projet de Club - COLLECTIF SPORTS
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projet de Club - COLLECTIF SPORTS
Projet associatif, sportif et social de l’EVB Historique Evreux Volley-‐Ball est un club en plein essor, actif dans sa ville et son département. Le volley à Evreux, c'est une vieille histoire. Après les heures de gloire de l'ALM, une poignée de passionnés a repris le flambeau et créé, en 1991, une section volley-‐ball à l'ASPTT. En 1998, le volley prend son envol et quitte l'ASPTT pour créer l'Evreux Volley-‐Ball. L'équipe phare du club, les féminines, évolue durant cette période de la Nationale 3 à la Ligue AF (le plus haut niveau national, niveau jamais atteint dans la région). Dynamique et ambitieux, notre Club est actuellement le premier club haut-‐normand de Volley-‐Ball. Pour la saison 2013-‐2014, nous étions 476 licenciés, dont 165 en compétition, plus les « loisirs » et tous les enfants qui ont participé aux opérations Smashy. L’EVB a engagé 18 équipes en compétition dont une équipe féminine en Ligue AF qui termina à la dernière place de son championnat -‐ et fut reléguée en Elite Fémine pour la saison 2014-‐2015 -‐ une réserve en Nationale 2 F qui termina quatrième, ainsi que deux équipes en Prénationale, une Féminine qui termina première et une Masculine qui termina seconde. A noter que l’EVB a été champion de Haute-‐Normandie en minimes, cadettes et espoirs F et a obtenu une belle troisième place avec l'équipe Espoirs F en phase finale de la coupe de France à Laon. En décembre 2013, de nouveaux dirigeants arrivent à la tête de l’EVB avec un nouveau projet et de nouvelles ambitions pour le Club. Projet de l’EVB Ce projet tient en quatre points : • Retrouver un fonctionnement associatif et démocratique ; • Fixer des objectifs sportifs ambitieux ; • Rééquilibrer le secteur amateur par rapport au secteur professionnel ; • Valoriser l’aspect social en favorisant la reconversion de nos joueuses. • Retrouver un fonctionnement associatif et démocratique : Depuis quelques saisons, le club avait été phagocyté par quelques personnes. Le conseil d’administration ne se réunissait plus, le bureau exécutif non plus. Les décisions étaient prises par l’entraîneur qui se comportait comme dirigeant de fait et le président ne pouvait que valider ses décisions. Seule l’assemblée générale annuelle permettait encore un moment de vie associative. A la démission de Nicolas Lizart, nous sommes une poignée d’anciens et de nouveaux dirigeants, tous issus du monde de l’entreprise, à avoir repris les rênes du Club et avoir établi un nouveau projet qui sera mis en œuvre sur 3 saisons. Chaque lundi soir, de 18 h 30 à 21 h 00, nous réunissons le bureau exécutif pour faire le point de la semaine écoulée et prendre des engagements pour la semaine en cours. Chaque mois, nous réunissons le Conseil d’administration du club pour discuter et valider les engagements financiers et les décisions politiques. C’est notre engagement et nous nous y tenons depuis plus d’un an. Le fonctionnement associatif du Club ce n’est pas seulement des réunions de bureau, c’est aussi la mise en place de commissions qui se réunissent à chaque fois qu’un événement le commande. Le fruit de leurs travaux est ensuite débattu en réunion de bureau puis en conseil d’administration. Elles sont au nombre de 6 : • La commission administrative, présidée par Sandra Leblanc, secrétaire-‐adjointe ; • La commission financière, présidée par Patrick Willer, trésorier ; • La commission sportive « professionnelle », présidée par Jean-‐Luc Soetewey, Président ; • La commission sportive « amateur », présidée par Jean-‐Christophe Bessières, membre du bureau ; • La commission communication et vie de club, présidée par Grégory Delahaye, membre du bureau ; • La commission marketing, présidée par Serge Carpentier, membre du bureau. • Fixer des objectifs sportifs ambitieux : La descente, en fin de saison dernière, a été vécue comme un échec. Force était de constater que la politique de recrutement du Club n’avait pas donné les résultats escomptés. Nous sommes en train de structurer le Club pour en faire un véritable club professionnel. Nous avons doté l’équipe Elite d’un encadrement médical, diététique, mental et sportif, mais aussi d’un suivi des études que les plus grands clubs n’ont pas forcément mis en place. Nous avons mis en place un environnement favorable en terme d’habitat, de transport, pour que nos joueuses se sentent bien à Evreux. Nous avons recruté, pour succéder à l’ancien entraîneur dont nous nous sommes séparés, l’ancien manager général des équipes de France féminines, Olivier Lardier, qui fut également l’adjoint de Philippe Blain, ex-‐entraîneur de l’équipe de France, et entraîneur de plusieurs clubs de haut niveau. Forts de la mise en place de ces structures, nous avons fixés des objectifs ambitieux pour le Club : la remontée en Ligue AF (le plus haut niveau de compétition) en fin de saison et la victoire en coupe de France fédérale. Si nous avons échoué en ¼ de finale de coupe de France, nous sommes toujours en passe de réussir en championnat, puisque nous sommes actuellement premier de la poule B et donc toujours dans la course pour les play-‐off, objectif intermédiaire indispensable pour la qualification en finale synonyme de montée en LAF. • Rééquilibrer le secteur amateur par rapport au secteur professionnel : Evreux Volley-‐Ball est un club qui rayonne au-‐delà de la ville, de l’agglomération, du département et de la région. Nous avons été engagés au plus haut niveau durant cinq saisons et avons joué deux saisons de suite la coupe d’Europe. Qui, dans un sport collectif, à Evreux, a fait mieux pour le rayonnement de la ville et de l’agglo ? Cependant quelle était l’activité réelle du Club au sein de la cité ? Quelques équipes de jeunes évoluaient, plutôt brillamment d’ailleurs, dans les championnats départementaux et régionaux. Il arrivait aussi qu’une équipe brille en coupe de France et se qualifie pour une phase finale. Mais la pyramide des âges au sein du Club ne permettait pas d’aligner des équipes dans toutes les tranches d’âge et d’espérer alimenter un jour notre centre de formation et notre équipe professionnelle. C’est Jean-‐Christophe Bessières que nous avons chargé de mettre en place un projet d’école de volley-‐ ball qui soit un véritable enseignement de notre sport, et adapté à toutes les tranches d’âge. Nous avons pris modèle sur l’Arago de Sète, un des plus grands club français et précurseur dans la formation des plus jeunes. Nous avons fait venir un jeune entraîneur de Castres, Flavien Rigal, qui avait déjà mis en place un tel projet dans le Tarn et avons bâti un projet sur deux catégories d’âge : • Le Baby-‐Volley pour les 3-‐7 ans ; • L’école du mouvement pour les 8-‐11 ans. Nous sommes aujourd’hui les seuls à proposer cet enseignement du volley-‐ball dans toute la Normandie et peut-‐être même dans le Nord de la France. Nous avons organisé, et continuerons de le faire, des stages pendant les vacances scolaires pour ces catégories d’âge. Nous avons le soutien de partenaires privés pour ces initiatives, en particulier McDonald’s, le Crédit Agricole, Harmonie Mutuelle et Cora. D’autres partenaires se sont manifestés pour les rejoindre la saison prochaine. Nous avons également un projet d’action commune avec l’association du Clos-‐au-‐Duc et l’ALEN de Nétreville pour l’organisation de stages multisports, voire multi activités, pendant les vacances scolaires. Nous souhaitons, pour les saisons à venir, pouvoir nous implanter dans tous les quartiers de la ville en créant de l’événement ou des animations. Nous avons, avec l’école Maxime Marchand, travaillé sur la découverte du volley-‐ball, à travers une intervention et une invitation à un match. Enfin nous intervenons, depuis de nombreuses années, dans les écoles de la ville et au collège Jean Jaurès pour promouvoir la pratique du sport et du volley-‐ball en particulier. Sans renier notre passé, tout en continuant le haut niveau, notre action, désormais, permet aux jeunes Ébroïciens, de pratiquer le volley-‐ball dans les meilleures conditions. • Valoriser l’aspect social en favorisant la formation et la reconversion de nos joueuses : Alors que nous reprenions les rênes du Club, en décembre 2013, nous avions fait un constat : Pourquoi les joueuses viennent-‐elles à Evreux et pourquoi surtout en partent-‐elles si vite ? Et enfin sur quels vecteurs pouvons nous agir pour inverser cette tendance, c’est-‐à-‐dire qu’elles restent au Club afin de bâtir une équipe avec une ossature stable pour avoir un collectif performant ? Bien sûr, comme nous le disions en amont, nous avons amélioré l’accueil et l’encadrement des joueuses. C’était nécessaire, mais est-‐ce suffisant ? Que pouvions-‐nous apporter de plus à nos joueuses pour qu’elles atteignent la plénitude de leurs performances et qu’elles s’ouvrent vers autre chose que leur sport ? La sérénité. Et la sérénité cela ne se décrète pas, cela se gagne en mettant en place des dispositifs qui permettent aux sportifs de ne pas se poser de questions sur leur avenir, donc de préparer leur reconversion. Voilà pourquoi nous avons adhéré en juin dernier à Collectif Sports. Parce que Collectif Sports répond individuellement à chaque sportif qui a un projet et l’aide à identifier ses qualités et à les transférer dans le monde de l’emploi ou de l’entreprise. Parce que Collectif Sports met en relation le sportif et l’entreprise et le met dans les meilleures conditions pour réussir en préparant son avenir. Collectif Sports est donc porteur de valeurs que nous défendons et nous considérons que libérer nos joueuses du souci de leur avenir est un accélérateur de performances pour atteindre nos objectifs sportifs à long terme. L’une de nos joueuses, ex-‐internationale et en fin de carrière, a pu bénéficier de ce dispositif et obtenir un contrat emploi-‐formation dans une grande banque pour devenir attachée de clientèle associative. Nous pensons qu’il s’agit, là, d’une démarche tout à fait cohérente avec notre projet de Club et nos objectifs sportifs. Enfin, nous tenons à remercier l’ensemble de nos bénévoles et tous nos partenaires, publics et privés, sans qui rien ne serait possible. Composition du bureau exécutif de l’EVB : Jean-‐Luc Soetewey, Président et responsable du secteur professionnel Christian Siffre, Secrétaire et pilote du projet Collectif Sports Sandra Leblanc, Secrétaire-‐adjointe et responsable du secteur administratif Patrick Willer-‐Cerclier, Trésorier Serge Carpentier, Membre du Bureau et responsable du marketing Caroline Allaire, Membre du Bureau et directrice du Centre de formation Jean-‐Christophe Bessières, Membre du Bureau et responsable du secteur amateur Grégory Delahaye, Membre du Bureau et responsable de la communication Nathalie Trunet-‐Perret, Membre du Bureau