Fiction : négociation d`un « new deal » entre producteurs

Transcription

N° 4797 – Lundi 19 septembre 2016
A la Une
p1
Fiction : négociation d'un « new deal » entre
producteurs et auteurs.
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Industrie des programmes
p2
SACD / France Télévisions : création d'un
fonds d'aide au développement de webséries
doté de 300 000 €.
Production / Mandats : des discussions
« avancées » avec les groupes M6 et Canal+,
selon l'Uspa.
Classification des œuvres : le système doit
être redéfini, selon Thomas Anargyros.
France 3 : nouveau dispositif de production
réunissant quatre producteurs pour Scènes
de crime.
Pictanovo : le budget du pôle image passe
de 3 à 10 M€, annonce Xavier Bertrand.
ZED : production de deux séries documentaires
courtes en UHD pour la plate-forme Studio+.
MipCom : lancement de la première édition
du Diversity Summit en octobre.
Carnival Films : une série adaptée du film
Zero Days en développement.
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TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 5
Canalsat : lancement le 7 octobre sur Orange
fibre d'un minibouquet de chaînes de son
offre exclusive.
Non Stop People : une « grille 2.0 » qui
accueille le talk-show américain Harry de
Harry Connick Jr.
KTO : une grille 2016-2017 largement remaniée,
à destination d'un public de jeunes adultes.
p 01/16
Elle Girl : campagne de communication
nationale pour accompagner son lancement.
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Entreprises et marchés
p8
franceinfo : accord transitoire avec la CGT
et FO sur les journalistes monteurs.
KTO : très attentive aux conséquences d'une
évolution du régime fiscal des dons.
beIN Sports : lutter contre le piratage des
droits doit être une priorité pour toute la filière.
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Institutionnel
p9
Olivier Schrameck : appel à une mobilisation
accrue des professionnels à Bruxelles.
Assemblée nationale : agenda prévisionnel
de la commission des Affaires culturelles.
Assemblée nationale : nouvelles auditions
dans le cadre de l'enquête sur Numéro 23.
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Chaînes locales
p 10
TNT / Fréquence toulousaine : le CSA
auditionnera BFM et TVSud le 5 octobre.
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Radio
p 10
Urban Hit : la station devient Trace FM
Réunion.
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Vidéo, vidéo à la demande
p 10
Amazon Prime : lancement le 18 novembre
de The Grand Tour avec l'ex-star de Top Gear.
International
p 11
NBCUniversal : suppression de près de
200 emplois chez DreamWorks Animation.
G-B / FremantleMedia : ITV reconduit les
formats Britain’s Got Talent et The X Factor.
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Nominations, mouvements
p 11
Newen Distribution : directrice générale.
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Programmes
p 11
C8 : déprogrammation du premier numéro
de l'émission Punchline de Laurence Ferrari.
NRJ 12 / ALP / FremantleMedia : deux
nouvelles téléréalités torrides cette saison.
Elle Girl : la série The Royals, inédite en
France, diffusée à partir de ce mardi.
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Audiences
p 12
TF1 / JLA Productions : plus de 8 millions de
personnes devant La vengeance aux yeux
clairs à J+7.
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Distinctions
p 12
Festival de la fiction TV de La Rochelle :
palmarès de l'édition 2016.
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Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
p 13
p 14
p 16
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Internet
p 10
Twitter / NFL : plus de 2 millions
d'internautes devant le match New York
Jets/Buffalo Bills.
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A la Une
Fiction : négociation d'un « new deal » entre producteurs et auteurs
L'Uspa, le SPI, la Guilde des scénaristes et la SACD ont entamé des négociations, a annoncé l'Uspa. Trois sujets sont sur la table :
une rémunération minimale d'écriture pour les fictions de prime time pour les chaînes historiques, une clarification des champs de
la gestion collective versus individuelle et un intéressement des créateurs de séries au succès de l'œuvre.
Quelques mois après avoir signé deux accords majeurs avec
les groupes France Télévisions et TF1, les premiers diffuseurs
investisseurs dans la fiction, l'Uspa s'est engagée dans une
négociation avec les auteurs, avec l'objectif de leur proposer
un « new deal », a annoncé le président du syndicat de
producteurs, Thomas Anargyros (EuropaCorp Television),
vendredi, à l'occasion d'une conférence de presse organisée au
Festival de la fiction TV de La Rochelle. « Les auteurs sont au
cœur du dispositif depuis des années. L'idée est d'aller encore
plus loin », a-t-il ajouté.
Les négociations ont démarré avec l'Uspa et le SPI côté
producteurs et, côté auteurs, la Guilde française des
scénaristes et la SACD. Elle ont, en réalité, été engagées à
l'initiative de la Guilde qui a saisi l'Uspa en février sur un premier
sujet : la mise en place d'une rémunération minimale
d'écriture pour les œuvres de fiction de prime time pour les
chaînes historiques.
« Ce sera une première mondiale dans un pays régi par le
droit d'auteur [par opposition au copyright, ndlr] », a souligné
Stéphane Le Bars, délégué général du syndicat de producteurs.
Pour ce dernier, il faut instaurer « un seuil minimum pour
l'ensemble des chaînes historiques, qui laisse une
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
[email protected] – www.satellifax.com – 21e année de publication. Reproduction interdite © 2016 Fréquences
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liberté de négocier, de gré à gré, en fonction du sujet et de
l'expérience de l'auteur ».
Accompagnement des pouvoirs publics
Les discussions portent également sur un point sensible, les
recettes nettes part producteur (RNPP) – « sujet pas très sexy,
mais ô combien important » –, qui sont également au cœur de la
deuxième phase des négociations sur la transparence, menée
sous l'égide du CNC. « L'objectif est de clarifier les champs de
la gestion collective [gérée par la SACD, ndlr] versus
individuelle et de mettre fin aux quiproquos », a jugé
Stéphane Le Bars.
Le sujet est d'ailleurs aussi dans les préoccupations des
pouvoirs publics. La ministre de la Culture et de la
Communication, Audrey Azoulay, s'est dite prête à
« accompagner les nouvelles pratiques contractuelles », dans
un discours prononcé peu après. Elle a aussi appelé à la
conclusion des négociations sur la « transparence » des comptes
d'exploitation des producteurs afin « d'améliorer la
rémunération de toutes les parties ».
Enfin, auteurs et producteurs travaillent à l'instauration
d'un intéressement des créateurs de séries à leur succès,
soit une « rémunération complémentaire après amortissement
du coût de l'œuvre », a précisé Stéphane Le Bars. Pour le
syndicat, cet intéressement doit représenter un pourcentage
négocié de gré à gré avec le producteur et s'inscrire dans le
cadre du premier accord sur la transparence, signé par les
producteurs, les diffuseurs et les distributeurs en février (nos
informations du 22 février). Il définit le coût de production
d'une œuvre, établit les modalités d'amortissement ainsi que
l'assiette de répartition des recettes. Et n'a pas été signé par
les organisations d'auteurs.
Partir de « constats partagés et étayés »
Reste qu'avant toute chose, producteurs et scénaristes
devront régler un différend, exprimé en passes d'armes par
conférences de presse interposées : leur vision chiffrée de la
rémunération réelle des auteurs divergent, plus
particulièrement entre l'Uspa et la SACD. Or, les négociations
doivent être basées sur « des constats partagés et étayés de
part et d'autre », a insisté Thomas Anargyros.
Si les discussions pourront s'appuyer sur un travail mené sur
l'utilisation, par les producteurs, de leur compte de soutien que
devrait rendre le CNC cet automne, le deuxième outil potentiel
porte, selon l'Uspa, à contestation. Le syndicat s'inscrit ainsi en
faux par rapport aux conclusions tirées par la société d'auteurs
dans la dernière édition de son Observatoire permanent des
contrats audiovisuels (OPCA).
Selon celui-ci, la mise en place de la prime d'inédit, créée
par un protocole signé en 2012 et étendu en mai 2013, était
respectée dans 75 % des contrats signés entre le second
semestre 2013 et 2014 contre 46 % sur la période 2012-premier
semestre 2013 (nos informations du 13 septembre). Quand la
SACD dénonce un nombre trop élevé de contrats sans prime
(25 %, donc), l'Uspa met en avant non seulement la
progression rapide des contrats la prévoyant, mais aussi une
« erreur méthodologique » liée au calendrier, qui biaise, selon
elle, les analyses.
Combattre les « fantasmes » d'une meilleure rémunération
ailleurs
Le syndicat, pour qui la « paupérisation des auteurs » dont
se plaignent ces derniers est contredite par les chiffres même
de l'OPCA, a combattu aussi quelques « fantasmes » sur le
niveau de rémunération des auteurs américains. Et
notamment les fameux 10 % du budget qu'ils toucheraient
pour un 52' contre 3,3 % pour un scénariste français, selon la
SACD. Une « aberration », pour Thomas Anargyros.
Il a mis en avant son expérience de producteur : la filiale
américaine EuropaCorp Television coproduit, avec Universal
Television pour NBC, un prequel de la franchise
cinématographique Taken, avec Alexander Cary (Homeland)
comme showrunner. Le coût global d'écriture, qui comprend
l'achat, le coût de bible, la direction d'écriture…, se monte à
6 %, a-t-il expliqué. « Et, hors écriture du pilote, le showrunner
consacre un tiers de son temps à l'écriture et les deux tiers à la
production artistique. Les choses sont incomparables. »
Quant au pilote, si l'investissement de l'écriture s'est monté
à 300 000 $, c'est sur un budget de 8,4 millions, soit « 3 % du
coût de production. La comparaison est absurde. Ça ne tient
pas debout », a estimé Thomas Anargyros. « En plus, la gestion
collective est importante en France [et inexistante aux EtatsUnis], et on s'en félicite », a-t-il poursuivi.
Iris Bucher (Quad Television) a, elle, évoqué un
développement en cours avec un producteur anglais et un
auteur « poids lourd » : « Le copyright se monte à 27 000 livres
[près de 32 000 €]. Ce n'est pas tellement plus haut [qu'en
France] et ils n'ont pas de gestion collective par la suite » : selon
les chiffres de l'OPCA cités par l'Uspa, la rémunération moyenne
est, en France, de 30 000 € pour un 52'. « Je crois qu'il y a un
énorme fantasme sur ce qui se passe ailleurs », a-t-elle estimé.
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Industrie des programmes
SACD / France Télévisions : création d'un fonds d'aide au développement de webséries doté de 300 000 €
France Télévisions et la SACD se sont associés dans la
création d'un fonds destiné à accompagner le développement
de webséries, ont annoncé vendredi Caroline Got, dg déléguée
à la stratégie et aux programmes du groupe public, Pascal
Rogard et Jacques Fansten, respectivement dg et président de
la société d'auteurs, à l'occasion d'une conférence de presse au
Festival de la fiction TV de La Rochelle.
Ce fonds dédié aux « jeunes talents » et aux « nouveaux
formats » est doté de 300 000 euros cette année, abondé à
parité par les deux partenaires, ont-ils expliqué. Et est prêt à
en accueillir d'autres « pour en augmenter [la] portée ». Des
discussions sont ainsi en cours avec le CNC avec
l'objectif d'une intégration « à la fin de l'année ». Elles sont
en revanche bouclées avec les Hauts-de-France et son pôle
image Pictanovo (lire aussi ci-dessus), qui accueillera les
lauréats dont les projets se tournent (ou peuvent se tourner)
dans la région, a indiqué Caroline Got.
premier appel se déroulera du 17 octobre au 21 novembre à
travers le portail des soutiens SACD/Beaumarchais, avec une
réunion de comité de sélection début 2017.
Deux appels à projets par an
Ce fonds est « un moyen de s'ouvrir à des talents qui ont
beaucoup à apporter » et sont souvent « à une distance
incroyable » de l'univers de l'audiovisuel, a estimé Jacques
Fansten. Il s'inscrit aussi dans « la nouvelle ergonomie que va
proposer [France Télévisions] », a expliqué Caroline Got,
citant Pluzz+, nom de code du projet de plate-forme de
programmes à la demande qui devrait être proposée en mars
prochain par le groupe.
Les webséries produites trouveront ainsi leur place au côté
des programmes de rattrapage du service, qui proposera
également de la VOD en paiement à l'acte et par abonnement.
Une façon de les « mettre en valeur » alors qu'elles sont
« plutôt isolées des grands carrefours d'audience aujourd'hui »,
a-t-elle estimé. Le fonds est également « complémentaire » –
mais sans « lien direct » – de l'autre démarche de France
Télévisions en matière de nouvelles écritures : Studio 4. Cette
plate-forme est consacrée aux webproductions, produites
comme achetées.
Le fonds fonctionnera à raison de deux appels à projets par
an pour des webséries d'au moins six épisodes de moins de
15', « feuilletonnantes [et] prioritairement imaginées pour une
pratique en mobilité », expliquent les partenaires. Ils ont
également établi un critère sur les porteurs des projets : l'appel
est ouvert aux « nouveaux talents comme aux auteurs d'une
première ou seconde saison d'une websérie ».
Les projets déposés seront soumis à un comité de sélection,
composé d'auteurs, de représentants de France Télévisions et
de producteurs. Ils « [privilégieront] les propositions les plus
innovantes [en formats, technologie, écriture] afin de les
financer au plus juste », sans avoir de consigne en termes de
nombre de lauréats.
Ceux-ci seront accompagnés par les équipes de France
Télévisions et par le producteur, ce qui n'empêche pas un «
auteur isolé de déposer un projet », a précisé Pascal Rogard. Le
Les webséries sur la future plate-forme de France TV
Production / Mandats : des discussions « avancées » avec les groupes M6 et Canal+, selon l'Uspa
Après une première signature en décembre 2015 avec France
Télévisions, suivie, cinq mois plus tard, par un accord avec le
groupe TF1 sur les nouveaux engagements dans la production
audiovisuelle des deux entreprises, « les discussions se
poursuivent, de façon avancée, avec M6 et Canal+ », a indiqué
vendredi le président de l'Uspa, Thomas Anargyros (EuropaCorp
Television), à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse
du syndicat au Festival de la fiction TV de La Rochelle.
Intégration de la question des mandats
L'Uspa « espère » les boucler « avant la fin de l'année », a
précisé son délégué général, Stéphane Le Bars : « Cela
demande du temps. » Les négociations ne se limitent pas à
l'évolution des modalités d'investissement du groupe dans la
production (obligation, droits…) : elles intègrent les conditions
d'octroi des mandats de distribution, question traitée pour
TF1 et France Télévisions dans le cadre d'un accord signé en mai
(nos informations du 25 mai). « C'est un point essentiel pour les
producteurs indépendants. Notre objectif, c'est d'obtenir la
signature [par les groupes M6 et Canal+] de l'accord de mai
dernier et son extension », a-t-il poursuivi.
Comme pour les groupes déjà signataires, l'accord
production sera mutualisé, prenant en compte les chaînes de la
TNT des deux entreprises. Les autres chaînes de la TNT
n'appartenant pas à un groupe historique ne sont pas une
priorité, a indiqué Stéphane Le Bars. En revanche, l'Uspa a
évoqué des discussions à venir avec l'ACCeS pour les chaînes
du paysage de complément.
Si la référence est, pour le syndicat, les accords signés avec
France Télévisions et TF1, ceux-ci ne sont pourtant pas encore
applicables. Ils devraient l'être « avant la fin de l'année », a
annoncé Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la
Communication, dans un discours prononcé vendredi matin. Le
processus de modification de la réglementation a été lancé, a-telle assuré.
Classification des œuvres : le système doit être redéfini, selon Thomas Anargyros
Thomas Anargyros (EuropaCorp Television), président de
l'Uspa, a souhaité que le système de classification des œuvres
audiovisuelles soit « redéfini » collectivement, à l'occasion du
« grand débat » organisé vendredi au Festival de la fiction TV de
La Rochelle. Il était interrogé, par Yves Bigot (TV5 Monde), le
modérateur, sur la nécessité d'ouvrir des cases de fiction en
deuxième partie de soirée, considérées, dans l'Hexagone,
comme seules à même de sortir des codes classiques du prime
time, en écriture, rythme ou thème. Et de permettre d'aborder
des sujets considérés comme comportant trop de violence ou de
sexe pour la première partie de soirée.
« Le CSA n'est pas un censeur. Mais le système de
classification est un système d'autocensure. Et c'est toujours
le système le plus pernicieux », a ajouté Thomas Anargyros.
Pour lui, « il est impératif que le prime time soit le reflet de la
société ». Or, que TF1 soit obligé de classer L'emprise (Léonis
Productions), téléfilm sur la violence conjugale ayant cumulé
près de 10 millions de téléspectateurs, comme déconseillé aux
moins de 12 ans est « un non-sens absolu », a-t-il estimé.
Le producteur en veut pour preuve l'exemple de pays,
comme la Grande-Bretagne, s'étant « affranchis de certaines
règles tout en restant totalement respectueux de l'enfance ».
France 3 : nouveau dispositif de production réunissant quatre producteurs pour Scènes de crime
France 3 expérimente un nouveau « modèle de production »
avec un format de collection maison, intitulé Scènes de crime, a
annoncé sa directrice de la fiction, Anne Holmes, à l'occasion d'un
point presse organisé jeudi au Festival de la fiction TV de
La Rochelle. Il s'inscrit dans le prolongement de Meurtres à…,
collection policière produite par des producteurs différents
d'après un cahier des charges écrit par la chaîne.
France 3 a proposé à Elephant, GMT (Lagardère Studios),
Episode Productions et la filiale de France Télévisions, MFP, de
« travailler ensemble, au même moment, sur un concept de
l'ordre de Columbo », a précisé le directeur adjoint de l'unité
fiction, Pierre Merle. L'identité de l'assassin est donc connue
dès le début. Reste à savoir comment et s'il va être découvert.
Des productions simultanées pour ce 8 x 52'
Les quatre sociétés de production se sont vu remettre un
cahier des charges fourni par l'unité fiction. Chacune, chargée
d'une soirée de deux épisodes bouclés de 52', devra créer un
personnage d'enquêteur qui sera confronté à deux crimes,
réalisés par des « "guests" importants ». « Elles réfléchissent
ensemble à la dramaturgie qu'on a déterminée de façon assez
précise », a-t-il ajouté.
La chaîne, partie « du principe du crime parfait » avec ce
concept de polar « plus psychologique », a aussi celui d'aller
vite. « On essaye de développer et de produire dans la
foulée », a précisé Anne Holmes. Le schéma idéal est donc la
production des « deux épisodes en même temps, ce qui
permet d'avoir les huit épisodes en même temps », donc
quatre prime time successifs un samedi, a indiqué Pierre
Merle. France 3 espère un début de mise en production d'ici la
fin de l'année. « C'est une expérience intéressante, en tout cas
dans la relation de la chaîne aux producteurs et aux
téléspectateurs », a-t-il considéré.
Scènes de crime, qui ne met pas fin à Meurtres à…,
représente la volonté de l'unité de « diversifier les choses », a
expliqué sa directrice. Ce qui est rendu possible, le samedi, par
l'arrêt du Sang de la vigne (Télécip) après le 22e épisode, dont
le tournage vient de s'achever. La case va d'ailleurs accueillir,
d'ici la fin de l'année, deux nouvelles séries, L'accident (GTV) et
Innocente (Gazelle & Cie) – toutes deux sélectionnées en
compétition à La Rochelle –, tandis que « plusieurs
développements » sont en cours, a-t-elle indiqué, sans plus de
précisions. Son unité a par ailleurs « des touches » sur le
nouveau format de 3 x 52', qui, selon Anne Holmes, est adapté
au thriller et au polar, par le rythme et les ellipses qu'il induit.
Les développements dans la veine « sociétale » du mardi
Du côté du mardi, qui accueille maintenant des soirées
« débat », France 3 va poursuivre dans sa veine « sociétale », à
raison de quatre à cinq fictions par an, a expliqué la conseillère
de programmes Marie Dupuy d'Angeac, insistant sur la notion
d'« histoire vraie ». Ainsi, la chaîne développe Le viol, un unitaire
écrit par Natalie Carter d'après un fait divers des années
soixante-dix qui avait abouti, grâce à l'avocate Gisèle Halimi, à
une loi définissant le viol comme un crime et non plus comme
un délit. Produit par EuropaCorp Television, cet unitaire sera
réalisé par Alain Tasma.
Autre projet, sur l'illettrisme cette fois, Illettré, adapté du roman
éponyme de Cécile Ladjali, est en développement chez Escazal
Films. Murielle Magellan est en voie d'achever le scénario de cet
unitaire qui sera réalisé par Jean-Pierre Améris. Par ailleurs,
Septembre Productions vient de finaliser l'écriture des Impatientes
(3 x 52'), qui croisent le destin de trois femmes en prison, tandis que
Cinétévé aborde la montée du FN dans A la dérive.
France 3 est aussi « la seule chaîne à faire de l'Histoire » en
fiction, dans cette case du mardi, a rappelé Anne Holmes. Avec,
par exemple, La vie devant elles (Cinétévé), série créée par Dan
Franck et Stéphane Osmont : alors que le tournage de la
saison 2 s'est achevé cette semaine, la 3e est en écriture.
Interrogée sur les fictions de deuxième partie de soirée (l'un
des projets de France 2), Anne Holmes a appelé au réalisme sur
cette case qui « fait fantasmer tout le monde ». Cela n'empêche
pas la chaîne de réfléchir à créer « d'autres rendez-vous » –
« je ne parle pas de case, mais bien de rendez-vous avec la
fiction », a-t-elle insisté –, qui pourraient être en access voire en
deuxième partie de soirée.
Pictanovo : le budget du pôle image passe de 3 à 10 M€, annonce Xavier Bertrand
La région Hauts-de-France mise sur l'audiovisuel et le
cinéma, un secteur où elle est déjà dynamique. Pictanovo, sa
« communauté de l'image », voit ainsi son budget passer de 3 à
10 millions d'euros et l'enveloppe consacrée à la production
est multipliée par 2,5, a annoncé vendredi Xavier Bertrand,
président de la région, à l'occasion du Festival de la fiction TV de
La Rochelle.
Avec ce budget (intégrant l'apport du CNC), les Hauts-deFrance deviennent ainsi « la première région – hors Ile-de-France
– pour sa politique en faveur du cinéma », a-t-il souligné,
reconnaissant ne pas partir « d'une feuille blanche ». Xavier
Bertrand a, parallèlement, réaffirmé la « totale » indépendance
de Pictanovo dans la gestion et le traitement des dossiers.
La région, qui accueille déjà de nombreux tournages (Baron
noir, Les petits meurtres d'Agatha Christie, La vie devant elles, Les
témoins…) pourrait même aller plus loin dans son engagement :
« Si le potentiel se confirme, nous réaliserons des studios, en
partenariat avec ceux qui savent faire. Dans ce cas, on investira
en plus », a-t-il expliqué. Deux localisations géographiques ont
même été déterminées : la métropole lilloise et le sud de
l'Oise, histoire de se trouver à une heure de Paris. Rappelons
qu'avec la réforme des régions, Pictanovo a intégré la Picardie
dans son champ d'intervention.
Arrivé en début d'année à la tête de la région, Xavier Bertrand
veut « mettre l'accent sur la création ». Cette décision pour le
cinéma et l'audiovisuel s'inscrit dans une politique plus générale à
destination de la culture, à contresens de la tendance actuelle au
désengagement des collectivités. Une fois élu, il a réitéré sa
promesse de campagne : le budget culture des Hauts-de-France
devrait ainsi passer de 70 M€ à 110 M€ à la fin de son mandat.
ZED : production de deux séries documentaires courtes en UHD pour la plate-forme Studio+
Zed lance la production de deux séries documentaires
courtes consacrées au e-sport et destinées à Studio+, la future
plate-forme de formats courts et premium de Vivendi, a
annoncé la société de Manuel Catteau vendredi dans un
communiqué. Il s'agit de deux séries réalisées par Hervé
Martin-Delpierre (Daft Punk Unchained) et tournées en ultra
haute définition (UHD) : The Fan I (10 x 6'), suivie de The Fan II
(10 x 6' également).
La première saison, tournée en Corée depuis deux ans,
raconte la saga de l'équipe Jinair, une des meilleures équipes
Starcraft II de la scène e-sport, et de son capitaine sOs, double
champion du monde. Livrée d'ici la fin de l'année, elle sera
prochainement diffusée en exclusivité sur Studio+. La seconde
série, qui entre en tournage, propose une immersion dans l'une
des meilleures équipes européennes de League of Legends, le
jeu le plus joué dans le monde.
MipCom : lancement de la première édition du Diversity Summit en octobre
Au cours de sa prochaine édition qui se tiendra du 17 au
20 octobre à Cannes, le MipCom lancera le Diversity Summit, a
annoncé vendredi Reed Midem, la société organisatrice du
marché. Il s'agit d'un sommet au cours duquel les échanges et
les débats seront consacrés au respect du principe de
diversité à la télévision et dans le domaine du divertissement,
à appliquer aussi bien dans les programmes proposés à l'écran
que dans la composition des équipes dirigeantes. Cette
première édition est réalisée en partenariat avec A+E Networks,
Afrostream et Sonar Entertainment et aura lieu le 18 octobre,
de 8h30 à 11h30 à l'hôtel Carlton de Cannes, en présence d'une
centaine de professionnels de haut niveau, créateurs de
contenus et talents en provenance du monde entier.
« L'équipe de Diversify TV, en charge de la défense et de la
promotion du principe de diversité sous toutes ses formes au sein
de l'industrie mondiale de la télévision, collabore avec Reed
Midem à la conception et la mise en place de cet événement,
précise le communiqué. Le groupe de travail est composé de
David Cornwall, managing director de la société de production
londonienne Scorpion TV ; Nick Smith, senior vice president pour
la production chez All3Media international ; Bunmi Akintonwa,
CEO de la société de distribution et de production Little Black
Book ; et Liliane Da Cruz de Reed Midem.
A travers cette initiative, le MipCom souhaite que « le Diversity
Summit ne soit pas seulement l'occasion de faire le point sur les
problèmes déjà connus de sous-représentation de certains
groupes dans la télévision actuelle, mais bien d'envisager
ensemble d'y apporter des solutions précises et concrètes ».
Carnival Films : une série adaptée du film Zero Days en développement
Carnival Films (NBCUniversal International Studios),
producteur de Downton Abbey, développe une série basée sur le
film documentaire Zero Days de l'Américain Alex Gibney. Sorti
en février dernier, ce film porte sur l'espionnage en ligne, les
logiciels espions et les « white hats » (le surnom des hackers
bien intentionnés). L'écriture de la série, provisoirement
intitulée Stuxnet (nom du virus informatique qui attaque le
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programme nucléaire iranien), a été confiée à Stephen Schiff
tandis qu'Alex Gibney sera à la réalisation et à la production.
Il s'agira d'une production Carnival (Nigel Marchant, David
O'Donoghue et Gareth Neame) en association avec Participant
Media (Marc Shmuger). La distribution sera assurée par
NBCUniversal International Distribution.
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Canalsat : lancement le 7 octobre sur Orange fibre d'un minibouquet de chaînes de son offre exclusive
« Un minibouquet de chaînes exclusives de l'offre Canalsat
sera accessible à partir du 7 octobre aux abonnés fibre d'Orange,
directement dans l'offre Orange », a révélé Stéphane Richard, le
patron d'Orange, répondant aux questions de quelques journalistes
en marge du lancement VIP vendredi matin (très tôt !) de l'iPhone 7
à la boutique Orange des Champs-Elysées. Jusqu'à présent, le
groupe Canal+ ne pratiquait que l'autodistribution de ses
bouquets, gardant la maîtrise de son fichier abonnés, et rémunérant
les distributeurs à la commission. Il s'agit donc là d'un vrai
changement de politique de Canal, en réaction à la fuite de ses
abonnés. Des chaînes exclusives du bouquet Canalsat, comme
Eurosport (groupe Discovery), Planète+ (groupe Canal+) ou Syfy
(NBCU) seraient ainsi disponibles directement sous forme d'un
minibouquet dans l'offre Orange fibre, facturé sur la facture
Orange et ce pour un prix sans doute à partir de 4,90 €, avec des
options complémentaires. Toutes ces chaînes sont déjà disponibles
pour les abonnés de l'opérateur, mais dans une zone dédiée
Canal+/Canalsat, en bouquets plus importants, et à des prix, hors
promotion, autour d'une trentaine d'euros. Ces deux zones, la zone
Orange et la zone Canal+/Canalsat, resteraient différenciées, a
indiqué à Satellifax Fabienne Dulac, dg d'Orange France, mais donc
avec des chaînes communes dans des bouquets différents par leur
prix et leur composition. Et leur mode de facturation. Une offre
comparable devrait également être proposée aux abonnés de Free.
Payer pour TF1 et M6 ? Pourquoi pas, mais pour des services
complémentaires
Evoquant la volonté de TF1 ou M6 de faire payer pour le
signal de leur chaîne, assorti de services supplémentaires,
Stéphane Richard réfute toute idée de rémunération pour
juste la reprise du signal, sans prendre de grand risque,
estime-t-il, car il ne voit pas ces chaînes se priver de la dizaine de
millions de téléspectateurs qui ne regardent pas ces canaux en
ADSL. En revanche, il se déclare ouvert à la discussion si de
nouveaux services sont apportés, comme le
start-over, permettant de revenir au début d'un
programme, ou le NPVR qui permet les enregistrements dans le
cloud et leur visionnage à partir de tout écran connecté.
Pas de reprise de SFR Sport pour le moment
Interrogé enfin sur la reprise de SFR Sport dans le
bouquet Orange, Stéphane Richard a indiqué que ce ne serait
pas le cas pour cette saison. Outre la faible attractivité de
cette offre, (comprenant la Premier League), qu'il ne juge
« pas véritablement différenciante », la marque SFR
« abîmée » rend cette reprise peu souhaitable, estime-t-il, ne
voulant pas non plus faire la promotion d'un concurrent.
Des obstacles qui pourraient peut-être être franchis si le prix
était attractif, mais Stéphane Richard laisse entendre que c'est
loin d'être le cas.
Non Stop People : une « grille 2.0 » qui accueille le talk-show américain Harry de Harry Connick Jr.
La chaîne Non Stop People, éditée par Non Stop Group
(joint-venture entre Banijay Group et Mediatic System), lance ce
lundi une nouvelle grille qui doit lui permettre de se concentrer
sur une nouvelle cible : les femmes de 25 à 49 ans (au lieu des
15-25 ans). « Cette cible commerciale est plus stratégique mais
n'est pas si loin de l'ADN de la chaîne. Non Stop People reste
une chaîne d'information sur les célébrités. Elle conserve ses
sessions d'information et nous continuons de produire
1 500 sujets people par mois pour alimenter nos 4 heures de
programme frais par jour », indique son dg, Hugues Dangy,
interrogé par Satellifax.
Parmi les nouveautés de la rentrée, la chaîne va diffuser à
19h le talk-show américain de day time Harry (NBCUniversal),
présenté par Harry Connick Jr. « C'est notre première
acquisition. Nous avons acheté les deux prochaines saisons et
nous les diffuserons au plus près de la diffusion aux Etats-Unis.
Harry Connick Jr. est très bienveillant et proche des célébrités.
Nous espérons que ce programme avec 10 musiciens et
7 séquences sera très séduisant pour les femmes de 25 à
49 ans », précise-t-il. Le talk-show sera rediffusé plusieurs fois
dans la journée, notamment en deuxième partie de soirée.
La grille va aussi s'enrichir d'une émission Lifestyle (14h)
animée par Claire de Saint Chamaran. Elle sera consacrée à
l'actualité de la mode, de l'immobilier… vue à travers le prisme
des personnalités. Média People de Jacques Sanchez laisse sa
place à Confessions. Le grand show continuera de recevoir
quelque 160 invités par an. Un nouvel habillage est annoncé
pour la fin octobre.
Multiplier l'audience par 3 en 2 ans
Ces évolutions sont en grande partie le fruit de réflexions
menées autour du positionnement et du potentiel de la chaîne
avec son distributeur exclusif Canalsat. Rappelons que la chaîne
vient de renouveler pour quatre ans son accord de distribution
et qu'elle est désormais en régie chez Canal+ Régie (nos
informations des 20 juillet et 15 septembre). « J'espère que nous
arriverons à fidéliser notre public. L'objectif est de multiplier
par 3 notre audience dans les deux ans et d'arriver à 0,2 % de
pda en 2017 », précise Hugues Dangy. Rappelons que la chaîne est
actuellement créditée de 0,1 % de pda dans le
Médiamat'Thématik. « Sur un mois, la chaîne est vue par plus de
2 millions de téléspectateurs, ce qui nous place devant E!. C'est
bien mais il y avait un plafond de verre que nous n'arrivions pas à
franchir. Il fallait changer de braquet », détaille-t-il.
Pour faire connaître son nouveau positionnement et ses
nouveautés, Non Stop People va diffuser à partir de fin octobre,
notamment sur NRJ 12, un spot TV, qui sera décliné pour la
presse écrite. Un jeu concours sera aussi mis en place avec
Télécâble Sat Hebdo.
Discussions avec Telecom Italia
La chaîne, qui dispose déjà d'une déclinaison en Espagne
proposée en exclusivité sur le bouquet Movistar+, contrôlé par
l'opérateur Telefónica, entend plus que jamais continuer à se
développer à l'international. « Nous menons des discussions
très avancées avec Telecom Italia, qui est très intéressé par
notre concept. L'idée serait de dupliquer le modèle développé
en Espagne », souligne Hugues Dangy. Les récentes évolutions
du paysage audiovisuel pourraient faciliter la conclusion d'un
accord. Rappelons que Vivendi a pris une participation dans
Telecom Italia et que le groupe est aussi actionnaire de Banijay,
coéditeur de Non Stop People.
Les développements de la marque autour d'une déclinaison
Non Stop Animaux ont fait l'objet de discussions avec Canalsat,
mais le projet n'a pour le moment pas trouvé de modèle
économique.
KTO : une grille 2016-2017 largement remaniée, à destination d'un public de jeunes adultes
La chaîne KTO a inauguré samedi sa grille 2016-2017 qui
compte plusieurs nouvelles émissions, incluant quelques
formats longs et beaucoup de programmes courts. « Dans la
période grave que nous traversons, il est important de lutter
contre le désespoir et le vide, de proposer un autre regard sur le
monde. Notre réflexion s'est organisée autour de programmes
courts très grand public, parfois décalés, avec le désir d'une
réappropriation de la culture, mais aussi avec de nouvelles
propositions sur notre ADN de bienveillance, qui n'exclut pas
les désaccords », a expliqué Philippine de Saint Pierre, dg de
KTO, à l'occasion d'une conférence de presse.
La chaîne vise plus particulièrement un public de jeunes
adultes qui consomment les programmes sur tablette ou
smartphone à travers la vidéo. KTO héberge par exemple
toutes les vidéos de ses émissions sur YouTube. Des accords
avec les producteurs permettent de les laisser à disposition du
public pendant toute la durée des droits, soit entre 18 et
36 mois. « Plus de 8 millions de vidéos de nos programmes ont
été vues sur la plate-forme. »
« L'audience continue à se développer gentiment dans les
deux univers du broadcast et du web », s'est félicitée la dg de la
chaîne. Lors des événements nationaux et internationaux,
notamment les attentats de 2015, ou ecclésiastiques
(Journées mondiales de la jeunesse, béatifications…), KTO est
amenée à mobiliser des équipes et des moyens supplémentaires.
« Pour ces occasions, l'audience est multipliée par 6 en
moyenne. La chaîne rassemble soit au titre de son expertise, soit
parce qu'elle propose quelque chose de vraiment différent »,
ajoute-t-elle. Pour les obsèques du père Jacques Hamel, le
2 août à la cathédrale de Rouen, ou lors de l'hommage qui lui a été
rendu à Notre-Dame de Paris, que toutes les chaînes diffusaient,
les courbes d'audience Digitime sur les box montrent que BFM TV
était « hors catégorie ». « Mais KTO talonne presque iTELE sur
l'horaire de diffusion de ces cérémonies », a noté Philippine de
Saint Pierre. Avant d'ajouter que « tout le monde diffusait des
images captées par KTO à Rouen et à Notre-Dame de Paris ».
Une quinzaine de nouvelles émissions
De nouveaux rendez-vous arriveront progressivement à
l'antenne dans les deux semaines à venir. Au total, une
quinzaine de nouvelles émissions seront proposées. « C'est
beaucoup pour une rentrée », a noté Philippine de Saint Pierre.
Deux rendez-vous mensuels viennent renforcer la soirée du
vendredi soir, en prime time. Dans Sans langue de buis, un
évêque et six personnes en plateau échangeront sur une
thématique, de façon à créer un dialogue plus singulier que si
l'évêque était interrogé par des journalistes. Deo et débats,
animé par Philippine de Saint Pierre, sera un temps
d'approfondissement et d'échanges libres sur l'actualité.
L'émission devrait commencer la première semaine d'octobre.
Ces deux rendez-vous seront diffusées en alternance avec Hors
les murs (52' au cœur d'un événement) et L'esprit des lettres,
émission littéraire qui se déroule dans la librairie La Procure
dans le 6e arrondissement de Paris, en association avec La
Procure et le Jour du Seigneur. La soirée du vendredi soir devrait
gagner en interactivité. Sur Sans langue de buis et Deo et
débats, les téléspectateurs et internautes pourront
préenregistrer des questions ou intervenir via Twitter ou SMS.
Parmi les autres nouveautés de la grille, le magazine Un cœur
qui écoute (26'), dans lequel un invité évoque sa foi, passe du
lundi au vendredi soir, à 22h10.
Deux tranches de formats courts
Les programmes courts de 3 à 7' seront diffusés à 20h35 et
21h35. Parmi les nouveautés, on trouve notamment Le caté en
3 minutes (72 x 3'), un dessin animé produit pour internet par
trois prêtres du diocèse de Vaduz au Liechtenstein et
l'association KathMedia, Quèsaco ?, un micro-trottoir sur un
mot ou un concept catholique, Dieu dans la pub (coproduit avec
24000Productions) pour voir comment les publicitaires se sont
inspirés des images pieuses, Ecologie humaine, qui veut monter
qu'une « révolution de la bienveillance est possible pour
changer la société »… Le jeudi à 19h40, 2 nouveaux programmes
de 13' seront programmés en alternance : Le travail dans tous
les sens, qui abordera l'économie et le travail de manière grand
public afin de « rendre accessible la doctrine sociale de l'Eglise »,
et La cuisine des monastères, dans lequel un moine ou une
religieuse présentera la cuisine de son monastère et une recette
à reproduire chez soi.
Le documentaire inédit du lundi soir, coproduit par KTO, sera
désormais introduit par une pastille d'environ 1'30. La
journaliste PierFrancesca Graviani pourra ainsi rappeler
pourquoi la chaîne a choisi d'aborder ce sujet, de travailler avec
ce réalisateur, ou encore mettre en avant ce que le film contient
de particulier. « C'est un peu le retour de la speakerine », a
souligné Philippine de Saint Pierre. Rappelons que KTO produit
ou coproduit « 40 à 45 documentaires de 52' ».
Nouvel habillage d'antenne
Un nouveau logiciel de montage a permis à KTO de
renouveler les décors et l'habillage antenne. Les émissions de
la chaîne sont tournées sur fond vert dans un studio virtuel et
les décors sont incrustés par le logiciel. KTO a eu recours à deux
prestataires afin d'avoir « plus de recul sur la modernité des
décors ». Son choix s'est porté sur MFactory, qui a déjà créé des
habillages pour France Télévisions, La Chaîne Parlementaire,
Equidia, Ushuaïa…, et Parallaxes, qui a pour sa part travaillé
pour TF1, M6, France 24, BFM TV…
Le magazine V.I.P, « blockbuster » de la chaîne à l'antenne
depuis douze ans, s'installe dans un décor rouge et blanc avec
des espaces permettant d'incruster des éléments en lien avec
l'invité. La foi prise au mot se déroule dans une salle avec des
voûtes en pierre, tandis que le décor d'Un cœur qui écoute
rappelle l'univers d'une église et de ses vitraux.
Une nouvelle appli de TV connectée
La chaîne dispose déjà d'une application de télé connectée
sur les téléviseurs Samsung. Cette application sera étendue aux
téléviseurs LG « avant la fin de l'année », a indiqué Philippine
de Saint-Pierre. Avant d'ajouter : « La télévision connectée ne
concerne qu'un nombre réduit d'utilisateurs mais elle montre
que la télévision n'est plus qu'un flux. Nous voulons aussi nous
déployer sur la clé Chromecast de Google et sur l'Apple TV. » Ces
deux développements sont encore à l'état de projets et doivent
aussi supposer l'accord des deux opérateurs.
En revanche, après 3 échecs successifs, la chaîne ne sera en
revanche « plus candidate à une fréquence TNT », si un nouvel
appel à candidatures devait être lancé par le CSA.
Elle Girl : campagne de communication nationale pour accompagner son lancement
Le groupe Lagardère lance ce lundi une campagne
publicitaire nationale (affichage, presse, digital et radio) pour
accompagner le lancement de sa chaîne Elle Girl dédiée aux
femmes de 18 à 49 ans.
Disponible depuis le 15 septembre en exclusivité sur
Canalsat, la chaîne ne se veut pas une déclinaison TV du
célèbre magazine féminin Elle mais s'inspire de ses valeurs et
de ses codes, affichant pour base-line : « Tout l'esprit de Elle
dans un écran très girl. » « La signature, simple et forte, […]
rappelle ainsi l'attachement de la nouvelle chaîne aux valeurs de
la marque Elle, tout en soulignant un positionnement pétillant
et divertissant », fait valoir Elle Girl.
Créée par l'agence MaGwen, la campagne dévoile
« 3 portraits de femmes d'aujourd'hui, incarnation du chic à la
française, prises sur le vif, dans la rue », précise le groupe. Soit
« des femmes qui s'affirment et s'assument en incarnant le
nouvel esprit, libre et optimiste, qui va souffler sur la
télévision ». « Cool mais conquérantes, inspirantes mais
accessibles, ces femmes portent l'esprit de Elle sur le petit
écran », ajoute Gwenaëlle Mayer, fondatrice de l'agence
MaGwen, citée dans le communiqué
Rappelons que la grille de cette nouvelle chaîne s'articule
autour
de
quatre
thématiques :
mode/beauté,
société/découverte, événements et divertissement.
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Entreprises et marchés
franceinfo : accord transitoire avec FO sur les journalistes monteurs
La direction de France Télévisions a trouvé vendredi un
accord avec FO dans le conflit sur le statut des journalistes de
franceinfo, mais le SNJ a refusé de s'y associer. Rappelons que, en
l'absence de révision de l'accord collectif d'entreprise du 28 mai
2013, le tribunal de grande instance de Paris a interdit mardi à
la direction du groupe public de demander aux journalistes
d'effectuer des tâches de montage, et de solliciter des chefs
monteurs ou monteurs pour de la production de contenu
éditorial (nos informations du 14 septembre). Mercredi, Delphine
Ernotte Cunci, présidente de France Télévisions, avait estimé
qu'on « ne pouvait pas faire une chaîne d'info autrement. C'est le
modèle de la chaîne d'info qui est en question ». La direction du
groupe public n'avait d'ailleurs pas nié le risque d'arrêt
temporaire de franceinfo, en cas d'échec des négociations.
Lors de la réunion qui s'est tenue vendredi,la direction a proposé
un « accord transitoire » qui consistera à mettre en place « une série
d'expérimentations » pour tester le montage par les journalistes
sur la nouvelle chaîne d'info, a indiqué Eric Vial, délégué central FO
de France Télévisions. Si FO a signé l'accord, la CGT (syndicat
majoritaire à France Télévisions, ndlr) doit encore consulter ses
instances, ce lundi. Elle a toutefois indiqué qu'elle signera l'accord,
indique-t-on de sources syndicales concordantes. La signature de
ces deux syndicats suffirait à valider l'accord transitoire.
Le SNJ dénonce un « chantage à la fermeture »
Le SNJ, qui avait saisi la justice avec la CFDT sur le statut
des journalistes et des monteurs de franceinfo, reste pour sa
part totalement opposé à cet accord. « Depuis neuf mois, la
direction refuse d'entendre les propositions alternatives à
son projet initial d'organisation du travail. Elle ne tient pas
compte de l'avis négatif exprimé sur ce projet par le comité
central d'entreprise. Elle a prétendu imposer
unilatéralement une nouvelle organisation du travail au
sein de la société. La justice [lui] a rappelé qu'elle n'en a pas
le droit », indique un communiqué. Contrairement à la CGT
et FO, « le SNJ ne signera pas en septembre, ce qu'il a
refusé en juin ».
Le syndicat de journalistes dénonce par ailleurs un
« chantage à la fermeture » de la chaîne de la part de la
direction. Selon lui, celle-ci a proposé l'alternative suivante :
« Soit vous acceptez de valider le montage par les journalistes et
le fait de confier des tâches éditoriales à des salariés privés du
statut, des droits et libertés des journalistes professionnels, soit
nous "mettons la mire" sur la chaîne info », relate-t-il. Avant
de souligner que « la justice n'a pas ordonné la fermeture de
franceinfo » mais ordonné « simplement le respect des règles
de l'entreprise ».
« Le but, c'est de faire respecter les différentes professions,
que chacun puisse faire son métier correctement. Ce n'est
évidemment pas de s'opposer au fonctionnement de la chaîne
info, que toutes les organisations syndicales considèrent
comme une aubaine », a assuré Me Rudy Ouakrat, avocat des
syndicats CFDT et SNJ.
KTO : très attentive aux conséquences d'une évolution du régime fiscal des dons
Le budget de la chaîne catholique KTO, qui se situe « autour
de 9 millions d'euros par an », provient à plus de 85 % des
dons des particuliers et du mécénat d'entreprises. Les dons
sont récoltés par la Fondation KTO et bénéficient d'une
déduction à hauteur de 66 % de leur montant pour les
personnes soumises à l'impôt sur le revenu, ou à hauteur de
75 % (dans la limite de 50 000 €) pour celles qui relèvent de
l'impôt sur la fortune (ISF). « Les grands donateurs, qui
donnent plus de 1 000 €, représentent 17 % de la collecte. Le
nombre des donateurs qui donnent moins de 1 000 € sécurise le
panel, mais nous avons des réflexions en cours sur les dons. Des
rumeurs plus qu'insistantes annoncent des changements
fiscaux si on change de majorité », a souligné Vincent Redier,
président de KTO, à l'occasion d'un point presse sur sa grille
2016-2017 (lire en rubrique « TV sur câble, satellite, ADSL,
mobiles »). Rappelons que plusieurs candidats à la
présidentielle ont fait état de leur volonté de supprimer l'ISF.
Pour élargir la base et le profil de ses donateurs, la chaîne
entend développer les micro-dons. « Ce serait un moyen
d'entrer en lien avec un public plus jeune, à travers une sorte
d'abonnement volontaire. Des jeunes qui ont commencé à
s'échanger des vidéos des JMJ pourraient par exemple accepter
de faire un don d'un euro sur leur facture de téléphone », a
détaillé Philippine de Saint Pierre, dg de KTO.
Selon les chiffres disponibles sur le site de la chaîne, la
Fondation KTO a collecté 9,2 M€ de dons et legs en 2015, soit
une croissance de 16,5 % grâce à la forte mobilisation des
donateurs liée à l'installation de KTO dans ses nouveaux locaux
de Malakoff. Cette même année, 13 278 donateurs ont soutenu
la chaîne par prélèvement automatique pour un montant de
1,872 M€ (21 % des montants collectés). Au-delà des dons et
legs, les recettes de la chaîne catholique sont aussi alimentées
par des partenariats, les abonnements au journal des
programmes KTOMag, ainsi que par les ventes de DVD.
beIN Sports : lutter contre le piratage des droits doit être une priorité pour toute la filière
Yousef al-Obaidly, président de beIN Sports France, a appelé
ce dimanche à ce que la lutte contre le piratage devienne « une
priorité » de la part « des producteurs de contenus, des ayants
droit, des agrégateurs, des fournisseurs d'accès à internet ». « Le
nombre de pirates réguliers s'établit en millions et le dommage
pour le secteur de la télévision payante se chiffre en centaines
de millions d'euros par an », affirme-t-il dans une interview
parue sur le site de l'Opinion. A titre d'exemple, il indique avoir
relevé en France, durant l'Euro de football 2016, « la présence
d'environ 100 sites qui proposaient illégalement les matches en
streaming ». « L'un d'entre eux a été consulté par 330 000 visiteurs
sur le seul match Allemagne/Italie du 2 juillet. Si on multiplie cette
audience par le nombre de sites répertoriés, on se rend compte de
l'ampleur du phénomène et du préjudice qui en résulte pour le
diffuseur », ajoute-t-il. « Nous avons commencé à demander la
fermeture de sites pirates et nous allons continuer de le faire car
nous pensons que cela handicape l'ensemble du paysage
audiovisuel français », précise Yousef al-Obaidly.
Le président de beIN Sports France se dit par ailleurs « déçu »
que son projet de distribution exclusive avec Canal+ ait été
rejeté en juin par l'Autorité de la concurrence, estimant qu'il
« aurait été bénéfique pour [sa] chaîne ». « Je suis toutefois très
satisfait du dénouement », ajoute-t-il, « car nous avons resigné
dans de bonnes conditions avec tous les opérateurs ».
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Institutionnel
Olivier Schrameck : appel à une mobilisation accrue des professionnels à Bruxelles
Olivier Schrameck, président du CSA, a appelé les
professionnels français à se mobiliser davantage à Bruxelles
dans les dossiers concernant l'audiovisuel, lors d'un discours
prononcé à l'occasion du Festival de la fiction TV de La Rochelle.
« Nous avons besoin de l'apport, de la contribution des
professionnels, en plus de celle des pouvoirs publics », a
expliqué celui qui est par ailleurs vice-président de l'Erga,
groupe réunissant les régulateurs européens de l'audiovisuel.
« Il y a peu de présence, peu de pression à Bruxelles [venant
de ce secteur] par rapport aux télécoms. Nous nous sentons
souvent seuls pour faire évoluer la législation », a-t-il ajouté,
citant celle, « capitale », touchant aux relations entre
producteurs et diffuseurs. Pour Olivier Schrameck, producteurs
et éditeurs doivent avoir une « présence efficace et active » à
Bruxelles, a-t-il estimé, les assurant de l'accompagnement du
CSA dans cette démarche.
Assemblée nationale : agenda prévisionnel de la commission des Affaires culturelles
La commission des Affaires culturelles de l'Assemblée
nationale examinera le mercredi 5 octobre à 9h30 en lecture
définitive la proposition de loi (PPL) visant à renforcer la
liberté, l'indépendance et le pluralisme des médias, indique
son agenda prévisionnel. Rappelons que le Sénat avait adopté
fin mai en première lecture la proposition de loi, en examen
conjoint avec la PPL relative à l'indépendance des rédactions
(nos informations du 27 mai).
Le mercredi 12 octobre, elle examinera à 9h30 le rapport
d'information, présenté par Jacques Cresta (SRC), sur le projet
de contrat d'objectifs et de moyens (COM) 2016-2020 de
France Télévisions.
Assemblée nationale : nouvelles auditions dans le cadre de l'enquête sur Numéro 23
La commission d'enquête sur les conditions d'octroi d'une
autorisation d'émettre à la chaîne Numéro 23 (Diversité TV)
poursuit ce mercredi sa série d'auditions, à huis clos. Selon son
agenda prévisionnel, elle rencontrera successivement, à partir de
11h30 à l'Assemblée nationale, Valérie Bernis, vice-présidente de
la Fondation Engie, qui faisait partie des partenaires associés au
projet de création de Numéro 23, Alain Weill, pdg de
NextRadioTV, et Rachid Arhab, ancien membre du CSA.
Rappelons que plusieurs autres personnalités ont déjà été
auditionnées début septembre (nos informations du 6 septembre) :
Yassine Belattar, animateur et producteur, responsable du projet
URBtv, Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe
M6, Alain Méar et Françoise Laborde, anciens membres du CSA,
Francine Mariani-Ducray et Patrice Gélinet, membres actuels du
Conseil, et David Kessler, dg d'Orange Studio, ancien dg délégué
des Nouvelles Editions indépendantes (avril 2011-mai 2012, exactionnaire minoritaire de la chaîne),
La commission d'enquête, créée sur résolution portée par
Marcel Rogemont (SRC) qui en est le rapporteur, prévoit
d'achever ses travaux au plus tard le 12 décembre (nos
informations du 22 juin). Composée de 30 députés, elle est
présidée par Christian Kert (LR).
Audrey Azoulay : agenda prévisionnel
Audrey Azoulay, ministre de la Culture et de la
Communication, s'entretiendra jeudi à 14h30 avec Andrus
Ansip, vice-président de la Commission européenne, chargé du
marché unique numérique, selon son agenda prévisionnel.
Axelle Lemaire : agenda prévisionnel
Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargée du Numérique et
de l'Innovation, sera ce mardi à 18h l'invitée du Petit journal de
Canal+, indique son agenda prévisionnel. Jeudi à 8h, elle
interviendra également dans la matinale de Radio Classique.
Chaînes locales
TNT / Fréquence toulousaine : le CSA auditionnera BFM et TVSud le 5 octobre
Dans le cadre de l'appel aux candidatures du 1er juin 2016
pour l'édition d'un service de télévision locale en TNT HD
dans la zone de Toulouse, le CSA n'a retenu que deux dossiers,
celui porté par le groupe Médias du Sud et celui de Newco C,
présidée par Alain Weill (NextRadioTV/SFR Media), a-t-il annoncé
jeudi sur son site internet. Le Conseil entendra ces candidats en
audition publique le mercredi 5 octobre pendant 40 minutes,
« TVSud Toulouse » à 15h et « BFM Toulouse » à 15h40.
Cet appel à candidatures a pour origine la mise en liquidation
judiciaire de Télé Toulouse (TLT), prononcée le 3 juillet 2015 par le
CSA, laissant ainsi une fréquence vacante. Créée en 1988 et
détenue par la ville (60 %), le quotidien régional La Dépêche du
Midi (20 %) ainsi que d'autres actionnaires (Toulouse FC, Stade
toulousain), TLT avait notamment souffert d'un manque de
ressources publicitaires lié à sa faible audience.
Rappelons par ailleurs que SFR Media (Altice), détentrice de
49 % de NextRadioTV, la maison mère de BFM TV, lancera début
novembre BFM Paris, une nouvelle chaîne d'information
consacrée à la région parisienne (nos informations du
7 septembre). Dotée d'un budget estimé entre 5 et 10 millions
d'euros par an, elle sera distribuée sur la TNT Ile-de-France, à la
place de BFM Business, et sur les box SFR et Numericable.
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Radio
Urban Hit : la station devient Trace FM Réunion
La radio privée réunionnaise Urban Hit, dirigée par Pierrick
Blancard, devient Trace FM Réunion, annonce le groupe Trace
(Olivier Laouchez). Présent sur ce territoire depuis 2003, le
groupe précise avoir « concédé à Urban Hit la licence exclusive
de la marque Trace FM à la Réunion pour les activités de radio
sur le territoire ». Ce partenariat stratégique a été approuvé par
le CSA le 7 juin dernier.
Trace FM Réunion sera la continuité d'Urban Hit : une radio
musicale à destination des 15-34 ans spécialisée dans les
musiques urbaines, souligne le communiqué. La station qui a
été lancée en 2011, diffuse les hits des artistes locaux majeurs et
des nouveaux talents ainsi qu'une émission quotidienne
consacrée à l'actualité sportive.
La commercialisation de l'espace publicitaire classique de
tous les médias Trace à la Réunion est assurée par l'équipe de
Myrella Cadet, directrice océan Indien du groupe Trace. Les
équipes commerciales de Trace basées à Paris sont en charge de
la régie publicitaire extra-locale, précise le groupe.
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Vidéo, vidéo à la demande
Amazon Prime : lancement le 18 novembre de The Grand Tour avec l'ex-star de Top Gear
C'est le vendredi 18 novembre que sera lancée sur Amazon
Prime Video le nouveau magazine automobile The Grand Tour,
animé par Jeremy Clarkson, ancien présentateur vedette de
Top Gear sur la BBC.
A cette occasion, Jeremy Clarkson reformera le trio de Top Gear
avec les animateurs James May et Richard Hammond, qui avaient
eux aussi quitté la BBC peu après le départ du présentateur à la
réputation sulfureuse. Le programme sera renouvelé chaque
samedi sur la plate-forme de streaming pendant douze semaines.
L'émission est accessible via l'appli Amazon Video sur Smart TVs, les
boîtiers de streaming – dont Fire TV et Fire TV Stick – les consoles de
jeux Xbox, PlayStation, Wii, Wii U, sur les mobiles et tablettes iOS et
Android et sur internet aux Etats-Unis, au Japon, en GrandeBretagne, en Allemagne et en Autriche.
Rappelons que Netflix a de son côté signé un accord avec
BBC Worldwide (BBCWW) pour diffuser la nouvelle version de
Top Gear (BBC One) avec Chris Evans et l'acteur Matt LeBlanc
(hors Royaume-Uni).
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Internet
Twitter / NFL : plus de 2 millions d'internautes devant le match New York Jets/Buffalo Bills
Pour ses débuts dans le sport télévisé avec un match de la
ligue professionnelle de football américain (NFL), Twitter a
réuni jeudi 2,1 millions d'internautes au total, selon des
chiffres publiés vendredi par la NFL.
Rappelons que Twitter a conclu avec la ligue sportive un
accord portant sur la diffusion de 10 matches durant la saison
2016-2017 (nos informations du 6 avril). Pour cette rencontre,
qui a vu la victoire des New York Jets sur les Buffalo Bills
(37-31), l'audience moyenne a été de 243 000 téléspectateurs
et la durée moyenne de visionnage de 22 minutes. La rencontre
était diffusée parallèlement sur CBS et sur la chaîne câblée de la
ligue, NFL Network, qui ont réuni pour leur part 15,4 millions
de téléspectateurs. Fin octobre 2015, un match de la NFL avait
été diffusé sur Yahoo! et avait alors enregistré une audience
moyenne de 2,36 millions d'internautes.
Le contrat avec Twitter avait aussi valeur de test pour la NFL,
qui cherche à élargir son audience. Selon plusieurs médias
américains, la ligue a cédé à Twitter les droits de diffusion de ces
matches du jeudi pour un montant global de 10 millions de
dollars. Depuis le début de l'année, le réseau social multiplie les
partenariats afin de devenir un acteur crédible dans la télévision
en direct. Il a conclu un accord de diffusion de rencontres
sportives universitaires et un contrat portant sur des émissions en
direct sur la ligue de basket professionnelle NBA, mais sans
matches (nos informations des 18 et 21 juillet). Twitter entend lui
aussi augmenter son audience, qui stagne actuellement.
International
NBCUniversal : suppression de près de 200 emplois chez DreamWorks Animation
Moins d'un mois après avoir finalisé l'acquisition de
DreamWorks Animation (DWA) (nos informations 24 août),
NBCUniversal (Comcast) s'apprête à supprimer près de
200 emplois au sein du studio dans le cadre de l'intégration
des activités, soit près de 10 % de sa masse salariale. Ces
suppressions toucheront les secteurs en doublon avec NBCU,
notamment les départements Distribution et Produits dérivés,
au sein du campus de Glendale en Californie. Les analystes
avaient anticipé ces licenciements car NBCU a déjà un studio
d'animation, Illumination Entertainment (Moi, moche et
méchant, Minions, Comme des bêtes).
Rappelons que NBCU a acquis fin août DWA pour environ
3,8 milliards de dollars (3,35 Md€). Le studio, réputé pour ses
longs métrages d'animation (Shrek, Kung Fu Panda,
Madagascar, Dragons…) et qui compte également un
département Télévision, sera intégré à Universal Filmed
Entertainment Group à Los Angeles (Universal Pictures,
Fandango et NBCUniversal Brand Development).
Jeffrey Katzenberg, dg, cofondateur et actionnaire
majoritaire à 60 % de DWA, deviendra président de DreamWorks
New Media, qui regroupera les participations de la société dans
Awesomeness TV et dans NOVA.
G-B / FremantleMedia : ITV reconduit les formats Britain’s Got Talent et The X Factor
ITV a renouvelé pour trois ans les droits des formats
Britain's Got Talent et The X Factor, auprès de
FremantleMedia, a annoncé vendredi la filiale de production de
RTL Group. Le nouvel accord débutera au printemps 2017 avec
la 11e saison de Britain's Got Talent suivie à l'automne de la 14e
saison de The X Factor (coproduit avec Syco Entertainment),
précise le communiqué.
Le premier groupe de télévision privée hertzienne au
Royaume-Uni conserve ainsi ses deux puissantes marques
jusqu'en 2019. A noter que Britain's Got Talent totalise en
moyenne 8,2 millions de téléspectateurs pour 39 % de pda
(9,9 millions de personnes pour 42 % de pda en audience
consolidée) tandis que The X Factor affiche en moyenne
7,2 millions de téléspectateurs pour 34 % de pda (8,8 millions
pour 37 % de pda en audience consolidée).
Rappelons qu'en 2017, ITV bénéficiera également de l'arrivée
de The Voice sur son antenne. Propriétaire depuis mars 2015 de
Talpa Media (John de Mol), créateur du format (nos informations
du 13 mars 2015), le groupe ITV a également décroché les droits
de diffusion du programme en novembre 2015 au détriment de
BBC One qui le proposait depuis sa création (nos informations
du 10 novembre 2015).
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Nominations, mouvements
Newen Distribution : directrice générale
Malika Abdellaoui, directrice adjointe des ventes TV
d'EuropaCorp, devrait rejoindre Newen Distribution, filiale de
distribution du groupe Newen (groupe TF1), dans les prochaines
semaines en tant que directrice générale, a indiqué Le Film
français vendredi. Ce poste était vacant depuis le départ en
août 2015 de Laetitia Recayte, pour France Télévisions (nos
informations du 25 août 2015). Christophe Nobileau, pdg de
Newen Distribution depuis mars 2015, assurait donc
parallèlement la fonction de dg délégué tandis que Julien Leroux
avait été promu dg adjoint (nos informations du 12 février).
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Programmes
C8 : déprogrammation du premier numéro de l'émission Punchline de Laurence Ferrari
Le premier numéro de Punchline, la nouvelle émission de
Laurence Ferrari sur C8, annoncée ce dimanche à 12h05 avec
pour invité Arnaud Montebourg, a dû être déprogrammée à la
dernière minute, a annoncé samedi la journaliste.
« M. Montebourg nous a confirmé [vendredi] soir qu'il ne
viendrait pas dans notre émission en raison de la pression
qu'exerce sur lui France Télévisions puisqu'il est l'invité jeudi
prochain de L'émission politique de France 2 », a affirmé
Laurence Ferrari. Avant de poursuivre : « France 2 le menaçait
de déprogrammation. M. Montebourg a fait le choix d'annuler
l'émission en direct [sur C8], pour laquelle il avait donné son
accord au mois de juillet. » Si la journaliste dénonce une
« méthode de chantage [qui] n'est pas admissible », elle
reproche aussi à l'ancien ministre du Redressement productif
« un manquement à la parole donnée », alors qu'il avait
« accepté de venir pour bénéficier à plein de l'effet de
communication du lancement d'une nouvelle émission ».
Samedi, François Kalfon, porte-parole d'Arnaud Montebourg,
a souligné que « les équipes de Mme Ferrari avaient été prévenues
dès le jeudi 8 septembre, quand France 2 avait donné son accord
pour sa participation à L'émission politique ». Il s'est également dit
prêt à « repousser » la participation d'Arnaud Montebourg à un
autre numéro de l'émission. Il regrette qu'il n'y ait pas eu
d'acceptation de cette décision du côté de Laurence Ferrari,
mettant également l'accent sur le nombre important de
sollicitations médiatiques reçues par Arnaud Montebourg.
La direction de France Télévisions assure qu'il n'y a « pas eu
d'interdiction de la part de France 2 », qui avait « invité Arnaud
Montebourg en premier ». Selon le groupe public, « il n'y a pas
de pression sur l'invité politique, c'est l'invité qui choisit ».
Punchline est la première incursion politique de C8.
Rappelons qu'elle cible une audience « plutôt jeune » et
ambitionne de décrypter la politique pour ceux qui voteront
pour la première fois en 2017.
NRJ 12 / ALP / FremantleMedia : deux nouvelles téléréalités torrides cette saison
Le pôle TV de NRJ Group a annoncé le lancement de plusieurs
nouvelles téléréalités diffusées cette saison sur NRJ 12. Outre La
revanche des ex et Sorry je me marie ! (déjà démarrées et produites
respectivement par 909 Prod, filiale de Lagardère Studios, et ITV
Studios France) ainsi que les nouvelles saisons du Mad Mag,
Friends Trip (La Grosse Equipe), Les anges (La Grosse Equipe
également) et SOS ma famille a besoin d'aide (La Concepteria),
deux autres nouveaux formats seront programmés : Undressed et
The Game of Love, le mensonge est un art.
Pour le premier, il s'agit d'une adaptation de l'émission de
dating du même nom produite par Magnolia Italy (Banijay
Group) pour la chaîne italienne Deejay destinée aux jeunes
adultes. La version française, produite par ALP (Banijay Group),
reprend le concept qui consiste à filmer la rencontre de deux
individus se déshabillant mutuellement dans un lit. Deux
célibataires font ainsi connaissance dans une pièce à la lumière
tamisée avec pour seul décor un lit double et un écran géant qui
diffusera des images personnelles appelées à les faire réagir.
Le second, The Game of Love, le mensonge est un art,
produit par FremantleMedia, suit pour sa part quatre couples
participant à un jeu dangereux sur les plages paradisiaques
de Tulum au Mexique qui pourra leur rapporter 50 000 euros.
La règle est simple : durant 30 jours, ces couples vont devoir
cacher leur relation amoureuse au sein d'un groupe de
célibataires.
Les dates de diffusion de ces deux rendez-vous n'ont pas
encore été dévoilées. Une fois lancés, on pourra les retrouver sur
NRJ Play, la nouvelle plate-forme qui réunit « sur un seul site, les
univers de la TV, de la radio et du web » de NRJ Group (nos
informations du 7 septembre).
Elle Girl : la série The Royals, inédite en France, diffusée à partir de ce mardi
Lancée le 15 septembre en exclusivité sur Canalsat, la chaîne
Elle Girl, nouvelle marque de Lagardère Active après l'arrêt de
June TV (nos informations du 31 août), diffusera la série The
Royals, inédite en France, à partir de ce mardi à 20h55.
Produite par Lionsgate Television pour E!, cette série créée par
Mark Schwahn (producteur délégué des Frères Scott) qui
comporte 20 épisodes de 42 minutes suit les tribulations de la
famille royale britannique. Avec « Anarchy in the Monarchy »
pour slogan, The Royals, portée par l'actrice et mannequin
Elizabeth Hurley incarnant la reine d'Angleterre, promet
romances, drames et trahisons. Elle a été diffusée entre le
15 mars 2015 et le 17 mai 2015 aux Etats-Unis.
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Audiences
TF1 / JLA Productions : plus de 8 millions de personnes devant La vengeance aux yeux clairs à J+7
Le premier épisode de La vengeance aux yeux clairs (8 x 52'
– JLA Productions), avec Laëtitia Milot, a atteint une audience
consolidée à J+7 de 8,3 millions de personnes, indique TF1.
Le jour de sa diffusion, cet épisode avait été vu par
6,776 millions de téléspectateurs (30 % de pda). Il a pu
bénéficier du dispositif de double diffusion sur TF1 le jeudi et
sur HD1 le vendredi en prime time, ainsi que des relais sur
le digital (nos informations du 13 septembre). Selon TF1,
« plus de 100 000 épisodes » de la série ont été vendus sur
MyTF1VOD.
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Distinctions
Festival de la fiction TV de La Rochelle : palmarès de l'édition 2016
La 18e édition du Festival de la fiction TV de La Rochelle s'est
achevée ce dimanche. Sur les 16 prix décernés par le jury présidé
cette année par l'actrice Isabelle Carré, France 2 en décroche
huit, mais c'est à Arte que revient celui du meilleur téléfilm avec
Tuer un homme. OCS repart avec trois prix dont celui de la
meilleure série de 26' pour Les grands. M6 et TF1 sont
récompensées respectivement pour la meilleure série (Glacé) et la
meilleure série de l'année Télé Star et Télé Poche (Le secret d'Elise).
Voici le palmarès :
– Prix du meilleur téléfilm : Tuer un homme (Diaphana Films
pour Arte)
– Prix de la meilleure série : Glacé (Gaumont Television
pour M6)
– Prix de la meilleure série de 26' : Les grands (Empreinte
Digitale/Eté 75 pour OCS)
– Prix du meilleur programme court : Vous les femmes (Calt
Production pour Téva)
– Prix de la meilleure websérie : Tank (Empreinte
Digitale/Studio+)
– Prix de la meilleure réalisation : Samuel Bodin pour Tank
(Empreinte Digitale)
http://satfax.fr/fftv2016
– Prix du meilleur scénario : Nathalie Kuperman, Raphaëlle
Roudaut et Virginie Wagon pour Harcelée (Son et Lumière pour
France 2)
– Prix de la meilleure musique : Fabrice Aboulker pour Box
27 (Adrenaline/Be-Films pour France 2 et la RTBF)
– Prix de la meilleure interprétation féminine : Barbara
Schulz pour Nadia (Murmures Productions pour France 2) et
Armelle Deutsch pour Harcelée
– Prix de la meilleure interprétation masculine : Eric
Elmosnino pour Box 27
– Prix spécial du jury : Box 27
– Prix du jeune espoir masculin : Alexandre Philip pour
Vestiaires (Astharté et compagnie pour France 2)
– Prix de la meilleure fiction européenne : Ku'damm
(UFA Fiction GmbH, Allemagne)
– Prix spécial du jury pour la fiction européenne : The A Word
(Fifty Fathoms et Keshet UK, Grande-Bretagne)
– Coup de cœur du jury pour la fiction européenne : Chewing
Gum (A Retort Production pour E4, Grande-Bretagne)
– Prix de la meilleure série de l'année Télé Star et Télé Poche :
Le secret d'Elise (Quad Television pour TF1)
– Prix des collégiens de la Charente-Maritime : Les grands
– Prix du jeune espoir féminin : Adèle Wismes pour Les
grands
– Prix Nouvelle Aquitaine des lecteurs de Sud Ouest : Nadia
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Au fil des tweets...
VSD'S tweets : Boyer, Testault, Masclot, Guény, Prieur, Pechberty, Vendroux, Morandini, Benqué, Roger-Petit...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@boyer2626
Merci
@AAzoulay
@MinistereCC
qui
cite
#UnVillageFrançais parmi les succès de
la fiction #FFTV2016 !
@Qofficiel Il reste quelques places pour
assister à #Quotidien la semaine
prochaine ! http://bit.ly/PublicQuotidien
@canalplus Découvrez notre nouvelle
saison @LesDocsCanal dès mardi avec
Le Studio de la Terreur >
http://bit.ly/2cpK8Sh
@SamuelEtienne La belle rentrée de
Questions
pour
un
champion !
@France3tv 2e chaîne hier soir avec
1,3 million de tsp. Merci !!
@jltestault "C'est mon émission",
s'énerve Nicolas Sarkozy face à Léa
Salamé #LEP
@ThierryMasclot Je l'écris pour y
croire : 119 000 téléspectateurs devant
le #LGJ hier.
@domdelport
Congrats
to
@STUDIOCANAL : @Bridget_Jones 's
baby is already number 1 in 24 territories
@ophmeunier Merci à tous d'avoir suivi
#ZoneInterdite ce soir, et un grand bravo
à toute l'équipe derrière ce beau
reportage Rv dans 15 jours ! @M6
@vinceleclercq
#FFTV2016 :
#TuerUnHomme, meilleur téléfilm !
Produit par @diaphana pour @ARTEfr
avec @LeCNC et la région @Occitanie
@vinceleclercq #Fiction: le 90' a tjrs
toute sa place, surtout pour raconter ce
qui agite notre société > #TuerUnHomme
@vinceleclercq #Fiction: les Anglais
maîtrisent
très
bien
le
26´#ChewingGum.
Nous
aussi
#LesGrands> De nouvelles cases en vue ?
@MisterJDay Les chroniqueurs de
"Touche Pas à Mon Poste" sont vraiment
bons pour prédire l'avenir... Toujours
juste. [vidéo]
@joelwir Un tweet de @MisterJDay avec
prédictions 9 mai des chroniqueurs de
@tpmp sur l’échec inéluctable de
@Qofficiel fait 2,1k retweet & 1,7k like
[en 5h !]
@benjaminrabier Selon @libe, face au
succès de #Quotidien, TMC augmente le
prix des spots de pub pendant l'émission
dès demain : de 15 000 à 17 000€. +13%.
@AAzoulay L'avenir de la fiction
française passera par l'audace et la
diversité #LaRochelle @festivalfiction
@MaximeGueny Maxime Saada à Gilles
Pélisson : "Je n'ai jamais regardé de
séries sur TF1. Mais ça commence à
changer. C'est bon signe pour vous"
#FFTV2016
@JulienAlliot @MaximeGueny Perso,
idem, jusqu'au jour où @TF1 a
commencé à diffuser en VM. Alors, g
découvert #CSI #Mentalist #POI etc.
@guilprieur @fandoetlis il est hallucinant
de voir les producteurs, les chaînes, les
distrib
s'opposer
à
l'obligation
d'exploitation suivie des œuvres
@mpechberty Au revoir @leJDD et merci
pour ces six années bien remplies en
économie. Longue vie à toi. Bonjour
@bfmbusiness à partir de début octobre !
@JacquesVendroux les sondages
@franceinter @franceinfo @francebleu
@laurentguimier @jmfour @liutkus
@claudebruillot sont excellents.cet été,
grâce au sport
@morandiniblog Cyril Hanouna veut
créer un groupe pour participer à…
l'Eurovision ! – Regardez #tpmp
#cyrilhanouna #c8
@CBenque Glamrock !… @alsublet en
couverture du @ELLEfrance de cette
semaine. Et aussi la belle enquête sur
@HillaryClinton
tous pour la qualité de l'antenne
@AudeDassonville "…l'intitulé de cette
rubrique, « Le regard de Léa » […] sent
bon le petit réflexe misogyne."
@nikosaliagas passer à @euronews en
régie finale me remplit de joie #nostalgie
#Lyon @_MichaelPeters bravo à vous
(Tweets relevés les vendredi 16,
samedi 17 et dimanche 18 septembre)
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos
propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés
comme reflétant les vues de notre rédaction.
France 2 : un bilan en demi-teinte pour la première de L'émission politique
(Cyril Lacarrière, lopinion.fr, vendredi 16 septembre)
« Ce n'est pas vraiment différent mais nous avons ajouté de
nouveaux parfums, revu la petite musique générale ». Quelques
minutes après la fin du direct, David Pujadas commente
posément la première édition de L'émission politique, le
nouveau rendez-vous du genre sur France 2. Nicolas Sarkozy
n'est pas resté pour le cocktail : « Après minuit, pour moi c'est
terminé », mime-t-il, dans un large sourire dont il est difficile de
savoir ce qu'il exprime vraiment. L'ancien chef de l'Etat repart
avec son équipe, dont Frédéric Péchenard, le maire de
Tourcoing, Gérald Darmanin et Véronique Waché, la responsable
de sa communication.
Trois heures plus tôt, c'est avec une certaine fébrilité que
l'état-major de France Télévisions attendait Nicolas Sarkozy.
Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions, est bien
entourée. Son directeur de cabinet, Stéphane Sitbon-Gomez, sa
directrice de la communication, Nilou Soyeux, et Michel Field, le
directeur de l'information, sont à ses côtés. Ce dernier sait que
cette émission doit rapidement trouver son public pour devenir
un des rendez-vous phare de la longue séquence électorale qui
commence tout juste. « Au-delà de 2,3 millions de
téléspectateurs, ça sera bien », souffle le journaliste. Un seuil qui
correspond au score de Marine Le Pen dimanche dernier sur TF1
dans Vie politique. Sur ce plan, le pari est réussi, L'Emission
politique a rassemblé 2,7 millions de téléspectateurs.
[…] Seule la table, beaucoup plus petite, est vraiment
différente [de la défunte Des paroles et des actes], permettant
aux journalistes d'être physiquement au contact de leur invité.
Cela sera particulièrement vrai lors de la séquence de face-àface entre Léa Salamé et Nicolas Sarkozy. A noter que l'intitulé
de cette rubrique, « Le regard de Léa », là où celle de Pujadas
s'appelle « Le monde en face », sent bon le petit réflexe
misogyne. […]
François Lenglet : un parcours sinophile
(Marie-Laetitia Bonavita, Le Figaro, vendredi 16 septembre)
[…] Fils d'un chef d'entreprise chimique et d'une mère
professeur de français et latin, François Lenglet est le fruit « des
chiffres et des lettres ». Mais il dit sa préférence pour la
littérature, « prisme par lequel il a découvert le monde ». Celui
qui est en train de relire pour la septième fois les Illusions
perdues de Balzac cite le héros du livre, Lucien de Rubempré. Ce
personnage du début du XIXe siècle est le pur produit de
l'« ambition parisienne, avec sa brutalité et ses passions, et du
blocage de la société. Une leçon d'économie ». Doté d'une
maîtrise de lettres modernes, rêve de « faire du journalisme à
l'étranger ». Le hasard d'une rencontre lui fait mettre un pied en
1983 dans le journalisme high-tech mais trois ans plus tard il
s'envole, comme coopérant, vers Shanghai. Là, le presque
sinophone enseigne la littérature française dans une exuniversité jésuite et devient parallèlement correspondant en
Asie, alors en plein décollage économique, pour la presse
française. Il revient en France en 1989 pour se marier avec une
Corse, diplômée de l'ESCP, aujourd'hui directrice de la
communication de la Fondation de France, avec qui il a quatre
enfants. C'en est décidé, sa plume alerte et son souci du bon
chiffre serviront son goût à « raconter le monde », à incarner
l'économie. […]
Bruce Toussaint : sur la fin, le réveil sonnait à 5 heures, un peu tard pour prendre l’antenne à 7
(Quentin Girard, Libération, vendredi 16 septembre)
C'est une journée d'août dont on parlera encore devenu
grabataire. La chaleur a envahi Paris. Les bouches à incendie
lâchent des geysers d'eau pour combler les enfants, les pneus
des voitures explosent en pétaradant, « pan, pan », le macadam
fond sous les semelles. Au fond d'une brasserie centenaire près
de la gare Montparnasse, le Select, Bruce Toussaint est là, sur la
banquette, tentant, malgré la canicule, de garder une
contenance. Il cherche de l'air, et, par sa stature imposante, son
mètre quatre-vingt-treize, si ce n'était son air doux, il
ressemblerait presque à ces maffiosi qui, dans leur restaurant et
devant un plat de pâtes, décident de lancer une vendetta. Il
transpire, nous aussi. Il dit qu'il aime venir ici enquiller des
chopes, souvenir de ses premières années à iTELE dont les
bureaux étaient dans le quartier.
Nous sommes jeudi après-midi, il a le temps. Le journaliste en
a rarement eu autant d'ailleurs. Sur France 5, en remplacement
d'Yves Calvi parti à LCI, il présente C dans l'air [Maximal
Productions avec Together Studio] le vendredi et le samedi
(les autres jours, Caroline Roux est aux manettes) et
C polémique [Together Media] qui commence ce dimanche,
nouvelle émission de débats sur la politique. Un rythme aux
antipodes de la matinale d'iTELE qu'il présentait, l'œil toujours
rivé sur la concurrente et leader BFM. Il dit : « Pour la première fois
depuis 2001, je ne vais pas être à l'antenne tous les jours. » Il a une
voix douce, posée, cela ne sonne pas comme un regret, une
constatation, simplement. Il se demande ce qu'il va faire de cette
liberté, espère qu'il ne la gâchera pas. On lui suggère de s'atteler à
un roman, c'est ce que font les présentateurs télé pour montrer
qu'ils ont des lettres, non ? Il hausse un sourcil. Lire, ce n'est déjà
pas sa tasse de thé, alors écrire… D'une part, il va réapprendre à
dormir. Il choisit ses mots : « C'est, comment dire, une renaissance.
Non, mais vraiment. Je n'en pouvais plus. La matinale, c'est l'état
de fatigue permanent. Quel que soit le moment de la journée,
vous avez cette fatigue. Je n'arrivais plus à me lever, pour dire les
choses honnêtement. » Sur la fin, le réveil sonnait à 5 heures, un
peu tard pour prendre l'antenne à 7. Il en profiterait bien pour
perdre quelques kilos, aussi. « La question de l'apparence
physique est centrale à la télévision. J'ai fait mille régimes. Je sais
que ça fait partie de mon personnage, mais je suis comme tous les
gens qui ont un problème de poids, je ne le vis pas bien. » […]
M6 / Potiche Prod : le pari réussi de l'Ambition intime de Karine Le Marchand
(Benoît Daragon, Le Parisien, vendredi 16 septembre)
[Alors que Karine Le Marchand animera à partir d'octobre la
nouvelle émission politique Une ambition intime [Potiche Prod]
en prime time sur M6.]
[…] Dans les extraits que M6 nous a montrés hier, Bruno Le
Maire tombe le masque en parlant, les larmes aux yeux, de sa
femme Pauline. François Bayrou raconte sa douleur après
l'hospitalisation de sa fille anorexique. Nicolas Sarkozy revient sur
la séparation de ses parents et reconnaît qu'il n'arrive pas à rester
inactif. Tandis que Jean-Luc Mélenchon évoque sa dépression
après le 21 avril 2002, et Marine Le Pen rappelle l'attentat raté
contre sa famille en novembre 1976… « Je n'ai pas cherché à les
rendre sympathiques mais à montrer qui ils sont réellement. Les
questions peuvent paraître idiotes mais je suis sûre que ce sont
celles des téléspectateurs », explique l'animatrice, qui dit avoir été
« rassurée » avec les politiques après ces rencontres. Une
peopolisation fréquente aux Etats-Unis mais pas en France, sauf
peut-être sur le canapé rouge de Michel Drucker. La bienveillance
déroute surtout quand elle se fait l'alliée de la communication des
candidats. « Au bout de cinq heures d'interview, les masques sont
tombés. Ils sont tous attachants mais ce n'est pas forcément pour
ça que les téléspectateurs vont voter pour eux », se défend
l'animatrice. En ce début de campagne, Une ambition intime ne
passera pas inaperçue.
Franck Annese : le patron de Sopress lance Sovage, société de production audiovisuelle
(Challenges, jeudi 15 septembre)
Selon Challenges ce jeudi, le fondateur de So Press (So Foot,
SoFilm, Society, et désormais Running Heroes), Franck Annese,
lance Sovage, une société de production audiovisuelle, aux
côtés de SoFilms (clips et pub, rebaptisé All So).
Courses de drones : un nouveau filon pour les chaînes de télé ?
(Jean-Michel Normand, Le Monde Eco&Entreprise, dimanche 18 septembre)
[Alors que le Britannique Sky TV vient de conclure un accord
d'un million de dollars avec la Drone Racing League (DRL)
américaine pour diffuser des courses de drones.]
[…] Sky va programmer dix épisodes d'une heure à partir
d'octobre sur une nouvelle chaîne, au Royaume Uni. Certaines
épreuves auront lieu en dehors des Etats-Unis, dont une à
Londres. Cet accord intervient après le contrat signé entre la
Drone Sports Association, organisation concurrente de la DRL,
avec le réseau Entertainment Sport Programming Network (ESPN)
pour diffuser des compétitions aux Etats-Unis et avec 7Sports,
pour l'Europe. […] « 99 % des gens n'ont jamais entendu parler
des compétitions de drones. Pour nous, c'est une grande chance
de les populariser auprès du public », se félicite Nicholas
Horbaczewski, le patron de la DRL, fondée en 2015 avec l'appui de
sociétés de capital-risque. Au croisement entre jeu vidéo et sport
mécanique […], ces compétitions sont présentées comme
disposant d'un très gros potentiel médiatique. Pour Sky, il s'agit
d'un ballon d'essai destiné à vérifier que les courses de drones
sont aussi prometteuses qu'il y paraît.
En France, Eurosport regarde de près les opportunités. La
chaîne a entamé des discussions avec l'European Rotor Sport
Association (Ersa) pour la saison 2017. L'Ersa, dont les
compétitions se tiennent en public et sont retransmises en
direct [et] en « immersion », développe une vision plus proche
des événements sportifs classiques. […]
Fondapol : refonder « radicalement » l'audiovisuel public autour de la culture
(tribune d'Olivier Babeau, professeur d'économie, Le Monde, dimanche 18 septembre)
[Alors que la Fondation pour l'innovation politique
(Fondapol) a publié, le 5 septembre, une étude intitulée
« Refonder l'audiovisuel public ».]
[…] L'audiovisuel public doit à notre sens être radicalement
rebâti sur le troisième élément, celui de la culture, qui en constitue
le vrai cœur. Le rêve de Malraux était de créer les conditions d'une
démocratisation de la culture savante.
Un dessein qui n'est jamais devenu réalité, comme l'ont
souligné maintes études et rapports. Tiraillés entre l'obligation
d'élargir les publics et celle de maintenir l'exigence culturelle des
contenus, les canaux généralistes de l'audiovisuel public ont le
plus souvent sacrifié la seconde au profit de la première. Soumise
à des objectifs d'audience, France 2 a en réalité totalement
abandonné l'objectif initial de diffusion de la culture « exigeante »,
au mieux hypocritement reléguée au milieu de la nuit.
Nous proposons donc, en plus de la préservation d'un média
d'information radio et TV, un recentrage radical des moyens de
l'audiovisuel public vers la production et la diffusion de
contenus culturels, à l'exclusion donc de tous les contenus qui
peuvent être pris en charge par le marché, et sans que
l'audience ne constitue un objectif opposable.
L'audiovisuel public doit être réorganisé autour d'une
structure beaucoup plus légère, totalement indépendante du
politique et des idéologies. Des dirigeants nommés pour un
mandat long, inamovibles, auraient la charge d'orchestrer la
sélection et le travail de producteurs privés. Des procédures
très strictes seraient mises en place pour éviter tout
favoritisme ou clientélisme. […] Ce qui est en jeu, c'est la
capacité des contenus audiovisuels impulsés par la puissance
publique à apporter une valeur ajoutée dans le monde
numérique qui naît. […]
Canal+ : vers un abonnement possible à la chaîne mère seule, sans les déclinaisons ?
(David Barroux, Nicolas Madelaine, Les Echos, lundi 19 septembre)
[…] Canal+ veut […] être en mesure d'attirer des clients
tentés aujourd'hui par des offres moins chères de type beIN
Sports ou Netflix. D'abord, le groupe réfléchirait à la possibilité
de proposer des offres d'abonnement sans engagement dans le
temps, alors qu'il ne l'a jamais fait. Et surtout, il s'apprêterait à
proposer un accès à la chaîne cryptée, et à ses contenus
différenciants, à des prix moins chers que les 40 euros mensuels
actuels. Pour ce, on devrait donc pouvoir, comme avant 2004,
s'abonner à Canal sans ses 5 déclinaisons (Canal+ Sport, Canal+
Cinéma, Canal+ Séries…) pour une somme inférieure.
C'est dans ce contexte que, selon nos informations, Canal a
imposé au monde du football une importante évolution dans son
contrat de diffusion des trois matches principaux de chaque journée
en Ligue 1 française. Il a mis la Ligue de football professionnel (LFP)
devant le fait accompli en décidant désormais de diffuser les
matches décalés du vendredi soir et du samedi après-midi sur
Canal+ Sport au lieu de la chaîne amirale, afin de faire monter en
gamme cette déclinaison et de la rendre ainsi plus attractive.
Canal aurait aussi demandé que les matches puissent
commencer à 21 heures au lieu de 20h45 pour maximiser les
revenus publicitaires de l'émission en clair qui les précède. Mais
la LFP, qui a la main sur cette question, aurait refusé.
Universal Music France : projet avec Canal+ de nouveaux concepts de talent show
(Olivier Nusse, président du directoire d’Universal Music France, interrogé par Enguérand Renault, Le Figaro,
lundi 19 septembre)
[…] Q : Concrètement, qu'allez-vous faire avec Canal+ ou
l'Olympia ?
Olivier Nusse : Universal France est une filiale d'Universal
Music Group, dirigé par sir Lucian Grainge. Nous travaillons
beaucoup plus avec lui notamment sur les stratégies digitales.
Nous travaillons aussi avec les autres entités du groupe Vivendi.
En France, avec Olympia Production, filiale de Vivendi Village,
nous allons lancer la tournée de Slimane, le gagnant de The
Voice, à partir de janvier 2017. Nous avons avec Vivendi des
projets de reprise ou de création de festivals. Vivendi est devenu
copropriétaire du Brive Festival et nous discutons avec
beaucoup d'autres, et aussi avec des salles de spectacle. Nous
développons enfin l'événementiel en organisant des soirées à
l'Olympia et des concerts dans le cadre d'événements sportifs.
Vincent Bolloré a mis la musique au cœur de la stratégie de
développement de Vivendi et je l'en remercie. […]
Q : Universal est partenaire de TF1 sur The Voice. Voulez-vous
produire un talent show avec Canal ?
ON : Nous réfléchissons avec Canal+ à de nouveaux concepts
de talent show. Concernant The Voice, Universal a signé pour
plusieurs années.
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Agenda : aujourd'hui et demain
Parmi les invités médias d'aujourd'hui...
LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Laurie Cholewa, animatrice TV
Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Débat sur la rentrée télé, avec Tiphaine Saliou, journaliste à Télé Loisirs, Caroline
Bonacossa, journaliste média, et François Viot, rédacteur en chef à Télé Câble Sat hebdo
France Inter – 09h40-10h, L'instant M : Alexis Marant, réalisateur du documentaire Le studio de la terreur (Canal+)
Demain
08:30 – VOD Factory / Cdiscount, petit déjeuner de presse. Contact : [email protected]
12:45 – Equidia, déjeuner de presse de rentrée. Contact : 01 46 52 79 74
15:00 – M6, conférence de presse sur Le meilleur pâtissier. Contact : 01 41 92 66 69
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax –
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Fiction : négociation d`un « new deal » entre producteurs

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