L`étude - Emplois Loire Observatoire
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L`étude - Emplois Loire Observatoire
mars 2008 Introduction Ce document présente les principales conclusions d’une table ronde qui a eu lieu le 11 décembre 2007, lors de la conférence annuelle de l’emploi organisée par ELO, epures, le CREUSET, la CCI de Saint-Etienne/Montbrison et l’Agence de Développement de la Loire. L’objectif de cette table ronde était de débattre des questions relatives à la qualification et la formation des salariés dans le secteur de la métallurgie-mécanique, dans un contexte où l’innovation et plus globalement les savoir-faire spécifiques des entreprises sont au cœur de la compétitivité. Pour alimenter le débat, cinq intervenants étaient invités : − M. Laurent Mari, coordonnateur emploi-formation à l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) de la Loire. − M. Didier Lauriac, chargé de mission à la CCI représentant ViaMéca − M. Franck Piat, chargé de mission à la Chambre des métiers de Saint-Etienne − M. Hugues Séloron, dirigeant de l’établissement Séloron, petite entreprise artisanale de mécanique (10 personnes) − M. Jean-Antoine Neyran, directeur de l’ANPE de Montbrison. Le contenu des discussions était orienté autour de 3 axes : 1. la présentation du contexte actuel caractérisé par le poids de l’innovation dans les dynamiques économiques et son impact sur le niveau de qualification des salariés 2. les difficultés de recrutement rencontrées par les entreprises dans ce secteur d’activité 3. les actions conduites localement pour résoudre les difficultés de recrutement et promouvoir le secteur de la métallurgie mécanique. > page 3 > page 4 Dynamiques d’innovation et besoins des entreprises en termes de qualification Les dynamiques d’innovation dans la métallurgie – mécanique et le rôle du pôle Viaméca Les économies sont aujourd’hui fondées sur la connaissance, plaçant ainsi au centre des dynamiques industrielles la capacité d’innovation des entreprises. Pour être performantes, ces dernières sont amenées à travailler en réseau entre elles mais aussi avec des centres techniques et des laboratoires de recherche. Ces partenariats leur permettent d’accéder à de nouvelles compétences scientifiques et techniques et donc de renforcer leur capacité d’innovation. C’est dans ce contexte qu’a été lancée la politique des pôles de compétitivité en 2005 et que le pôle ViaMéca a été créé1. L’objectif des pôles de compétitivité est de favoriser la diffusion de l’innovation dans les entreprises. Ils reposent sur le développement des réseaux entre différents acteurs de l’innovation (entreprises, centres de recherche, organismes de formation, institutionnels) pour dégager des synergies autour de projets de R&D communs. Le pôle ViaMéca, dont le siège est localisé à Saint-Etienne, oriente son activité autour de trois filières principales : l’automobile, l’aéronautique et les biens d’équipement industriels. Le territoire d’intervention est composé de Rhône-Alpes et de l’Espace Central. Aujourd’hui, le pôle ViaMéca a plus de 200 adhérents. Il regroupe : − une centaine d’entreprises (dont une trentaine localisée dans la Loire), − des écoles d’ingénieurs, des universités et des centres techniques pour la partie recherche et formations, − des représentants institutionnels. Jusqu’à présent, ce sont essentiellement les grandes entreprises qui étaient impliquées dans le pôle. Au départ, les projets de R&D devaient rapidement émerger et, naturellement, les premiers projets ont été trouvés dans les grandes entreprises déjà bien structurées en matière de recherche. De ce fait, ViaMéca est aujourd’hui relativement bien classé dans les palmarès de projets R&D au niveau national. Aujourd’hui, l’objectif du pôle est également de faire adhérer des entreprises plus petites, qui ne sont pas forcément structurées pour conduire des projets de recherche. En termes d’actions, cela s’est traduit par des appels à projets innovants concernant plus spécifiquement les PME. Plus de 160 projets R&D ont été proposés à ViaMéca. Une soixantaine a été reçue et a fait l’objet d’une étude de faisabilité avec une aide de 5 000 à 10 000 euros sur des projets. Au total, trois types de projets sont financés par le pôle : − des projets R&D collaboratifs labellisés par le pôle, à plusieurs millions d’euros − des projets d’entreprises innovants qui concernent directement les PME − des actions collectives qui sont proposées aux entreprises (formation, intelligence économique, mutations organisationnelles). 1. Pour plus d’informations sur les pôles de compétitivité, voir http://www.competitivite.gouv.fr et sur ViaMéca : http://www.viameca.fr A Juillet 2007, 81 projets étaient labellisés par Viameca se répartissant ainsi : Source : site internet Viaméca. Le pôle de compétitivité ViaMéca a donc pour objectif de répondre aux enjeux économiques actuels : les entreprises doivent conduire des projets innovants et plus globalement disposer de compétences spécifiques pour être compétitives. Ces enjeux ne concernent pas seulement les entreprises du pôle mais l’ensemble du secteur de la mécanique. Dans ce contexte, quelles sont les incidences sur les besoins en qualifications des entreprises dans la Loire ? Quels sont, aujourd’hui, les profils les plus recherchés dans les recrutements ? Une modification des besoins de qualification dans le secteur de la métallurgie - mécanique Si globalement le secteur de la métallurgie-mécanique continue à perdre des emplois, le nombre de recrutements par an n’en reste pas moins important. En effet, d’après l’UIMM, on peut recenser 1 200 recrutements chaque année dans le département de la Loire. Il ne s’agit pas de créations nettes. Ils sont consécutifs au renouvellement de la main-d’œuvre et des départs à la retraite. En terme de niveau de formation, Recrutements par niveau de formation dans la Loire les entreprises de la mécanique ne vont plus recruter à l’avenir du personnel sans diplôme. Il y a une disparition du poste classique d’opérateur. Les recrutements concernent à 60% les niveaux CAP/ BEP ou Bac Pro. Globalement, le recrutement prévaut au niveau Bac Pro, les niveaux BEP étant souvent recrutés par le biais de l’apprentissage. Ainsi, le niveau d’exigence des entreprises en termes de niveau de formation s’accroit. Ceci se traduit également par une progression des BTS et des ingénieurs dans les recrutements. Prévisions annuelles de recrutement par métier dans le secteur de la métallurgie mécanique > page 5 Source : BMO, Unedic 2007. Au total, les métiers les plus recherchés aujourd’hui par les entreprises locales sont les techniciens de production (dans 60% des cas) : soudeurs, techniciens d’usinage et chaudronniers. Les projets de recrutement concernent à hauteur de 20% les fonctions d’agent de maintenance et d’agent de maitrise avec un recrutement au niveau BTS/licence Pro et à hauteur de 15% les ingénieurs. > page 6 Un marché du travail en tension sur les métiers de niveau Bac Pro Sur les 12 derniers mois, l’ANPE de la Loire a enregistré 4 245 demandes d’emploi dans les métiers de la métallurgie (ces demandes peuvent concerner des demandeurs d’emploi qui sont venus s’inscrire plusieurs fois). Dans le même temps, 4 917 offres d’emploi ont été enregistrées. Ces chiffres signifient que : - les entreprises peuvent trouver des demandeurs d’emplois - les individus qui s’inscrivent à l’ANPE, ont arithmétiquement une chance importante de trouver une offre (puisqu’il y a plus d’une offre par inscription ; ce qui n’est pas le cas de tous les métiers). En plus de ces statistiques, il peut être également analysé la durée d’inscription des offres et des demandes d’emploi. Pour pratiquement tous les métiers de la mécanique (les opérateurs- régleurs sur machine-outil, les ajusteurs mécaniciens, les chaudronniers tôliers, les soudeurs et les mécaniciens de maintenance), les offres d’emploi ont tendance à rester longtemps à l’ANPE contrairement aux demandes d’emploi. Ce sont donc des métiers en tension, car les demandeurs d’emploi trouvent vite un travail mais les entreprises voient leur offre perdurer. Ces tensions ne sont pas une difficulté passagère et sont observées depuis plusieurs années. Les difficultés de recrutement concernent essentiellement les métiers de production. Au niveau ingénieur, les acteurs ne constatent pas actuellement la même pénurie. Les entreprises ne semblent pas connaître de difficultés pour recruter du personnel administratif ou commercial. Les entreprises rencontrent des difficultés de recrutement pour des motifs divers. Un problème d’ordre quantitatif : un manque important de candidats pour les métiers de la mécanique Les niveaux Bac Pro sont aujourd’hui très recherchés par les entreprises. Or, le nombre de personnes formées dans la Loire avec un niveau Bac Pro productique est insuffisant par rapport aux besoins des entreprises. Selon l’UIMM, dans le Roannais, il y a 280 recrutements par an, alors qu’il n’y a que 73 sorties du système éducatif. Dans la région stéphanoise, il y a un potentiel de plus de 630 embauches, alors qu’il n’y a que 390 sorties du système éducatif (y compris formation continue et formation à destination des demandeurs d’emploi). Le problème ne semble pas être relatif à un manque de formations mais plutôt à des difficultés de recrutement sur ces formations. Plusieurs facteurs peuvent être évoqués pour expliquer ce déficit de candidat : Un problème d’attractivité du secteur : la mécanique ne bénéficie pas d’une image positive et attractive Encore aujourd’hui, l’orientation des jeunes vers les filières techniques est considérée comme un échec de la formation initiale. L’image négative dont souffre le secteur de la mécanique, est véhiculée non seulement par le corps enseignant dans les collèges mais aussi par les parents d’élèves. Le plus souvent, ces mêmes parents ont travaillé dans ce secteur il y a plusieurs années, et n’ont pas forcément suivi l’évolution des métiers pratiqués. L’image qu’ils véhiculent alors, est celle de métiers pénibles, parce qu’ils y ont été confrontés. Plus qu’entre les élèves, l’éducation nationale et la mécanique, le rapprochement à effectuer aujourd’hui est plus globalement entre la société et ce secteur. L’image qu’a la société de ce secteur d’activité est le plus souvent dépassée, non conforme à la réalité. La mécanique n’est pas vue comme un secteur innovant. Or, en 2005, au niveau national, c’est dans le domaine des transports, des machines motrices, des moteurs et des pompes, que le nombre de dépôts de brevets a été le plus important2. Une difficulté à envisager l’avenir pour certains jeunes Le manque de candidats sur les formations de la mécanique peut également venir des difficultés pour certains jeunes d’envisager l’avenir. Entre un emploi immédiat dans l’intérim, dont le niveau de rémunération permet ‘’de sortir le samedi et de mener sa vie’’ et un contrat de professionnalisation (moins rémunéré), beaucoup de jeunes choisissent l’intérim, l’immédiateté. Il y a donc ce problème de perspectives de temps et de carrières. Une proportion importante de jeunes formés quitte la filière mécanique Les difficultés de recrutement des entreprises sont d’autant plus importantes qu’il est observé qu’un tiers des personnes formées en lycée ou en CFA, quitte le secteur de la mécanique pour travailler dans des secteurs connexes. Ces jeunes, une fois formés, restent sur la même qualification mais s’orientent vers d’autres secteurs d’activité (autres entreprises industrielles ou entreprises de services à l’industrie qui ont recours au même type de qualification). Un problème d’ordre qualitatif : les compétences disponibles sur le marché du travail ne répondent pas complètement aux besoins des entreprises surtout des plus petites Les petites entreprises ont des difficultés pour trouver le personnel ayant les compétences dont elles ont besoin. Les compétences recherchées par ces dernières diffèrent de celles recherchées par les grandes structures du fait d’une organisation du travail différente. Concrètement, dans une grosse structure, les plans des pièces passent d’abord au bureau des méthodes, puis en programmation. Un chef d’atelier programme ensuite la machine à commandes numériques et laisse un opérateur travailler sur la machine. Dans ce cas, les opérateurs sont très spécialisés et l’autonomie requise est faible. > page 7 2. Voir les statistiques de l’Observatoire de la propriété industrielle de l’INPI : http://www.inpi.fr/fr/l-inpi/observatoire-de-la-propriete-intellectuelle/statistiques-de-l-observatoire.html > page 8 L’organisation est très différente dans les petites entreprises. En effet, les plans sont transmis directement à l’atelier et le salarié qui travaille sur une machine numérique doit être autonome pour faire ses pièces. Dans ce cas, le personnel doit être très qualifié. Pour cela, il doit être formé à la fois sur du numérique et du conventionnel. Selon M. Séloron, "le problème est que les jeunes formés aujourd’hui, par exemple en Bac Productique, connaissent la commande numérique jusqu’au bout des doigts. Par contre, ils ne savent pas utiliser une machine conventionnelle. Et si on ne connaît pas la base du métier, on ne peut pas évoluer sur la commande numérique". Dans les grandes entreprises, la division du travail et la spécialisation des postes sont importantes mais dans les PME (qui représentent la quasi-totalité de l’emploi local), l’autonomie, la professionnalisation et la polyvalence sont des critères fondamentaux d’embauche. Cette difficulté rencontrée par les petites entreprises est renforcée par le fait que l’orientation des jeunes sur les métiers de la mécanique se fait trop souvent par défaut. Or, les entreprises ont besoin de personnel performant qui soit en mesure d’apporter des solutions techniques. Pour M. Séloron, "le rôle demandé aujourd’hui aux petites entreprises, ce n’est plus simplement de faire des copeaux. On leur demande aussi des solutions techniques. Face à la mondialisation de l’économie, l’entreprise amène surtout un service à ses clients, il lui faut de la réactivité, elle a besoin de gens performants. Les jeunes qui arrivent sur des niveaux de BEP ont choisi par défaut cette formation, et non par ambition personnelle. Ils ont ensuite des difficultés à continuer dans cette filière". Les actions conduites pour résoudre les difficultés de recrutement Face aux difficultés rencontrées par les entreprises pour recruter, de nombreuses actions sont conduites localement pour : - faire évoluer l’image de ce secteur - rendre plus visible les offres d’emploi - rapprocher l’offre et la demande d’apprentissage et d’emploi - rendre plus lisible l’offre de formation à "haute valeur ajoutée". Les actions de promotion du secteur : faire évoluer l’image de la mécanique La promotion du secteur consiste à "casser" les représentations négatives qu’ont les jeunes, les familles et les enseignants et de valoriser les métiers de la mécanique. Dans ce but, de nombreuses actions sont conduites : - des réunions d’informations auprès des familles et des enseignants, des visites d’entreprises, des actions de partenariat entre une classe et une entreprise sont organisées par l’UIMM - les journées de la mécanique, qui ont lieu à l’IUT, permettent de montrer aux classes de 3e et de 2de quels seront les métiers de la mécanique à l’avenir - "Bravo les Artisans", qui est à l’initiative de la Chambre des Métiers, a pour objectif de sensibiliser les jeunes aux métiers de la mécanique mais aussi du bâtiment etc. - Les artimobiles sont des voitures customisées dotées d’outils numériques pour faire découvrir aux collégiens les métiers de l’artisanat - Le "Plan de promotion des Métiers de la Mécanique auprès des Jeunes" est une démarche qui associe l’UIMM et ViaMéca. Cette action consiste : - à faire découvrir les métiers de l’industrie à des élèves du collège et du lycée - à accompagner les jeunes qui s’orientent vers les métiers de la mécanique en les aidant à trouver une entreprise pour leur scolarité - à mettre en relation des jeunes qui recherchent leur premier emploi avec des entreprises qui recrutent. L’amélioration de la lisibilité de l’offre d’emploi Un site internet : METAL EMPLOI Le site internet METAL EMPLOI (http://www.metalemploi.org) est une initiative lancée par l’UIMM de la Loire. Il permet aux entreprises adhérentes à l’UIMM de déposer gratuitement sur ce site leurs offres d’emploi et contribue donc à une meilleure identification de l’offre. Mieux recruter dans les entreprises Pour améliorer la visibilité de l’offre, des chargés de mission de l’UIMM démarchent les entreprises en permanence pour les aider dans leurs recrutements prévus immédiatement ou à venir. Ces offres sont transmises chaque semaine à l’ensemble du réseau constitué notamment des ANPE et des missions locales. Le rapprochement entre l’offre et la demande d’apprentissage ou d’emploi Le Forum de l’emploi industriel Ce forum organisé par l’UIMM le 26 juin 2007 a permis de rapprocher l’offre et la demande d’emplois. 200 jeunes étaient présents et une trentaine d’entreprises proposait des emplois dans le cadre d’un contrat d’apprentissage ou de professionnalisation. Ce travail de rapprochement entre offre et demande consiste à faciliter le recrutement des jeunes qui sortent du système scolaire et de ceux qui recherchent un apprentissage. La Bourse d’apprentissage Ce dispositif développé par la Chambre des Métiers met en relation des entreprises qui recherchent des apprentis et des jeunes qui recherchent des maîtres d’apprentissage. > page 9 > page 10 Les semaines pour l’emploi et les journées de l’offre Les "semaines pour l’emploi" sont organisées par l’ANPE, sur tous les points du territoire sur une semaine donnée. Elles consistent à mettre en relation des employeurs et des demandeurs d’emploi sur des territoires et sur des métiers. "Les journées de l’offre" sont une action menée par le Conseil Général et l’ANPE. Elles se déroulent sur trois lieux différents (Montbrison, Roanne et Saint-Etienne) à des moments différents. Il s’agit de faire rencontrer des employeurs et des demandeurs d’emploi sur des métiers en tension. Le public visé par les actions de l’ANPE concerne plutôt le public adulte (+ de 25 ans). Pour les plus jeunes, il s’agit plus spécifiquement du travail des missions locales. L’amélioration de la lisibilité de l’offre de formation "à haute valeur ajoutée" ViaMéca a organisé des groupes de travail pour identifier les formations à haute valeur ajoutée, dont la présence est déterminante dans les dynamiques locales d’innovation. Les objectifs de cette action sont : - de rendre plus lisible l’offre de formation à haute valeur ajoutée sur le territoire de ViaMéca - de préciser les articulations entre l’offre de formation et les axes de développement du Pôle - de construire un outil de diffusion de l’offre de formation à haute valeur ajoutée pour les entreprises du territoire de Viaméca. Pour chaque thématique définie par le pôle, des fiches ont été réalisées. Elles répertorient les formations "à haute valeur ajoutée", que ce soit dans le cadre de la formation initiale, de la formation continue ou de formations collectives. Les formations sont classées en fonction du public concerné (opérateurs/techniciens, techniciens supérieurs, ingénieurs/ dirigeants d’entreprise) et en fonction du type de la formation (veille, formation, accompagnement, actions collectives). Un outil ergonomique est à disposition des adhérents sur la plateforme collaborative de ViaMéca. Conclusion Dans un contexte mondialisé de plus en plus concurrentiel, l’innovation et les savoirfaire spécifiques sont des critères déterminants pour la compétitivité des entreprises que ce soient pour les plus petites ou les plus grandes. Les entreprises ont ainsi besoin de personnel de plus en plus qualifié. L’adéquation du système de formation aux besoins des entreprises est plus que jamais au centre de la compétitivité territoriale. Enfin, l’enjeu pour la métallurgie-mécanique est aussi de faire évoluer les représentations et de devenir un secteur attractif pour pallier les manques de candidats et attirer les plus talentueux. Chambre de Commerce et d'Industrie de Saint-Etienne / Montbrison 57 Cours Fauriel 42024 SAINT-ETIENNE cedex 2 tel : 04 77 43 04 00 fax : 04 77 43 04 01 e-mail : [email protected] web : http://www.saint-etienne.cci.fr Agence du Développement Economique de la Loire Espace Fauriel - BP 78 - 35 rue Ponchardier 42 010 Saint-Etienne tél : 04 77 49 25 50 fax : 04 77 49 25 79 e-mail : [email protected] web : www.expansion42.com Creuset 6 rue basse des rives 42 023 Saint-Etienne cedex 02 tél : 04 77 42 19 60 fax : 04 77 42 19 50 e-mail : [email protected] web : http://portail.univ-st-etienne.fr/labcrst/0/fiche___laboratoire/ ELO 46 rue de la télématique - BP 701 42 950 Saint-Etienne cedex 9 tél : 04 77 92 83 70 fax : 04 77 92 68 62 e-mail : [email protected] web : www.elobs.com maquette : epures 46 rue de la télématique - BP 801 42 952 Saint-Etienne cedex 9 tél : 04 77 92 84 00 fax : 04 77 92 84 09 e-mail : [email protected] web : www.epures.com