demande d`information de la direction generale de l`armement

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE
DIRECTION GENERALE DE L’ARMEMENT
DIRECTION DES OPERATIONS
SERVICE CENTRALISE DES ACHATS
DEMANDE D’INFORMATION DE LA
DIRECTION GENERALE DE L’ARMEMENT RELATIVE A
UN SIMULATEUR POUR LES EQUIPAGES DE L’ARMEE DE L’AIR
A BASE DE LOGICIELS ET MATERIELS BAS COÛTS
POUR L’ENTRAINEMENT TACTIQUE.
Date de remise des réponses : le 27 février 2015
1/18
SOMMAIRE
AVERTISSEMENT ........................................................................................................................ 3
1 Introduction .............................................................................................................................. 3
2 Objectifs ................................................................................................................................... 4
3 Périmètre de la présente DI ...................................................................................................... 4
4 Réponse à la demande d’information ...................................................................................... 9
5 Envoi des réponses ................................................................................................................... 9
6 Protection et propriété intellectuelle des informations .......................................................... 10
7 Glossaire ................................................................................................................................ 11
8 Annexe A : Format proposé pour les réponses ...................................................................... 12
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AVERTISSEMENT
La présente Demande d’Information (DI) ne constitue ni une consultation, ni un appel d’offres, ni
un quelconque engagement de l’Administration à lancer ultérieurement une opération ou une
contractualisation sur l’objet de la DI.
A ce stade amont de la réflexion, la réponse des opérateurs économiques à cette DI est une
démarche volontaire et non discriminante.
Réciproquement, les réponses à la DI ne constitueront pas des engagements contractuels ou
précontractuels de la part de leurs auteurs.
Les opérateurs économiques seuls ou en groupement, de nationalité française ou étrangère, sont
informés qu’ils ne peuvent prétendre à aucune indemnité, et/ou rémunération, et/ou
remboursement de frais pour les prestations réalisées dans le cadre des travaux qu’ils engageraient
pour répondre à cette DI (y compris la remise de leurs réponses).
1
Introduction
Le ministère de la Défense émet la présente DI, conduite par la Direction Générale de l’Armement
(DGA), afin d’obtenir des informations sur les opérateurs économiques ainsi que l’offre de ces opérateurs
dans ce secteur, pour contribuer aux réflexions en cours concernant l’acquisition potentielle d’un
simulateur pour l’entraînement tactique des équipages de l’Armée de l’Air à partir de matériels low-cost
et de logiciels type « Serious Game ».
L’Armée de l’Air porte un intérêt tout particulier au potentiel des « Serious Game » pour l’entraînement
tactique aérien multi-sites de ses équipages, notamment dans le cadre du développement de la simulation
distribuée multisites. Ainsi, sur la base de ces technologies et outils, l’Armée de l’Air souhaiterait pouvoir
s’entraîner à des missions simulées complexes de type COMAO1 faisant intervenir et interagir de
multiples acteurs des opérations aériennes.
En effet, depuis une dizaine d’années il existe dans le commerce des logiciels « grand public » de
simulation aérienne, permettant aux joueurs de s’entraîner en réseau à la conduite d’aéronefs civils ou
militaires, ainsi qu’à la gestion du trafic aérien avec un niveau de réalisme important. Les « Serious
game » auxquels il est fait le plus fréquemment référence sont : « Falcon 4 BMS2 », « Flight
Simulator 10 » de Microsoft et ses nombreux addons, ainsi que les produits de DCS3 avec notamment la
simulation de l’avion A 10C, ou équivalents.
La DGA et l’Armée de l’Air mènent des réflexions sur les possibilités offertes par ce type de logiciel et
sur des solutions de cockpits et d’IHM4 bas coût utilisant des matériels du commerce.
Remarques :
Il ne s’agit pas ici de rechercher des solutions de remplacement aux simulateurs type CSR5
à haute représentativité qui permettent le maintien des qualifications des équipages Rafale
et M2000.
Le simulateur cible doit permettre avant tout un entraînement tactique des différentes
composantes de l’Armée de l’Air en utilisation sur des postes isolés ou sur plusieurs postes
interconnectés sur un site unique ou distribués sur plusieurs sites distants.
L’utilisation de briques technologiques existantes doit être privilégiée et la recherche du
meilleur compromis efficacité/coût doit être permanent.
1
Combined Air Operations
Le jeu Falcon 4 est une simulation de F16 block 50/52 sortie en 1998 par Microprose. Il est depuis en constante amélioration
par Benchmarck Sims avec l’ajout de patchs successifs. Il existe une communauté de joueurs importante qui continue de
« jouer » sur ce type de simulation. Exemple : www.checksix.com
3
DCS : DigitalCombatSimulator, www.digitalcombatsimulator.com
4
Interface Homme Machine
5
Centre de Simulation Rafale
2
Page 3
La DGA attend des informations répondant aux besoins exprimés dans ce document (se référer à l’article
3 de la présente DI) afin de contribuer aux réflexions en cours sur ces nouveaux moyens et modalités
d’entrainement.
La DGA se réserve le droit de modifier ce besoin préliminaire tant d’un point de vue technique qu’en
termes d’échéances de réalisation, indépendamment ou non de son analyse des réponses à la présente DI.
2
Objectifs
La présente DI a pour but d’identifier et évaluer les solutions possibles, sous les angles technique,
financier et calendaire, au regard des 3 objectifs ci-dessous mentionnés :
-
1) informer le ministère de la Défense des opérateurs économiques compétents et possédant une
expérience significative en la matière (se référer à l’article 5 de la présente DI) ;
-
2) solliciter les solutions et commentaires des opérateurs sur le besoin exprimé, de manière à maîtriser
les enjeux et les risques en complétant les connaissances techniques, juridiques, calendaires et
financières de la DGA, dans le respect des contraintes opérationnelles et de propriétés intellectuelles
(se référer à l’article 5 de la présente DI) ;
-
3) évaluer les coûts et faire une estimation calendaire de déploiement pour ce type d’opération en
identifiant les risques associés.
3
Périmètre de la présente DI
A. La présente DI concerne la définition, l’acquisition, le déploiement, la mise en service, la mise en
place des éléments de soutien et le maintien en condition opérationnelle d’une simulation de type
« Serious Games » bas coût pour l’entraînement tactique des équipages de l’Armée de l’Air baptisée
SGETAMS (« Serious Games pour l’Entraînement Tactique Aérien en Multi-Sites »).
a) Cette simulation doit permettre :
• l’entraînement individuel ;
• l’entraînement de plusieurs entrainés sur un seul site ;
• l’entraînement multi-entrainés (maximum 43), répartis sur plusieurs sites (maximum 15),
pour la réalisation d’exercices plus importants ;
o Dans le cadre de cette DI, le déploiement de référence suivant est proposé pour
dimensionner le système :
1 Poste Directeur d’exercice ;
4 Postes Animateurs ;
4 Postes Monoplace Rafale et 8 postes pour Rafale biplace (pilote et
NOSA6), soit un total de 12 postes ;
4 Postes Mirage 2000-5 ;
8 Postes Mirage 2000-D (4 pilotes et 4 NOSA) ;
1 Poste Défense Aérienne Sol-Air Moyenne Portée (SAMP) ;
6 Postes Contrôleur Défense aérienne de type CDC ;
4 Postes contrôleurs AWACS ;
1 Poste Opérateur Drone ;
1 Poste FAC simplifié ;
1 Poste EC 725 Caracal pour le chef de bord et le pilote
• l’interaction avec des animateurs ;
• la mise en service de plusieurs réseaux radio/phonie ;
• SGETAMS sera nativement classifié DR mais pourra selon la sensibilité des informations
manipulées et de la nature des exercices, pouvoir être homologué « NATO SECRET ».
6
Navigateur Officier Systèmes d’Armes
Page 4
b) Les entrainés ciblés par cette simulation sont :
1. des équipages d’aéronefs à voilures fixes:
o RAFALE ;
o Mirage 2000-5 ;
o Mirage 2000-D ;
o Contrôleurs AWACS.
2. des équipages d’aéronefs à voilures tournantes :
o EC 725 CARACAL.
3. autres participants :
o des opérateurs Drone ;
o du personnel au sol, type FAC7.
B.
Dans le cadre de la présente DI, la DGA distingue trois ensembles à analyser. Pour chaque ensemble,
il s’agit pour les opérateurs économiques de proposer un rapport coût/efficacité le plus optimal
possible en fonction de leurs compétences et des contraintes liées à la propriété intellectuelle ou à la
classification de certaines données.
Ensemble 1 : Le logiciel de simulation
Le logiciel permet l’entrainement tactique des différentes composantes de l’Armée de l’Air avec
notamment la réalisation de missions aériennes air-air et air-sol en appareil isolé ou en réseau multijoueurs en local ou en multi-sites.
Ci-dessous, quelques exemples des fonctionnalités du logiciel de simulation qui pourraient être
classées suivant les quatre modules suivants :
Module préparation :
•
•
•
•
la sélection d’un terrain dans une bibliothèque ;
la sélection de pions dans une bibliothèque ;
l’utilisation d’un éditeur de scénario ;
la sélection d’un scénario dans une bibliothèque ;
Module exécution :
•
•
•
•
•
•
•
la connexion des joueurs et des animateurs entre eux sur une même session ;
la connexion ou la déconnexion de joueurs en cours de session ;
la connexion ou la déconnexion d’animateurs en cours de session ;
la mise à jour dynamique des positions et attitudes des pions du scénario ;
la gestion automatique des pions non joués du scénario en respectant des comportements
définis lors de la phase de préparation ;
la modification dynamique du scénario par un animateur (pions, comportements, et autres
éléments substantiels) ;
la prise en main temporaire d’un pion non joué par un animateur ;
Module gestion :
•
•
•
•
7
l’enregistrement des scénarios dans un catalogue à disposition des entraînés ;
la mise à jour du système ;
l’enrichissement de la base des objets exploitables par le simulateur (modèle graphique3D,
modèle de comportement, système d’armes et autres éléments substantiels) ;
l’importation et la modification de terrains sur SGETAMS, ceux-ci pouvant être de grande
taille (2000 X 2000 km typiquement) ;
Forward Air Controller
Page 5
Module Débriefing de l’exercice :
• l’enregistrement et le rejeu de la session ;
• l’archivage de la session.
Ensemble 2 : Les interfaces homme-machines
En fonction des contraintes liées à la propriété intellectuelle ou à la classification des données
éventuellement identifiées, les opérateurs économiques doivent présenter des interfaces génériques.
•
Pour les équipages d’aéronefs :
o L’équipage doit retrouver l’environnement de l’appareil simulé. Les interfaces
peuvent être factices, simulées sur des écrans ou dalles tactiles, ou simplement
« cliquables » sur un écran ;
o Les commandes de vols seront aussi factices mais conformes aux manettes réelles.
C'est-à-dire que les commandes ont par exemple la même forme, les mêmes
fonctionnalités et un retour d’effort aussi proche que possible par rapport à l’aéronef
simulé ;
o Les rendus visuels et sonores doivent permettre une immersion suffisante pour
atteindre les objectifs attendus en termes d’entraînement.
•
Pour les autres entrainés :
o Les IHM de la simulation doivent proposer les fonctionnalités approchant celles des
postes de travail réels et permettre une gestion de la situation tactique similaire à
celle de leurs systèmes opérationnels.
o Le rendu visuel et sonore doit permettre une immersion suffisante pour atteindre les
objectifs attendus en termes d’entraînement.
•
Pour les animateurs et superviseurs :
o L’IHM de la simulation doit permettre la gestion de la situation tactique pendant
l’exercice avec des « Vues de Dieu », ou équivalents.
o L’IHM doit permettre la préparation de scénario, le rejeu d’un exercice à des fins
d’évaluation ou de débriefing.
o Les IHM doivent proposer des niveaux de filtres en fonction du rôle de l’animateur
(vue globale pour un directeur d’exercice, vue exclusive d’un camp pour un
animateur, et autres éléments substantiels).
Ensemble 3 : Développement d’IHM réalistes
•
SGETAMS doit offrir une API permettant d’enrichir les visuels, l’instrumentation des
cockpits et des IHM, et de la SITAC à partir de sources externes à l’application.
La restitution dans le simulateur SGETAMS de certaines fonctionnalités ou IHM des plateformes
décrites, pourrait ne pas être possible car nécessitant d’accéder à des informations sensibles (ex.
classifiées de défense) et/ou dont l’utilisation est soumise à l’accord préalable des entreprises
fournissant les équipements réels. Le MINDEF doit donc pouvoir faire compléter le simulateur
SGETAMS des fonctionnalités manquantes indépendamment de son fournisseur. Pour cela des API 8
permettant l’implémentation des données ou IHM manquantes devront être proposées. Cette
fonctionnalité a pour but de proposer aux équipages des cockpits et des IHM conformes aux
systèmes opérationnels.
8
Application Programming Interface
Page 6
C.
Exigences de réalisation :
•
•
•
•
•
•
•
SGETAMS n'aura pas d'interaction avec les vecteurs réels.
La communication inter-sites reposera a priori sur le réseau SIMDEX9 ou son successeur.
Pour le visuel, toutes solutions à base d’écrans, de projecteurs ou de casques immersifs sont
envisageables. Les opérateurs économiques sont invités à présenter diverses solutions sous
forme de variantes.
Dans le cadre d’une simulation répartie, les interactions et les visuels doivent être cohérents
sur l’ensemble de la simulation.
SGETAMS doit autoriser la mise à jour des modèles.
SGETAMS doit être basé au maximum sur des logiciels et matériels standards bas coûts.
Les modèles de vols doivent être nativement cohérents avec l’évolution d’un vecteur aérien.
Ce modèle doit pouvoir être ajusté par l’utilisateur.
D. Exemple de structure d’exercice10 :
•
9
Exemple type 1 de structure d’exercice : un entraîné sur un seul site.
Réseau du MinDEF dédié aux simulations pour l’entrainement ou la conduite d’expérimentations
Les GIF utilisés sont ici symboliques
10
Page 7
•
Exemple type 2 de structure d’exercice : plusieurs entraînés sur un seul site.
2 réseaux
radio
Direx
•
Animation
Exemple type 3 de structure d’exercice : en multi-sites (7)
1 réseau de
simulation
Direx
Animation
Page 8
X réseaux
radio
4
Réponse à la demande d’information
Un format de réponse à la demande d’information est proposé en annexe A.
Toute information complémentaire et pertinente, tirée de l’expérience d’opérations équivalentes, peut
naturellement être fournie.
Une présentation orale individuelle des réponses et d’échanges de point de vue pourra
éventuellement être réalisée à la demande de la DGA et selon les modalités suivantes :
- durée de la présentation orale : 2 heures ;
- lieu de la présentation orale : défini en commun par l’opérateur économique concerné et la DGA ;
- date de présentation : à compter du 30 mars 2015 sur convocation du Centre d’Analyse TechnicoOpérationnelle de Défense (CATOD), avec un préavis de 2 semaines minimum.
5
Envoi des réponses
La DGA souhaite que la réponse à la DI porte sur l’intégralité des informations demandées. Néanmoins
des réponses portant sur une partie de la demande pourront être acceptées notamment si un opérateur
économique ne souhaite répondre que sur une seule brique technologique.
La réponse à la DI peut être une réponse groupée, à laquelle participent plusieurs opérateurs
économiques, selon des modalités librement définies par les membres du groupement.
La réponse sera rédigée en français, sauf en cas d’impossibilité. Dans ce cas, l’anglais sera accepté.
La réponse sera remise en un exemplaire sur support papier et un exemplaire sur support informatique
(sur CD-Rom ou clef USB) avec des fichiers lisibles par les logiciels de bureautique Microsoft Office
version 2010.
Les réponses devront être remises au plus tard le 27 février 2015, dans une double enveloppe, selon les
dispositions suivantes :
L’enveloppe extérieure, à l’exclusion de toute autre mention, sera cachetée et adressée à :
Direction Générale de l’Armement
DS/SASF/CATOD/MSE/LTO
16 bis, avenue prieur de la Côte d’or
CS 40300
94114 ARCUEIL CEDEX
Réponse à la demande d’information « Simulation Armée de l’Air »
A l’attention du Commandant Clabaux Guillaume
L’enveloppe intérieure contiendra les mentions suivantes :
[NOM DE L’OPERATEUR ECONOMIQUE]
«Simulation Armée de l’Air»
Le point de contact DGA est :
Commandant Clabaux Guillaume
DS/SASF/CATOD/MSE/LTO
16 bis, avenue prieur de la Côte d’or
CS 40300
94114 ARCUEIL CEDEX
Tél : 01.79.86.44.62
[email protected]
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Les opérateurs économiques intéressés par la présente DI sont invités à transmettre au point de contact
DGA mentionné ci-dessus le nom et les coordonnées de leur représentant identifié comme point de
contact.
Le point de contact mentionné ci-dessus est à la disposition des opérateurs économiques pour toutes
questions supplémentaires. Il pourra être contacté via l’adresse mail. La DGA s’efforcera de transmettre
les réponses aux points de contact qui lui auront été communiqués par les opérateurs économiques.
6
Protection et propriété intellectuelle des informations
L’exploitation des réponses sera faite par une équipe étatique, formée exclusivement de
représentants du ministère de la Défense.
Aucune réponse ne sera publiée ou divulguée auprès de tiers sans l’autorisation préalable de
son émetteur.
La DGA peut librement utiliser les résultats ou idées, contenus dans les réponses, notamment pour
préparer des éventuels dossiers de consultation des entreprises conduisant à la contractualisation de
l’acquisition du simulateur SGETAMS.
Si l’opérateur économique souhaite communiquer à l’Administration des informations protégées, celles-ci
devront être regroupées dans une annexe spécifique, dûment identifiée, et l’opérateur économique
précisera la nature exacte de la restriction d’utilisation associée et son origine. La communication
d’informations dans ces conditions ne saurait s’interpréter comme une reconnaissance a priori par la DGA
de leur caractère protégé, la DGA pouvant détenir la même information soit en interne soit d’une autre
source, ou démontrer que l’information est dans le domaine public.
La présente DI ne présente aucun caractère confidentiel : elle peut être reproduite ou partager sans
restriction.
L’émetteur/producteur de la réponse peut librement publier ou divulguer à des tiers le contenu de sa
réponse.
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7
Glossaire
API
Application Programming Interface
CATOD
Centre d'Analyse Technico-Opérationnelle de Défense
COMAO
Combined Air Operations
CSR
Centre de simulation Rafale
DI
Demande d’information
EMAA
État-Major de l’Armée de L’Air
EXDIR
Exercise Director
C’est l’autorité militaire, chargée de diriger l’organisation dédiée au fonctionnement et au soutien de
l’exercice.
Pendant le déroulement de l’exercice, il est notamment responsable de la direction et de la coordination
de l’animation, au travers des deux fonctions « exécution de l’animation » et « coordination de
l’animation », afin d’assurer la cohérence de la situation tactique avec le schéma directeur, en fonction de
l’injection des incidents et événements (MEL/MIL). Il doit veiller à ce que les buts et objectifs de
l’exercice soient atteints et s’assurera que les différents modules du scénario sont disponibles et distribués
d’une manière appropriée pendant les différentes phases de l’exercice.
PI
Propriétés intellectuelles.
SGETAMS
Serious Game pour l'Entrainement Tactique Aérien Multi-Sites.
SIMDEX
Réseau du MinDEF dédié aux simulations pour l’entrainement ou la conduite d’expérimentations.
SITAC
Situation Tactique.
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8
Annexe A : Format proposé pour les réponses
Les réponses sont structurées de la façon suivante :
1. Informations sur l’opérateur économique
a) Informations générales – Identification de l’entreprise
Raison sociale
Adresse postale
Localité
Code postal
Pays
Nom du responsable commercial
Téléphone portable
Téléphone fixe
Fax
Adresse courriel
Avez-vous des filiales en France ?
Avez-vous des filiales à l’étranger ?
Oui
Oui
Non
Non
Dans l’affirmative, veuillez compléter les formulaires suivants :
Raison sociale
Capital social
% du capital détenu
Adresse postale
Localité
Code postal
Pays
N° SIREN/Enregistrement
Activité principale
Nom du responsable commercial
Téléphone portable
Téléphone fixe
Fax
Adresse courriel
Raison sociale
Capital social
% du capital détenu
Adresse postale
Localité
Code postal
Pays
N° SIREN/Enregistrement
Activité principale
Nom du responsable commercial
Téléphone portable
Téléphone fixe
Fax
Adresse courriel
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Raison sociale
Capital social
% du capital détenu
Adresse postale
Localité
Code postal
Pays
N° SIREN/Enregistrement
Activité principale
Nom du responsable commercial
Téléphone portable
Téléphone fixe
Fax
Adresse courriel
Raison sociale
Capital social
% du capital détenu
Adresse postale
Localité
Code postal
Pays
N° SIREN/Enregistrement
Activité principale
Nom du responsable commercial
Téléphone portable
Téléphone fixe
Fax
Adresse courriel
Avez-vous des bureaux de représentation à l’étranger ?
Oui
Non
Dans l’affirmative, veuillez compléter le formulaire suivant :
Nom des contacts
Adresse
Veuillez présenter succinctement l’organigramme de votre entreprise ci-dessous ou joindre un
document dans votre réponse à cet effet :
L’opérateur économique doit décrire son organisation interne, ses domaines de compétence et donner
une indication sur les moyens humains consacrés aux opérations ou programmes en relation avec l’objet
de la présente DI.
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b) Informations générales – Informations financières
Nom des actionnaires principaux
Années
2013
2012
2011
2010
Part du capital
Chiffres d’Affaires
Avez-vous un service de veille technologique ?
Effectifs moyens
Oui
Non
c) Habilitations Défense
Votre société est-elle habilitée ?
Oui
Non
Oui
Non
Vos locaux sont-ils habilités ?
Dans l’affirmative, préciser l’adresse des locaux habilités ou habitables :
d) Clientèle
Citez vos principaux clients et précisez la part en % que chacun occupe dans votre chiffre d’affaires :
Cette section présente l’expérience de l’opérateur économique dans le domaine objet de la présente DI,
et rappelle ses contrats avec des organismes publics ou privés internationaux et ceux qu’il s’est vu
notifier par un organisme français étatique, territorial ou autre.
Nom du client
Secteur
adressé
industriel Depuis
(année
relation)
– Type
de % du CA
de contrats signés
2. Organisation et plan de réalisation
Les opérateurs économiques sont invités à présenter :
•
les solutions existantes ou réalisables pour répondre à l’objet de la DI ;
•
un plan de réalisation permettant d’asseoir l’organisation générale (avec ses sous-traitants
éventuels) pour mettre en place de telles solutions ;
•
identification des principaux risques liés à ce plan de réalisation ;
•
éventuellement les gammes de produits, de prestations de maintenances et de services en lien
avec l’objet de la présente DI ;
•
une estimation de calendrier pour la réalisation avec les points de visibilités suivants :
1. présentation d’un premier maquettage des possibilités tactiques ;
2. démonstration des possibilités et capacités offertes par les API ;
Page 14
3. démonstration des capacités sur la base de l’exercice type 2 sur le site de l’opérateur
économique ;
4. réalisation de l’exercice type 3 sur trois sites de l’administration.
3. Eléments financiers
Les opérateurs économiques sont invités à présenter des éléments financiers associés à leur plan de
réalisation en distinguant les trois ensembles présentés ci-dessus.
Dans la mesure du possible, ceux-ci rempliront le tableau ci-dessous en utilisant les montants définis par
catégorie :
Catégorie
A
B
C
D
E
F
G
H
I
Phase
Montant
0 à 50 k€
50 à 100 k€
100 à 250 k€
250 à 500 k€
500 1000 k€
1000 à 2000 k€
2000 à 5000k€
5000 k€ à 10000 k€
Supérieur à 10000 k€
Montant
unitaire
Ensemble 1
Le logiciel de simulation
Ensemble 2
Poste RAFALE
Poste 2000-5
Poste 2000-D
Poste Contrôle-Défense
Aérienne
Ensemble 3
API pour extensions
Divers
Déploiement et mise en service
Système de soutien :
• Administration, Gestion
des modèles, des
terrains.
• Formation de formateurs
pour les utilisateurs.
• Formation pour le
développement
d’extensions au travers
de l’API
• Documentations
• Matériel de
remplacement.
Page 15
Montant pour un
scénario de déploiement
indiqué en page 4, soit
au total 43 postes
Coût unitaire de
MCO complet sur
10 ans
4. Questions spécifiques
a.
Questions sur le système complet
Généralités
N°
[Q1]
[Q2]
Question ou demande
Dans quel business model situez-vous le développement d’une telle application ?
• Strictement privative ?
• Fortement OpenSource ?
• Fortement re-commerciable dans le secteur du Serious Game ?
• Autres ?
Quels seraient les attendus étatiques contractuels nécessaires à la réalisation du simulateur
SGETAMS ?
Références
[Q3]
Quelle est votre expérience dans le domaine du Serious Game ?
[Q4]
Quelle est votre expérience dans le domaine de la simulation en générale ?
[Q5]
Quelle est votre expérience dans le domaine de la simulation aérienne ?
[Q6]
Avez-vous déjà travaillé au profit du ministère de la défense français ?
[Q7]
Avez-vous déjà réalisé des outils de simulation dans le secteur de la défense international ?
Organisation industrielle, organisation des tâches
[Q8]
Seriez-vous autonome pour la réalisation de SGETAMS ?
[Q9]
Sinon, quels pourraient-être vos partenaires et leurs domaines de compétence dans le cadre
de SGETAMS ?
Risques
[Q10]
Quels sont pour vous les points bloquants majeurs ?
Contraintes de mise en œuvre
[Q11]
Quelles sont les contraintes liées à la propriété intellectuelle ?
[Q12]
Quelles sont les contraintes liées à la classification des données ?
[Q13]
Quelles sont les contraintes liées à l’homologation SSI du système (notamment en mode
multi sites) ?
Système de soutien
[Q14]
Quels seraient les services associés pour la maintenance ou l’assistance à l’utilisation ?
Page 16
[Q15]
[Q16]
Quel type de soutien spécifique serait apporté lors de la réalisation d’exercices
importants ?
Comment voyez-vous le transfert de compétences vers des personnels de soutien du
ministère afin d’améliorer le taux de disponibilité de SGETAMS ?
b. Questions sur les briques technologiques
Logiciel de simulation
[Q17]
[Q18]
[Q19]
Pensez-vous utiliser un logiciel déjà existant ?
• si oui lequel ?
• si oui comment utiliser la licence vis-à-vis de son éditeur ?
Comment l’architecture proposée répond à la fonctionnalité d’exécuter plusieurs missions
isolées entre elles ? Quelle sont les limites qu’amène cette fonctionnalité par rapport à une
utilisation « mono mission » ?
Comment l’architecture proposée permettra-t-elle l’entrainement sur un site isolé ?
Ouverture vers d’autres simulations
[Q20]
La simulation sera-t-elle compatible HLA ?
[Q21]
La simulation possédera-t-elle une interface afin de communiquer avec SIMTAC11 ou
SIMDEV12 ?
Le cockpit et IHM
[Q22]
Comment allez-vous réaliser les modèles représentatifs des cockpits et IHM ?
• Acquisitions auprès de l’avionneur industriel ?
• Fabrication en interne à partir de sources fournies par l’industriel ?
• Fabrication en interne à partir de sources ouvertes ?
[Q23]
Concernant les cockpits, quels sont pour vous les points bloquants ?
[Q24]
Si des limitations sont signalées, quelles solutions alternatives seraient envisagées ?
[Q25]
Comment les évolutions du standard des vecteurs aériens et IHM seront prises en compte ?
[Q26]
[Q27]
Jusqu’à quel niveau de réalisme au niveau du matériel, pensez-vous que la simulation
doive aller ?
Jusqu’à quel niveau de réalisme au niveau des interfaces, pensez-vous que la simulation
doive aller ?
Le visuel
[Q28]
11
12
Quelles technologies seraient envisagées et pourquoi ?
Générateur de scénarios et modélisation de la menace via MSDL/CBML ou autre (DIS par ex)
Simulation de l’environnement géophysique
Page 17
Les objets modélisés
[Q29]
[Q30]
[Q31]
Quels types de terrains pourriez-vous proposer ?
Réel ou générique ? Quelle serait la précision sur le MNT ? Sur la planimétrie ? Quelle
taille maximale ?
Comment seraient modélisés les pions aériens, terrestres, maritimes ainsi que les éléments
de planimétries ?
Quelles seraient les sources pour la modélisation 2D, 3D des pions et leurs
caractéristiques ?
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