Les termites - Balle de riz accueil
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Balle de riz Utilisée en isolation des bâtiments Les termites 11 juin 2014 Si l’on en croie wikipedia, le système digestif des termites produirait plus de méthane (gaz a effet de serre) que celui de tout autre être vivant. Lien. Les termites Pierre Delot Révision Auteur Pierre DELOT Date Mai 2014 Révision Première version Contact Pierre Delot Hameau des Lombards, 84400 Gargas 06 25 05 81 04 [email protected] www.lechampdesartisans.fr www.associationlevillage.fr 2 11 juin 2014 Pierre Delot Les termites Sommaire Absence de résultats sur la balle de riz ........................................................................ 4 Les termites, c’est quoi ?............................................................................................... 4 Les espèces présentes en France ...................................................................................................................................... 4 Les termites souterrains ..................................................................................................................................................... 4 Les mesures pour lutter contre les termites ................................................................. 6 Les isolants et les termites ........................................................................................... 7 L’appétence : la norme NF EN 117.................................................................................................................................... 7 3 Les termites Pierre Delot 11 juin 2014 Absence de résultats sur la balle de riz Aucune information concernant les termites et leur comportement vis-à-vis de la balle de riz n’a été identifiée sur internet. Les termites, c’est quoi ? Les termites sont des insectes xylophages (organismes vivants dont le régime alimentaire est composé de cellulose et/ou de lignine). Ils ne mesurent que quelques millimètres (4 à 9 mm) et vivent en colonies qui peuvent atteindre 1 million d’individus. Ces insectes se développent partout où ils trouvent leur nourriture favorite et dégradent tous les matériaux en contenant (bois, papier, carton, certains tissus, etc.) Les termites se propagent par essaimage (en volant), de proche en proche ou par transport du bois. Les espèces présentes en France En France, 6 espèces de termites ont été décrites : o o o 5 espèces de termites souterrains qui appartiennent tous au genre réticulitermes. 1 espèce de termite dit de « bois sec » Kalotermes flavicolis. Ils nichent directement dans le bois qu´ils consomment. Une seule espèce vit naturellement en France métropolitaine. Le « Kalotermes flavicollis », appelé aussi le termite à cou jaune, se rencontre essentiellement dans les départements du pourtour méditerranéen. Sa présence dans les bâtiments est anecdotique, et son développement a peu de conséquences économiques en comparaison avec celui des termites souterrains 1 espèce de termites de "bois sec" tropicale importée, « Cryptotermes brevis », est parfois découverte dans des habitations. Cette espèce ne se développe cependant pas naturellement. Les termites souterrains Les termites souterrains sont les responsables de la plupart des sinistres dans les bâtiments, et l’impact économique de leurs dégâts est en progression constante. Ils vivent dans le sol et remontent dans le bois dont ils se nourrissent. Toutes ces espèces sont susceptibles de s´attaquer aux bâtiments et se sont largement propagées au-delà de leurs aires de répartition naturelle, essentiellement du fait des activités humaines. Plusieurs espèces cohabitent même dans certaines zones urbaines (Bordeaux, Marseille, etc.). 4 11 juin 2014 Pierre Delot Les termites Cinq espèces de termites souterrains vivent sur le territoire français et s´attaquent aux bois mis en œuvre dans les bâtiments. Lien o « Réticulitermes flavipes » (anciennement « R. santonensis »), le termite de Saintonge, vit en conditions naturelles entre le nord de la Gironde et la Vendée, il sévit également dans les départements les plus nordiques (Vallée de la Loire, Bretagne, Normandie, Région parisienne, Centre), il remonte la Garonne et le Tarn (Albi) et suit la côte jusqu´au Pays basque. Cette espèce s'est implantée en Charente Maritime il y a plusieurs siècles, elle est originaire d'Amérique du Nord. Elle peut se distinguer des suivantes par quelques particularités morphologiques, décelables à l'aide d'une loupe binoculaire. Reticulitermes flavipes o o o o « Réticulitermes grassei », le termite des Landes, vit essentiellement dans les forêts du bassin aquitain et de la Charente Maritime, mais quelques infestations ont été signalées en zones urbaine de régions situées plus au nord (Poitou-Charente, Centre). « Réticulitermes banyulensis », le termite de Banyuls, vit dans le Roussillon. « Réticulitermes lucifugus », vit dans les forêts côtières provençales, à partir de La Ciotat jusqu´à la frontière italienne. Sa sous-espèce, « Reticulitermes lucifugus corsicus » se rencontre en Corse et en Sardaigne, ainsi que ponctuellement sur le continent (en zones urbaines). « Réticulitermes-urbis », une espèce de termite nouvellement décrite, a été découverte en zones urbaines dans le sud-est de la France (de la région de Marseille à l'ouest jusqu'à l'Italie à l'est). Il s'agit également très probablement d'une introduction accidentelle, probablement d'Europe du sud-est. 5 Les termites Pierre Delot 11 juin 2014 Les mesures pour lutter contre les termites Lien1 (« Prévention contre les termites à l’interface sol-bâti ») Lien2 (« La protection des bâtiments neufs contre les termites et les autres insectes xylophages », DGALN_guide_TERMITES_0911) Les termites s’attaquent à presque toutes les essences de bois. Seuls les bois de cœur du chêne, de l’afzélia, de l’amarante, de l’azobé, du démérara, de l’ipé, de l’iroko, du louro, du padouk d’Afrique, du robinier, du teck, du wenge, … semblent ne pas être attaqués. Les bois d’œuvre normalement ventilés ne seront pas sujets aux attaques. Les termites se développent par contre si l’humidité du bois est supérieure à 20 % et que la température n’est pas trop basse. Ce sont essentiellement les couches tendres de bois initial qui sont rongées alors que les parties en bois final sont laissées intactes pour servir d’armature. Le risque de dégradation des constructions par les termites et les autres insectes xylophages ne doit néanmoins pas être considéré comme un fléau. Il suffit en effet de mesures simples (telles que la mise en place de dispositifs de prévention lors de la construction, une surveillance et un entretien réguliers de la construction et de ses abords, etc.) pour que ce risque soit maîtrisé et que les éventuelles infestations d’un bâtiment ne s’étendent pas et ne se propagent pas au reste du bâtiment. Les Reticulitermes : o o o o o Construisent leur termitières dans le sol Comme tous les autres genres de termites, ils fuient la lumière du soleil Ils ne peuvent s'attaquer à une construction en bois que s'ils ont accès au bois sans devoir sortir à l'air libre. Ils passent soit par dessous (on place dans les régions à risque une feuille antitermites autour des fondations) soit par le côté. Il faut donc avoir des débuts de murs en béton, brique, pierre, qu'ils ne peuvent pas franchir. On fait aussi bien attention de ne pas placer de bois de chauffage contre la maison. Les articles L.112-17 et R.112-2 à R.112-4 du code de la Construction et de l’Habitation et leur arrêté d’application du 27 juin 2006 modifié concernent plus particulièrement la construction de bâtiments neufs ou de travaux d’aménagement. Ils prévoient notamment la protection des bois et matériaux à base de bois participant à la solidité des bâtiments (depuis le 1er novembre 2006): o o contre les insectes à larves xylophages (capricornes, vrillettes, etc.) sur l’ensemble du territoire (dans tous les départements métropolitains et d’outre-mer) ; contre les termites dans les départements dans lesquels a été publié un arrêté préfectoral déclarant tout ou partie du département termité. 6 11 juin 2014 Pierre Delot Les termites Les isolants et les termites Les termites pourraient potentiellement cheminer au sein des isolants, aux interstices entre les panneaux isolants et au niveau de l’interface avec le gros œuvre. Tous les isolants ne sont pas appétant pour les termites, mais si les termites peuvent les percer, ils favorisent leur survie en les laissant cheminer vers la nourriture. Le polystyrène, par exemple, est un matériau ou les termites peuvent très facilement percer des galeries, mais qui ne leur fourni aucune nourriture. Un isolant possédant une fonction structurelle (contreventement, matériau porteur) doit absolument être protégé de l’action des termites (cette résistance peut être intrinsèque ou conférée par un dispositif de protection adaptée). Les isolants peuvent être une garantie complémentaire contre les termites s’ils ne peuvent pas être percés et qu’ils ne constituent pas une nourriture pour les termites. Différents essais normalisés sont réalisés pour évaluer le comportement des isolants faces aux termites : o o appétence effet « barrière » Les isolants mis en œuvre directement à l’interface du sol ou exposés à l’agression des termites depuis le sol, doivent être résistants aux attaques de termites lorsqu’aucune barrière anti-termites n’est mise en place. Les panneaux de laine de roche ROCKWOOL ont été testé au FCBA pour évaluer leur résistance vis-à-vis des termites (appétence et « effet barrière »). Lien. L’isolant FOAMGLASS (verre cellulaire) a été testé au FCBA suivant la norme XP X41550. Les Compaillons ont fait réaliser des essais au FCBA pour vérifier l’appétence de la paille vis-à-vis des termites, selon la norme EN117. Les Réticulitermes flavipes ont été utilisés pendant les essais. Contacts au FCBA : laboratoire de biologie. Lien1, Lien2 (« Rapport_verif_appetence_des_termites_sur_la_paille »). L’appétence : la norme NF EN 117 La norme NF EN 117 Janvier 2013 (« Produit de préservation du bois - Détermination du seuil d'efficacité contre les termites européens du genre Reticulitermes (Méthode de laboratoire) ») décrit une méthode de détermination du seuil d'efficacité d'un produit de préservation du bois contre les espèces de termites européens du genre Reticulitermes. Cette méthode s'applique : aux produits chimiques non hydrosolubles étudiés en tant que matières actives ; aux formulations organiques hydrodispersables telles qu'elles sont fournies ou préparées au laboratoire par dilution de concentrés ; et aux produits hydrosolubles, par exemples des sels. 7 Les termites Pierre Delot 11 juin 2014 La méthode présentée dans la norme est utilisée pour tester les matériaux isolants. 8 11 juin 2014 Pierre Delot Les termites
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