Rapport de fin de séjour `a l`étranger ORA Exchange Program
Transcription
Rapport de fin de séjour `a l`étranger ORA Exchange Program
Rapport de fin de séjour à l’étranger ORA Exchange Program 2008/2009 Alexandre Walzberg Université d’origine : Grenoble INP Université d’accueil : York University (Toronto, Canada) 30 juin 2009 1 1 1.1 Vie pratique Logement J’ai décidé de m’occuper du logement seulement une fois sur place à Toronto. J’ai aussi fait le choix de vivre au centre ville plutôt que sur le campus, je ne regrette absolument pas ce choix car sur le campus de York (situé à une heure du centre ville), il n’y à pas grand chose à faire. Avec deux autres étudiants du programme d’échange ORA, nous avons réservé 3 nuits dans une auberge de jeunesse. Il s’est avéré que c’était bien insuffisant et que l’on aurait dû réserver au moins une semaine, plutôt que de devoir bouger et changer d’auberge (nous n’avons pas pu prolonger, l’auberge était déjà réservée pour les jours suivants) avec toutes les valises. Pour ma part, j’ai trouvé un logement au bout des 3 jours, mais ce logement ne se libérait que la semaine suivante. En attendant j’ai donc séjourné chez un autre étudiant qui avait fait le choix de vivre en résidence sur le campus. Je conseille vivement de ne pas faire comme moi et de prendre son temps pour chercher son logement. En effet, j’ai d’abord été dans une maison assez salle, avec 14 co-locataires assez introvertis et une landlord très envahissante. J’ai donc ensuite décidé de changer en décembre pour une maison mieux entretenue que je partageais avec 5 co-locataires avec qui je m’entendais bien mieux. Elle était située dans l’Annexe, un quartier très sympa de Toronto. Les logements à Toronto sont relativement abondants, mais si l’on restreint ses recherches à une zone particulière (à proximité du métro par ex) ou si l’on recherche un logement trop ”parfait”, ça réduit de beaucoup les possibilités. Les loyers sont aussi assez raisonnables pour une ville comme Toronto (capitale financière et culturelle du Canada) en comparaison des prix que l’on peut trouver dans les grandes villes d’Europe. Cependant, ils restent les plus chers de l’Ontario. La plupart des logements sont meublés et ont un loyer comprenant tout : internet, eau, électricité, éventuellement téléphone fixe (très pratique puisque celui-ci est toujours gratuit au Canada, même vers les mobiles). Souvent il n’y a pas de bail et ce n’est pas très officiel. Généralement pas de caution non plus, mais le dernier mois est à payer en même temps que le premier mois. Demander aussi un reçu à chaque payement que vous faites. Pour rechercher son logement je conseille d’utiliser exclusivement le site Web www.craigslist.org, en combinaison avec google map pour situer les offres. Je déconseille tous les autres sites Web de colocation soi-disant miraculeux, ils vous feront perdre du temps. De même pour les sites d’annonces immobilières, ils ne sont pas destinés à un public d’étudiants en échange. Le bouche à oreille a aussi une part importante dans la recherche. Discuter de vos visite avec les autres clients de l’auberge de jeunesse et avec les autres étudiants internationaux permet d’apprendre beaucoup sur la ville et ses quartiers, les types de logements, les erreurs à éviter... ça permet ainsi d’orienter ses recherches et éventuellement de trouver sa chambre (une chambre qui ne plait pas à votre camarade peut vous plaire). A Toronto, la majorité des logements sont des maisons (quartiers par ordre de préférence : l’Annexe, Kensington Market, Little Italy). Certains étudiants trouvent aussi des logements en condo, immeubles avec souvent des équipements sportifs communs (piscine, salle de musculation, sauna), cela est intéressant si l’on partage un tel condo (couple, co-location) sinon c’est un peu cher. Le loyer moyen est d’environ 500 dollars pour une chambre dans une co-location. Pour un logement individuel ou une résidence universitaire, ce sera plus cher. 1.2 Argent Avant de partir, une chose importante à faire : donner procuration à vos parents pour qu’ils puissent gérer votre compte en cas de soucis. Pour ma part je suis parti avec 1000$ de liquide et 2 1500$ de traveller’s checks. J’ai ensuite, dans la première semaine, ouvert un compte en banque à la BMO. J’y ai déposé mes travellers. Ensuite pendant l’année ma mère ma fait un virement tous les 2-3 mois sur ce compte canadien. En tant qu’étudiant, la plupart des transactions sont gratuites. Ouvrir un compte en banque au Canada m’a permis d’obtenir une carte de débit pour retirer et payer sans frais de conversion de devises que j’aurais eus avec ma carte bancaire française. La valeur de l’euro par rapport au dollar canadien à été très bénéfique surtout à Noël où le taux approchait 2! Le coût de la vie est à peu près similaire au coût de la vie en France. Au Canada, c’est peutêtre de manière générale un peu plus cher mais comme l’on gagne avec le taux de change, ça s’équilibre. Certaines choses sont aussi moins chères (essence, vêtements, fast food, téléphone fixe) mais d’autres plus chères (téléphone mobile, transport public, alimentation de qualité, alcool). Un budget de 800$ par mois devrait être suffisant pour vivre une fois installé mais compter plus dans les 1000$ par mois car vous serez beaucoup sollicité en sortie dans les bars, clubs et autre house party. De même, si vous voulez voyager et visiter un peu le pays, il y aura des dépenses supplémentaires. Enfin attention en début d’année, il y a un peu quelques trucs à acheter pour compléter le mobilier de sa chambre, UHIP à payer (assurance universitaire obligatoire) et surtout pas mal de livres et polycopiés à acheter pour les cours (personnellement, je n’en avais pas beaucoup à acheter et pour certains cours je me suis débrouillé sans, mais la plupart des étudiants ont du dépenser plusieurs centaines de dollars pour les livres (environ 100$ cours)). 1.3 Santé Vous aurez en Ontario, à payer UHIP (The University Health Insurance Plan). C’est obligatoire ou vous n’obtiendrez pas vos crédits. J’ai payé 350 dollars pour 6 mois. Cette assurance ne couvre quasiment rien, c’est pour cela que j’ai fait comme on me l’avait conseillé : une couverture internationale en France, à la LMDE (juste 36 euros de plus que le plan basique de la LMDE). Bien sûr j’avais aussi cotiser pour la SECU lors de mon inscription dans mon école en France (étudiant en échange, on paye les frais de scolarité dans l’établissement d’origine uniquement). Je n’ai eu quasiment aucun souci de santé durant cette année. Juste quelques tout petits rhumes de temps à autres et une rage de dents insoutenable. Je suis donc allé consulté un dentiste, ça a été très cher (800$) mais j’ai été intégralement remboursé par la couverture international de la LMDE 2 mois après cependant). Je ne regrette donc pas d’avoir souscrit à l’option internationale. 1.4 Télécommunications Pour ce qui est d’Internet, vous le trouverez partout : cafés, fast food, campus (intégralement couvert), maisons, résidence... impossible de ne pas l’avoir ! Je n’ai jamais eu à payer pour Internet vu que ça a toujours été compris dans mon loyer mais le prix d’un abonnement est équivalent à celui que l’on trouve en France (40 à 50$ / mois). En ce qui concerne le téléphone, c’est à double tranchant : tous les téléphones fixes et publics sont gratuits pour communiquer localement, que le destinataire soit fixe ou mobile. La plupart des téléphones fixes sont également IP donc entièrement gratuits dans toute l’Amérique du Nord. Par contre, les forfaits de téléphone mobile ainsi que les cartes prépayées sont horriblement chères et l’on doit payer pour toutes les options (souvent même pour l’affichage du numéro ou lorsque quelqu’un laisse un message sur le répondeur). On paye aussi à la minute lorsque l’on reçoit un appel et depuis peu chez certaines compagnies lorsque l’on reçoit un texto ! Si votre téléphone est 3 tri bande et peu bavard, je vous conseille de prendre une carte prépayée chez Fido, le seul opérateur qui vend des cartes sims sans vous obliger d’acheter un téléphone. Vous payerez 30$ la carte SIM puis les recharges sont à 10$ ou 20$ pour une durée de un mois. Pour ma part, les 4 premiers mois, je rechargeais une à deux fois par mois mais à partir de février, j’ai arrêté d’utiliser mon téléphone portable car je me suis aperçu qu’Internet était largement suffisant pour communiquer dans la plupart des cas. Pour communiquer en France, je passais par Skype, ma famille et la plupart de mes amis ayant Skype sur leur ordinateur, il était facile de rester en contact. Mes communications avec la France étaient donc gratuites. 1.5 Transport A Toronto, le transport public (TTC) est assez cher (96$ / mois si on l’achète par l’université). A l’unité c’est 2,75$. Les bus et street-cars sont assez inefficaces mais le métro se défend pas mal. La fréquence des bus et métro est correcte mais pour les street-cars, c’est de la chance. Parfois il y en a 3 d’un coup puis plus rien pendant une demi-heure ! Le vélo est une très bonne solution de mai à la mi-octobre la ville étant complètement plate et la circulation assez tranquille pour une ville de cette taille. J’en ai récupéré un à la fin de l’année, ça m’a été très pratique et m’as permis de réduire mon utilisation de la TTC. Par contre l’hiver, se déplacer en vélo devient plus dur (mais c’est possible comme le faisait un camarade). En voyageant un peu au Canada, vous vous rendrez vite compte que la France c’est petit, tout petit ! Le transport à l’intérieur du Canada est plutôt bon marché (certainement à cause du bas prix du diesel). Par exemple, un aller retour Toronto New York réservé 3 semaines en avance coûte dans les 60$ avec Coach Canada. Quand on considère la distance, c’est pas mal. Greyhound a aussi des prix avantageux pour les étudiants et/ou si l’on achète les billets 14 jours en avance. L’avion semble aussi moins cher qu’en Europe si l’on considère la distance (exemple : aller-retour Toronto Mexico : 300 euros). 1.6 Vie universitaire – Construire son programme : Etant issue d’une école d’ingénieur où le programme des cours est bien fixé, les élèves bien encadrés et où les seuls choix à faire sont les choix de filière, le changement de système d’éducation a été assez brutal. En effet, en arrivant au Canada, j’ai du composé moi même mon programme, sélectionner les cours, construire mon emploi du temps, faire face aux imprévus (plus de place dans un cours). J’avais aussi un cours qui était dans une faculté différente de celle ou j’étais inscrit, cela a compliqué les démarches. Enfin un souci avec le site Web d’inscriptions aux cours qui ne marchait pas pour mon cas particulier m’a forcé à faire toutes les inscriptions manuellement (remplir des dossiers, les faire signer par différents professeurs et bureaux). Il a bien fallu un mois pour que tout soit correctement établi. Pour le second semestre tout a été plus simple, même si le site d’inscriptions ne marchait toujours pas. – Evaluation continue : Suivre des cours au Canada requiert beaucoup de travail personnel. En effet, il y a toujours 2 ou 3 projets/assignments/papers majeurs à gérer en parallèle, en plus des lectures hebdomadaires et des divers oraux, présentation. Il y a aussi parfois un examen de mi-semestre et souvent un à la fin du semestre. Tout cela force à un travail régulier. Comparé à ma formation en France qui est plus orienté cours (30h cours / semaines et très 4 peu de travail personnel), mon année au Canada a été très peu chargée au niveau des cours (12h de cours) mais très chargée en devoirs et projets, si bien que le temps libre acquis par la réduction du volume horaire est en fait utilisé pour effectuer ces travaux. Par contre, on n’a jamais de mauvaises surprises à l’évaluation. Les professeurs indiquent toujours leur manière d’évaluer et s’y tiennent. De même, le contenu des examens ne dépasse jamais le cadre du cours et teste avant tout l’apprentissage et la compréhension du cours. – L’ambiance : En cours les professeurs sont très attentifs aux élèves. Ils sont vraiment disponibles et serviables et possèdent une heure de permanence dans leur bureau pour répondre à toutes questions ou problèmes. Ils se soucient vraiment des élèves et de leur compréhension du cours. Il faut dire que les étudiants domestique payent cher le cours au Canada, le professeur se voit donc dans l’obligation de satisfaire son ”client”. Les universités canadiennes s’apparentent d’ailleurs pas mal à des compagnies. Les classes sont silencieuses et les élèves très sérieux. Le sentiment d’appartenance à une classe / un groupe est très différent et les élèves restent très distants les uns des autres. 1.7 Loisirs et voyages – Sport : En ce qui concerne le sport, le Canada a des avantages et des inconvénients. Par exemple il est très facile de trouver piscine et salle de musculation et terrain de squash gratuits (équipement communautaire dans chaque quartier, nombreuses salles de sport à l’université). En revanche il est très cher et difficile de pratiquer l’escalade ou le ski. Les premières réelles stations de ski sont à 10h de route de Toronto et l’on ne peut grimper quasiment qu’en salle. Une autre activité très à la mode au Canada que l’on peut effectuer en hiver : le patin à glace ! Il est en effet très facile de louer des patins à glace pour en faire sur les nombreuses patinoires gratuites. Je conseille même d’en acheter d’occasion 30$ (ou le premier prix de canadian tire : 40$), ils seront vite rentabiliser. – Voyage : J’ai profiter de cette année pour découvrir l’Amérique du nord : j’ai en effet visité les villes de Québec, Montréal, Ottawa, Kingston, New York, Miami, Las Vegas, Vancouver, Chicago, les Rocheuses canadiennes (Banff et Jasper national park), Algonquin Park et le Mexique. L’avion en Amérique du nord est assez bon marché et en voyageant à plaisir, la majorité des coûts se retrouvent rabaissés. Ces voyages font partie des grands ”plus” d’une année à l’étranger et sont très enrichissants et divertissants. Ils permettent de vraiment découvrir le pays et de se rendre compte de son immensité mais aussi de sa diversité (tant au niveau des paysages que des populations). – Associations : J’ai eu la chance de découvrir à York Université un club de robotique. En effet, étudiant les télécommunications et l’informatique ce club m’a permis de m’impliquer dans un projet de taille dans le domaine qui m’intéresse. En outre, cela m’a permis de rencontrer plusieurs étudiants Canadiens et de fréquenter d’autres personnes que les étudiants internationaux. Travailler dans une équipe, en anglais, sur un robot aussi complexe que le notre a été très enrichissant. De plus, cela m’a conduit à effectuer un autre voyage pour nous rendre au lieu de la compétition (dans un désert en Utah) et de traverser les Etats Unis en van ! ! Cerise sur le gâteau, nous avons décroché la première place ! 5 1.8 Vie quotidienne – Les Torontois : Le premier truc qui saute aux yeux en arrivant à Toronto est la diversité de la population. Un nombre incroyable de groupes ethniques y réside et de nombreuses langues y sont pratiquées. On retrouve ainsi plein de petits quartiers dans la ville, établis suivant les vagues d’immigration : China Town, Little Itlay, Greek Town pour ne citer que les plus connus. Par conséquent, il est très difficile de définir la culture canadienne et le Canadien. Il est aussi très rare de trouver un Canadien né au Canada ! Cette grande diversité conduit les gens à faire preuve d’un grand respect les uns envers les autres. Pour une capitale, les gens sont très polis, décontractés et toujours prês à renseigner ou à aider. – Le climat : Le climat de Toronto est très chaud en été et bien froid en hiver. Le fameux hiver canadien à Toronto n’est pas si insurmontable. Certes, vous ne sortirez pas sans une écharpe, des gants et un bonnet l’hiver, les rues de Toronto seront recouvertes de neige pendant bien 3 mois et un vent glacial soufflera mais l’hiver au Québec où le froid lors des sortis de ski est bien pire que celui de Toronto, qui est adouci par le lac. Avantage de l’hiver canadien, vous ne verrez pas de pluie pendant 4 mois, seulement des chutes de neige ! De même, le soleil reste assez présent et brillant pendant l’hiver, et même s’il n’apporte pas de chaleur, on l’apprécie beaucoup. – Sorties : Toronto est remplie de bars, pubs et boites de nuit très variés. On pourra écouter des groupes locaux, du jazz, de la musique du monde, des DJ... Cinémas, théâtres, opéras et comédie sont aussi très nombreux. Durant toute l’année, de nombreux festivals s’enchaı̂nent (cinéma, musique, art, culinaire, à propos d’une culture particulière ou des premières nations...) et vous permettront de faire le plein de culture. Deux trois musées sont aussi intéressants à visiter à Toronto notamment la galerie d’art (AGO) qui a été bien agrandie et totalement rénovée. Enfin profitez de la diversité qui règne à Toronto pour goûter toutes sortes de mets dans les divers petits restaurants. 2 Bilan et suggestion Cette expérience à l’étranger a été plus que positive. Partir un an à l’étranger m’a permis de m’immerger dans une autre culture, de découvrir un autre mode de vie, une autre façon de penser, un nouvel environnement. Au contact d’une nouvelle population, de professeurs et de camarades différents, de co-locataires canadiens et d’un groupe d’amis largement internationaux, j’ai beaucoup appris et découvert un panel d’opinions et de modes de vie. De même, les nombreux voyages que j’ai effectués tout au long de l’année ont été très bénéfiques. Je conseille vivement de ne pas limiter ses connaissances aux autres étudiants en échange mais de sortir de ce groupe et découvrir le mode de vie des réels habitants du Canada (qui ne sont pas forcement canadiens). J’ai eu la chance de pouvoir intégrer un club de robotique et d’avoir dans ma seconde maison des co-locataires canadiens ouvert d’esprit et sympathiques. L’immersion dans un autre pays permet aussi d’apprendre une nouvelle langue et de la maı̂triser. Je parle maintenant l’anglais de manière très fluide, spontanément et naturellement. Je me fais maintenant bien comprendre et ma compréhension s’est grandement améliorée. J’aurais cependant aimé passer plus de temps avec mes co-locataires canadiens ou mon équipe de robotique. En effet, seul le dialogue avec de vrais canadiens permet d’apprendre vraiment le langage parlé et les expressions étudiantes. En ce sens, un an ne suffit pas à découvrir totalement le langage. Ce séjour à l’étranger et l’amélioration de mon anglais qu’il implique constitue un véritable atout pour m’insérer dans le 6 marché du travail et obtenir l’emploi idéal. Les projets des cours, à réaliser seul où en équipe sont très formateurs. Les nombreux exposés que j’ai donnés sont aussi une bonne préparation pour mon futur emploi. Je pense que la période la plus enrichissante et lorsque l’on arrive dans le pays. En effet, c’est comme si l’on partait de zéro. Tout est nouveau et il faut tout gérer : trouver son logement, établir son programme de cours, s’installer, construire un nouveau groupe d’amis... On ne peut pas trop se reposer sur du vécu car cela peu s’avérer complètement différent dans le nouveau pays. Beaucoup de décisions cruciales et difficiles sont à prendre, avec en plus peu d’information à propos des conséquences de ces décisions. Pour moi, le plus dur a été de trouver un bon logement et d’établir un programme de cours. Si j’ai un conseil à donner, c’est de bien prendre son temps pour choisir son logement. Cette période est très formatrice et permet par la suite de mieux traiter des situations inconnues. Ce cap permet d’en apprendre beaucoup sur soi-même, sur ce que l’on désire vraiment et ce que l’on veut éviter. Enfin, s’éloigner de son pays et de ses racines pour une longue période permet de prendre du recul et d’avoir un regard critique sur son pays d’origine. Cela permet de réaliser les pour et les contres de la France. S’éloigner de ses amis permet également d’estimer leur importance, à quel point une amitié de longue date est irremplaçable. Cela permet aussi de faire de nombreuses rencontres et de fréquenter des gens différents de l’habitude. Je remercie beaucoup la région Rhône Alpes pour sa bourse Explo’ra qui permet vraiment d’explorer un nouveau pays et une nouvelle culture. Cette bourse m’a été d’une grande aide et je suis conscient du privilège que cette bourse accorde. En effet, ce n’est pas tous les étudiants en échange que j’ai rencontrés qui ont eu la chance de bénéficier d’une telle bourse. Je remercie également le programme ORA, qui est une source d’informations gigantesques pour préparer son année et son départ ainsi qu’un soutien efficace tout au long de l’année. Je remercie particulièrement M. Marjollet, coordinateur de ce programme. Un grand merci également à Marianne Genton, responsable des échanges au sein de l’ENSIMAG. Je remercie également mes parents sans qui je n’aurais pas pu financer cette formidable expérience et particulièrement ma mère. 7