Cours 2 : La carte mère et ses composants
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Cours 2 : La carte mère et ses composants
CIAN - Architecture Cours 2 : La carte mère et ses composants Sources : http:/www.grosbill.com/ et ses différents guides d'achat accessibles par l'aide : guide d'achat des carte mères, guide d'achat des processeurs, guide d'achat des mémoires http://www.choixpc.com/cartemer.htm http://www.commentcamarche.net http://www.pc-infopratique.com/Theorie.html I.Carte Mère La carte mère est la colonne vertébrale d'un ordinateur. C'est par elle que transite les informations vers tous les périphériques de l'ordinateur, qu'ils soient internes ou externes. Une carte mère se distingue principalement par les processeurs qu'elle supporte. En effet celles-ci sont spécialement conçues pour fonctionner en général qu'avec un seul type de processeur. Aucune carte mère ne supportera un processeur Intel et AMD ! II.Socket Le socket est l'endroit où se connecte le processeur sur la carte mère. C'est le socket qui détermine le ou les processeurs insérables. Attention, il ne faut jamais forcer la connexion sous peine de détruire son processeur. III.Chipset Le chipset est la puce principale intégrée dans une carte mère. Cela ressemble à un processeur mais contrairement à ce dernier, il est intégré et non connecté, c’est pourquoi on ne peut enlever le Chipset de la carte mère. Le chipset gère les échanges de données par exemple entre le processeur et la mémoire centrale ou encore c'est lui qui gère les ports. Plusieurs constructeurs se partageant ce marché. C'est le chipset qui dicte les caractéristiques principales de la carte mère, comme le type de processeur ou de mémoire insérables ou bien encore les ports d'extensions intégrables. Le chipset est composé généralement de deux puces distinctes : le NorthBridge et le SouthBridge. 1.Le Bus système ou Processeur C'est le bus de communication du processeur avec tous les autres éléments de la carte mère, sa vitesse est très importante dans les performances de l'ordinateur, autant que la vitesse de traitement des instructions du processeur. Front Side Bus. La fréquence du bus système est la fréquence d'envoi des commandes aux différents composants connectés à la carte mère, cela se passe au travers du chipset. La fréquence du processeur est celle à laquelle il traite les instructions. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture Un bus qui transporte 4 instructions par cycle a une fréquence de 4 x 200MHz = 800 MHz La fréquence d'un processeur n’est pas réellement fixée comme pourrait le laisser supposer son nom mais est déterminée de la façon suivante : Fréquence du bus système x coefficient multiplicateur = Fréquence du processeur. Exemple: pour un Intel Céléron « 800 » MHz : 100 MHz x 8 = 800 MHz. Le même processeur avec un bus à 133 MHz : 133 Mhz x 8 = 1064 MHz Pentium 4 « 3,4 » Ghz : 200 MHz x 17 = 3400 MHz 2.Le bus Mémoire Il permet le transfert de données (instructions ou données à traiter) entre le processeur et la mémoire. Suivant le nombre de "fils" que compte le bus, on pourra véhiculer des mots de 8, 16, 32 ou 64 bits. Ce nombre de bits pouvant circuler en parallèle détermine ce que l'on appelle la largeur du bus. Les données pouvant circuler dans les deux sens, il est dit bidirectionnel. 3.Le bus de données C'est une sous-partie des bus système et mémoire. Suivant les organes vers lesquels doivent aller les données. Il permet la communication entre les différents organes et la prise en compte de nouveaux périphériques grâce à des connecteurs ou slots. 4.Le bus d'adresses et bus de commandes Ce sont des sous-ensembles des bus système et mémoire. Le bus d'adresse permet de véhiculer une adresse du registre d'instruction vers le compteur ordinal ou vers le registre d'adresse associé à la mémoire. Ce bus est dit unidirectionnel, puisque les adresses vont toujours de l'unité centrale vers la mémoire. Le bus de commandes permet aux microcommandes générées par le séquenceur de circuler vers les divers composants du système. La largeur d'un bus détermine les performances de l'UC. La largeur du bus d'adresse est liée à la taille de la mémoire qui sera directement adressable par le microprocesseur. Ainsi avec un bus d'adresses d'une largeur de 16 bits, on peut obtenir 216 combinaisons soit autant de cellules mémoires.Soit 64 Ko, si l’on considère des mots de 1 octet. Par exemple : Le bus processeur d'un Pentium est formé de 32 ligne d'adresses, 64 lignes de données et quelques ligne de contrôles. IV.Processeur Il met en œuvre une partie de l'unité de contrôle telle que l'a décrit Von Neumann avec des évolutions régulières. Les deux principaux fabricants de microprocesseur sont AMD et INTEL. Chacun propose deux gammes de CPU bien distinctes, bas de gamme et haut de gamme. Chaque constructeur a opté pour des technologies différentes. Définition : http://www.dicofr.com Vectoriel : conçu pour appliquer le même traitement à des éléments homologues de tableaux de données. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture V.Technologies 1.CISC La technologie CISC (Complete Instruction Set Computer) est la technologie adoptée par les premières architectures d’ordinateurs. Les microprocesseurs sont capables d’interpréter plus de 400 instructions et l’exécution peut se faire en plusieurs cycles de base de ce microprocesseur. Jusqu’à 6 cycles de base pour traiter une instruction. Les instructions sont dites câblées et ne nécessitent pas de décomposition. 2.RISC La technologie RISC (Reduced Instruction Set Computer) propose un jeu d’instructions câblées très réduit et limité aux instructions les plus fréquemment demandées. Car 80% des traitements font appel à uniquement 20 % des instructions que possède le processeur . Un processeur RISC occupe ainsi une surface réduite qui permet d’intégrer des caches mémoires, des registres ... Chaque instruction s’exécute en un seul cycle machine entraînant une répercussion notable sur les performances, notamment sur les compilateurs. Mais pour améliorer les performances de ces machines, le nombre d’instructions tend à augmenter, la différence entre les deux technologies devient moins flagrante. VI.Les mémoires « d'exécution » 1.Mémoire cache Le principe de la mémoire cache consiste à interposer entre le microprocesseur et la mémoire vive une petite mémoire extrêmement rapide appelée mémoire vive statique offrant des temps d’accès de l’ordre de quelques nanosecondes. Cette mémoire est bien plus rapide que la mémoire centrale de l'ordinateur, car elle fonctionne à la fréquence du processeur. Ce mécanisme est constitué de la mémoire-cache proprement dite, sous forme de composant de mémoire statique et d’un contrôleur de mémoire-cache qui est un microprocesseur spécialisé contenant la logique nécessaire. Quand le microprocesseur recherche une information, le contrôleur cache recherche d'abord cette information dans la mémoire cache, en cas d'échec dans le cache, l’information est recherchée en mémoire centrale, puis enfin, en mémoire en dernier lieu. En plus de la récupération de l’information, le contrôleur effectue une copie du code ou des données en mémoire cache ainsi que des informations immédiatement adjacentes à l’adresse des informations demandées. En effet statistiquement les informations demandées par le microprocesseur à la mémoire se trouvent, dans cette mémoire, à proximité immédiate de l’accès à l’information précédente. D’autre part, on a constaté qu’on réutilise souvent les informations les plus récemment traitées. La logique implémentée dans le contrôleur répond donc à cette supposition. Plus la taille de ces mémoires est importante, plus les performances des processeurs augmentent. Cependant, la taille ne fait pas tout, le système de gestion de cette mémoire peut influencer les performances du processeur. Cela permet aux constructeurs de modifier les performances d'un processeur, tout en gardant la même structure de processeur, et donc, de réduire les coûts de production : par exemple le Celeron qui a de la mémoire cache moins rapide que le Pentium 4. Le Céléron est le modèle bas de gamme du Pentium alors qu’ils ont tous les deux la même mémoire cache mais elles sont gérées différemment. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture On distingue deux mémoires cache différentes, celle de niveau 1 (L1) et celle de niveau 2 (L2). Une mémoire de très petite taille, mais extrêmement rapide – cache de premier niveau ou cache primaire ou L1 - est couramment intégrée dans la puce du microprocesseur où elle occupe quelques Ko. La plupart des ordinateurs comportent également sur leur carte mère, en plus de la mémoire centrale, une petite mémoire d'une capacité de l'ordre de quelques centaines de Ko – cache de second niveau ou cache secondaire ou L2 également très rapide. 2.Mémoire centrale : « la RAM » La mémoire "vive" d'un ordinateur sert à stocker les applications qui sont en train de s'exécuter. En effet, chaque programme a besoin d'une certaine place en mémoire pour bien fonctionner. Plus ces programmes sont nombreux à tourner, plus il faudra de mémoire vive sur son ordinateur. Une fois qu'elle sera remplie, le disque dur prendra alors le relais et stockera des fichiers temporaires pour permettre aux applications de marcher correctement. Seulement, la vitesse de lecture/écriture d’un disque dur est bien moins élevée que celle de la mémoire vive. La montée en puissance des microprocesseurs va de paire avec l'augmentation de la mémoire vive. L'idéal aujourd'hui se situe entre 256Mo et 512 Mo, suivant le système d'exploitation. Chaque carte mère possède ses propres caractéristiques, comme le type de mémoire qu'elle supporte, le nombre d'emplacements disponibles. Il faut bien vérifier lors de l'achat d'une nouvelle barrette que la carte mère les supportera bien, par exemple : c'est le cas sur les chipsets Intel I815 qui ne supportent pas plus de 512Mo et qui ne supportent pas non plus les barrettes 256Mo simple face (SIMM). Pour pallier à la demande de bande passante grandissante des derniers processeurs, les différents fabricants de cartes mères passent maintenant à la mémoire double canal (DDR). Le principe est simple, il suffit de considérer deux barrettes de mémoires identiques, (en taille et vitesse), et la vitesse de transfert de données entre le processeur et la mémoire sera théoriquement doublée. Les derniers chipsets Intel et AMD supportent cette norme. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture VII.Contrôleur, bus et ports d'extension Les unités d'entrés / sorties sont aussi appelées unités d'échange. Elles ont pour rôle de gérer les transferts des informations entre l'unité de contrôle et les différents périphériques. Elles peuvent être soit directement intégrées à la carte mère, par exemple les prises pour les enceintes, soit intégrées à une carte spécifique au périphérique, carte vidéo par exemple. L'unité centrale communique avec les unités périphériques par l'intermédiaire du sous-système d'entrée/sortie. La gestion des entrées/sorties, consiste à la gestion du transfert d'informations entre l'ordinateur (Unité Centrale) et l'extérieur (unités périphériques locales ou à distance, autres ordinateurs) Cette gestion est prise en charge par un ensemble de services appelé gestionnaire d'entrée/sortie. Les objectifs du gestionnaire d’entrée/sortie sont : − La prise en compte d'une demande d'entrée/sortie émise par un élément physique ou logiciel. − Le contrôle de l'échange physique d'informations entre l’unité centrale et l'extérieur. − La gestion de la simultanéité entre la prise en compte des demandes d’entrés/sorties et leur mise en oeuvre. La gestion du périphérique est faite par le contrôleur, qui est relié au périphique au travers d'un bus et connecté physique au travers su port ou slot ou prise. La tâche du contrôleur est d'adapter la diversité des périphériques (débit, temps de réponse, format des données, forme des signaux de commandes) à une interface commune, obéissant aux normes adoptées par le constructeur. Ces différentes unités d'E/S sont reconnaissables grâce à leur interface (port), l'interface permettant de connecter les différentes cartes enfichables. Directement intégrés à la carte mère, ils permettent la connexion directe des périphériques internes ou externes, ou au travers de carte d'extension (carte interne) pour connecter un périphérique (externe). 1.Internes - BUS Tous ses bus permettent la connexion de périphériques internes ou carte d'extension, on appellera parfois leur interface un slot. On appelle bus d'extension (parfois Bus de périphérique ou en anglais expansion bus) les bus possédant des connecteurs permettant d'ajouter des cartes d'extension (périphériques) à l'ordinateur. Il existe différents types de bus internes normalisés caractérisés par : • leur forme, • le nombre de broches de connexion, • le type de signaux (fréquence, données, etc). a -ISA Héritier de l'IBM PC d'origine, le bus ISA est en 16 bits. Les cartes mères les plus récentes n'en disposent plus ! Certaines applications anciennes nécessitant des cartes à ce standard existent encore, mais elles ne concernent que les industriels et non les particuliers. b -VLB En 1992 le bus local VESA (VLB pour VESA Local Bus) a été mis au point par l'association VESA (Video Electronics Standard Association sous l'égide de la société NEC) afin de proposer un bus local dédié aux systèmes graphiques. Il s'agit d'un connecteur ISA 16-bits auquel vient s'ajouter un connecteur supplémentaire de 16 bits. Le bus VLB est ainsi un bus 32-bit prévu initialement pour fonctionner à une fréquence de 33 MHz (fréquence des premiers PC 486 de l'époque). Le bus local VESA a été utilisé sur les modèles suivants de 486 (respectivement 40 et 50 MHz) ainsi que sur les tout premiers Pentium, mais il a rapidement été remplacé par le bus PCI. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture c -PCI Le Peripheral Component Interface est le fruit des recherches de l'Intel Architecture Lab (1992). Il visait à remplacer le vieux bus ISA des premiers PC par un bus 32 bits plus rapide. Il est le standard de la quasi-totalité des cartes d'extension du marché comme les cartes son, modem etc... C'est un bus avec une interface Série. Contrairement au bus VLB il ne s'agit pas à proprement parler d'un bus local mais d'un bus intermédiaire situé entre le bus processeur (NorthBridge) et le bus d'entrées-sorties (SouthBridge). d -PCI Express Le bus PCI Express (Peripheral Component Interconnect Express, noté 3GIO pour «Third Generation I/O»), est un bus d'interconnexion permettant l'ajout de cartes d'extension dans l'ordinateur. Le bus PCI Express a été mis au point en juillet 2002. Le bus PCI Express fonctionne en interface série, ce qui lui permet d'obtenir une bande passante beaucoup plus élevée que ce dernier. e -AGP Le port AGP permet de partager la mémoire vive du PC quand la mémoire de la carte graphique est saturée. Cependant cette méthode d'accès est nettement plus lente que celle de l’accès à la mémoire de la carte graphique. On différencie deux normes d'AGP, l'AGP 2X et l'AGP 4X. 2.Externes – Interface d'entrée/sortie a -USB Le bus USB (Universal Serial Bus, en français Bus série universel) est, comme son nom l'indique, basé sur une architecture de type série. Il s'agit toutefois d'une interface entrée-sortie beaucoup plus rapide que les ports série standards. L'architecture qui a été retenue pour ce type de port est en série pour deux raisons principales : • l'architecture série permet d'utiliser une cadence d'horloge beaucoup plus élevée qu'une interface parallèle, car celle-ci ne supporte pas des fréquences trop élevées (dans une architecture à haut débit, les bits circulant sur chaque fil arrivent avec des décalages, provoquant des erreurs) ; • les câbles série coûtent beaucoup moins cher que les câbles parallèles. b -Firewire Le bus IEEE 1394 (nom de la norme à laquelle il fait référence) a été mis au point à la fin de l’année 1995 afin de fournir un système d’interconnexion permettant de faire circuler des données à haute vitesse en temps réel. La société Apple lui a donné le nom commercial « Firewire », qui est devenu le plus usité. Sony lui a également donné le nom commercial de i.Link, tandis que Texas Instrument lui a préféré le nom de Lynx. Il s'agit ainsi d'un port, équipant certains ordinateurs, permettant de connecter des périphériques (notamment des caméras numériques) à très haut débit. Il existe ainsi des cartes d'extension (généralement au format PCI ou PC Card / PCMCIA ) permettant de doter un ordinateur de connecteurs FireWire. c -PCMCIA Le bus PC Card a été mis au point en 1989 par le consortium PCMCIA (Personnal Computer Memory Card International Association, d'où le nom donné parfois au bus) afin d'étendre les capacités d'accueil de périphériques des ordinateurs portables. Les périphériques PCMCIA sont au format carte de crédit (54 mm par 85 mm) et possèdent un connecteur de 68 broches. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture 3.Les autres ports externes Il existe des ports PS2 (claviersn souris), des ports séries (modem externe, souris), des ports parallèles (imprimante). La plupart des cartes mères modernes intègrent au moins un port AGP (là où se branche la carte graphique) et 4 emplacements PCI (carte son, carte réseau, etc. ). Il peut avoir davantage de ports PCI, jusqu'à 6. Il existe aussi d'autres formats comme les ports ACR/CNR, mais ils ne sont pas très utilisés. Les cartes qui se branchent dessus sont en général des modems et des cartes sons, mais sont dépendantes du processeur central. Le Port CNR/ACR dédiés aux mini-cartes CNR (Intel) ou ACR (VIA), ces connecteurs autorisent une émulation partielle audio, modem et réseau 10/100 Mbps, afin de pallier l'électronique simplifiée des mini cartes. 4.Interne ou externe – Contrôleurs de périphériques de stockage Il y a sur le marché deux interfaces totalement différentes : IDE et SCSI. Elles sont destinées aux périphériques tels que : les disques durs, lecteur de CD-ROM ou DVD, graveurs. a -IDE La norme E-IDE (pour Enhanced Intelligent Drive Electronic) représente la quasi-totalité du marché pour les ordinateurs personnels. Sur une carte mère, deux ports IDE sont toujours inclus, tout comme le port du lecteur de disquette qui est un contrôleur à part Introduit dès les premiers chipsets pilotant le Pentium, le contrôleur IDE (Integrated Drive Electronics) est devenu l'interface standard des disques durs. La vitesse de transfert maximale est de 1500 Ko/s. Devenu entre temps EIDE (pour Enhanced IDE, Accru ou Etendu) il est présent dans tous les chipsets modernes avec des performances tout à fait respectables. La vitesse de transfert minimum de 10 Mo/s. Instituée en 1993 par Western Digital, la norme EIDE, devenue DMA puis Ultra DMA en se passant du concours du processeur pour piloter les échanges à grande vitesse, est universelle. Elle contrôle aussi bien des lecteurs de CD ROM que des DVD ou des disques durs rapides. On parle de mode UDMA (Ultra Direct Memory Access) et les vitesses sont de 33-66-100 et 133Mo/s. On peut brancher au maximum deux périphériques IDE sur un contrôleur de carte mère. Il existe différentes normes de vitesse pour l'interface IDE. Cette vitesse correspond à la vitesse maximum de transfert entre la carte mère et le disque dur, c'est à dire de l'interface, mais ne correspond en rien à la vitesse de lecture ou d'écriture sur le disque dur. La norme IDE qui est aussi appelée ATA, fonctionne avec un transport des bits en parallèle. Mais le mode de transmission en parallèle n'est pas prévu pour supporter des fréquences élevées en raison des problèmes liés aux interférences électromagnétiques entre les différents fils. b -SATA Le standard Serial ATA (S-ATA ou SATA) est un bus standard permettant la connexion de périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs de type PC. Le standard Serial ATA est apparu en février 2003 afin de pallier les limitations de la norme ATA (connue sous le nom "IDE" et rétro-activement appelée Parallel ATA). Le standard Serial ATA est basé sur une communication en série. Une voie de données est utilisée pour transmettre les données et une autre voie sert à la transmission d'accusés de réception. Sur chacune de ces voies les données sont transmises en utilisant le mode de transmission LVDS (Low Voltage Differential Signaling) consistant à transférer un signal sur un fil et son opposé sur un second fil afin de permettre au récepteur de reconstituer le signal par différence. Les données de contrôle sont transmises sur la même voie que les données en utilisant une séquence de bits particulière pour les distinguer. Décembre 2005 G.Pondemer-Dewulf CIAN - Architecture Ainsi la communication demande deux voies de transmission, chacune effectuée via deux fils, soit un total de quatre fils pour la transmission. D'autre part, la norme Serial ATA permet le raccordement à chaud des périphériques (Hot Plug). c -SCSI Le standard SCSI (Small Computer System Interface) est une interface permettant la connexion de plusieurs périphériques de types différents sur un ordinateur par l’intermédiaire d’une carte, appelée adaptateur SCSI ou contrôleur SCSI (connecté généralement par l'intermédiaire d'un connecteur PCI). Le nombre de périphériques pouvant être branchés dépend de la largeur du bus SCSI. En effet, avec un bus 8 bits il est possible de connecter 8 unités physiques, contre 16 pour un bus 16 bits. Le contrôleur SCSI représentant une unité physique à part entière, le bus peut donc accepter 7 (8 - 1) ou 15 (16 - 1) périphériques. Parallèlement à la norme IDE, coexiste la norme SCSI. Elle n'est présente que dans les machines haut de gamme, car les disques durs sont bien plus chers que leurs équivalents IDE. Il faut, de plus, acheter une carte contrôleur SCSI, car peu de cartes mères les intègrent. En général, les cartes mères qui intègrent cette norme sont destinées à des serveurs ou à des machine de montage audiovisuel. L'avantage du SCSI par rapport à l’IDE, est que l'on peut brancher théoriquement 15 périphériques SCSI, et qu'ils utilisent moins les ressources du processeur. Ils ont aussi un temps d'accès moins élevé que les disques IDE. Deux types de bus SCSI existent : • • le bus asymétrique, noté SE (pour Single Ended), basé sur une architecture parallèle dans laquelle chaque canal circule sur un fil, ce qui le rend sensible aux interférences. Les nappes SCSI en mode SE possèdent donc 8 fils dans le cas de transmission 8 bits (on parle alors de narrow, signifiant "étroit") ou 16 fils pour un câble 16 bits (appelé wide, dont la traduction est "large") Il s'agit du type de bus SCSI le plus répandu le bus différentiel permet le transport des signaux sur une paire de fils. L’information est codée par différence entre les deux fils (chacun véhiculant la tension opposée) afin de compenser les perturbations électromagnétiques, ce qui permet une distance de câblage importante (de l'ordre de 25 mètres). On distingue généralement le mode LVD (Low Voltage Differential, en français différentiel basse tension), basé sur des signaux 3.3V, et le mode HVD (High Voltage differential, en français différentiel haute tension), utilisant des signaux 5V. Les périphériques utilisant ce type de transmission, plus rare, portant généralement l'inscription "DIFF". Les connecteurs des deux catégories de périphériques sont les mêmes, mais les signaux électriques ne le sont pas, il faut donc veiller à identifier les périphériques (grâce aux symboles prévus à cet effet) afin de ne pas les détériorer ! VIII.Échelle de grandeurs des mémoires : Unité 1 octet 1 Kilo octets 1 Méga octets Syntaxe Equivalence 1 octet = 8 bits 1Ko = 1 024 octets 1Mo = 1024 Kilo octets 1 Giga octets 1 Téra octets 1Go 1To Décembre 2005 = 1024 Méga octets = 1024 Giga octets Exemple Mémoire cache 512 Ko Disquette 1,44 Mo, CD-ROM 600Mo, RAM 512 Mo, Clé USB 256 Mo Disque dur 120 Go G.Pondemer-Dewulf