Le portrait chinois 0
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Le portrait chinois 0
Qui suis-je ? Le portrait chinois Objectif Permettre à chacun de réfléchir sur soi et de mieux connaître les autres participants. le Matériel l Un 0 F iche paper board l Des feutres de couleurs différentes l Un questionnaire l Un crayon par participant Le plus Les thèmes choisis permettent de parler de soi par métaphore et aident les plus réservés. Le jeu apprend à écouter les autres tout en parlant de soi. Il est souvent utilisé dans les entreprises pour les équipes de marketing ou en formation de développement personnel. Nous y avons ajouté une question plus spirituelle afin de favoriser les échanges sur la perception de Dieu. Le questionnaire Si j’étais un objet, je serais…. Si j’étais une saison, je serais… Si j’étais un plat, je serais… Si j’étais un animal, je serais… Si j’étais une chanson, je serais… Si j’étais une couleur, je serais… Si j’étais un lieu, je serais… Si j’étais un végétal, je serais… Si j’étais un fruit, je serais… Si j’étais un son, je serais… Si j’étais un loisir, je serais… Si je voyais Dieu, je lui dirais… déroulement z Présenter l’objectif de la séance : faire connaissance (pour ceux qui ne se sont jamais vus), se redécouvrir (pour ceux qui croient connaître l’autre). Puis l’animateur distribue le questionnaire en veillant à ce que chaque participant ait de quoi écrire. Pendant que les jeunes remplissent leur questionnaire, l’animateur le met par écrit sur le paper board, en espaçant bien les items. Quand le temps d’écriture est achevé, les jeunes s’installent en demi-cercle face à l’animateur. z L’animateur donne les consignes : chacun, à tour de rôle, lit son portrait à la personne située à sa gauche (sens des aiguilles d’une montre). Personne n’est autorisé à faire de commentaires. À la fin, le voisin placé à la gauche du lecteur relève une remarque/une ana- logie qu’il a aimée, en fait part au lecteur en lui faisant un compliment. L’autre le remercie puis c’est au tour du voisin de gauche de faire la lecture de son propre portrait chinois, lequel sera aussi commenté par son voisin de gauche. Et ainsi de suite. Après chaque lecture, l’animateur note sur le paper board l’analogie préférée sous la phrase concernée. z Lorsque le temps de lecture est terminé, l’animateur relit les analogies consignées sur le tableau : il commente les ressemblances et les différences en rappelant la caractéristique du groupe : des jeunes d’une même génération (ressemblances) ayant chacun leur personnalité (différences). Terminer en commentant le dernier item : « Si je voyais Dieu, je lui dirais… ». En général, les ré- ponses sont très diverses, allant de « rien puisque tu n’existes pas » à « merci » ou encore « enfin ! ». L’animateur commente cette diversité en rappelant à chacun le respect qu’il doit à l’autre et l’objectif du groupe, qui inclut une dimension religieuse. z Dernière étape : l’animateur propose aux jeunes de remplir ensemble le questionnaire de Jésus-Christ. Chaque phrase est conjuguée à la 2e personne (si tu étais une saison, tu serais…). Il écrit les réponses avec un stylo d’une couleur différente. L’animateur donne aussi sa propre réponse. Il est, lui aussi, comme les jeunes, dans un cheminement spirituel. Valoriser cette profusion de réponses, qui exprime le mystère de la personne du Christ. Et vous, l’animateur ? Côté prière Selon l’atmosphère qui prévaut au sein du groupe, on peut terminer par un temps de prière en faisant la lecture de la profession de foi de Pierre : « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 13, 15). Puis les jeunes lisent à tour de rôle une phrase du portrait chinois de Jésus. Terminer par un « Notre Père » chanté en rappelant que Jésus est celui qui nous apprend à prier Dieu le Père. Chant : Nous sommes le corps du Christ. Disponible sur www.chantonseneglise.fr « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » (Matthieu 13, 15) Cette question de Jésus à ses apôtres nous est aussi adressée. Elle nous fait comprendre que la question de l’identité est au cœur de la foi chrétienne. « L’importance prise, dans la Bible, par la nécessité de reconnaître l’identité de celui que l’on rencontre fonde notre désir d’être reconnus pour qui nous sommes. […] Quant à nous, nous savons que nous ne pouvons reconnaître Dieu que nous ne voyons pas qu’en le découvrant dans les autres, que nous voyons. Cela demande de dépasser le premier regard que nous portons sur eux, le regard de « surface ». Alors la rencontre de l’autre en sa dignité et sa valeur met au monde, d’un seul coup, la foi, l’espérance et l’amour. Nous pouvons bien ignorer la généalogie de ceux qui croisent nos chemins, leur présence signale leur origine ultime, « Celui qui est ». Alors, passant par le respect, nous pouvons porter sur eux un regard qui leur révélera qu’ils existent pour de bon. » Marcel Domergue, jésuite, théologien Extrait d’un article paru dans Croire aujourd’hui Qui suis-je ? Le jeu des qualités le Matériel l Un Le plus Ce jeu stimule les qualités d’écoute et crée de bonnes relations entre les membres du groupe. 0 F iche lecteur CD ou MP3 ou iPod avec enceintes l Une musique d’ambiance Suggestions : Boby Mc Ferrin (« Don’t worry, be happy ! »), Bob Marley (« Natural mistake », « One love »), Led Zeppelin (« Since I’ve been loving you ») l Feuilles et crayons ça peut coincer Ce jeu nécessite de l’espace, et un groupe plutôt calme et mûr (17/18 ans). déroulement z Les jeunes marchent sur un fond de musique apaisante, avec chacun 5 feuilles blanches et un crayon. À chaque fois qu’un jeune en croise un autre, il s’arrête, lui décline les trois qualités principales qu’il perçoit de lui, les note par écrit et lui remet la feuille, pliée en deux. te ressens), une qualité mentale (ce que j’imagine de toi). L’autre ne commente pas, prend seulement la feuille en remerciant. À son tour, il lui dit les trois qualités qu’il a perçues de lui, les écrit et lui donne la feuille. Chaque participant doit faire 5 rencontres. z Les qualités doivent être de trois sortes : une qualité physique (comment je te vois), une qualité de cœur (comment je z À la fin de l’exercice, l’animateur réunit l’ensemble des participants. Chacun réagit sur les difficultés qu’il a le Matériel z L’animateur conclut sur l’importance de l’écoute pour mieux découvrir qui on est. C’est souvent l’autre qui me révèle à moi-même. Pour les chrétiens, c’est le regard aimant que le Christ pose sur eux qui les révèle à eux-mêmes. 0 Le jeu des 7 familles rencontrées ou pas, sans toutefois dévoiler le contenu de ce qui a été dit : qu’est-ce qui a été le plus difficile à dire ? Comment reçoit-on les compliments ? Variante 7 fiches bristol format A5 par joueur l Stylos l Appareil photo numérique l Colle, ciseaux, pâte à fixer l Feuilles de paper board, une par joueur l Le plus La simplicité du jeu. ça peut coincer Le niveau de jeu qui peut être un peu simple. Le réserver plutôt à des collégiens. Il est adapté à un petit groupe en raison du temps exigé par la confection des cartes. On repose ces mêmes questions : un trait de son caractère ; son plat préféré ; son sport préféré ; un rêve ; le métier qu’il aimerait exercer ; son groupe/chanteur préféré ; ce qu’il voudrait dire à Dieu s’il le rencontrait. Un des jeunes enregistre les réponses de chacun. L’animateur fait écouter l’enregistrement au hasard. Le premier qui a deviné 7 fois qui est l’auteur de la réponse a gagné. déroulement z L’animateur arrivera à la séance en ayant préparé sa propre famille de 7 cartes, avec sa photo collée sur chacune d’elles. z 1re séance Les jeunes se prennent en photo. L’animateur récupère l’appareil photo et imprime chez lui la photo de chaque jeune en N&B et en 7 exemplaires (au format noté « demi fiche bristol » ou « carte postale » sur les imprimantes). z 2e séance L’animateur explique le principe du jeu et distribue à chacun 7 fiches bristol, de la colle, des ciseaux. Il donne à chacun les 7 portraits et prépare pendant ce temps les feuilles de paper board en écrivant sur chacune le prénom des participants. – Chaque participant colle sa photo et écrit son prénom sur chacune des 7 cartes et, en haut de la carte et en majuscules, les 7 catégories de chaque famille : caractère, plat, sport, rêve, métier, groupe ou chanteur et qui est Dieu pour moi ? En bas et en minuscules, sa réponse personnelle pour chaque catégorie. – L’animateur rassemble les cartes, les bat, les distribue toutes. Les joueurs se placent en cercle. Celui qui est à la gauche du donneur commence en demandant au joueur de son choix une carte d’une famille. Par exemple : « Dans la famille de X, je demande le caractère… ». Si le joueur l’a dans son jeu, il la lui donne et le premier joueur a le droit de demander une autre carte à un autre. Si le joueur échoue, c’est le joueur situé à sa gauche qui a la main. – Le premier qui réunit une famille a gagné. Il colle à la pâte à fixer ses 7 cartes sur une feuille de paper board où figure en gros le prénom du chef de la famille. Les autres joueurs continuent le jeu jusqu’à la reconstitution de toutes les familles. En option : si le groupe se réunit toujours dans la même salle, on peut afficher les cartes. À la fin de l’année, le groupe refait le même jeu en en changeant le contenu. Chacun mesurera ainsi l’évolution de ses goûts et de ses centres d’intérêt. Vous avez des suggestions à faire, des expériences à partager, écrivez-nous : [email protected]