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Devoir personnel noté à rendre le jour de la
rentrée scolaire.
La note comptera pour le travail de l’année du
mois de Février.
Les exercices aux pages : 2, 9, 10
A lire
Les origines du théâtre
1- Le théâtre grec
Le théâtre grec de l’époque classique est une institution au sein de la Cité. Tout citoyen est
obligé d’assister aux représentations qui durent plusieurs jours et sont offertes gratuitement à la
population. Il est, de plus, lié à la religion, au culte de Dionysos.
Les premières pièces ont été représentées à Athènes au VIe siècle avant J.-C. dans le cadre de
fêtes en l’honneur de Dionysos : au printemps, ce sont les Grandes Dionysies, et en décembre,
ce sont les Lénéennes. Les festivités durent sept jours. On boit, on mange dans le théâtre, pour
ne rien manquer (ne rien rater).
Le théâtre grec résulte toujours de l’aménagement d’un lieu naturel, choisi pour sa parfaite
Acoustique (relatif au son et à l’écoute) : la nature en constitue donc le décor.
Au IVe siècle avant J.-C., les gradins de bois sont remplacés par des gradins de pierre, toujours
dans des sites naturels.
Des gradins, les spectateurs peuvent profiter du spectacle qui se déroule à la fois dans
l’orchestra, (espace circulaire où évolue le chœur), et sur l’avant-scène, le proskénion, où jouent
les acteurs.
L’époque hellénistique (qui désigne la civilisation née de la rencontre entre la culture grecque
et celles de l’Orient de la fin du IVe siècle jusqu’à la fin du Ier siècle avant J.-C. grâce à Alexandre
le Grand) verra fleurir l’activité théâtrale après l’épopée de ce dernier. Toutes les cités grecques
d’Asie Mineure – actuelle Turquie – ont construit des théâtres. Tous les théâtres dont on visite
les ruines, en Turquie, sont des fondations hellénistiques remaniées à l’époque romaine.
1
Avez-vous compris l’essentiel ? Vrai ou faux ?
Dites si les affirmations sont vraies ou pas, et rectifie-les quand elles sont fausses.
Affirmations
1- Le théâtre grec se déroule
en plein air.
2- Se rendre au théâtre est un
devoir civique et religieux.
3- Les premières pièces ont
été représentées à Athènes au
VIe siècle après J.-C
4- Dans le théâtre grec, le jeu
des acteurs se déroule sur la
scène.
5- L’Asie Mineure est la
Turquie actuelle.
6- Le théâtre est gratuit
seulement pour les plus
pauvres.
7- Les représentations
n’avaient lieu que
le soir.
Vrai
2
Faux – Rectification
L’évolution du théâtre : Moyen Âge, Renaissance, théâtre classique
1- Le Moyen Âge
Au Moyen Âge, les miracles récités sur le parvis de l’église ont comme fonction avant tout de
mettre en image les récits bibliques ou de la vie des saints, pour les gens qui ne sont pas
instruits. Le caractère religieux domine. Néanmoins, d’autres pièces de théâtre sont jouées dans
la rue, lors des foires ou des marchés.
Les pièces qui ont le plus de succès sont les farces, courtes pièces comiques, jouées lors de
mariages ou de fêtes populaires, qui mettent en scène des personnages, auxquels le public peut
s’identifier : le mari et sa femme, le maître et son serviteur…
Parfois, après la représentation, les acteurs passent parmi le public pour faire la quête.
C’est seulement au XVe siècle que les places deviennent payantes : une partie du peuple est ainsi
exclue.
Pour surveiller les entrées, on finit par entourer la scène de clôtures ou on l’installe dans une
cour intérieure ou un cloître.
2- La Renaissance
La commedia dell’arte (théâtre de professionnels) est née en Italie vers 1500. Elle donne une
image de la société dans son ensemble, à travers des types de personnages traditionnels et
caricaturaux, les zanni : Polichinelle à Naples, Arlequin à Bergame (les valets rusés), Pedrolino
ou Pierro ( jeune, beau, honnête), Colombine (servante débrouillarde et malicieuse, fille
adoptive de Pantalon, amoureuse d’Arlequin mais que son père veut marier à d’autres plus
riches), Pantalon (le vieillard amoureux), le Docteur Balanzone, professeur, avocat, médecin
(personnage pédant, célèbre par ses discours interminables, remplis de citations latines) ..
Les pièces sont jouées dans les rues, sur des tréteaux. Les acteurs improvisent des dialogues
comiques et des farces à partir de « canevas » (scénario fixé d’avance, très court) ; ils laissent libre
cours à leurs talents d’acrobates et de mimes (genre théâtral, excluant tout recours à la parole,
fondé sur l’expression corporelle) en particulier. Les comédiens jouent masqués : généralement
en cuir, les masques épousent la forme du visage, permettent à la peau de respirer et ne
couvrent pas la bouche.
C’est un théâtre divertissant, organisé autour du rire.
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3- Le théâtre au temps de Molière
En France, dès le XVIe siècle, les spectacles de rue se raréfient. De temps à autre, une petite
troupe monte des tréteaux et divertit le public, au cours d’une foire. À Paris, quelques
spectacles procurent un air de gaieté et réjouissent le jeune Molière, âgé de sept ou huit ans.
Le théâtre rencontre beaucoup de succès. Les spectateurs rendent souvent hommage aux
actrices : les plus célèbres de l’époque sont la Champmeslé, Adrienne Lecouvreur, Madeleine et
Armande Béjart. Cette dernière épousera Molière.
Le théâtre classique s’inspire des modèles grecs et romains de l’Antiquité. Les dramaturges Jean
Racine et Pierre Corneille écrivent de nombreuses tragédies qui ont pour thème la mythologie
grecque ou l’histoire romaine ; le dramaturge (auteur de pièces de théâtre) Molière préfère
puiser son inspiration dans les comédies latines de Plaute : des hypocrites, des charlatans, des
avares et un valet facétieux (porté à plaisanter, à faire rire par des propos ou par des actes
comiques), mais rusé, qui trompe son maître.
Les dramaturges cherchent à représenter des actions vraisemblables : pour être crédibles, ils
doivent respecter la règle des trois unités :
- unité de lieu : un seul lieu du début à la fin de la pièce
- unité de temps : l’action ne doit pas déborder d’un jour ; la pièce commence le matin et se
termine le soir
- unité d’action : une seule histoire.
JE RETIENS
Le théâtre, un art du spectacle
En Orient comme en Occident, les origines du théâtre sont liées au développement des religions. C’est en
Grèce que sont nées d’abord la tragédie, liée au culte de Dionysos, puis la comédie, dans le cadre des
fêtes traditionnelles en l’honneur du dieu : au milieu des réjouissances, un cortège populaire et comique
multipliait chansons et plaisanteries.
En Grèce puis à Rome, les pièces étaient jouées en plein air, dans la journée, par des
acteurs masculins, portant des masques.
Au XVe siècle, le théâtre s’est développé en Italie avec la commedia dell’arte, puis en
France, aux XVIe et XVIIe siècles, d’abord dans la rue, sur des tréteaux, puis dans des
théâtres fermés.
Molière a dominé le théâtre en France, à l’époque de Louis XIV, surtout par ses
comédies.
L’évolution de l’espace théâtral ainsi que le passage de la gratuité à l’aspect payant ont
modifié profondément son rôle.
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La spécificité d’un texte théâtral
• Dans une pièce de théâtre, on distingue deux textes à lire :
- d’une part, les répliques des personnages -propos tenus par les personnages- qui
correspondent au texte à dire, à mettre en scène ;
d’autre part, des didascalies, qui ne sont pas prononcées par les acteurs mais jouées,
très importantes pour la compréhension de la pièce et pour sa mise en scène :
- le nom des personnages en capitales d’imprimerie (distribution au début de chaque
scène et en tête de chaque réplique)
- des précisions scéniques (lieu, temps, manière de dire, gestes, actions des personnages)
en italique
- le découpage de la pièce en actes et en scènes, en caractères gras.
• Les pièces de théâtre sont, le plus souvent, composées d’actes et de scènes. C’est par ce
moyen que l’auteur dramatique peut représenter les différents moments de l’action.
- Un acte est une partie d’une pièce qui correspond à une étape importante.
- Une scène est une partie d’un acte qui est marquée par l’entrée ou la sortie d’un
personnage.
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Lisez les informations suivantes. Soulignez ce qui vous paraît très important pour
compléter la fiche biographique de Molière.
• Acte I : Jeunesse de Jean-Baptiste Poquelin : 1622-1643
- 13 janvier 1622 : naissance de Jean-Baptiste Poquelin
- À huit ans, Marie, sa mère, l’envoie à l’école paroissiale ; il y apprend les quatre opérations, la
lecture et un peu de latin.
- Printemps 1632, sa mère tombe malade. À dix ans, Jean-Baptiste rencontre pour la première
fois les docteurs et leurs sinistres bonnets noirs… Bientôt, sa mère est étendue, morte, sur son
lit.
- Au début du XVIIe siècle, le métier d’acteur est le plus méprisé de tous les métiers. Un vrai
métier de vagabond. Jean-Baptiste est le fils d’un riche commerçant. Son avenir semble tout
tracé… Mais à dix ans, il tombe amoureux du théâtre.
- Jean-Baptiste finit son école ; rejoint son père à la boutique. Là, il mesure des étoffes, plante des
clous, et surtout, s’ennuie.
- Son grand-père l’emmène à l’hôtel de Bourgogne où se produit la troupe royale et lui fait
partager sa passion pour le théâtre.
- « Je ne veux pas être tapissier ; je veux étudier. », dit-il à son père. Alors, Jean-Baptiste devient
élève du collège de Clermont et sa passion pour le théâtre grandit ; dès qu’il peut, il se rend à
l’hôtel de Bourgogne. Il se hasarde même peu à peu dans les coulisses. C’est là qu’il rencontre
Madeleine : il est envoûté !
- Après des études à Paris puis à Orléans, Jean-Baptiste, à l’âge de 21 ans, annonce à son père
qu’il ne veut plus entendre parler de tapisserie et qu’il va devenir comédien. Il quitte la maison
paternelle et rejoint la famille de Madeleine : les Béjart.
• Acte II : L’Illustre Théâtre : 1644-1658
- 30 juin 1644, le petit groupe fonde une compagnie : « Les enfants de la Famille » et un théâtre :
« L’Illustre Théâtre ». Jean-Baptiste Poquelin prend alors le nom de Jean-Baptiste Molière…
- Les débuts de Molière sont difficiles. On surnomme la troupe de « L’illustre théâtre », « la
Bande de loqueteux ». C’est hélas la triste réalité ! Bientôt, tout va tellement mal que Molière se
retrouve en prison à cause de chandelles et de tissus qu’il n’a pas payés.
- Suivent trois ans de dettes et d’humiliations.
- Un jour de 1646, la troupe prend la direction du sud de la France. La vie continue d’être rude.
Pourtant, Molière tient bon. Il commence même à écrire de petites farces pour faire rire son
public.
- À 30 ans passés, il arrive à Lyon, un jour de 1652. Il est fatigué mais confiant. La troupe aussi a
confiance. Depuis qu’elle joue les farces de Molière, les affaires vont mieux. Ils portent
maintenant des habits de qualité. À Lyon, la troupe remporte un triomphe et part pour le
Languedoc, au château du prince de Conti.
- Molière parvient à faire rire ce prince riche et puissant qui le prend sous sa protection. Il
devient directeur de la « Troupe de la cour du prince Armand de Conti ».
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- Deux magnifiques années s’annoncent mais elles prennent fin en 1657 : le prince de Conti est
devenu très religieux. Or l’Église est très dure avec le théâtre : elle le compare à l’enfer.
• Acte III : De la troupe de Monsieur à la troupe du Roi : 1659-1665
- À 37 ans, Molière décide de regagner Paris.
- Là, il surprend et séduit le prince d’Orléans que tout le monde appelle Monsieur. Ce dernier
est l’unique frère de Louis XIV et prend Molière sous sa protection.
- Le 24 octobre 1658, « la troupe de Monsieur » prépare sa première représentation dans l’ancien
palais de Louvre. La troupe joue devant le roi une tragédie de Corneille. Mais catastrophe !
Dans la salle, on s’ennuie. Molière revient alors sur scène et propose à sa
Majesté « une petite farce indigne d’attention, mais qui a beaucoup fait rire la province… ». Dès
la première réplique, la salle hurle, gronde, pleure de rire… Le roi lui-même s’essuie les yeux !
- Molière a désormais fière allure. Il porte des habits coûteux. Il s’installe avec sa troupe, juste à
côté du Louvre, au petit palais Bourbon. Sur l’entrée principale, on peut lire la belle inscription :
« Espérance ».
• Acte IV : Les années Molière : 1666-1671 (ses pièces)
1666 : Le Misanthrope.
Le Médecin malgré lui.
1667 : Le Sicilien ou l’Amour peintre, musique de Lully.
Reprise du Tartuffe, sous le titre de L’Imposteur, pour la première fois en public.
1668 : Amphitryon.
George Dandin créé à Versailles.
L’Avare.
1669 : Levée de l’interdiction contre Le Tartuffe.
5 février : représentation du Tartuffe. Dès la première représentation, la pièce est un triomphe.
Molière a gagné ; il est heureux mais fatigué. Mort du père de Molière.
1670 : Divertissement royal à Saint-Germain-en-Laye sous la direction de Molière : Les
Amants magnifiques, musique de Lully.
Création à Chambord du Bourgeois gentilhomme, comédie-ballet, musique de Lully.
1671 : Les Fourberies de Scapin.
• Acte V : « Acta est fabula » (« Acta est fabula » : La pièce est finie. Ce sont les derniers mots
d’Auguste, premier Empereur de Rome, sur son lit de mort.) : 1672-1673
- L’année 1672 est marquée par la mort de Madeleine Béjart
- Dès 1672, le roi s’intéresse de plus en plus au musicien Lully. Molière est malade.
Pourtant, il travaille comme un forcené : il écrit trois pièces par an, dont Les Femmes savantes ;
il joue chaque soir ; il s’occupe des répétitions, de la mise en scène, des décors et des costumes.
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- Plus il écrit, plus il est impitoyable. Il commence une nouvelle pièce : Le malade imaginaire.
Dans cette comédie, il va se moquer de la peur de la mort qui habite les hommes et de la
maladie qui les obsède. Il va surtout se moquer des médecins et en faire de véritables monstres
ignorants et stupides. Il ne pardonne pas aux médecins d’avoir laissé mourir sa mère. Il ne leur
pardonne pas d’avoir fait souffrir atrocement certains de ses amis et d’être incapables de lui
porter secours alors qu’il crache du sang…
- Les représentations commencent le 10 février 1673. Les trois premières sont un succès.
- Mais, avant la quatrième, Molière traîne dans sa chambre ; il est pâle, il tousse. Pas question
d’annuler… Il se rend donc au théâtre, se maquille un peu plus que d’habitude.
Puis il monte sur scène où il joue le rôle d’un faux malade. La salle est écroulée de rire. Au
dernier acte, il se surpasse : il pousse un gémissement, s’écroule dans son fauteuil, puis se met à
rire et crier. Quand le rideau tombe, la salle applaudit. Molière est mort !
- Le 21 février, on l’emporte discrètement au cimetière Saint-Joseph où on l’ensevelit très
profondément, comme les suicidés, comme les bannis. Un comédien ne peut pas recevoir
l’hommage d’un véritable adieu…
Molière a écrit trente-trois pièces, en comptant celles qui ont été citées. Voici quelques titres : Les
fourberies de Scapin, Le Médecin malgré lui, Le Misanthrope, L’Avare, Le Bourgeois
Gentilhomme, Les femmes savantes, L’école des femmes, Dom Juan.
Ont vécu à l’époque de Molière : Corneille, Racine, La Fontaine, Boileau, La Bruyère,
Madame de Sévigné, La Rochefoucauld.
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Fiche biographique de Jean Baptiste Poquelin dit Molière
Après cette lecture un peu fastidieuse, vous choisirez les informations pour
compléter la fiche de Molière, selon le « modèle » proposé.
L’HOMME
NOM :
Profession - nationalité :
Genre littéraire :
Années de naissance et de mort :
Siècle :
L’OEUVRE
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Il a essentiellement écrit …………………………………………………………………………………
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(Titres soulignés + date de parution)
Quels effets la lecture de la vie de Molière a-t-elle produit sur vous ?*
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Quels effets la lecture des extraits de L’Avare a-t-elle produit sur vous ?*
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……………………………………………………………………………………………….................…
…………………………………………………………………………………………………………….
…….................……………………………………………………………………………………………
* Partie à remplir à la fin de la séquence (étude de la pièce)
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Un petit quizz pour vérifier votre lecture approfondie.
Soulignez la réponse a), b) ou c) qui vous paraît être juste !
1- Le père de Molière était :
a) pâtissier de la reine ; b) menuisier du cardinal ; c) tapissier du roi.
2- Molière a eu envie de jouer au théâtre en voyant :
a) les troubadours de la Cour.
b) les improvisations des comédiens italiens.
c) les bateleurs du Pont-Neuf et la troupe royale.
3- Il fonde avec l’actrice Madeleine Béjart :
a) l’Illustre Théâtre ; b) le théâtre de marionnettes ; c) la Commedia dell’arte.
4- En province, il obtient, pendant deux ans, la protection :
a) du Prince Jean ; b) de la reine Anne d’Autriche ; c) du Prince de Conti.
5- De retour à Paris, Molière séduit le frère du roi :
a) François Ier ;, b) Louis XIV ; c) Louis XVI.
6- Deux œuvres de Molière ont été interdites puis réhabilitées grâce à l’intervention du roi. Ce
sont les suivantes :
a) Le Médecin malgré lui et le Misanthrope.
b) Les Précieuses ridicules et le Tartuffe.
c) L’Avare et Le Bourgeois gentilhomme.
7- Molière, malade, meurt sur scène, en jouant :
a) Le Médecin volant.
b) Le Malade imaginaire.
c) Le Médecin malgré lui.
8- Une des trois pièces suivantes n’a pas été écrite par Molière :
a) Le docteur Knock.
b) Dom Juan.
c) Les Femmes savantes.
9- Un des trois auteurs suivants n’est pas contemporain de Molière ; c’est :
a) Racine ; b) La Fontaine ; c) Plaute.
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Savoir reconnaître les différentes formes de comiques
Les formes de comiques
Le comique revêt trois formes principales : il joue sur la situation, sur les mots, sur les gestes.
On y ajoute le comique de caractère :
• Le comique de situation : malentendus, renversement de situation, présence de personnages
dissimulés, répétition d’une situation, trompeur / trompé, décalage entre ce que sait le
personnage et ce que savent les spectateurs…
• Le comique de mots : jeux de mots, jurons, répétitions, interjections, citations ou langues
inventées, accents, patois…
• Le comique de gestes : jeux de scène, chutes, coups de bâtons, gestes répétés, mimiques…
• Le comique de caractère : repose sur le tempérament ou le caractère des personnages, et
surtout leurs défauts (avarice, orgueil, naïveté…)
Il arrive que ces différents procédés se combinent (sont présents dans une scène)
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Le vocabulaire du théâtre
Le théâtre
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Théâtre (nom masculin) : à l'origine le théâtre (theatron) est l'endroit d'où l'on voit (ce sont des
gradins, en somme). Aujourd'hui, le théâtre désigne un lieu dans lequel on représente un
spectacle, une pièce de théâtre par exemple.
Personnages (nom masculin) : les acteurs interprètent un rôle. Une personne joue donc un
personnage. Chez Molière, ce sont souvent des bourgeois, des aristocrates, des pères de famille,
des femmes, des valets, des médecins, etc.
Metteur en scène (nom masculin) : une pièce de théâtre n'est pas vraiment faite pour être lue,
mais pour être jouée. Le metteur en scène dirige les acteurs (leur dit où se mettre, que mettre,
comment dire le texte), choisit les décors, etc.
Intrigue (nom féminin) : c'est l'ensemble des événements qui forment le nœud d'une pièce.
C'est l'action, l'histoire.
Nœud (nom masculin) : c'est le cœur de l'action quand tous les événements se mêlent et que
l'on se demande comment l'histoire va se terminer.
Dénouement (nom masculin) : l’intrigue se termine par le dénouement, lorsque tous les
nœuds sont dénoués. C’est donc la fin de l’histoire.
La construction d'une pièce
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Acte (nom masculin) : une pièce de théâtre est divisée en différentes parties que l’on appelle
des actes. Il existe des pièces en un seul acte, certaines en ont cinq. À l’origine, la longueur de
l’acte correspondait à la durée de vie des bougies disposées pour éclairer la salle (une vingtaine
de minutes environ).
Scène (nom féminin) : un acte est lui-même divisé en scènes. En principe, on change de scène
quand un personnage entre ou sort de la scène.
Scène d'exposition (nom féminin) : la scène 1 de l’acte I est appelée scène d’exposition. On y
expose rapidement l’intrigue, les personnages, l’essentiel de ce qui est nécessaire à la
compréhension de la pièce.
L'écriture d'une pièce
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Dialogue (nom masculin) : le texte d’une pièce de théâtre est composé de dialogues. Ce sont
des personnages qui se parlent. Il n’y a donc pas de narrateur.
Réplique (nom féminin) : paroles qu’un personnage dit en réponse aux paroles qui lui sont
adressées lors d’un dialogue.
Didascalie (nom féminin) : phrases souvent en italique. Elles ne doivent pas être dites par le
personnage. Ce sont des indications données par l’auteur sur la manière dont la pièce doit
être jouée (quel geste doit faire le personnage, sur quel ton il doit dire telle réplique, etc.).
Monologue (nom masculin) : quand, dans une scène, un seul personnage parle,
c’est un monologue (mono- veut dire un). C’est le contraire de dialogue.
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Le genre de la pièce
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Comédie (nom masculin) : pièce de théâtre divertissante se terminant généralement bien. Les
personnages en sont le plus souvent des bourgeois, des valets... Si la comédie divertit, elle
instruit parfois en nous montrant une image du monde dans lequel nous vivons.
Tragédie (nom féminin) : contrairement à la comédie, la tragédie se termine (en principe) mal.
Les personnages en sont des rois, des reines, toutes sortes de héros. Elle se termine mal. Ce qui
arrive aux personnages doit nous inspirer la terreur et la pitié.
Commedia dell'arte (nom féminin) : c’est une forme de théâtre pratiquée par des comédiens
italiens professionnels. L’intrigue représentée est drôle, ponctuée de gags (des lazzi). Les acteurs
doivent improviser, car le texte n’est pas entièrement rédigé.
Farce (nom féminin) : c’est l’ancêtre de la comédie. Au Moyen Âge, la farce met en scène
(souvent sur de simples tréteaux dans la rue) des personnages comiques qui ont beaucoup
inspiré Molière ( le naïf, le rusé...).
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