avertissement - Le Proscenium
Transcription
avertissement - Le Proscenium
Parce que ! D’Agnès Bert Busenhardt [email protected] Monologue de 10 minutes. Un banc Seule, sur un banc, pourquoi ? Regrets ? Remords ? Dix minutes où toutes les certitudes sont prêtes à vaciller… Tout public. Ce texte fait écho à un monologue masculin : Pourquoi ? AVERTISSEMENT Ce texte vous a été envoyé par mail. Il est protégé par les droits d’auteur. En conséquence avant son exploitation, vous devez obtenir l’autorisation de l’auteur auprès de la SACD. Le réseau national des représentants de la SACD veille au respect des droits des auteurs et vérifie que les autorisations ont été obtenues, même a posteriori. Lors de la représentation, la structure de représentation doit s’acquitter des droits d’auteur et la troupe doit produire le justificatif d’autorisation à jouer. Le non respect de ces règles entraîne des sanctions (financières entre autres) pour la troupe et pour la structure de représentation. Ceci n’est pas une recommandation mais une obligation, y compris pour les troupes amateurs. Merci de respecter les droits des auteurs afin que les troupes et le public puissent toujours profiter de nouveaux textes. Elle, sur un banc Pourquoi ? On s’est vu une nuit, une seule nuit, et tu répétais un seul mot : pourquoi ? Pourquoi ? Parce que ! Page 1 Pourquoi ? Je sais pas ! Je suis juste une poussière d’étoile ! J’ai tellement peur ! Quand on s’est rencontré, j’ai vacillé ! Moi, je suis toujours droite, je tremble jamais ! Faut pas que ma main tremble, je suis quand même photographe ! Et une grande photographe ! T’oublie pas : préparer les photos pour le comité des fêtes de St poulain des Tioles, après, j’expose au syndicat d’initiative de Zelle sur Char… Mais, attention, y a pas photo ! Maintenant, je me la joue la grande ! The best in the world ! La nana irrésistible ! Je sais : nana ! Ça se dit plus depuis le XIX ème siècle ! Mais, j’arrive pas à parler de moi, en disant « meuf » » ! C’est dégueu ! Meuf ! Je serai jamais la meuf de personne ! Nobody ! Ça, c’est fait ! Bon, j’ai même pas pris une seule photo de toi ! T’étais sur ce banc ! Je suis photographe et j’ai même pas pris une photo de toi… Pourtant d’habitude, j’oublie rien ! Je fais mes listes de course ! Rien ! J’oublie rien ! Les croquettes de mes chats ! Mes chats, ombres et soleils ! Mes rubis ! Mes chats ! Tissus velours, soie rivière, pensée féline, beauté, beauté tout court ! ! Regard qui tue ! Si tu trompes une minute un chat, il te le fait payer ! Combien sont partis de chez moi, les pieds ! Ou les mains ! Plein de sang, dégoulinant de sang ! L’horreur ! Et puis ce jour, ou toi, ma Chatte d’amour, t’as pissé sur le pantalon de mon nouvel amant ! J’étais mal ! Mais qu’est ce que j’ai ri ! En plus, il est revenu ! Longtemps, si longtemps… Il m’a rendu reine, j’étais belle au creux de ses bras… Il m’a appris à être une source, délicieusement, sans rien, avec tout…Je suis devenue fleur, et puis rivière ! J’ai coulé comme une femme rivière ! Liberté, beauté, douceur ! Résumé : feu d’artifices ! Et toi, qu’est ce que tu fais dans ma tête ? Aimer un homme sans contrainte ! Sans : « qui va chercher les gamins, chérie ? » ! « Qu’est ce qu’on va manger à midi ? » « Je t’ai acheté un truc merveilleux pour la fête des mères » ! Au secours ! Là, je vois se profiler l’aspirateur ou pire … L’aspirateur, décidément ! Je vois rien de pire ! Ou peut-être le fer à repasser ? Je ne suis pas de cette race de femme ! Je serai jamais de celle qui repasse ! Jamais celle qui fait à bouffer, ou qui fait de la tapisserie en t’attendant ! Et, je t’attendrais pas pendant 20 ans ! Même pas vingt minutes ! Pourquoi t’es arrivé dans ma vie ? Pourquoi ? Parce que ! Parce que ! Page 2 Je demandais rien…Je voulais rien ! Je suis une femme libre ! Rien, ni personne ne pourra jamais, jamais m’obliger à rien ! Mes photos, elles sont belles ! Je perçois l’instant où le galop d’un cheval devient symphonie, où tout s’arrête, chaque pied résonne au rythme des feuilles tourmentées, chaque pied dessine l’empreinte de la sensualité ! Je suis libre, mes photos ! Elles seront dans des galeries de New York ! Ces instants ! Un pas ! Une jambe ! Une jambe ! Un pas ! Pas espagnol ! Comment ils font ? ? Pourquoi, comment cette danse, cette danse sensuelle entre eux et le cheval, Je sais pas...C’est si impalpable ! Comme un souffle ! Et puis y a ton sourire ! Tu m’emmerdes ! Pourquoi ? Parce que ! Ton sourire irrésistible ? Ça me fait rigoler ! Irrésistible pour qui ? Pour des blondasses aux racines blondes et des brunasses aux racines brunes ! Mon cœur va exploser ! Mon cœur est en marmelade ! Pourquoi tu t’es enfui ? Pourquoi t’as pas le courage de savoir… Au creux de mon épaule, y a mon parfum… Tu l’as pas senti ! T’as senti que ton désir, ton plaisir ! J’ai mal, cœur marmelade ! Mais, le matin, je voulais te faire une tartine, c’est bête, une tartine avec de la confiture à la framboise, mais, je me suis retrouvée dans le couloir, je tenais tes chaussures, tu t’enfuyais. Pour connaitre la suite et la fin, contactez Agnès ! [email protected] www.lesfoliesdagnes.fr 06 77 29 72 12 Parce que ! Page 3