Les compétences orales en langue étrangère

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Les compétences orales en langue étrangère
EVALUATION DES COMPETENCES ORALES
INTRODUCTION
1. Il convient de souligner qu’en raison des conditions dans lesquelles il
s’effectue (temps, périodicité, enjeux et efforts insuffisants) l’apprentissage en
milieu scolaire ne peut permettre aux élèves d’atteindre la maîtrise absolue de
la langue étrangère, celle du locuteur natif ; leur niveau de compétence reste
relatif dans tous les cas et ne peut pas être évalué de façon globalisante (l’élève
comprend bien et comprend tout, l’élève s’exprime bien dans toutes les
situations); ceci signifie que pour déterminer quels domaines sont maîtrisés, il
faut tenir compte des opérations cognitives et linguistiques qui permettent
d’accéder graduellement à la maîtrise de la langue étrangère.
2. Les opérations constitutives des compétences– en compréhension comme en
expression - constituent du début à la fin de l’apprentissage un ensemble fini,
même si au début de ce parcours certaines d’entre elles soit ne peuvent pas être
effectuées, soit se démultiplient en opérations plus atomisées et si , au fur et à
mesure que se développe la maîtrise, certaines s’automatisent pour devenir
inconsciemment efficaces. A mesure que se développe l’apprentissage, la
difficulté des messages donnés à entendre et à comprendre et la complexité des
situations de parole et d’interaction et leur niveau d’abstraction vont croissant.
3. Toutes ces stratégies ne sont pas à évaluer dans des tests formels. Certaines
feront l’objet d’une évaluation permanente par le professeur au cours des
échanges en classe.
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LES COMPETENCES ORALES
EN LANGUE ETRANGERE
Les opérations constitutives des compétences
de compréhension et d’expression
2
LES COMPETENCES ORALES ATTENDUES DE L’APPRENTISSAGE
D’UNE LANGUE ETRANGERE
1- Compréhension de l’oral
Définition :
Capacité à segmenter un flux sonore continu en y identifiant des ensembles phonétiques
correspondant à des unités distinctives et significatives, à statut lexico-sémantique et
grammatical pour accéder au sens.
Objectif final : l’élève peut, que le message entendu ait une fonction descriptive, narrative ou
informative, avoir accès au sens, c’est-à-dire effectuer le repérage des éléments dénotatifs et
extraire les paramètres factuels, de façon à effectuer le travail interprétatif nécessaire et,
éventuellement, à avoir accès à l’implicite.
Remarque : il est évident que les composantes de la compétence de compréhension de l’oral citées
ci-dessus impliquent la maîtrise de savoirs lexicaux, grammaticaux, phonologiques et culturels.
L’évaluation de leur maîtrise n’est intéressante que dans le cadre de la réalité de leur caractère
opératoire.
Pour ce faire, il est capable de :
• discriminer sons et schémas accentuels pour activer la reconnaissance du connu,
• mettre en œuvre sa connaissance des correspondances phono-graphématiques de
façon à rendre la reconnaissance des éléments connus plus efficace,
• segmenter les énoncés constitutifs du message de façon à ordonner le magma sonore,
• anticiper la teneur du message à partir d’indices situationnels de façon à en identifier
la fonction et à créer des attentes,
• s’aider des indices tonaux, des fragments saillants et des signifiants connus pour
extraire les mots porteurs de sens et les éléments expressifs du discours, de façon à
construire le sens du message sous forme d’hypothèses au fil de l’écoute
• garder en mémoire les éléments-clés du message et les mettre en relation, confirmer
ou infirmer les hypothèses émises et parvenir ainsi à la compréhension,
• identifier les divers types d’énoncés (déclaratifs, interrogatifs, injonctifs) et repérer
les indices de cohérence (repères spatio-temporels, articulations logiques) de façon à
affiner la définition de la fonction du message,
• inférer le sens de ce qui n’est pas connu à partir du contexte en se référant à son
expérience du monde et des textes, de façon à lever les obstacles lexicaux de façon
autonome,
• résumer régulièrement ce qui vient d’être entendu afin de stocker en mémoire le
message en construction,
• analyser la portée de certains éléments linguistiques et supra-segmentaux pour
accéder, le cas échéant, à l’implicite du message en interprétant les attitudes, les
réactions et les sentiments.
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2-Expression orale.
Définition :
Capacité à prendre la parole dans une situation directe de dialogue ou d’adresse, reposant sur un
authentique engagement énonciatif.
Remarques
1- Seul le milieu naturel paraît pouvoir servir d’environnement adapté à l’expression. Cependant, à
force d’entraînement et d’automatisation des opérations cognitives et langagières rendant possible
rapidité, richesse et aisance dans la mobilisation, la situation énonciative en classe peut parvenir à
simuler l’énonciation authentique ; parfois aussi l’énonciation authentique peut s’immiscer dans le
cadre habituellement artificiel de la classe (visite d’élèves d’un établissement étranger, voyage dans
le pays étranger, correspondance par fax, par mèl, échange de cassettes audio et vidéo, etc).
2- Les remarques faites pour la compréhension orale valent pour l’expression orale. Dans cette
compétence aussi, ce sont les mêmes opérations qui sont mises en œuvre tout au long de
l’apprentissage ; certaines d’entre elles sont automatisées et rendues de ce fait inconscientes. La
variation porte sur la complexité des situations de parole et leur niveau d’abstraction.
3- De ce fait et dans les débuts de l’apprentissage, les situations de parole relèvent plus de la production
que de l’expression.
Objectif final : au terme de sa scolarité l’élève doit être en mesure de formuler oralement un message
dans la langue d’aujourd’hui telle qu’elle est pratiquée dans des situations courantes de communication,
que ce soit en interaction ou en production.
Pour ce faire, il doit être capable de :
•
•
•
•
•
•
•
•
reproduire un énoncé ou un message en respectant les schémas accentuels et
intonatifs et en réalisant correctement les phonèmes (poème, dialogue, etc.),
utiliser à bon escient les différents types d’énoncés (déclaratifs, interrogatifs,
injonctifs) en respectant les règles de la morpho-syntaxe et de la phonétique afin de
délivrer le message –aussi simple soit-il – de façon intelligible,
le cas échéant, demander à l’interlocuteur de fournir aide ou explications,
en situation d’interaction, reformuler ce que dit l’interlocuteuur de façon à assurer la
compréhension mutuelle et à lever toutes les ambiguités,
mobiliser les moyens linguistiques nécessaires pour produire un discours structuré à
fonction descriptive, narrative ou argumentative,
étoffer son expression
- en apportant détails, explications, justifications,
- en exprimant des jugements, des opinions et des sentiments personnels
- en argumentant à partir d’un point de vue,
contrôler son expression a posteriori en se reprenant,
recourir à des stratégies de compensation (reformulations, définitions, paraphrase)
lorsqu’il ne dispose pas des moyens linguistiques nécessaires dans une situation
donnée.
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3-Les connaissances et compétences culturelles
3-1. Les connaissances culturelles
De la même façon qu’il est évident que le développement des compétences orales (en
compréhension et en expression) implique la maîtrise de savoirs lexicaux, grammaticaux et
phonologiques, il va de soi que la maîtrise d’une langue étrangère ne peut se passer de
connaissances culturelles ; son apprentissage, en effet, est indissociable de sa dimension
culturelle, c’est-à-dire de ce qui a trait à l’ensemble du patrimoine des sociétés qui la parlent.
C’est ainsi qu’au cours de sa scolarité, l’élève sera mis à même d’observer, de façon évidemment
non exhaustive, quelques-unes de ses spécificités ; elles seront relatives aux domaines suivants :
- faits de civilisation (usages de la vie courante, traditions, éléments d’histoire),
- paysages urbains, ruraux et naturels,
- fonctionnements globaux des sociétés,
- mentalités et valeurs,
- sciences, arts et littérature.
3-2. Les compétences culturelles
Si les contenus culturels, qui placent en contexte les éléments linguistiques et les éclairent,
permettent à l’élève de percevoir la spécificité des sociétés dont la langue est étudiée, leur
présentation s’organise dans le souci constant de la mise à distance de façon à éviter la
constitution des stéréotypes qui, au contraire de favoriser la compréhension mutuelle, tendent à
faire naître des attitudes de rejet ethnocentriques. Pour éviter cet écueil, l’élève est amené à
opérer des comparaisons avec sa propre culture ; c’est ainsi qu’il est mis à même de :
- repérer similitudes et différences entre des éléments observés,
- mettre ces éléments en relation avec d’autres, en fonction de convergences ou de
contrastes,
- en rechercher les causes,
- tenter des explications sous forme d’hypothèses,
- chercher à fonder ces hypothèses par des recherches et d’autres observations.
NB : Il est important de chercher à faire coïncider les apports culturels de la langue étrangère
aux champs abordés dans les autres disciplines de façon souple, en accord avec les centres
d’intérêt des élèves et mettant à profit les occasions que peut offrir l’actualité.
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Capacités PSYCHO-LINGUISTIQUES et sous-capacités (ou capacités intermédiaires)
Capacités impliquées par le savoir-faire de
COMPREHENSION ORALE
Domaine de la discrimination auditive (les percepts)
• Identifier les différents types d’énoncés grâce à la
mise en œuvre des capacités intermédiaires
Æ
suivantes :
- reconnaissance des structures grammaticales,
- reconnaissance des intonations
Æ
• Repérer les mots porteurs de sens et les éléments
expressifs du discours
Æ
- repérage de l’accent lexical et de l’accent de
phrase
- repérage des pauses
- repérage du rythme
- repérage des groupes de souffle
Æ
• Rechercher une information factuelle, la mettre en
mémoire
Æ
- repérage des mots-clés
- stockage dans la mémoire de travail
- intégration des éléments nouveaux au fil de
l’écoute
Æ
Capacités impliquées par le savoir-faire de
PRODUCTION / EXPRESSION ORALE
Domaine de la mobilisation des savoirs
• Reproduire un modèle sonore
imitation fidèle de mots, d’énoncés, de textes
- respect des règles phonétiques
- production des divers types d’énoncé
•
•
Exprimer un message avec aisance
- aptitude mimétique
- rapidité de l’élocution
- réussite des liaisons
- détente articulatoire
•
Mobiliser de façon adaptée des connaissances
mémorisées pour assurer l’intelligibilité du
message à produire
- mobilisation des connaissances lexicales
- mobilisation des connaissances structurelles
- mobilisation des expressions fonctionnelles
- mobilisation des connaissances phonétiques
Classer
- identification des lieux
- identification des personnes dont il est
question
- identification des locuteurs
- identification des événements
• Repérer les indices de cohésion
- repérage des mots de liaison et interprétation
de leur valeur,
- repérage des temps et des aspects et
interprétation de leur valeur
Domaine de l’interprétation/ construction du sens du Domaine de la conception du message
message
• Prédire/anticiper, émettre des hypothèses
Æ • Planifier le contenu de son message
- construction d’hypothèses sur la teneur du
- représentation mentale du contenu (sous
message à partir d’indices situationnels
forme de concepts)
- construction d’hypothèses à partir de son
- mobilisation et organisation des outils de
expérience du monde
langue correspondants
- construction d’hypothèses au fil de l’écoute
sur la suite du message sonore
Æ
Domaine de la réalisation du message
• Restituer un contenu factuel
- reformulation
- compte rendu
résumé
• Inférer le sens de ce qui n’est pas connu à partir du • Transmettre un sens correspondant à l’intention du
contexte
message : fonction descriptive, narrative ou
argumentative
- création de réseaux de sens
Æ
- utilisation du lexique approprié
- tolérance temporaire à l’égard du non
6
-
connu/reconnu
Æ
•
•
•
Vérifier le bien-fondé des hypothèses
- recours à la logique des situations et des
comportements
- démarche et va-et-vient entre hypothèses et
message
Synthétiser ce qu’on a compris
- hiérarchiser les informations recueillies
- trier l’essentiel de l’accessoire
Percevoir et caractériser le contenu implicite du
message
- analyser la portée de certains éléments
Æ
linguistiques et supré-segmentaux
- explorer l’environnement connotatif
- utiliser son expérience du monde
Æ
•
•
7
recours aux stratégies de compensation
auto-correction du message
recherche de variantes
enchaînement des énoncés
organisation sémantique et syntaxique
Utiliser les moyens supra-segmentaux et
rhétoriques pour laisser entendre
- jeu sur les intonations
- utilisation de l’ironie
- utilisation de la litote
- utilisation de l’hyperbole
Exprimer des idées, des opinions personnelles
- expression du jugement, de l’appréciation, de
l’évaluation
- maîtrise des outils de l’argumentation, de
l’expression de la nuance
- capacité d’étoffement de la pensée
- maîtrise de la modalisation
LES NIVEAUX DE COMPETENCE EN LANGUE ETRANGERE
ATTENDUS DES ELEVES A LA FIN
- de l’école primaire
- du collège
- du lycée
Remarques préliminaires
1- Les niveaux indiqués dans les pages suivantes (A1, A2, B1 et B2) correspondent aux niveaux définis dans le
cadre européen commun de référence pour l’apprentissage et l’enseignement d’une langue étrangère.
2- Les compétences définies dans les pages suivantes sont celles dont il convient d’évaluer la maîtrise dans ce
cadre.
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COMPREHENSION ET EXPRESSION ORALES
Niveaux Fin d’Ecole primaire et fin de Collège
1- Les contextes d’usage de la langue étrangère
N.B. : L’inventaire ci-dessous n’est pas à confondre avec un programme lexical mais délimite les divers contexte
d’usage de la langue étrangère à l’école et au collège.
Lieux :
la maison
les lieux publics (la ville, le village, les magasins, les stades et terrains de sport, les restaurants, le
cinéma et le théâtre),
l’école, la classe, la cour de récréation, la cantine etc..
les transports scolaires,
les pays, les paysages.
Les institutions : la famille
l’école.
Les personnes : les membres de la famille (au sens large), les amis,
les personnes vues dans les lieux publics (agents de police, vendeurs, joueurs, supporters,
serveurs, acteurs, chanteurs, etc. )
les professeurs, le chef d’établissement, les camarades d’école.
ameublement et équipement de la maison,
jouets, jeux et livres,
les équipements de sport,
les objets personnels et les fournitures scolaires,
la nourriture et la boisson,
l’équipement audio-visuel et informatique.
Les événements : la vie quotidienne et sa routine
les fêtes de famille et les célébrations traditionnelles,
les promenades et les excursions (à pied, à vélo, en voiture, etc.),
les vacances,
les événements sportifs,
les spectacles,
la rentrée et la sortie des classes, les vacances trimestrielles.
les gestes de la vie quotidienne
Les actions :
les actions liées aux loisirs,
les achats,
les gestes liés aux voyages,
les actions liées au travail en classe et au travail de classe,
les actions liées à la détente,
les actions liées aux relations avec la famille, les amis, les camarades de classe, les professeurs,
etc..
l’expression des sentiments, du goût, du plaisir, du déplaisir et de l’appréciation en général.
Les objets :
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2- La compréhension de l’oral à la fin de l’école primaire et du collège
2-1. au niveau de la fin de l’école primaire
Niveau A2 : dans une situation relevant de l’un des contextes d’usage de la langue étrangère cités
précédemment, l’élève est capable de
-
-
mettre en œuvre certaines stratégies efficaces dans le domaine de la compréhension, notamment
° interpréter les intonations, les mettre en relation avec les données de la situation pour en déduire
sentiments et intentions,
° s’appuyer sur des fragments saillants et des signifiants connus pour dégager les éléments porteurs de
sens et construire ainsi le sens du message,
° déduire le sens d’un élément lexical inconnu dans un contexte clair et connu,
repérer les informations essentielles relevant d’un ou de plusieurs domaines cités précédemment,
les mémoriser et les mettre en relation pour appréhender la situation et ses enjeux.
2-2. au niveau de la fin du collège
Niveau B1 : dans une situation relevant de l’un des contextes d’usage cités précédemment, l’élève est capable
de
-
-
3-
mettre en œuvre des stratégies plus élaborées pour construire le sens du message, notamment
° émettre des hypothèses sur ce qui va être entendu à partir des données de la situation et des relations
entre les personnages,
° compenser le mal perçu ou inférer le sens des éléments inconnus à partir du contexte ,
° stocker en mémoire les éléments entendus et les utiliser pour comprendre la suite,
repérer les principaux éléments porteurs de sens pour segmenter la chaîne sonore,
repérer les éléments spatio-temporels pour construire la chronologie et/ou la géographie des
événements,
repérer qui sont les différents personnages et comprendre leurs relations,
repérer les liens logiques pour appréhender les tenants et les aboutissants d’une situation.
La production/ interaction orales à la fin de l’école primaire et du collège
3-1. au niveau de la fin de l’école primaire
Niveau A 1: dans une situation relevant de l’un des contextes d’usage cités précédemment, l’élève est capable
de façon guidée de
-
reproduire des éléments isolés (sons, mots) et combinés (phrases, comptines, poèmes, chansons,
saynètes) en en respectant les aspects phonologiques,
produire des messages appropriés et linguistiquement simples (questions, réponses et commentaires)
dans le cadre d’une conversation brève pour transmettre ou retransmettre des informations,
produire des messages appropriés et linguistiquement simples pour réagir à une sollicitation visuelle ou
auditive (image, bruit, dialogue tronqué).
3-2. au niveau de la fin du collège
Niveau A2 : dans une situation relevant de l’un des contextes d’usage cités précédemment, l’élève est capable
de
-
produire des messages linguistiquement plus élaborés et phonétiquement intelligibles, pertinents à la
situation pour apporter des explications, détailler une chronologie, parler du passé et de l’avenir, décrire
et qualifier des lieux, des personnes et des événements, décrire des sentiments, émettre des jugements et
des appréciations, annoncer des intentions,
10
-
avoir recours à des stratégies de compensation (périphrase, paraphrase, etc.) quand lui manquent les
éléments de langue totalement appropriés,
demander à son interlocuteur de préciser ou de clarifier sa question ou son propos,
reformuler ce que son interlocuteur vient de dire pour assurer la compréhension mutuelle,
se reprendre en cas d’erreur.
Niveau fin du lycée
1- Les contextes d’usage de la langue étrangère
Les contextes sont empruntés soit à des œuvres littéraires, nouvelles, romans, poésie et théâtre, soit à des documents
relevant de l’histoire, de la géographie, de la politique, de l’économie, des arts et des sciences ou plus généralement
de la civilisation des pays dont la langue est étudiée et une pratique communicative de la langue doit induire chez
l’élève des comportements discursifs destinés à décrire, convaincre, raconter, expliquer, argumenter, débattre, etc.,
comportements dont l’évaluation doit mesurer le degré de maîtrise.
Ces contextes sont illustrés par des documents textuels, des enregistrements audio ou vidéo ou des documents
iconographiques et graphiques. Les activités de compréhension comme d’expression auxquelles ils donnent lieu
requièrent évidemment des connaissances culturelles autant que linguistiques et phonologiques.
2- La compréhension de l’oral au niveau de la fin du lycée
Niveau C1
Dans une situation relevant d’un contexte pour lequel l’élève possède des connaissances linguistiques et des repères
culturels, il est capable de
-
mettre en œuvre de façon plus ou moins consciente et calculée les différentes stratégies qu’il a
développées depuis les débuts de l’apprentissage de la langue étrangère pour construire du sens,
repérer ainsi les éléments factuels (narratifs, descriptifs ou argumentatifs) significatifs, les mémoriser et
les mettre en relation,
interpréter les éléments rhétoriques du discours pour percevoir l’implicite et l’intégrer à l’ensemble de
la situation,
repérer et interpréter les données relevant du domaine culturel pour mettre la situation en perspective.
3- L’expression/ interaction orales au niveau de la fin du lycée
Niveau B2
Dans le cadre d’une situation nouvelle mais relevant d’un domaine connu, l’élève est capable de
-
mettre en œuvre de façon plus ou moins consciente et calculée les différentes stratégies qu’il a
développées depuis les débuts de l’apprentissage de la langue étrangère pour produire du sens,
prendre et garder la parole et produire ainsi un discours structuré de quelques minutes en réaction à un
stimulus verbal, visuel ou auditif dans le but de décrire, raconter ou argumenter,
participer à une conversation sur un sujet concret ou abstrait en réagissant rapidement et de façon
pertinente,
demander, dans le cadre d’un échange, de l’aide ou des précisions à son interlocuteur,
avoir recours, quand nécessaire, à des stratégies de compensation efficaces,
reformuler ce qu’il a dit ou ce qu’il a entendu pour assurer la compréhension mutuelle,
exposer un point de vue et réfuter le point de vue de l’interlocuteur,
émettre des jugements et des appréciations personnels
exprimer des idées complexes.
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