Il était une fois à Nivelles

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Urban magazine - Numéro 31 - Décembre 2007 - Gratuit
Le magazine de tout ce qui bouge à Nivelles et dans sa région
Véronique Bock
" Il était une fois
à Nivelles ... "
Que les habitués se rassurent, cette année encore, le Marché de
Noël réunira ses valeurs sûres ! Parmi elles, l’équipe du Bureau
Paris. Entre le Village de chalets de Noël et le premier chapiteau,
toute l’équipe nous accueille sous « sa toile » et nous invite à
apprécier la chaleur unique de Noël. Bien au chaud près du
canon à chaleur, nous goûterons aux saveurs des succulentes
réjouissances de fins d’années : huîtres, foie gras, saumon fumé,
vin chaud et… Champagne !
Immo Paris
On n'arrête pas une équipe qui gagne
Début décembre, c’est recta, le plus beau Marché de Noël du Brabant Wallon revient immanquablement
investir notre Ville accompagné par le Bureau Paris et son traditionnel chapiteau ! A l’heure de boucler cette
édition de Nivelles Capital, l’attention est aux préparatifs. La tente est réservée, les huîtres commandées et
l’effervescence monte, monte, monte…
Quelques chiffres
Avant que les bulles ne nous montent à la tête, résumons l’action
du Bureau Paris en quelques chiffres ! 3000 euros récoltés la
première année, quatre ans de participation au Marché de
Noël et 13 000 euros distribués à tous les réseaux scolaires
confondus - libres, provinciaux et publics - des maternelles aux
humanités pour l’aménagement de locaux multimédia, de
bibliothèques, l’achat de matériel de psychomotricité, de jeux
et de mobilier.
A chaque rendez-vous annuel, son objectif
Outre les bons produits qui nous sont proposés, on appréciera le dynamisme de l’équipe de Bernard Pietquin qui, sans
relâche depuis 5 ans, nous donne rendez-vous pour un moment
convivial. Son équipe ? Huit personnes qui, comme lui, ont à
cœur de consacrer une partie de leur temps à aider le secteur
associatif et les jeunes entrepreneurs, par la création de mini entreprises. Acteurs d’un mécénat utile et agréable, ils s’impliquent
ensemble pour une cause qui leur est chère en veillant à ce
que chaque euro récolté sur le stand du Marché de Noël, soit
utilisé pour un objectif précis. Cette année, leur attention sera
Ecole communale de Baulers
accordée au développement du confort des espaces d’accueil
pour les enfants de l’Ecole Fondamentale de l’Enfant-Jésus qui
attendent leurs parents à l’étude tôt le matin ou tard le soir et un
projet écologique pour l’Ecole Communale de Baulers. A l'Ecole
Communale de Baulers, les fonds récoltés seront consacrés à
l'aménagement de leur projet écologique.
Parent - Paris : une collaboration qui marche !
Pour récolter ces fonds, toute l’équipe du Bureau Paris se réunit
au pied de la Collégiale accompagnée par les membres de
« Contact-Parents de l’Enfant-Jésus » et de l’Ecole Communale
de Baulers. Avec Bernard et son équipe, les parents d’élèves de
ces deux établissements sont mis à contribution pour vous
servir. Chaque année, le sourire est au rendez-vous et la bonne
humeur naturelle ! Dans cet esprit de Noël, au pied d’un Jean
de Nivelles rayonnant de lumière, le moment et le lieu semblent
propices à se découvrir, se trouver ou se retrouver autour d’un
bon verre et apprécier un menu de fête !
Les fréquents soutiens du Bureau Paris aux mini entreprises
et sa participation régulière au Marché de Noël témoignent
de sa volonté d’offrir un tremplin pour les jeunes dans la vie
active. A notre tour, aidons-les à aider…
Le rendez-vous est pris : les 7, 8 et 9 décembre,
tous sous la tente du Bureau Paris !
Clarisse Michaux
Place de l'abreuvoir 4 - 1400 Nivelles
Tél.: +32(0) 67 21 33 34 • Fax : +32(0) 67 22 08 92
Visitez notre site www.immoparis.be
Nivelles Capital est
une publication de Xpresseo sprl
Rue Sainte Gertrude 14 - 1400 Nivelles
E d i t o
Le fauteuil
Véronique Bock/ P06
Direction de la publication :
Luc Pieltain
Développement commercial :
Xavier Bostem : 0495 61 34 94
[email protected]
Happy Birthday to us !
Rédacteur en chef :
Luc Pieltain
Rédaction :
JiWay
Clarisse Michaux
Luc Pieltain
Marie-Marthe Schuermans
Festivité
Noël dans la Cité / P12
Relecture
Marie-Marthe Schuermans
Clarisse Michaux
Photographes
JiWay
Luc
Infographiste
Aurore Lombeau
Production
Xpresseo sprl
Responsable commerciale
et publicité Nivelles Capital :
Josianne Lhote : 0497 499 284
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Contacts rédaction :
Luc Pieltain : 0475 42 83 46
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Jacques Wery : 0486 91 09 70
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Adresse de la rédaction :
Rue Paquette 2 c - 1400 Nivelles
Tel : 067 84 40 93 - Fax : 067 63 87 51
Tirage moyen : 10.000 exemplaires
Remerciements :
A la Ville de Nivelles
A celles et ceux qui ont rendu
possible la parution dece numéro.
Avertissement :
Nous déclinons toute responsabilité pour le
contenu des publicités. Le contenu des articles n’engage que les personnes interrogées.
Aucun article ne peut être reproduit même
partiellement sans l’autorisation expresse de
la rédaction.
Rencontre
Pierre Huart / P32
Parcours d'artiste
Marc Albert / P52
Champagne ! Sortez les bouteilles, les bougies et
prévenez les voisins… C’est notre anniversaire !
Nivelles Capital a 5 ans ! Oui, déjà ! On en aurait
presque la larme à l’œil…
5 ans de belles rencontres, d’aventures, de
découvertes. Avec vous, nous avons arpenté des
grandes chaussées jusqu’aux plus petits chemins,
nous sommes allés dans des endroits atypiques et
nous avons entendu des choses… tendres parfois, incroyables d’autres fois, passionnantes…
toujours ! Ensemble, nous avons cherché, trouvé
et démontré les richesses de notre belle Ville.
C’est pourquoi nous continuons encore et encore
à vous emmener dans nos petits périples nivellois.
Ce numéro 31 en est la preuve ! Plus nivellois que
jamais, Nivelles Capital vous propose des rencontres au sommet. Pierre Huart d’abord, Véronique
Bock ensuite. Deux artistes encore, chacun à leur
façon. Remercions encore les chorales de Nivelles
qui, à l’occasion de notre anniversaire, se réunissent pour chanter nos louanges. Euh, à moins que
ce ne soit pour Noël (…) ? Toute l’équipe de Nivelles Capital vous souhaite des fêtes rayonnantes !
Tourisme
La Saga de la Collégiale:
A bientôt… au Marché de Noël, peut-être ?
Laurent Delvaux :
Un Sculpteur de génie / P90
La rédaction
Rendez-vous pour le prochain numéro en janvier 2008
F a u t e u i l
L’invitée de la rédaction
S'il te plaît, raconte-moi
une histoire !
L’hiver, le coin du feu, les histoires... Très vite, on se sent enveloppé d’une douce chaleur,
l’esprit s’évade, les portes et les murs disparaissent. On est bien ! Pour vous tenir la main,
rien de tel qu’une vraie conteuse. Ses mots vous conduiront aux portes de nouveaux mondes
insoupçonnés, pays des rêves, paradis de l’enfance enfouie au plus profond de nous. Véronique Bock a longtemps étouffé cette petite voix qui lui disait de raconter des histoires. Devenir
grande, n’était-ce pas mettre de côté ce petit enfant, un peu garçon manqué mais pourtant
très féminine qui grimpait aux arbres dans le verger de sa grand-mère à Baulers ? Il aura fallu
des années de fausses routes avant de réentendre cette petite voix qui suppliait : « S'il te plaît,
raconte-moi une histoire ! »
N.C. : " Il était une fois ", qu’est-ce que ça évoque
pour vous ?
V.B. : Il était une fois, c’est une formule magique qui ouvre
les portes de l’enfance, qui crée un lien entre la nature et
l’homme, qui met en place un espace où l’on s’assied, se
pose et écoute. Les paroles glissent alors comme sur du
velours, tout s’arrête… un autre monde peut s’ouvrir et tout
peut commencer. Il était une fois, c’est un peu une porte
d’entrée. Je me revois, petite fille, dans le jardin auprès de
mon saule têtard. Il y avait un trou dans son tronc, c’était
pour moi une ouverture magique. En glissant la main de ce
trou, je puisais mille et un trésors… Il était une fois, c’est un
peu cette ouverture dans cet arbre.
CApital
V é r o n i q u e
B o c k
N.C. : L’arbre occupe toujours une place importante dans vos récits ?
V.B. : L’arbre et l’homme, c’est un peu pareil. Il a des bras,
des jambes, un tronc. L’arbre puise sa force dans la terre et la
transforme grâce à la lumière du soleil, nous, nous sommes
équilibrés quand nous avons les pieds bien sur terre et la tête
dans les nuages. L’homme est là pour raconter ce que disent
les arbres mais tout le monde ne comprend pas leur langage,
certains sont sourds à leurs propos. Ne dit-on pas dur de la
feuille ? Quand on regarde un tronc, il y a toujours une forme
qui ressemble à une entrée… c’est rempli de secrets.
CApital
N.C. : Raconter, pour vous, c’est quoi ?
V.B. : Raconter, c’est toucher l’enfant qui sommeille en moi,
mais aussi tout ce qui me fait vivre, rire ou pleurer. Raconter,
c’est un grand partage. Ceux qui m’écoutent peuvent alors
voir ou sentir ce que j’ai moi-même vu ou senti. Il y avait
dans un de mes récents spectacles à Chiny, le témoignage
d’un voyage en Inde. Ce voyage, je l’avais vécu un peu comme un voyage initiatique, riche de contrastes. En racontant,
j’avais tellement envie de partager ce que j’avais en moi,
que les mots, les gestes, les regards ont permis à toutes
ces émotions de sortir et d’aller vers le public. Certains sont
venus me trouver après la représentation en m’avouant
qu’ils s’y étaient réellement crus. Raconter, c’est donner à
déguster, à savourer…
F a u t e u i l
L’invitée de la rédaction
N.C. : Le public, justement, tirez-nous quelques
portraits types.
V.B. : Je suis sûre que certains vont se reconnaître… Prenons
d’abord Madame et Monsieur qui voudraient bien écouter
des histoires mais quand on est grand, ça ne se fait pas !
Alors, ils se font accompagner par leur enfant, un neveu, un
filleul… Ils asseyent le petit à l’avant et eux se placent dans
le fond, pour surveiller… Mais à la fin, ils n’ont plus envie
de partir, leurs yeux se sont ouverts, leur esprit batifole dans
les nuages… Il y a le public enfants. Les participants refont
inconsciemment les mêmes gestes, les mêmes mimiques,
ils écoutent, la bouche grande ouverte.
N.C. : Cette attirance pour l’Inde, pourquoi ?
V.B. : Pour des tas de raisons dont beaucoup sont très intimes. Partir en Inde a toujours été un de mes deux rêves
d’enfant. À la maison, nous avions une encyclopédie et je
restais des heures à admirer le Taj Mahal, l’une des sept
merveilles du monde. L’Inde, c’est aussi les couleurs, une
manière de vivre… Mon second rêve serait de partir dans le
désert marocain… qui sait, un jour peut-être ?
Il y a les adultes, qui précèdent presque l’histoire. Ils sont à
fond dedans. Et puis, une autre catégorie, les impassibles. Ils
écoutent tout, avec une grande précision, dans les moindres
détails, sans sourciller, un peu comme une leçon. Il m’est arrivé qu’une de ces personnes me retrouve à la fin de l’histoire
et m’avoue, presque silencieusement : « Ce que vous avez
raconté, c’est presque moi. » J’ai été très touchée, j’en avais
les larmes aux yeux. J’ai eu l’occasion un jour de jouer pour
une assemblée privée. J’avais devant moi vingt petites têtes
blondes. Nous étions installés dans une clairière. Durant une
heure, ils n’ont montré aucune émotion. A la fin, ils se sont
tous levés, comme un seul homme, s’en sont allés et après
quelques mètres, comme reliés tous ensemble par un même
fil invisible, ils se sont retournés et m’ont remercié. C’était
carrément surréaliste, un vrai film d’horreur.
N.C. : Comment devient-on conteuse ?
V.B. : Ça poussait en moi depuis ma plus tendre enfance.
Dès que j’ai pu parler, je me suis raconté des histoires. Mais
en grandissant, j’ai résisté, je me suis dit qu’il fallait être
sérieuse ! J’ai alors entrepris des études artistiques. Il faut
dire que l’école, ce n’était pas trop mon truc. On me trouvait trop rêveuse… J’ai bien essayé de me conformer. Je
sentais bien pourtant que j’étais toujours un peu différente,
que mes choix n’étaient pas conventionnels. Et puis, un jour,
j’ai été amenée à m’occuper quelques heures d’une classe.
Je me suis demandé ce que je pouvais offrir. Qu’est-ce que
je savais faire de mieux dans la vie ? Raconter ! Ce fut une
révélation, un nouveau départ. On est toujours rattrapé par
ses désirs d’enfant.
N.C. : Et le décor ?
V.B. : Planter le décor, c’est primordial car c’est là que
j’installe le public. Il doit s’y sentir bien, avec un petit coin
qu’il s’approprie pour pouvoir être à l’écoute. Un décor bien
campé aide le public à se sentir à l’aise, à être confortable,
ailleurs. Il ne faut pas grand chose, quelques petites lumières diffuses - pour rendre l’espace plus confidentiel, plus
intime, - un foulard... Ce que j’apprécie aussi énormément,
c’est jouer dans un décor naturel. L’espace se transforme et
vit autrement.
N.C. : L’histoire, une évasion ?
V.B. : Une immense évasion ponctuée de réalité. Mais attention, ce n’est pas une fuite. L’histoire élargit mon espace vital,
mes yeux s’ouvrent, mon esprit s’épanouit. L’histoire, c’est
une belle évasion dans un nouveau monde qui s’améliore
sans cesse ; un rayon de soleil, un petit nuage dans le ciel,
une bolée de chocolat chaud, un banc sympathique… et une
nouvelle histoire commence, comme un nouveau voyage,
avec des escales, souvent inconnues. Si je connais la destination du voyage, je m’étonne souvent des chemins qui m’y
conduisent ! Le chemin, c’est le public qui le donne. D’une
heure à l’autre, ça peut être très différent, un public n’est pas
l’autre, il faut s’adapter…
CApital
N.C. : Et l’avenir ?
V.B. : Depuis que j’ai accepté de vivre ma passion, les
choses viennent à moi, je ne fais rien pour forcer le destin.
De quoi demain sera-t-il fait ? Je continuerai à donner des
formations, je raconterai des histoires, encore et encore...
Pour la Saint-Nicolas, à l’UCL à Louvain-la-Neuve, lors du
Marché de Noël, à la villa des Roses le 23 décembre...
V é r o n i q u e
B o c k
JiWay
CApital
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200
exposants
Les 7, 8 et 9
décembre
NOEL
DANS LA CITE
CApital
12
Un peu partout dans la Ville, les préparatifs de
Noël se font activement. La lumière jaillit de
toutes parts et les étalages prennent des allures festives. Des idées à la pelle, une proximité
agréable, et l’immanquable Marché de Noël –
le plus grand et le plus fréquenté du Brabant
wallon. Cette année, un effort particulier a été
consenti pour intégrer un maximum les commerces du Centre-Ville et le Marché de Noël.
Le lien se tissera grâce à un long ruban de
tapis rouge posé sur les trottoirs. Il se
déroulera – rien que pour vous – du haut de la
Grand’Place, vers les rues de Namur, Pont
Gotissart, Messagers d’Anvers, jusqu’à la
Place Emile de Lalieux. Nous vous invitons à
vivre ensemble une période de fête qui enchantera enfants et adultes dans une atmosphère
de détente et de générosité.
L’Office du Tourisme
toujours sur la brèche
Bougies, bijoux, produits
régionaux, chocolats…
Organiser un Marché de Noël n’est pas une mince affaire !
Les inscriptions commencent pour certains déjà au lendemain
de la clôture du Marché.
D’autres demandes s’échelonnent principalement au
cours du premier semestre.
Enfin, quelques retardataires
viennent gonfler le nombre
impressionnant de 200 exposants. La logistique est un
élément important également. C’est qu’il faut veiller à
la sécurité de 50,000 visiteurs, organiser la maintenance, le montage des structures, l’éclairage, la musique,
le chauffage … Il y a de
quoi faire. Côté pratique, les
chapiteaux à deux accès
encercleront la Collégiale et
investiront les cloîtres. Le
premier sur le haut de la Grand’Place, s’ouvre sur le stand de
la Confrérie de la Tarte al djote et celui de l’Immo Paris qui
vous font la haie d’honneur. L’autre se situe face à l’entrée de
la rue de Namur, laissant un espace non couvert entre la rue
de Saintes et la rue de Namur, ce qui donnera un ensemble
harmonieux entre les rues et le Marché.
Tout, tout, tout, vous trouverez tout au Marché de Noël. Les
idées ne manquent pas devant un tel choix d’articles proposés les 7, 8 et 9 décembre prochains. Des
huîtres, du foie gras,
des charcuteries, des
huiles et assaisonne50.000
ments divers. Côté décovisiteurs
ration, vous serez comblés. Des guirlandes, des
boules de Noël, des
personnages de fête.
Les coquettes et leurs
compagnons, seront fascinés par les bijoux de
fantaisie artisanaux. Petite
nouveauté : un chapiteau
entier sera occupé par des
exposants français qui
proposeront leurs produits
locaux issus de différentes
régions. Les chalets face au Waux-Hall méritent un petit arrêt
pour une dégustation de vin chaud, de gaufres, de pekêt ou
autre gâterie. A la Salle des Mariages, vous pourrez juger de la
créativité de ceux qui auront imaginé des crèches
originales. Elles seront exposées sur place et un jury déterminera celles qui obtiendront le plus de suffrages. Noël est aussi
un moment propice aux contes. Marie, une animatrice de la
Bibliothèque de Nivelles, surprendra les petits de 3 à 8 ans le
samedi 8 décembre de 14h30 à 16h30 et le dimanche
9 décembre de 10h30 à
12h30. Enfin, la fête ne serait
pas complète sans musique.
Le 9 décembre, la Collégiale
accueillera les chorales de
Nivelles pour un Concert de
Noël ouvert à tous.
CApital 13
Nivelles Commerces
quelques idées
Il faut le reconnaître, les commerçants souffrent du chamboulement de leurs rues. Les travaux préoccupent à juste
titre les personnes dont les magasins jouxtent les tranchées béantes. C’est un mal qu’il faudra encore supporter
quelque temps pour arriver à un résultat qui en vaudra la
peine. Nivelles Commerces s’emploie à donner un air de
fête aux rues en cours de réparation.
Des actions de promotion ont été imaginées par l’équipe
en place pour donner un maximum d’attrait au CentreVille. Un grand sapin haut de 15 mètres sera installé à
l’entrée de la rue de Namur. Vous pourrez acheter des
boules de Noël réalisées par EMERAUDE et les placer sur
le sapin au moyen d’une nacelle. Plusieurs animations se
dérouleront dans la Ville. Les 15 et 22 décembre, des
lutins et des personnages lumineux égaieront le chemin
des flâneurs. Si le cœur vous en dit, vous pourrez emprunter gratuitement les calèches et vous promener dans les
rues de la Ville. Le tapis rouge largement déployé, guidera
vos pas vers les lieux empreints de lumière pour découvrir
« Nivelles by night. »
Animation
contes pour
enfants
Le samedi
8 décembre
de 14h30 à 16h30
Le moment est venu de préparer les petits carnets et
d’y noter les idées de cadeaux pour Maman, Félix,
Grand-Pépé et Tante Zénobie. Personne ne sera oublié.
Mettre un peu de sous-sous de côté, serait également
un bon plan… !
Belles et douces fêtes à tous.
Marie Marthe Schuermans
Animation
contes pour
enfants
Mais aussi le
dimanche
9 décembre
de 10h30 à 12h30
CONCERT DE
NOËL
Les Chorales
de Nivelles
Le dimanche
9 décembre
Dans la Collégiale
Redécouvrez la féerie
du Marché de Noël
de Nivelles
VILLAGE DE NOËL
30 nov. 1 & 2 déc.
MARCHÉ AUX ARTISANS
1 et 2 décembre
067 84 08 64 I [email protected]
www.tourisme-nivelles.be I Rue de Saintes 48 I 1400 Nivelles.
Office
CApital
14
du
Tourisme
I
I
MARCHÉ DE NOËL
EXPOSITION DE CRECHES
8 et 9 décembre
CONCERT DE NOËL
9 décembre
7, 8 et 9 décembre
Une organisation de l'Office du Tourisme de Nivelles
Douce nuit Divine Fête Chorale Flocons Féerie Carillon Noël Cristaux
Pour les Fêtes de fin d'annee,
offrez-lui un petit trésor sucré
A Noël,
faites votre choix !
Fête de tradition, Noël ne doit pas pour autant devenir une routine.
Afin de varier les plaisirs et ne pas revivre le même Noël que l’an
dernier, voici quelques idées pour un Noël différent !
Douce nuit
Trésor Sucré
Dragées de Baptême
I
Communion
Place Emile de Lalieux 12
I
I
1400 Nivelles
Mariage
I
I
Pralines
067 21 06 55
Féerie
Divine
Carillon
Chorale
Cristaux
Fête
Flocons
Noël
Messe de minuit
F e s t i v i t é s
Noël… ailleurs !
Marre de passer chaque réveillon coincé entre
la cousine Jacqueline et le neveu Robert qui
hurle à tout bout de champs ? Profitez-en pour
prendre la poudre d’escampette ! Pas le jour
même. Non, ce serait pousser le bouchon un
peu loin. Anticipez plutôt votre virée quelques
jours avant ! Un Noël aux Caraïbes, vous y avez
déjà pensé ? Ou à dos de chameau face aux
Pyramides, sympa l’idée, non ?! Dépaysement
assuré et calme garanti ! Et pour les plus nostalgiques, il est toujours possible d’emporter
son sapin – hormis les versions « 2 mètres » - et
ses cadeaux pour apporter un air de fête à votre
chambre de l’hôtel.
pourquoi pas, pousser le vice jusque dans la déco.
Les magasins de décoration fourmillent d’idées et
proposent la plupart du temps des inspirations
issues des quatre coins du monde. Profitez-en !
Tendance asiatique ? Sortez les baguettes, les sushis,
les lampes boules et les encens pour une ambiance
mielleuse et la robe de soie chinoise, juste éblouissante
et appropriée ! Si vous êtes plutôt « nordiste », le Noël
suédois est une bonne façon de faire parler le vert,
le rouge et le blanc. Poudre de neige à déposer sur les
tables, branches de sapin en guise de décoration,
sources de lumières dans tous les recoins de la
maison et traditions d’usage sur la table : harengs,
pâtés de foie maison, pains de seigle au moût de bière,
jambons de Noël et saucisses de porc. Si vous êtes
à court d’imagination, privilégiez juste un ton. Le blanc
- par exemple - est idéal. Sur une table tout de blanc
dressée, tous les accessoires sont les bienvenus.
Paillettes, plumes d’or, houx sauvage, bougies à
volonté, le blanc va avec tout et étincelle qui plus est !
Sur chaque assiette, une nouvelle couleur de serviette
et l’affaire est dans le sac, l’effet fait sensation !
Il est né le Divin enfant…
Oui, et après ?
Pour ceux qui restent sagement à la maison, le 25 décembre peut être aussi triste que la veille au soir fut joyeuse.
Si cela permet à certains de se remettre des excès d’un
Réveillon bien arrosé, pour d’autres, le temps peut sembler
long - très long. Pourtant plusieurs alternatives s’offrent
à eux. Des concerts de Noël, des spectacles sont prévus
Le Noël à thème
Autre possibilité de briser les habitudes de
chaque année : le Noël à thème, le Noël
d’ailleurs. A l’orientale par exemple. Sur la
table de Réveillon, troquez la traditionnelle
dinde contre un bon couscous et la bûche
de Noël contre des loukoums sucrés à
souhait. De quoi apporter une touche
chaleureuse supplémentaire à la Fête. Et,
G A R C I A
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SAN
MARTINO
G I O V A N E
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enfants on remet les jouets en bois
jour. En plastique ou à piles, onéreux
ils sont aussi beaucoup moins solides.
charme inimitable d’un train, d’un pantin
MON
FAIRE
VEUX
SI
TU
I
I
MARGUERITE
BONHEUR
MON
Et pour les
au goût du
et pollueurs,
Offrez-leur le
FAIRE
Ofrir le cadeau rêvé ! Votre maman fantasme sur un sac
« tout de cuir vêtu » ou votre frère ne pense qu’à un nouvel
appareil photo ? Cotisez. Au moins vous serez sûr de votre
choix et, au pire, vous conserverez vos bonnes idées
perso – plus abordables – pour une autre occasion, son
anniversaire ou sa fête.
OUVERT LES DIMANCHES 16,23 & 30 DÉCEMBRE
PRÉSENT AU MARCHÉ DE NOËL DU SHOPPING
TU
Donnons du
sens à nos
cadeaux
CENTER DE NIVELLES DURANT LE MOIS DE DÉCEMBRE
SI
Il y a aussi les cadeaux « malins ». Joindre l’utile
à l’agréable est souvent une idée porteuse. Un
ensemble de senteurs de thé, une caisse du vin
préféré de votre papa, la réalisation de l’album
photo de vacances de votre sœur qui tardait à le
faire, la programmation d’une visite dans les lieux
touristique de la région ou de la Ville. Depuis des
mois votre maman vous dit qu’elle ne trie pas encore
ses déchets parce qu’elle oublie toujours d’acheter
une poubelle à compartiments ? Saisissez la
balle au bond, offrez-la lui ! Pensez aussi aux
indémodables chèques-cadeaux, parfaits pour ne
pas se tromper et géniaux pour les moins créatifs
d’entre nous !
BIJOUX
NIVELLES
067 8410 06
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RUE DE L'INDUSTRIE 3A
FOURRURES
Une variante du cadeau rêvé est le « groupés » –
ou rassembleurs. Comprenez par là, une bonne idée
pour toute la famille. Louez un gîte et invitez-la à
passer un week-end dans les Ardennes, réservez
une table au restaurant et régalez toute la famille.
Ou alors, offrez une journée Bien-Etre dans un centre
de soin aux meilleures de vos copines, celles qui
le méritent bien.
HAEGEMAN
DECORATION
I
Noël, fête de partage, est
aussi une occasion rêvée
pour faire renaître les vieux
souvenirs. Autre plan de
secours. Sortez DVD, cassettes vidéo ou albums photos poussiéreux, et appréciez ! A deux, en famille ou
entre amis, être accompagné est essentiel. Autour
d’un bon feu, d’un bon verre
ou d’un bon repas, il est
agréable de fouiller dans
son passé, l’espace de ce
moment privilégié.
VÊTEMENTS
à leur intention pour tout ceux-là et les restos préparent
toujours de bons menus pour l’occasion. Encore une fois,
anticipez ! Et réservez ! D’autres auront probablement la même
idée avant vous.
ACCESSOIRES
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ou de dominos en bois et peints à la main.
Les vôtres sont déjà trop grands ? Pensez
éducatif ! Offrez-leur un jeu de société
sur l’écologie, le code de la route ou sur la
cuisine. Une bonne façon d’en faire des
adultes responsables et des consommateurs avertis.
Un Noël pour penser
aux autres
En ce mois de décembre, vous serez nombreux
à arpenter les allées des Marchés de Noël.
Profitez-en pour vous arrêter aux stands humanitaires. L’Opération 11 11 11, Child Focus,
Oxfam, Médecins Sans Frontières et bien
d’autres encore ont besoin de vous. Un petit
geste ou un don sont nécessaires à bien des
survies. Mieux, faites une BA qui dure. Vous
souhaitez nourrir un enfant en Afrique pour
toute l’année? Vous souhaitez faire un don pour
la recherche contre le cancer.
Ecologie ? Préoccupation intemporelle et
désormais entrée dans les mœurs, la protection
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Et si par un heureux hasard, il vous reste
de « beaux reste de repas », des associations pourront en faire des heureux…
même un lendemain ! Pensez-y !
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Dans une atmosphère détendue d'une grange du XVIIème,
"A la mémoire d'une époque retrouvée…, au formidable
pouvoir de faire voyager…, aux fabuleux trésors de
l'imagination…, à la féerie, tout simplement…, à tous
vos rêves que la Grange de Mélanie met en scène pour
vous, suivant l'uhumeur des saisons."
de l’environnement doit devenir une
priorité. Quelques petits réflexes sont
désormais d’usage. Après le Réveillon,
par exemple, et l’épreuve synchronisée du
déballage, triez les papiers ! Au mois de
janvier enfin, remerciez votre sapin pour
ses bons et loyaux services autrement
qu’en le brûlant dans le fond de votre
jardin. Attendez le ramassage de sapin
et déposez-le sur le trottoir et offrez-lui
une meilleure fin.
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Les Fêtes… Envie d’offrir ou de se faire
plaisir ? La Maison Gourdin prépare ses plus
beaux tissus pour orner votre table de Réveillon,
votre lit douillet, vos fenêtres illuminées, vos
canapés accueillants et vos serviettes de bain
moelleuses, rien que ça ! Petits rappels des
« élémentaires » pour un Réveillon réussi, en
quatre étapes…
1 : La table de Fête
Incontournable du Réveillon, elle sera l’objet de toutes
les attentions. C’est elle qui accueillera votre repas
longuement préparé. Dès lors, un seul mot d’ordre,
chouchoutez-la ! Les nappes colorées s’imposent pour
être « in ». Profitez-en, votre fournisseur de chaleur et de
lumière se trouve à la Place Emile de Lalieux.
2 : Les cadeaux
Autres « guests » et non des moindres, les cadeaux !
Offrez de jolies nuits à vos enfants. Les petites filles
s’endormiront dans un lit de papillons ou de fleurs, les
petits garçons, quant à eux, se blottiront dans des
graphismes plus… affirmés ! Les parures de lits se
déclinent en toutes les matières et en toutes les couleurs
pour apaiser les esprits et laisser agir le pouvoir des
rêves. Pensez aussi aux traditionnels essuies brodés de
La Maison Gourdin. Disponibles en 3 tailles et en 60
coloris, ceux qui sont devenus un des « musts » du
magasin, ravissent toujours. Délicatement inscrits sur de
beaux essuies-éponge, votre prénom, doux petit nom ou
votre message prendront des airs d’éternité…
Maison Gourdin / Place E. de Lalieux 33 / 1400 Nivelles / Tél.: 067/21 20 55 / Fax : 067/84 31 87
CApital
26
3 : La fin de soirée
Pour se remettre des émotions suscitées par une nuit de
Fêtes, une transition s’impose avant de vous plonger
dans une nuit réparatrice. Qu’y a-t-il dès lors de plus
agréable que de s’offrir une pause, blotti dans le canapé,
un café à la main et emmitouflé dans la tenue idéale
pour une paresse bien méritée : le peignoir. Essix privilégie les tons chauds, période et frimas obligent : le
Chocolat et le Terra cota.
4 : La douce nuit
La Fête… voilà une belle raison de se retrouver dans de
beaux draps ! Nuit de Noël ou de la Saint Sylvestre, il se
peut qu’elle soit courte, faites en sorte alors qu’elle soit
bonne et réparatrice. Offrez-vous une belle parure… de
lit ! La Maison Gourdin vous suggère les plus beaux
motifs, les plus belles couleurs et de précieuses finitions.
Les plaids pourront également venir renforcer le pouvoir
des couettes douillettes en ajoutant une couche de
chaleur supplémentaire. Bien au chaud pour l’hiver, ce
n’est pas un luxe, juste un doux réconfort…
Clarisse Michaux
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CApital 27
A r t i s a n a t
Cela tombe sous le sens évidemment. Le chocolat est
l’invité de marque de toutes les fêtes - quelles qu’elles
soient - alors, à Noël, c’est à coup sûr. Pour vous mettre l’eau à la bouche, l’idée nous est venue de rencontrer un chocolatier - un vrai - en la personne de Robert
Schoenmaekers. Il met dans son art tout le cœur
possible… et il parle, il parle et raconte sa vie qui, sans
son épopée chocolat, aurait été un long fleuve tranquille. Son épouse Suzanne, sa compagne de navigation
depuis 42 ans, l’aide et le suit dans tous ses délires
sucrés. Chez eux la devise est : l’imagination au pouvoir.
Parcours pâtissier
Pour Robert, la vie professionnelle après ses études de
pâtissier, chocolatier, boulanger confiseur et glacier dans
une grande école à Anvers, commence par un engagement
à Bruxelles dans une Pâtisserie renommée. Puis, l’envie
d’enseigner le démange et c’est dans son école qu’il côtoiera
ses anciens profs, mais de l’autre côté de la barrière cette
fois. Quelques années plus tard, il transmettra son savoir aux
élèves du CERIA, école hôtelière réputée à Bruxelles et ce
jusqu’en 2005. Mais notre Chef a d’autres cordes à son arc.
Son don de communication sèmera sa réputation bien audelà de nos frontières et pas seulement celles de l’Europe.
Heureux qui comme Ulysse
Il faut dire que Robert est loin d’être timide. Il est repéré
par la Région bruxelloise qui, fière de son patrimoine
gastronomique belge, organise des voyages de par le
monde pour déployer nos trésors culinaires, dont notre
fameux chocolat. Ainsi, de 1997 à 2002, il est envoyé
comme représentant d’une de nos spécialités les plus
douces qui soient. Son premier voyage lointain vaut le
récit, tant par l’accueil reçu que par une anecdote qui restera à jamais gravée dans sa mémoire. En partance pour
Montevideo en Uruguay, ses bagages, son matériel et
ses ingrédients avaient été pris en charge par une équipe
d’accompagnement quelques jours auparavant. Au moment
PAS DE NOËL SANS
CHOCOLAT !
CApital
28
Rencontre
de partir pourtant, Robert réalise qu’il a oublié de prendre
son sucre farine, cette poudre blanche vitale pour la confection des pralines. Vite fait, il prend un sac en plastique
transparent, le remplit et le met à la hâte dans son bagage
à main. Il faut dire qu’à l’époque l’Uruguay se relevait à
peine d’un coup d’état, ce qui avait pour conséquence,
une surveillance accrue et une prudence de sioux de la
part des douaniers. Ce qui devait arriver, arriva … Robert,
tout comme les autres passagers est soumis à des fouilles
minutieuses et zélées. Sourire cynique de la Police locale et
voilà que notre homme est pris pour le dernier des dealers.
Il a eu beau faire des grands gestes et dire que c’était du «
sugar » , rien n’y fit. On le mit au violon pendant quelques
heures sans qu’il puisse donner la moindre explication.
L’histoire se termine bien, évidemment. Très vite les cerbères ont découvert le pot au rose et, emplis de confusion,
ont enfin libéré le chocolatier innocent. Ses pralines le
mènent encore à Lisbonne pour l’Exposition mondiale, à
Milwaukee (aux USA sur le Lac Michigan – rien que ça !),
a Buenos Aires pour l’AWEX et à Lyon pour la Région bruxelloise en compagnie de notre Toone national qui y donnait des représentations de ses fameuses marionnettes.
Ajoutons encore à son large palmarès, les dix ans en tant que
conseiller technique de chocolat en Tunisie.
Infatigable inventeur
Les pérégrinations de notre artisan s’arrêtent quelques fois tout
de même. C’est qu’il faut tout à la fois être au four et au moulin.
Quand on entre dans l’atelier de Robert – dont le nom commercial est Trebor … (cherchez l’astuce), les murs racontent
son parcours médaillé. Des diplômes, des décorations, des
articles de presse, en diverses langues, disent à quel point
le chocolatier est apprécié pour ses dons culinaires. Il crée
des pralines à l’effigie de Jean de Nivelles. Il dépose son
brevet pour « les Délices de Nivelles » qui allient chocolat et
bière enrubannés des couleurs de notre cité. Quelques idées
encore secrètes, germent constamment sous sa belle toque
blanche. Mais, chut, on en reparlera. Pendant tout ce temps,
Suzanne, son épouse sortie de l’école de Commerce,
Comptabilité et Informatique appliquée à Uccle, s’occupe de
l’agenda de son bonbon de mari. Elle lui apporte soutien et à
eux deux ils affichent une belle complémentarité. De l’aveu
même de Robert, sans elle, il n’aurait pas touché son rêve
sucré et jamais entrepris cette folle aventure.
Un «Anverso- Lilloisien » bien intégré
Les origines anversoises de Robert Schoenmaekers n’ont
jamais freiné son enthousiasme par rapport à Nivelles. Etabli
depuis plusieurs années à Lillois, son histoire de cœur avec
notre ville commence en 1995 par l’achat d’une maison qu’il
rénove totalement dans le Quartier Saint Jacques. Reconnaissant son talent de chocolatier, l’Office du Tourisme lui
propose de venir « travailler » son chocolat devant le public
nombreux des Marchés de Noël, foires et autres manifestations locales. Fatalement, il séduit …Il est vrai que le voir
dompter son chocolat à 28 degrés sur son marbre, vaut
vraiment le spectacle. Pour renforcer encore son intégration
nivelloise, en 2004 il est invité par la très sélecte Confrérie
de Jean de Nivelles à être membre d’honneur. Et, deux ans
après en 2006, il devient Compagnon de la même confrérie.
Si ces jours-ci, vous cherchez à joindre Suzanne et Robert…
il est possible que vous n’obteniez pas de réponse. Ils se sont
envolés samedi pour le Portugal … où ils mettront en scène
leurs chocolats blancs, bruns et noirs. Les Portugais ont bien
de la chance !
Marie Marthe Schuermans
CApital 29
Publi-reportage
P o l i t i q u e
Rencontre
365 jours
après…
Le 4 décembre 2007.
Il y a un an jour pour jour,
Pierre Huart prenait place
dans le fauteuil mayoral.
Nivelles changeait de
visage. Aujourd’hui, il est
l’heure d’un premier bilan. Nous avons rencontré celui qui - comme il
se plaît à le répéter donne sa vie à Nivelles.
Et alors, cette orange
bleue, elle se porte comment chez nous, M'sieur
l'Mayeur ?
Luc Pieltain
P i e r r e
CApital
32
H u a r t
B o u r g m e s t r e
d e
N i v e l l e s
CApital 33
P o
Cl u
i tl itq
uu
r e
Rencontre
N.C. : Quel est votre sentiment général à propos de votre première année mayorale ?
P.H. : Ce sentiment me revient de la population. Il y a une
volonté claire de changer - en peu de temps - pas mal de
chose à Nivelles. Notamment son image. Nous avons lancé
très rapidement un nouveau Bulletin Communal. Nous
avons beaucoup travaillé sur la communication et la visibilité de la Ville. Suite à cela, nous avons reçu de nombreux
échos positifs. Cela se traduit également à travers des
différents chantiers de « relifting » de la Ville. Même si cela
a fait peur à certains, de nombreuses personnes nous
soutiennent et nous encouragent, car ils voient le changement. C’est notamment le cas pour les travaux rue de
Namur.
N.C. : On pourrait dire de votre nouvelle
mandature qu’elle est menée « tambour
battant ». Est-ce une volonté ?
P.H. : Toute l’équipe se donne à fond. Nous passons
beaucoup d’heures à travailler. Nous proposons des idées.
Nous les confrontons. Nous avons une équipe très créative
et c’est probablement lié à la moyenne d’âge très basse du
Collège. Elle est de 46 ans. Cela donne un certain rythme.
N.C. : Quel projet mettriez-vous en exergue en
2007 ?
P.H. : Probablement la mise en place du Service Logement même si elle n’a pas un impact direct sur la vie
des gens. Dans une Ville comme Nivelles, on sentait
qu’il existait un manque. Il a été mis en place rapidement
dès le 16 avril 2007. C’est un service qui s’active aussi
bien en termes de traitement de dossiers de demandes
de logement, qu’en terme de gestion des logements insalubres.
N.C. : La problématique du logement était un
des points phares de votre programme de campagne électorale. Qu’en est-il aujourd’hui ?
P.H. : Ayant été nommé Président des Habitations sociales
du Roman Païs, cela me permet une connection directe à
CApital
34
cette problématique importante à Nivelles. Nous essayons
de répondre aux demandes les plus urgentes et de les
confronter avec celles du Roman Païs. Je pense que cette
synergie est essentielle. On présente souvent le Brabant
wallon comme la Wallifornie ou Nivelles comme une ville
bourgeoise. Je vous assure que ce n’est absolument pas le
cas. Une véritable fracture sociale se crée. Il est important
d’accrocher tout le monde au wagon.
N.C. : Quelles sont les priorités de votre
présidence aux Habitations Sociales du
Roman Païs ?
P.H. : Tout d’abord, traiter les nombreux dossiers en
souffrance. Nous avons de l’ordre de 1200 à 1300 demandes. Nous devons nous baser sur le décret de la
Région Wallonne en termes d’attributions de logements.
Les règles sont strictes et doivent être respectées. Nous
devons également essayer de renouveler l’offre. Le parc
immobilier social de Nivelles vieillit. Nous devrions essayer
de nous séparer de certains logements occupés depuis très
longtemps par les mêmes locataires. Nous voudrions leur
proposer de les acheter afin de pouvoir construire de nouveaux logements.
N.C. : Nous nous sommes rencontrés à
l’occasion de la présentation du budget 2008.
On ressent une volonté de mieux encadrer le
fonctionnement de la Ville de Nivelles.
P.H. : Nous voulons une gestion en bon père de famille
et un meilleur encadrement global. Nous sentions une
distance trop importante au point de vue de la collaboration
entre le politique, les Services Communaux et la population. Nous avons mis en place des réunions de quartier qui
fonctionnent très bien. La semaine passée, nous avons eu
une réunion qui a attiré près de 200 personnes. Nous avons
également mis en place des réunions avec tous les chefs
de service tous les deuxièmes lundis du mois. Nous faisons
donc régulièrement le point sur ce qui touche la population
et le fonctionnement de l’administration.
N.C. : Une plaine de jeu de la Dodaine en
chantier juste avant les vacances d’été, c’est une
conséquence d’un manque d’encadrement ?
P.H. : Effectivement, c’est une erreur claire. Le terrain de
hockey en est une autre. C’est un problème d’encadrement
de l’entrepreneur. Je dois souligner que l’Echevin des
Travaux actuel est beaucoup plus présent sur les chantiers. Quand ce n’est pas lui, c’est un autre échevin. Nous
avons la volonté de mieux surveiller. D’autre part, nous
avons commencé à réunir les impétrants (Belgacom, Sédilec, …) pour leur signifier que l’on ne fait plus n’importe
quoi, n’importe comment dans la Commune. Nous voulons
réglementer tout cela.
La même volonté existe pour l’occupation des locaux
communaux. Certaines personnes laissent régulièrement
les locaux allumés la nuit. De même, les chauffages ne
sont pas éteints au moment de quitter les locaux. Nous
voulons responsabiliser l’utilisation des lieux. C’est pour
cela que nous demanderons une participation proportionnelle aux frais de fonctionnement.
N.C. : Le budget 2008 est présenté comme le
budget « vérité ». Que veut dire vérité ?
P.H. : C’est un budget que tient compte des dossiers initiés
auprès de la Région wallonne en termes de dépenses et
de recettes. Un budget, c’est une photographie à un temps
x. Au moment où on l’a réalisé, il correspondait à tous les
éléments que nous avions en main.
N.C. : On annonce la fin des travaux de la
rue de Namur pour mars 2008. Le projet de
la Grand’Place démarre juste après ? Et ce
encore en 2008 ?
P.H. : Nous essayons de terminer les travaux de la rue
de Namur avant Pâques. Nous préparons le cahier des
charges pour l’appel d’offre de la Grand’Place. A mon avis,
le premier coup de pelle sera donné début 2009.
N.C. : Quel est votre point de vue global sur le
commerce nivellois ?
P.H. : J’entends de la part de différents commerçants que
la situation difficile n’est pas propre à Nivelles. Par contre,
les commerçants qui se battent et qui se bougent, s’en
sortent et même plutôt bien. Il y a deux ou trois commerces
de la rue du Géant et de la rue de Namur – notamment
le Chant du Pain. Lui me dit que ça va et qu’il ne souffre
pas. C’est pourtant un commerce de proximité où les gens
viennent chercher un pain qui coûte aujourd’hui 1,90
euros. Je reste persuadé qu’il faut bouger - et peut-être
plus encore aujourd’hui - pour qu’un commerce fonctionne
convenablement. Si l’on veut parler des travaux spécifiquement, on peut les aimer ou ne pas les aimer, mais c’est
la première fois que l’on investit autant en Centre-Ville
à Nivelles.
La preuve que le projet est suivi par la population, à la
dernière réunion de quartier, un habitant est intervenu
pour demander si le projet de rénovation de la Grand’ Place
était vraiment utile. Je n’ai pas dû répondre. Ce sont les
autres participants qui ont soutenu le projet. Il faut
dépasser l’a priori des travaux.
N.C. : Et au niveau de la culture, Nivelles
peut-elle soutenir les nombreuses initiatives ?
P.H. : Nous devons encore faire des efforts. Mais Nivelles
attire énormément de monde, que ce soit de Bruxelles, de
Charleroi. L’offre est très importante et Nivelles est un vrai
pôle culturel.
N.C. : Qu’évoquent pour vous les mots suivants :
2007 ? P.H. : Le changement
La majorité ? P.H. : Travailleuse et performante
Le parking ? P.H. : Faux problème
L’opposition ? P.H. : Participative
Nivelles ? P.H. : La plus belle
2008 ? P.H. : La continuité
CApital 35
P o l i t i q u e
C u l t u r e
Rencontre
News
1
I Un budget « Vérité » I
Si l’opposition avait pu s’impatienter en attendant le budget
2007 sorti après le 28 février 2007, pour 2008, on peut dire
que la majorité n’a pas tardé. Lors du Conseil Communal de
ce 26 novembre, elle présentait son budget « vérité » pour
2008 et les cinq années à venir.
Nivelles est une ville en croissance de 2 % chaque année.
Les sommes à gérer par la receveuse communale sont
assez considérables, plus de 2.500.000 euros tous les mois.
Pas de place pour la fantaisie ! Avant de céder la parole à
Etienne Laurent, Pierre Huart devait rappeler : « Nous avons
très bien travaillé et c’est de bon augure pour la suite de la
mandature. Parmi toutes les actions immédiates de notre
programme de majorité, 52, soit les deux tiers, ont été réalisées. Je ne peux que féliciter toute l’administration communale pour son travail. » Alors ce budget, un bon cru ?
N.C. : Puis-je vous poser une question anecdotique mais peut-être révélatrice d’un état
d’esprit ? Beaucoup de personnes se demandent pourquoi vous avez refusé de donner la
parole à Maurice Dehu lors de l’inauguration de
la nouvelle Caserne des Pompiers de Nivelles ?
P.H. : Pour deux raisons. Tout d’abord, j’aime rendre à
César ce qui appartient à César. Ce jour-là, l’argumentation
présentée pour organiser le protocole voulait donner la
parole au Ministre Courard en tant que Ministre. Or, la
Région wallonne n’a strictement rien apporté à la construction de la Caserne.
Ensuite, j’ai senti ce jour-là que c’était un coup monté.
C’était à mes yeux un prétexte pour que Maurice Dehu
puisse intervenir. J’aime les choses claires. Si on m’avait
demandé clairement une intervention de Maurice parce
qu’il était à l’initiative du dossier, cela se serait passé autrement.
N.C. : Les rancoeurs du passé sont donc
passées ?
P.H. : Complètement. Je pars du principe que nous
sommes élus par la population, nous sommes payés par
elle, nous travaillons pour elle. Avant, je n’avais pas ce
sentiment. Et cela me posait problème.
CApital
36
N.C. : On peut dire qu’à Nivelles, est une orange
bleue qui marche ?
P.H. : Tout à fait. Et je dirais même que c’est une
orange bleue qui marche parce qu’on se parlait déjà avant
les élections et on continue aujourd’hui. Le problème au
fédéral est que les gens entre communautés ont commencé à se reparler après les élections.
N.C. : Quelle est la différence entre Pierre
Huart avant et après sa première année de
mandature ?
P.H. : Je pense qu’il n’y en a aucune. Je dis souvent qu’il
faut être sérieux tout en gardant le sens de l’humour. Il
ne faut pas se prendre au sérieux. Je pense que je porte
toujours cette valeur à laquelle je tiens.
N.C. : Que voulez-vous dire au Nivellois en cette
fin d’année ?
P.H. : C’est une période festive, mais faut faire très
attention à l’augmentation de précarité qui s’installe
insidieusement. Il faut être solidaire et, dans la mesure du
possible, regarder ce qui se passe autour de soi.
Luc Pieltain
Il y a les bonnes et les mauvaises nouvelles. Parmi les
bonnes, il faut souligner que les taux des additionnelles à
l’impôt des personnes physiques etau précompte immobilier seront inchangés. Malgré les gros investissements prévus (Grand’Place 8.000.000 euros, Hall des sports à l’Ecole
communale de Baulers (1.200.000 euros), réhabilitation
de l’ancien commissariat (1.600.000 euros , aménagement
du parking Jeuniaux (500.000 euros), le budget présente
un boni de 433.115euros. Il faut toutefois surveiller l’état
de la dette qui a connu cette année, comme les dépenses
liées au transfert (CPAS, crèche, police…) une augmentation marquée. Par contre, les coûts de fonctionnement et
de personnel sont parfaitement contrôlés. Pour éviter de
basculer dans le rouge, la Ville a décidé de puiser dans ses
réserves propres pour financer la Grand’Place.
première vue, mais le sac poubelle passera de 75 centimes à 1 euro. Pour une famille nombreuse, cela peut
représenter une augmentation annuelle de 25 euros.
Cette mesure devrait rapporter 138.000 euros à la Ville.
Hélas, cette somme est loin de représenter un bénéfice,
car de son côté, l’IBW a augmenté sa demande pour la
gestion des déchets de 300.000 euros.
Pour développer l’efficacité, du personnel sera engagé :
gestion énergétique, contremaîtres, gestionnaire de Centre-Ville, pompiers professionnels, niveau A1 d’aide à la
gestion communale… Une réflexion globale sur l’énergie
sera menée tout comme une étude complète de la gestion
du patrimoine immobilier… Être efficace, c’est aussi éviter
le gaspillage ! Ce budget sera-t-il l’instrument qui permettra aux Nivellois de se sentir mieux dans leur Ville, de la
trouver plus agréable, plus conviviale encore ? L’avenir le
dira. Peut-être certains aspects attachés au développement
touristique de la Ville, et à sa place en Brabant Wallon, ne
sont-ils pas assez développés. Plus de trace d’un hall multifonctionnel…
La majorité a joué la carte de la vérité… espérons qu’elle
joue dans les années à venir, celle de l’audace.
JiWay
Autres bonnes nouvelles, la création de l’Académie des Arts
plastiques qui deviendra le quatrième domaine s’ajoutant
ainsi à la musique, la danse et les arts de la parole, et la
mise sur les rails du projet lié à l’ancien Cinéma Athéna
(500.000 euros). On le voit, la culture et le sport sont loin
d’être oubliés. Le bien-vivre non plus. Réfection des rues,
embellissements sont aussi prévus.
Quelles mauvaises surprises alors ? Ça n’a l’air de rien à
Madame la Receveuse communale
CApital 37
C u l t u r e
News
2
I Concert des profs des Classes du Rock I
Les Classes du Rock, parrainées par Marie-Amélie Mastin et
Jacques de Pierpont, lancent le pari un peu fou de remplir le
Waux-hall, pour un concert de pré-rentrée, le jeudi 20 décembre
2007, au Waux-Hall.
L’entrée au concert sera au prix de 1 euro.
En 1ère partie de jeunes groupes de la région de produiront, avec
une 1ère expérience d’une grande scène pour certains.Puis les
professeurs des Classes du Rock monteront sur scène pour la
suite de la soirée, afin d’interpréter les plus grands morceaux de
rock, avec parfois une touche très personnelle ! De même que
pour les cours des Classes du Rock, toutes les tendances du rock
seront à l’honneur.
Un pack complet de guitare éléctrique sera à gagner, avec un
tirage au sort parmi les n° de tickets d’entrée. Il sera possible de
s’inscrire aux Classes du rock ce soir-là, en marge du concert.
Programme : 19h30 > jeunes groupes
21h00 > concert des professeurs
Waux-hall de Nivelles, le jeudi 20 décembre 2007
Les Classes du Rock asbl
I 047492 10 64
1400 Nivelles I [email protected]
3
I
Rue Castelain
I
I Les petits trésors de la Bibliothèque I
Il est heureux de constater combien l’équipe de la Bibliothèque
à Nivelles se décarcasse pour que chacun trouve sous son toit,
tout ce qui peut faire grandi. Adultes, adolescents et plus petits
se croisent dans le hall du Waux- Hall à la recherche « du » livre
convoité, « du » tout dernier jeu de la ludothèque ou « du » roman
à lire en humanités. Un programme très varié vient d’être établi
via un dépliant annonçant des activités récurrentes ou spéciales «
fêtes » destinées aux plus petits. Petit tour d’horizon.
Après avoir célébré Sainte Catherine autour de l’Arbre le
25 novembre dernier, nous vous rappelons que tous les
dimanches, la Section Jeunesse reçoit de 10h30 à 12h30
les enfants de 7 à 77 ans pour ses « Histoires en dimanche…
et… » Plus particulièrement, dans le cadre du Marché de Noël
sur la Grand’Place et des cloîtres, vous pourrez écouter des
« Contes autour du Sapin » le dimanche 9 décembre. Le dimanche
16 décembre au premier étage de la Bibliothèque « Bébés,
bambins sourds bouquinent ». De 0 à 3 ans, les enfants enten-
CApital
38
dants et malentendants seront captivés par des histoires lues à
voix haute et en langue des signes. Grands frères, grandes sœurs
et parents sont accueillis avec plaisir.
Deux coups de cœur de la Bibliothèque
« Le P’tit bonhomme des Bois » de Pierre Delye (Ed. Didier Jeunesse) P’tit bonhomme se promène seul sur les sentiers d’un
bois. Comme par miracle, il sera rejoint par le blaireau, le renard,
le loup et l’ours en fin de parcours. « Ne laissez pas le pigeon
conduire le bus » de Willems,Mo qui n’est autre que l’inventeur
des Mupped Show, séduit déjà par son titre hurluberlu. Pas
prudent en effet, de laisser le volant au pigeon qui veut à tout prix
montrer ses talents de chauffeur … (Ed. Kaléidoscope)
Voilà – en toute modestie – une des pages de notre magazine à
aimanter sur votre frigo ou alors il faudra faire plusieurs nœuds
dans vos mouchoirs pour ne rien manquer.
Marie Marthe Schuermans
Le P’tit Gabriel
F O N D U E
Fondue tous les soirs, dimanche midi et jours fériés (Gratuite le jour de votre anniversaire)
Possibilité de réserver le midi pour banquet ou groupe
Square Gabrielle Petit 11
I
1400 Nivelles I 067 44 36 16
C u l t u r e
News
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I Jack Gondry and his New Music I
JAZZ PANORAMA
Le 12 janvier prochain, l’orchestre Jack Gondry and his New
Music célébrera au Waux-Hall un triple anniversaire! Il y a 65
ans, en effet, un jeune Nivellois, Jacques Gondry, créait avec
quelques amis musiciens un orchestre de jazz à Nivelles. C’était
en 1942 ! L’entreprise était plutôt téméraire en cette période
d’occupation mais c’était le début d’une merveilleuse aventure
dont Jacques Gondry fut l’acteur principal pendant plus de 62
ans. Il dirigea son orchestre jusqu’à son décès en décembre 2003
mais Jean-Jacques, son fils, veille avec ferveur sur l’héritage. Le
programme, intitulé Jazz Panorama, qu’il vous propose le 12
janvier prochain est une revue de l’histoire du jazz mais également un survol du parcours nivellois de l’orchestre. Deux autres
dates seront évoquées lors de cette manifestation : le quarantième anniversaire du premier concert de la formation à la salle
I nfo
5
et réservations
des mariages de l’hôtel de ville en 1967 et le vingt-cinquième
anniversaire de l’inauguration du Waux-Hall en septembre
1982 par nos sympathiques jazzmen. Le concert donnera donc
l’occasion aux Nivellois et aux amateurs de jazz de saluer un
orchestre au parcours fabuleux.
I Le Rondeau 067 21 15 60 I Mail : [email protected]
I Un appel à l'aide URGENT ! I
Depuis trois ans , un groupe d'amis a fondé « le lapin qui
vole » et s’occupe de l'organisation de la visite de Saint Nicolas
et d'un repas de Noël pour des enfants de Nivelles n'ayant pas
les mêmes faveurs que les petites têtes aclotes bien nanties.
Pour la Saint-Nicolas les bénévoles de l’association récoltent et
trient des jouets, des livres, des fruits, des jus, des friandises....
pour garçons et filles de 2à14 ans qu’ils redistribuent ensuite. Ils
organisent ensuite un grand goûter pour terminer l'après-midi .
Pour Noël le lapin qui vole se plie en quatre pour offrir des contes,
des chants, des maquillages et un simple repas qui termine
P our
la veillée. Hélas, les enfants déshérités sont de plus en
plus nombreux et l’association a épuisé ses réserves ! Il y a
donc urgence !
Les attentes sont multiples : des conteurs, des maquilleuses, des
jouets, des livres, des nappes, des sachets papiers des serviettes, du papier photos et des cartouches d'encre, des bonbons et
chocolats, une centaine de petits sapins, des fruits, des jus... et
des sponsors pour financer les repas ! Des appels sont également lancés à la RTBF( radio et TV), sur Mélodie FM…
en savoir plus ou apporter votre aide ....
[email protected] I GSM : 0475 730 289 I Fax: 067 55 41 61
(sur répondeur en journée "en direct" le soir I n° de compte : 001-4007520-41
avec la mention: " Le lapin qui vole"
CApital
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I Jean Philippe Pettiaux ou la ZEN plénitude I
Son visage doit vous être familier. Vous devez l’avoir rencontré
en son temps dans sa librairie. A moins que ce ne soit dans la
pièce : « Sabenation » présentée pendant un an et demi au Théâtre 140 à Bruxelles en hommage aux anciens de la S.A.B.E.N.A.
massivement licenciés. Le parcours de Jean-Philippe est plein
de rebondissements et parfois parsemé d’embûches. Le garçon est courageux et généreux. D’ici peu, ce nivellois de cœur
commencera une activité qui apporte apaisement et sérénité. Il
donnera à partir du 9 décembre prochain, des cours de Kundalini
Yoga en les murs de l’Uche, au numéro 12 du boulevard des
Archers à Nivelles. Petit retour au passé pour mieux comprendre
le présent.
Dans le cadre de sa vie professionnelle,
Jean-Philippe Pettiaux a pris des initiatives
et quelques risques aussi. C’est son enthousiasme et sa curiosité qui l’ont guidé vers des
choses qu’il voulait entreprendre à tout prix –
et ça a marché. Pendant six ans et demi,
il se lève dès potron-minet pour ouvrir les
portes de sa librairie idéalement située sur
le passage des navetteurs se rendant au
travail à la capitale. Il apprécie le contact
quotidien avec sa clientèle qu’il soigne
aux petits oignons. Pourtant, à un moment
donné, il a eu besoin d’air et… il a trouvé
sa voie sur les pistes d’envol de la S.A.B.E.N.A. où il est engagé
comme mécanicien opérateur de piste. Le bonheur est total jusqu’à la mémorable faillite de la compagnie aérienne S.A.B.E.N.A.
Beaucoup se trouvent sans emploi du jour au lendemain, mais
vu son contrat Jean-Philippe bénéficie d’une prolongation de
quelques mois.
Les turbulences du chômage
Son contrat terminé, un chemin chaotique commence pour
Jean-Philippe. Beaucoup de questions, recherche active d’emploi, rencontres artistiques qui l’ont mené sur les planches
du Théâtre 140, des moments de découragement parfois.
Pourtant, une petite lueur continuait de briller en lui. Pendant
plusieurs mois, il se consacre à du bénévolat au sein de
P e tt i a u x J e a n -P h i l i pp e
CApital
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plusieurs associations. Il pousse les portes des agences
d’intérim où il décroche quelques boulots Les temps sont durs
et il doit se contenter de ses maigres allocations de chômage de
longue durée.
La lumière enfin
Progressivement, Jean-Philippe se remet en question et découvre un grand maître de Kundalini Yoga : le Yogi Bhajan. Il suit
des cours à l’Institut International de Kundalini Yoga Teatcher
Association de Bruxelles et est séduit par cette méthode qui le
bouleverse littéralement. Dès ce moment, les choses deviennent
claires et fort de son expérience, décide
de faire bénéficier d’autres personnes
de cette méthode qui a déjà fait ses
preuves.
Le Kundalini Yoga peut vous aider
Les effets de cette activité se révèlent
très positifs. « Le Kundalini Yoga développe le corps, l’esprit et l’âme. Le corps
est le temple dans lequel vous pouvez
déposer le trésor de la joie de vivre.
L’esprit guide vos émotions, vous lui
donnez l’expérience d’un horizon infini
et votre âme se relie à cette puissance ».
La vie trépidante, les tracas quotidiens,
le stress, tous ces signaux sont à prendre en considération. Les
cours de Kundalini Yoga que donne Jean- Philippe vous aideront
à mieux maîtriser vos soucis tout en retrouvant une sérénité indispensable à votre équilibre. Il est aussi dans les projets de JeanPhilippe, de venir en aide aux personnes dépendantes du tabac, de
l’alcool, de la drogue. En effet, il existe des séries de Yoga très efficaces pour se débarrasser de ce genre d’assuétudes. Nous vous
invitons donc à venir découvrir un premier cours dès le 9 décembre
prochain de 17h30 à 18h45, ou le lundi de 20h à 21h15 et ce
chaque semaine. Le prix demandé est de 5 euros et, pour terminer en beauté chaque séance du dimanche se clôturera buvant
une tisane. Histoire de rentrer paisiblement chez soi et plonger
dans un sommeil réparateur.
I GSM 0474 83 28 10 I
Marie Marthe Schuermans
[email protected]
C u l t u r e
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I Lettre à ma Ville I
News
A l'initiative de la Bibliothèque de Nivelles, un concours d'écriture a été organisé durant l'été 2007. Ecrire à sa ville, tel était
le challenge. Sur 31 lettres reçues, le jury en a sélectionné 3. La
lauréate s'appelle Caroline Mathias. Elle a été avant tout primée
pour la qualité de son style littéraire.
Cher Amour,
Je me suis retournée, à l’angle du miroir,
décidée à percevoir ce mouvement
flou qu’ont les pas qui s’interrogent…
Ai-je eu raison de revenir ?
Je ne le sais point encore,
mais le moindre instant vécu en tes murs
m’ôte vite tout soupçon…
Effrontée et nomade,
comme tant de vents qui se perdent, j’ai délaissé
quelque temps tes pavés gris et ronds,
tes petites rues fleuries et tes airs de grand siècle…
Pour mieux te retrouver,
à chaque retour de voyage, comme
une jolie bouée au tréfonds des naufrages…
Lorsque dans nos pensées se morcellent les rêves,
et qu’au long des chaussées la grisaille tend ses pièges,
tu resplendis, douce et tranquille,
et charmeuse, tout apaise…
J’ai gravi tant de marches à te courir derrière,
à tromper ta méfiance et défier tes mystères,
qu’aussi loin que je fuie, tout m’appelle à ta terre…
Paisible et vivante,
toute emplie du parfum de tes rues commerçantes,
et pétrie par autant de petites mains
que la mie d’un bon pain,
tu regardes de tes douces hauteurs tout
qui bouge et s’affaire…
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Si, petite, j’ai longtemps longé les grands chemins
d’école,
partagé les tortueux secrets de nos promesses blondes,
j’ai, grandissant, balbutiante et maladroite,
plutôt que d’amitiés en châteaux de cartes,
conservé en mémoire le bon goût de tes tartes !
En repassant sur mes souvenirs,
dans la creuse torpeur de tes parcs,
comme tant d’amoureuses solitaires
effeuillant douloureuses,
les rameaux des illusions perdues, j’égraine les ans,
nostalgique mais enchantée de ces tendres instants,
où complice, tu me rappelles en murmures
ce qui en moi est enfant…
Ma ville, scintillante, tu m’as élevée, sautillante,
par tous les temps et malgré les distances…
Tu as ce quelque chose qui émerveille à Noël,
ce petit bout de prose des plus belles poésies,
cette flagrance de soleil dans les brumeux soucis,
ce subtil mélange d’amour et d’attirance…
Qui encore nous envoûte et toujours semble étrange…
Caroline Mathias
C u l t u r e
News
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I La Philharmonie du Brabant wallon I
Cet ensemble de différents orchestres, Orchestre de Chambre du
Brabant wallon et l’Orchestre Cuivres du Brabant wallon, a pour
objectif de faire connaître les artistes (amateurs ou professionnels)
de notre province et ce, au travers différentes initiatives musicales ponctuelles. Cet ensemble, créé à l’initiative conjointe de
Marie-Josée Laloy, Gouverneure du Brabant wallon et de Thierry
Meurens, Directeur de l’Académie de Nivelles, permettra également aux artistes des différentes académie de se rencontrer. Le
premier concert de la Philharmonie du Brabant wallon se donnera
le 15 décembre 2007 à 19h00 au Centre de Compétence de l’IPS,
Rue Schuman à Nivelles. Ce concert de Noël, accueillera J. Vanvarenbergh soliste, A. Cauwenberghs violoniste et C. Ballmans
guitariste sera accompagné par la chorale “Chansons du Monde”
de Robert Ferrière et sous la direction de Thierry Meurens.
Rendez-vous est pris.
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Waux-Hall
Poussières d’étoiles
pour petits et grands
Noël est un moment privilégié pour
raconter des belles histoires. Mousta
Largo n’est pas inconnu aux yeux des
enfants. Son précédent spectacle
musical pour enfants « Ali Baba et
les 40 conteurs » racontait l’histoire
d’une princesse qui vit un amour impossible avec le Soleil. Avec « Ali au
pays des merveilles » il nous invite
dans l’univers étincelant d’un enfant
apprenti tisserand vivant dans un
petit village, non loin de Marrakech.
Inspiré de contes populaires marocains, l’histoire nous fait approcher
un sorcier malveillant, une hirondelle
étonnante, une princesse envoûtée
et envoûtante. Un spectacle où les
comptines et la musique rythmeront le
conte pour transporter petits et grands
à la découverte du monde magique de
la Médina. Il y sera question de paix,
d’amour, de différence et de tolérance,
avec une priorité pour Mousta Largo :
celui de faire rêver.
Polar Noir de Noir
L’auteur Fausto Paravidino, trente
ans à peine et déjà neuf pièces
dont Genova 01 et Peanuts, exprime
sans l’air d’y toucher, la banalisation
des sentiments, l’assouplissement
des consciences, la marchandisation
de nos existences. Acteur, auteur,
scénariste et réalisateur, il dévoile le
décalage entre les aspirations profondes de chacun et les contingences d’une société à courte vue et en
déficit d’idéal. Une petite ville du Nord
de l’Italie, entre Gènes et Milan. Une
heure du matin : Une jeune femme
est trouvée morte dans un fossé.
Qui a tué Elisa ? La mère, le petit
copain, un noctambule, un dealer et une
prostituée défilent devant un flic de
banlieue. Autant de témoignages
pour ce thriller haletant plus révélateurs des vivants que de la morte. Six
monologues qui s’entrecroisent, se
cherchent sans se répondre jamais.
Vrai sujet de la société d’aujourd’hui
quand la violence semble tellement
gratuite parfois. Commise très jeune,
presque irréelle, brouillant toute frontière entre le bien et le mal.
r é s e r vat i o n s o u r e n s e i g n e m e n t s
I
CApital
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e-mail : [email protected]
I
I 067 88 22 77 ou 067 21 97 85
Place Albert I er I 1400 Nivelles
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M u s i q u e
Associatif
Il n’y aurait pas vraiment de Noël sans
ces mélodies que l’on connaît depuis toujours. Les chants de Noël font partie de la
tradition, autant que la neige (devenue si
rare !) et le sapin. Qui n’a pas murmuré,
avec émotion, les paroles de " Douce nuit ",
qui ne reconnaît pas dès les premières
notes " Les anges dans nos campagnes
" ou Il est né le divin enfant ? Chanter,
c’est un plaisir, chanter Noël, c’est du
bonheur.Rien d’étonnant de constater
que les chorales préparent depuis de
longues semaines un concert spécial Noël. A
Nivelles, on est spécialement gâté car les six
chorales présenteront, chacune avec leur
spécificité, un concert de fin d’année.
Chanter
pour toucher le ciel !
CApital
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L’ensemble vocal du Roman Païs, les habitués de la Collégiale connaissent. Ce 25 novembre, la vingtaine de chanteurs y interprétait
la Missa Brevis SanctiJoannis de Deo de Joseph Hayden. Du grand
art ! Depuis 1974, date à laquelle Maurice Jacot a décidé de
fonder l’Ensemble, les progrès n’ont pas cessé. Sous la direction de
Henk Cornil, son précédent directeur de chœur, des œuvres aussi
prestigieuses que le Requiem Allemand de Brahms, le Requiem
de Mozart, la Passion selon Saint Jean de J.-S. Bach ou Judas
Macchabée de Haendel ont été abordées. Depuis 2005, c’est
Hélène Richardeau, bardée de diplômes et autres prix musicaux qui a
repris la direction. C’est donc sous sa baguette que l’Ensemble Vocal
du Roman Païs chantera Sing Joyfully de W. Byrd, O Magnum Mysterium de Victoria et What Sweeter music de J. Rutter ce 9 décembre.
Ce 9 décembre, c’est maintenant devenu une tradition bien ancrée,
en clôture du Marché de Noël, à 17h, quatre chœurs uniront leurs voix
dans la Collégiale Sainte-Gertrude.
Tels de petits bergers venus annoncer la Bonne Nouvelle, les enfants
de la chanterie Piccolo dirigés par Brigitte Piscaglia chanteront pour
l’occasion « L’étoile », une petite cantate de Noël de Daniel Duret.
Les Colibris et les Piccolos âgés de 6 à 13 ans, préparent également, comme chaque année, un spectacle-concert qu’ils présentent
au printemps. Le 26 avril, ils fouleront les planches du Waux-Hall
avec un petit conte musical : « La petite poule rousse ». Fraîcheur et
attendrissement garantis.
La Chanterelle, faut-il encore la présenter ? Depuis 1946, date de
sa fondation par l’abbé Pierre Lhoir, bien du chemin a été effectué.
Au départ, la chorale était exclusivement composée de garçons et
exerçait avant tout une fonction liturgique. Les années aidant, les
garçons grandissant, des voix féminines se sont ajoutées, le répertoire
s’est diversifié. De cette union sont nés trois disques : « Chansons
d’enfants », « En chœur chantons Noël » et « Chansons de Georges
Brassens ». En 1998, après 33 années de dévouement, Albert
Debrulle dépose sa baguette de chef et laisse la direction de la
Chorale qui entre-temps est devenue « Royale » à Michèle Sartiaux.
D’unmillénaire à l’autre et De Ville en Ville deux concerts mémorables
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C u l t u r e
Associatif
de solidarité organisé par la Défense, André Flahaut avait promis que
la collaboration entre les choristes aclots et la Musique Royale de la
Force Aérienne Belge se solderait par un enregistrement. Voilà qui
est chose faite. Pour obtenir un des 500 CD, il faut contacter un des
choristes.
Ce 9 décembre en début de soirée, c’est certain, tous les Nivellois
uniront leur voix pour chanter Noël. A l’issue des rappels, peut-être
vous déciderez-vous à prendre contact avec l’un ou l’autre chef
pour profiter, vous aussi, de ce bonheur de chanter. Il n’est pas indispensable, dans la plupart des chorales, de savoir lire la musique...
l’essentiel, c’est le bonheur collectif qu’on en retire et la joie que l’on
procure à ceux qui écoutent. Ce partage, c’est bien dans l’esprit de
Noël, non ?
Comme il en faut pour tous les goûts, avec toutes les sensibilités,
deux autres chorales existent à Nivelles.
Les Fadaises. Sans savoir exactement qui ils étaient, vous les avez
sans doute déjà entendu chanter lors d’une messe de mariage ou
lors de la rentrée du Tour. Leur répertoire est très varié : chants contemporains, dans toutes les langues, chants sacrés ou médiévaux.
Au départ, les Fadaises, c’était simplement un groupe d’amis qui se
rassemblaient pour partager une même passion mais depuis 5 ans, le
groupe a investi l’église de Baulers et avant cela celle de Monstreux
et Bornival pour animer les veillées de Noël. Rendez-vous donc le 22
décembre à Baulers pour écouter la dizaine de choristes dirigée par
Joëlle Hoet.
auront marqué son passage. En 2005, Anne Catherine Caron, chef
dynamique, reprend les rênes. Concerts et prestations s’enchaînent.
C’est donc avec le plus grand des plaisirs que le public retrouvera ses
nombreux choristes ce 9 décembre.
Chansons du Monde complètera la carte postale. Connue pour la
diversité de son répertoire, la chorale dirigée par le talentueux et expressif Robert Ferrière a d’ailleurs marqué l’actualité de cet automne.
La chorale nivelloise vient en effet de sortir un CD. Pour ceuxqui suivent un peu l’actualité de la ville, en octobre 2006, à l’issue du concert
CApital
50
Cadence, c’est la petite dernière. En 2000, malgré le nombre de
chorales existant sur Nivelles, Marie Kensier décide de répondre à
l’envie de quelques proches qui souhaitent participer à une petite
chorale avec un répertoire très adapté à leurs envies. Chansons à
la carte made in Nivelles ! C’est ainsi que la quinzaine de choristes
chantent un programme très éclectique mais choisi. Bach, chansons
françaises, Gospel ou comédies musicales..., tout est bon du moment
qu’ils trouvent le bonheur de se réunir et de chanter. Dans ce même
esprit, ils privilégient les concerts conviviaux favorisant une rencontre
avec le public du « moment », qui passe et peu être s’attarde un peu
pour écouter. C’est bien dans cet esprit que Cadence apportera la
petite touche d’ambiance supplémentaire au concours de crèches...
Un temps d’arrêt s’impose.
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C u l t u r e
Parcours d’artiste
La première fois que l’on rentre en contact avec les
peintures de Marc Albert, on ne reste pas indifférent. Il
se dégage des toiles une telle force que l’observateur se
sent attiré ou au contraire fuit, mû par des sentiments
complexes d’attirance ou de répulsion, de peur ou au
de sécurité. Certains diront que c’est original, d’autres
que c’est spécial… On y retrouve, en équilibre, violence
et calme. Cette dualité apparaît jusque dans les teintes
noires et blanches. Pour comprendre une œuvre, il est
parfois nécesaire de découvrir son auteur. Qui est donc
ce peintre capable d’exprimer à travers ses personnages
un tel tourment, une telle douleur ? Est-il aussi étrange et
mystérieux que ces créations à mi-chemin entre anges
et héros ? L’homme que Nivelles Capital a rencontré est
pourtant d’une grande douceur, ouvert sur le monde et
sur les gens, passionné d’arts, empli d’une folle envie de
communiquer.
Les visages de la souffrance
M
C A pa
i t arl c5 2 A l b e r t
N.C. : Marc Albert, levez un coin du voile, qui êtes-vous ?
M.A. : Je suis informaticien pour le Web à l’ULB, j’ai deux enfants,
43 ans et suis un divorcé célibataire. Depuis toujours, je suis attiré
par l’art en général : cinéma, littérature, musique. Mes choix sont
assez larges. J’aime par exemple les romans policiers américains,
Laclavetine avec son recueil de nouvelles Le rouge et le blanc ,
Philippe Djan, Amélie Nothomb, André Baillon, plein de poésie,
d’humanisme, avec un sens de l’absurde à la Camus !
CApital 53
Papeterie de Nivelles
N.C. : Pourquoi le choix de la peinture ?
M.A. : Depuis que je suis tout petit, j’ai été attiré par la peinture.
J’admirais les toiles sans jamais imaginer que je pourrais un
jour peindre moi-même. A 16 ans, je visitais l’exposition de
Roland Lavianne et j’ai eu envie d’essayer… Le chemin a été long
avant que je n’expose mes premières toiles. En 2002, j’ai retrouvé
Thierry Dreumont, une ancienne connaissance, nous avons décidé
de montrer notre travail. Exposer, ça stimule ! Depuis, je n’arrête
plus ! Ce que j’aime dans la peinture, c’est le style, une certaine
forme d’expressionnisme puissante, pouvoir être reconnu du
premier coup d’œil.
N.C. : Justement, votre style a-t-il évolué au fil du
temps ?
M.A. : Au début, j’ai touché un peu à l’abstrait, au figuratif, mais très
vite on retrouve les bases de mon style actuel : le débordement, le
corps incomplet, le blanc, le noir et le rouge, la pureté. Bien sûr, j’ai
évolué techniquement, j’ai ajouté des couleurs… C’est une longue
initiation, un travail sans cesse à recommencer, une remise en question perpétuelle…
N.C. : Parmi vos sujets, la femme et la jeunesse
occupent une place importante…
M.A. : Je préfère sans doute épouser les formes d’une femme…
mais j’ai peint des hommes aussi ! Peut-être les femmes
CApital
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sont-elles plus des sujets de souffrance. C’est une forme d’hommage
que je leur rends, une manière d’être en empathie, une forme
d’admiration… J’ai essayé de peindre des portraits de vieillards,
mais je mets tellement de souffrance qu’en ajoutant les stigmates
de l’âge, c’était trop dramatique.
N.C. : Quelle est votre attente quand quelqu’un vient
voir votre travail ?
M.A. : Je voudrais qu’il sente ce que moi j’ai ressenti quand j’ai vu
des œuvres qui m’ont chamboulé, perturbé. Je me souviens du premier livre qui m’a secoué, c’était L’île au trésor. Après sa lecture, j’ai
eu envie d’être écrivain pour pouvoir redonner tout ce que je vivais.
En peignant, je veux transmettre cette énergie, cette puissance.
N.C. : Est-ce facile ?
M.A. : Facile, non, c’est agréable, jouissif, apaisant comme après
une bonne séance de sport. Mais parfois c’est douloureux, quand
je n’arrive pas à transposer ce que je veux ou que je ne trouve
pas la couleur adéquate. C’est un travail sur la longueur. Il me faut
du temps devant moi, plusieurs heures d'affilée pour m’installer
dans un univers. Souvent, c’est le dimanche, quand je n’ai pas les
enfants, ou en vacances… Je ne pars jamais sans mon matériel,
c’est un besoin !
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Papeterie de Nivelles
Place E. de Lalieux, 15 • 1400 Nivelles
Tél. : 067/21 76 10 • Fax : 067/21 81 84
Ouvert à partir de 8h00
EXPO
Terre
d'Evasion
Programme des expositions
en 2008
JANVIER
Cathy CLEPPE "peinture" et Isabelle TORFS "sculpture"
FÉVRIER
Nicole TAILLIEU "peinture et sculpture"
MARS
Willy BREENDENRAEDT "peinture"
Centre d'Information et d'Accueil
Rue de Namur 67 / 1400 Nivelles / Tél. : 067 41 16 70 / Fax : 067 41 16 77 / [email protected]
Ouvert du lundi au vendredi de 8h30 à 17h et chaque 2ème et 4ème samedi de 9h à 13h (sauf juillet et août)
MAI
Antonio CAPUTO "peinture"
PERMANENCES SPECIALISEES
Info Conseil logement : 067 41 16 91
Chaque 1er et 3ème mardi du mois de 8h30 à 12h
JUIN
Michel GARIN "photographie animalière"
Service du Médiateur : 067 41 16 70
Chaque 2ème et 4ème mardi du mois de 10h à 15h
SEPTEMBRE
Jean VAN MOLKOT "peinture"
et Frédéric VALMONT "sculpture"
Infos PME : 067 41 16 70
Le 2ème mardi du mois de 9h à 12h (de préférence sur rendez-vous)
OCTOBRE
Art en chemin
Téléphone vert : 0800 11 901 (appel gratuit)
NOVEMBRE
Catherine BAUDE "peinture et livres-objets"
Le Centre d'Information et d'Accueil vous souhaite d'ores et déjà d'excellentes
Fêtes de fin d'année et vous présente ses meilleurs vœux pour l'an neuf !
Veuillez noter que le Centre sera fermé les 25 et 26 décembre ainsi que les 1er et 2 janvier 2008
CApital
AVRIL
Annie VANBIENNE "céramique"
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www.wallonie.be
DÉCEMBRE
Marie-Alice GAILLAR-CUSTODIO "peinture"
et Marie-Jeanne DEKOKER-LVOF "sculpture"
Par Lydie WERRES (céramique et sculpture) et Norbert
MATHIEU (sculptures et tableaux en terre cuite et en relief)
L’artiste passe des années à étudier la nature, à voyager. Il contemple la nature, communie avec elle, enregistre des moments de vérité
visuelle, se documente sur les évènements du monde, puis il s’enferme dans son atelier et, loin des curiosités rencontrées, concrétise
une synthèse de ce qu’il ressent. Ainsi, notre expo de sculptures et
céramiques vous fera voyager à travers les continents africains,
asiatiques, européens et américains et aussi à travers la grande
onirique qui nous habite à chaque instant de la vie.
La terre, informe au départ, mais malléable à souhait, s’abandonne
entièrement à nos mains et à notre imagination, pour créer des
œuvres uniques et personnelles.
Expo accessible du 8 au 31 décembre 2007
Entrée libre
Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
et les samedis 8 et 22 décembre de 9h à 13h
Rue de Namur 67 - 1400 Nivelles
Renseignements : 067 41 16 70
CApital 57
C u l t u r e
Rencontre
Un retour
aux plaisirs simples
En passant par la rue Saint Roch, peut-être serez-vous attirés par le tintement du marteau sur l’enclume, l’odeur du fer qui
rougit dans la braise, le jaillissement des étincelles de l’acier en fusion... Osez alors pousser la grille du numéro 49. Dans la
grange de cette vieille ferme du 16e siècle, vous découvrirez une forge en action et un ferronnier passionné. Ce n’est pas
pour rien que dernièrement il a fait son entrée dans le très sélect Office des Métiers d’Art de la Province du Brabant wallon.
Ici, pas de place pour la productivité ! Ce qui compte, c’est le travail bien fait. Claude Peeters, Nivellois bien trempé, vous
recevra dans son univers hors du temps. Si vous prenez le temps, il vous racontera la fierté de sa vie. Il est intarissable
comme l’eau limpide qui descend des collines et captivant comme une flamme qui danse dans un foyer !
CApital
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N.C. : Ferronnier, un métier d’artisan ou d’artiste ?
C.P. : Personnellement, je ne me considère pas comme un artiste.
C’est vrai que lorsqu’on crée une œuvre originale, unique, on est
classifié comme artiste, mais je préfère le côté artisan. Par modestie
peut-être. Ferronnier, c’est mon métier et j’en suis fier.
N.C. : Ferronnier, c’est plus qu’un métier, c’est un art
de vivre !
C.P. : Au départ, j’ai fait des études aux Arts et Métiers. J’ai reçu
une base de technologie et de dessin technique, et poursuivi ma
formation en cours du soir. J’ai travaillé durant vingt ans comme
programmeur sur machine-outil. Mais petit à petit, je sentais que je
recherchais d’autres valeurs. La productivité à outrance, le profit à
tout prix, cela me déplaisait. On entendait parler de plus en plus de
restructuration, de délocalisation... En 1986, j’ai donc remis en état
la vieille forge et j’ai travaillé à titre complémentaire comme ferronnier. En 1992, profitant d’une nouvelle rationalisation de l’usine
qui m’employait, je me suis lancé à temps plein. J’ai choisi de vivre
heureux dans mon travail plutôt que de gagner plus. J’estime qu’il
faut revenir aux sources, effectuer un retour en arrière, pour respirer,
retrouver des plaisirs simples. C’est aussi la raison pour laquelle je
cultive mes légumes moi-même, je produis mon miel, mes poules me
procurent des œufs... Vous n’imaginez pas le bonheur de réchauffer
sa soupe à la forge, de manger sa tartine devant la braise...
N.C. : Ferronnier, pourquoi ?
C.P. : C’est peut-être dans les gènes. Mon grand-père était chauffeur de locomotive, mon père en dessinait. Il a travaillé toute sa vie
à la Brugeoise. C’est lui qui a dessiné les structures de l’Atomium. A
12 ans, dans le garage de mon père, j’avais construit une girouette
en forme d’avion. A 16 ans, à l’école, lors d’ateliers complémentaires, j’ai fabriqué mon premier lustre. J’ai toujours aimé inventer,
partir d’un simple morceau de fer, le déformer et lui donner vie. Le
fer a quelque chose de vivant. On le chauffe, il rougit. On assiste
alors à sa naissance, il se laisse façonner mais si l’on dépasse sa
limite, au-delà de 1500°C, il fond et meurt.
N.C. : Vos choix ne doivent pas être faciles tous les jours !
C.P. : D’autant que je ne cherche pas la facilité. Plus ma réalisation
était difficile, plus le défi était important, plus ma satisfaction est
grande. Comme je suis perfectionniste, souvent, mon coût de revient
réel dépasse de loin ce que je demande au client. On dit même que
je ne suis pas cher ! Je suis un très mauvais commerçant alors les
fins de mois sont parfois difficiles. Pour moi, ce qui compte, c’est
que le client soit content. Une autre difficulté, c’est de prévoir la
relève. Parfois, je me dis que si par malheur je devais disparaître,
que deviendrait tout ceci ? Démantelé ? Oublié à jamais ? J’ai bien
eu quelques apprentis. Certains très bons, surtout si apprendre
ce métier était leur projet. D’autres ont été envoyés ici, un peu
forcé, mais avec ceux-là, ça n’a pas marché. Peut-être suis-je trop
exigeant ? C’est vrai que je dois toujours donner ma petite touche.
CApital 61
C u l t u r e
Rencontre
Actuellement, je recherche un nouvel apprenti. Pour un garçon
motivé, il y a de l’avenir à mes côtés.
N.C. : Qu’est-ce que vous réalisez ?
C.P. : Pour ne citer que quelques exemples : des rampes, des
portails, de l’ameublement (chaises, tables), des vérandas à
l’ancienne, des grilles de protection pour fenêtre, des potences, de
la réparation d’outillage. Je suis un peu comme le chirurgien qui
soigne et fait revivre les pièces qui devaient mourir. On peut voir une
de mes réalisations à l’Hôtel du Commerce. L’architecte chargé de
la rénovation m’avait demandé de réaliser une rampe dans un style
Horta. Je trouvais que ce style n’allait pas avec l’établissement. J’ai
proposé autre chose, au risque de perdre la commande. Quand le
patron a vu le début de la réalisation, il était ravi.
N.C. : Et puis, il y a ce fameux couteau à djote.
C.P. : Au départ, c’était un peu comme un gag. Tous les deux ans, à
la fin du week-end d’Art en chemin, la tradition veut que les artistes
qui exposent avec moi dans la grange mangent quelques bonnes
djotes. On n’est pas de Nivelles pour rien ! Voilà qu’un artisan me
dit que manger sa tarte avec un couteau en plastique ce n’est pas
simple et me met au défi de réaliser à la forge une bonne lame.
J’ai battu le fer et formé une lame. Quelques mois plus tard, je suis
retombé un peu par hasard sur cette lame, je l’ai modifiée pour
qu’elle puisse être bien identifiée. Avec sa tête de Jean de Nivelles,
terminée par un décapsuleur, ce couteau de 20 cm est l’ustensile
indispensable pour déguster une djote.
Pour 65 euros, voilà une merveilleuse idée très originale pour les fêtes !
JiWay
Claude Peeters
CApital
62
I Rue St-Roch 49 I 1400 Nivelles I 0499 40 87 48
CApital 63
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Lundi : 9h00 - 12h30 et 14h00 - 18h00 / Mardi : 9h00 - 12h30 et 14h00 - 18h00
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S p o r t
Nivelles
Sports
Le Journal de
Nivelles Sports
©
Le mot du président
ivelles, ville du sport
Des premiers matchs de football disputés sur
prairie au début du siècle dernier aux installations modernes utilisées aujourd’hui, Nivelles
a fait du chemin. Avec la même passion du sport. Celle qui fait vibrer les
spectateurs des compétitions et la foule de sportifs anonymes qui
bénéficie chaque année des installations communales. Difficile de le
nier : Nivelles est une ville résolument sportive et vibre aux couleurs de
ses plus grands sportifs.
Les 5 pivots de l’action de Nivelles Sports
• permettre la pratique du sport au plus grand nombre, dans les
meilleures conditions possibles en terme d’accessibilité et de tarif.
• assurer l’encadrement d’activités sportives auprès des jeunes.
• proposer des conditions permettant de pratiquer au mieux toutes les
activités sportives dans des conditions de sécurité optimales.
• promouvoir le sport auprès d’un large public et faire découvrir des
activités nouvelles.
• avec l’aide et le soutien de la ville, gérer et entretenir les installations
sportives communales et privées, tous les jours de la semaine.
Mais c’est surtout au quotidien que les Nivellois illustrent leur intense
amour du sport. La politique de Nivelles Sports permet de fournir aux
habitants de la ville les moyens de s’adonner à leur passion. Ainsi, des
tout-petits aux seniors, de très nombreux Nivellois bénéficient chaque
année des services des clubs. Il faut dire qu’avec 17 sections sportives
et plus de 7000 membres, Nivelles Sports affiche ses ambitions. Certains
de ses clubs ont, en raison de l’importance des manifestations qui s’y
déroulent et de leur potentiel de spectateurs, une vocation nationale.
Fizaine sprl
Chaussée de Bruxelles 226 • 1401 Nivelles • 067 21 40 27
Nivelles Sports au service du sport
Pour coordonner efficacement l’ensemble, dix-sept clubs unissent leurs
efforts. Le conseil d’administration de Nivelles Sports est chargé de créer
et de développer les actions sportives en direction du grand public en
collaboration avec les directions des clubs. Tout d’abord, par le Journal
de Nivelles Sports dans Nivelles Capitale, on informe les Nivellois sur les
programmes sportifs organisés tout au long de l’année, et le site Internet
www.nivellesports.be fait également office de bureau d’informations. Les
différents sites Internet des clubs ont la charge de définir les activités
proposées aux enfants, adolescents, adultes et seniors. Nivelles sports, a
pour objectif de permettre au plus grand nombre de pratiquer différentes
disciplines sportives, grâce à la mise à disposition des équipements
adaptésNivelles
et à la mobilisation d’un encadrement compétent. Les clubs
Sports
s’impliquent dans les activités d’accueil et de loisir éducatif des enfants
et adolescents lors des entraînements, des cours et des stages. Enfin,
par la diversité de ses clubs, Nivelles Sports propose d’initier le plus
grand nombre à des activités nouvelles et de favoriser la prévention par
le jeu éducatif.
©
Nivelles, terre d’événements sportifs
A Nivelles, le sport se vit, certes, mais il s’admire aussi. La ville accueille
tout au long de l’année de nombreuses manifestations sportives. Au-delà
des grands événements prestigieux, la ville accueille de très nombreuses
rencontres entre clubs. Ainsi, chaque week-end, de nombreuses compétitions se disputent sur les différents terrains de sports de la ville. Enfin,
depuis plusieurs années, la ville de Nivelles par son Echevinat des sports
et la Maison des sports organise le « Trophée du Mérite Sportif », une
cérémonie au cours de laquelle les sportifs évoluant dans des clubs
Nivellois et s’étant illustrés au plus haut niveau national et international
sont récompensés. Plus que jamais, Nivelles est une terre de sport.
Infos : www.nivellesports.be
Noël Levêque, Président de Nivelles Sports
NIVELLES SPORTS C’EST QUOI ?
Créée le 23 mars 2006, l’asbl Nivelles Sports regroupe désormais 17
clubs représentant 16 sports pratiqués dans la cité aclote: l’athlétisme
(CABW), la balle pelote (Nivelles Espérance), le basket (Royal Alsec
Nivelles), le football (RCS Nivellois), le hockey (le Pingouin), la natation
(ENN), le rugby (Stade Nivellois), le tennis (l’Argayon et le Smashing), le
volley (BW Nivelles) - les 10 clubs fondateurs -, la danse sportive (Espace
Santé), le triathlon (Titan), la pétanque (Royal Pétanque Club Nivelloise),
le judo (Judo Club de Nivelles) et l’aïkido (Shi Zen Dojo) ont récemment
été rejoints par le taekwondo (Sonbae Taekwondo Nivelles) et le taijiquan
(Ecole de Taijiquan Nivelles).
LE PRÉSIDENT À L’HONNEUR
Le 30 octobre, le CABW a reçu officiellement le titre de Royal des mains
de Madame la Gouverneur du Brabant Wallon. À l’occasion de la
cérémonie qui s’est déroulée à l’Hôtel de Ville de Nivelles, Noël Levêque,
le président du club d’athlétisme de la Dodaine et de Nivelles Sports, a
eu la surprise d’être intronisé citoyen d’honneur de la cité aclote, pour la
renommée donnée à la ville de Nivelles par ses diverses fonctions
et activités.
C A p i t a l 67
Le club du mois
Au
I
Royal Pingouin Hockey Club Nivelles
S p o r t
Nivelles
Sports
Le Journal de
Nivelles Sports
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Pingouin, les dames sauvent l’Honneur
Nivelles
Sports
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Le Pingouin souffle le froid… et le chaud, cette saison. Si les hockeyeurs du Parc de la Dodaine ont raté
leur objectif, la qualification pour les playoffs de la Division d’Honneur, leurs homologues féminines mènent
autoritairement la danse en D1 et sont en passe de remonter en DH. Mais Patrick Raes, leur entraîneur, voit
déjà beaucoup plus loin…
I Patrick Raes
es Pingouins ont joué avec leur bonheur
lors de la première partie de la saison en
Division d’Honneur. Après un fort bon
début de campagne, les hockeyeurs
nivellois sont rentrés dans le rang et
ont manqué, lors de la dernière journée,
la qualification pour les playoffs. Une contre-performance.
Chez les dames, par contre, difficile de faire mieux. L’équipe fanion
domine la D1, l’antichambre de la DH. Depuis douze ans, le RPHCN
effectue régulièrement des aller-retour vers le plus haut niveau du
hockey féminin. Mais, cette saison, les dirigeants nivellois ont décidé
d’investir pour permettre à leurs dames de passer le cap. Le Nivellois
Patrick Raes, entraîneur de renom, a été appelé à la barre, où il est
aidé par Christophe Dewolf. Ancien Champion de Belgique avec les
dames de Louvain et du Léopold, cet Aclot d’adoption depuis près de
CApital
68
trente ans a entrepris de former une équipe capable de se maintenir
à l’étage supérieur.
«Waterlootois d’origine, je suis arrivé à Nivelles pour jouer au Pingouin
au début des années 80», confie Patrick Raes. «J’avais alors 21 ans.
Formé au Wellington puis à Waterloo, je suis immédiatement tombé
amoureux de la cité aclote. Et quand, jeune marié, j’ai dû m’installer,
c’est ici que j’ai élu domicile, puis construit ma maison. Mon épouse,
Claude, et mes enfants, Anouck et Gaël, jouent ou ont joué au
Pingouin. Moi, j’ai dû quitter le club à 32 ans: les jeunes voulaient
jouer ensemble. Je suis alors parti au White Star, sans le regretter
puisque j’ai été sacré Champion de Belgique. Je suis revenu à la
Dodaine à 38 ans, pour terminer ma carrière. À 41 ans, je suis passé
de l’autre côté, et j’ai entraîné l’équipe première, avant d’être remercié lors de ma troisième saison…» En parallèle, Patrick Raes avait
déjà conquis des lauriers grâce à des équipes féminines : «J’ai fêté
deux titres nationaux avec Louvain, et deux doublés avec les dames
du Léopold. J’ai aussi coaché des équipes nationales de jeunes et les
filles du Dragons…» Cette saison, le Nivellois, actif aussi au Smashing
en été, a repris deux équipes avec le même succès : chez les
messieurs, il a clôturé la première partie de la DH en tête avec le
Waterloo Ducks; et chez les dames, il domine la D1 avec le Pingouin.
«Mes filles me procurent beaucoup de satisfaction. Les deux premières équipes de la D1 montent, et nous ne pouvons manquer cette
promotion. Depuis mon arrivée, je n’ai eu de cesse de préparer le…
maintien en Division d’Honneur. Je n’ai jamais parlé de montée car je
vois plus loin. Mon équipe est très jeune, et a encore une belle marge
de progression. Elle doit avoir les moyens de conserver son rang en
DH la saison prochaine, première étape avant d’autres ambitions…»
Avec notamment Anouck Raes et Hélène Delmée, appelées en équipe
nationale mais préférant se consacrer à leurs études, le Pingouin
dispose d’arguments de choc pour continuer à progresser. Et qui sait
si Patrick Raes ne fêtera pas un nouveau doublé, mixte cette fois:
champion avec les Waterloo Ducks en DH et avec les dames du
RPHCN en D1…
«Ce sera plus facile avec Nivelles», sourit Patrick Raes, admiratif du
vivier sportif aclot : «Quel plaisir le mercredi après-midi à la Dodaine
de voir tous ces jeunes aller s’entraîner au sein des nombreux clubs
que compte notre ville. Le hockey, en particulier, a toujours été bien
soutenu par les autorités communales. Et avec son deuxième terrain
mouillé, le Pingouin va devenir un club qui compte en Belgique…»
Laurent Denuit
Renseignements :
visitez le nouveau site Internet des Pingouins, www.pingouins.info
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
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C A?
p i?
t a l? 69
S p o r t
I
Mérites sportifs 2007
I
Jean-François
es Mérites Sportifs nivellois ont été
décernés le 3 décembre aux Waux-Hall. Et
comme chaque année, les clubs de
Nivelles Sports ont trusté les prix. Le plus
recherché, le Mérite 2007, a été remporté
par le triathlète du Titan, Jean-François
Thomas, aussi actif au NAC, qui s’est
qualifié pour l’Ironman d’Hawaii – où il s’est classé 793e sur 1.800
participants en octobre dernier– après avoir remporté le triathlon
complet de Nice (4 km de natation, 180 km en vélo et un marathon)
dans la catégorie 18-24 ans. Exploit remarquable que nous vous avons
conté dans le dernier numéro de Nivelles Capital… Jean-François
succède à Nivelles Renaissance, primé en 2006.
Dans la catégorie Effort collectif, c’est le Royal Alsec Nivelles qui a été
préféré aux autres nominés, le Golf de La Tournette et le Judo Club de
Nivelles. Les basketteurs de la Dodaine ont remporté les playoffs de D3
nationale la saison dernière, et sont remontés en D2 où ils connaissent
malheureusement des heures difficiles…
Dans la catégorie Effort individuel, le choix s’est porté sur Daniel Hardy,
du Billard Club Nivellois, qui a devancé deux membres du CABW,
Hugues Branle et Bernard De Longueville.
Lucie primés
L’Espoir collectif a été attribué aux Juniors du BW Nivelles Volley :
Xavier, Romain, Thimothé, Benoît, Olivier, Sébastien, Henri, Mathieu,
Martin et Maxime ont été vice-champions de Belgique en 2007. Les
autres nominés étaient l’équipe Relais cadets 4x800 du CABW et
L’Elan Nivellois.
Dans la catégorie Espoir individuel, c’est Lucie Cincinatis du CABW,
que vous aviez aussi découvert dans le dernier numéro de Nivelles
Capital, qui a remporté la palme. En 2007, la jolie hurdleuse a gagné
deux titres nationaux scolaires, du 100m haies et du 4x200m, mais
aussi deux médailles de bronze nationales (du 4x100 m scolaires et du
100 m scolaires). Au niveau international, elle se distingua au Festival
olympique de la jeunesse européenne (EYOF) en se classant deuxième
du 100m haies. Sur la même distance, lors des Mondiaux scolaires
d’Ostrava, elle se classa 7e. Lucie devance Sophie Chrétien (Titan) et
Maxime Baoo (CABW).
Divers récompenses ont aussi été distribuées lors de la cérémonie
organisée par la Maison des Sports. Le Prix de l’Échevin des Sports
Simon Najm est revenu à Noël Levêque, le président de Nivelles Sports
et du CABW. Le Prix de l’Office du Tourisme a été attribué à Jacques
Van Grootenbrill, l’inusable secrétaire du RCS Nivellois. Le Prix du
Shopping Center est revenu à Charles Lambinet, du Judo Club de
Nivelles. Quant au Prix «Nivelles Commerces», c’est Claude Buvens,
prof de gym au Sacré-Cœur très actif dans la promotion de la pratique
sportive, qui a été choisi.
Nivelles
Sports
Le Journal de
Nivelles Sports
©
I
L’ é v é n e m e n t d u m o i s : l ’ E N N t r u s t e l e s r é c o m p e n s e s
To u t b a i g n e p o u r
Amies dans la vie, inséparables dans l’eau. Nirina
Lepage et Alix Buron ont quinze ans. Étudiantes en
quatrième humanités à l’Athénée, elles partagent la
même passion pour la nage synchronisée qu’elles
pratiquent à l’ENN. Avec le même succès. Ensemble,
elles ont, début novembre à la Dodaine, remporté
le titre de Championnes francophones cadettes
en duo. En solo, Nirina a gagné
la médaille d’or, et Alix le
bronze. Deux sirènes nagent en
plein bonheur…
L’ENN, l’un des plus actifs clubs qui
fréquentent la piscine de la Dodaine, peut
s’enorgueillir de posséder une section
de nage synchronisée performante.
Pour preuve, les excellents résultats
qui ont sanctionné, le 4 novembre, les
Championnats francophones des Cadettes
disputés à l’Aquaparc. Le club nivellois a
trusté les récompenses collectives (une
médaille de bronze pour le Team et l’or
pour le Team combiné) et individuelles,
avec Nirina Lepage (championne francophone en solo et en duo) et Alix Buron
(championne francophone en duo et
médaille de bronze en solo) en têtes
d’affiche.
I
Alix
et Nirina
Nivelles
Sports
©
se souvient Anne, la maman d’Alix Buron, par ailleurs secrétaire
sportive de la section nage synchro de l’ENN. Un an plus tard, son
duo avec Nirina était formé… «Et elles ne se sont plus quittées»,
souligne fièrement Anne, heureuse de cette belle amitié. «En
saison, elles s’entraînement dix
heures par semaine, à raison
de quatre séances.»
Un rythme d’autant plus soutenu
que la nage synchro n’est pas la
seule passion des deux copines:
Nirina, l’Arquennoise, suivait aussi
des cours d’art dramatique, et Alix,
la Sartoise, consacre le reste
Nirina Lepage
de ses loisirs à sa guitare. «Mais
leur travail a vite été récompensé»,
souligne Anne. «Lors de leur
dernière saison en catégorie
Minimes, elles avaient déjà été
sacrées Championnes francophones, comme cette année, alors
qu’elles quittaient les Cadettes.»
Dès le mois de janvier, c’est en
Alix Buron et Nirina Lepage
Juniores qu’Alix et Nirina nageront,
pour une période de trois ans.
«Le niveau sera encore plus relevé, il faudra s’y adapter. Et les
premières compétitions ont déjà lieu en février.»
«À sept ans et demi, ma fille, qui pratiquait la
natation depuis ses quatre ans, est rentrée à la
maison et, sans que j’en comprenne la raison,
m'a dit : Je veux faire de la nage synchronisée»,
Pas le temps de dormir sur ses lauriers donc. Alix et Nirina seront aussi
en vedette lors du Gala annuel de nage synchro qui aura lieu le 19 avril
à la Dodaine…
Laurent Denuit
Renseignements : www.enn.be ou www.nagesynchro-nivelles.be
CApital 71
S p o r t
Le Journal de
Nivelles Sports
Nivelles
Sports
©
I
Willy cède le flambeau
Willy Manquoy a souhaité transmettre la présidence du Judo
Club Nivelles après exactement 30 années de bons et loyaux
services. Depuis le 13 novembre, c’est Claude Thayse qui
remplace celui qui fut, en 1960, le premier judoka ceinture
noire de la région et qui avait fondé le club en 1951 avec
André Lermigneaux et Arsène Verly.
Renseignements : www.judonivelles.net
News
I
Bonnes fêtes de fin d'année
à tous !
Saint Nicolas arrive
Saint Nicolas visite plusieurs clubs de Nivelles Sports en ce
débutNivelles
décembre. Après avoir commencé sa tournée à
Sports
l’Argayon
le 1er décembre, il sera ce mercredi 5 décembre à
la salle paroissiale de Baulers pour gâter les hockeyeurs du
Pingouin. Le samedi 8, saint Nicolas sera au club-house de
la salle omnisports de la Dodaine pour rencontrer (vers
14h30) les basketteurs du Royal Alsec. Enfin, le samedi 15
décembre, il participera à la grande soirée du RCS Nivellois
(Souper country à 14 euros, infos au 0498/254.702 ou sur
www.rcsn.be) à la salle de l’Enfant-Jésus.
©
Stages de Noël à Espace Santé
Espace santé organise des stages durant les vacances de
Noël. La première semaine (24-28/12 sauf 25): Initiation &
perfectionnement en danses modernes pour les 4-6 & 7-10
ans (50 euros pour quatre demi-journées). La deuxième (2,3
et 4/1): Hip Hop & Break Dance/Multisports/Graffiti pour les
13-18 ans (75 euros).
Renseignements : 0475/676.715 et www.espacesante.org
I
Dans votre agenda
I
• Les vendredi 14 et mercredi 19 décembre - Le Judo Club Nivelles organise ses Passages de grades.
• Du 22 au 31 décembre - Le Circuit de l’Espérance de tennis fait étape à l’Argayon.
• D u 26 au 30 décembre - Le CABW organise un stage de préparation en salle au centre omnisports de Vittel, en France,
pour les athlètes nés en 1994 et avant. Infos : www.cabw.be
• L e vendredi 25 janvier, à partir de 18h - Le club d’aïkido Shi Zen Dojo organise le Kagami Biraki
(Nouvel an Japonais) en la grande salle omnisport de l’IPAM. Infos : www.shizendojonivelles.be
• Le 24e Tournoi International de Judo aura lieu les samedi 26 et dimanche 27 janvier, de 9h à 20h,
à la salle de la Dodaine. 1.000 judokas sont attendus. Infos : www.judonivelles.net
• L e samedi 26 janvier - En collaboration avec le Barreau de Nivelles et en partenariat avec la banque Delta Lloyd, le
Tennis Club de l’Argayon organise un tournoi amical de tennis suivi d'un dîner destiné aux avocats et membres de la magistrature.
Infos : 067/21 85 70 ou www.argayon.com
CApital
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Tél.: 064/43.24.31
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A la conquête de l’Ouest
« L’Amérique, l’Amérique, je veux l’avoir et je l’aurai », « La Californie, la Californie… »,… La simple évocation du Grand
Ouest américain nous inspire bien des mélodies. On rêve de paysages de westerns, de panoramas à couper le souffle et de
dépaysement sans toutefois y croire. Les Etats-Unis - loin d’uniquement susciter des controverses - passionnent les foules.
Le fait n’est pas nouveau à la différence près que la conquête de l’Ouest est désormais à la portée de tous… Reste à le
vouloir et à s’entourer des meilleurs. Intermédiaire de choix, Service Voyage Startair ne se contente pas de nous emmener,
il concrétise notre rêve américain…
A cette époque de l’année, la neige récolte tous les suffrages des amateurs de glisse. Pourtant, certains, tentés par des destinations lointaines, s’activent déjà à la
préparation des vacances d’été. Service Voyages Startair
vous donne des envies d’ailleurs, d’une destination de rêve,
riche en symboles de films : l’Ouest des Etats-Unis. Las
Vegas, San Francisco, Los Angeles, San Diego,… les seuls
noms nous transportent et l’idée même du voyage nous
emmène déjà vers d’autres contrées. Entendez-vous l’appel
du Grand Ouest avec ses cowboys, ses machines à sous et ses
célèbres cascades ? C’est ce que vous propose Service
Voyages Startair. La destination est lointaine et les
richesses à découvrir infinies. Pour ne pas passer à côté de
votre voyage, une bonnepréparation est essentielle. Votre
agence waterlootoise s’occupe de tout pour vous et avec
vous. Mode d’emploi.
Voyager « sur mesure »
Premier élément décisif : le choix de la formule. Vous
opterez pour le « Fly & Drive » ou le circuit organisé en autocar. Vous êtes plutôt indépendant et vous
souhaitez un voyage sur mesure ? Préférez le « Fly &
Drive » qui comprend le vol, la voiture de location, le logement mais aussi et surtout la composition de votre voyage
« à la carte ». Avec vous, Service Voyages Startair compose
votre périple du début à la fin, en adaptant le programme
à vos souhaits et à la durée de votre séjour. Les conseils
de Philippe Liénard vous guideront. Amoureux de la région,
ses nombreuses visites du Grand Ouest, ont fait de lui un
connaisseur qui saura vous guider vers les plus beaux sites.
Les parcs naturels tels que le Yosemite, Bryce Canyon,
Death Valley, Zion, Grand Canyon,… vous éblouiront de leurs
splendeurs et les villes mythiques par leur univers fascinant.
Vous en voulez encore plus ? Parlez-en à Philippe qui vous
conseillera encore Monument Valley, le Lake Powell pour
vous adonner au ski nautique, à la voile ou au rafting, la
Napa Valley investie de vignobles et l’aquarium de la Baie
de Monterey. De surprises en découvertes, vous ne serez
pas trompés quant aux promesses d’émerveillement faites
par Service Voyages Startair.
Planifiez et…profitez !
La préparation de votre voyage se fera en deux ou trois
étapes. Prendre le temps de poser les bases, d’évoquer les
différentes formules de voyage et de dégrossir vos souhaits, constituent généralement le contenu de la première
entrevue avec l’agence de voyage. Une fois les premières
pistes évoquées, Philippe vous conseillera d’entreprendre
des recherches personnelles afin de sélectionner vos sites
de prédilection. « Pour la seconde entrevue, je sollicite
la présence de tous les protagonistes du voyage afin de
leur soumettre un premier projet. J’écoute et entends
alors leurs remarques et leurs demandes afin d’affiner
le programme. Le dialogue est essentiel car, de manière
générale, tout est possible. Si le client souhaite profiter
du voyage pour intégrer un séjour à New York ou à Washington, nous le faisons.» Pour profiter pleinement de la
région, il vous faudra partir un minimum de 10 jours. Pour
une cadence moins soutenue, prévoyez 23 à 25 jours de
façon à visiter davantage de sites, d’approfondir vos visites et de vous ménager des plages de temps libres. Pour
vous reposer et vous remettre de vos émotions, vous logerez dans des hôtels de catégorie 3 ou 4 étoiles. Vous
auriez souhaité une suite de luxe lors de votre arrêt à
Las Vegas ? Demandez-la, vous l’aurez !
munis de toute la documentation utile sur les régions à
découvrir et les activités prévues. Toutes vos réservations
étant prises avant votre départ par votre agent de voyage,
rien ne viendra compromettre le bon déroulement de votre
voyage. Cependant, vous disposez toutefois des numéros
de contact des agents réceptifs sur place et vous pouvez
à tout moment contacter Philippe qui vous assistera en cas
de besoin.
Vous souhaitez partir en été ? En vous y prenant
suffisamment tôt, vous profiterez des politiques de prix
avantageuses des compagnies aériennes et des faibles
coûts consécutifs au cours actuel du dollar. En couple ou
en famille, vous apprécierez le dépaysement et la diversité
des paysages et l’esprit unique de ces contrées éloignées,
aux antipodes de nos campagnes.
Sécurité et prise en charge garanties
Avec Service Voyages Startair, l’avantage est clairement de s’adapter à vos envies. Tout est programmé à
l’avance, jour par jour, l’imprévu n’interviendra que pour
vous émerveiller. Tout est sûr. Après avoir revu et assimilé
l’itinéraire et le programme de vos vacances, vous partirez
Service Voyages Startair I Chée de Bruxelles 95 B I 1410 Waterloo I Tél.: 02 351 1 8 05
[email protected] I Fax : 02 351 18 06 I www.servicevoyages.be I N° licence A1346
VOTRE AGENCE EST OUVERTE DU LUNDI AU VENDREDI DE 9H À 18H
ET LE SAMEDI DE 10H À 13H
Clarisse Michaux
Publi-reportage
Chapeau
A Nivelles, certaines vitrines semblent là
depuis toujours. A la Place Emile de Lalieux,
Orto Medi Line est l’une d’elles. Dernièrement
parée d’une nouvelle vitrine qui souligne sa
spécificité, la boutique n’a pourtant pas pour
vocation de faire du tape-à-l’œil, juste d’honorer
la notion de service. Osez pousser la porte, échangez
quelques mots avec Lydia Priem et tout vous
semblera clair et limpide. Derrière l’accueil de sa
gérante, se cachent un véritable professionnalisme
et une écoute incomparable. Visite d’une institution
nivelloise.
Installée dans un premier temps à la rue de Bruxelles en
1989, cela fait quelques années que ses clients se rendent
quelques mètres plus loin, à la Place Emile Delalieux, à la
recherche de conseils et de matériel destiné à améliorer
leur qualité de vie. Sur la toute nouvelle enseigne, au dessus
de la vitrine, on peut y lire « Bandagisterie - Orthopédie Prothèses - Orthèses - Voiturettes - Aides à domicile ».
Officiellement tout cela, Orto Medi Line représente bien plus
aux yeux des clients réguliers ou de toutes les personnes
ayant un jour poussé la porte de l’établissement.
Un attirail d’aides
ORTO MEDI LINE
ou cultiver l’art du vivre mieux !
Derrière la vitrine où les oreillers ergonomiques, côtoient les plateaux repas, lits de sécurité, sièges de douche,
minerves, attelles ou autres bas de contention, un peu plus
loin, derrière le comptoir au fond du magasin, vous trouverez Lydia qui vous accueille d’un « bonjour » aussi chaleureux que sincère, avec le sourire en prime ! La garante du
service Orto Medi Line, c’est elle. Agréée par toutes les
mutuelles, le Fonds des Accidents du Travail et recommandé par de nombreux médecins, Orto Medi Line travaille en
collaboration avec Didier, agréé en aide à la mobilité, et est
en relation avec l’AWIPH. Afin de trouver une solution au
cas par cas, Lydia prône l’écoute, le dialogue et affirme sa
compétence à chaque demande. Prendre les mesures pour
des bas à varices, expliquer le fonctionnement d’un aérosol
ou donner les conseils d’entretien d’un article, font partie
intégrante de son quotidien et révèlent un vrai professionnalisme. Pour assurer de bons délais et la qualité des
articles, Lydia choisit ses importateurs en fonction de leur
fiabilité et de leur sérieux, sans répercussion aucune sur
le prix de ses articles. Chez elle, donc, vous trouverez du
matériel orthopédique et médical - genouillères, chevillères, aérosols, tensiomètres mais aussi oreillers, matelas, couvertures chauffantes,… - et tout le nécessaire
pour prendre soin de votre santé et de votre confort. Autre
préoccupation de la Maison : la mobilité. Du simple bâton en
bois, à la chaise électronique hyper sophistiquée, son expérience et son expertise sont de mise pour vous conseiller un
achat utile et réfléchi explique Lydia. « Lorsqu’une personne
me contacte pour obtenir une chaise roulante, je me déplace à son domicile avec un bandagiste pour que nous
l’aidions à trouver le modèle qui soit adapté à la fois à son
handicap, à son environnement, à son besoin d’activité et
à son budget ou aux possibilités de remboursement qui
s’offrent à elle. » Le dialogue est essentiel de façon à bien
définir le pourquoi du besoin de la chaise, une donnée
primordiale. Home care et nursing font aussi partie du
vocabulaire d’Orto Medi Line qui s’occupe également de
l’adaptation de votre intérieur. Dans ce cas, l’ergothérapeute
se rend à domicile, équipé d’un ordinateur portable, d’un
appareil photo et de tout le matériel nécessaire pour aménager ergonomiquement l’espace de vie tout en tenant
compte des limites de son travail et, le cas échéant, en
déléguant le dossier à des corps de métier compétents.
Vendre, et après ?
Système d’assistance pour les chaises roulantes,
prêt de matériel en test ou lors de réparations, visite
hebdomadaire d’un orthopédiste pour la délivrance du
matériel d'orthopédie, Orto Medi Line ne badine pas avec
le service. Vous avez besoin d’un renseignement ? Une
CApital 81
Publi-reportage
Notre plaisir... A votre service depuis plus de 40 ans
Du 1er au 31 décembre 2007
Mois spécial
question vous taraude ? Poussez la porte, même si vous
n’avez besoin de rien, Lydia connaît la valeur des mots
« écoute », « dialogue » et « flexibilité ». Des principes qu’elle met au service de ses clients qui ne s’y
trompent pas. « Notre clientèle est variée, mais il est vrai
que nous recevons fréquemment des personnes malades,
handicapées ou âgées qui viennent nous voir pour nous
parler de leurs problèmes intimes, de leurs petits bobos qui noircissent leur quotidien. La démarche n’est pas
toujours évidente pour eux. C’est pour cette raison que
je me dois d’être la plus agréable possible, de faire
preuve de beaucoup de compréhension, de respect, et
par-dessus tout, d’une grande capacité d’écoute. Cela
nous permet de percevoir le stade d’acceptation de
la personne par rapport à son handicap et d’adapter
notre aide à celle-ci. »
Pour vivre autrement, vivez mieux !
Et que ceux qui pensent ne pas être concernés par
l’activité d’Orto Medi Line se détrompent. « Contrairement à ce que nombre de gens pensent, il ne faut pas
forcément être handicapé ou âgé pour venir au magasin.
Ne pas parvenir à attraper un bol sur son étagère parce
que l’on mesure 1 mètre 50 ou ne pas avoir suffisamment de force pour ouvrir un bocal ne marque pas pour
autant un signe d’anormalité… ». Derrière un conseil ou
Toute la gamme des
appareils encastrables
l’acquisition d’un article, une vie, parfois, se transforme.
« Notre parfaite connaissance du système de soins de
santé belge et des législations en vigueur pour l’intégration
de la personne handicapée, nous conduit bien souvent
à renseigner les gens quant à leurs droits. Encore
dernièrement, sur nos conseils, une dame en chaise
roulante faisait la demande pour l’obtention d’une
chaise roulante électrique. Loin
de penser qu’elle rassemblait
toutes les conditions pour
en bénéficier, elle restait
cloîtrée chez elle, n’osant
pas s’aventurer en ville.
Aujourd’hui, cette dame
roule en chaise motorisée
et nous la voyons faire
ses courses seule, se
balader,… vivre ! »
Clarisse Michaux
Mille fois mieux
I Place Emile Delalieux, 10 I Tél. : 067 22 07 74
I Du lundi au vendredi de 9h30 à 18h30, le jeudi à partir de 10h30
O rto M edi L ine
16, rue de Bruxelles - 1400 Nivelles - 067 21 45 45
C u l t u r e
A s s o c i a t i f
L’Ouvre-Boîte, une fenêtre
ouverte sur l’ espoir
Associatif
La vie réserve parfois de drôles de surprises. Nul ne sait
de quoi l’avenir sera fait. Tout va bien, puis, soudain, c’est
la chute. La maladie, la perte d’emploi, le surendettement
face aux multiples tentations commerciales. Les conséquences peuvent être lourdes et la pente dure à remonter.
Que faire alors ? Vers qui se tourner dans le désarroi ?
L’Ouvre-Boîte et son équipe sont en place depuis bientôt dix ans. Au rythme de 800 personnes en difficulté par
an, on peut vraiment dire que cette association a de très
bonnes raisons d’exister.
Objectifs et un peu d’histoire
Pour rappel, c’est en 1998, à la demande du Doyenné de Nivelles, que
l’Ouvre- Boîtes est mise sur les fonts baptismaux pour résider rue aux
Souris. Un incendie criminel en mars 2002 a nécessité une migration
vers la rue Roblet à l’emplacement de l’ancienne Caserne des Pompiers devenue « Les jardins Delalieux » en cours de finition. Deux ans
après, retour à la case départ : rue aux Souris où l’association évolue
à plein régime. Son objectif ? Venir en aide aux personnes en situation
précaire matérielle ou psychologique. Dans le cadre d’une prise en
charge globale, cette association fonctionne sur quatre axes :
La convivialité :
La porte est ouverte à toute personne qui – dans un moment de découragement - souhaiterait se « poser » un peu, parler, boire un café
ou un potage.
Service de distributivité :
Un magasin constitué de vivres, de vêtements, de mobilier, de
livres déposés par des personnes qui, plutôt que de les porter au
container, préfèrent donner une seconde vie utile à des personnes
nécessiteuses.
L’accompagnement :
Certaines démarches administratives compliquées s’avèrent parfois
insurmontables à ceux qui sont déjà submergés par les soucis. Un
CApital
84
avocat à consulter, des papiers à mettre en ordre, des plans de paiement à établir, demande parfois un éclairage et une aide qu’apporte
l’équipe de l’Ouvre-Boîte.
La réinsertion :
Accueillir et réconforter c’est bien, mais pendant ou après l’épreuve,
il faut aussi se reconstruire, se recentrer par rapport à la société. A
l’Ouvre-Boîte, on aide à retrouver un équilibre et une place dans son
environnement. Il est rappelé que chacun a des droits et aussi des
devoirs. Des ateliers divers sont organisés : relaxation, gymnastique
douce, des activités sportivo-culturelles, des cours de cuisine, de bricolage et même des débats sur des sujets divers.
La Boîte à Tout : je donne et j’achète
La Boîte à Tout inaugurée le 14 septembre dernier - répond à une
demande plus large. L’idée est simple : vos greniers, vos armoires
débordent de choses dont vous ne faites plus rien. La Boîte à Tout est
le réceptacle idéal puisque, après estimation de la valeur des objets
déposés, ils sont mis en vente à un prix démocratique et attractif.
En résumé, tout le monde s’y retrouve. Par ailleurs, pour le dépôt
ou l’achat de meubles plus imposants, il suffit de téléphoner pour
prendre un rendez-vous pour vous rendre dans un entrepôt mis à
la disposition de l’asbl par la Pharmacie Militaire. Il est même possible de demander le passage de la camionnette de l’association pour
enlever ce dont vous souhaitez vous débarrasser.
Une équipe de choc
Véronique, Eric, Paule Rita (éducateurs), Magali (agent administratif)
et les bénévoles, assemblent leurs multiples compétences au niveau
de la gestion de la double association. Ils accompagnent, inventent
des nouvelles idées pour faire avancer chacun de leurs usagers.
Les demandes de subsides représentent un volet vital pour le fonctionnement et il est nécessaire de bien connaître les procédures.
Des projets pleins la tête, il en est un qui est déjà concret. Dans le
creux de la détresse de certains parents, les enfants sont parfois oubliés. Ils ont alors besoin de pouvoir parler, s’abandonner auprès de
personnes outillées pour recevoir leur ras-le-bol momentané. Cela se
passe tous les mercredis après-midi.
Noël s’approchant, nous signalons l’organisation par l’Ouvre-Boîte,
d’un Marché de Noël à la rue aux Souris. Il y aura un bar, un atelier
Cuisines du Monde, la vente d’articles de décoration et, surtout un
petit air de fête.
Dix ans, ça se fête
Fin novembre 2008, l’Ouvre-Boîte marquera le coup qui rappellera leur
présence à Nivelles depuis une décennie. Un comité interne se prépare déjà activement pour concevoir un Cabaret Variété. Un spectacle
dans lequel s’investissent – selon leurs talents – les « passagers » de
ce lieu empli de générosité et d’hospitalité. En sortant du bureau de
Véronique, je repère sur un mur une phrase qui dit tout : « La précarité
n’a ni visage, ni critère » Car, faut-il le rappeler, l’Ouvre-Boîte est une
association neutre sans aucune opinion politique, philosophique ou
religieuse.
Marie Marthe Schuermans
L'Ouvre Boites I Soutenue par la Région wallonne, la Fondation Roi Baudouin, Cera Holding, le
Fifty One de Nivelles, Caritas Secours I Rue aux Souris 7 I 1400 Nivelles
Magasin L'Ouvre Boites Avenue Albert et Elisabeth 2 I 1400 Nivelles I Presque sur le coin de la
rue aux Souris I Tél. : 067 84 00 37 - Fax : 067 33 60 26 - e-mail : [email protected]
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En collaboration avec Central Jardin
M a i n s
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Central Jardin
vous aide a choisir
• Le NORDMAN garde ses aiguilles, non piquantes, pendant de longues semaines mêmes
racines coupées. Les hauteurs vont de 1,25m
à 4,00m
• D’autres variétés sont aussi disponibles, avec
ou sans mottes : Le prince des Ardennes
(PICEA COMMUN), le CONICA, le PUNGENS
GLAUCA, le NOBILIS, ...
Mon beau sapin,
Nous emballons vos sapins dans un filet de
protection qui facilite le transport. Possibilité de
livraison à domicile. Contactez-nous.
Roi de la fête
Bonnes fêtes fleuries à tous !
On vous l’a toujours dit, les
conseils c’est Chez Central Jardin.
HORAIRE D'HIVER : 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h - dimanche de 10 à 13h
Ouvert 7 jours/7 jusqu'au 24 décembre
A 3 minutes du centre de Nivelles (Route Nivelles-Seneffe)
Rue de la Samme 30 O Arquennes O [email protected] O Tél. : 067 87 77 78 O Fax : 067 87 91 60
C A p i t a l 87
Question d’argent
En collaboration avec notre partenaire CBC Assurances rue de Bruxelles, 17 à Nivelles
Courtois
le constat
Un moment d’inattention et c’est le choc ! Simple accrochage ou
incident plus important, les accidents de voiture sont pour nombre
d’entre nous synonymes de stress. Remplir la déclaration d’accident
ajoute alors son lot de réjouissances. Apparaissant souvent comme
une obligation dont on se passerait bien après un accident, il est
pourtant essentiel de bien la remplir pour se mettre à l’abri de toute
mauvaise surprise. Ne pas se laisser gagner par la précipitation mais
procéder avec ordre et méthode. CBC vous propose quelques conseils
pour ne rien négliger de cette étape décisive et néanmoins rapide.
Conseil n°1 : Restez zen !
Si l’énervement est un premier sentiment normal, il est nécessaire
de reprendre son calme et de regagner ses esprits avant de commencer à remplir la déclaration.
Conseil n°2 : Priorité à la sécurité
Le constat d’accident n’est à utiliser qu’en cas de dommages matériels. Une première règle consiste donc à procéder à une évaluation
rapide de la situation. Si l’un des conducteurs ou passagers des
véhicules impliqués est blessé, la priorité doit être accordée à son
état de santé. Il faut dans ce cas immédiatement appeler les services
de secours. Sans cela, vous pouvez entreprendre la rédaction de la
déclaration amiable d’accident.
CApital
88
de 1 à 15. Si les 11 premières questions ne constituent qu’une
formalité administrative, les étapes suivantes sont davantage
nécessaires à définir les circonstances de l’accident. Parmi elles,
la numéro 12 est importante et pourtant fréquemment oubliée. Il
vous est demandé de cocher les affirmations qui vous concernent. Pour la 13ème étape, vous devrez réaliser un schéma le
plus réaliste possible de l’accident.
Conseil n°5 : Photographiez
Pour faciliter les éventuelles procédures futures, vous pouvez prendre des clichés de l’accident. Si vous disposez d’un appareil photo
ou d’un gsm qui en possède un, prenez une photo des véhicules et
des panneaux de signalisation présents sur les lieux de l’accident.
Cela pourrait s’avérer d’un grand secours pour reconstituer les
circonstances de l’accident.
Conseil n°4 : Signer = valider
L’un des conseils essentiels à connaître concernant la déclaration
d’accident concerne l’étape numéro 15. Il est important pour
tout usager de la route, de savoir que la déclaration ne peut être
signée que si et uniquement si vous êtes d’accord sur l’intégralité
des informations reprises sur le recto de la déclaration. Si vous
estimez qu’une erreur intervient dans le constat d’accident,
n’apposez pas votre signature à la fin de celui-ci. En effet, cela
pourrait avoir de lourdes conséquences sur le dédommagement
ultérieur opéré par votre compagnie d’assurance. Abstenez-vous
donc de signer si l’autre conducteur a coché une case que vous
contestez, s’il a signalé un autre conducteur ou encore si le
schéma ne vous semble pas conforme à la réalité des faits.
Conseil n°6 : Fiez-vous à l’expert
Si la tentation est grande de se rendre chez un garagiste pour
obtenir un devis des réparations à effectuer sur votre véhicule, cela
s’avère inutile et sans valeur pour votre compagnie d’assurance.
En effet, celle-ci aura automatiquement recours à un expert pour
évaluer l’état de votre véhicule après le sinistre. Ne perdez donc
pas votre temps ni votre énergie inutilement, faites confiance à
votre assureur !
Une fois que vous avez rempli le recto du constat d’accident, chacune des parties concernées récupère une version du document.
Le verso du document sera alors à compléter avec ou sans l’aide
de votre assureur.
Plus d’informations ?
Rendez-vous dans votre agence CBC et
demandez conseil à votre agent.
CBC Assurances
Rue de Bruxelles, 17
1400 Nivelles
Tél : 067 / 84.20.68
Fax : 067 / 84.20.07
Celui-ci se compose de deux parties : un recto et un verso. Le recto
consiste en un état des lieux, une photographie de la situation après
l’accident. Aucune prise de position n’est autorisée sur cette face du
document, la neutralité est de mise. Les affirmations du style « il est
en tord » sont donc à bannir et ce, même dans la question portant
le numéro 14. Le verso, par contre, est destiné à votre compagnie
d’assurance et vous permet de mettre sur papier vos commentaires
sur les circonstances de l’accident et/ou vos états d’âme.
Conseil n°3 : De 1 à 15, dans l’ordre !
Pour être certain de n’omettre aucune partie du constat d’accident, il
est important de le remplir en respectant l’ordre des numéros allant
Plus d’informations ? Rendez-vous dans votre agence CBC et
demandez conseil à votre agent.
Pour en savoir plus, surfez sur
www.cbc.be
C A p i t a l 89
Laurent Delvaux : Un Sculpteur de génie
C u l t u r e
Tourisme
Depuis le début de l’année et dans chacun de nos magazines, la rédaction de Nivelles
Capital s’est penchée avec passion et intérêt sur la Collégiale, développant quelquesunes de ses multiples facettes. Cette rencontre privilégiée nous a instruits, captivés et
nous a permis de nous attacher plus encore à la Belle Dame de Nivelles. On pourrait
écrire à son sujet pendant cent ans et plus, tant le sujet est inépuisable. Pourtant,
comme pour toute saga, il lui faut – dans nos
pages toutefois - une fin, une conclusion et un au
revoir… rédactionnel. Pour clore notre Saga,
nous voulons rendre hommage à un grand artiste
sans qui la Collégiale ne serait pas ornée de son
prestigieux mobilier. Nous avons nommé
Laurent Delvaux.
Episode n°8
Les signatures des deux auteurs de la chaire " Jésus et la Samaritaine "
Le mobilier prestigieux de la Collégiale
Son nom nous est familier – certes – mais connaissons-nous vraiment le sculpteur Laurent Delvaux ? Natif de Gand (1696) il vécut
dans notre Ville et y réalisa un travail d’une beauté exemplaire. Ses
apprentissages successifs à Bruxelles dans l’atelier de Pierre-Denis
Plumier, en Angleterre et à Rome, ont fait de lui un créateur accompli et admiré.
C’est en 1732, en pleine maturité artistique, qu’il est nommé
sculpteur de la Cour sous Charles de Lorraine. Il épouse une
Nivelloise en 1734 et s’établit à Nivelles où il s’éteint en 1778. Il
semble que l’artiste ait eu deux ateliers à Nivelles. Un qu’il louait à
la rue Marlet.
Le second, installé plus tard, aurait fait partie d’une maison qu’il
avait fait construire à la rue de Mons en vue de la mettre en location.
Une clause peu commune fut ajoutée au contrat de location : la mise
à disposition d’un local servant d’atelier à son propriétaire.
CApital
90
Un œuvre colossal en héritage
Pas étonnant qu’on ait écrit à propos du style de Laurent Delvaux :
« fait de mesure, d’équilibre, de force contenue et de lyrisme
décoratif » La plus belle démonstration en est la chaire de vérité nommée « Jésus et la Samaritaine » un ensemble monumental
constitué de bois et de marbre blanc. Si la conception est attribuée
à Laurent Delvaux qui a réalisé la sculpture des parties de marbre,
on peut cependant lire une double signature : la sienne et celle de
Philippe Lelièvre à qui a été confiée l’ébénisterie. Nicolas Bonnet lui
fut chargé de la partie menuiserie de la chaire. L'intérêt des chaires
de Delvaux réside dans leur très nette clarté structurelle. De la
forme baroque, il ne garde que la structure portante arborescente
et rend de ce fait à la cuve et aux rampes d'escaliers une
autonomie mobilière, les traitant dans le style décoratif contemporain, le style Louis XV.
La conversion de Saint-Paul
C u l t u r e
Tourisme
Sous la chaire « Elie au désert », réalisée en bois uniquement, le
groupe de l'ange et d'Elie est un autre de ses chefs-d'oeuvres.
L'épisode est rapporté dans le premier livre des Rois. Elie est dans le
désert, les torrents se sont taris, les corbeaux n'apportent plus de pain
au prophète. Mais voici que la parole de Dieu retentit, qui lui enjoint de
rejoindre la ville de Sarepta. Le message divin est représenté par un
ange qui, s'approchant d'Elie endormi, lui touche doucement l'épaule.
A la grâce juvénile du jeune homme s'oppose la puissance calme du
prophète dont le sommeil est peuplé de songes et de visions. La rencontre est naturelle, familière pourrait-on dire, et totalement dénuée
d'emphase. Les ailes éployées de l'ange semblent couvrir de leur
ombre l'homme de Dieu comme pour le protéger des ardeurs du soleil
sculptées sur les flancs de la cuve. Cette chaire était érigée dans
l’ancienne église des Carmes sise rue de Mons à l’époque.
Elie au désert (Détail)
Pour l’anecdote, Laurent
Delvaux a exprimé le
souhait d’être enterré
au pied de « Elie au
désert », ce qui fut fait.
Cependant, après la
démolition de l’église
des Carmes à la fin du
18ième sa dépouille fut
transférée au Cimetière
de Nivelles. On peut y
voir encore, à l’entrée à
gauche, une plaque commémorative dédiée au sculpteur. « La conversion de Saint Paul » par ailleurs, impressionne par sa grandeur et
l’expression de chaque acteur de la scène. Aussi bien Saint Paul, que
les soldats, et le cheval expriment la surprise du choc envoyé par Dieu.
Située dans l’abside, la gigantesque statue est parfaitement mise en
valeur grâce au dépouillement du mur cintré qui l’enveloppe. On peut
citer également différentes réalisations tout aussi remarquables :
les quatre apôtres les saints André, Pierre, Jacques et Paul. Le portail
de l’entrée dite du Marché, qui est surmonté de deux femmes, l’une
représentant la Prudence et l’autre la Force.
Concerts de fin d'année
Par la Chorale "Coro Polifonico Ibleo"
(Province de Ragusa - Sicile)
Dimanche 30 décembre à 10h30
Messe à la Collégiale Sainte Gertrude à Nivelles
Mercredi 2 janvier à 19h
Eglise Sts-Cyr & Julitte de Seneffe
Un homme chanceux et sensible
La chance a souri très tôt à Laurent Delvaux. C’est au moment de son
voyage à Rome que, muni d’une lettre de recommandation, il a rencontré le Cardinal Corsini. Peu de temps après, le même Cardinal
devenait le Pape Clément XII. Pour une aubaine, c’était une aubaine,
toutes les décisions dépendant du Chef de l’Eglise. Par ailleurs, à la fin
de sa vie, ne pouvant plus sculpter, un de ses amis lui proposa de lui
rachèter ses outils. A contrecoeur, il y consentit, à une seule et
impérative condition : qu’il n’en prenne possession qu’après sa mort,
expliquant que ses outils étaient le prolongement de ses mains et
qu'elles étaient encore en vie…
Marie Marthe Schuermans
L'Evangéliste Saint-Paul
CApital
92
Nous remercions chaleureusement Jacques Sartiaux, Philippe
Dardenne, de l’Office du Tourisme de Nivelles de nous avoir soutenus
dans cette belle aventure. Ils nous ont guidés efficacement et avec
grand enthousiasme dans le dédale de notre belle et illustre Collégiale.
Il est certain qu’ils nous ont transmis le virus de leur passion sans
limites pour nos inestimables trésors nivellois. Merci aussi à Christian
Patriarche pour son éclairage avisé - lui qui a eu un lien privilégié avec
l’œuvre de Delvaux grâce à ses travaux de restauration.
UNE ORGANISATION DE
GARAGE IACONO LUCIEN
Concessionnaire officiel
C u l t u r e
La grande maison jaune
Tourisme
La « Maison du Tourisme », creuset d’une multitude d’informations touristiques, culturelles et pratiques sur Nivelles et ses
communes partenaires, à savoir Braine-le-Château, Ittre, Rebecq et Tubize, se situe à quelque 150 mètres à peine de la
collégiale Sainte-Gertrude, au 48 rue de Saintes. Elle abrite la Maison du Tourisme du Roman Païs, l’Office du Tourisme de
Nivelles et la Confrérie de la Tarte al djote.
Inaugurée en juin 2004, il faut savoir que cet immeuble faisait
initialement partie du couvent des Annonciades, fondé à Nivelles en
1607-1608, supprimé en 1784 et depuis lors détruit en grande partie. C’est en 1883 que le bien fut acquis par les Frères des Ecoles
chrétiennes qui s’y installèrent et construisirent des classes dans le
jardin. Le 13 mars 1978, la Ville de Nivelles se porte acquéreur
du bâtiment et entame une procédure de classement dont
l’arrêté sort le 6 octobre 1982, protégeant ainsi les façades et les
toitures de l’immeuble ainsi que son escalier intérieur dont la
restauration nécessitera d’importants travaux Aujourd’hui, outre
son intérêt historique et architectural, la « Maison du Tourisme »
propose aux visiteurs toute une panoplie de guides-promenades les
incitant à parcourir leur ville et leur région à pied, à vélo ou en voiture, des informations détaillées sur la collégiale Sainte-Gertrude et
ses différentes possibilités de visites, diverses brochures touristiques
gratuites, des ouvrages astucieux tels « le Petit Futé »,des cartes postales, des souvenirs sous forme de livres comme, parmi d’autres, « Le
Petit-Saint-Jacques hier et aujourd’hui », ou sous forme d’objets relatifs
à la Ville de Nivelles et à son histoire…
Maison du Tourisme du Roman Païs
I L'equipe de la Maison du Tourisme du Roman Païs est à votre
disposition 7 jours sur 7 de 8h30 à 17h I Infos : 067 22 04 44 I Site internet : www.tourisme-roman-pais.be
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