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Balade : La Cote Saint André – Revel Tourdan 22 avril 2016 V0 22/04/2016 Cette étape se déroule dans la région naturelle de Bièvre-Valloire. Le départ se situe devant l’église de La Côte Saint-André, cité musicale ... Au sortir de La Côte Saint-André, l’itinéraire traverse de petits hameaux à caractère agricole pour atteindre « Ornacieux ». Le paysage change, présente un caractère de bocage, canaux, ruisseaux, étangs, il accompagne jusqu’à Faramans puis à Pommier de Beaurepaire. La dernière partie de cette étape se déroule dans un paysage tantôt boisé de châtaigners, hêtres … tantôt agricole. Tout au long de l’itinéraire, on peut admirer de superbes bâtiments agricoles réalisés en pisé et galets ; à Pommier de Beaurepaire admirer la chapelle en passant ; entre Pisieu et Revel-Tourdan, vous pourrez découvrir le château de Barbarin (14e siècle) ; à Faramans ne pas manquer de s’attarder au bord de l’Etang du Marais. Carte IGN TOP 25 3133 E – La Côte-Saint-André Longueur 22,300 Carte IGN TOP 25 3133 O - St Jean de Bournay 300 m Départ de Grenoble : Prendre l’autoroute A48 en direction de Lyon, sortie 09 La Dénivelé + Côte-Saint-André ; Rives, Grenoble-Isère, Lac de Paladru, Vienne. Au rond- Dénivelé 250 m point, prendre la 1ère sortie: D119 ; Continuer sur : Axe de Bièvre ; Traversée de Durée 5h 30 Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs ; au rond-point, prendre la 1ère sortie : D518. 489 m Entrer dans La Côte-Saint-André ; prendre à gauche : D73 pour rejoindre la Alt. Max Alt. Min 356 m Place Saint-André point de départ de la Balade. Randonnée : Depuis le stationnement à proximité de l’église, place Saint-André, Profil randonneur prendre la rue du Commandant Juhliet » direction Ouest et poursuivre jusqu’au Vit. montée 300 m/h cimetière. Au niveau du cimetière au lieu-dit « La Croix Soulier » prendre la route Vit. descente 400 m/h qui part sur la droite « Chemin du pré Soldat », admirer au passage « la Ferme Vit. plat 4 km/h de la Mure », traverser la D518A et prendre en face « le Chemin du Fagot » puis puis sur la droite « le Chemin de la Chapelle ». Au lieu-dit « Les Berlandières » prendre sur la gauche « Le Chemin de Berlorin » poursuivre jusqu’à « La Roberne ». A « La Roberne » prendre le chemin qui part sur la droite il conduit au « Chemin de La Planta » puis à la D41H que l’on prend sur la droite pour atteindre « Ornacieux ». A « Ornacieux », traverser le village, passer devant l’église, à la sortie du village prendre le « Chemin du Lavoir » sur la gauche, après 300 m au niveau de « Le Planot », prendre sur la gauche « Le Chemin de Saint Jacques ». Arrivé au lieu-dit « Malatra » prendre le chemin qui part sur la droite direction Nord-Ouest, il rejoint le « Chemin du Gourre », emprunter ce chemin sur la droite, après avoir parcouru 150 m environ prendre le chemin qui part en descente sur la gauche et qui conduit au « Moulin Pion Gaud ». Traverser le chemin, passer devant le moulin et prendre le chemin qui part sur la droite, traverser « l’Eydoches », poursuivre jusqu’au lieu-dit « Chassagne ». A « Chassagne » poursuivre sur le chemin qui longe le « Ruisseau des Eydoches » jusqu’au lieu-dit « Le Clapier », prendre alors le chemin qui part sur la gauche pour rejoindre « Le Lavoir de Penol ». Au « Lavoir de Penol » prendre le chemin qui part sur la droite, il conduit sans problème à « Faramans Marais ». L’itinéraire longe l’ « Etang du Marais » par le sud et continue direction Ouest pour atteindre « Le Lavoir ». A « Le Lavoir » prendre « La rue Centrale » qui part sur la droite passe à « Faramans Village », après avoir parcouru 300 m environ dans la « Rue Centrale » prendre la rue qui part sur la gauche, continuer direction Ouest pour rejoindre « Le Chemin du Guyard » et sortir de « Faramans ». Continuer direction Ouest sur 2,00km environ à travers des terres agricoles pour rejoindre « Le Ronjay ». A « Le Ronjay » prendre sur la droite la piste direction Nord-Nord-Est. Après avoir parcouru 750 m sur cette piste prendre le chemin qui part sur la gauche, il traverse D51c puis la D51e passe au lieu-dit « Les Barrières », prendre alors « Le chemin des Barrières » sur la gauche pour rejoindre « Pommier de Beaurepaire ». Passer devant « Le Calvaire », prendre sur la gauche « La Montée de la Mairie », passer devant la chapelle et sortir du village direction Sud-Sud-Ouest, la route s’infléchit vers l’Ouest, passe devant un belvédère construit sur un château d’eau avant d’arriver à « La Croix de Rampeaux ». La piste continue à travers bois et champs pour atteindre « La Croisée Giraud », puis « Cumer », elle emprunte la D135a au dessus de « Pisieu », passe à « Barbarin » puis « Les Primarets » et rejoint sans problème « Revel-Tourdan » Balade vue en plan (1) (d’après trace GPS) 1,0 Km Chassagne Le Clapier Ornacieux Les Berlandières Moulin Pion Gaud Etang Le Marais La Côte Saint-André Départ GR 65 Le Lavoir Lavoir de Penol GR 65 Faramans Village Faramans Marais Malatra La Roberne La Croix Soulier Balade vue en plan (2) (d’après trace GPS) 1,0 Km Pommier Beaurepaire Les Barrières La Croix de Rampeaux Pique-nique GR 65 Les Primarets Barbarin Pisieu Arrivée Revel-Tourdan Cumer Belvédère La Croisée Giraud Le Ronjay Balade vue en Coupe Ornacieux 432 m Les Berlandières Pommier-deBeaurepaire 459 m Faramans Marais 365 m Moulin Pion Gaud Pique-nique 476 m Barbarin 443 m Le Ronjay Arrivée 401 m Départ 387 m 13h 20 14h 40 08h 50 10h 00 11h 05 12h 40 15h 30 16h 00 0,000 km 4,100 km 8,300 km 14,400 km 20,450 km 22,300 km Plan de situation La Côte Saint-André Départ Sortie 09 D119 Brezins A48 Grenoble Balade Départ Départ balade Stationnement La Cote Saint-André Place Saint-André Balade Arrivée Revel-Tourdan Arrivée Ornacieux Barbarin Pommier de Beaurepaire Faramans Marais N Départ La Côte Saint-André Arrivée RevelTourdan Vue Google 3D Toponymie Côte-Saint-André http://henrysuter.ch/ La Côte-Saint-André, canton, commune et village de la Plaine de Bièvre (Arrondissement de Vienne, Isère), Costa Sancti Andree et Sanctus Andreas de Costa au XIIème siècle, puis Sancti Andréa da Costa au Moyen Age, voir Côte et Saint-André. Côte Terrain en pente à flanc de montagne, ou dominé par une côte, pente ensoleillée, place bien exposée, par métonymie la forêt qui occupe souvent les côtes. Dans la chaîne du Jura le terme générique côte désigne des pentes boisées et des forêts de montagne déclives. Français côte, « le versant qui descend vers la vallée », vieux français et ancien français coste, « côte », roman costa, « à côté de, côte », du latin costa, « côte », puis « flanc, côté, partie en relief d´un objet ». Saint-André Nom porté par un des apôtres, crucifié en 64 à Patras, et plusieurs autres saints, issu du grec andreas, « viril ». La Croix Soulier http://henrysuter.ch/ Endroit ensoleillé ou grenier où l´on étale le foin, tous deux du latin solarium, « lieu exposé au soleil, balcon, terrasse ». Mots régionaux solan, solier, « grange, fenil ; aire à battre » [Pégorier]. …/… La Croix Soulier. hameau (La Côte-Saint-André, Bièvre, Isère) ; Ornacieux http://henrysuter.ch/ Commune et village de la Bièvre (La Côte-Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère), Ornaceiacum, Orniciacum et Ornatiacum au XIIème siècle, Ornacenum au XIVème siècle, Ornasieu au XVème siècle, Hornaceno sans date, d´un nom de domaine d´origine galloromaine dérivé avec le suffixe -acum du nom d´homme romain Hornatus [Nègre 1990]. Malatra, Malatrait http://henrysuter.ch/ Malatra Ce nom viendrait du bas latin malastra, « passage mauvais, pénible, malaisé, inconfortable, difficile », et aurait désigné à l´origine le col. Malatrait Mauvais attrait, endroit peu attrayant, mauvaise terre propice aux éboulements, ancien français maltrait, « mauvais traitement », préfixe Mal-, « mauvaise », et attrait, voir Attray, antonyme de Bonnatrait, ou « mauvais endroit, mauvais pâturage », du latin tractus, « quartier, coin de terre, endroit ». Selon Pégorier, malatrait signifierait « mauvaise route ». Toponymie (suite) Le Moulin de Penol Penol http://crehangec.free.fr/rhon.htm Penis (sommet en forme de tête) Penol http://henrysuter.ch/ Commune et village de la Bièvre (La Côte-SaintAndré, arrondissement de Vienne, Isère), prior Pennovone et Pennovouz au XIIIème siècle, Pennotz et Prior de Pennopolis au XIVème siècle, Penopoles, Pennovous et Pennouz sans date, nom composé du nom d´homme romain Pennus et du grec polis, « cité ». Le Clapier http://henrysuter.ch/ Dérivés du mot régional clapier, « tas de pierres, terrain recouvert de pierres, pierrier ». Faramans http://henrysuter.ch/ Le terme faramanni, fêramanni désigne des hommes faisant partie, par suite de leurs liens consanguins, de la même fère, cf. longobard fara « lignée, famille », ou un groupe de Germains installés en pays romain en ordre compact et non dispersé, équivalente de la gens romaine, aussi du burgonde *faramanni, « compagnons de voyage », burgonde *faran, « voyager », germanique *fara, « parcours, trajet », et burgonde *manni, « les gens », germanique *mana, manna, « homme ». Le mot fara a pris en roman le sens de « domaine familial ». Les noms suivants peuvent être issus d´un anthroponyme germanique *Faraman de même origine. …/… Faramans, Faramannis villa et Farammanum au Xème siècle, castellania de Faramancio au XVème siècle, commune et village de la Bièvre, site occupé par les Burgondes au Vème siècle (La Côte Saint-André, arrondissement de Vienne, Isère) ; … / …. Toponymie (suite) Pommier de Beaurepaire http://henrysuter.ch/ Pommier, du latin poma, pluriel neutre pris pour un féminin de pomum, « fruit avec pépins ou noyau ». Noms collectifs : pommeraie, lieu planté de pommiers ou plus généralement d´arbres fruitiers, latin pomaretum, pomarium, pometum, « verger, fruiterie ». Français pommier, « arbre de la famille des Rosacées, qui produit les pommes », ancien français pomier, pommier, « arbre qui produit les pommes ; arbre portant des fruits qui ressemblent à une pomme » : …/… Pommier-de-Beaurepaire, Pomers au XIIème siècle, castrum de Pomeriis au XIIIème siècle, apud Pomerios au XIVème siècle, commune et village de la Bièvre (Beaurepaire, arrondissement de Vienne, Isère) ; …/… Beaurepaire Canton, commune et village de la Bièvre (Arrondissement de Vienne, Isère), Bellireparii, Bellum Repayrium, Bellum Ripparium et Bellum Reperium au XIVème siècle, du bas latin bella, « belle » et soit du latin riparia, « appartenant au rivage », de ripa, « rive, berge, rivage, côte », soit plus probablement de l´ancien français repaire, « séjour, habitation, demeure », repris du provençal repaire, « retour au pays », et Château de Beaurepaire, castrum de Bellorepayre au XIVème siècle, Belli riparii sans date, dans la même commune ; Pisieu http://henrysuter.ch/ Soit du latin pisetum, voir Pesay, soit d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *Pisiacum, dérivé avec le suffixe -acum du gentilice Pisius. Pisieu, Pisiacum, Piseu et Pisey au XIIème siècle, ecclesia Pisiaco au XIVème siècle, commune et village de la Bièvre (Beaurepaire, arrondissement de Vienne, Isère) …/… Barbarin http://henrysuter.ch/ Patronymes Barbarin, Barberin, diminutif de Barbare, du latin barbarus, « étranger, barbare ». Barbarin, hameau, et Ruisseau de Barbarin, affluent de la Varèze (Montseveroux, Bièvre, Isère) ; Château Barbarin, nemus de Barbarino au XIIème siècle, (Revel-Tourdan, Bièvre, Isère). …/… Toponymie (suite) Revel-Tourdan http://henrysuter.ch/ Equivalent franco-provençal de l´ancien français revel, « résistance, orgueil, rébellion » [Nègre 1990]. …/… Revel-Tourdan, capella de castro vocatum Revellum et Revel au XIème siècle, ecclesia de Revello au XIVème siècle, commune et village de la Bièvre (Beaurepaire, arrondissement de Vienne, Isère). Revel-Tourdan Drouvot Nicolas. L'agglomération antique de Turedonnum (Revel-Tourdan, Isère). In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 38-39, 2005. pp. 45-59. doi : 10.3406/ran.2005.1149 http://www.persee.fr/doc/ran_0557-7705_2005_num_38_1_1149 Le toponyme Turedonnum La signification du composé Ture-donnum demeure incertaine. Deux localités françaises présentent un nom de lieu qui pourrait être composé de la même manière : le village de Tourdun (dans le Gers, arrondissement de Mirande), intégrant la racine celtique -dunum, le lieu-dit Tourdon (commune de Saint-Priest-Ligoure, dans le Limousin). Ces toponymes montrent probablement une origine prélatine. Selon J. Pokorny, la racine tura- pourrait provenir d'un vocable gaulois signifiant "fort, riche" (Pokorny 1959-1969, n° 1083). En revanche, selon A. Dauzat (qui prend l'exemple de Tourdun), la racine tur- pourrait dériver du celtique Turno-, fréquent en toponymie (Tournon, Tournai...), "promontoire" (Dauzat, Rostaing 1978, 672). Dans la seconde hypothèse, le terme pourrait peut-être évoquer alors le mont Revel, qui barre l'horizon au nord de Tourdan, mais celui-ci n'a apparemment pas révélé de vestiges d'occupation antique. La contraction toutefois d'une racine gauloise à un terme latin: turris "tour" proposée par E. Nègre, ne peut être écartée. Il propose ainsi pour origine au nom de Tourdun (Gers) la contraction du latin Turris" et du gaulois Dunnum, soit « forteresse munie de tour » (Nègre 1990, 174, n° 2744) En ce qui concerne la seconde racine du composé Ture-donnum, on a pu l'associer au toponyme celtique répandu -dunum; cependant la retranscription –donnum qui se retrouve pour notre toponyme aussi bien sur la Table de Peutinger: Ture-donno que sur l'Anonyme de Ravenne : *(T)ur-donno, et que l'on perçoit encore sur les cartulaires médiévaux (Tordoniacus, Thordon), me permet d'en douter. Il faut plutôt ici considérer une racine donno, à rapprocher des noms propres gaulois Donnus, Donnius ... et qui signifierait "noble" (Delamarre 2001, 123). La racine donno- se retrouverait bien dans des noms de lieux. X. Delamarre propose ainsi les restitutions *Donno-briga pour Deneuvre (Donobrium, 1120) "fort de Donnus", *Donno-ialon pour Deneuille (Allier, Denolium, 1422) "clairière de Donnus".