxième bloquant le ballon avant de l’arracher. Ensuite, dans une opposition équilibrée à neuf contre neuf, l’objectif étant pour l’équipe attaquante de concentrer la défense par du jeu dans l’axe, des retours intérieurs et de jouer rapidement ensuite sur les extérieurs. Ou encore d’étirer le rideau défensif afin de profiter des intervalles, après trois temps de jeu, créés en sollicitant un partenaire venu croiser dans le dos du porteur. Pour finir, les avants sont restés sur le terrain trente minutes supplémentaires afin de réviser leurs combinaisons en touche. – S. T. et H. I. Jaune Bleu Jaune MARCOUSSIS. – Jean-Baptiste Élissalde, ici à l’entraînement avec Yannick Nyanga (au premier plan), mise avant tout sur sa vivacité et ses qualités d’organisateur. Il est fier de sa sélection en équipe de France mais sait qu’on ne lui pardonnera rien. (Photo Alain de Martignac) LA SEMAINE D’ENTRAÎNEMENT a véritablement débuté hier pour les Bleus, avec deux séances entrecoupées d’un déjeuner en compagnie de Nicolas Sarkozy. Le ministre de l’Intérieur, invité de Bernard Laporte, est arrivé au CNR à 12 heures et en est reparti à 14 h 15. Auparavant, l’encadrement avait axé la séance matinale sur les touches défensives raccourcies, dans les 22 mètres. Sur les lancers adverses, on a notamment pu remarquer que le talonneur, Dimitri Szarzewski, n’occupait pas le couloir des cinq mètres, mais se positionnait entre son numéro 10 et les verrouilleurs de l’alignement afin de densifier le rideau défensif proche de la zone de conquête où les Australiens ont l’habitude de provoquer l’affrontement. À 16 h 30, vingt-trois joueurs se sont retrouvés sur le terrain. Dix-huit des vingt-deux sélectionnés (Marconnet, Bruno, Lamboley et Fritz ménagés) plus Ibanez, Millo-Chluski, Bonnaire, Poux et Yachvili, qui complètent le groupe France depuis lundi et participeront aux tests physiques aujourd’hui et demain Noir Noir « MALGRÉ LES LACUNES dont on vous a affublé, pouvez-vous expliquer votre ascension pour être aujourd’hui le numéro 1 des demis de mêlée en France ? – Grâce aux autres, aux blessés. (Interrogateur.) Les lacunes… Je ne vois pas bien ce que vous évoquez. (Sourire.) Dans deux ans, c’est la Coupe du monde et je ne ferai pas 85 kg. Je ne renverserai toujours pas les montagnes et je ne gagnerai pas une seconde sur 100 mètres. Mais je fais des efforts équilibrés pour exploiter au mieux mes qualités. Je sais ce que je peux faire et ce qui m’est déconseillé. Après, c’est un concours de circonstances qui a fait que j’ai eu ma chance. – Comme la blessure de Pierre Mignoni, qui vous a fait gagner votre billet pour la tournée du mois de juin en Afrique du Sud puis en Australie ? – Par exemple. Après, là-bas ça se passe bien pour moi. Je dispute le premier test à Durban (30-30) comme capitaine et je me sens très bien dans mes crampons. Le contexte m’a été favorable alors qu’il ne l’a pas été pour Dimitri (Yachvili). Mais cela tient à peu de chose. Au cours de cette tournée, les choix tactiques ont proposé un certain type de demi de mêlée à l’équipe de France. C’est moi, mais ça pourrait être Dimitri. – Comment vous êtes-vous imposé comme demi de mêlée au Stade Toulousain alors que vous êtes ouvreur de formation ? – J’ai été recruté comme demi d’ouverture. En 2001-2002 je suis arrivé pour faire le troisième larron avec Fred (Michalak) et Yann (Delaigue). Aujourd’hui, nous sommes toujours trois avec Jeff (Dubois). Mon passage en 9, je le dois peutêtre aux lacunes auxquelles vous faisiez allusion précédemment. Mon physique ne donnait peut-être pas les garanties requises pour jouer à l’ouverture mais, comme joueur de rugby, on a jugé que j’avais ma place pour diriger les initiatives. Ainsi, je suis monté d’un cran pendant que Fred descendait d’un. À Toulouse, tout est plus facile car l’intégration se fait dans une dynamique de victoires, et nous évoluons dans un monde merveilleux, alors qu’à La Rochelle on jouait crispés avec la peur de perdre. À Toulouse, j’ai jouer, Dimitri Szarzewski pourra tenir sa place avec les Bleus samedi contre l’Australie dans le cas où il ne serait pas convoqué (et suspendu) avant. La saison dernière, un autre Bleu, Serge Betsen, avait été cité en Coupe d’Europe, accusé de croc-en-jambe intentionnel sur Stuart Abbott lors de Biarritz-Wasps (18-15), le 15 janvier. Betsen, innocenté par la commission de discipline le 9 février, avait pu jouer (et gagner, 18-17) le 14 contre l’Angleterre. De son côté, Bernard Laporte avoue : « Dimitri dit qu’il n’a rien fait. On attend d’avoir des précisions, on ne va pas s’affoler. » L’ERC n’a pas précisé quand Szarzewski comparaîtra devant la commission de discipline à Dublin mais, selon son président Jean-Pierre Lux, « ce ne sera probablement pas avant la fin de cette semaine mais plutôt la semaine prochaine », le temps de laisser aux clubs de préparer leur argumentaire. Contrairement au règlement du Tournoi des Six Nations, où la citation d’un joueur l’empêche de fait de 11 Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL LIGUE DES CHAMPIONS HOMMES (1 er tour, 3e journée) TOURS - DYNAMO MOSCOU : 3-2 Tours, taille Europe POULE B HIER Tours - Dynamo Moscou ........... 3-2 DEMAIN Kladno (RTC) - Olympiakos (GRE) Exempt : Friedrichshafen (ALL). Le tenant du titre a fait plier dans le set décisif des Russes physiques, grâce à l’efficacité de son service. TOURS - DYNAMO MOSCOU : 3-2 (25-21 ; 37-39 ; 20-25 ; 25-18 ; 15-12) 2 950 spectateurs. Arbitres : MM. Jovanovic (SEM) et Menghini (ITA). Points marqués : 237. Durée : 2 h 9’ (1er set : 26’ ; 2e : 39’ ; 3e : 23’ ; 4e : 25’ ; 5e : 16’). TOURS : 6 aces (Nikolov, 3) ; 12 contres gagnants (Guemmadi, Haldane, Sloboda, 3) ; 66 attaques gagnantes (Nikolov, 22) ; 29 fautes directes (dont 18 au service). Six de départ : De Kergret (cap., 6) puis Sloboda (8) ; Hardy-Dessources (4) puis Sloboda ; Boskan (12) ; Haldane (9) puis Hfaiedh ; Nikolov (25) ; Guemmadi (20). Libero : Mijic. Entraîneur : R. Serniotti. D. MOSCOU : 3 aces (Kaziyski, 2) ; 12 contres gagnants (Volkov, 5) ; 71 attaques gagnantes (Kaziyski, 21) ; 38 fautes directes (dont 21 au service). Six de départ : Zaytsev (3) puis Makarov (cap., 1) puis Dineikine (3) ; Kaziyski (27) puis Titich ; Poltavski (17) puis Zaytsev ; Berezhko (4) puis Korneev (5) ; Egorchev (13) ; Volkov (13). Libero : Henno. Entraîneur : V. Alekno. TOURS – de notre envoyée spéciale D’UNE ANNÉE SUR L’AUTRE, l’ambiance européenne qui envahit le palais des sports Robert-Grenon demeure mémorable. Hier soir, pour le premier match de Ligue des champions à domicile de ses protégés depuis leur si beau sacre en mars dernier à Salonique, le public tourangeau a de nouveau répondu chaleureusement présent, conservant l’habitude de se lever à chaque balle de set ou de soutenir chaque serveur en scandant son prénom. Bref, une salle chaude à souhait pour une vraie belle soirée européenne. D’autant que le duel entre les champions d’Europe et les Russes du cherchait un match référence. On a fait une très grande partie aujourd’hui (hier). Et regardez la salle, le public… Ça nous a beaucoup aidés dans le cinquième set, où nous étions très concentrés. » L’entame de la rencontre ne laissait pourtant pas présager d’une issue au tie-break. Impérial au service-réception, Tours étouffait totalement les Russes au premier set. Lorsque la mise en jeu française baissait ensuite d’un ton alors que celle des Russes gagnait en efficacité, le duel se rééquilibrait et la formation dirigée par Vladimir Alekno, ancien coach et joueur tourangeau, pouvait développer sa panoplie offensive au centre comme en bout de filet et peser physiquement au contre. Cette deuxième manche était digne des plus grands scénarios à suspense puisque chaque équipe obtenait sept balles de set avant que deux blocks russes d’affilée ne fassent la différence Et maintenant Poitiers… Tours livrait alors un impeccable tiebreak dans tous les domaines, porté offensivement par un Nikolov (25 points au total) capable d’exploiter les ballons les plus difficiles en pointe. Et le service tourangeau retrouvait donc ses plus belles couleurs à partir de 10-10… « Pendant deux sets, j’ai vu une très belle équipe du TVB, mais la perte du deuxième, où nous n’avons pas eu beaucoup de chance, nous a fait mal, affirmait Roberto Serniotti, le coach tourangeau. Dans le cinquième set, on a quelque part eu la chance qui nous avait fuits au deuxième. Si nous n’avions pas gagné, j’étais prêt à dire que nous avions livré notre meilleur match de la saison, malgré la défaite. » Leader invaincu de Pro A, Tours va désormais se concentrer sur son duel face à Poitiers, samedi, avant d’aller défier jeudi prochain les Grecs d’Olympiakos. Dynamo Moscou a lui aussi tenu toutes ses promesses. Au terme de plus de deux heures d’une âpre confrontation, le TVB a finalement eu le dernier mot au tie-break, grâce notamment à une belle efficacité sur sa mise en jeu symbolisée par la grosse série de Hichem Guemmadi à 10-10 et cet ace, aidé du filet, de Vladimir Nikolov sur la balle de match. Exempte la semaine dernière, l’équipe de Roberto Serniotti demeure donc invaincue après sa victoire chez les Tchèques de Kladno (3-1) en ouverture de la compétition. Un succès qui lui permet de revenir sur les talons du Dynamo Moscou, toujours leader mais comptant un match de plus que les Français. « Cette victoire, on la voulait à tout prix, confiait Guemmadi. On MANUELA ECHILLEY Classement Pts — 1. Dynamo Moscou ..... 5 2. Tours VB ................. 4 3. Olympiakos ............... 2 4. Kladno ....................... 2 5. Friedrichshafen ....... 2 J. — 3 2 1 2 2 G. — 2 2 1 0 0 P. — 1 0 0 2 2 Diff. — +3 +3 +1 -5 -2 PROCHAINE JOURNÉE. – JEUDI 10 NOVEMBRE : Olympiakos - Tours (17 heures) ; Friedrichshafen - Kladno (20 h 30). Exempt : D. Moscou. POULE A. – HIER : Rotterdam (HOL) Roeselare (BEL), 3-0. AUJOURD’HUI : I. Salonique (GRE) - Innsbruck (AUT). Exempt : Almeria (ESP). Classement : 1. Rotterdam (+ 1 m.), 4 pts ; Roeselare, Almeria et Innsbruck, 3 ; 5. I. Salonique (– 1 m.), 2. POULE C. – AUJOURD’HUI : Maaseik (BEL) - Düren (ALL). DEMAIN : Vienne (AUT) - Cannes (20 h 15). Exempt : Trévise (ITA). Classement : 1. Trévise, 4 pts ; 2. Düren, 3 ; 3. Maaseik et Vienne, 2 ; 5. Cannes, 1. POULE D. – AUJOURD’HUI : L. Sofia (BUL) - Belchatow (POL) ; Podgorica (SEM) Pérouse (ITA). Exempt : Belgorod (RUS). Classement : 1. Belgorod, Pérouse et Sofia, 3 pts ; 4. Belchatow, 2 ; 5. Podgorica, 1. Les trois premiers de chaque poule accèdent à un premier tour de play-offs à douze. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (1er tour, 3e journée) Vlad et Hub comme chez eux « VLAD ET HUB, Tourangeaux à jamais ». La banderole affichée hier par les supporters du TVB était sans équivoque. Hubert Henno, qui a quitté la Touraine à l’intersaison, et Vladimir Alekno, parti au printemps 2004 après huit ans au TVB comme joueur puis coach, ont beau à présent arborer les couleurs moscovites, ils demeurent dans les cœurs tourangeaux. Chacun eut d’ailleurs droit à une véritable ovation à la présentation des équipes. « Ce match n’était pas facile, surtout pour moi, mais je pense que j’ai bien résisté, glissait, ému, le grand Vlad à l’issue de la défaite de ses troupes. Je suis content de mon équipe. Il faut voir que j’ai trois jeunes de vingt ans alors que Tours est une équipe bien formée ! » Dernier à quitter le terrain après le match, Hubert Henno, avouait : « Ça fait très bizarre, c’était très difficile, surtout au début du match. » Le libero ne cachait malgré tout pas sa déception : « Un match au tie-break dans une ambiance comme ça, c’est ce que je redoutais. Il fallait être très fort mentalement… Et notre équipe a péché par sa jeunesse. » – M. E. sur la huitième occasion du Dynamo. Tour à tour, dans les deux manches suivantes, les approximations en réception ne pardonnaient pas. Moscou s’offrait ainsi un troisième set à sens unique, aussitôt copié par le TVB dans le quatrième. POULE A. – AUJOURD’HUI : Ekaterinbourg (RUS) - Trofa (POR) ; E. Istanbul (TUR) Las Palmas (ESP). DEMAIN : Cannes-Bergame (ITA) (19 heures). Classement: 1. Cannes, Bergame et Las Palmas, 4 pts ; 4. E. Istanbul, Ekaterinbourg et Trofa, 2. POULE B. – AUJOURD’HUI : Pérouse (ITA) - V.G. Istanbul (TUR). DEMAIN : M. Zagreb (CRO) - Bakou (AZE) ; Tenerife (ESP) - Kalisz (POL). Classement : 1. V.G. Istanbul, 4 pts ; 2. Pérouse, Tenerife, Bakou et Kalisz, 3 ; 6. M. Zagreb, 2. Les trois premiers de chaque poule accèdent à un unique tour de play-offs à six. TOP TEAMS CUP FEMMES (2e journée) TOURS. – L’attaquant bulgare de Tours, Vladimir Nikolov, qui choisit ici la ligne face au bloc russe, a été, avec 25 points au total, le fer de lance de la victoire au forceps (3-2) des siens face au Dynamo Moscou du Français Hubert Henno. (Photo Stéphane Mantey) POULE D. – AUJOURD’HUI : Melun Val-de-Seine La Rochette - Minsk (BLR) (20 h 30). DEMAIN : Könisz (SUI) - Lichtenvoorde (HOL). Classement : 1. Melun et Könisz, 2 pts ; 3. Minsk et Lichtenvoorde, 1. Les deux premiers de chaque poule accèdent aux quarts de finale. HANDBALL DIVISION 1 HOMMES (7 journée) e PARIS - CHAMBÉRY DEUX MOIS SANS COURSE, sans vélo, sans la moindre activité physique. Soixante jours sans handball, surtout. Laurent Busselier, le capitaine de Chambéry, n’a toujours pas participé à la moindre rencontre cette année, à cause d’une déchirure abdominale. Ce soir, pour le déplacement des Savoyards à Paris, il retrouve la compétition. À son grand soulagement. « Ça commençait à suffire. C’est la plus longue blessure de ma carrière. Je suis content de retrouver les bonnes odeurs de résine et de gymnase », savoure celui qui compte cinq sélections chez les Bleus. Busselier revient même à point nommé : à Paris, Chambéry saura s’il peut encore assouvir ses ambitions nationales et disputer le titre à Montpellier. « Ça va être un match engagé, une confrontation à la limite. Ce sont toujours des rencontres où la technique se laisse déborder par le physique, parce qu’on est crispés face à un adversaire direct », pressent l’ailier gauche. « C’est un tournant pour nous, constate ainsi Laurent Munier, le manager. Paris est juste derrière au classement, et quatre ou cinq équipes se tiennent dans un mouchoir. Il faut à tout prix gagner pour ne pas se laisser décrocher par Montpellier et continuer à croire au titre. » Dans cette optique, Busselier, homme d’expérience, « va nous apporter tout son talent. C’est un excellent joueur, bien campé sur son aile gauche et assez adroit en termes de finition », se félicite Philippe Gardent, un entraîneur heureux de compter sur un effectif au complet « pour la première fois de la saison ». « Busselier a l’habitude des matches importants. Il fait jouer ses partenaires, il motive ses troupes », renchérit Munier. Meilleure attaque contre meilleure défense Peut-être encore un peu à court de rythme après une seule semaine d’entraînement, Busselier pourra être AUJOURD’HUI 19 H 30 Paris - Chambéry 20 HEURES Dunkerque - Villefranche Nîmes - Pontault-Combault Angers - Créteil Istres - Montpellier Sélestat - Toulouse 20 H 30 Tremblay - Ivry PROCHAINE JOURNÉE. – Mercredi 16 novembre : ChambérySelestat, Toulouse-Istres, CréteilParis, Montpellier-Nimes, IvryAngers, Pontault-Combault - Villefranche, Tremblay-Dunkerque. AURÉLIEN BOUISSET Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 2. Dunkerque ... 3. Chambéry .... 4. Ivry ................ 5. Paris ............. 6. Pontault-Combault Villefranche . 8. Toulouse .... 9. Nîmes ......... 10. Créteil ......... 11. Selestat ...... 12. Istres .......... 13. Tremblay-en-Fr. . 14. Angers ........ 17 16 15 14 14 12 12 12 11 10 10 10 8 7 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 6 5 5 4 4 3 3 2 3 2 1 2 1 1 0 1 0 1 0 2 0 2 0 1 2 0 2 0 1 0 176 140 +36 1 165 147 +18 1 177 165 +12 2 163 139 +24 1 141 131 +10 3 147 144 +3 2 163 160 +3 3 152 154 -2 3 147 148 -1 3 146 161 -15 4 134 153 -19 3 134 156 -22 5 157 175 -18 5 159 188 -29 EN DIRECT DE LA D 1 Montpellier handicapé EST-CE LE POIDS des responsabilités ? Plusieurs capitaines sont sur le flanc aujourd’hui pour cette septième journée. À Toulouse, une décision sera prise au dernier moment pour Christophe Kempé, qui souffre du ménisque du genou droit depuis sa participation à la Super Coupe, la semaine dernière avec l’équipe de France. L’équipe de Laurent Bezeau, privée de Gary Meunier (déchirure à la cuisse droite), récupérera Rabah Soudani. Marian Tallo et Issam Tej réintègrent l’effectif de Sélestat. Le capitaine de Nîmes, Yann Balmossière (poignet), ne jouera pas, mais Bertrand Vial, remis de sa douleur au bras droit, réintègre le groupe. L’adversaire des Gardois, Pontault-Combault, est au complet. Autre homme au brassard absent ce soir, celui d’Istres, Damien Scaccianoce (tendinite), qui affronte Montpellier. Le leader devra se passer de Damien Kabengele (cuisse gauche), Greg Anquetil (opéré du pouce gauche), Maxime Derbier (entorse acromio-clavi- culaire à l’épaule droite) et David Juricek, qui a repris l’entraînement mais n’est pas encore prêt. Sobhi Sioud est incertain (lumbago). Patrice Canayer fait donc appel à deux jeunes, Samuel Honrubia (ailier gauche) et Mickaël Sincère (arrière droit). À Dunkerque, l’indisponibilité de Patrick Cazal et Sahbi Ben Aziza se prolonge. Arnaud Bonin intègre donc le groupe. Villefranche se déplace sans Sassi Boultif, toujours convalescent. À Angers, Mickaël Illes purgera son deuxième match de suspension. Les arrières droit Teddy Chailly (pubalgie) et Sofiane Lamali (ménisque) sont blessés. Souffrant d’une entorse, l’ailier Julien de la Bretèche est incertain. L’adversaire des Angevins, Créteil, ne pourra pas compter sur Thomas Molliex (cheville), remplacé dans le groupe par Frédéric Bakekolo. Tremblay, au complet, reçoit Ivry privé de Zoran Martinovic. – (Avec nos correspondants) MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge PARIS. – Gardiens : 1 Annonay (26 ans, 1,90 m) ; 16 Siffert (26 ans, 1,90 m). Joueurs de champ : 4 Atajevas (LIT, 24 ans, 2 m) ; 6 Sorhaindo (21 ans, 1,93 m) ; 7 Spincer (22 ans, 1,87 m) ; 8 Diaw (25 ans, 1,93 m) ; 9 Mongin (27 ans, 1,88 m) ; 10 Di Salvo (26 ans, 1,86 m) ; 11 Arive (27 ans, 1,80 m) ; 13 Lis (POL, 31 ans, 1,92 m) ; 14 Paillasson (23 ans, 1,85 m) ; 18 Louis (32 ans, 1,90 m) ; 19 Girault (cap., 32 ans, 1,83 m) ; 20 Filah (ALG, 24 ans, 1,97 m). Entraîneur : T. Anti. CHAMBÉRY. – Gardiens : 1 Stojinovic (SEM, 30 ans, 1,89 m) ; 16 Dumoulin (21 ans, 1,99 m). Joueurs de champ : 2 Busselier (cap., 28 ans, 1,83 m) ; 4 Fernandez Roura (ESP, 26 ans, 1,89 m) ; 6 Nocar (RTC, 28 ans, 1,88 m) ; 8 Clémençon (19 ans, 1,92 m) ; 9 Ben. Gille (23 ans, 1,90 m) ; 13 Moskalenko (RUS, 34 ans, 1,89 m) ; 17 Biloum (ALG, 24 ans, 1,90 m) ; 18 Moretti (27 ans, 2 m) ; 19 Zuniga (28 ans, 1,89 m) ; 23 Vuckovic (SEM, 25 ans, 1,92 m) ; 26 Joli (20 ans, 1,80 m) ; 34 Richardson (36 ans, 1,90 m). Entraîneur : P. Gardent. Arbitres : MM. Bord et Buy. secondé dans son rôle de meneur d’hommes par Fernandez Roura. L’Espagnol, capitaine par intérim ces deux derniers mois, a réalisé un début de saison remarqué. Chambéry s’est trouvé de nouveaux leaders, si on rajoute l’inévitable Jackson Richardson. « Plus j’ai de gars capables d’être capitaines, plus c’est bon signe. Ça veut dire que j’ai des gars matures, même si mon effectif n’a que vingtquatre ans de moyenne d’âge », apprécie le coach chambérien. Contrairement à Munier, Gardent cherche d’ailleurs à minimiser l’importance de ce voyage sportif dans la capitale. « Qu’on gagne ou qu’on perde, il n’y aura rien d’hypothéqué. Les équipes de haut de tableau peuvent s’annihiler : on gagne chez nous, on perd là-bas. La saison peut aussi se jouer sur les petits matches. » Tatillon, l’ancien Barjot préfère remarquer que ce match opposera la meilleure attaque (Chambéry, avec 29,6 buts marqués par match) à la défense la plus solide (21,8 buts pris par match) de la D 1. « On prend trop de buts. Pendant la minitrêve, nous avons beaucoup travaillé ce secteur », avoue Gardent, qui semble envier l’hermétisme parisien. Peut-être pour mieux le pourfendre. Bleu Rouge AUJOURD’HUI, 19 H 30, STADE PIERRE-DE-COUBERTIN (Eurosport) Jaune Bleu Jaune Les Savoyards comptent sur le retour de leur capitaine Laurent Busselier pour défier Paris dans un match clé. Noir Noir Chambéry en capitale 12 BASKET EUROLIGUE (1 re Bleu Rouge Noir Jaune journée) Relever la tête LES ADVERSAIRES DES CLUBS FRANÇAIS GROUPE A (STRASBOURG) Candidats au Top 16, Pau et Strasbourg vont tenter d’effacer une saison 2004-2005 catastrophique pour les clubs français. DEMAIN tenter de faire aussi bien dans une compétition qu’il découvre. GROUPE B OT NA SOP KAU S AUJOURD’HUI U SC MO O S E I STANBU A THENE (Panathinaïkos, AEK, Olympiakos) A ALAG (Efes Pilsen, Ulker) T ENN D SI EL AVIV Mickaël Gelabale (Real Madrid) Surprenant la saison dernière, l’ailier français voudra confirmer avec une équipe du Real en quê quête d’une neuvième couronne européenne. p Les Français de l’étranger Vasco Evtimov (Ljubljana) • Ali Bouziane (Sopot) Stéphane p Risacher (Malaga) • Florent Pietrus (Malaga) Mickaël Gelabale (Real Madrid) • Mous Sonko (Real Maddrid) clubs franççais à P. Belgrade ; 9/11 reçoit Real Maa drid ; Pau-Orthez /11 reçoit CSKA Moscou ; 1/12 à Sienne ; 2/11 à AEK Athènes ; 10/11 reçoit Tréévise ; 17/11 à Bamberg ; 15/12 à Malaga ; 22/12 reçoit P. Belggrade ; 24/11 reçoit Ljubljana ; 30/11 reçoit F. Bologne ; 8/12 à Z. Kaunnas ; 14/12 reçooit Vitoria ; 1 reçoit U. Istanbul ; 18/01 à CSKA Mooscou ; 21/12 reççoit AEK Athènes ; 5/01 5 à Trévise ; 11/01 reççoit Bam Bamberg ; 19/01 à Ljubljana ; 25/01 reçoit Sienne ; 1/02 à Panathinaïkos ; 8/02 reçoit Malaga. 26/01 à F. Bologne ; 2/02 re r çoit Z. Kaunas ; 9/02 à Vitoria. Strasbourgg AEK ATHÈNES : 4 Tamir (2,08 m, ISR) ; 5 Hagag (1,78, ISR) ; 6 Rimac (1,95 m, CRO) ; 7. Pelekanos(1,98m) ;8. Panteliadis(1,91m, 28 ans) ; 9 Magkounis(2 m, 20 ans) ; 10 Kalambokis (1,95 m, 27 ans) ; 11 Papanikolaou (2,06 m, 20 ans) ; 12 Tsiaras (2,08 m, 23 ans) ; 13 Coppenrath (2,06 m, USA) ; 14 Bouroussis (2,10 m, 22 ans) ; 15 Papaioakim (2,06 m, 30 ans) ; 19 Melniks (2,15 m, LET). Entraîneur : L. Kakiousis. STRASBOURG : 4 Wesson (2 m, USA) ; 6 Bach (1,98 m) ; 7 R. Greer (1,95 m, DOM) ; 8 J. Greer (1,95 m, DOM) ; 9 Jeanneau (1,85 m) ; 11 S. Jackson (1,91 m) ; 12 McCord (2,01 m, USA/ANG) ; 13 A. Young (1,91 m, USA) ; 14 Palmer (2,07 m) ; 15 Starosta (2,16 m, RTC). Entraîneur : E. Girard. l’Euroligue avec l’ASVEL en 1998-99, sait également combien les voies de l’Euroligue sont impénétrables… Vraiment ravi à la perspective de retrouver son ami Slaven Rimac, l’arrière croate de l’AEK – « Je l’aime bien, on a joué ensemble à Badalone, ça va faire plaisir de se retrouver » – le grand Craw, amené à frotter sa vénérable carcasse ce soir à toute une vague de grands et jeunes intérieurs grecs (Bourousis, Papanikolaou), se voulait assez philosophe sur les difficultés en déplacement de son équipe. Qui, à l’exception d’Aymeric Jeanneau, du coach Éric Girard et de lui-même, part tout de même explorer un monde inconnu d’elle. « Ça va être une découverte. Mais je sens autour de moi que tout le monde en a envie. On a une équipe qui, je l’espère, va savoir monter son niveau de jeu. Je la sens bien », positive-t-il. « Et j’espère que cette Euroligue sera un déclic, l’occasion de montrer ce dont on est capable, de montrer qu’on peut voyager, ce qu’on n’a pas su faire en Championnat jusque-là. C’est vrai que ce serait bien qu’on commence à gagner à l’extérieur. On a tous envie de gros matches comme ça. » Mais il sait aussi, Craw, que même si cette équipe de l’AEK, fortement renouvelée après le départ de huit joueurs, n’est pas calibrée pour jouer les premiers rôles, elle ne lâchera rien. « On a vu leur sélection nationale à l’Euro, c’est dur, ça te rentre dedans, les Grecs savent t’empêcher de jouer », avertit-il. Young sans stress Alors il serait bon que Strasbourg s’affranchisse enfin de ses inhibitions hors de ses bases. Que l’équipe d’Éric Girard, battue jusqu’ici en moyenne de 15 points dès qu’elle quitte sa salle, puisse enfin développer un potentiel plus conforme à ce qu’on attend d’elle. Et retrouve notamment un Alvin Young plus fiable, spécialement dans son adresse primée, pour se débarrasser des zones qui fleurissent sur sa route. Peut-être aussi ce soir ? L’arrière américain n’en fait pas son premier souci. Lui qui n’a connu que la De pire en pire (pourcentage de victoires des clubs français en Euroligue) 53,5 % (15 victoires, 13 défaites) Les grandes dates de la saison 4 8% 42, 28,5 % Première phase : du 2 novembre au 9 février 2006 Top 16 : du 22 février au 30 mars Quarts de finale : 4 et 13 avril Final Four : du 28 au 30 avril à Prague et du coach Ivkovic) mais reste un candidat crédible avec l’Italien Ettore Messina à la baguette. Très stable, le Panathinaïkos, renforcé par l’arrivée de Tomasevic, ne sera pas loin de l’arrivée, tout comme Efes Pilsen Istanbul, qui a recruté le fantasque meneur croate Marko Popovic. Ces francstireurs devront contrer une armada espagnole chaque année plus impressionnante. Les quatre représentants de l’ACB (Real, Barcelone, Vitoria et (12 vict., 16 déf.) (8 vict., 20 déf.) 17,8 % (5 vict., 23 déf.) 2001 2002 2002 2003 2003 2004 2004 2005 Malaga) sont tous des vainqueurs potentiels. Et comme il ne faut jamais oublier les clubs italiens, un peu en recul mais toujours prétendants à une place au Final Four, cela fait beaucoup de monde. Trop, sans doute, pour rêver que Pau et Strasbourg puissent rejoindre l’ASVEL, dernière équipe française à avoir fréquenté le Final Four. C’était en 1997, il y a bientôt dix ans. MATTHIEU BARBEROUSSE ÉRIC GIRARD, le coach alsacien, croit aux capacités de son groupe à s’exprimer en Euroligue. « On peut y arriver » Coupe d’Europe version FIBA, du temps de Bnei Hasharon en Israël, est tout à son bonheur. « Je suis heureux d’être en Euroligue, le plus haut niveau de l’Europe, et je ne ressens aucune forme de pression, de stress. C’est une nouvelle aventure qui commence, ça n’a rien à voir avec le Championnat », tient-il à préciser. « On a des choses à corriger, bien sûr, mais il vaut mieux que ça nous arrive maintenant qu’en pleine saison. J’ai confiance dans cette équipe. Et on n’avancera pas si on passe le temps à s’inquiéter de savoir pourquoi, pour l’instant, on a du mal à gagner en déplacement. Il faut rester positif. Et être prêt à ce combat dans notre esprit, même si toutes nos qualités ne sont pas là pour le moment. » Les siennes ne sont pas loin, semble-til. Question de réglages, d’automatismes à créer avec le retour d’Aymeric Jeanneau, qui lui a permis de retrouver sa vraie position d’arrière. Et peut-être aussi de vigilance. « Je crois que je dois faire un peu plus attention. Parce que comme je sais que je suis entouré de bons joueurs, alors j’ai parfois tendance à être un peu plus relax, j’oublie d’être agressif, d’être le joueur qu’on attend. » Et ce soir, au départ de son premier grand voyage européen, il serait bon qu’il n’arrive pas en retard. LILIANE TRÉVISAN « À L’HEURE D’ABORDER le premier match d’Euroligue de l’histoire du club, quels sont vos objectifs européens ? – Ce n’est pas parce qu’on n’a pas gagné un match à l’extérieur en Championnat qu’on va aller à Athènes sans y croire. Mais ça met un bémol à nos attentes. On n’est pas au niveau escompté. Mais on va jouer ce premier match pour la gagne. Ensuite, si on doit faire des ajustements – mais ce n’est pas d’actualité – on les fera. On a dix jours, deux matches d’Euroligue et un déplacement au Mans pour voir qui a le niveau ou pas. Pour le reste, on dira qu’être dans les cinq premiers de ce groupe, c’est dur, c’est chaud, mais pas irréalisable. – Avez-vous des explications quant à cette incapacité à imposer votre jeu à l’extérieur ? – L’absence d’Aymeric Jeanneau nous a pénalisés. On a des joueurs un peu en dedans. Starosta n’est pas au niveau où on l’attend, Giffa hors de forme. Il manque un poil de confiance chez certains, un peu d’automatismes, un peu d’adresse. On a aussi du mal à gérer ce statut « d’équipe à battre », c’est nouveau pour tout le monde. Et mentalement, ça va être bon de renverser les rôles en Euroligue, d’être le Petit Poucet. – Avec Cholet, votre unique saison d’Euroligue a été difficile (3 victoires-13 défaites). Craignez-vous de voir l’histoire se répéter avec Strasbourg ? – Non. D’abord, je n’ai pas peur de faire descendre ou pas mes stats perso. Ensuite, même dans la mauvaise dynamique où on est actuellement à l’extérieur, je crois qu’on peut y arriver. On est à fond, on ne fera pas d’impasse. Et on ne perd pas confiance dans ce qu’on met en place. » – L. T. DIDIER GADOU, l’entraîneur de Pau, ne part pas battu d’avance malgré un groupe d’Euroligue très relevé. « Des qualités à faire valoir » « QUELLES SONT vos ambitions au moment d’aborder l’Euroligue ? – On a toujours de l’ambition. On a envie de faire quelque chose. On souhaite bien figurer, surtout dans l’aspect collectif du jeu. On a des qualités à faire valoir. Ensuite, on doit souvent faire face à la dure réalité des choses. Dans cette compétition, tout semble un peu démesuré. C’est l’une des compétitions de clubs les plus relevées du monde. Mais on va pouvoir s’étalonner face aux meilleurs joueurs européens et on verra ce qu’on peut faire. – Le Top 16 vous semble-t-il un objectif raisonnable ? – Quand on est face à l’ardoise, on en rêve forcément. C’est l’objectif de départ. Mais il pourrait être modifié suivant ce qui se passe sur le terrain. EUROLIGUE FEMMES (2e journée) – D’autant plus que vous figurez dans un groupe a priori très difficile… – Au moins, c’est une garantie de spectacle ! C’est sûr que c’est un groupe très relevé avec beaucoup de noms ronflants. Maintenant, il faut voir ce qu’elles valent sur le terrain. Sur ce qu’elles ont montré depuis le début de saison, elles ne sont pas encore toutes au point. – Débuter à Belgrade face à l’équipe qui semble le plus à votre portée, est-ce un avantage ? – Non, commencer à Belgrade, ce n’est pas un cadeau. Ils sont un peu dans la même situation que nous puisqu’ils pensent que nous sommes prenables. C’est un club qui a misé sur la stabilité. Ils ont une politique de construction avec une génération qui manque peut-être d’expérience, mais qui est grande en taille et en talent. » – M. Ba. GROUPE C (PAU-ORTHEZ) PAU-ORTHEZ : 4 Fauthoux (1,80 m) ; 5 Harrison (1,94 m, USA) ; 6 D’Almeida (1,83 m) ; 7 Foirest (1,97 m) ; 8 Drozdov (1,98 m, UKR) ; 9 Cissé (1,94 m) ; 11 Cooper (1,93 m, USA) ; 12 Rupert (2,04 m) ; 13 T. Gadou (2,06 m) ; 14 Sales (2,08 m, USA) ; 15 Lux (2,04 m, USA) ; 16 Varem (1,93 m, NGA) ; 17 Aka (2,03 m). Entr. : D. Gadou. SIENNE : 4 Nicola (2,07 m, ARG) ; 5 M. Zukauskas (2,02 m, LIT) ; 7 Boisa (2,05 m, GEO) ; 8 Eze (2,08 m, NGA) ; 9 Lamma (1,92 m) ; 10 Pecile (1,87 m) ; 11 Datome (2,02 m) ; 12 J. Hamilton (1,90 m, USA) ; 13 Kaukenas (1,92 m, LIT) ; 14 Chiacig (2,10 m) ; 15 Woodward (1,90 m, USA) ; 20 Stonerook (2,01 m, USA) ; 17 Eliantonio (2,06 m) ; 19 Colli (2,03 m). Entr. : C. Recalcati. PANATHINAÏKOS : 4 Alvertis (2,06 m) ; 5 Kalaitzis (1,95 m) ; 6 Papanikolaou (2,01 m) ; 7 Lakovic (1,86 m, SLO) ; 8 Batiste (2,03 m, USA) ; 9 Femerling (2,16 m, ALL) ; 10 Hatzivrettas (1,97 m) ; 11 Spanoulis (1,92 m) ; 12 Tsartsaris (2,09 m) ; 13 Diamantidis (1,96 m) ; 14 Scepanovic (1,98 m, SEM) ; 15 Tomasevic (2,08 m, SEM) ; 16 Sakota (2,09 m). Entraîneur : Z. Obradovic. MALAGA : 4 Sanchez (1,92 m, ARG) ; 5 B. Rodriguez (1,97 m) ; 6 Risacher (2,03 m) ; 8 Lazaro (1,81 m) ; 9 Nicevic (2,10 m, CRO) ; 10 Cabezas (1,86 m) ; 11 F. Pietrus (2,02 m) ; 12 Hermann (2,02 m, ARG) ; 15 Garbajosa (2,07 m) ; 22 Grgat (2,10 m, CRO) ; 25 Santiago (2,16 m, PRI) ; 41 M. Brown (1,91 m, USA) ; 42 Makshantsev (2,05 m, RUS). Entraîneur : S. Scariolo. REAL MADRID : 4 V. Hamilton (2,07 m, USA) ; 5 Sonko (1,92 m) ; 7 Nunez (1,90 m) ; 8 Rakocevic (1,91 m, SEM) ; 9 F. Reyes (2,03 m) ; 13 H. Garcia (1,94 m) ; 14 Gonzalez (1,84 m) ; 15 Gelabale (2,01 m) ; 16 Hernandez-Sonseca (2,12 m) ; 17 Hervelle (2,05 m, BEL) ; 21 Sinanovic (2,22 m, BOS) ; 22 Bullock (1,86 m, USA) ; 33 Tomas (2,01 m, CRO). Entr. : B. Maljkovic. Ü. ISTANBUL : 4 Stefanov (1,88 m, MCD) ; 5 Pasalic (2,06 m, CRO) ; 6 Turkçan (2,06 m) ; 7 Onan (1,94 m) ; 8 Oner (2 m) ; 9 Yarangume (1,98 m) ; 10 Kutluay (1,97 m) ; 11 Erden (1,85 m) ; 12 Trepagnier (1,95 m, USA) ; 13 Yannier (1,90 m) ; 14 Savas (2,08 m) ; 15 Haislip (2,07 m, USA) ; 16 E. Brown (2,12 m, USA) ; 17 Beasley (2,08 m, USA). Entr. : E. Ataman. CSKA MOSCOU : 4 Papaloukas (2 m, GRE) ; 6 Panov (2,03 m) ; 7 Zavourev (1,95 m) ; 8 Smodis (2,05 m, SLO) ; 9 Vanterpool (1,94 m, USA) ; 10 Holden (1,85 m) ; 11 Pachoutine (1,96 m) ; 12 Diatchok (2,04 m) ; 13 D. Andersen (2,12 m, DAN) ; 14 Savrasenko (2,15 m) ; 15 Kashirov (2,11 m) ; 15 Kurbanov (2,02 m) ; 16 Shabalkin (2,05 m) ; 21 Langdon (1,92 m, USA). Entr. : E. Messina. P. BELGRADE : 4 Tripkovic (1,97 m) ; 5 Bogdanovic (2,04 m) ; 6 Loncar (1,98 m) ; 7 Perovic (2,17 m) ; 8 Suput (2 m) ; 9 Stefanovic (1,93 m) ; 10 Borovnjak (2,08 m) ; 11 Bakic (1,93 m) ; 12 Velickovic (2,04 m) ; 13 Milojevic (2,01 m) ; 14 Pekovic (2,10 m) ; 15 Samardziski (2,15 m, MCD) ; 20 Bozic (1,97 m) ; 32 G. Brown (1,91 m, USA) ; 33 D. Edwards (1,91 m, USA). Entr. : D. Vujosevic. EUROCOUPE HOMMES (2e journée) Mondeville face à Nicole Antibe APRÈS LEURS DÉBUTS réussis, les trois clubs français devront confirmer leurs bonnes dispositions. Les Normandes de Mondeville auront le bonheur de faire leurs débuts à domicile en Euroligue face à une équipe de Valence bien armée à l’intérieur, où la Française Nicole Antibe a déjà imposé sa loi (meilleure marqueuse et rebondeuse avec 17 pts, 10 rbds). Lourdement défait (– 13) par Pecs à domicile, Valence aura à cœur d’effacer ce faux pas. Et cette envie de revanche, ainsi que l’expérience et l’impact de joueuses comme la meneuse US Elaine Powell et l’intérieure brésilienne Alessandra Santos seront des obstacles de plus pour Mondeville, qui devra être au top pour cette première. Les Berruyères, après avoir disposé de Gdynia – sans Dydek – comme mise en bouche, se rendent en Italie, à Schio, qui a donné la semaine dernière bien du fil à retordre à Ekaterinbourg. Si les filles de « Familia » manquent de banc, elles sont emmenées par la redoutable attaquante italienne DEMAIN 20 H 45 P Belgrade (SEM) - Pau-Orthez (en différé sur Sport + à 22 h 45) Real Madrid (ESP) - Malaga (ESP) Rafaella Masciadri (15 pts marqués et 75 % de réussite à 3 pts), bien épaulée par l’extérieure serbe Gordana Grubin. Opérée fin septembre de calculs à la vésicule biliaire, la meneuse australienne Kristi Harrower retrouvera toute sa place dans l’équipe valenciennoise demain à Naples, une formation conduite pour le duo Andrade-Bullett. L’Américaine Kelly Miller a en effet quitté le Nord après une fête organisée en son honneur, dimanche, lors du derby contre Saint-Amand. « Kelly Miller nous a apporté beaucoup par sa vitesse et sa créativité, déclare le coach nordiste Laurent Buffard. Harrower, elle, est plus gestionnaire… Elle joue plus pour l’équipe et pour les autres. Les deux styles sont différents. Les deux joueuses, en réalité, seraient complémentaires. » Laurent Buffard ne cache pas qu’il aurait aimé prolonger la pige de Miller… mais les règlements de qualification de Ligue féminine et d’Euroligue ne sont pas les mêmes. – (avec nos correspondants) PROGRAMME GROUPEA.–AUJOURD’HUI: Mondeville-Valence(ESP)(20heures).DEMAIN: Pecs (HON) - Samara (RUS) ; Namur (BEL) - Prague (RTC). Classement: 1. Samara, Pecs et Mondeville,2 pts ; 4. Prague, Namur,Valence, 1. GROUPE B. – AUJOURD’HUI : Sopron (HON) - Ekaterinbourg (RUS) ; Schio (ITA) Bourges (20 h 30). DEMAIN : Gdynia (POL) - Brno (RTC). Classement : 1. Bourges, Brno et Ekaterinbourg, 2 pts ; 4. Schio, Sopron, Gdynia, 1. GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Kosice (SLQ) - Cracovie (POL) ; Dynamo Moscou (RUS) - Vilnius (LIT). DEMAIN : Naples (ITA) - Valenciennes (20 h 45). Classement : 1. Naples, Valenciennes et Vilnius, 2 pts ; 4. Kosice, Moscou et Cracovie, 1. Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième sont qualifiés pour les huitièmes de finale au meilleur des trois matches. PAGE 12 GROUPE A. – HIER : Cholet - Dynamo Saint-Pétersbourg (RUS), 62-71 ; Mariupol (UKR) - Ploiesti (POL), 80-68. Classement : 1. Dynamo Saint-Pétersbourg, 4 pts ; 2. Mariupol et Ploiesti, 3 ; 4. Cholet, 2. GROUPE C. – HIER : Nancy - Siauliai (LIT), 104-68 ; Mons-Hainaut (BEL) Cantu (ITA), 80-77. Classement : 1. Cantu, Mons-Hainaut, Nancy et Siauliai, 3 pts. GROUPE H. – HIER : Dynamo Moscou Région (RUS) - Badalone (ESP), 94-77. AUJOURD’HUI : Galil Elyon (ISR) - Gravelines (19 heures). Classement : 1. Dynamo Moscou Région, 4pts ; 2. Badalone, 3 ; 3. Gravelines (– 1 m.) et Galil Elyon (– 1 m.), 1. NANCY - SIAULIAI : 104-68 (30-22 ; 18-19 ; 27-11 ; 29-16) NANCY : Green (16), Kasperzec (2), Zianveni (21), M. Badiane (8), Berry (4), Salmon (17), Hayes (11), Kirksay (25). SIAULIAI : Ruikis (8), Mazutis (4), Pakamanis (10), Danusevicius (8), Jomantas (11), A. Masiulis (5), Vaiciunas, Klimavicius (17), Pauliukenas (5), Vaskys. EUROCOUPE FEMMES (3e journée) GROUPE I. – AUJOURD’HUI : Aix-en-Provence - Cajacanarias (ESP) (20 heures). DEMAIN : Hafnarfjordur (ISL) - Ribera (ITA). Classement : 1. Ribera, 4 pts ; 2. Cajacanarias et Aix-en-Provence, 3 ; 4. Hafnarfjordur, 2. GROUPE J. – AUJOURD’HUI : Villeneuve-d’Ascq - Leon (ESP) (20 heures). DEMAIN : Madère (POR) - Parme (ITA). Classement : 1. Villeneuve-d’Ascq, 4 pts ; 2. Parme et Madère, 3 ; 4. Leon, 2. GROUPE K. – AUJOURD’HUI : Tarbes - Irun (ESP) (20 heures) ; Rhondda Rebels (GAL) - Faenza (ITA). Classement : 1. Faenza, 4 pts ; 2. Irun et Tarbes, 3 ; 4. Rhondda Rebels, 2. GROUPE L. – AUJOURD’HUI : Clermont - Salamanque (ESP) (20 heures) ; Dorstein (ALL) - Maddaloni (ITA). Classement : 1. Salamanque et Clermont, 4 pts ; 3. Maddaloni et Dorstein, 2. DUNLEAVY SIGNE AVEC GOLDEN STATE. – L’ailier Mike Dunleavy (13,4 pts, 5,5 rbds, 2,6 p.d.) a prolongé pour cinq ans et 44 millions de dollars avec les Golden State Warriors. La nouvelle concerne le Français Mike Pietrus, puisque les Warriors ont désormais investi 313 millions de dollars en contrats sur Adonal Foyle, Derek Fisher, Jason Richardson, Troy Murphy, Mike Dunleavy et Baron Davis, ne laissant que très peu de marge pour négocier l’an prochain, lorsque l’heure viendra de s’intéresser à la situation de Pietrus. Une réalité économique qui pourrait bien être synonyme de transfert pour le Français… – O. Ph. PAU : THIERRY GADOU INCERTAIN. – Blessé au dos samedi à Brest, Thierry Gadou fait le déplacement avec Pau aujourd’hui à Belgrade. Mais l’intérieur n’est pas certain de pouvoir s’aligner demain soir face au Partizan. – G. Cay. LES MATCHES TÉLÉVISÉS DE PRO A EN NOVEMBRE. – Dimanche 6 : Le Mans - Strasbourg. Samedi 12 : Gravelines - Pau-Orthez. Dimanche 13 : Chalon-ASVEL. Dimanche 20 : Roanne - Le Mans. Dimanche 27 : Nancy - Pau-Orthez. (matches sur TPS Star à 15 heures). MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge AUJOURD’HUI, 19 H 45 (18 H 45, HEURE FRANÇAISE), GALATSI OLYMPIC HALL (22 h 30 sur Sport +) samment armés. En quête d’un triplé qui n’a été réalisé que deux fois (Riga, 1958-1959-1960, et Split, 1989-1990-1991), le Maccabi Tel-Aviv sera encore l’équipe à battre malgré le départ de son stratège lituanien Sarunas Jasikevicius, remplacé par l’Américain Will Solomon. Humilié la saison dernière dans sa salle lors d’un Final Four qui lui était promis, le CSKA Moscou a dégraissé (départs de M. Brown, Granger, Monya, Dikoudis, Müursepp, AUJOURD’HUI CSKA Moscou (RUS) - Sienne (ITA) Bleu Rouge on a des joueurs habitués au rôle de leader. » Renforcé à l’intérieur en vue de cette compétition, le champion de France, s’il confirme sa solidité à domicile, a les moyens de laisser derrière lui des équipes comme Bamberg, Ljubljana, Kaunas ou l’AEK Athènes, qui a perdu des forces vives à l’intersaison. Si le Top 16 n’est pas une chimère, il sera difficile d’aller plus haut pour Pau et Strasbourg, tant les candidats au Final Four sont nombreux et puis- LUNDI Ü Istanbul (TUR)-Panath.(GRE) .. 66-82 Jaune Bleu Jaune terre. Mais l’objectif est le Top 16. » Attendus au coin du bois dans toutes les salles de France, les Strasbourgeois vont changer de statut et devenir des outsiders, ce qui n’est pas pour leur déplaire. « Les équipes ne nous connaissent pas et vont peut-être moins se méfier de nous, espère Jeanneau, l’un des trois Strasbourgeois à avoir déjà joué cette compétition (avec Palmer et Giffa) lorsqu’il évoluait à Cholet. On manque d’expérience mais GROUPE C Noir Noir bourg à l’air plus abordable, malgré la présence de Vitoria, dernier finaliste, et de la Fortitudo Bologne. Néophyte à ce niveau, l’équipe d’Éric Girard aborde la compétition sans complexe. « On ne veut pas faire de la figuration, explique le meneur Aymeric Jeanneau, dont le retour après une blessure va faire du bien au champion de France. Il y a des équipes à notre portée dans cette poule. Le groupe croit en ses chances même si on reste les pieds sur DEMAIN Maccabi Tel-Aviv (ISR) - Sopot (POL) Milan (ITA) - EP Istanbul (TUR) FC Barcelone (ESP) - Olympiakos (GRE) Photos Nicoolas Luttian, Jean-marcc Pochat, Stéphane Mantey. B B GRE L LO E N VIT ZA S M BELGR ADE A D RI JANA RCE OLOGN E BA Anthony Parker Joueur le plus dominant de l’Euroligue ces deux dernières saisons, l’Américain va chercher à conduire le Maccabi à un troisième titre d’affilée. LJUBL TRÉVIS E PAU C Zagreb (CRO) - LR Vilnius (LIT) (Tel-Aviv) RG ST B RAS OU MILAN ORIA G B V IL N I U AMBER En difficulté à l’extérieur en Championnat, la SIG espère partir d’un nouveau pas dans sa découverte de l’Euroligue. « LES VOYAGES forment la jeunesse », assène un certain bon sens populaire. Pour Strasbourg, ils torpillent surtout le bilan de l’équipe, invariablement battue hors de chez elle cette saison en Championnat (4 défaites en 4 matches), si vulnérable sur la route. Et voilà que, pour démarrer leur première saison d’Euroligue, les Alsaciens sont conviés à reprendre leur baluchon, destination Athènes. Où ils sont arrivés hier avec une bonne heure de retard en fin de journée, voyant du coup sauter leur séance d’entraînement du soir. Ah, les caprices du voyage… Crawford Palmer, grand routard lui, en avait vu d’autres – des voyages – et l’intérieur strasbourgeois, quart-finaliste de (18 H 45 HEURE FRANÇAISE) Vitoria (ESP) - F Bologne (ITA) AEK Athènes (GRE) - Strasbourg (en différé à 22 h 45 sur Sport +) Ljubljana (SLO) - Z Kaunas (LIT) Trévise (ITA) - Bamberg (ALL) Strasbourg reprend la route de notre envoyée spéciale AUJOURD’HUI 19 H 45 Champion d’Europe en septembre, le meneur grec veut enfin s’imposer avec le CSKA après p trois échecs au Final Four. (Strasbourg) AEK ATHÈNES - STRASBOURG ATHÈNES – GROUPE A (CSKA Moscou) K’Zell Wesson Strasbourg sans complexe Avec un effectif élargi, cet eldorado ne semble pas inaccessible. Le problème, pour les Palois, c’est qu’ils figurent dans une poule infernale. Avec deux des participants au dernier Final Four (Panathinaïkos et CSKA Moscou), le champion d’Espagne (Real Madrid), le leader du Championnat d’Italie (Sienne) et l’une des équipes qui se sont le plus renforcées à l’intersaison (Malaga), les Palois sont assurés d’avoir de belles affiches et de nombreuses retrouvailles avec d’anciens joueurs (Risacher, F. Pietrus, Sonko, Marcus Brown). Mais il est difficile de désigner les trois équipes qui pourraient terminer derrière eux, même si Ulker Istanbul, qui a totalement renouvelé son effectif, et les jeunes Serbes du Partizan paraissent un ton en dessous, et encore. « C’est une poule très dure, confirme Frédéric Fauthoux. Mais débuter à l’extérieur au Partizan n’est pas mauvais parce que la pression est vraiment sur eux. » En comparaison, la poule de Stras- Theodoros Papaloukas Quatre joueurs au défi M UNE VIEILLE MAXIME, un peu déprimante, assure qu’un homme optimiste n’est jamais qu’un pessimiste mal informé. Il ne faut pas l’oublier, à l’heure d’évaluer les chances de Strasbourg et de Pau en Euroligue. Cette saison encore, espérer voir un club français soulever le trophée le 30 avril 2006 à Prague revient à croire qu’on peut aller sur la lune en Pédalo. Les ambitions des deux compères seront plus modestes, dans une compétition où la concurrence s’annonce une nouvelle fois féroce, et le niveau très relevé. Pau et Strasbourg tenteront d’enrayer la chute vertigineuse des quatre dernières saisons (voir infographie). Avec cinq victoires en vingt-huit matches, Pau et l’ASVEL avaient touché le fond la saison dernière, et faire moins bien semble difficile. Strasbourg et Pau sont a priori taillés pour relever un peu la barre. Malgré l’absence de Laurent Foirest, les Palois abordent l’Euroligue en ordre beaucoup plus serré que l’an dernier. Renforcés par les arrivées des Américains CC Harrison, Lonnie Cooper et Brooks Sales, ils se sont trouvé une solidité défensive depuis le début de la saison en Pro A, secteur où ils avaient péché la saison dernière en Europe (plus mauvaise des vingtquatre équipes). « Cette année, on défend très bien, et c’est souvent une garantie pour voyager. Toutes les équipes qui vont loin ont une bonne assise défensive, souligne Frédéric Fauthoux, le capitaine béarnais. On est plus solides à tous les postes et on veut faire oublier la saison dernière en se qualifiant pour le Top 16. » BAMBERG : 4 Ensminger (2,09 m, USA) ; 5 Mallet (1,85 m, USA) ; 6 Hamann (1,96 m) ; 7 Stafford (1,94 m, USA) ; 8 Weber (2 m) ; 9 Helmanis (2,03 m, LET) ; 10 Beechum (1,95 m) ; 11 Pavic (2 m) ; 12 Garrett (1,93 m) ; 14 Schroeder (2,08 m) ; 15 Phelps (1,92 m, USA) ; 17 Hauer (1,93 m) ; 20 Archibong (2,05 m, USA) ; 22 Nahar (2,11 m, HOL) ; 31 Begley (1,98 m, USA). Entr. : D. Bauermann. F. BOLOGNE : 4 Rombaldoni (1,93 m) ; 6 Mancinelli (2,03 m) ; 7 Becirovic (1,95 m, SLO) ; 8 Belinelli (1,95 m) ; 9 Fultz (1,88 m) ; 10 K. Garris (1,89 m, USA) ; 11 Bagaric (2,16 m, CRO) ; 12 N. Green (1,95 m, USA) ; 13 Watson (2,03 m, USA) ; 14 Ress (2,08 m) ; 15 Lorbek (2,08 m, SLO) ; 16 Piazza (1,72 m) ; Kommatos (2,03 m, GRE). Entraîneur : J. Repesa. Z. KAUNAS : 4 Ginevicius (1,94 m) ; 5 Freeman (1,97 m, USA) ; 6 T. Beard (2,06 m, USA) ; 7 D. Lavrinovic (2,12 m) ; 8 Maciulis (1,98 m) ; 9 Kelys (1,88 m) ; 10 Cota (1,86 m, USA) ; 12 Dilys (2,06 m) ; 13 Jankunas (2,03 m) ; 14 Silinskis (2,16 m) ; 15 Serapinas (1,97 m) ; 20 Milaknis (1,95 m) ; 22 Aleksandrovas (1,98 m) ; 23 Kalnietis (1,95 m) ; Ayuso (1,90 m, PRI). Entraîneur : A. Sireika. VITORIA : 4 Scola (2,07 m, ARG) ; 5 Prigioni (1,93 m, ARG) ; 6 Hansen (1,98 m, USA) ; 9 Vidal (2,02 m) ; 10 Ukic (1,96 m, CRO) ; 11 Erdogan (1,90 m, TUR) ; 14 P. Drobnjak (2,13 m, SEM) ; 15 J. Grimau (1,99 m) ; 16 O. Garcia (2,03 m) ; 18 David (2,08 m, HON) ; 21 Splitter (2,12 m, BRE) ; 23 Jacobsen (1,98 m). Entr. : P. Martinez. TRÉVISE : 4 Siskauskas (1,98 m, LIT) ; 5 Kalve (2,03 m, LET) ; 6 Zisis (1,95 m, GRE) ; 7 Soragna (2 m) ; 9 Mordente (1,88 m) ; 10 Slokar (2,09 m, SLO) ; 11 Bargnani (2,09 m) ; 12 Nicholas (1,93 m, USA) ; 13 Corradini (1,95 m) ; 14 Szalay (2,15 m, SLQ) ; 15 Cuccarolo (2,15 m) ; 16 Sottana (1,86 m) ; 18 Goree (2,04 m, USA) ; 19 P. Popovic (2,11 m, SEM) ; 20 Giovannoni (2,04 m). Entr. : D. Blatt. LJUBLJANA : 5 Poljak (2,12 m, CRO) ; 7 Szewczyk (2,09 m, POL) ; 8 Rizvic (2,10 m) ; 9 Rannikko (1,88 m, FIN) ; 10 Morovic (1,83 m, CRO) ; 11 Markoishvili (1,97 m, GEO) ; 12 Dijan (2,03 m, CRO) ; 14 D. Drobnjak (2 m) ; 15 Van De Hare (2,20 m, HOL) ; 21 Halperin (1,93 m, ISR) ; 24 Oliver (1,95 m, USA) ; 31 Ozbolt (1,88 m) ; 32 Evtimov (2,08 m) ; 41 Delibasic (1,94 m, BOS). Entr. : J. Grdovic. 13 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS DE TABLE ATHLÉTISME Chila en veut encore Pognon se dépense À bientôt trente-six ans, Patrick Chila réussit une saison pleine. Au point de reparler de l’équipe de France. PATRICK CHILA s’est envolé aujourd’hui pour Moscou plein d’ambitions pour l’Open Pro Tour de Russie, qui se déroule jusqu’à la fin de semaine. Trente-cinquième joueur mondial, Chila demeure en effet le meilleur pongiste tricolore. Il y a quelques semaines, auteur d’une belle tournée asiatique marquée par plusieurs perfs significatives, il mit même en difficulté le champion du monde chinois Wang Liqin, alors invaincu depuis un an. Sous les couleurs belges de Charleroi, le meilleur club européen, le Français a également réintégré l’équipe type, qu’il avait quittée la saison dernière, aux côtés du champion d’Europe bélarusse Vladimir Samsonov (numéro 5 mondial) et du Belge Jean-Michel Saive (nnuméro 15). Le Russe Alexei Smirnov, pourtant numéro 23 mondial, doit désormais se contenter du banc. « Je suis bien dans ma tête, confie l’ancien Levalloisien. Même si je vais bientôt avoir trente-six ans (le 27 novembre), je reste persuadé de pouvoir encore jouer dans le top 25 mondial. Après, il y a toujours une période dans l’année où je n’ai pas envie de partir loin de ma famille et où j’ai plus de mal à m’entraîner. Mais je sais que je peux encore battre pratiquement n’importe qui. C’est assez jouissif… » L’heure de la retraite n’est donc pas encore venue. « Je me suis fixé Pékin comme objectif, confie-t-il. Pour un pongiste, finir sa carrière sur des Jeux Olympiques à Pékin, c’est fantastique. Néanmoins, si l’envie de m’entraîner disparaît avant, je n’insisterai pas et j’arrêterai. Mais ce n’est pas le cas pour le moment. » À tel point qu’après avoir annoncé sa volonté de quitter l’équipe de France (avec laquelle il a disputé sa dernière compétition, en avril dernier, lors des Championnats d’Europe où il a atteint les quarts de finale), Chila se pose désormais quelques questions. Lors de son dernier congrès, le CIO a confirmé que les doubles seraient supprimés des Jeux de Pékin au profit d’épreuves par équipes. Même si les modalités de sélection ne sont pas encore définies, les Championnats du monde par équipes de Brême, au printemps 2006, pourraient d’un seul coup offrir un grand enjeu. Or, dans l’état actuel du « ping » français, et malgré la volonté délibérée – et justifiée – des dirigeants de se tourner vers la jeune génération, les anciens demeurent jusqu’à preuve du contraire les meilleurs, avec, outre Chila, Damien Eloi (numéro 41) et Christophe Legoût (numéro 54). « Je suis effectivement moins affirmatif sur l’équipe de France, confirme Chila. L’introduction du par équipes aux Jeux change la donne. Il faut que les meilleurs jouent. Alors, si avec Damien (Éloi) et Chris (Legoût) on peut aider la France à être représentée, il faut voir… Ce serait en tout cas un formidable dernier défi. » PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU Chila, persuadé de pouvoir encore jouer dans le top 25 mondial, s’est fixé les Jeux de Pékin comme objectif. (Photo Pierre Lablatinière) CYCLISME BADMINTON Cunego doublera Giro et Tour de France Pi sur sa lancée LE VAINQUEUR du Tour d’Italie 2004, dont la saison 2005 a été perturbée par une mononucléose (dix-huitième du Giro et forfait pour le Tour de France), a prévu de disputer ces deux grands Tours en 2006, avec une priorité accordée au Giro, dont le parcours sera dévoilé le 12 novembre à Milan. « Dans une épreuve que l’on dit montagneuse, Damiano Cunego s’alignera pour gagner », a commenté en début de semaine son directeur sportif, Giuseppe Martinelli. Si tout va bien, le leader de la Lampre-Caffita, âgé de vingt-quatre ans, devrait également participer à son premier Tour de France, sans toutefois prétendre à la victoire finale. « Là aussi, nous trouverons beaucoup de montagne, tout cela sera une expérience fort utile dans une course qui sera dominée par le duel entre Basso et Ullrich », a poursuivi Martinelli. BOXE Progresser au niveau de la concentration Le meilleur sprinteur français ne risque cependant pas de se transformer en touriste en 2006. « Je ne suis pas mécontent de ma saison mais il y a des leçons à en tirer et des choses à améliorer… Comme, surtout, la régularité, analysait-il hier midi. L’objectif, hiver comme été, c’est d’enchaîner les chronos de qualité et de resserrer les écarts. Bien sûr, il y a deux rendez-vous en ligne de mire, les Mondiaux en salle (10-12 mars à Moscou) et les Championnats d’Europe (7-13 août à Göteborg), mais si je suis régulier, j’accéde- rai en finale et ensuite on verra. » L’Antillais, bientôt âgé de vingt-trois ans, semble avoir pris un peu de recul sur sa décevante prestation des Championnats du monde à Helsinki, où il n’avait pu accéder aux finales (huitième en demi-finales sur 100 m et cinquième en quarts de finale sur 200 m) malgré son record à 9’’99 sur 100 m. « Il fallait laisser du temps pour en parler, pour lui comme pour moi, admettait Guy Ontanon. C’était nécessaire de tirer le bilan de cette saison si particulière avec d’excellents chronos et des Championnats du monde qu’il a loupés, mais la discussion avait besoin de sérénité. Je crois qu’il faut désormais qu’il se concentre sur ce qu’il sait faire, qu’il ne coure pas dans l’affrontement ou la confrontation. Chaque fois qu’il a été dans des couloirs moins exposés, il a pris de très bons départs. Il lui faut ainsi progresser en concentration. » Hier, celle-ci n’a faibli qu’en toute fin de séance, lorsqu’il s’est agi d’enchaîner huit fois 200 m à petite allure. Le sprinteur, qui, il est vrai, est sujet à l’asthme, n’arrivait pas à retrouver son souffle. « Ce sont des rythmes qui les fatiguent plus et qui sollicitent leurs muscles différemment », expliquait Ontanon. Après tout, ce n’est pas si paradoxal qu’un sprinteur souffre de courir lentement. VIRGINIE SAINTE-ROSE (*) Fabrice Calligny et Martial Kanga ont rejoint Guy Ontanon à la rentrée tandis que Teddy Venel s’est adjoint au groupe l’été dernier. BRAHIM BOULAMI OPÉRÉ. – Le Marocain Brahim Boulami doit subir, le 12 novembre à Rabat, une opération chirurgicale du tendon d’Achille. Selon un membre de la Fédération, Brahim Boulami, 4e sur 3 000 m steeple lors des derniers Championnats du monde d’Helsinki, traîne cette blessure « depuis quelques années », qui l’empêche de « poursuivre le rythme et le haut niveau des compétitions ». L’ancien détenteur du record du monde de la distance (7’55’’28) sera absent des meetings d’hiver. Il reprendra la compétition l’été prochain en vue des Championnats d’Afrique (île Maurice du 9 au 13 août 2006), qualificatifs pour la Coupe du monde d’athlétisme prévue à Athènes les 16 et 17 septembre de la même année. SQUASH US OPEN : LAVIGNE À BOSTON. – Renan Lavigne, numéro 29 mondial, débute aujourd’hui les qualifications de l’US Open qui se dispute jusqu’à mardi prochain à Boston. Il sera le seul Français présent outre-Atlantique et tentera d’accéder au tableau principal où le Canadien Jonathon Power, numéro 2 mondial et vainqueur dimanche de l’Open de Detroit, et l’Australien David Palmer (no 6) seront les favoris. Le Français Thierry Lincou, champion du monde et toujours no 1 mondial dans le nouveau classement publié hier (Grégory Gaultier recule de deux places et pointe désormais au 12e rang) a pour sa part préféré se préparer pour la fin de saison où l’attendent notamment le très coté Open du Qatar dans deux semaines, puis les Championnats du monde individuels à HongKong du 27 novembre au 4 décembre et enfin les Mondiaux par équipes à Islamabad (Pakistan), du 8 au 14 décembre. HOCKEY SUR GLACE Vainqueur aux points, Kamel Amrane n’a pourtant pas brillé face au Tchèque Seman. (Photo Bernard Papon) LIGUE MAGNUS (11e journée) AMRANE BROUILLON. – Champion de France des lourds-légers, Kamel Amrane (31 ans, désormais 27 victoires, dont 16 avant la limite, 2 nuls, 4 défaites) n’a pas brillé en battant aux points le Tchèque Radek Seman (30 ans, 5 victoires, dont 1 avant la limite, 10 défaites), hier soir, à Izegem (Belgique). « Amrane ne s’est vraiment pas appliqué et le combat a dégénéré, raconte l’arbitre belge Daniel Van De Wiele. C’est peut- Rouen passe en force être le combat le plus affreux que j’aie jamais vu. Amrane, qui pouvait, ne voulait pas, tandis que le Tchèque, qui ne pouvait pas, essayait malgré tout. Le Tchèque est allé trois fois à terre, tandis qu’Amrane s’est justifié en disant qu’il était affaibli par le jeûne du ramadan. » Quant à Medhi Bouadla (23 ans, Aulnay-sous-Bois), il a battu aux points le Belge Michael Henrotin qui était invaincu comme lui en huit combats. RÉUNION D’IZEGEM (BEL, 1er novembre). – Légers (8 × 3) : Hovhannes Zhamkochyan (BEL) b. Loïc Fouré, aux points (79-76, 79-74, 78-76). Lourds-légers (8 × 3) : Kamel Amrane b. Radek Seman (RTC), aux points (79-72, 80-74, 80-70). Super-moyens (6 × 3) : Medhi Bouadla b. Michael Henrotin (BEL), aux points (58-57, 59-57, 58-58). Welters (4 × 3) : Kobe Vandekerchkove (BEL) b. Nasreddine Soudani, aux points (40-36, 39-37, 39-37). DÉCÈS DE MAGNETTO. – Francis Magnetto, soixante-quinze ans, est décédé dimanche dernier, à Hyères. Après avoir été champion de France amateurs et sélectionné en équipe de France avec Alphonse Halimi, Magnetto passa pro, tout comme le futur champion du monde des coq, en 1955. Quatre ans plus tard, il devint champion de France des lourds en battant Robert Duquesne, à Blois. En 1960, il remporta sa plus belle victoire en s’imposant aux points à Rome face à l’ex-champion d’Europe, l’Italien Franco Cavicchi. Retiré des rings en 1964, il devint employé municipal à Hyères. En 1989, il fut bouleversé par la mort, dans un accident de voiture, de son fils Patrick, champion de France amateurs des super-welters 1979. RETOUR DE DE LA HOYA. – Absent depuis sa défaite contre le champion du monde des moyens, son compatriote Bernard Hopkins, en septembre 2004, l’Américain Oscar De La Hoya a annoncé qu’il effectuera sa rentrée face au champion WBC des super-welters, le Nicaraguayen Ricardo Mayorga, le 6 mai prochain, aux États-Unis. ROUEN - AMIENS : 4-2 (2-0, 1-1, 1-1) LES DRAGONS DE ROUEN, leaders invaincus de la ligue Magnus, ont confirmé toute leur ambition en dominant hier Amiens, leur dauphin (4-2). S’appuyant sur un jeu plus physique, les Normands ont bloqué les attaques et ont misé sur le contre. Ils ont marqué deux fois lors de la première période grâce à leurs jeunes internationaux Alexandre Lefèvre et Tristan Lemoine. Dans la deuxièmepériode, la pénalité de match qui renvoya aux vestiaires le Canadien Carl Mallette, si elle a permisà Amiens de revenir au score, grâce à François Rozenthal, n’a pas entravé la marche en avant du leader. Celui-ci reprenait ses distances grâce à Ivan Fontana. Et dans la dernière période, le Finlandais Kimmo Salminen répondait du tac au tac au but d’Anthony Mortas. – J.-F. C. HIER : Grenoble - Mont Blanc, 0-3 ; RouenAmiens, 4-2 ; Caen-Angers, 0-2 ; Anglet-Villard, 2-2 a.p. ; Chamonix-Épinal, n.p. ; Morzine-Avoriaz - Briançon, 3-6. AUJOURD’HUI : Dijon-Gap (20 heures). Classement : 1. Rouen (– 1 m.), 19 pts ; 2. Amiens, 18 ; 3. Villard, 17 ; 4. Angers et Briançon, 14 ; 6. Morzine-Avoriaz (– 1 m.) et Dijon, 11 ; 8. Anglet, 10 ; 9. Épinal et Grenoble (– 1 m.), 9 ; 11. Caen et Mont Blanc, 7 ; 13. Chamonix (– 1 m.) et Gap (– 1 m.), 5. NHL. LUNDI : NY Rangers - Montréal, 1-4 ; Toronto-Florida, 2-1. MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge CYCLO-CROSS – CLASSEMENT MONDIAL UCI (au 31 octobre). – 1. Nijs (BEL), 802 points ; Wellens (BEL), 690 ; 3. Dlask (RTC), 626 ; 4. Vervecken (BEL), 416 ; 5. De Knegt (HOL), 387 ; 6. Vanthourenhout (BEL), 387 ; 7. Ausbuher (RTC), 347 ; 8. Groenendaal (HOL), 285 ; 9. Heule (SUI), 273 ; 10. Mlynar (RTC), 271 ; … 22. Gadret, 150 ; 31. Labbe, 96 ; 47. Belgy, 59 ; 50. Mourey, 55. moins, pour une fois, ça m’a permis de visiter les villes où je voyage, au lieu de ne voir que l’hôtel, comme lors de la pleine saison d’athlé. » Bleu Rouge MADIOT PENSE AU TÉLÉTHON. – L’équipe La Française des Jeux sera réunie en stage le 26 novembre à Renazé lors d’une journée où Marc Madiot voudrait faire participer l’ensemble des groupes sportifs français à une épreuve de cyclo-cross dont les fonds seront reversés au Téléthon. PARIS. – Ronald Pognon a retrouvé l’INSEP et Guy Ontanon, son entraîneur, pour sa reprise d’entraînement. Le premier Français sous les 10’’ est prêt à s’élancer vers de nouveaux défis. (Photo Jean-Marc Pochat) Jaune Bleu Jaune LEON SANCHEZ MORT DANS UN ACCIDENT. – L’ancien coureur Leon Sanchez, frère aîné de Luis-Leon Sanchez, actuel coureur de l’équipe Liberty Seguros, a été victime d’un accident mortel, dimanche dernier, alors qu’il conduisait un quad sur une route de Murcie. Agé de vingt-trois ans, Leon Sanchez avait abandonné la compétition en 2004, alors que son frère intégrait les rangs de la formation de Manolo Saiz. C’EST À LA CARTE, entre 11 heures et 13 heures, mais c’est un menu qui ne convient pas forcément à tout le monde. Hier, à l’INSEP, pour son premier entraînement de la saison, Ronald Pognon disposait de sept ateliers composant, selon l’ordre qu’il allait déterminer, un « circuit technique à base de renforcement musculaire et d’alignement avec une dominante de travail de départ », dixit le bienveillant technicien, Guy Ontanon. Le premier Français sous les dix secondes au 100 m (9’’99, le 5 juillet à Lausanne) n’était pas le seul à s’agiter dans le stade couvert de l’Institut des sports toujours aussi vétuste. À ses côtés, quatre compères suaient également : les sprinteurs Fabrice Calligny (*), Martial Kanga (*), Christophe Bonnet, le spécialiste du 400 m Teddy Venel et une complice, Patricia Girard. La « doyenne » (trente-sept ans) a de plus en plus l’habitude de se coiffer d’une double casquette, travaillant aussi dur que les collègues mais n’hésitant pas non plus à les conseiller. « Entre elle et Christine (Arron, qui demeure pour le moment en Guadeloupe), je dispose de deux “assistants coach” », souriait Ontanon. Après une bonne heure d’échauffement et d’étirements, Ronald s’attaquait donc à son menu technique sans appréhension. « Ça fait quinze jours que j’effectue des sorties quotidiennes à vélo pour ne pas arriver trop à la peine. J’allais ainsi en forêt de Sénart pour une heure trente de VTT et encore, quand je ne me perdais pas », rigolait le Martiniquais. Celui-ci a bénéficié d’un mois et demi d’interruption. Sa dernière sortie a eu lieu à Shanghai (le 17 septembre), mais le sprinteur blessé n’avait pu y briller. À l’issue de la compétition chinoise, l’athlète choisit de partir en croisière avec sa copine sur la Méditerranée. « Elle n’a pas l’occasion de me voir souvent, alors que là, on a navigué tranquillement une dizaine de jours ensemble avec des excursions dans chaque port, s’est réjoui Ronald. Au Noir Noir GADRET SE DISTINGUE. – John Gadret, vainqueur de la première manche du Challenge national à Fourmies, dimanche dernier, a confirmé sa bonne forme actuelle en prenant la troisième place de l’épreuve d’ouverture du Gazet van Antwerpen Trofee, disputée hier en Belgique autour du Koppenberg. La victoire est revenue au Belge Sven Nijs, qui a distancé son éternel rival et compatriote, Bart Wellens, de 58 secondes. Gadret a fini à 1’16’’ devant des as de la discipline tels Groenendaal, Aernouts, Franzoi et Vannoppen. LANDIS DOUBLERA GIROTOUR. – L’Américain Floyd Landis (Phonak) a annoncé qu’il courrait pour la première fois le Giro en mai prochain avant le Tour de France. « J’espère que cela constituera une préparation parfaite pour le Tour, a déclaré l’ancien lieutenant de Lance Armstrong, neuvième de l’épreuve en juillet dernier. Je commencerai mon entraînement aux États-Unis, je le poursuivrai en Europe dès janvier (premier stage de l’équipe du 9 au 19 à Majorque). Le repérage du parcours du Tour est prévu pour le mois de juin. » LA FRA NÇA IS E H ongy a n Pi, numéro 4 mondiale, s’est parfaitement sortie du match piège face à la Néerlandaise d’origine indonésienne Mia Audina-Tjiptawan, numéro 9 mondiale et championne d’Europe, au premier tour de l’Open de Hongkong. Pi, tête de série no 4 de ce tournoi six étoiles (la plus grosse cotation), s’est en effet débarrassée hier de la vicechampionne olympique en seulement trente minutes et deux sets (11-7, 11-6). « Hongyan a vraiment très bien joué, se réjouit son entraîneur, Fabrice Vallet. Elle est entrée sur le court avec une tactique bien précise qu’elle a parfaitement appliquée. Elle est restée patiente. Audina s’est montrée également moins sereine que d’habitude et a pris davantage de risques. » Victorieuse de sa bête noire pour la deuxième fois en deux semaines, après son succès en demi-finale de l’Open cinq étoiles du Danemark qu’elle a d’ailleurs remporté, la Française affrontera demain la Malaisienne Wong Mew Choo (no 13). « Cette joueuse a beaucoup progressé ces derniers temps, prévient Vallet. Elle est à prendre avec beaucoup de sérieux. » – P.G.-B. Le meilleur sprinteur français a repris l’entraînement avec une séance aussi variée que dense. 15 AUTOMOBILE L’ancien pilote japonais Aguri Suzuki a présenté hier son écurie, qui devrait débuter dès l’an prochain avec des moteurs Honda. Un des volants pour Sato ? RENAULT Mercedes • Fernando ALONSO • Giancarlo FISICHELLA Kimi RÄIKKÖNEN • Juan Pablo MONTOYA FERRARI TOYOTA • Michael SCHUMACHER CHER • Felipe MASSA SSA • Jarno TRULL TRULLI • Ralf alf SCHUMACHER HONDA • Ruben Ru ns BARR • Jenso J n BUTT BMW ri • Nick HEID HEIDFELD • Jacquess Villeneuve ? WILLIAMS-Cosworth Il ne réussit qu’un break sur six occasions et, menant 2-0 dans le deuxième set, ne parvint pas à serrer assez ses jeux de service pour tenir. Le souvenir de son titre de 2001 s’estompe un peu plus chaque PHILIPPE BOUIN SUPER AGURI F 1-Honda deuxième équipe que Honda avait annoncée lors du GP du Japon, Suzuki ne se voit pourtant pas mener son projet à terme sans l’aide de l’ex-écurie BAR. « Nous avons déjà abattu une énorme quantité de travail, poursuit-il. Mais il nous en reste beaucoup à faire avant d’être au départ. Heureusement que Honda est là. En F 1, il n’y a pas de temps à perdre… » Histoire d’avoir vingtdeux voitures au départ ! FRÉDÉRIC FERRET (Avec TETSUYA TSUZUKI.) F 1 : AUDIENCE EN HAUSSE. – Les Grands Prix ont réuni en moyenne 3,7 millions de téléspectateurs avec une part d’audience moyenne de 35 % (4 ans et plus) pour TF 1. La saison précédente, la moyenne était de 3,3 millions de téléspectateurs. RÉSULTATS ESSAIS F 1 (Vallelunga [ITA], 1er-2 novembre). – Massa (BRE, Ferrari), 1’14’’262 (53 tours) ; Badoer (ITA, Ferrari), 1’16’’322 (21). Devant près de mille spectateurs, les deux pilotes se sont essayés à des tests comparatifs au volant d’une F 2004 et d’une F 2005. TRANSAT JACQUES-VABRE PARIS-BERCY. – « Battling Fab’ » a encore frappé ! Après une lutte de presque trois heures, Santoro a arraché, aux dépens de Nieminen, son billet pour le deuxième tour qui l’oppose cet après-midi, à Gaudio. (Photo Nicolas Luttiau) bateaux. Avec mon œil neuf, je vais chercher ce qui peut être amélioré. Cela faisait treize ans, depuis la première Jacques-Vabre en fait, que je n’avais pas navigué sur un mono 60. Ç’a bien évolué, mais on peut encore progresser. » La théorie « peyronesque » Le second volet de la mission de Peyron, qui a disputé toutes les éditions de la Transat en double et l’a gagnée en multis en 1999, est d’aider Dick à devenir un meilleur marin. « Ma méthode est un peu idiote, un peu basique, assure modestement le Niçois. Chez Loïck, il y a une vraie intuition. Ça va être très intéressant d’observer comment il fonctionne. En course, il y a tout un travail de prise d’infos ; on va se les passer et prendre les décisions en cherchant à comprendre le cheminement de Loïck et en le comparant avec le mien. » À côté de ces deux objectifs tournés vers l’avenir, les deux partenaires essaieront dans l’immédiat de gagner la course « en menant, dit Dick, le bateau à fond chacun son tour. » Mais PROGRAMME © FFT/ DIRECTION DE LA COMMUNICATION AUJOURD’HUI. – 11 heures : briefing sécurité ; VENDREDI. – 19 heures : présentation des skippers au bassin Paul-Vatine au Havre. SAMEDI. – 10 heures : appareillage des monocoques ; 15 heures : départ des monocoques . DIMANCHE. – 10 heures : appareillage des multicoques ; 15 heures : départ des multicoques. mène-t-on vraiment à fond un voilier qu’on cherche en même temps à vendre ? « On ne s’est pas posé la question, affirme Peyron. En tout cas, je n’ai pas eu de consigne de JeanPierre en ce sens. D’ailleurs, le meilleur moyen de gagner une course est de la finir. » « Je fais totalement abstraction de ça, renchérit Dick. Il faut être complètement “désensibilisé” sur la casse, surtout après le Vendée Globe que j’ai vécu ! Et puis le bateau ne sera vendu qu’après la Route du Rhum. » Pour aller vite « JP » appliquera donc ce qu’il appelle la « théorie peyronesque », qui consiste à perdre en permanence le moins de temps possible. « Tout le monde sait aller vite quand les conditions sont bonnes, complète l’auteur de la théorie. C’est dans les périodes de transition que se fait la différence. “ Mener à fond ”, c’est une expression de “garageot” (merci pour Dick) ; ce qu’il faut, c’est être au potentiel maximum en fonction des conditions. Ça peut n’être pas à cent pour cent… et ça peut être beaucoup plus. » Reste à passer de la théorie à la pratique. ANDRÉ-JACQUES DEREIX « ARTECH 60 » CHANGE DE NOM. – Le mono 60 pieds Artech 60 d’Alexandre Dejeanty portera désormais le nom Maisonneuve-RégionBasse-Normandie et sera baptisé ce soir au Havre en présence de son skipper. ARNAUD CLÉMENT partage son plaisir avec le public qui l’a accompagné hier, dans sa victoire sur Kiefer. « Une ambiance fantastique » « POURQUOI ÊTES-VOUS si heureux d’avoir gagné ce match contre Kiefer ? – Si j’avais perdu, cela m’aurait fait très mal parce que, après deux défaites en Grand Chelem (Roland-Garros et US Open), perdre à Bercy pour la troisième fois contre le même joueur, cela aurait été difficile. Déjà, à Roland-Garros, le match avait été très serré : 6-4 au cinquième. Les gens m’avaient encouragé et j’avais perdu à l’arraché. Là, ça a été l’inverse. J’étais sur le central, il y avait une ambiance fantastique. C’était jouissif. Ça s’est joué à un point ou deux. Il a eu une balle de break au troisième set, je mets un coup droit sur la ligne ! Si la balle avait été faute, il aurait pu conclure derrière, 6-4. Il a manqué d’un peu de fraîcheur par moments. Il arrivait d’une finale à Saint-Pétersbourg, et, comparé à nos deux précédentes confrontations, je pense qu’il avait un peu moins de jus. Pas grand-chose, mais je l’ai ressenti. – Vous dites avoir ressenti un “déclic” l’été dernier, pouvezvous en dire plus ? – C’est parti du tournoi de Washington, où j’ai passé deux tours, très accrochés, en jouant plutôt mal. Ensuite, j’ai battu Gilles Muller, et à partir de là, tout s’est bien enchaîné. Je me sentais plus serein, je gérais beaucoup mieux les moments difficiles, et ça continue. En fait, j’ai retrouvé un fonds de jeu plus élevé que par le passé. Depuis que je suis rentré de l’US Open, j’ai fait deux challengers en France (Orléans et Grenoble) et les tournois de Metz, Lyon et Bercy pour clôturer l’année. Nous (les Français) avons une chance fantastique ! Nous pouvons être fatigués, mais quand nous sommes devant notre public, nous nous sentons soutenus, poussés, et c’est un atout énorme par rapport aux autres joueurs. – Vous avez joué deux heures quarante-deux, n’avez-vous pas l ai s s é d e s f o r c e s d a ns l a bagarre ? – Si, mais je n’ai mal nulle part, je prends du plaisir, ça se voit et j’ai plaisir à le partager. C’est mon dernier tournoi, après je serai en vacances. Contre Robredo, ce sera un combat du fond du court, il se déplace bien, mais je suis confiant et très excité. » DOMINIQUE BONNOT ILS ONT DIT Fabrice SANTORO (vainqueur de Jarkko Nieminen, 6-7, 7-6, 6-3) : « À 3-1 au troisième set contre moi, je savais que je pouvais revenir. Il n’y avait qu’un break de retard et Nieminen sert bien mais ce n’est pas Roddick non plus. Il y a eu une brèche, je l’ai saisie. Je me suis demandé pendant le match pourquoi me battre encore et encore. Je n’ai pas la réponse, c’aurait été plus facile de me coucher… Contre Gaudio demain (aujourd’hui), je ne sais même pas si je vais être en état de venir sur le terrain. Je n’ai jamais eu aussi mal si tôt dans un match. Là, au bout d’une demi-heure, je souffrais. Au milieu du premier set, j’ai eu un gros coup de barre. Je pense qu’ils ont fait le programme après le premier set en pensant que jamais je n’allais m’en tirer. J’aurais vraiment préféré jouer vers 18 heures. Mais bon je n’ai pas envie non plus de polémiquer. Ce match contre Nieminen, je ne l’aurais jamais gagné à l’étranger. Concernant la Coupe Davis, je suis rentré sur le court à 19 heures et une réunion a été programmée à 19 h02. Vous vous sen- tiriez comment à ma place ? De toute façon j’aurai des infos demain… » Jean-René LISNARD (vainqueur de Nicolas Mahut, 6-3, 1-6, 7-6) : « Je ne suis pas un lucky loser, je suis un “lucky winner” ! Arrêtez d’insister sur le fait que je remplace Gaël Monfils. Je ne me sens pas remplaçant du tout. J’ai battu Srichaphan en qualifications (avant de perdre 6-4 au troisième set contre Djokovic). Contre Mahut, j’ai le mérite d’avoir gagné alors qu’il a mieux joué que moi. Mais j’ai réussi à me libérer. Je me tire un coup de chapeau. Au prochain tour contre Hrbaty, j’y crois. Peu importe si je joue sur le central, le court no 1 ou le no 2. Je prends tout ce qui vient ! » Sébastien GROSJEAN (battu par Taylor Dent, 6-4, 7-6) : « Je suis déçu d’avoir perdu au premier tour ici, déçu d’avoir fait un mauvais jeu de service au deuxième set après l’avoir breaké, mais je n’ai aucun regret car j’ai donné mon maximum. À l’intersaison, je vais travailler mon physique et participer à un stage organisé par la Fédération américaine, le 11 décembre, à côté de chez moi (Boca Raton, Floride) avec Andy (Roddick). En 2005, mon bilan est positif. J’ai battu de très bons joueurs, mais il m’a manqué un petit quelque chose, un enchaînement de victoires. En 2006, j’espère retrouver mon niveau de 2001, éviter le même début de saison qu’en 2005 (blessure à l’Open d’Australie) et pouvoir donner mon maximum en Grand Chelem, Coupe Davis et Masters Series. J’ai envie de regagner la Coupe Davis, et donc, d’obtenir ma place dans l’équipe. Je l’ai dit à l’instant (vers 20 heures, hier) lors d’une réunion avec le président (Christian Bîmes), le capitaine (Guy Forget), le DTN (Patrice Dominguez) et les joueurs (sauf Santoro qui était sur le court, précisément à ce moment-là) : la Coupe Davis est une compétition que j’adore, et ce n’est pas parce que je ne l’ai pas disputée une fois (à Moscou, cette année) qu’il y a eu rejet. Nous en avons parlé, il n’y a aucun malentendu, mais je n’ai pas envie de revenir sur ce sujet. » – D. B. DERNIÈRE MINUTE Ljubicic (CRO) b. Blake (USA), 6-3, 6-4; Stepanek (RTC) b. Lopez (ESP), 7-5, 6-2. RÉSULTATS PHILADELPHIE (USA, WTA Tour, indoor, 585 000 dollars, 31 octobre - 6 novembre). – Premier tour : Shvedova (RUS) b. Sromova (RTC), 6-2, 6-1 ; Bachmann (ALL) b. Diaz-Oliva (ARG), 6-0, 4-1, abandon ; Koukalova (RTC) b. Rolle (USA), 0-6, 7-6 (7-5), 6-3 ; Washington (USA) b. Shaughnessy (USA), 6-2, 5-7, 6-2 ; Panova (RUS) b. Jankovic (SEM), 6-4, 3-6, 7-5 ; Sucha (SLQ) b. Foretz, 6-1, 5-7, 6-1 ; Sugiyama (JAP) b. Benesova (RTC), 7-5, 6-4 ; Karatantcheva (BUL) b. Zvonareva (RUS), 7-5, 6-3 ; Vaidisova (RTC) b. Henke (ALL), 6-1, 6-1. Lindsay Davenport, grippée, et Maria Sharapova, blessée au pouce droit, ont toutes deux déclaré forfait, préférant se réserver en vue du Masters, qui aura lieu la semaine prochaine à Los Angeles. QUÉBEC (CAN, WTA Tour, indoor, 170 000 dollars, 31 octobre - 6 novembre). – Tour qualificatif : Fedossova b. Matic (ALL), 6-3, 4-6, 6-1. Premier tour : An. Serra Zanetti (ITA) b. Pin, 1-6, 6-1, 7-5 ; Nagyova (SLQ) b. Kostanic (CRO), 6-3, 2-6, 6-4 ; Vesnina (RUS) b. Brémond, 6-3, 7-6 (7-1) ; Keothavong (GBR) b. Pastikova (RTC), 6-0, 6-4 ; Dubois (CAN) b. Jackson (USA), 7-5, 6-4 ; Frazier (USA) b. Wozniak (CAN), 6-4, 3-6, 7-6 (8-6) ; Arvidsson (SUE) b. Castellvi (PRI), 6-2, 7-5 ; Perry (USA) b. Kurhajcova (SLQ), 6-2, 4-6, 7-5. BUSAN (CDS, ATP, Challenger, rebound ace, 50 000 dollars, 31 octobre - 6 novembre). – Premier tour : Phau (ALL) b. Thomann, 6-0, 7-5. À BERCY, JUSQU’AU 6 NOVEMBRE 2005... Aujourd’hui, Roddick, Mathieu et Ferrero sont au POPB! Et vous? Réservations : www.ticketnet.fr et 0 892 390 490 (0,34€/min) INDIAN WELLS MIAMI MONTE-CARLO ROME HAMBOURG MONTREAL CINCINNATI MADRID BNP PARIBAS MASTERS SHANGHAI 2005 MERCREDI 2 NOVEMBRE 2005 PAGE 15 P Bleu Rouge Noir Jaune Rouge « ON SE COMPLÈTE BIEN, je suis petit et il est grand, je suis Laurel, il est Hardy. » À voir, côte à côte, Loïck Peyron et Jean-Pierre Dick, on comprend tout de suite qui est qui. Mais Dick est aussi le skipper de Virbac-Paprec, ce monocoque de 60 pieds bleu et blanc à la barre duquel il remporta la Transat Jacques-Vabre 2003 pour ce qui était la première course du bateau. Et pour l’édition 2005 – qui sera l’une de ses dernières puisque le voilier sera vendu après la Route du Rhum 2006 –, l’ancien vétérinaire a pris Peyron comme coskipper. « J’attends de lui l’œil de l’expert et les secrets du champion, explique Dick. C’est quelqu’un qui s’est rapidement adapté au projet et y apporte un plus. » Le « projet », c’est la construction d’un nouveau monocoque en vue du Vendée Globe 2008, épreuve qui a ensorcelé Dick cette année. « Je fais partie du design-team de Virbac-Paprec 2, confirme Peyron, qui avoue une passion de toujours pour la conception de Grosjean, Coria, Puerta out année à l’horizon de sa carrière. Avec Grosjean disparaissait l’espoir d’un choc étoilé au deuxième tour contre Andy Roddick. Il ne fut pas le seul grand nom à quitter le tournoi par la petite porte. En ouverture du programme, la tête de série no2 de Guillermo Coria s’était heurtée de plein fouet à celle, talentueuse, du jeune Tchèque Tomas Berdych, 20 ans (6-4, 6-2). Une victoire aurait assuré la qualification de l’Argentin au Masters. Le forfait probable de Marat Safin pourrait la lui offrir. Il faudrait en revanche une véritable épidémie de forfaits pour que Mariano Puerta aille à Shanghai. Battu (6-3, 7-6) par un autre jeune talent, le Serbe Novak Djokovic (18 ans), dans l’arrièresalle du court no1, l’Argentin a raté l’avion pour la Chine (voir page 16). On connaît quelques dirigeants qui respirent. • Takuma Sato ? •? Pour progresser encore, le vainqueur de la dernière édition en monocoque a pris Loïck Peyron pour coéquipier. de notre envoyé spécial vé assez d’énergie pour contrer la puissance de Taylor Dent. Doté d’un des services les plus puissants du circuit après Andy Roddick, l’Américain pratique un jeu service-volée à l’ancienne, digne de son père, Phil, joueur australien de Coupe Davis des années soixante-dix, et devenu rare. Servant trop irrégulièrement, tout de suite sous pression sur ses deuxièmes balles, Grosjean ne trouva jamais la distance au retour pour prendre la mesure du service adverse. MIDLAND-TOYOTA Dick à l’école Peyron LE HAVRE – Jarkko Nieminen mit neuf minutes de plus pour céder face à Fabrice Santoro (6-7, 7-6, 6-3). Pourtant marqué par ses efforts de Lyon, où il avait remporté le double dimanche après avoir atteint les demi-finales du simple, Santoro usa de toutes ses ficelles pour écarteler la marionnette adverse. Premier quart-de-finaliste finlandais du Grand Chelem au dernier US Open, vainqueur d’Andre Agassi au premier tour à Roland-Garros, Nieminen est pourtant un gaucher très fin, doté d’une jolie patte. Il semblait avoir la victoire bien en main quand il mena 3-1 dans le dernier set. Vingt minutes plus tard, en bon pickpocket des courts, Santoro la lui avait subtilisée, sans qu’il s’en soit aperçu. En revanche, peut-être marqué moralement par sa défaite contre Gaël Monfils en demi-finale à Lyon, Sébastien Grosjean n’a jamais trou- Bleu BATEAUX Lisnard (6-3, 1-6, 7-6). Âgé de vingtsix ans, sur le circuit depuis près de dix ans, Lisnard fit honneur à la double chance qui lui avait valu d’être repêché dans le grand tableau par le forfait de Gaël Monfils et d’être opposé au seul des engagés moins bien classé que lui (141e ATP contre 123e). Arnaud Clément réussit, lui, à oublier ses envies de vacances au soleil et ses deux défaites cette année devant Nicolas Kiefer. Battu par l’Allemand à Roland-Garros et à l’US Open, Clément sut aller chercher un succès pourtant longtemps menacé par une grippe aviaire du coup droit, du genre de celle qui envoie les balles voler dans les coins. Oscillant, comme toujours, entre présomption et crispation, Kiefer finit par perdre lucidité et toucher sur les tout derniers points de l’ultime tie-break après 2 h 41 de jeu (6-4, 1-6, 7-6). Jaune TOST, PATRON DE TORO ROSSO. – Franz Tost deviendra à partir du 1er janvier, le responsable de l’ex-écurie Minardi. L’Autrichien, âgé de quarante-neuf ans, était depuis 2000 directeur des opérations chez BMW Motorsports. En attendant sa prise de fonction, Red Bull – qui a officiellement racheté l’écurie de Faenza à Paul Stoddart hier – gérera l’équipe jusqu’à la fin de l’année. SAVOIR SAISIR sa chance. C’est le maître mot du tennis, ce sport qui permet de gagner des matches en marquant moins de points que son adversaire. C’est aussi le maître mot d’un tournoi dans lequel les multiples absences des ténors offrent aux seconds rôles leur chance de l’année d’encaisser points et dollars à foison. C’est enfin le credo que devraient se mettre en tête les joueurs français présents au POPB, qui, comme l’a très bien dit hier Arnaud Clément, ont le privilège de finir l’année devant un public assez fervent pour remplir les gradins comme s’il ne manquait pas la moindre vedette, et pour les soutenir de tout leurs cœurs et chœurs dès qu’ils produisent la moindre étincelle. Hier, ils furent trois sur cinq à s’y tenir. L’un d’entre eux, Nicolas Mahut, tomba victime de l’acharnement de son camarade, Jean-René Noir Rouge Jaune Bleu Noir Le pilote néerlandais Christijan Albers a signé hier un contrat avec l’écurie Midland, ex-Jordan. La durée et les termes financiers du contrat n’ont pas été révélés. Albers, vingt-six ans, a découvert la F 1 cette année chez Minardi et s’est classé 19e cette année avec quatre points marqués aux États-Unis. « J’apprécie tout ce que j’ai appris avec Minardi cette saison, et je considère ce transfert comme un pas en avant, a déclaré Albers. C’est de loin le meilleur challenge pour l’avenir. » Albers est le premier pilote à signer avec la nouvelle écurie du milliardaire Alex Schnaider. Le Néerlandais effectuera ses premiers tours de roue avec l’équipe le 7 décembre prochain à Jerez. Une tierce à cœur • Christijan ALBERS •? • Scott Speed ? • Vitantonio Liuzzi ? Albers chez Midland Jaune • David CO COULTHARD RD • Christiann Klien ? • Mark WEBBER • Nico Rosberg ? Pour l’instant, l’équipe, qui sera basée à Tokyo, utilisera l’ancienne usine de l’écurie Arrows, à Langley, dans le comté d’Oxford, en Angleterre, afin d’être prête dans six mois. « La chose n’est pas facile, avoue Suzuki. Nous n’achetons pas d’écurie existante. Nous avons dû tout penser depuis le départ. Et nous travaillons sur ce projet depuis février. » Niant toute participation de Dome, le fabricant de châssis nippon, et refusant d’être considéré comme la Noir Santoro, Clément et Lisnard sont allés au bout d’eux-mêmes pour passer le premier tour. Le plateau TORO ROSSO-Cosworth Ces déclarations laissent à penser que Takuma Sato pourrait être l’un des deux pilotes de l’équipe. Le Japonais, toujours aidé par Honda, s’est retrouvé poussé vers la sortie fin septembre lorsque Barrichello est venu rejoindre Jenson Button chez BAR. La création de cette nouvelle écurie pourrait permettre à celui qui est une idole au Japon de rester l’an prochain en F 1. « Des négociations sont en cours, explique Suzuki. Mais nous ne savons pas encore si nos pilotes seront japonais ou étrangers. Une chose est sûre : nous nous sommes entretenus avec Takuma. » Rouge TENNIS PARIS (ATP, Masters Series, indoor) FORMULE 1 22, voilà une 11e écurie IL Y A UN AN, on craignait pour l’avenir de la F 1. Il y a un an, on s’imaginait un Championnat 2005 maussade. En faisant les comptes, avec Jordan moribonde et Minardi mal en point, la saison s’annonçait morose, avec la possibilité de n’avoir que seize voitures au départ. Mais les affaires ont repris. D’abord, le milliardaire russo-canadien Alex Schnaider s’est offert l’écurie d’Eddie Jordan. Puis Red Bull s’est payé Minardi. Rebaptisées Midland et Toro Rosso, ces deux équipes devaient être les petites nouvelles le 12 mars prochain, lors du GP inaugural de Bahreïn. Mais hier, au siège social de Honda, Aguri Suzuki a présenté la « vraie » nouvelle écurie, sa propre écurie, créée de toutes pièces. Une première depuis l’arrivée de Toyota en 2002. Nommée Super Aguri F 1, elle sera équipée de moteurs Honda et devrait débuter en 2006 sur le circuit de Sakhir. « J’ai effectué l’engagement auprès de la FIA la semaine dernière. Mais je n’aurai la confirmation de mon engagement que début décembre », affirme l’ancien pilote, dont le meilleur résultat est une troisième place au GP du Japon 1990 au volant d’une Larrousse. « Je rêve de voir le drapeau japonais flotter sur le podium », ajoute-t-il, en espérant d’ailleurs pouvoir obtenir des pneus Bridgestone pour ses monoplaces. Bleu 16 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS PARIS (ATP, Masters Series, indoor) Mercredi 2 novembre 2005 Puerta, c’est fini ? L’Argentin a peut-être disputé le dernier match de sa carrière hier. Mais son cas n’est pas réglé pour autant. Pour son retour à Paris, Mariano Puerta s’est incliné face au Serbe Djokovic (6-3, 7-6), dans l’indifférence d’un court annexe du POPB, compromettant ses chances de participation au Masters. Contrôlé positif au soir de sa finale perdue à Roland-Garros, le récidiviste, déjà sanctionné en 2003, vit donc désormais dans l’attente de son jugement qui pourrait n’être prononcé qu’à la mi-décembre. Depuis la révélation de l’affaire Puerta, dans nos colonnes, le 5 octobre dernier, il a disputé quatre tournois et six matches (pour une victoire), menant sa vie de professionnel, comme si de rien n’était. De quoi susciter plusieurs interrogations auxquelles L’Équipe répond. mière réunion entre les deux parties (FIT et joueur) afin de définir la procédure, puis pas moins de vingt et un jours mais pas plus de soixante pour fixer les dates des audiences. Celles-ci durent de deux à trois jours. Le tribunal prend ensuite une quinzaine de jours pour statuer. Au total, la contre-expertise peut être séparée du verdict d’une centaine de jours. Dans le cas des échantillons de Roland-Garros, les vacances estivales du laboratoire ont repoussé les contre-expertises vers la mi-septembre. Le verdict pourrait donc intervenir entre la fin du Masters Series de Paris et la mi-décembre. Ce qui pourrait permettre à Mariano Puerta de disputer le Masters, s’il y gagnait une place à la faveur de forfaits. POURQUOI A-T-IL CONTINUÉ À JOUER ? Parce que les règlements du tennis ne prévoient pas de suspension préventive, au contraire de ceux de l’athlétisme. La date de la contre-expertise de l’échantillon B ne constitue donc pas le point de départ d’une éventuelle suspension. Le joueur incriminé peut continuer à exercer son métier jusqu’au verdict du tribunal de la FIT. En revanche, s’il admet la présence de produits dopants dans l’échantillon et s’il ne plaide que pour des circonstances atténuantes, il peut de luimême arrêter de jouer dans l’espoir que le tribunal déduira la durée de cette « auto suspension » de celle de la suspension finale. C’est l’option qu’avait choisie Mariano Puerta il y a deux ans lors de sa première condamnation pour dopage (clenbuterol) : suspendu neuf mois le 6 janvier 2004, il avait pu rejouer le 1er juillet suivant car il avait interrompu son activité dès la fin du mois de septembre 2003. Il est en revanche difficile d’interpréter le fait qu’il reste cette fois sur le circuit. Pense-t-il avoir des arguments sans faille à faire valoir à ses juges ? Cherche-t-il à les impressionner en affectant la sérénité ? Le doute est permis. PEUT-IL ÉCHAPPER À UNE SANCTION ? A priori non. La contre-expertise ayant confirmé la présence d’étiléfrine dans ses urines, Puerta aura du mal à plaider l’innocence. Pour obtenir des circonstances atténuantes, un joueur doit démontrer comment la substance a été introduite dans son organisme et prouver que cette ingestion s’est faite à son insu. Difficile aussi. Reste à plaider le vice de forme. Les avocats de Mariano Puerta peuvent tenter de démontrer que la révélation de son contrôle positif par L’Équipe en constitue un, dans la mesure où le programme du tennis prévoit la confidentialité jusqu’au jugement. Ils ont toutefois peu de chances d’aboutir car les règlements ne font pas de la rupture de la confidentialité une cause automatique de nullité de la procédure. « Le débat est ouvert, précise Charles Dudognon, juriste au Centre du droit et de l’économie du sport de Limoges, mais pour qu’un vice de forme puisse conduire à une annulation, il faut vraiment qu’on considère qu’il a une incidence sur le fond du jugement. » Ça ne semble pas être le cas. A-T-IL TOUCHÉ SES GAINS DANS LES TOURNOIS ? PARIS-BERCY. – Devant guère plus de 400 spectateurs, Mariano Puerta a terminé hier sa saison et peut-être sa carrière, loin des clameurs du court Philippe-Chatrier, où, le 6 juin dernier, il avait disputé la finale de Roland-Garros. (Photo Nicolas Luttiau) PROGRAMME Dans… un certain temps. La procédure en tennis est longue, souvent trop longue. Après la contre-expertise positive (dont la date n’est pas publiée), le joueur reçoit une notification écrite de sa « mise en examen ». Il dispose de dix jours pour demander à être entendu par un tribunal ou accepter une sanction automatique. La FIT réunit alors un tribunal de trois juges indépendants, un juriste, un médecin et un chimiste. Le président a ensuite vingt et un jours pour organiser une pre- PHILIPPE BOUIN Battu et bouche cousue Un mois après la révélation de son contrôle positif, Mariano Puerta n’a fait que passer, hier, à Paris. LE RETOUR À PARIS du citoyen Puerta a accouché, hier, d’un événement plus qu’ordinaire. Exporté sur la patinoire de Bercy, relookée en court no 1, à l’abri de l’œil de la télé en direct, l’Argentin, contrôlé positif au soir de sa finale perdue à Roland-Garros, n’a jamais semblé mal à l’aise d’être là. Battu hier par la jeune perle serbe Novak Djokovic (6-3, 7-6), il n’y a pas fait de vieux os. Entré en piste à 16 h 24, le gaucher argentin reçut un accueil normal. Ni bronca, ni quolibets, ni témoignages de soutien, nada. Sorti du court à 18 h 17, il fut raccompagné dans l’indifférence. Entre les deux, RAS. Ah ! si, quand même, on crut assister à un happening subversif quand Djokovic « chaussa » un loup noir à la Zorro au moment d’entrer sur le terrain. Le vengeur masqué voulait-il signifier sa protestation de devoir jouer contre Puerta ? « Oh ! la, non, pas du tout, s’étonna le Serbe après le match. C’est juste qu’hier (lundi) c’était Halloween et que j’ai voulu m’amuser. » Il y eut aussi un match que l’Argentin faillit renverser en se procurant six balles d’égalisation à un set partout mais qui lui échappa. Vint ensuite la conférence de presse, qui, s’agissant du señor Puerta, tourne ces dernières semaines à un jeu de dupes tout en silences. Comme à Madrid, comme à Lyon, l’Argentin avait prévenu l’ATP qu’il ne répondrait à aucune question sur l’« affaire ». À part ça, rien que de l’ordinaire. Et c’est la réalité des choses, selon les gens du milieu. « De ce que j’ai vu et de ce qu’on m’a dit, assure Thierry Champion, le coach SIMPLE HOMMES 1er de Monfils, rien n’a changé. Ni le comportement de Puerta ni celui des autres vis-à-vis de lui. » Tous confirment que l’actuel numéro 9 mondial « dit toujours bonjour, comme avant, salue les épouses des joueurs, comme avant, et passe son temps avec les Argentins. Comme avant. » Pendant la période de latence due à la procédure, Puerta promène le même air affable qu’on lui connaissait avant. Relax. « Oui, c’est vrai, abonde Davydenko, battu par l’Argentin en demi-finale de Roland-Garros. Mais à l’intérieur, il doit être affecté, c’est certain. » « C’est peut-être du bluff, s’interroge le Belge Vliegen. En vérité, on parle peu de ça entre nous. Il est là, voilà tout. Mais peut-être que c’est son dernier tournoi. » Pourtant, hier, le gaucher argentin assura qu’il « allait maintenant penser à l’avenir ». Il fait plus qu’y penser puisqu’il vient d’embaucher un coach, son compatriote Guillermo Perez-Roldan, ancien joueur de premier plan. Présent à Bercy, le robuste entraîneur s’est montré hier très fuyant. Peut-être pas de la parano mais au moins de l’évitement. Seul l’agent du joueur, Giorgio Brasero, fut plus disert. « Il faut faire évoluer son jeu, et sa demi-finale en indoor au Vietnam est un premier résultat de ce qu’on veut faire à l’avenir. Le deal (avec Perez-Roldan) court jusqu’à la fin de la saison mais devrait être renouvelé l’année prochaine. » Comme si de rien n’était. 1/16 FRÉDÉRIC BERNES 1/8 1 1/2 1 RODDICK (USA, 3) 16 10 5 4 14 9 6 8 11 15 3 7 12 13 Grosjean (26) Lisnard (123, l.l.) HRBATY (SLQ, 20) FERRER (ESP, 17) Mirnyi (BLR, 28) Haas (ALL, 47) NALBANDIAN (ARG, 12) PUERTA (ARG, 9) Hanescu (ROU, 37) Kiefer (ALL, 23) ROBREDO (ESP, 21) T. JOHANSSON (SUE, 15) C. Rochus (BEL, 46) Blake (USA, 24) LJUBICIC (CRO, 10) STEPANEK (RTC, 14) F. Lopez (ESP, 33) Sanguinetti (ITA, 42) GONZALEZ (CHL, 13) ANCIC (CRO, 22) Spadea (USA, 68) Rusedski (GBR, 38) DAVYDENKO (RUS, 8) GAUDIO (ARG, 11) Nieminen (FIN, 30) Verdasco (ESP, 35) GINEPRI (USA, 18) FERRERO (ESP, 19) Serra (51, w.c.) Novak (RTC, 49) CORIA (ARG, 7) Dent, 66-4, 4, 77-66 (7 (7-4) 4) Lisnard, 66-3, 3, 11-6, 6, 7-6 7 6 (7(7 5) HRBATY bye FERRER bye Massu (CHL, 59) Mirnyi, 6-2, 6-3 Haas, 7-6 (8-6), 6-4 Pavel (ROU, 54) NALBANDIAN bye PUERTA bye Djokovic, 6-3, 7-6 (11-9) Djokovic (SEM, 85, q.) Djokovic, 4-1, ab. Clément (74, w.c.) Clément, 6-4, 1-6, 7-6 (8-6) ROBREDO bye T. JOHANSSON bye Vliegen (BEL, 107, q.) Vliegen, 3-6, 7-6 (7-3), 6-2 O. Rochus (BEL, 25) Blake, 6-4, 6-3 LJUBICIC bye STEPANEK bye Malisse (BEL, 44) F. Lopez, 4-6, 7-6 (7-2), 6-4 Mathieu, 5-7, 7-6 (7-4), 6-4 Mathieu (56) GONZALEZ bye ANCIC bye Tursunov, 5-7, 6-4, 7-6 (7-3) Tursunov (RUS, 75, q.) Tursunov, 6-1, 6-2 Seppi (ITA, 71, q.) Rusedski, 6-3, 6-4 DAVYDENKO, 6-2, 6-2 DAVYDENKO bye GAUDIO bye Santoro (69, w.c.) Santoro, 6-7 (8-10), 7-6 (7-4), 6-3 N. Lapentti (EQU, 84, q.) Verdasco, 6-7 (5-7), 7-5, 7-5 GINEPRI bye FERRERO bye Wawrinka (SUI, 58, l.l.) Wawrinka, 6-3, 6-4 Berdych (RTC, 50) Berdych, 7-5, 6-3 Berdych, 6-4, 6-2 CORIA bye 2 (entre parenthèses, la nationalité et le classement ATP ; w.c. : wild-card ; q. : qualifié ; l.l. : lucky loser) Bleu Rouge Noir Jaune Finale dimanche 6 novembre Rouge QUAND CONNAÎTRA-T-ON LE VERDICT ? Bleu Rouge Sport +. – 11 h 30 (555 min). France 2. – 1 h 15 (65 min). Déjà condamné à une suspension de neuf mois en 2003-2004, l’Argentin risque la radiation à vie, sauf s’il parvient à convaincre ses juges de circonstances atténuantes ou à démontrer un vice de forme grave. Mais les circonstances atténuantes, dans les règles, ne peuvent permettre de commuer la radiation à vie qu’en une suspension de huit ans, minimum, ce qui, pour un joueur de vingt-sept ans, équivaut à une mise à la retraite. Il devra aussi, probablement, rendre la totalité des points et des dollars gagnés depuis le début du tournoi de Roland-Garros. Une fois la sanction tombée, son dernier recours serait de faire appel devant le Tribunal arbitral du sport de Lausanne. Jaune Bleu Jaune À LA TÉLÉ QUELLE SANCTION ENCOURT-IL ? Noir Noir AUJOURD’HUI. – À partir de 11 h 30. Court central : HRBATY (SLQ) - Lisnard. Pas avant 13 heures : ROBREDO (ESP) - Clément ; GAUDIO (ARG) - Santoro ; RODDICK (USA) - Dent (USA). Pas avant 19 heures : GONZALEZ (CHL) Mathieu ; NALBANDIAN (ARG) - Haas (ALL). Court no 1 : GINEPRI (USA) - Verdasco (ESP) ; T. JOHANSSON (SUE) - Vliegen (BEL) ; FERRER (ESP) - Mirnyi (BLR) ; FERRERO (ESP) - Wawrinka (SUI) ; Llodra-Santoro - Black-Ullyett (ZIM) ; Benneteau-Mahut - Knowles-Nestor (BAH-CAN). Dès que l’ouverture de l’instruction de son cas est notifiée au joueur concerné (normalement quelques jours après la contre-expertise), la FIT a le pouvoir de mettre sous séquestre la quasi-totalité de ses prix gagnés jusqu’à la date du verdict. On lui laisse les 7 500 « premiers » dollars et la moitié des sommes touchées entre 7 500 $ et 27 500 $. Il ne peut donc toucher, au maximum, pendant cette période, que 17 550 $ (14 630 ). En cas de culpabilité avérée, il devra toutefois très probablement rendre tous les gains acquis depuis son contrôle positif. En revanche, la perception des garanties financières que lui ont offertes les tournois autres que ceux du Grand Chelem et des Masters Series ne dépend que des contrats signés avec ces tournois.