performances veille - Performances Group

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performances veille - Performances Group
PERFORMANCES VEILLE
SECTEUR FINANCES
Numéro 296 - Semaine 41 du 7 au 13 octobre 2013
TABLE DES MATIÈRES
 Oragroup accueille le fonds souverain gabonais dans son capital ............................................... 2
 Ecobank : la grande enquête ......................................................................................................... 2
 Nigeria : Renault-Nissan renforce son partenariat avec Stallion Goup pour produire 45 000
véhicules ......................................................................................................................................... 6
 Ethos private equity : Stuart MacKenzie nouveau CEO ............................................................. 7
 BAD : premier appel à propositions du Fonds africain pour le commerce................................. 8
 Nouveau record atteint sur le volume des transactions de la bourse kenyane ............................ 9
 Bloomfield Investment améliore la notation du Port Autonome d’Abidjan ............................. 10
 Carburant : le Maroc conclut des contrats de produits dérivés à Wall Street.......................... 11
 Nigeria: Global Credit Ratings Raises Ecobank ........................................................................ 12
 Tanzania: Standard Chartered Committed to Eradicate Blindness ......................................... 13
 Youssou Ndour décroche 18,2 millions € pour son groupe media auprès d’Afreximbank ...... 14
 Alioune Ndour Diouf nouveau président de Bank of Africa Sénégal ........................................ 14
 La BOAD veut un système de suivi-évaluation plus performant dans le secteur de l’énergie . 15
 Nigeria: l’échec du mobile money attribué aux banques ........................................................... 15
 Le fonds Abraaj effectue son premier investissement en Côte d’Ivoire .................................... 16
 Ethos private equity : Stuart MacKenzie nouveau CEO ........................................................... 17
 Ecobank lance l’Ecobank Day .................................................................................................... 18
 Fusion-absorption Barclays et Absa bank .................................................................................. 19
 Le Fonds africain de garantie prévoit de sécuriser 2 milliards $ de prêts bancaires aux PME
africaines ...................................................................................................................................... 19
 Abraaj launches $800m Africa Fund (Exclusive) ...................................................................... 20
 Now is the time to be a private investor in Africa: here’s why .................................................. 22
1
 ORAGROUP
ACCUEILLE LE FONDS SOUVERAIN GABONAIS DANS
SON CAPITAL
(Agence Ecofin) - Emerging Capital Partners (ECP),
propriétaire d’Oragroup, a cédé pour 10 milliards FCFA 2,6%
du capital de cette banque panafricaine présente dans 6
pays au Fonds gabonais d'investissements stratégiques
(FGIS) qui a aussi souscrit à des obligations convertibles
donnant droit à 5,3% de capital action, selon le magazine
français Jeune Afrique.
Le FGIS gère le Fonds souverain de la république gabonaise
(FSRG) qui a été créé l’année dernière pour prendre des
positions d’influence sur les filières stratégiques et contribuer
à la diversification de l’économie.
En fin 2012, Oragroup a réalisé un total bilan de 704,1 milliards CFA à travers 64 agences
employant plus de 600 collaborateurs et un produit net bancaire de 53 milliards FCFA.
 ECOBANK : LA GRANDE ENQUETE
Tensions au plus haut niveau, accusations de conflits d'intérêts et luttes de pouvoir :
Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain, est dans la tourmente. Enquête sur
une affaire explosive.
Pour un peu, Lomé se serait transformé en Dallas. Une femme en colère, un directeur
général contesté, un président mis en cause, un ex au jeu trouble, des associés
divisés… Depuis le 16 juillet à 18 h 27 (heure de la capitale togolaise, où le premier
groupe bancaire panafricain a son siège), Ecobank, et avec lui ses filiales dans 34
pays du continent et son million d’actionnaires, a basculé dans le mauvais feuilleton.
Courriers confidentiels
Se basant sur des courriers confidentiels, le Financial Times, prestigieux quotidien
économique britannique qui a « honoré » Ecobank d’une une et de multiples articles,
a jeté une lumière crue sur les conflits plus ou moins larvés qui minent le conseil
d’administration et une partie du management du groupe, ainsi que sur la gestion
pas toujours exemplaire des conflits d’intérêts et sur le rôle trouble de certains
actionnaires. Accélérant ainsi le cours de l’histoire : au cours des deux derniers mois,
les administrateurs d’Ecobank se sont réunis officiellement quatre fois, à Lomé et
2
jusqu’à Kigali, soit presque autant qu’au cours de toute l’année 2012. Le cours de
Bourse, qui s’envolait depuis le début de l’année, passant de 35 F CFA (0,05 euro)
début janvier à 65 en juin, est reparti à la baisse (– 11 % entre le 16 juillet et le 24
septembre).
Le nouveau directeur général, Thierry Tanoh, qui fait partie des personnalités mises en
cause, garde le cap, estimant que « le groupe sortira grandi de cette épreuve ». En
attendant, c’est toute la dynamique d’une banque presque familiale, dont les
employés se baptisent eux-mêmes les « Ecobankers », qui est en danger. Là réside
sans doute aujourd’hui le principal enjeu : sauvegarder cet état d’esprit qui a permis
au rêve panafricain – celui-là même que les politiques ont été incapables de mettre
en œuvre – de devenir réalité sous la forme d’une entreprise unique sur le continent.
Enquête sur un scandale qui pourrait bien relever de l’entreprise de déstabilisation.
Une transition chaotique
Jamais ambiance n’a été aussi délétère au sein du groupe bancaire panafricain. En
fait, depuis l’arrivée de Thierry Tanoh à sa tête, la tension au sein du comité exécutif
n’est jamais réellement retombée jusqu’à l’éclatement de ce qu’il convient
aujourd’hui d’appeler « l’affaire Ecobank ».
Il y a d’abord eu la période de transition entre Thierry Tanoh et Arnold Ekpe, l’ancien
directeur général poussé vers la sortie par le conseil d’administration. Censée durer six
mois, elle a été réduite de moitié. La raison ? La difficile cohabitation entre les deux
hommes. « Avec le fort caractère du directeur général sortant, la transition ne pouvait
pas durer plus longtemps », indique-t-on en interne.
En outre, c’est peu dire que dans les plus hautes sphères d’Ecobank la nomination de
Thierry Tanoh a fait quelques frustrés. L’ancien vice-président de la Société financière
internationale (IFC, filiale de la Banque mondiale) a en effet été préféré, dans le
cadre d’un processus de sélection mené par le cabinet international Korn/Ferry, à
trois candidats internes comptant entre dix et vingt-cinq ans de maison : Albert Essien,
Evelyne Tall et Laurence do Rego. On sait désormais ce que cette dernière pense du
nouveau patron, qui « n’est pas un banquier et n’a pas les compétences de base
nécessaires pour diriger [l’]institution », comme elle le déclare dans un courrier dont
Jeune Afrique a vu une copie.
C’est dans ce passage de relais chaotique que se trouvent les germes de l’actuelle
crise de leadership.
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Le trouble jeu des Sud-Africains
Derrière cette crise au sommet, certains voient déjà poindre une tentative de
déstabilisation du groupe. Présent dans 34 pays du continent, Ecobank Transnational
Incorporated (ETI) est aujourd’hui l’établissement africain le mieux placé pour profiter
de son émergence annoncée. Il éveille de fait depuis quelques années la convoitise
des grands noms du secteur. Déjà, en 2007, la montée en puissance fulgurante de la
banque d’affaires Renaissance Capital au tour de table du groupe avait semé la
panique. Six ans plus tard, la décision d’Ecobank d’annoncer publiquement le
renforcement de son statut pour conserver son indépendance, alors que celle-ci ne
semblait pas menacée, a ravivé les craintes.
Tous les regards se sont alors tournés vers l’Afrique du Sud. Le fonds de pension sudafricain Public Investment Corporation (PIC) est en effet aujourd’hui le principal
actionnaire d’Ecobank, avec 18,2 % des parts. Nedbank, quatrième banque de la
nation Arc-en-Ciel, a annoncé en début d’année son intention de convertir en
actions dès le mois de novembre le prêt de 285 millions de dollars (plus de 212 millions
d’euros) accordé au groupe panafricain en 2011. L’opération, équivalente à une
augmentation de capital, lui permettrait de détenir environ 12 % du groupe (avec la
possibilité de monter à 20 %), ramenant les parts de PIC autour de 15 %.
Derrière la montée des Sud-Africains au tour de table d’Ecobank, un homme : Arnold
Ekpe (lire ci-contre, à gauche), le patron emblématique du groupe. C’est lui, « malgré
la réticence de la majorité du conseil d’administration », précise un membre de cette
instance, qui a négocié et obtenu le crédit convertible en actions auprès de
Nedbank. C’est aussi durant son mandat que PIC a fait son entrée dans le capital du
groupe. Selon deux sources concordantes, Sipho Mseleku, administrateur d’Ecobank
(qui a également été l’un des artisans du deal avec Nedbank), a admis lors du conseil
tenu récemment à Kigali s’être depuis associé à Arnold Ekpe pour créer un fonds de
plusieurs centaines de millions de dollars, fonds dans lequel PIC envisagerait d’investir.
Cet étonnant attelage entre un actionnaire, un administrateur et un ancien dirigeant
cristallise désormais les interrogations.
D’autant qu’Ecobank reste une proie facile. La seule disposition connue pour
protéger le groupe d’une prise de contrôle est celle qui impose à un actionnaire
détenant plus de 24,99 % des parts de faire une offre pour monter à 75 %. La récente
vente par Renaissance Capital des 6 % qu’il détenait à un acquéreur anonyme
entretient en outre l’incertitude.
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Le Nigeria aux aguets
Parmi les acteurs inquiets de la montée en puissance des Sud-Africains, les Nigérians.
Chez ETI, le géant économique ouest-africain est en effet partout. Historiquement
d’abord, car le pays a été le principal contributeur (secteurs public et privé
confondus) à la création du groupe, en octobre 1985. Capitalistiquement, aussi : via
la structure publique Amcon, il est aujourd’hui son deuxième actionnaire, avec 9,7 %
des parts. Mais ce n’est pas tout : avec le rachat d’Oceanic Bank, le Nigeria
représente 41 % des actifs du groupe. Sanusi Lamido Sanusi, gouverneur de la Banque
centrale, devrait d’ailleurs jouer un rôle clé dans l’évolution du groupe, qu’il semble
vouloir attirer encore davantage dans le giron nigérian. Il a adressé des courriers en
ce sens à la Commission bancaire de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa), qui
est aujourd’hui le seul superviseur d’Ecobank.
Il est l’homme qui, début 2009, lorsqu’il était directeur général de First Bank of Nigeria,
a remis d’actualité le projet de fusion entre son établissement, le premier du pays, et
le groupe Ecobank. « Les Nigérians craignent la montée des Sud-Africains au capital,
explique un membre du conseil d’administration. Ils veulent que la banque reste
réellement panafricaine, jusque dans la composition de son actionnariat. »
Vers une nécessaire refonte de la gouvernance ?
S’il est un point sur lequel tout le monde se retrouve dans la bataille actuelle, c’est
celui-ci : la qualité du conseil d’administration et les questions de gouvernance ne
sont pas suffisamment prises au sérieux. Évoquée à de multiples reprises depuis
plusieurs mois – dans l’affaire du bonus de 1,15 million de dollars accordé à Thierry
Tanoh (auquel il a renoncé depuis), à propos du prêt de Kolapo Lawson et sur le
départ de Laurence do Rego –, la question des bonnes pratiques sera d’ailleurs
confiée par le groupe à « un cabinet de réputation internationale ».
En coulisses, les analyses se font sévères. « Depuis que le Financial Times a débuté sa
campagne, le conseil n’a pas été capable de prendre les décisions importantes. Il a
trop tardé », lâche l’un de ses membres, dépité.
Dans la communauté financière, le manque de représentation des actionnaires au
sein du conseil étonne depuis longtemps : sur les 17 membres, 5 représentent des
actionnaires, 5 sont des managers opérationnels et 7 sont réputés indépendants. Une
composition contraire aux règles de l’Ohada, qui limitent à un tiers le nombre
d’administrateurs non actionnaires, et que la banque doit en partie à Arnold Ekpe.
L’ex-directeur général a vu dans cette composition une manière de préserver
l’indépendance de l’institution et de la protéger d’un actionnaire trop gourmand qui
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aurait été tenté de dicter sa stratégie au management… Cet état de fait n’a
d’ailleurs rien de nouveau : l’immense majorité des membres du conseil
d’administration est en place depuis longtemps.
« Depuis quelques années, la taille d’Ecobank a explosé, souligne un consultant, mais
les pratiques n’ont pas été mises à niveau. » Comble de l’ironie, c’est notamment
dans ce but que Thierry Tanoh, expert en bonnes pratiques en tant qu’ancien de l’IFC,
a été choisi pour succéder à Arnold Ekpe.
08 octobre 2013
http://economie.jeuneafrique.com/finance/secteurs/banques/19852-ecobank--lagrande-enquete.html
 NIGERIA
: RENAULT-NISSAN RENFORCE SON PARTENARIAT AVEC
STALLION GOUP POUR PRODUIRE 45 000 VEHICULES
(Agence Ecofin) - Encouragé par le gouvernement à travers une nouvelle politique
industrielle, Renault-Nissan, constructeur automobile de classe mondiale, et le
conglomérat Stallion Group, ont annoncé le 9 octobre un partenariat pour lancer
conjointement l'assemblage de voitures, camions légers, camionnettes et
fourgonnettes au Nigeria (PIB 2012 : 262,6 milliards $ ; Population : 168,68) pays le plus
peuplé d’Afrique.
Ce partenariat se traduit par l’augmentation de la capacité de production de l’usine
existante de Stallion Group à Lagos, située à 45 000 unités. Il est prévu que le premier
véhicule à être produit dans le cadre de ce partenariat sera l'emblématique Nissan
Patrol SUV au printemps 2014. Les capacités de l'usine seraient également ouvertes à
Renault en fonction des éventuels besoins futurs du constructeur français, précise
l'alliance Renault-Nissan dans un communiqué.
Carlos Ghosn (photo), a déclaré: « Nous nous félicitons des mesures proactives prises
par le gouvernement du Nigeria pour encourager les investissements étrangers et la
création d'emplois générée par la fabrication automobile nationale. En collaboration
avec notre partenaire local, Nissan se prépare à faire du Nigeria une plaque
tournante importante en Afrique dans la fabrication automobile. Comme le premier
arrivant du secteur au Nigeria, nous sommes bien positionnés pour la croissance à
long terme de ce marché et du marché africain au sens plus large »
6
Sunil Vaswani, président de Stallion Group a déclaré: « La nouvelle politique
automobile menée par le président Dr Goodluck Jonathan, et l’honorable ministre
Olusegun Aganga est une initiative louable visant à faire du Nigeria le leader régional
dans l'industrie. Notre groupe s'est engagé à investir dans une industrie automobile
entièrement intégré qui favorise la création de plusieurs industries auxiliaires ainsi que
des avantages socio -économiques associés ».
Dans le cadre de sa stratégie de croissance, Nissan veut doubler à horizon 2016 ses
ventes annuelles sur le continent africain estimées à 110 000 unités fin 2012. Un certain
nombre de nouveaux modèles ont déjà été confirmés, y compris une toute nouvelle
camionnette qui sera produite par Nissan dans son usine de Rosslyn en Afrique du sud
et le lancement de la marque Datsun en Afrique du Sud avant la fin 2014.
L'Alliance Renault-Nissan est un partenariat stratégique entre la société française
Renault et la societe japonaise Nissan pour construire et commercialiser ensemble 10
modèles de voitures à travers le monde. Depuis le début de leur partenariat en 1999,
8,1 millions de voitures ont été vendues dans près de 200 pays.
10 octobre 2013
http://www.agenceecofin.com/investissement/1010-14155-nigeria-renault-nissanrenforce-son-partenariat-avec-stallion-goup-pour-produire-45-000-vehicules
 ETHOS PRIVATE EQUITY : STUART MACKENZIE NOUVEAU CEO
(Agence Ecofin) - Ethos Private Equity a annoncé que Stuart MacKenzie (45 ans) a
été nommé directeur général en remplacement d’André Roux, fondateur de la
société de gestion qui assumait également la présidence du comité d’investissement
de l’entreprise.
M. Roux, considéré comme le pionnier du private equity en Afrique du Sud, a occupé
le poste de directeur général depuis la création d’Ethos en 1984.
M. MacKenzie a rejoint Ethos en 1998, est devenu associé en 2002, et a été membre
du comité exécutif de la firme depuis 2009. Il assumera le rôle de directeur général
dès le 1er janvier 2014. « Ethos n'aurait jamais atteint son niveau actuel de succès sans
le leadership visionnaire d’André Roux. Cette succession a été planifiée depuis un
certain temps et représente une évolution naturelle de notre excellence en gestion »,
a indiqué le président du conseil d’administration d’Ethos, Peter Mageza.
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André Roux a indiqué : «Je suis ravi de passer le relais aux bonnes mains de Stuart. Sa
nomination intervient à un moment opportun dans l'histoire d’Ethos alors que nous
nous efforçons de saisir de nouvelles opportunités dans un environnement difficile.
Stuart sera le fer de lance de nos initiatives stratégiques visant à saisir les opportunités.»
« Le private equity est un sport d'équipe. Je travaillerai aux côtés de l’équipe
exceptionnelle d’Ethos qui a contribué profondément à notre succès. Ce
changement de direction marque un tournant dans l’histoire d’Ethos mais pas de nos
principes de base ou de notre mission » a expliqué Stuart MacKenzie.
Ethos effectue des investissements à long terme dans de grandes entreprises en
Afrique du Sud et en Afrique subsaharienne. Depuis 1992, Ethos a levé plus de 16
milliards de rands (1,9 milliards $) auprès d’investisseurs privés sud-africains et
internationaux. La société de gestion a récemment achevé une levée de fonds de
805 millions $ pour Ethos Fund VI.
07 octobre 2013
http://www.agenceecofin.com/investissement/0710-14081-ethos-private-equitystuart-mackenzie-nouveau-ceo
 BAD
: PREMIER APPEL A PROPOSITIONS DU FONDS AFRICAIN
POUR LE COMMERCE
(Agence Ecofin) - Le groupe de la Banque africaine de développement (BAD)
annonce le premier appel à propositions du Fonds Africain pour le Commerce. Le
montant des subventions sera entre 50 000 et 1 000 000 de dollars américains par
projet : « Nous invitons les institutions nationales et régionales basées en Afrique et
œuvrant pour le développement du commerce à soumettre leurs candidatures ».
Sont notamment concernés les agences gouvernementales, les communautés
économiques régionales et les associations du secteur privé et de la société civile. Les
unités sectorielles de la Banque (y compris les bureaux régionaux et nationaux) sont
aussi invitées à soumettre des propositions.
Dans le cadre du présent appel à propositions, le Fonds Africain pour le Commerce
financera les initiatives et les projets qui aideront à stimuler la capacité productive et
commerciale du continent et permettront d'accélérer son intégration dans le système
commercial mondial.
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Les projets ciblés incluent mais ne sont pas limités aux:
•Projets de facilitation des échanges tels que les projets de création de poste de
contrôle juxtaposé, les projets de modernisation des douanes et des ports, les projets
de développement des corridors, etc.
•Projets visant à renforcer la capacité à respecter les normes commerciales (surtout
les normes sanitaires et phytosanitaires) afin de faciliter l'accès au marché et
augmenter la qualité des produits;
•Projets de développement de systèmes d'information pour faciliter l'accès à
l'information commerciale;
•Projets et programmes visant à renforcer la capacité des institutions nationales et
régionales liées au commerce afin qu'ils puissent mieux s'acquitter de leur mandat.
Tous les candidats sont invités à soumettre leurs propositions en ligne au plus tard le 20
novembre 2013.
Le Fonds Africain pour le Commerce est une initiative conjointe de la BAD et de
l’Agence Canadienne de Développement International (ACDI). Son objectif est
d’aider les pays africains à faible revenu à développer des compétences liées au
commerce, les régimes de réglementation et l'infrastructure requise pour améliorer la
performance commerciale et la compétitivité.
11 octobre 2013
http://www.agenceecofin.com/investissement/1110-14175-bad-premier-appel-apropositions-du-fonds-africain-pour-le-commerce
 NOUVEAU
RECORD ATTEINT SUR LE VOLUME DES TRANSACTIONS
DE LA BOURSE KENYANE
(Agence Ecofin) - La Nairobi Securities Exchange (NSE), le marché financier kenyan, a
battu un nouveau record en termes de volume financier de transactions, en
achevant les neuf premiers mois de l’année clôturant à fin septembre, sur un chiffre
de 115,4 milliards de shillings.
9
C’est plus que les 86,8 milliards de shillings réalisés durant toute l’année 2012, les 78,1
milliards réalisés en 2011 et même les 110,3 milliards réalisés tout au long de l’année
2010.
De nombreux analystes kenyans pensent, et les chiffres le confirment, que cette
progression est le fait du regain d’intérêt observé de la part des investisseurs étrangers,
qui continuent de parier sur la rentabilité du marché financier kenyan. Au 30
septembre 2013, la part des achats de titres effectuée par les investisseurs étrangers
était de 70,2 milliards de shillings, soit le double de celle de l’année 2012 qui, à la
même période, était de seulement 35,1 milliards de shillings
Les ventes de titres ont-elles aussi connu la même tendance. Au cours de ces 9
premiers mois de 2013, les ventes de titres effectuées par les investisseurs étrangers ont
atteint 47,5 milliards de shillings soit plus du double du chiffre réalisé à la même
période en 2012 (21,8 milliards de shillings) et bien au-dessus de celui réalisé
globalement en 2012 (32,6 milliards de shillings).
Dans le même contexte, la capitalisation boursière globale de la Nairobi Securities
Exchange a progressé elle aussi pour atteindre 1,87 trillions de shillings, tirés par les
performances des entreprises comme Safaricom, East Africa Breweries Limited (EABL),
Kenya Commercial Bank (KCB) et Equity Bank dont les capitalisations boursières ont
respectivement gagné durant cette période, 172 milliards, 61 milliards, 58 milliards and
50 milliards de shillings
11 octobre 2013
http://www.agenceecofin.com/marches/1110-14183-nouveau-record-atteint-sur-levolume-des-transactions-de-la-bourse-kenyane
 BLOOMFIELD
INVESTMENT AMELIORE LA NOTATION DU PORT
AUTONOME D’ABIDJAN
(Agence Ecofin) - L’agence de notation financière Bloomfield Investment Corp. a
rendu publique une nouvelle notation du Port Autonome d’Abidjan (PAA) faisant état
de nettes améliorations sur le long et le court terme.
Le PAA obtient ainsi un BBB+ sur le long terme contre un BBB- précédemment. Sur le
court terme le Port d’Abidjan a vu sa note passer de B à A3. Dans les deux cas la
progression est marquée d’une tendance positive.
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Bloomfield estime sur le long terme, que le PAA présente des « facteurs de protection
appropriés et considérés suffisants pour des investissements prudents ». Cependant
fait remarquer son analyse, « il y a une variabilité considérable de risques au cours des
cycles économiques ».
Sur le court terme, la notation fait savoir que la liquidité du PAA est « satisfaisante » et
que « les autres facteurs de protection atténuent les éventuelles questions en ce qui
concerne l’indice d’investissement ». Elle relève cependant, que les facteurs de risque
de l’entreprise « sont plus grands et soumis à davantage de variations »
10 octobre 2013
http://www.agenceecofin.com/marches/1010-14161-bloomfield-investmentameliore-la-notation-du-port-autonome-d-abidjan
 CARBURANT
: LE MAROC CONCLUT DES CONTRATS DE PRODUITS
DERIVES A WALL STREET
Le Maroc a conclu des contrats dérivés auprès de banques américaines pour se
prémunir contre les risques d'augmentation des prix du carburant, selon le "Financial
Times".
Le Maroc est le premier pays importateur de pétrole à se tourner vers les banques de
Wall Street pour se protéger contre l'augmentation des prix du pétrole, selon le
quotidien britannique Financial Times. Le pays a acquis des options d'achat pour
couvrir toute augmentation imprévue du coût du carburant importé, indique le
quotidien britannique, citant deux personnes proches du dossier.
Jusque là, le gouvernement marocain couvrait ses importations auprès de la Banque
marocaine du commerce extérieur (BMCE), laquelle a payé des primes à Barclays,
Citi et Morgan Stanley pour qu'elles prennent en charge le risque. Le Maroc est à ce
jour le seul pays importateur de pétrole à couvrir sa consommation à travers des
instruments dérivés mis en place par le gouvernement.
Fin progressive des subventions
11
Cette décision souligne les difficultés rencontrées par les gouvernements d'Afrique et
du Moyen-Orient, qui doivent trouver un équilibre entre des régimes de subventions
coûteux et la menace de troubles sociaux. Ces transactions, réalisées au cours du
mois dernier, interviennent alors que le Maroc, sous la pression du Fonds monétaire
international, a commencé à ralentir son programme de subventions du carburant.
Les prix de l'essence, du gazole et du fioul ont augmenté à la mi-septembre,
déclenchant des manifestations de rue et les appels des partis d'opposition à la
démission du gouvernement.
Prix prédéterminé pour le restant de l'année
Les transactions ont porté sur une grande part de la consommation de carburant
prévue pour le pays pour le restant de l'année et auraient coûté 50 à 60 millions de
dollars au gouvernment selon une des deux sources citées par le Financial Times.
Le gouvernement a acheté des options d'achat pour le diesel européen, ce qui
donne au Maroc le droit d'acheter de l'essence à un prix prédéterminé pour le reste
de l'année, mais il n'a pas encore signé de contrat pour l'année 2014.
10 octobre 2013
http://economie.jeuneafrique.com/finance/secteurs/banques/20047-carburant-lemaroc-acquiert-des-options-dachat-aupres-de-banques-americaines.html
 NIGERIA: GLOBAL CREDIT RATINGS RAISES ECOBANK
Lagos — Global Credit Ratings (GCR), has upgraded the long-term national scale and
affirmed the short term national scale issuer ratings assigned to Ecobank Nigeria to A(NG) and A2 (NG) respectively.
The GCR, in a statement, said Ecobank's competitive position in the Nigerian banking
industry has been enhanced by its acquisition of Oceanic Bank, which has seen it rank
among the 10 largest banks, by asset size and branch network in the country.
The rating agency said the internal loan recovery system of the bank has become
more effective following the sale of impaired loans totalling N17 billion to the Asset
Management Corporation of Nigeria (AMCON), adding that the bank's enlarged
branch network has enhanced its access to cheaper retail deposits, and also, the
capital adequacy also improved, following the injection of $400 million in Tier I capital
by Ecobank Transnational Incorporated (ETI) in the 2012 financial year-end.
Managing Director, Ecobank Nigeria, Mr. Jibril Aku, attributed the high ratings to the
hard work of the management and staff.
By Kayode Ekundayo, 12 October 2013
http://allafrica.com/stories/201310120175.html
12
 TANZANIA:
STANDARD CHARTERED COMMITTED TO ERADICATE
BLINDNESS
STANDARD Chartered Bank has said it is committed to support eradication of
avoidable blindness in Tanzania in order to maintain a healthy and efficient workforce
in the country.
The bank's Chief Executive Officer Ms Liz Lloyd said in Dar es Salaam at an event to
mark the world sight day that the bank would continue to support efforts to eradicate
avoidable blindness under the new phase geared towards pediatric eye care in a
project covering Tanzania, Kenya and Uganda.
The event held at Mnazi Mmoja grounds was used to celebrate ten years of Seeing is
Believing, Standard Chartered charitable initiative to eliminate avoidable blindness to
communities across the Bank's markets in Asia, Africa and the Middle East. "Every five
seconds one person in our world goes blind.
There are estimated 39 million people worldwide who are blind and a further 246
million people with moderate or severe visual impairment. "Most tragically, a child
goes blind every minute and 60 per cent of children die within a year of going blind,"
she said.
She said the project would run until 2016 and the bank aimed to raise US$ 5 million to
cover awareness creation campaigns, actual eye treatments and surgeries,
distribution of spectacles, training of eye personnel and purchasing of latest
technology eye care equipment and machinery.
Under the new phase, Standard Chartered has partnered with the Ministry of Health
and Social Welfare, Christian Blind Mission and Brien Holden Vision Institute, she said.
According to her, the project will cover ten regions in Tanzania where by the end of
the project it is expected that 17 million Tanzanian children will benefit through
conducive changes in national policies, strengthening of national coordination and
promoting child eye health.
She mentioned the regions as Iringa, Kigoma, Manyara, Mbeya, Rukwa, Tabora,
Morogoro, Dar es Salaam, Mwanza and Kilimanjaro.
Over 360,000 children will access eye health services at the eye unit level and over
2,000 children will receive surgery for cataract operations and other ailments and over
5,400 children with significant refractive error will receive spectacles.
13
The Standard Chartered boss said the bank raised over US$ 800,000 between 2009
and 2011 which were handed to the CCBRT hospital. Over 177,000 people have
benefitted from the project.
11 October 2013
http://allafrica.com/stories/201310110470.html
 YOUSSOU NDOUR DECROCHE 18,2 MILLIONS € POUR SON GROUPE
MEDIA AUPRES D’AFREXIMBANK
(Agence Ecofin) - Le Groupe Futurs Media (GFM) contrôlée
par le musicien chanteur Youssou Ndour a reçu une facilité de
crédit de 18,2 millions € de la part d’Afreximbank.
Le prêt d’une durée de 5 ans permettra à GFM de financer
l’importation d’une machine d’impression et de packaging
permettant de prendre à terme la première place du marché
de l’emballage au Sénégal.
Mamadou Ibra Kane, directeur général de GFM a commenté l’opération :
« L'installation permettrait à GFM de devenir la plus grande entreprise d'emballage
dans la région Afrique de l'Ouest. L'objectif de la société est de prendre 40% du
marché de l’emballage de 140 millions € annuel au Sénégal qui est actuellement
dominée par les importations.»
Fondé en 2003, GFM comprend le journal L'Observateur, Radio Futurs Médias (RFM),
Télé Futurs Médias (TFM) ainsi qu’une imprimerie.
 ALIOUNE NDOUR DIOUF
NOUVEAU PRESIDENT DE BANK OF AFRICA
SENEGAL
(Agence Ecofin) - Lors de son Conseil d’Administration tenu à
Fès le 4 octobre 2013, durant les Rencontres annuelles Bank of
Africa, manifestation qui réunit 150 dirigeants et partenaires du
groupe bancaire pendant une semaine, la Boa-Sénégal s’est
choisie un nouveau Président.
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Il s’agit de Alioune Ndour Diouf, personnalité bien connue du
monde des affaires au Sénégal. Alioune Ndour Diouf a
notamment été directeur général d’Axa Assurances pendant 18 ans et président du
conseil d’administration de la filiale sénégalaise d’Ecobank durant 6 ans. Alioune
Ndour Diouf est actuellement en charge de l’Afrique subsaharienne pour le Groupe
Axa.
Avec la prochaine installation de Boa-Sénégal dans son nouveau siège du quartier
des Almadies, la nomination en juin 2013 d’un nouveau directeur général, une
augmentation du capital jusqu’à 10 milliards de FCFA et des fonds propres à plus de
16 milliards de FCFA, la Boa- Sénégal affiche ses ambitions de développement au
Sénégal.
 LA
BOAD VEUT UN SYSTEME DE SUIVI-EVALUATION PLUS
PERFORMANT DANS LE SECTEUR DE L’ENERGIE
(Agence Ecofin) - Le secteur de l’énergie sera soumis à de
« solides systèmes de suivi-évaluation » au sein de l’Uemoa qui
dispose de l’Initiative Régionale pour l’Energie Durable (IRED),
une vision de l’énergie à bas prix pour tous en 2030 au coût
global de 20 000 milliards FCfa.
La question a été un « cas d’étude » au symposium sur « les
enjeux de l’évaluation des projets /programmes et les solutions pour les banques sousrégionales de développement et leurs partenaires » organisé, du 1er au 2 octobre à
Lomé, par la BOAD, la BAD, la Banque mondiale et la BID.
En fait, les investissements ne fournissent pas les résultats attendus dans l’Uemoa où le
taux d’accès à l’électricité avoisine 17%. « Nous nous sommes rendu compte qu’il est
important que, principalement dans ce secteur, nous mettions en place de solides
systèmes de suivi-évaluation de nos interventions », a déclaré Gbaguidi Patrice,
directeur de l’évaluation rétrospective des projets à la BOAD.
 NIGERIA: L’ECHEC DU MOBILE MONEY ATTRIBUE AUX BANQUES
(Agence Ecofin) - D’après Osondu Nwokoro, le directeur des
affaires réglementaires et des projets spéciaux chez Airtel Nigeria, le
mobile money n’est pas un succès comme au Kenya et dans
d’autres pays du continent. Pour lui, c’est l’exclusion des opérateurs
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des télécommunications dans l’installation de ce service qui en est la cause.
Selon Armstrong Takang, le directeur et analyste des télécommunications de Digital
Africa, le problème vient du secteur bancaire nigérian. Aucune structure n’a été mise
en place par la Banque centrale du Nigeria, initiatrice du mobile money dans le pays
pour assurer un francs succès au service de transfert d’argent mobile, comme les
opérateurs télécoms l’ont fait au Kenya. Ces derniers ont disséminé plusieurs agents
télécoms à travers le pays. Or, au Nigeria, les quelques agents bancaires offrant ce
service sont installés dans des sites jugés « trop éloignés par les populations ». De ce
fait, « beaucoup de personnes hésitent à adopter le mobile money parce qu’elles ne
veulent pas parcourir de longues distances pour aller retirer de l’argent ».
Conséquences : « près de trois ans après la délivrance des premières licences de
paiement mobile, seulement 2,2% de détenteurs de comptes bancaires ont souscrit
au service alors que la population non bancarisée est immense », déplore Osondu
Nwokoro.
 LE
FONDS ABRAAJ EFFECTUE SON PREMIER INVESTISSEMENT EN
COTE D’IVOIRE
(Agence Ecofin) - Un investissement récent
d’Abraaj permettra à la société African Industrial
Services (AIS Group) d'élargir son offre de services
et de produits, d’accroitre sa présence
géographique, de mettre à niveau son système de
gestion de stock régional et de développer ses
capacités de production.
Basée en Côte d’Ivoire, l'AIS a été fondé en 2001 par l'ingénieur mécanicien Alain
Momine et est spécialisée dans la distribution des pièces de rechange industrielles
avec plus de 15 000 références disponibles. Un atelier d’usinage chaudronnerie et
fonderie permet également de confectionner et de réparer tous genres de pièces
mécaniques en fonte, bronze, aluminium, acier, etc.
La société ivoirienne a établi une présence et des opérations dans 8 pays d'Afrique
de l'Ouest dont le Bénin, le Togo, la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso, Libéria et la
Sierra Leone.
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Parmi les clients d’AIS Group on compte les plus grandes entreprises présentes dans
l'agro-business, les chemins de fer, le pétrole et gaz, l’industrie minière, la brasserie, le
textile et les télécommunications.
Il s’agit du premier investissement en Côte d’Ivoire (PIB 2012 : 24,68 milliards $ ;
Population : 19,84 millions) pour Abraaj Group qui est « confiant dans les perspectives
de croissance de la demande intérieure et régionale pour les composants industriels
fabriqués localement ou importés ».
 ETHOS PRIVATE EQUITY : STUART MACKENZIE NOUVEAU CEO
(Agence Ecofin) - Ethos Private Equity a annoncé que
Stuart MacKenzie (45 ans) a été nommé directeur général
en remplacement d’André Roux, fondateur de la société
de gestion qui assumait également la présidence du
comité d’investissement de l’entreprise.
M. Roux, considéré comme le pionnier du private equity en
Afrique du Sud, a occupé le poste de directeur général
depuis la création d’Ethos en 1984.
M. MacKenzie a rejoint Ethos en 1998, est devenu associé en 2002, et a été membre
du comité exécutif de la firme depuis 2009. Il assumera le rôle de directeur général
dès le 1er janvier 2014. « Ethos n'aurait jamais atteint son niveau actuel de succès sans
le leadership visionnaire d’André Roux. Cette succession a été planifiée depuis un
certain temps et représente une évolution naturelle de notre excellence en gestion »,
a indiqué le président du conseil d’administration d’Ethos, Peter Mageza.
André Roux a indiqué : «Je suis ravi de passer le relais aux bonnes mains de Stuart. Sa
nomination intervient à un moment opportun dans l'histoire d’Ethos alors que nous
nous efforçons de saisir de nouvelles opportunités dans un environnement difficile.
Stuart sera le fer de lance de nos initiatives stratégiques visant à saisir les
opportunités. »
« Le private equity est un sport d'équipe. Je travaillerai aux côtés de l’équipe
exceptionnelle d’Ethos qui a contribué profondément à notre succès. Ce
changement de direction marque un tournant dans l’histoire d’Ethos mais pas de nos
principes de base ou de notre mission » a expliqué Stuart MacKenzie.
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Ethos effectue des investissements à long terme dans de grandes entreprises
Afrique du Sud et en Afrique subsaharienne. Depuis 1992, Ethos a levé plus de
milliards de rands (1,9 milliards $) auprès d’investisseurs privés sud-africains
internationaux. La société de gestion a récemment achevé une levée de fonds
805 millions $ pour Ethos Fund VI.
en
16
et
de
 ECOBANK LANCE L’ECOBANK DAY
(Agence Ecofin) - Le groupe bancaire
panafricain Ecobank Transnational Incorporated
a annoncé que tous les 5 octobre de chaque
année seront désormais dédiés dans l’ensemble
des pays africains où elle est présente, à la
journée dénommée « Ecobank Day ».
Pour l’année 2013, la banque envisage la
construction, la rénovation et l’équipement
d’écoles identifiées comme étant dans le besoin,
dans l’ensemble des pays où la banque est
présente.
L’initiative est conforme à la thématique de la première édition de l’Ecobank Day,
« Education for Young People in Africa ». Une thématique qui cadre avec l’ambition
déclarée du groupe dans ce contexte, de soutenir les jeunes générations d’Africains
en leur offrant la meilleure éducation possible.
« Nous voulons contribuer à exploiter l'enthousiasme, la créativité et le talent de nos
jeunes et nous leur donnons une meilleure chance de prendre en charge leur avenir
et celui de l'Afrique » a expliqué Thierry Tanoh le directeur général d’ETI qui est coté
sur les marchés financiers d’Afrique de l’Ouest à Abidjan et aussi sur le marché
financier nigérian.
Il est à préciser que l’Ecobank Day a concerné cette année, en principe, les 34 pays
du continent ou la banque est présente et ses 19 000 employés avec, à la clé, une
dépense globale annoncée par le groupe à 2,5 millions $.
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 FUSION-ABSORPTION BARCLAYS ET ABSA BANK
Barclays Africa Group veut devenir une grande banque panafricaine
La banque sud-africaine Absa Group Limited et sa maison mère Barclays ont
présenté le contour du rapprochement de leurs filiales africaines qui a pour but de
créer une banque panafricaine avec 14,4 millions de clients, 1300 agences, 43.000
collaborateurs et 10.400 distributeurs automatiques. Pour ce faire, Barclays Plc
renforce sa participation dans Absa Group de 55,5% à 62,3% par cession de ses
participations de ses filiales bancaires au groupe Absa qui règlera l’opération en titres
à hauteur de 129.540.636 titres Absa, soit (1,6 milliard €).Les filiales africaines de
Barclays Plc concernés sont: Botswana (67,8%), Kenya (68,5%), Seychelles (99,8%), Ile
Maurice (100%), Ouganda (100%), Ghana (100%), Tanzanie (100%), Zambie (100%) et
la totalité de la représentation de Barclays en Afrique du Sud, Absa Group continuera
de garder en direct 100% d’Absa Bank Limited, 95,8% de Barclays au Mozambique et
55% de la National Bank of Commerce en Tanzanie. A l’issue de ces opérations,
Barclays Africa Group devient le nouveau branding d’Absa Group et sera présent
dans près de 12 pays représentant 22,5% de la population africaine et 30,5% de son
PIB.
 LE
FONDS AFRICAIN DE GARANTIE PREVOIT DE SECURISER 2
MILLIARDS $ DE PRETS BANCAIRES AUX PME AFRICAINES
African Guarantee Fund (AGF), lancé en Juin 2012, a totalement engagé son capital
initial de 50 millions $ pour offrir des garanties partielles de crédits aux banques qui ont
financé les PME à hauteur de 110 millions $ sur des maturités moyennes de 5 ans. Pour
répondre à une forte demande de couverture de risque de défaut crédit et fonds
propres, AGF souhaite lever 450 millions $ afin de permettre à l’industrie financière,
d’engager 2 milliards $ de fonds supplémentaires auprès de 10.000 entreprises
africaines. A ce jour seulement 20% des PME africaines ont accès au crédit bancaire
du fait notamment de la faiblesse des garanties présentés par les entrepreneurs et
d’une insuffisance de fonds propres.
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 ABRAAJ LAUNCHES $800M AFRICA FUND (EXCLUSIVE)
Abraaj has launched an $800 million Africa-focused vehicle to
tap the continent’s buoyant markets.
Abraaj Africa Fund III extends the buy-an-build strategy
developed by the Aureos Africa team, which was acquired by
Abraaj in 2012. This latest vehicle is more than twice the size of its
predecessor, Aureos Africa Fund which closed mid-2010 at
$381.1million.
Abraaj Africa III will focus on Sub-Saharan Africa (SSA), including
South Africa –primarily targeting mid-market companies
operating in consumer facing sectors. Abraaj has opted to
launch an SSA-focused vehicle, instead of a broad emerging market fund, in a bid to
tap growing SSA-specific LP interest.
LPs in recent times have developed appetite for region-focused vehicles, as opposed
to broad emerging market plays, according to a recent survey from the Emerging
Markets Private Equity Association (EMPEA).
“LPs have different relationships in different parts of the world – and so giving them a
global emerging market fund may go against their asset allocation strategies across
the regions,” said Sev Vettivetpillai, partner at Abraaj. “With all our LPs, we are looking
for long-term relationships that extend beyond just getting capital.”
Improved appetite for SSA has been bolstered by the growing number of LPs that are
further along in executing their emerging markets private equity strategies, and are
therefore ready to dip their toes into the more frontier regions.
As such, a good number are now diversifying beyond Brazil Russia India and China
(BRIC), indicating a maturation of portfolios. This is compared to previous years, when
the bulk of the LP community was new to emerging markets and therefore selected
the BRIC countries as their first and final stop, according to the 2013 EMPEA survey.
Abraaj has not included North Africa in the pool, which is based on the Amundi, a
fund platform it purchased from Société Générale and Crédit Agricole in 2011.
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Abraaj Africa III is already gaining traction among LPs, including African pension
managers – some of whom have expressed interest. The investor has been cultivating
relationships with local LPs for a number of years, and plans to leverage its presence in
local markets to support LP appetite for SSA expansion.
“We have been talking to a number of local LPs in Africa, including pension funds,
about partnerships – to see how we can explore synergies and help them get into
new markets as we have a strong team all across Africa,” said Vettivetpillai.
Amoung those looking to expand SSA footprint are South Africa-based pension
managers such as the Public Investment Corporation (PIC), which is reportedly looking
to invest almost $670 million (R5billion) outside South Africa. This has been bolstered by
improved regulations, where pension funds are now allowed a bit more exposure to
the asset class – a trend that is also catching on in Nigeria and parts of East Africa.
“African pension funds will increasingly invest into private equity – we already have
number of African based pension funds as our investors,” said Vettivetpillai. “What
helps us is that we are perceived as a local manager, even though we are a global
firm, because teams in the various offices are made up of people from the respective
markets.”
Abraaj Africa III also boasts of having an organic team that has for the most part
been together for a number of years, and has worked together through full deal
cycles. LP investors are increasingly weighing in the length of the working relationship
among GP team members when selecting funds, according to EMPEA’s survey.
“The platform we are offering is unparalleled,” said Vettivetpillai. “We have a team
that has been together for a long time, with strong presence on the ground – and has
enormous Abraaj Group resources at its disposal. This is an unbeatable combination
that is difficult to replicate”
Originally set up as a small-cap investor, the Africa team has local footprint Ghana,
Kenya, Mauritius, Nigeria and South Africa. In North Africa, the company has offices in
Algeria, Egypt, Morocco and Tunisa. The Abraaj team believes it is well positioned to
tap a growing base of global LPs that has developed an in-depth knowledge of the
African market.
“LP investors are getting a lot more sophisticated and are spending a lot more time to
understand each region and each country,” said Vettivetpillai.
Abraaj’s presence in local markets has also helped it generate a strong track record,
with the Africa team having executed about 170 investments on the continent, over
75% of which have been exited. Abraaj has built up its portfolios through a buy-and
build model – creating platforms of inter-linked businesses across the continent. This
also aids the fund manager in diversifying its currency and political exposures, a
strategy it is also following in the latest fund.
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As such, the investment team will seek out companies that have the potential to grow
regionally, focusing on Africa’s $20million to $60million mid-cap deal space – but may
consider lower transaction values that may be key to its platform building strategy. This
is significantly higher than the $2million to $20million per transaction targeted in the
Aureos Africa Fund – which is now fully invested.
Abraaj’s current Africa-focused vehicles include the Africa Health Fund, which
reached final close at $105.4million in 2011 – and is still investing. Abraaj has over
$7.5billion in assets under management across the global emerging markets.
 NOW
IS THE TIME TO BE A PRIVATE INVESTOR IN AFRICA: HERE’S
WHY
By Ronan Steyn: Staff
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There is a lot of talk about the great “African
Growth Story”, but talk is one thing, when it comes
to actually participating, the road map is not so
clear. As an investor interested in entering Africa,
and benefitting from the opportunities that exist
within the fast-growing continent, there are quite
limited options.
As a first port of call, investors often turn to public financial markets as a means of
investing in a region of their choice. This would entail purchasing shares of a public
company listed on a regional stock exchange, or similarly, purchasing debt
instruments (bonds, notes etc.) of companies which are covered extensively by the
likes of well-known credit rating agencies, such as Moody’s or Fitch.
In order to be publicly listed on accredited exchanges, such as the Johannesburg
Stock Exchange (JSE), companies undergo detailed scrutiny and are required to meet
rigorous standards of compliance. This means that investing via such public securities
gives you the oversight of a financial regulator and other compliance authorities
which monitor and regulate the companies in which you are invested, or going to in
invest with.
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Another major advantage is that, in heavily traded markets such as South Africa, your
investment can be very liquid – that is, you can trade in and out of it very quickly. You
also have the benefit of a wide variety of choice when it comes to the type of
company (tech, retail, resources, healthcare etc) you wish to gain exposure to. For
example, the JSE, as of July 2013, has 472 companies listed. That’s a lot of choice.
Unfortunately, apart from the JSE, Africa’s financial markets are currently highly underdeveloped. A result of this, as the Omidyar Network’s Accelerating Entrepreneurship in
Africa report noted, is a “pervasive informal sector.” This means that a lot of the
“perks” traditionally associated with investing in public markets don’t apply when it
comes to the African financial landscape, not until the markets are more regulated
and formalised. For instance, the number of companies which are listed is a lot more
limited, thus reducing an investor’s choice of exposure. Ghana Stock Exchange (GSE),
for example, has 36 listings as of July 2013.
These markets, being relatively young, are also much more thinly traded than their
developed market counterparts. This renders an investor’s capital quite illiquid
because there are less trades made (less counter-parties willing to buy and sell to one
another) and therefore one’s scope for both buying and selling a share is scant.
Consequently, African markets can be quite volatile.
Because there are fewer listings, single companies can often dominate a regional
index, and have the capacity to influence that region’s financial market significantly
because of its great weight in the market. Investors may have to stomach sharp
moves (up and down) without being able to get out of their positions so easily.
Some have turned to South Africa as a “gateway to Africa” considering the country’s
highly developed financial markets. The JSE has been active for about 125 years, and
has grown to hold a market cap (number of shares multiplied by their respective share
prices) of over US$579 billion. It is currently one of the top 20 largest stock exchanges
world-wide. Consequently it offers liquidity terms which are highly attractive,
particularly in comparison to other African exchanges.
The problem is, South African growth is minimal compared to the opportunities out
there in the rest of Africa. South Africa is growing at a slower pace and some of the
themes (growing consumer base, mobile penetration) are more primed for growth in
other African countries. For example, South Africa’s GDP growth rate in 2012 was 2.5%
compared to Nigeria’s 6.3%. Couple that with Nigeria’s larger, and growing,
population and you’ll see why growth opportunities outside of South Africa are too big
to ignore.
Investors going into the South African financial market are therefore sacrificing some
of the capital growth potential which could be achieved through direct exposure to
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other African markets, in order to gain preferential liquidity terms and oversight. It’s up
to you as an investor to decide what you value.
There is a third choice though, and potentially the most attractive one for the savvy
(read:hard-working) investor: Private Equity. While private equity is certainly not the
only way to access Africa, it is the timing right now that makes it such an appealing
option. Although requiring a higher degree of investment knowledge and hands-on
participation, and groundwork, the private equity space (VC, Angel et al) has some
major advantages for those willing to put in the time and effort.
Investors have a much broader selection of companies with which they may choose
to get involved with and, as private investors, have much greater access and control
regarding how the companies are run (because you get into the company earlier in
its lifecycle), as opposed to being an “anonymous” investor in a public market.
Furthermore, as a private investor, your capital is not as vulnerable to the whims of
other public participants buying and selling stocks on a public exchange. Although
you are still probably looking at a long-term investment horizon (five to seven years),
you may achieve similar or greater capital growth than a stock exchange, with a
more stable, or at least predictable, trajectory.
Perhaps the most compelling argument for private equity is that the time to act is now,
before financial markets develop further. As countries across Africa grow, their
financial markets are bound to grow and develop with them, moving away from the
informal sector.
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This means we will be seeing increasing IPOs, increasing trading volumes and more
stringent regulatory bodies overseeing the markets. So would you rather invest in a
company now, and participate in its ultimate IPO, or get in with the herd after the
fact? That is the question a lot of private investors need to ask themselves when
considering which way they would most prefer to access the great “African growth
story”.
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