Télécharger PDF - Fondation Sylvia Bongo Ondimba

Transcription

Télécharger PDF - Fondation Sylvia Bongo Ondimba
DOSSIER DE PRESSE
Journée Internationale des Veuves
23 Juin 2013
Le ruban mauve, symbole de solidarité à l’endroit des veuves
La cellule d’écoute des veuves :
un organe d’appui pour les veuves
La Fondation Sylvia Bongo
Ondimba (FSBO) pour la
famille a mis en œuvre
plusieurs actions
opérationnelles, visant à
répondre aux besoins des
veuves. C’est dans cette
optique que cette structure a
inauguré en juin 2011, une
cellule d’écoute, d’accueil, et
d’orientation pour les veuves
et les orphelins, au sein du
centre Mbandja, pour une
meilleure prise en charge
psychosociale et suivi
juridico-administratif des
veuves en difficultés sociales.
Allant du principe que le Gabon
bien que doté de lois, souvent
malheureusement méconnues
ou délibérément ignorées, la
Première dame du Gabon,
Sylvia Bongo Ondimba a
estimé, que pour protéger
chaque citoyen et citoyenne,
dont les veuves et les orphelins, il
était nécessaire de changer en
profondeur le regard porté sur
les veuves. Car, pour elle,
soutenir les veuves, c’est
contribuer à la construction
d’une société juste et solidaire
reposant sur les valeurs de la
2
famille, et construire un meilleur
Gabon pour demain.
En effet, en 2010 des données ont
révélé que plus de 115 millions de
veuves vivent dans un état
d’extrême pauvreté. Ce chiffre
représente près de la moitié des
quelques 245 millions de veuves
dans le monde. Par ailleurs, de
nombreuses femmes d’Afrique en
général, et du Gabon en
particulier, sont chassées de leur
foyer marital, avec leurs enfants,
puis privées des biens de leurs
époux décédés. Cette situation, les
laissant dans un désarroi total, n’a
donc pas laissé insensible l’épouse
du chef de l’Etat gabonais.
Ainsi, consciente de ce
phénomène, Sylvia Bongo
Ondimba a mis en place une
cellule d’écoute, d’accueil, et
d’orientation pour les veuves et les
orphelins, au sein du centre
Mbandja, pour une meilleure prise
en charge de ces personnes. Cette
structure a été inaugurée le 25 juin
2011. La création de cet espace
intervient au lendemain de la
célébration de la 1ère journée des
veuves. ‘’C’est pour moi un grand
plaisir de procéder en ce jour à
l’inauguration du Centre Mbandja. Il
s’agit de la concrétisation d’un rêve dont
la genèse se situe dans un passé lointain,
un rêve qui s’est nourrit des réalités
gabonaises, un rêve qui a grandi au
contact du vécu de nos populations et qui,
aujourd’hui, a pris corps’’, avait-elle
déclaré, lors de l’inauguration.
Cette action opérationnelle, qui
s’inscrit au cœur de l’engagement
de la Première dame en faveur des
familles, des communautés du
Gabon, a pour but de fournir une
orientation et une assistance
juridique et psychologique visant à
répondre aux besoins immédiats
engendrés par leur veuvage.
C’est donc une initiative bien
menée, au vu de l’adhésion des
populations à cet engagement. En
effet, la cellule veuve du centre
Mbandja enregistre environ 4 à 5
visites par jour, des demandes
multiformes, des aides ponctuelles
octroyées, des entretiens, des visites
à domicile, des démarches
juridico-administratives, des
enquêtes sociales, des médiations
familiales, des dénouements de
situations, et bien d’autres. En
outre, les activités, enregistrées par
le centre Mbandja, restent la
La cellule d’écoute
des veuves :
un organe d’appui
pour les veuves
résultante, de la fréquence de la population cibles notamment les veuves
et les orphelins qui représente plus de la moitié des visites (soit 60%).
Champ d’action
La cellule des veuves, du centre Mbandja, traite de plusieurs
problématiques. Les plus récurrentes sont les litiges successoraux. Ces
derniers touchent aussi bien les biens matériels que financiers. Ces avoirs
constituent la première source de conflits entre la famille du défunt et la
veuve. Le bilan quantitatif, lié à ces litiges, fait apparaître un taux de
80% des sollicitations. Ce qui laisse entrevoir que les veuves
méconnaissent encore leurs droits.
Concernant le volet assistance juridique, celui-ci favorise l’accès aux
droits des veuves, en lien avec les services compétents. Car, en jumelant
le mariage coutumier et le concubinage, cela représente plus de la moitié
de l’effectif. Il est à souligner que les veuves ayant contracté un mariage à
l’état civil connaissent les problématiques liées à la succession au même
titre que celles qui n’ont pas contracté un mariage reconnu
juridiquement 53% contre 45%.
En outre, pour un meilleur suivi des victimes, le centre Mbandja reste à
l’écoute avec l’instauration d’un numéro vert ‘’1455’’. Ce numéro
permet aux personnes rencontrant des difficultés, du fait de leur
veuvage, d’obtenir toute forme d’aide ou d’assistance de la part de la
cellule des veuves. Le 1455 est donc opérationnel, pour informer les
conjoints survivants sur les procédures à suivre et les démarches à
effectuer, tout en les orientant vers les structures publiques et/ou privées
pouvant leur fournir une assistance.
Notons que depuis la mise en place dudit numéro, une forte proportion
d’appels reçus en 2012 soit 97%, contre 3% en 2011. En 2012, le bilan
quantitatif révèle une hausse significative d’appels reçus au mois de juin
lors de la célébration de la 2ème édition de la Journée internationale des
veuves (JIV), soit près de 93881 appels enregistrés.
Ce numéro vert représente fortement un apport considérable, pour la
prise en charge des veuves et leurs progénitures, en ce sens qu’il est un
relais d’informations pour celles-ci, à l’intérieur du pays ; des remontées
de terrain pour une information en temps réel des situations, qui
nécessitent l’intervention de la cellule d’accueil et d’écoute pour veuves.
3
Venir à bout du phénomène
au Gabon
Constituant une question
d’intérêt universel, la
défense des droits de la
veuve et l’orphelin est l’un
des points important de
l’engagement de la
Première dame du Gabon,
Sylvia Bongo Ondimba.
C’est dans cette optique
que, sur le plan
international et national,
elle s’est faite entendre en
vu de porter au plus haut
niveau la voix de ces
personnes en détresse. Au
Gabon, deux évènements
marquent l’engagement de
l’épouse du chef de l’Etat
gabonais : la déclaration du
20 décembre 2010 à Oyem,
chef-lieu de la province
du Woleu-Ntem dans le
nord du Gabon, et le
plaidoyer du 13 juin devant
les autorités
parlementaires du pays.
4
La déclaration d’Oyem faite par la
première Dame du Gabon, Sylvia
Bongo Ondimba, sur la question
de la veuve et l’orphelin, a été le
premier signal fort de la
détermination de cette dernière à
enrayer ce fléau sur le plan
national. Au cours de cette
rencontre, qui a vue la présence
des membres du gouvernement
gabonais, des représentants du
corps diplomatique, de la société
civile et celle du président de la
République, Ali Bongo Ondimba,
Sylvia Bongo Ondimba a rendu
l’institution la journée
internationale de la Veuve, par
l’ONU.
Par ailleurs, l’occasion lui a été
offerte de réitérait avec conviction
que dans le cadre des actions
entreprises aux côtés de son
époux, les questions sociales, et
plus particulièrement celles
relatives à la protection et la
promotion de la femme,
occupaient une place primordiale.
Car, s’étant engagée à défendre les
droits des femmes et des enfants, la
question de la veuve et de
l’orphelin restait un axe essentiel
de son engagement. En outre, s’inscrivant dans la
droite ligne des Objectifs du
Millénaire pour le Développement
(OMD), qui reconnaissent le rôle
structurant des femmes et des
mères dans l’essor des sociétés, la
Première dame du Gabon avait
fait remarquer que la défense des
droits de la veuve et de l’orphelin
était une question universelle et
qu’il s’agissait d’une liberté
fondamentale garantie par
certaines Constitutions et plusieurs
Conventions internationales.
Marquant donc un arrêt sur le
Gabon, Mme Bongo Ondimba a
présenté la gravité de la situation à
l’assistance, particulièrement aux
plus sceptiques. ‘’Nous
assistons à l’extension d’un
phénomène récurrent : la
spoliation des veuves et des
orphelins. De nombreuses
gabonaises et leurs enfants
ont vu leur vie basculer après
le décès d’un conjoint ou
d’un père, car déchus de
leurs droits. Bien souvent,
ces femmes sont chassées du
domicile conjugal après
avoir été humiliées et
molestées. Au traumatisme
occasionné par la perte d’un
proche, s’ajoutent d’autres
formes d’agression
physique, psychologique et
Venir à bout
du phénomène
au Gabon
matérielle’’ avait-elle déploré.
Avant de poursuivre : ‘’Je voudrais dire aux Gabonais, à toutes
celles et à tous ceux qui luttent contre ce fléau qu’est la
spoliation de la veuve et de l’orphelin, que nous venons
d’être pris en considération et entendus par l’ensemble de la
communauté internationale’’. Une annonce qui visiblement
démontrait que le combat mené valait la peine d’être mené.
Pour Sylvia Bongo Ondimba, l’institution de la journée internationale
des Veuves restait l’aboutissement heureux d’une initiative engagée et
partager par toutes celles et tous ceux qui ont voulu et su se montrer
sensibles et attentionnés à cette question sociale, d’une très haute
importance.
C’est fort de cette satisfaction, sur le plan international, qu’elle s’est
félicitée de l’engagement déjà entrepris par les autorités gabonaises sur la
question. Il s’agit notamment de la création d’un service public qui a
pour mission de prendre en charge les problèmes spécifiques de la veuve
et de l’orphelin depuis 2006 ; de la formulation de deux projets de lois
révisant certaines dispositions du code civil gabonais et du code de
sécurité sociale ayant trait à l’amélioration des dispositions législatives, en
vue de mieux protéger la veuve et l’orphelin, la validation ; de la
stratégie nationale d’équité et d’égalité des sexes, d’août 2009 ; et de
l’intégration, en novembre 2010, des services chargés de la protection de
la veuve et de l’orphelin dans le dispositif national rénové des aides et
secours.
la famille pour agir efficacement face aux problèmes qui se posent. Avec
assurance, Mme Sylvia Bongo Ondimba a ainsi défendu l’adoption
d’une mesure permettant l’édition de l’acte de décès en trois
exemplaires ; d’une modification de la procédure civile, afin que les
conjoints survivants puissent être assistés par une association ou une
ONG et une modification du statut du mariage coutumier.
‘’Aujourd’hui, il est très difficile pour le conjoint survivant d’entrer en possession de
l’acte de décès dans la mesure où il est édité en une seule exemplaire et souvent récupéré
par la belle famille. Or c’est ce document qui conditionne la finalisation des formalités
administratives permettant d’hériter du défunt. Il faudra donc faire évoluer les
dispositions du code civil. Il est tout aussi important de faire évoluer la procédure civile,
pour garantir une meilleure défense des victimes de spoliation, et de tout acte d’injustice.
Il faut leur donner la possibilité de se faire assister par des associations ou des
organisations non gouvernementales spécialisées dans le droit de la famille’’ avait-telle fait remarquer, lors de ce plaidoyer.
5
Venir à bout
du phénomène
au Gabon
6
Une interpellation accrue
Au sortir de sa déclaration dans le septentrion du Gabon, l’épouse du
chef de l’Etat gabonais s’était rendue le 13 juin 2012 à l’Assemblée
nationale. Objectif : sensibiliser les députés sur la fragilité du socle
familial au Gabon. La présence de la Première dame du Gabon à
l’Assemblée nationale se justifiait par une invitation qui lui avait été
adressée par le président de cette institution, Guy Nzouba Ndama, et le
Réseau national des femmes députés (RNFD). Se sentant concernée,
comme à l’accoutumée, elle s’était donc exprimée devant une centaine
de députés dans le cadre d’une audition qui avait pour ambition de
proposer des pistes et des solutions pour améliorer les droits de la famille
du Gabon.
Dans un dialogue franc avec les députés, elle avait insisté sur la nécessité
de réunir l’ensemble des acteurs nationaux concernés par la question de
la famille pour agir efficacement face aux problèmes qui se posent. Avec
assurance, Mme Sylvia Bongo Ondimba a ainsi défendu l’adoption
d’une mesure permettant l’édition de l’acte de décès en trois
exemplaires ; d’une modification de la procédure civile, afin que les
conjoints survivants puissent être assistés par une association ou une
ONG et une modification du statut du mariage coutumier.
‘’Aujourd’hui, il est très difficile pour le conjoint survivant d’entrer en possession de
l’acte de décès dans la mesure où il est édité en une seule exemplaire et souvent récupéré
par la belle famille. Or c’est ce document qui conditionne la finalisation des formalités
administratives permettant d’hériter du défunt. Il faudra donc faire évoluer les
dispositions du code civil. Il est tout aussi important de faire évoluer la procédure civile,
pour garantir une meilleure défense des victimes de spoliation, et de tout acte d’injustice.
Il faut leur donner la possibilité de se faire assister par des associations ou des
organisations non gouvernementales spécialisées dans le droit de la famille’’ avait-telle fait remarquer, lors de ce plaidoyer.
La veuve au Gabon : désormais à
l’abri de tout déshéritement
JIV2 : au Gabon, la
situation législative et
administrative de la veuve
et de sa descendance a
connue une amélioration
ce, grâce à l’adoption en
conseil des ministres du 14
juin 2012, par les autorités
gabonaise, d’une batterie
de projets de loi et décrets
en vue de son
autonomisation. Une
initiative qui intervient au
lendemain de la
résolution, par
l’Assemblée générale des
Nations Unies de célébrée
chaque 23 juin, ‘’la
veuve’’.
Une lueur d’espoir pointe
désormais à l’horizon dans la vie
de la veuve du Gabon avec
l’adoption d’un nombre
important, par l’Etat gabonais,
et mesures législatives et
réglementaires en vue d’une
meilleure protection aussi bien
sociale, économique que
judiciaires de la veuve et de
l’orphelin. Car au lendemain du
décès du conjoint, ces deux êtres
vulnérables de la société sont très
souvent victime de stigmatisation,
spoliation de la part des parents du
disparu. Une situation alarmante
qui, désormais grâce à l’adoption
de ces loi et décrets ne serait plus
qu’un triste et mauvais souvenir
pour les veuves.
Aux nombres de ces loi et décrets,
aujourd’hui ‘’acquis pour la
veuve’’, on dénombre le projet de
loi modifiant certaines dispositions
de la loi n°15/72 du 29 juillet
1972, portant adoption de la
première partie du code civil ; le
projet de loi portant modification
de l’article 42 du code de
procédure civile. Mais également
les décrets portant application de
la loi n°4/82 du 22 juillet 1982
fixant le régime de l’assistance
judiciaire.
En effet, désormais, contrairement
au passé, l’acte de décès sera
dressé en plusieurs volets dans les
72 heures de la délivrance du
permis d’inhumer (…) ; et lorsqu’il
y aura présomption de mort
violente, l’inhumation ne pourra
avoir lieu qu’après qu’un officier
de police judiciaire, assisté d’un
médecin légiste ou de tout autre
médecin, ait dressé un procèsverbal de l’état du cadavre et des
circonstances y relatives (…).
L’officier d’état civil quant à lui,
devra, sous sa responsabilité,
veiller à la remise effective de la
copie de l’acte de décès ce,
exclusivement au conjoint
survivant ou son représentant, aux
orphelins ou leurs représentants.
Aussi (…), le monopole de
représentation en justice institué
(…) ne s’applique pas en matière
de succession, contrairement à
avant où les avocats inscrit au
barreau avaient seul qualité pour
représenter les parties en justice.
Autrefois, tout, sur l’assistance
juridique, était non précis,
désormais, les bureaux d’assistance
judiciaire sont institués près les
juridictions de l’ordre judiciaire, de
l’ordre administratif et près les
juridictions d’exception (article 3).
Celui-ci est accordé aux
demandeurs selon les conditions
ci-après: si la ressource mensuelle
du demandeur se situe entre 0F et
80.000F la part de prise en charge
de l’assistance juridique est totale,
donc 100%, soit un montant de
500.000F. Si elle se situe entre
80.001F et 100.000F, dans ce cas
de figure, la part de prise en
charge de l’assistance juridique est
partielle, c’est-à-dire de 75%, soit
un montant de 375.000F. Mais
7
La veuve au Gabon :
désormais à l’abri de
tout déshéritement
8
également une prise en charge partielle de 50% de l’assistance
juridique, soit un montant de 250.000F si le revenu mensuel du
demandeur se situe entre 150.001 F et 250.000F.
S’agissant des décrets portant création et organisation de la Direction
générale de la promotion des associations du secteur de l’action sociale
et de la famille et ceux fixant les conditions de liquidation du capital
décès aux ayants droit d’un agent public décède, les choses sont
désormais autres.
Il est crée au sein du ministère en charge de la Famille et des Affaires
Sociales, un service central dénommé : Direction générale de la
promotion des associations du secteur de l’action sociale et de la famille,
inexistante avant. Qui sera chargé d’émettre un avis technique lié à la
déclaration des associations; d’enregistrer celles-ci, de renforcer leurs
fonctionnelles et opérationnelles et en fin, de dresser un rapport sur les
activités des associations du secteur.
Elle comprendra plusieurs sous directions : une direction des
associations du réseau de la citoyenneté, de l’action sociale et sanitaire;
une direction des associations du réseau des droits humains. Et une
direction de la formation, du suivi-évaluation et des affaires juridiques,
qui, quant à elle, se chargera d’examiner les dossiers de déclaration
d’association pour validation, d’assurer le soutien juridique et le conseil
en matière de gestion de projets; de l’encadrement juridique des activités
des associations; de mettre en œuvre le renforcement des capacités
fonctionnelles et opérationnelles des associations.
Idem pour les modalités d’attribution du capital décès aux ayants droit
d’un agent public décédé. Désormais le texte défini clairement les
modalités d’attribution et de calcul du capital décès. Cumulativement
avec la pension de réversion, il est alloué aux conjoints survivants et aux
orphelins mineurs de l’agent public décédé, un capital décès (article 2). Il
est égal à trois mois du dernier salaire perçu par le décujus et reparti
ainsi qu’il suit: 50% à part égale au conjoint survivant; 50% à parts
égales pour chaque enfant mineur (article 4).
Parlant des décrets portant organisation du régime de mise en œuvre de
l’aide sociale et de protection de la famille qui n’ont pas été oubliés.
Désormais, les veuves du Gabon bénéficieront sans difficultés de ce
régime qui comprend l’ensemble des dispositions des textes pris dans ce
domaine. Il est créé, dans le secteur de la famille et des affaires sociales,
un organe consultatif à compétence nationale et exclusive, dénommé
Observatoire national de protection des droits de la famille, en abrégé,
ONPDF (article 3). cet organe assure la collecte, la centralisation,
l’analyse et la diffusion des informations et données relatives aux
situations des droits de l’enfant, du conjoint survivant, de l’orphelin, des
personnes vivant avec un handicap, de l’équité et du genre ainsi qu’aux
La veuve au Gabon :
désormais à l’abri de
tout déshéritement
politiques menées en faveur de ces populations cibles (article 4).
Sans omettre de citer, la création dans le secteur de l’aide sociale, un
établissement public à caractère administratif dénommé Fonds national
d’aide sociale (FNAS), notamment chargé de l’aide sociale aux
personnes vivant avec un handicap; l’aide sociale aux personnes du
troisième âge; l’aide sociale aux conjoints survivants et aux orphelins;
l’aide sociale aux filles mères; l’aide sociale d’urgence aux personnes
sinistrées et l’aide sociale aux personnes économiquement faibles.
Autant de progrès initiés qui ont vu le jour grâce à la détermination et
l’engagement de la première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba,
de voir s’améliorer la vie des personnes fragilisées, particulièrement des
veuves et des orphelins, qui vient ici, changer positivement et pour
longtemps la situation de la veuve au Gabon, faire la promotion de
l’égalité des sexes et l’autonomisation de la Femme. Et par la même
occasion, éloigner le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maux qui ne
sont que la conséquence de la spoliation, la discrimination, le rejet, la
pauvreté, bref, tout ce qui met en mal la société, africaine en particulier.
9
1ère journée de la Veuve : une manifestation réussie sur le plan national
La célébration de la
journée internationale de la
veuve (JIV) à travers le
Gabon, et à Libreville en
particulier, a donné lieu à
plusieurs manifestations.
la marche populaire de
soutien des veuves, dont
prenait une part active, la
première dame du Gabon,
Sylvia Bongo Ondimba, les
associations des veuves, la
société civile, les femmes,
les différents ministère
concernes par la question
et même les jeunes, a
marqué l’évènement sur le
plan national.
Le séminaire d’information et
de sensibilisation sur les
problématiques des veuves au
Gabon ; la marche populaire de
soutien des veuves qui a
regroupé près d’une centaine de
femmes ; la campagne de
sensibilisation sur le parcours
administrative de la veuve et le
vernissage solennelle des timbre
édités par la poste gabonaise,
sont autant d’actions qui ont été
initiées en hommage aux
veuves, lors de la
10
commémoration de la première
édition.
Ces différentes initiatives visaient
plusieurs objectifs :
l’appropriation par les participants
de la vision et du combat de la
première dame du Gabon pour la
reconnaissance et la préservation
des droits des veuves ;
l’information et la sensibilisation
des pouvoirs publics, des élus
locaux et de la société civile sur les
problématiques des veuves au
Gabon ; l’identification et la mise
en œuvre, à court terme de
mesures pouvant améliorer la
prise en charge des veuves au
Gabon. Mais aussi à soutenir
l’action de la première dame en
faveur des veuves ; sensibiliser
l’ensemble des gabonais quant
aux difficultés rencontrées par les
veuves, informer les veuves de
l’existence de leurs droits et des
législations protectrices de ces
droits.
En effet, ne pouvant faire
d’omelettes sans casser d’œufs, le
séminaire d’information et de
sensibilisation organisé, à cette
occasion, a débouché, dans un
premier temps, par des
allocutions, suivi du bilan des
actions que la fondation Sylvia
bongo pour la famille avaient déjà
mené sur le plan national pour
répondre aux problématiques des
veuves, dressé par madame
Christèle Aholou, avocate,
responsable du projet ‘’solidarité
veuve’’ de la FSBO.
Ce séminaire a permis aux
différents experts de présenter les
résultats de leurs travaux,
notamment ceux sur les résultats
d’une étude statistique réalisée du
23 au 14 mai 2011 sur le territoire
national et portant sur les
comportements, attitudes,
pratiques sur les femmes en
situation de veuvage. Ces travaux
ont, par ailleurs, permis de mettre
en exergue les différents parcours
qui existent entre le mariage civil,
qui repose sur le droit moderne, et
le mariage coutumier, qui, quant à
lui, repose sur le droit traditionnel.
De plus, Honorine Nzet Bitegue,
magistrat, présidente de
l’ODEFPA a mis en exergue
l’impunité généralisée dont
bénéficient les spoliateurs, au
cours d’une présentation du statut
de la veuve en droit civil moderne
A la suite de ces différentes
communications qui ont donné
lieu à des échanges fructueux, des
recommandations ont été
1ère journée de la
Veuve : une manifestation réussie sur
le plan national
formulées afin qu’elles soient mises en place dans le cadre d’un plan
d’action comportant trois axes d’interventions stratégiques à court,
moyen et long terme. Il s’agissait de mettre en place un comité de suivi
des recommandations issues de ce séminaire ; de remettre directement
aux bénéficiaires (la veuve et les ayants droit) le capital décès ; de
rééditer les registres de décès comportant trois volets à l’instar de ceux
de mariages de façon à permettre à la veuve de bénéficier d’un volet
original (…).
Pour ce qui est de la marche pacifique, les femmes, particulière les
veuves, ont, aux côtés de la première dame du Gabon, battu plusieurs
kilomètres de bitume, axe Assemble nationale - site de Gabon-expo. Sur
ce dernier site des stands d’exposition de produits viviers, artisanaux et
bien d’autres avaient été dressés pour la circonstance.
Pour mieux lutter, la Femme a besoin d’être informer et sensibiliser sur
ses droits et devoirs. Consciente de cela, l’épouse du chef de l’Etat
gabonais a fait organiser des campagnes de sensibilisation à travers les
quartiers de Libreville et d’Owendo. Il a été question de donner à la
gente féminine des outils nécessaires pour réussir sans difficultés la
bataille contre les spoliateurs. Le parcours administratif du conjoint
survivant a entre autres, été le principal thème développé.
Toujours dans la même lancée, accompagnée de son époux, elle a
procédé au vernissage des timbres en hommage aux veuves du Gabon.
«cette série spéciale de timbres, en l’honneur des veuves, est une réelle invitation aux
voyages qui permettra à chaque Gabonais de rester en contact avec ses proches aussi
loin soit-il et de continuer à transmettre un message d’espoir et de solidarité »,
soulignait Sylvia Bongo Ondimba.
Autant d’actions initiées, en hommage aux veuves, qui démontrent à
suffisance l’engagement et la détermination de l’épouse du Chef de
l’Etat gabonais de mettre définitivement un terme à ces pratiques et
comportement d’un autre âge. C’est la raison pour laquelle, du haut
des Nations Unies, la voix du Gabon a été portée et entendue, justifiant
ainsi la célébration, chaque 23 juin, de la Journée internationale des
veuves. Et que désormais, certaines lois et décrets, jusqu’à hier
inappropriés, toutefois revus et modifiés, en faveur de la veuve et de ses
descendants, sont applicables.
11
La communauté
internationale célèbre
depuis le 23 juin 2011, la
Journée internationale des
veuves (JIV). L’institution
de cette journée, par
l’Assemblée Générale des
Nations-Unies le 21
décembre 2010, résulte
d’un plaidoyer entrepris
par la Première dame du
Gabon, Sylvia Bongo
Ondimba, par l’entremise
de la diplomatie gabonaise,
auprès de cette instance. Le
but a été d’attirer
l’attention de la
communauté mondiale sur
la condition des veuves,
afin d’accorder une
attention particulière à
leur situation.
Résolument engagée dans la
promotion et la protection des
droits des personnes fragilisées,
l’épouse du chef de l’Etat
gabonais, Sylvia Bongo Ondimba,
s’est donnée pour but de changer
les mentalités et d’obtenir la
protection des veuves, par le biais
de la Fondation qui porte son
nom.
C’est dans cette optique qu’un
plaidoyer national et international
12
a été entrepris, par cette dame, en
vue de non seulement dénoncer les
abus dont est victime cette frange de
la population ; mais également de
permettre la mise en place de
mécanismes, visant à assurer une
meilleure protection de la veuve et
de l’orphelin.
‘’Nous devons agir pour que les
victimes de spoliations soient
en mesure de conserver une
partie du patrimoine qu’elles
ont accumulé avec leurs
conjoints décédés, afin de
sécuriser l’avenir des orphelins
et restaurer la dignité de la
famille’’ avait-elle lancé, devant les
parlementaires gabonais, les invitant
à adopter des textes de lois visant la
reconnaissance juridique du mariage
coutumier, avec à la clé la
reconnaissance des droits
successoraux au conjoint survivant.
Pour la Première dame du Gabon, il
n’est plus question de laisser la veuve
dans sa situation de détresse. Car,
selon cette dernière, les femmes sont
des atouts précieux, quel que soit
leur âge, leur catégorie sociale ou
leur statut marital. ‘’Notre combat
est urgent car le veuvage est la
source d’un grand nombre de
violences et de discriminations à
l’encontre des femmes. Après avoir
été chassées de leur domicile et
spoliées de tous leurs biens, elles
doivent redoubler de courage et
d’énergie pour, non seulement
surmonter la perte de leur conjoint
mais aussi continuer à subvenir aux
besoins de leurs enfants’’ a-t-elle
souligné, lors d’un de ses plaidoyer.
Ainsi, déterminée à être entendu au
plus haut niveau, Sylvia Bongo
Ondimba n’a reculé devant rien. Par
le biais de sa Fondation, avec l’appui
des institutions gabonaises et le
soutien des instances telles l’ONUFemme et la Foundation Loomba, le
message sur la condition de la veuve
a, donc, été entendu par l’ONU.
Cette instance, s’est résolue à
consacrer une journée de réflexion
sur la situation de la veuve. Cet acte
n’a pu être possible que grâce à un
consensus, co-parrainé par 56 pays,
dont une majorité d’Afrique.
Une initiative qui, sur le plan
international et national, a engagé
de nombreux pays à accorder une
attention particulière à la situation
des veuves dans le monde. L’objectif
est de mobiliser et faire agir les
pouvoirs législatifs, judiciaires et
politiques ; informer et accompagner
les veuves dans leurs droits ;
renforcer le rôle et les actions de la
société civile.
Par cet engagement, la Première
dame du Gabon, a fait naitre l’espoir
chez ces femmes qui, durant des
décennies, ne savaient plus à quel
sein se vouer. Car, rappelons-le, elles
sont 245 millions dans le monde et
plus de 100 millions d’entre elles
vivent en-dessous du seuil de
pauvreté. Au regard de ces chiffres,
ce phénomène représente un drame
silencieux où les veuves en sont des
martyrs.
BNgraph.com
Le plaidoyer de l’espoir