ÉTHIQUE ET POLITIQUE Le cyberactivisme et la démocratie

ÉTHIQUE ET POLITIQUE
Le cyberactivisme et la
démocratie électronique
Joëlle Gosselin-Giguère.
Maxime-E. Illick.
Sarah Tu.
Réflexion rédigée pour Louise Pelletier.
Design d’événements : Histoire et pratiques. DES 7010.
DESS en Design d’évènements. Automne 2010.
École de Design de l’UQAM.
.1
.
INTRODUCTION. 3
FLASH MOBS. 4
COMMUNICATIONS INFORMATIQUES. 5
ÉVÈNEMENTS PLANÉTAIRES. 8
CONCLUSIONS. 11
BIBLIOGRAPHIES. 12
.
.2
INTRODUCTION.
Nous sommes aujourd’hui confrontés à une nouvelle
réalité, indissociable du nouvel espace de diffusion qu’est
le cyberespace. En effet, ce nouvel aspect des médias amène
une facilité de diffusion et une quantité considérable de
personnes pouvant être informées. Ce nouveau type de média
facilite d’ailleurs les événements à caractère éthique et
politique, par la propagande facile et par la quantité
considérable d’utilisateurs du net. Plusieurs qualités de ce
média permettent une influence importante à plusieurs
niveaux pour l’organisation d’événements, en facilitant
entre autres les campagnes de sensibilisation. De plus, le
cyberespace permet tout autant d’influencer l’opinion
publique
lors
de
campagnes
électorales.
Plusieurs
manifestations doivent leur apparition grâce au cyberespace,
tels les « Flash mobs », les communications informatiques et
les événements à l’échelle mondiale.
.3
« FLASH MOBS »
Le 17 juin 2003, plus d’une centaine de personnes se
sont retrouvées autour d’un énorme tapis au septième étage
d’un grand magasin du centre-ville de New York. Elles
étaient à la recherche d’un « tapis d’amour » pour
l’installer dans leur « commune ». Ils discutent avec les
vendeurs sur les propriétés de ce tapis et soudainement,
après dix minutes, la foule se disperse et tout le mode
quitte les lieux. Ceci marque la naissance du premier « Flash
Mob ».
Le Flash Mob ou mobilisation éclaire, représente un
nouveau genre d’événement urbain. L’essai de Carl Solander
décrit les « Flash Mobs » comme étant « […] précisément
organisés dans leur intention, mais spontanés dans leurs
exécutions. Ils sont cédulés, mais ils ont toujours l’effet
de surprise sur le public et ils sont dérangeants de façon
joviale et éphémère»1. Ils rassemblent des personnes qui ne
se connaissent pas, mais qui s’unissent pour faire partie
d’un mouvement qui change le lieu choisi de façon
dramatique. Les Flashs Mobs et leurs participants arrivent à
bousculer la quotidienneté des gens qui occupent un lieu
public.
Cette formule peut prendre une tournure politique. Elle
devient un outil de pression politique utilisé par plusieurs
organisations qui souhaitent faire passer un message d’une
manière innovatrice. En d’autres mots, les Flashs Mobs
deviennent un outil efficace pour revendiquer, manifester
autrement. Elles attirent l’attention. Les politiciens et le
grand public sont alertés rapidement.
Ces mobilisations éclaires permettent aux participants
de s’approprier l’espace au point où la dynamique du lieu
change radicalement. C’est la réaction de la foule qui crée
l’événement. Les Flashs Mobs ne sont rien sans la présence
d’une
foule.
Elles
parviennent
à
transformer
un
environnement connu à satiété de façon à ce que les
personnes présentes vivent un moment unique et surprenant
avant que la vie reprenne son cours. Ensuite, le site
reprend sa vocation normale comme si rien ne s’était passé.
Cela crée une sorte de magie éphémère. En effet, tout est
1
SOLANDER, Carl. « Placing Virtuality : Flash Mobs, Electronic Disturbance, and the
War of the Worlds. » Thresholds 29: Inversions. Boston : Massachusetts Institute of
Technology, 2005 : p1.
.4
question de durée : elles sont d’ordre général très brèves.
C’est un instantané de vie.
Bref, « le Flash Mob » est un nouveau genre d’événement
public qui est largement possible grâce à la capacité
organisationnelle d’internet »2. Mais, ce qui le distingue
des autres événements, c’est que le Flash Mob s’avère une
formule
événementielle
qui
s’adapte
facilement
à
l’environnement dans lequel il a lieu. C’est un véritable
caméléon. Que ce soit pour communiquer un message à
caractère politique ou pour divertir les passants, il est
efficace en raison son effet de surprise.
COMMUNICATIONS INFORMATIQUES.
L’ère
numérique
nous
apporte
aujourd’hui
le
cyberespace, représenté par une collectivité invisible à
l’échelle mondiale. Ce qu’on désignait auparavant de
« communauté » n’est plus actuellement défini par une qualité
spatiale (village d’antan), mais plutôt par une qualité
sociale.3 Les communautés contemporaines fonctionnent en
tant que « network of networks », c’est-à-dire un réseau de
réseaux : un réseau social qui ne contraint pas les individus
à une communauté spécifique, mais qui les laisse recouper
plusieurs groupes à la fois, tel qu’observé dans le
cyberespace.
Malgré
la
tendance
à
croire
que
les
communications réalisées sur le cyberespace remplacent les
rapports face à face ou en personne, ces communications
augmentent en fait la fréquence des rapports et les
intensifient, en remplissant les vides entre les rencontres
en personne.4 Mais encore, les communications informatiques
renforcent les relations, puisque les communautés en ligne
sont généralement composées d’individus ayant les mêmes
Par conséquent, le cyberespace offre une
opinions.5
opportunité inouïe pour les politiciens, les partis
politiques, les groupes politiquement engagés et de même que
les organisations revendiquant des messages sociaux ou
éthiques dans le but d’amplifier leur voix.
Par exemple, l’« élection Facebook » de Barack Obama a
controversé la manière des politiciens d’atteindre la
2
Ibid.
WELLMAN, Barry. « Community: From Neighborhood to Community » Communications of the
ACM 48.10 (2005): p53.
4
Ibid, p54.
5
Ibid, p53.
3
.5
population et de conduire une campagne électorale.6 Les
réseaux sociaux sur le net tels que Facebook, Twitter et
MySpace présentent effectivement des avantages politiques
puisqu’ils permettent d’augmenter l’exposition publique des
politiciens et des partis politiques, de rejoindre la
génération jeunesse (18 à 25 ans), de ramasser des fonds et
d’engager des volontaires, de permettre une interactivité
entre les politiciens et les citoyens7, de véhiculer des
messages sociaux et politiques sans les imposer8 et
finalement, de créer des « groupes », c’est-à-dire des
regroupements de personnes d’un même parti politique ou
d’intérêts politiques semblables9. L’interactivité entre les
politiciens et les citoyens est possible grâce à la nature
même de ces réseaux virtuels : leur accessibilité d’un côté,
mais aussi leur fonction en tant que plate-forme de libre
expression. Bien évidemment, l’interactivité se concrétise
seulement
lorsque
les
deux
partis
participent
et
interagissent ensemble : lorsque le public pose des questions
pertinentes et expriment des commentaires appropriés, et
lorsque les politiciens sont prêts à s’impliquer et à
répondre au public.
Les blogues et les forums de discussions sont aussi
caractérisés par l’interactivité. Le blogue se définit comme
étant un « site Web personnel tenu par un ou plusieurs
blogueurs qui s'expriment librement et selon une certaine
périodicité […] informatifs ou intimistes […] pouvant faire
l'objet de commentaires laissés par les lecteurs. »10 Cette
définition évoque effectivement les notions d’interactivité
et de participation active de la part des blogueurs. Pour
ces derniers, le blogue et le forum de discussion leur
offrent une opportunité de s’engager dans une discussion
politique et d’exprimer librement leurs opinions politiques
et éthiques bien qu’elles restent totalement personnelles et
subjectives. En général, ces formes de communications
informatiques rassemblent un public ayant des intérêts
communs sur des sujets particuliers.11 Dans un contexte
6
FRASER, Matthew, et Soumitra DUTTA. « Barack Obama and the Facebook Election.
» U.S. News & World Report [Washington] 12 Oct. 2009.
7
SMALL, Tamara A. « The Facebook Effect? On-line Campaigning in the 2008 Canadian
and US Elections. » Policy Options (2008): p86. 8
WRESTLING, Mike. « Expanding the Public Sphere: The Impact of Facebook on
Political Communication » , UW – Madison, 2007.
9
Ibid.
10
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. « Grand Dictionnaire Terminologique. » Office Québécois De
La Langue Française - Page D'accueil. 2002. Web. 06 Dec. 2010.
<http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html>.
11
WELLMAN, Barry. « Community : From Neighborhood to Community. » Communications of
the ACM 48.10 (2005): p53.
.6
sociopolitique, les blogues et les forums de discussion
regroupent les individus ayant une même opinion politique ou
défendant une même préoccupation éthique, renforçant ainsi
les convictions. 12 La réussite des blogues est possible
entre autres grâce à la vitesse quasi instantanée
d’exécution permise par le net et par leur accessibilité
facile, tout comme celle des réseaux sociaux. 13
Par ailleurs, la vitesse quasi instantanée des
communications en ligne est mise à profit par des
organisations défendant des causes sociales tel qu’Amnesty
International. En effet, dès qu’un individu est menacé par
la peine de mort, Amnesty International lance rapidement des
pétitions électroniques pour le sauver.14 Dans ces situations
pressantes, la rapidité de communication est essentielle au
même niveau qu’une grande exposition telle que permise par
le net, dans le but de collecter le plus de signatures
possible.15 Les pétitions en ligne offrent des avantages
comme des coûts réduits et la flexibilité de changer,
modifier ou retoucher l’information publiée16. Pour ces mêmes
raisons, des boycottages de sites web, des campagnes de
lettres écrites et envoyées, et des campagnes de courriels
sont utilisés pour organiser des actions collectives
engendrant les mouvements éthiques et politiques. 17
Bref, tous ces moyens de communication informatiques
sont des formes de démocratie électronique participative,
des dispositifs de liberté d’expression créant une dynamique
horizontale où l’anonymat met tout le monde sur le même pied
d’égalité. 18
Néanmoins, comme tout ce qui se retrouve sur le net,
l’authenticité
des
informations
présentées
doit
être
confirmée avant tout. De plus, l’interactivité et un esprit
critique sont des aspects primordiaux pour éviter toute
communication unilatérale et tout point de vue biaisé et
renfermé.
12
DREZNER, Daniel W., et Henry FARRELL. « The Power and Politics of Blogs. » (2004).
Ibid.
14
http://www.amnesty.org/
15
LOBET-MARIS, Claire, et Béatrice Van Bastelaer. « Démocratie électronique Et
Citoyenneté Virtuelle. » CITA-FUNDP (2000).
16
EARL, Jennifer, et Alan SCHUSSMAN. « Contesting Cultural Control: Youth Culture
and Online Petitioning. » Civic Life Online: Learning How Digital Media Can Engage
Youth. Edited by W. Lance Bennett. The John D. and Catherine T. MacArthur Foundation
Series on Digital Media and Learning. Cambridge, MA: The MIT Press, 2008. 71–96.
17
EARL, Jennifer. « Pursuing Social Change Online : The Use of Four Protest Tactics
on the Internet. » Social Science Computer Review 24 (2006): p363.
18
LAWSON-BORDERS, Gracie, and Rita KIRK. « Blogs in Campaign Communication.
» American Behavioral Scientist 49.4 (2005): p551.
13
.7
ÉVÉNEMENTS PLANÉTAIRES.
L’apparition du nouvel espace de diffusion qu’est le
cyberespace
a
permis
la
création
d’un
autre
type
d’événements. Les événements à l’échelle planétaire sont
indissociables d’Internet comme le démontrent Earth Hour et
Debout et Agissez.
Tout d’abord, Earth Hour est un événement annuel et
planétaire. Il ne pourrait pas avoir une aussi grande
visibilité sans le cyberespace. Cet événement a débuté en
2007 à Sydney, en Australie, lorsque 2,2 millions de
personnes ainsi que plus de 2000 commerces ont éteint leur
lumière pendant une heure pour manifester leur soutien à la
lutte contre les changements climatiques. Le taux de
participation a augmenté considérablement depuis la première
édition. En 2010, pas moins de 1,3 milliard de personnes y
participaient, un record de 128 pays et territoires à
travers le monde. La planète assistait alors à la plus
grande action volontaire dont elle aurait pu être témoin.
Des bâtiments iconiques et des monuments célèbres de L’Asie
à l’Europe et de l’Afrique à l’Amérique s’éteignaient au
même moment. Earth Hour est un mouvement mondial de
mobilisation, mais aussi un événement de rassemblement, où
les gens sont invités à sortir dans les rues avec des
chandelles pendant l’heure où les lumières sont fermées.
Cette année, Earth Hour aura lieu le 26 mars 2011 de
20h30 à 21h30. Cet événement reste un appel à l’action pour
chaque individu, commerce et communauté, et ce, à travers le
monde. Il s’agit d’un appel pour se tenir debout, prendre
ses responsabilités et s’impliquer dans une journée qui nous
fait espérer un futur meilleur pour les générations à venir.
Une heure pour la planète. Aujourd’hui, Earth Hour est « la
plus grande manifestation en faveur de la lutte contre le
dérèglement climatique »19, selon Ban-Ki Moon, secrétaire des
Nations Unies.
L’événement Earth Hour est organisé par le WWF (World
WIldlife Fund). Cet organisme regroupe près de 5 millions de
membres et un réseau mondial comprenant 100 pays. Il s’agit
d’un des plus grands organismes indépendants et des plus
respectés de la planète. Leur mission est : « Faire cesser la
dégradation de l’environnement naturel de notre planète et
19
www.earthhour.fr
.8
bâtir un avenir où les êtres humains vivront en harmonie
avec la nature. »20
La campagne de publicité est à considérer dans la
compréhension de l’événement. Le message s’adresse à
l’individu, individu faisant partie d’une collectivité,
comprenant des milliards de personnes. La force de
l’événement réside dans son échelle mondiale où partout à
travers le monde, des individus semblables, mais inconnus
collaborent pour la planète et pour faire changer les
choses. Notre geste individuel n’est pas fort, mais quand il
est accompli par des milliards de personnes en même temps,
il prend tout son sens.
« Des milliers de voix n’en formant qu’une. »21
Il existe un autre événement à l’échelle mondiale, qui
lutte contre la pauvreté dans le monde. Cet événement existe
aussi grâce aux nouveaux médias. Cet événement se base sur
la déclaration du Millénaire:
«We will spare no effort to free our fellow men,
women and children from the abject and dehumanizing
conditions of extreme poverty, to which more than a
billion of them are currently subjected. »22
En 2009, plus de 173 millions de personnes ont
participé à l’événement Debout et Agissez, ce qui signifie
2,5 % de la population mondiale. Il s’agit donc de la plus
grande mobilisation humaine enregistrée selon le Guinness
World Records. Pour la quatrième année consécutive, des
millions de personnes à travers le monde se sont manifestés
pour dénoncer la pauvreté dans le monde. L’événement Debout
et Agissez ou Stand Up Take Action est un appel mondial
visant à dénoncer la pauvreté dans le monde. Il s’agit aussi
d’un rappel aux dirigeants des États membres des Nations
unies de réduire l’extrême pauvreté et de réaliser les
objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).
Ce
programme d’action, crée en 2000, prévoit réaliser ces huit
objectifs concrets et réalistes anti pauvreté d’ici 2015.
Près de 200 pays ont signé cet accord pour diminuer la
pauvreté dans le monde. L’échéance fixée approche et des
efforts répétés doivent être fournis pour réaliser ces
20
21
22
www.wwf.ca/fr/about/
www.earthhour.fr
http://www.un.org/fr/millenniumgoals/poverty.shtml
.9
objectifs. Il y a encore aujourd’hui environ un milliard de
personnes qui survit aujourd’hui avec moins d’un dollar par
jour. Cette année, le Debout et Agissez a eu lieu du 17 au
19 septembre 2010, soit quelques jours avant le sommet des
Nations unies sur les objectifs du Millénaire pour le
développement (OMD), qui a eu lieu à New York du 20 au 22
septembre 2010.
Voici les
développement :
huit
objectifs
du
Millénaire
pour
le
1. Réduire l’extrême pauvreté et la faim
2. Assurer l’éducation primaire pour tous
3. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation
des femmes
4. Réduire la mortalité infantile
5. Améliorer la santé maternelle
6. Combattre le VIH/sida, le paludisme et d’autres
maladies
7. Préserver l’environnement
8. Mettre en place un partenariat mondial pour le
développement
Chaque année, pendant trois jours consécutifs, et ce,
partout à travers le monde, des événements de mobilisation
de toutes sortes sont organisés pour sensibiliser la
population à la crise à laquelle nous sommes confrontés, la
pauvreté. Tout le monde est invité à participer à l’action,
soit par l’organisation de toutes sortes d’événements, par
des actions concrètes ou par des initiatives pour montrer
son appui à la réalisation des objectifs du millénaire pour
le développement. « L’heure n’est plus aux discussions! Il
est temps de passer à l’action! »23 Le message de l’événement
est de passer à l’action. Se lever debout pour réclamer haut
et fort les changements souhaités.
Debout et Agissez est un événement mondial qui incite
les gens à se rassembler, parce qu’en agissant ensemble, le
message est plus fort. La campagne est axée aussi sur le
fait que l’individu comme entité unique peut faire changer
les choses et que l’action individuelle fait partie d’une
action collective. Un sentiment d’appartenance est créé,
parce que l’action accomplie individuellement fait partie
d’un ensemble d’actions réalisées partout à travers le
23
http://oxfam.qc.ca/fr/engagez-vous/debout2009
.10
monde.
La
relation
acteur-spectacteur
apparaît,
l’individu devient partie intégrante de l’action.
où
La force de l’événement et sa visibilité sont seulement
possibles grâce à l’apparition d’Internet. L’espace public
apparaissant sur Internet de manière virtuelle se concrétise
grâce au cyberespace. La configuration de l’espace public
existe.
CONCLUSION.
Finalement, toute manifestation éthique et politique,
que ce soit des événements éclairs comme le Flash Mob ou des
événements à échelle mondiale, existe grâce au cyberespace.
Cette nouvelle plate-forme médiatique permet l’apparition de
communications informatiques à vocation interactive et
participative; blogues, réseaux sociaux sur le net,
pétitions électroniques, etc.
Les campagnes de publicité et de sensibilisation
comprenant des enjeux importants tels que la pauvreté, la
faim dans le monde ainsi que le réchauffement planétaire
sont très importantes dans notre société. Elles permettent
une
sensibilisation
et
incite
l’individu
à
devenir
responsable de ses actes. L’individu comprend ainsi qu’il
peut faire changer les choses. Le sentiment d’appartenance à
un mouvement mondial devient primordial. Par contre, ces
messages de sensibilisation sont toujours à connotations
négatives. Les répercussions positives à ces mobilisations
massives et mondiales ne sont pas mises au premier plan.
L’humain est ainsi désensibilisé de voir des images et des
statistiques négatives. Si les campagnes de publicité
montraient un peu plus les répercussions positives, les gens
seraient encore plus sensibilisés.
.11
BIBLIOGRAPHIE.
EARL, Jennifer, et Alan SCHUSSMAN. « Contesting Cultural Control: Youth
Culture and Online Petitioning. » Civic Life Online: Learning How Digital
Media Can Engage Youth. Edited by W. Lance Bennett. The John D. and Catherine
T. MacArthur Foundation Series on Digital Media and Learning. Cambridge, MA:
The MIT Press (2008): 71–96.
EARL, Jennifer. « Pursuing Social Change Online : The Use of Four
Protest Tactics on the Internet. » Social Science Computer Review 24 (2006):
362-77.
FRASER, Matthew, et Soumitra DUTTA. « Barack Obama and the Facebook
Election. » U.S. News & World Report [Washington] 12 Oct. 2009.
GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. « Grand Dictionnaire Terminologique. » Office
Québécois De La Langue Française - Page D'accueil. 2002. Web. 06 Dec. 2010.
<http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/gdt.html>.
LAWSON-BORDERS,
Gracie,
et
Rita
KIRK.
«
Blogs
in
Communication. » American Behavioral Scientist 49.4 (2005): 548-59.
Campaign
SMALL, Tamara A. « The Facebook Effect? On-line Campaigning in the 2008
Canadian and US Elections. » Policy Options (2008): 85-87.
SOLANDER,
Carl.
« Placing
Virtuality :
Flash
Mobs,
Electronic
Disturbance, and the War of the Worlds » Thresholds 29 : Inversions (Boston :
Massachusetts Institute of Technology, 2005 : p.1
WELLMAN,
Barry.
«
Community
:
From
Neighborhood
Community. » Communications of the ACM 48.10 (2005): 53-55.
to
WRESTLING, Mike. « Expanding the Public Sphere: The Impact of Facebook
on Political Communication, » UW – Madison, 2007.
Autres sources
EARTH HOUR
Site du WWF-Canada : http://wwf.ca/
Images de Earth Hour : http://www.flickr.com/photos/wwfcanada/
Site officiel : www.earthhour.org/
Site officiel (France) : www.earthhour.fr/
STAND AGAINST POVERTY
Site officiel: www.standagainstpoverty.org/suap/
Millénaire pour le développement :
http://www.un.org/fr/millenniumgoals/poverty.shtml
Site Oxfam-Québec :
http://oxfam.qc.ca/fr/engagez-vous/debout2009
http://oxfam.qc.ca/fr/engagez-vous/debout2010
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