Jeu de "QUESTIONSREPONSES" (Willems, Cambier).

Transcription

Jeu de "QUESTIONSREPONSES" (Willems, Cambier).
Jeu
de
"QUESTIONS­REPONSES"
(Willems,
Cambier).
Aide
pour
élaborer
les
réponses.
Il
ne
s'agit
évidemment
pas
d'expliciter
tous
ces
types
de
formules
aux
élèves
mais
peut‐être
de
les
parcourir
progressivement
et
d'en
proposer
(petit
à
petit)
à
ceux
qui,
visiblement,
n'ont
pas
d'idée
lorsqu'on
propose
l'exercice).
Ces
questions/réponses
méritent
d'être
réalisées
AVEC
le
nom
des
notes,
progressivement,
pour
construire
l'oreille
intérieure
"solfégique"
(sans
le
nom
des
notes,
on
risque
de
sortir
du
répertoire
de
notes
choisies
et
surtout
de
n'avoir
aucune
conscience
des
notes
que
l'on
chante)
et
à
l'instrument,
dès
que
c'est
possible
(petit
carillon,
xylo,
clavier
ou
l'instrument
personnel)
à
condition
que
ce
soit
lié,
au
moins
de
temps
en
temps,
à
l'explicitation
par
la
solfiation
ou
la
transcription
écrite
(toujours
pour
assurer
la
"conscience"
des
notes
que
l'on
propose).
1) Rythmes:
a) identiques:
répétition
de
la
même
séquence
rythmique.
Ex:
b)
ressemblants:
mêmes
rythmes
mais
pas
dans
le
même
ordre
ou
très
approchants.
Ex:
c) un
rythme
complètement
différent
n'est
pas
heureux,
au
moins
dans
un
premier
temps!
Si
c'est
le
cas,
il
faut
alors,
pour
qu'il
y
ait
cohérence,
que
l'aspect
mélodique
soit
très
ressemblant
(voir
plus
bas).
Ex:
2) Mélodie:
a) identique,
sauf
la
fin
(réponse
plus
conclusive
que
la
question).
i) la
question
finit
sur
V
ou
II
*(TRES
suspensif
car
sous‐tendu
par
l'accord
V*)
‐‐>
la
réponse
finit
sur
I
(TRES
conclusif
car
sous‐tendu
par
l'accord
I)
Ex:
*
le
petit
chiffre
romain(V)
représente
ici
un
degré
(note
de
la
mélodie)
tandis
que
le
plus
grand
en
gras(V
indique
ici
la
fonction
harmonique
(3ou4
notes
de
l'accord
basé
sur
cette
fondamentale).
NB:
Pour
accompagner
les
deux
dernières
mesures,
ne
pas
avoir
peur
de
jouer
un
V7
(sans
la
quinte)
à
l'avant‐dernière
mesure
et
un
I
sur
la
dernière.
Le
V7
pour
accompagner
le
mi
peut
paraître
incongru
mais
il
vaut
mieux,
dans
le
cadre
d'une
formule
terminale,
une
bonne
affirmation
par
une
cadence
parfaite
qu'une
harmonie
syncopée
que
serait
le
I
sous
le
mi!
Le
mi
de
la
mélodie
est
une
sorte
de
"sixte
ajoutée"
et
cela
ne
sonne
pas
mal.
L'important,
à
cet
endroit,
est
d'affirmer
la
cadence
finale!
En
dehors
de
ce
contexte,
il
est
mieux,
évidemment,
d'accompagner
un
mi
par
un
I.
ii)
la
question
finit
sur
V
ou
II
(TRES
suspensif
car
sous‐tendu
par
l'accord
V)
‐‐>
la
réponse
finit
sur
III
(voire
V)
(moyennement
conclusif
car
pas
le
I
mais
sous‐tendu
quand
même
par
l'accord
I)
NB:
pas
avant
l'âge
de11
ans
environ!
(pas
de
sensation
de
conclusion
si
pas
de
tonique
à
la
fin).
Ex:
iii)
la
question
finit
sur
III
(moyennement
conclusif,
voire
carrément
suspensif
pour
les
plus
jeunes
‐‐>
avant
11
ans
environ)
‐‐>
la
réponse
finit
sur
I
(TRES
conclusif).
Ex:
NB:
une
finale
complètement
SUSPENSIVE
est
inenvisageable,
à
moins
d'ouvrir
à
une
suite,
elle‐même
plus
conclusive.
iv)
la
finale
d'une
question
sur
IV
ou
VI
n'est
pas
exclue
mais
moins
"prototypique"
donc
à
déconseiller
au
début
de
la
formation.
ne
pas
trop
les
proposer
lorsque
c'est
le
prof
qui
pose
la
question
mais
les
accepter
évidemment
lorsque
c'est
l'élève
qui
propose
une
question.
Ce
n'est
pas
à
considérer
comme
une
question
"incorrecte"!
Ex:
NB:
Pour
chacune
des
propositions
suivantes,
les
possibilités
i)
ii)
iii)
et
iv)
sont
des
variantes
envisageables!
b) "domino"
=
le
début
de
la
réponse
est
identique
ou
fort
ressemblant
à
la
fin
de
la
question.
(les
possibilités
i)
ii)
iii)
et
iv)
existent.
Ex:
c) "transposition
diatonique"
=
décalage
un
peu
plus
haut
ou
un
peu
plus
bas
(sorte
de
"marche",
de
"progression").
Ex:
NB:
On
peut
partir
pratiquement
de
chacune
des
6
autres
notes
de
la
gamme
pour
la
transposition!
d) miroir,
en
tout
cas
au
début.
La
phonomimie
est
le
meilleur
moyen
de
faire
comprendre
en
quoi
consiste
le
miroir
(éviter
le
plus
possible
le
recours
à
l'écriture
dans
ce
domaine,
même
si
c'est
envisageable
aussi,
par
exemple
lorsqu'on
rencontre
le
cas
dans
un
morceau
qu'on
déchiffre).
Ex:
e) courbe
générale
similaire,
sans
identité
parfaite
ni
transposition
diatonique
stricte.
Ex:
f)
courbe
générale
inversée,
sans
que
ce
soit
l'exact
miroir.
Ex:
g) combinaison
de
ces
divers
procédés.
Ex:
h) sans
aucun
rapport
(il
faut
alors
que
le
rythme,
lui,
soit
proche,
sinon
risque
de
manque
d'homogénéité
et
donc,
de
logique
discursive:
voir
plus
haut).
Ex:
NB:
Il
existe
peut‐être
encore
d'autres
procédés!
A
vous
de
les
trouver!