Dossier de Presse

Transcription

Dossier de Presse
EUROPACORP PRÉSENTE
Un film de
PATRICK ALESSANDRIN
Avec
CYRIL RAFFAELLI
DAVID BELLE
PHILIPPE TORRETON
DANIEL DUVAL
Scénario de
LUC BESSON
Durée : 1h41
SORTIE LE 18 FÉVRIER 2009
www.b13ultimatum-lefilm.com
DISTRIBUTION
4
Pathé Films AG
Neugasse 6, Postfach
8031 Zürich
T 044 277 70 83, F 044 277 70 89
[email protected]
www.pathefilms.ch
RELATIONS PRESSE
Jean-Yves Gloor
Rue du Petit-Chêne 18
1003 Lausanne
T 021 923 60 00, F 021 923 60 01
[email protected]
5
B
anlieue 13, trois ans
plus tard. Le gouvernement a changé, pas le
reste...
Le mur d'isolement - toujours
plus haut, toujours plus
grand, toujours plus loin s'est étendu autour des cités
ghettos et les gangs qui y
prolifèrent ont encore accru
leur influence. Le trafic se
répartit désormais entre
cinq quartiers ethniques,
chacun dirigé par un redoutable chef de gang. Plus que
jamais déterminés à « régler
le problème », les services
secrets mettent volontairement le feu aux poudres.
Damien, flic expert en arts
martiaux, et Leïto, capable
de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue,
font à nouveau équipe. Leur
objectif : sauver la cité du
chaos. Leur programme :
combats musclés et coursepoursuites défiant les lois de
la gravité...
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« Dès le premier jour de tour-
comme dans la vie, les deux
mandes de BANLIEUE 13 - ULTI-
suffisamment vaste et riche en
nage, c’était cash, je posais des
compères se retrouvent… Sous
MATUM. Il voulait tourner un film
décors naturels : bâtiments,
bombes », raconte David Belle,
des tirs de snipers. Dès leur
d’action.
parkings, garages, ponts, sou-
alias Leïto. « Ca donne l’ambiance
première
ensemble
connaît depuis LE DERNIER COM-
terrains,
du film. C’est le début de l'his-
depuis quatre ans, c'est très
BAT, lui en a proposé un et pas
vagues… et plein de toits. Le
toire et c’est déjà en train de
chaud. « On a eu des retrouvail-
des moindres, la suite de BAN-
commentaire de David Belle
péter. Et puis je me fais courser
les sympathiques en Serbie »,
LIEUE 13. « Je suis un réalisateur
quand il découvre tout ça : « Ça
direct parce que les flics arrivent
plaisante Cyril. « Peu de texte,
depuis quelques années déjà
déchire ! ». Au total, une tren-
pendant que je pose les bombes.
une course, des tirs de sniper à
mais j’ai pris ce film comme si
taine de décors différents sont
Pas le temps de discuter ou quoi
éviter… Il y a toujours beaucoup
j’allais à l’école. Et du Parkour
aménagés sur place. Et le
que ce soit, je trace et vite. Et là,
d’émotions à tourner les premiè-
aux combats en passant par les
rythme de tournage est vite
j’ai compris c'était bien : BAN-
res séquences car on prend ses
cascades de voitures, j’ai fait un
donné : un ou deux décors utili-
LIEUE 13 - ULTIMATUM. » La fin
marques. David et moi, ça nous
stage accéléré… passionnant ».
sés chaque jour pendant trois
de BANLIEUE 13 racontait l'his-
a tout de suite plu de rejouer
toire de Damien (Cyril Raffaelli) et
ensemble. On s’est dit : « C’est
LA SERBIE, CE PARADIS
d’action, on avait une architec-
Leïto (David Belle) dans une ban-
génial ! Avec tout ce qui arrive
Après six semaines de prépara-
ture de malade, un vrai terrain
lieue en perdition. L’un promettait
dans le film, on va avoir de quoi
tion, direction la Serbie. Le tour-
de jeu pour ceux qui font du
à l’autre de changer les choses.
se faire plaisir. » « Nous, dès
nage commence à Belgrade, le
Parkour. Tous les jours à fond ! »,
Mais rien n’a vraiment bougé.
qu’on est ensemble, on sait que
27 octobre 2008. L’équipe ins-
sourit David. « La Serbie a
Enfin, si, un peu. Aujourd'hui les
ça va péter de toute façon »,
talle son plateau au pied de plu-
apporté énormément au film »,
services secrets veulent tout
confirme David. Le réalisateur
sieurs barres d’immeubles à l’ar-
reconnaît Patrick Alessandrin.
faire sauter. Alors à l’écran,
Patrick Alessandrin est aux com-
chitecture en escalier. Une zone
« Belgrade a une ambiance
scène
Luc
Besson,
qu’il
allées,
terrains
semaines. « Pour les scènes
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trier. En soulevant des trucs, on
a trouvé des tessons de bouteilles, des morceaux de télé, de la
ferraille qui pouvaient effectivement blesser. On a tout trié
pour faire que le lieu soit viable
pour les cascadeurs ».
DES CASCADES INÉDITES
La collaboration est permanente
entre Hugues Tissandier et Cyril
Raffaelli, toujours en charge de
la coordination des cascades.
Cyril lui décrit toutes les cascades. Il lui donne toutes les cotes,
les hauteurs, les espaces entre
les objets, les emplacements
pour des points d’appuis et d’accroches, les aménagements
nécessaires pour le pied d’appel
d’un saut ou la réception d’une
chute. Chaque décor est pensé
et conçu pour la cascade. « Du
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incroyable alors qu’on faisait un
lourde tache de créer la Banlieue
de jouer les figurants et de voir
coup, on a pu faire nos calculs
film assez dur sur la violence de
13, une banlieue refermée sur elle-
leur univers bousculé le temps
au centimètre près et être très
la banlieue. On a dû faire des
même, cernée d’une muraille.
d’une séquence musclée : Leïto
régulier sur des cascades très
annonces télé, radio et presse
A l’intérieur, il donne vie à cinq quar-
poursuivi par des SUV qui défon-
impressionnantes et très dange-
pour prévenir la population que
tiers : arabe, black, chinois, gitan
cent tout sur leur passage. Une
reuses en limitant vraiment le
des bombes allaient exploser,
et skin. Chacun avec ses cou-
course-poursuite orchestrée par
risque », assure Cyril. 80% des
qu’il y aurait des tirs de mitraillet-
leurs, ses habitants, ses codes…
David et Michel Julienne, le coor-
cascades sont faites en live,
tes, que des hélicoptères vole-
Son authenticité. Il trouve un vrai
dinateur des cascades voitures.
sans aucun trucage. Cyril et
raient au-dessus de leur building,
quartier gitan, sous les ponts
« C’était un marché aux puces
David font leurs propres casca-
sinon les gens auraient flippé. Il y
d’une autoroute. Et l’investit. « Un
mais dans une vision plus rom »,
des. Ils ont également recruté
a dix ans, ce pays était encore en
endroit
mélange
explique Hugues Tissandier. « Un
leurs cascadeurs. Pendant qua-
guerre. » « Un moment, je me
d’horreur et de beauté, de dignité
amoncellement d’accessoires, de
tre jours, ils ont auditionné
baladais avec un AK-47 et je fai-
et de liberté », avoue Patrick
détritus, de choses triées et
jusqu’à 400 candidats, chacun
sais le beau », raconte le rappeur
Alessandrin. « Du vrai au milieu
retriées pour être vendues avec
dans sa discipline, le combat et
La Fouine, qui incarne un chef de
de faux reconstitués, ce qui per-
une poursuite au travers de tout
le Parkour. Ils s’étaient installés
gang. « Un mec vient me voir :
mettait d’authentifier le reste. On
ça. On a ajouté des maisons pour
dans un hangar. D’un côté Cyril
Faut pas trop se balader avec ça,
a une course-poursuite sur 500 m
les détruire avec les SUV. On a
avec ses tatamis et ses sparing-
on sort de la guerre, c’est un peu
d’ordures hallucinants, avec les
préparé les zones pour protéger
partners et de l’autre David avec
dangereux, même pour toi. Mon
personnes qui vivent dans des
les acteurs et les cascadeurs
ses échafaudages et ses par-
AK-47, je l’ai rangé direct. » Le chef
baraques en carton, des mômes
dans leur passage à travers des
cours d’obstacles. « Parce que
décorateur Hugues Tissandier a la
pieds nus ». Les gitans acceptent
monticules d’objets. Il a fallu tout
ce n’est pas tout d’avoir de bon-
incroyable,
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nes idées quand tu es chorégra-
Cyril réserve une jolie cascade à
deurs et réalisée, là encore, sans
les combats, le Parkour, les
la poésie hardcore ». Trois rap-
scène de combat, tu mets un
phe », précise Cyril, « il faut aussi
David : une course-poursuite où il
trucage. A peine un matelas au
poursuites… Je trouve qu’il y a
peurs interprètent trois des cinq
keumé ou deux. Non. Cyril, lui, il
avoir la bonne personne qui peut
se glisse dans une étroite ouver-
sol, 4 m plus bas, pour amortir la
une vraie évolution par rapport
chefs de gang de la banlieue. MC
en met six. J’étais super content
les réaliser ». Et
chute des deux flics.
au premier. Le pari était de met-
Jean Gab’1, déjà présent dans
de me friter avec six raclos. »
des idées, Cyril
« C’était un truc
tre la barre encore plus haut,
BANLIEUE 13, fait son retour. Il
La Fouine joue Ali-K, le chef du
n’en
manque
précis », explique
être plus dedans, plus esthéti-
est Molko, le chef du gang des
gang des arabes. « Tous les
pas. Luc Besson,
David. « Si je pous-
que et je pense qu’on a réussi.
black. « Je fourgue tout ce qu’il y
jours, il arrivait avec une nou-
auteur du scéna-
sais trop haut, je
Je pense que les gens vont
a à fourguer, de l’illicite à… l’illi-
velle idée », raconte Patrick
rio, non plus. Ce
tapais la tête contre
aimer parce que c’est surtout
cite. Et si tu ne passes pas par
Alessandrin. « Comme de cra-
dernier invente
le toit et je partais
pour eux qu’on le fait, on a ce
moi, je t’explose ». Le rappeur a
cher. Et c’est devenu une mar-
un
à
en vrille. Si je ne
respect envers le public. Il était
beaucoup apprécié l’action de
que de son personnage, un truc
mains nues entre
poussais pas assez,
là pour le premier et on veut qu’il
ses séquences : « Dans une
récurrent. » La Fouine a, lui
Damien et quel-
j’étais
le
soit heureux de découvrir le
ques chinois avec
mur. Je n’ai pas tra-
deuxième rempli de nouvelles
au
un
vaillé. Quand on a
idées ».
tableau de Van
tourné, c’était la
Gogh qu’il doit
première fois que je
DE NOUVELLES TÊTES
protéger
du
le faisais parce que
Les productions de Luc Besson
moindre
coup.
dans le Parkour, je
ont une longue tradition liée à la
« Quand Luc m’a
marche à l’instinct
musique pour leurs bandes origi-
dit que je me bat-
et le corps se met
nales et la participation d’artis-
tais avec un Van
en position. C’est au
tes à l’écran. BANLIEUE 13 -
Gogh dans les
feeling, c’est mon
ULTIMATUM n’échappe pas à la
mains, j’étais un
truc. »
Le 4 sep-
règle. Pour seconder Cyril et
peu déçu car je
tembre 2008 mar-
David, quelques grands noms du
me disais que j’al-
que le clap de fin du
rap francophone ont joué à l’ac-
lais être limité »,
tournage en Serbie.
teur. « Tous ces types ont un uni-
se
Toute
l’équipe
vers, une aisance , et même une
Cyril. « Et puis
retrouve Paris pour
certaine poésie dans leur genre, ce
j’ai commencé à
commencer les scè-
sont des artistes complets », souli-
travailler avec le
nes de Paris intra-
gne Patrick Alessandrin. « Ils savent
tableau. J’ai vu
muros.
L’occasion
jouer, bouger leur corps et il y a
ce que je pouvais
pour Michel Julienne
chez eux une vraie envie de don-
faire et j’ai eu
de concocter la des-
ner ». Aucun d’eux ne pousse la
deux ou trois
truction du premier
chansonnette dans le film, mais
idées sympathi-
étage du 36, quai
ça ne les empêchait pas de le
ques. Mais c’est
des Orfèvres avec
faire entre deux prises. « Avec
combat
milieu
souvient
contre
en voyant le montage que j’ai
ture, fait tomber sur son passage
une voiture, pour David de jouer
La Fouine, on s’est amusé à faire
compris ce que Luc voulait. Le
le petit toit en tôle qui la sur-
les monte-en-l’air le long du
quelques petits poèmes d’impro »,
fait de ne pas lâcher le tableau, il
plombe pour que ses deux pour-
Centre des opérations militaires
raconte James Deano, qui joue un
y a cette petite sensation qu’on
suivants s’écrasent dessus puis
ou encore pour Cyril d’inventer de
chef de gang. « On se donnait
protège quelque chose. Ça rend
tombent dans le vide. Une cas-
nouvelles bagarres. « Je suis
des mots l’un l’autre et on devait
cette séquence plus humaine,
cade compliquée par son timing
assez content de ce deuxième
pondre quatre petites rimes
plus magique ».
et le positionnement des casca-
volet », confie Cyril, « que ce soit
comme ça. C’était poétique. De
De son côté,
13
natte qui se termine par une lame
heurs de la banlieue arrivent.
tranchante.
« Que Daniel décide de tourner
dans BANLIEUE 13 - ULTIMATUM,
c'était formidable pour toute
d’astuces qui collent à mon per-
l'équipe », continue Patrick. « J’ai
sonnage », confirme la comé-
découvert un type d’une gentil-
dienne. « La chorégraphie est
lesse incroyable, très pro, un
assez simple. Comme je suis très
acteur parfait, à la hauteur de
contractée, je me bats en écou-
l’ambition que j’avais pour le film ».
tant de la musique. Ça donne un
Et Philippe Torreton endosse le
look assez flottant à la chorégra-
costume du Président de la
phie, assez nonchalant, dansant.
République. « Un rôle difficile à
Et avec l’arme qui est au bout de
jouer car il faut de la maturité »,
ma natte, ça donne aussi un côté
précise le réalisateur. « Beaucoup
très tranchant et très enroulé.
d’acteurs l’ont mais ils ne sont
tif. Il délègue beaucoup mais il est
profond, de voir qui ils étaient, de
C’est très joli ».
pas crédibles dans sa transposi-
mal entouré. Il ne prend pas le
leur donner de vrais rôles. Et puis,
tion cinématographique. Philippe
temps de tout étudier et quand il
je ne voulais pas d’un film de BD.
Fabrice Feltzinger joue Little
a été extrêmement généreux avec
se retrouve face à ce dilemme,
Je voulais que le film soit ancré
Montana, le chef du gang des
toute l'équipe. Il voulait faire le film
faire ou non sauter la banlieue, il
dans un certain réalisme. Je vou-
gitans. « Il se prend pour Al
pour le rôle mais aussi car son fils
est déjà trop tard ».
lais qu’on se dise : « Ça peut exis-
Pacino », explique l’acteur. « Il a
est un fan absolu du premier B13 ! ».
vu SCARFACE, c’est clair et c’est
De son côté, Philippe Torreton se
UN CERTAIN RÉALISME
arriver. Ca ne vient pas que de
ter en banlieue. Attention, ça peut
aussi, aimé la baston. « Cyril m’a
Patrick Alessandrin m’a tout
un fou des armes. Il est prêt à
dit impressionné par le travail des
Patrick Alessandrin a parfait son
l’imagination de quelqu’un, c’est
appris une chorégraphie de boxe
expliqué. Et j’ai dit : « c'est un
dézinguer tout, tout de suite ».
deux jeunes comédiens/casca-
casting avec sa figuration ban-
quelque chose de possible et de
thaï. Je me suis investi à fond.
skin, non, non, non ! » Mais c’est
Fabrice Feltzinger a tourné avec
deurs. Et en même temps inti-
lieue. Il a rencontré 400 figurants.
réaliste ». « Ce que nous combat-
J’ai eu des courbatures pendant
le rôle du cinéma, arriver à sortir
les figurants gitans, à Belgrade,
midé par le challenge de jouer un
« Dans le film, j’ai un tiers d’ac-
tons toute la journée, vous l’avez
une semaine. Mais lors de ma
de soi-même pour jouer quelqu’un
au milieu de leur quartier. « Il y
Président de la République crédi-
teurs et deux tiers de vrais gens
dans ce film », confirme MC Jean
scène de combat, comme je ne
d’autre. Comme j'avais peu de
avait des familles entières.
ble. « C’est facile de faire une cari-
de la banlieue. De pures tronches.
Gab’1.
suis pas acteur, je donnais de
dialogues, je n’ai pas vraiment pu
J’étais le chef du gang des gitans
cature de président surtout dans
Ca m’a énormément motivé pour
vrais coups aux militaires et aux
m’essayer dans le "vrai rôle d’ac-
et le seul à ne pas être gitan. J’ai
le film de voir tous
« BANLIEUE 13 - ULTIMATUM : le
policiers. Des coups de genoux,
teur". Dans ce film en fait, tout ce
eu droit à quelques moqueries :
ces types de ban-
miroir de notre société. En plus
des coups de coudes, des
que je fais, c’est donner des
« C’est toi le chef ? Ah, ah, ah !»’
lieue se donnant
élaboré ». « C’est un film d’action
balayettes. Après chaque prise,
coups de boule. Et en plus j’ai dû
Avec le vrai chef pas loin ».
complètement
et
pour jeunes, avec une ambiance
j’allais les voir : « Excusez-moi les
apprendre à donner des coups de
chacun avec son uni-
de comédie mais il frôle avec une
gars, je n’arrive pas trop à mesu-
boule ! ».
DEUX VALEURS SÛRES
vers. Ils apportent
possible vérité », reconnaît Philippe
« Je voulais que dans BANLIEUE
une richesse de dia-
Torreton. « C’est un avenir qu’on ne
Pour incarner les deux derniers
13 - ULTUMATUM on trouve des
logue qu’un acteur
souhaite pas pour nos banlieues.
chefs
Patrick
comédiens de grande qualité »,
ne peut pas avoir. Il y
Il y a cependant un parfum de
James Deano joue Karl, le chef du
Alessandrin fait appel à deux jeu-
précise Patrick Alessandrin. « Et
avait cette envie de
vérité avec cette ghettoïsation,
gang des skinheads. Une mau-
nes acteurs. Elodie Yung inter-
on a eu la chance de deux « oui »
faire ce film avec
ces zones de non-droit et ces lois
vaise surprise pour lui. « Je
prète Tao, la chef du gang des
très spontanés qui m’ont bluffés ».
Luc, cette histoire
des gangs. Luc Besson n’a rien
n’étais pas vraiment au courant
chinois. L’actrice a eu droit à une
Daniel Duval a accepté en effet
un film d’action. Ce président est
de Banlieue 13, mais quand j’ai
inventé. Les bases possibles de
du rôle que j’avais », avoue le rap-
chorégraphique
personnalisée
de jouer l'énigmatique Walter
quelqu’un qui a su garder un bon
découvert ces mecs-là, ça m’a
cette histoire sont réelles ».
peur belge. « C’est sur place que
pour se battre avec sa longue
Gassman, par qui tous les mal-
fond mais il est suroccupé,surac-
donné envie d’aller chercher plus
rer » Ils rigolaient. Ils avaient mal
partout mais ils se marraient ».
14
« Cyril a trouvé plein de trucs et
de
gangs,
15
L
e quartier arabe est une
médina. Armée. Entre l’étal
d’épices et le vendeur de tapis,
on fume le chicha, un verre de
thé dans une main, un AK-47
dans l’autre. Les vieux en djellabas fabriquent les kebabs et les
jeunes en survêt’ Nike, les
explosifs. Les femmes voilées
cachent des Kalachnikov sous
leurs vêtements. Ici, on trafique surtout des bijoux, vrais et
faux. A sa tête : Ali-K. A peine
30 ans, autant de cicatrices
sur le visage. Un grand
méchant, le genre qui tue
comme il respire. Il a l’insulte
facile. Le crachat aussi.
16
17
E
ntre camp militaire, déco
rasta et tête de mort, le
quartier black est un petit
Mogadiscio. Une zone interdite
aux flics, défouraillés à vue.
On s’y sent tout nu sans une
arme, un fusil mitrailleur de préférence. Entre deux visites à
l’armurerie, les guerriers blacks
profitent de la salle de gym ou
du fumoir. Ici, on trafique de
tout : drogue, armes, explosifs… A sa tête : Molko. La
petite quarantaine tout en muscles, une tête de taureau et un
visage couvert de cicatrices. Une
pour chaque mort. Il a arrêté de
les compter. Spécialiste de la
machette, il aime aussi le lanceroquettes.
18
19
L
e quartier chinois, entre
modernité du 21ème siècle
et racines orientales. Le centre
commercial aux couleurs rouges
et or abritent les boutiques de
matos informatique et des
magasins d’ustensiles de cuisine.
Il y a toujours un bol de riz dans
un coin pour le visiteur inopiné.
Ici, on trafique de la drogue
jusqu’aux labos clandestins du
13ème de Paris et on pirate les
ordinateurs entre deux nems au
poulet. A sa tête : Tao. Presque
30 ans. Tatouée de la tête aux
pieds en l’honneur de sa triade.
Toujours sexe en pagne de soie
de Mongolie ou en body de cuir
noir. Elle se bat au son de son
iPod. Son arme secrète : une
lame tranchante cachée au bout
de sa natte.
20
21
L
e quartier gitan : des
tuyaux, des bacs à huile, des
cochons pendus, des détritus,
des cabanes en carton et des
tonnes d’explosifs dans les
sous-sols.
Le bonheur, quoi, mais en
famille, le couteau à la ceinture
et le cure-dent à la bouche. Ici,
on trafique de la drogue, on
organise des combats de
chiens, coqs, iguanes et serpents, et on parie sur les courses. A sa tête : Little Montana.
Entre Al Pacino de Scarface et
Joe Pesci de L’Arme fatale 2.
Nerveux, hyperactif, il est né
avec un flingue à la place du
cœur.
22
23
L
e quartier skin, ses drapeaux
bleus et blancs et ses sémillants skinheads : ils bullent sur
leurs canapés, promènent leurs
Rottweiler et leurs Pitbull et se
rasent le crâne en préservant
deux touffes en forme de SS. Et
en guise d’entraînement, ils se foutent sur la tronche. Ici, on trafique
de la haine. A sa tête : Karl. Le
skin traditionnel : Docs Martens,
futal noir, marcel, bretelles,
tatouages entre « white power »
et croix gammées, crâne rasé,
l’œil torve. Il parle peu et préfère
les coups de boule. Sieg aïe !
24
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FILMOGRAPHIE SELECTIVE
Acteur, Coordinateur de Cascades ou/et Cascadeur
Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
L’Incroyable Hulk de Louis LETERRIER
Die Hard 4 : Retour en enfer de Len WISEMAN
Hitman de Xavier GENS
2005 Angel-A de Luc BESSON
Le Transporteur 2 de Louis LETERRIER
2004 Banlieue 13 de Pierre MOREL
Les Rivières pourpres 2
Les Anges de l’Apocalypse d’Olivier DAHAN
2002 Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre
d’Alain CHABAT
Le Transporteur de Corey YUEN
2001 Le Baiser mortel du dragon de Chris NAHON
Le Pacte des loups de Christophe GANS
2000 Taxi 2 de Gérard KRAWCZYK
1999 Jeanne d’Arc de Luc BESSON
1998 Ronin de John FRANKENHEIMER
L’Homme au masque de fer de Randall WALLACE
Les Visiteurs 2 - Les Couloirs du temps
de Jean-Marie POIRE
1997 La Vérité si je mens ! de Thomas GILOU
1996 Fallait pas !... de Gérard JUGNOT
2009
2008
2007
CYRIL RAFFAELLI
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
Acteur, Coordinateur de Cascades ou/et Cascadeur
2009
2008
2005
2004
2002
2001
Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
Babylon A.D. de Mathieu KASSOVITZ
Le Transporteur 2 de Louis LETERRIER
Banlieue 13 de Pierre MOREL
Les Rivières pourpres 2
Les Anges de l’Apocalypse d’Olivier DAHAN
Intervention divine d’Elia SULEIMAN
Femme fatale de Brian DE PALMA
L’Engrenage de Franck NICOTRALE
DAVID BELLE
(Damien)
(Leïto)
e créateur du Parkour, un art
ascadeur, acteur, chorégraphe de combat, spécialiste en arts martiaux,
Cyril Raffaelli multiplie les casquettes. Dès 6 ans, il découvre
les arts martiaux grâce à ses
deux frères aînés et les nunchakus et le karaté shotokan n’ont
bientôt plus de secrets pour lui. A
14 ans, il intègre l’Ecole du
Cirque d’Annie Fratellini où il
développe ses talents d’acrobate
pour mieux poursuivre sa carrière
dans les grandes familles du cirque comme les Fratellini, les
Bouglione et les Zavatta. Les
années 1990 le voient se tourner
vers l’art dramatique et le
cinéma. Il prend des cours de
comédie, de danse et de chant et
se retrouve sur scène dans la
version musicale des Précieuses
ridicules où ses aptitudes physiques le mènent à également chorégraphier les cascades et les
acrobaties. Il commence à se
faire connaître dans le milieu télévisuel et double Les Inconnus ou
C
26
encore Laurent Baffie dans les
cascades de leurs émissions de
télé avant de signer une trentaine
de « Caméra cachée » pour
l’émission Osons de Patrick
Sébastien. Il décroche également
le rôle d’une Etoile noire dans la
version de 1993 de Starmania.
Le grand écran s’intéresse enfin à
ses talents de cascadeur en
1996 avec FALLAIT PAS !... de
Gérard Jugnot. Il enchaîne alors
les prestations de cascadeur
mais aussi et surtout de régleur
de cascades et de chorégraphe
de combats. Parallèlement, il
poursuit des activités de sportif
de haut niveau en arts martiaux
et gagne quelques titres et
médailles jusqu’en 1999, année
décisive où il abandonne la compétition pour mieux se consacrer
au 7ème Art et où il rencontre Luc
Besson sur JEANNE D’ARC. Dès
lors, il multiplie ses participations
aux productions d’EuropaCorp. Il
coordonne les cascades, chorégraphie les scènes de combat et joue
des personnages de plus en plus
importants, notamment dans LE
BAISER MORTEL DU DRAGON,
BANLIEUE 13 et DIE HARD 4 :
RETOUR EN ENFER.
L
du déplacement en milieu
urbain. Suivant les traces de
son père, Raymond Belle, et de son
grand-père, Gilbert Kitten, David
Belle rejoint les sapeurs pompiers
de Paris puis les troupes de marine
à Vannes (56). L’armée étant loin
d’être compatible avec son esprit de
liberté, il retourne à la vie civile et
exerce
divers
petits
métiers,
voyage et poursuit sa pratique des
arts martiaux. Parallèlement, David
Belle développe le Parkour, art que
lui a transmis son père, fait circuler
des vidéos afin de faire connaître sa
discipline et initie des adeptes (les
futurs Yamakasi). Il fait ses premiers pas d’acteur au théâtre, à la
télévision et dans les publicités
avant de voir le cinéma lui ouvrir
tout naturellement ses écrans. Il
est alors remarqué par Luc Besson
qui lui présente Cyril Raffaelli et qui
leur propose les premiers rôles de
BANLIEUE 13.
27
PHILIPPE TORRETON
(Le Président de la République)
28
l se destinait à une carrière
I
principal lui vaudra le César du
désespéré fuyant les hommes au
d’inspecteur de police mais a
Meilleur Acteur. Il enchaîne avec
fin fond des steppes kazakhes
réussi le concours d’entrée au
le rôle d’un directeur d’une école
dans ULZHAN.
Conservatoire d’Art Dramatique
maternelle face aux difficultés socia-
de Paris en 1987. Parallèlement à
les du Nord de la France dans CA
ses années de Comédie Française
COMMENCE AUJOURD’HUI qui lui
(1990-2000) qu’il a intégrée sur
vaut une nouvelle nomination aux
les conseils de ses professeurs
César. L’acteur exerce son talent
dont Daniel Mesguich, il com-
tout autant dans le drame que la
mence une carrière sur grand
comédie romantique ou le thriller
écran avec le film LA NEIGE ET LE
et varie les plaisirs en incarnant
FEU réalisé par Claude Pinoteau. Le
un amoureux transi dans FELIX ET
réalisateur Bertrand Tavernier le
LOLA, Napoléon dans MONSIEUR
remarque au théâtre dans Le
N., un gardien de phare bougon
Malade imaginaire et lui confie
mais au grand cœur dans L’EQUI-
quatre rôles majeurs dans sa fil-
PIER qui lui permet d'être nommé
mographie, un flic dans L.627, le
une troisième fois. Il joue aussi un
chef de la police dans L’APPAT, un
inquiétant mari et père de famille
militaire foudre de guerre dans
dans CORPS A CORPS, Jean-
CAPITAINE CONAN, dont son
Baptiste Colbert dans JEAN DE LA
interprétation du personnage
FONTAINE, LE DEFI ou encore un
FILMOGRAPHIE
2009
2008
2006
2005
2003
2002
2001
2000
1998
1996
1995
1994
1993
1992
1991
Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
Ulzhan de Volker SCHLONDORFF
Jean de la Fontaine, le défi de Daniel VIGNE
Les Chevaliers du ciel de Gérard PIRES
L’Equipier de Philippe LIORET
Corps à corps de François HANSS
Monsieur N. d‘Antoine DE CAUNES
Les Vertiges de l’amour de Laurent CHOUCHAN
Félix et Lola de Patrice LECONTE
Ça commence aujourd’hui de Bertrand TAVERNIER
Capitaine Conan de Bertrand TAVERNIER
L’Appât de Bertrand TAVERNIER
Oublie-moi de Noémie WLOSKY
L’Ange noir de Jean-Claude BRISSEAU
Une nouvelle vie d’Olivier ASSAYAS
L.627 de Bertrand TAVERNIER
La Neige et le feu de Claude PINOTEAU
29
DANIEL DUVAL
(Walter Gassman)
30
FILMOGRAPHIE SELECTIVE
FILMOGRAPHIE
Réalisateur, Scénariste
2005 Le Temps des porte-plumes
1982 Effraction
1981 L’Amour trop fort
1979 La Dérobade
1976 L’Ombre des châteaux
1974 Le Voyage d’Amélie
Acteur
2009 Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
2009 Plus tard du comprendras d’Amos GITAI
2007 Le Deuxième Souffle d’Alain CORNEAU
3 Amis de Michel BOUJENAH
Gomez vs Tavarès
de Gilles PAQUET-BRENNER et Cyril SEBAS
2006 Le Temps des porte-plumes de Daniel DUVAL
C’est beau une ville la nuit de Richard BOHRINGER
2004 36, Quai des Orfèvres d’Olivier MARCHAL
Le Temps qui reste de François OZON
Caché de Michael HANEKE
2002 Gomez et Tavarès de Gilles PAQUET-BRENNER
2002 Le Temps du loup de Michael HANEKE
2001 Total Kheops d’Alain BEVERINI
1998 Le Vent de la nuit de Philippe GARREL
1998 Si je t’aime prends garde à toi de Jeanne LABRUNE
1997 J’irai au paradis car l’enfer est ici de Xavier DURRINGER
1989 Stan the Flasher de Serge GAINSBOURG
1985 Les Loups entre eux de José GIOVANNI
1984 Un Eté d’enfer de Mickael SCHOCK
1983 Le Juge de Philippe LEFEBVRE
1981 L’Amour trop fort de Daniel DUVAL
1980 Le Bar du téléphone de Claude BARROIS
1979 La Dérobade de Daniel DUVAL
1977 Va voir maman... Papa travaille de François LETERRIER
1975 L’Agression de Gérard PIRES
1974 Le Voyage d’Amélie de Daniel DUVAL
2009
2008
2007
2006
2004
2002
ELODIE YUNG
(Tao)
epérée dans une pub par
R
d’enchaîner avec une autre série
une directrice de casting,
nettement plus musclée « Les
Elodie Yung s’embarque
Bleus : premiers pas dans la
T’AIME PRENDS GARDE A TOI.
dans la sitcom « La Vie devant
police » sur le quotidien de jeunes
–PLUMES sur cet enfant de 9 ans
Mais il sait aussi jouer tout en
nous », qui suit les amours d’une
recrues policières. Le cœur
que désabusés, que ce soit dans
arraché à ses parents et placé
nuance sur le registre de l’émo-
bande de lycéens. Elle a 20 ans
balançant toujours entre la télé et
ses films ou ceux des autres.
dans une famille d’accueil à la
tion comme avec ce mari pathéti-
et elle étudie le droit à la fac. Ses
le cinéma, elle fait une apparition
Daniel Duval a débuté sa carrière
campagne. Devant la caméra,
que et père inconséquent dans Y
années de jeune karatéka la pro-
dans la série « Sécurité intérieure »
au cinéma par la réalisation.
Daniel Duval aime les polars et
AURA-T-IL DE LA NEIGE A NOEL ?,
pulse à l’affiche des FILS DU VENT
sur les services secrets français
Après un simple court-métrage,
les thrillers. Passant des pre-
cet architecte suicidaire sur les
où, évoluant aux côtés des
puis va faire les quatre cents
LE VOYAGE DE CLOVIS, il se lance
miers rôles aux seconds cou-
traces de son passé dans LE
Yamakasi, elle joue la sœur d’un
coups au Portugal avec une
aussitôt dans le long avec LE
teaux, il est plus souvent du côté
VENT DE LA NUIT où ce père qui
chef de gang au service des
copine dans FRAGILE(S) avant de
VOYAGE D’AMELIE sur cinq voyous
des voleurs que des gendarmes,
n’a jamais su exprimer son amour
Yakuzas. Elle rejoint ensuite
se retrouver au générique du
désœuvrés, une petite vieille sans
et toujours dans la violence : ter-
pour son fils dans LE TEMPS QUI
Laurence Boccolini dans la série
téléfilm « Little Wenzhou » puis
le sou et un cercueil globe-trot-
rifiant proxénète dans LA DERO-
RESTE.
« Mademoiselle Joubert » pour un
du film HOME SWEET HOME.
ter. Suivront d’autres mises en
BADE, criminel à l’esprit vengeur
rôle d’une douce institutrice un
scène sur des marginaux et des
dans LE BAR DU TELEPHONE, mag-
brin fofolle et vite débordée avant
on visage taillé à coups de
S
laissés pour compte, des comé-
nat de la drogue implacable dans
serpe et marqué par la vie
dies, polars, drames et autres
LE JUGE ou encore séducteur pos-
l’a naturellement destiné à
histoires d’amour, jusqu’à l’auto-
sessif et sadique dans SI JE
interpréter des personnages
biographique LE TEMPS DES PORTE
sombres plus souvent dangereux
Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
Home Sweet Home de Didier LE PECHEUR
Little Wenzhou de Sarah LEVY (Téléfilm)
Fragile(s) de Martin VALENTE
Sécurité intérieure (série TV)
Les Bleus : premiers pas dans la police (série TV) 2005
Mademoiselle Joubert (série TV)
Les Fils du vent de Julien SERI
La vie devant nous (série TV)
31
LA FOUINE
(Ali K)
e son vrai nom Laouni
D
Trappes, vol 2, voit le jour juste
tion « Cannes et Banlieue ». Il fait
Mouhid, La Fouine a
avant son deuxième album,
sa
grandi à Trappes (78)
Aller-Retour, qui date de 2007.
cinéma avec BANLIEUE 13 - ULTI-
dans une famille férue de musi-
Il commence avec un featuring
MATUM, dans le rôle d’Ali K, le
que. A 15 ans, il quitte l’école
de Booba sur « Reste en chien »
chef du gang des arabes.
pour se consacrer au rap. Fan
et enchaîne avec « Qui peut me
de Snoop Dogg, il enregistre ses
stopper », un son qui tourne sur
premiers titres en 1997 et
les radios et fait connaître La
lance sa première mixtape de
Fouine auprès d’un plus large
Planète
public. Quelques titres plus inti-
Trappes, vol 1, en 2004. L’année
mistes versent également dans
suivante, il sort son premier
l’émotion
album, Bourré au son, qui crédi-
« Regarde là-haut » dédié à sa
bilise son rap français à la
mère. Capitale du crime, troi-
saveur américaine avec ses
sième mixtape, est dans les
titres phares tels que « Quelque
bacs depuis 2008, en attendant
chose de spécial », « Le Manque
un troisième album prévu en
d’argent » ou « L’Unité ». Une
2009. La Fouine a rencontré Luc
Planète
Besson en 2007, lors de l’opéra-
rap
underground,
deuxième
mixtape,
JAMES DEANO
MC JEAN GAB’1
32
apparition
au
notamment
(Karl)
(Molko)
ui qui regrettait son appari-
L
il critique le rap français avec un
tion trop furtive dans BAN-
humour très personnel. L’année
LIEUE 13, le revoici avec un
suivante, il sort son premier
rôle plus consistent, à savoir
album, Ma Vie, sur son passé,
Molko, le chef du gang des blacks
ses erreurs, les inégalités, la
qui n’a ni sa langue ni son flingue
mort... Son deuxième album, Du
dans la poche. De son vrai nom
rire et des gnons (2005) est une
Charles M’Bouss, Mc Jean Gab’1
compilation de chansons, dont
a passé dix ans de sa vie à la
« Viens », la suite de « J’t’emmerde »,
DDASS et sept autres années
de parodies et de sketches. Avec un
derrière les barreaux pour bra-
tel surnom en hommage à l’ac-
quage. C’est Doc Gyneco qui, en
teur Jean Gabin, il ne pouvait que
1998, le pousse à rapper sa poé-
faire du cinéma. Outre BANLIEUE
sie urbaine sur sa compilation
13 (2004), il est apparu dans
Liaisons dangereuses. En 2002,
SEULS TWO (2008) d’Eric et
il se fait repérer sur la scène rap
Ramzy.
avec son titre « J’t’emmerde » où
avec
première
l est fils de commissaire et
I
pas danser » (2007) confirme
égratigner la société avec une
belge. James Deano com-
son talent auprès du public et
ironie délirante et un humour
mence le rap, le hip hop et le
des professionnels, notamment
des plus belges. James Deano
slam en 1996. Sept ans plus tard,
en France. James Deano, roi de
fait sa première apparition au
un premier maxi, « Branleur de
l’autodérision, sort son premier
cinéma avec BANLIEUE 13 - ULTI-
service », le propulse dans de nom-
album en 2008 titré Le Fils du
MATUM, dans le rôle de Karl, le
breuses salles belges et françai-
commissaire, composé notam-
chef du gang des skinheads.
ses. Il est alors le « prince belge
ment d’un single éponyme qui
du rap de classe moyenne ». Son
revient sur l’enfance du rappeur.
single « Les Blancs ne savent
Il en profite également pour
33
PATRICK ALESSANDRIN
eçu en même temps à la
R
Mondino sur divers clips vidéo et
Fémis, à l’IDHEC et à un
publicités tout en écrivant pour
stage à la mise en scène
les autres et pour lui-même. Il
de SUREXPOSE de James Toback,
scénarise et réalise son premier
Patrick Alessandrin a préféré le
long-métrage, AINSI SOIENT-
terrain aux bancs de l’école. Il
ELLES, en 1995, une comédie
enchaîne ensuite avec un autre
dramatique sur un trio de fem-
stage, sur la préparation du DER-
mes et leurs histoires d’amour et
NIER COMBAT de Luc Besson,
de sexe. Il passe ensuite à un trio
qu’il vient de rencontrer. Des
d’hommes qu’il met face à leurs
retards dans la production le
responsabilités de pères de
catapultent au poste de premier
famille dans 15 AOUT. En 2003, il
assistant réalisateur pendant le
signe MAUVAIS ESPRIT où un
tournage. Les deux hommes
requin des affaires se réincarne
poursuivent leur collaboration et
en nouveau né de son rival. Avec
Patrick Alessandrin travaille sur
BANLIEUE 13 - ULTIMATUM, Patrick
un préfilm de 12 minutes sur la
Alessandrin s’attaque à son premier
tauromachie SWORD OF LIGHT et
film d’action.
FILMOGRAPHIE
2009
2003
2001
1995
1988
1986
1983
Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN
Mauvais esprit (réal. + scén.)
15 août (réal. + scén.)
Ainsi soient-elles (réal. + scén.)
L’aventure du Grand bleu (réal.)
Subway (asst.real.)
Le dernier combat (asst réal.)
réalise surtout le making of du
GRAND BLEU, L’AVENTURE DU
GRAND BLEU en 1988. Pendant
quatre à cinq ans, il collabore
également avec Jean-Baptiste
34
35
La Fouine
« Ca fait mal ».
our La Fouine, beaucoup de
tes. Il n’y a pas de prise de tête
rappeurs
rap
dans les films Banlieue 13. Ce
conscient. Ils écrivent avec la
sont de bons films d’action, avec
tête. La Fouine préfère écrire
une part de fiction et une part de
avec le cœur et le corps.
réalité. Et c’est bien comme ça.
Résultat, « Ca fait mal », un titre
Parce que c’est vrai que ce qui
qui n’a pas de message particu-
se passe dans le film, ça peut
lier, qui est là « pour se défouler,
réellement arriver ».
P
font
du
pour faire la fête, avec des paroles et des musiques entraînan-
La franchise Banlieue 13 et le rap vivent une véritable
histoire d’amour. La BO de BANLIEUE 13. -. ULTIMATUM
ne pouvait donc passer à côté de quelques grands rappeurs
d’aujourd’hui. Parmi eux, Alonzo, Axiom et La Fouine.
Alonzo
David Belle - “PARKOUR” Le livre
“Allier la difficulté à la beauté du mouvement”
« Déterminé »
travers cet ouvrage,
lonzo décrit son rap comme
A
s’entretue. Et dans les grandes
Sa « Tour des miracles » parle de
A
étant très réaliste. « Je ne
villes, on détruit les cités, les
la cité mais surtout de tolérance,
David Belle présente ce
peux pas faire l’aveugle face aux
grandes tours pour en faire des
de solidarité, de mixité … « Il n’y
nouveau sport dont il est
difficultés que les gens traver-
pavillons, des bâtiments de trois
a pas besoin d’aller au bout du
le concepteur : le Parkour.
sent aujourd’hui. Il faut qu’ils
ou quatre étages. Tout ça pour
monde pour rencontrer d’autres
Sans fédération ni compé-
entendent qu’ils ne sont pas seuls
contrôler la banlieue. Le scénario
cultures. Le concept d’identité
tition,
dans la vie ». Dans « Déterminé »,
de Banlieue 13 - Ultimatum fait
nationale est une aberration. Un
urbaine s’apparente aux arts martiaux avec sa
il explique que « dans la banlieue, on
vraiment penser à ce qui se
pays, ce n’est pas un bloc mono-
propre philosophie : la survie. Cette discipline
est déterminé à ce que ça change.
passe dans la réalité ».
lithique. Un pays possède plu-
extrême et sans filet, où la maîtrise de soi prédo-
On est prêt à faire des efforts pour
sieurs cultures, différentes popu-
mine, séduit les ados par l’originalité de son
avoir une vie plus agréable dans
lations avec lesquelles il faut
concept. Bientôt les pompiers de Paris intégreront
cette
culture
les quartiers. L’Etat veut nous
Axiom
compter ». Axiom aime les films
le Parkour à leur entraînement sous l’œil exercé de
faire passer pour des animaux,
« La tour des miracles »
Banlieue 13 « parce qu’ils évitent
David Belle.
on est mal vus par la société à
cause de notre couleur ou de nos
36
l’acteur/chorégraphe
la polémique sur la cité. Et il est
onnu pour sa « Lettre au
important que ce cinéma existe
Préface de Luc Besson.
Président », Axiom aime le
vêtements… Mais nous, on veut
C
car c’est un cinéma qui nous cor-
Texte et entretiens de Sabine Gros La Faige.
s’en sortir ». Un titre qui colle à la
rap engagé, sur fond de réalité
respond bien ».
Editions : Intervista
perfection avec Banlieue 13 -
sociale sans pour autant laisser
Ultimatum. « L’Etat veut qu’on
de côté la légèreté et l’humour.
En librairie le 12 février 2009
37
DAMIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cyril Raffaelli
LEITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .David Belle
PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE .Philippe TORRETON
WALTER GASSMAN . . . . . . . . . . . . . . .Daniel DUVAL
TAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Elodie YUNG
MOLKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .MC Jean GAB’1
KARL LE SKIN . . . . . . . . . . . . . . . . . .James DEANO
ALI-K . . . . . . . . . . . .Laouni MOUHID dit LA FOUINE
LITTLE MONTANA . . . . . . . . . . .Fabrice FELTZINGER
ROLAND . . . . . . . . . . . . . . .Pierre-Marie MOSCONI
SONYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sophie DUCASSE
HOMME DE MAIN ROLAND . . . . .Moussa MAASKRI
LE GENERAL . . . . . . . . . . . . . . . . .Patrick STELTZER
LE COMMANDANT DE POLICE . .Jean Gilles BARBIER
MAURICE BERTOME . . . . . . . . . . . .Laurent GERARD
GARDE MOLKO . . . . . . . . . . . . .Jean-Louis MEYNIAC
DOUDOU . . . . . . . . . . . . . . .Mahamadou COULIBALY
WOO . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gérald NGUYEN NGOC
TRAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Frédéric CHAU
SEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sidney WERNICKE
LE POTE BRANCHE . . . . . . . . . . . . .Lannick GAUTRY
YUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bing YIN
IGOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Grigori MANOUKOV
LE COMMANDANT . . . . . . . . . . .Christian SINNIGER
L'OFFICIER SOUS-MARIN . . . . . . . . . . . .Adrien RUIZ
LE CHEF COMMANDO GIGN . . . . . . . . . .Guy AMRAM
SAFIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sabria HADIR
LA COPINE DE SAFIA . . . . . . . . . . . . .Soraya DJAFRI
SAMIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Salim BOUGHIDENE
HASSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mourad BELAIBOUD
COPAIN HASSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Andy DEDE
CAPITAINE SWAT . . . . . . . . . . . . . . .Nicky MARBOT
DENIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Arnaud SIMON
MANUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Steeve LY
38
Producteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Luc BESSON
Producteur Exécutif . . . . . . . . . . . . . . . .Didier HOARAU
Directeur de Production . . . . . . . . . .Franck LEBRETON
Réalisateur . . . . . . . . . . . . . . . . .Patrick ALESSANDRIN
Scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Luc BESSON
1er Assistant Réalisateur . . . . . . . . . .Stéphane GLUCK
Réalisateur 2ème Equipe . . . . . . . .Jean-Paul AGOSTINI
Scripte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Marie GENNESSEAUX
Régisseur Général . . . . . . . . . . . . . . . .Bruno GUILHEM
Directeur de la Photographie Jean-François HENSGENS
Directeur de Casting . . . . . . . . . . . . . . . .Marc ROBERT
Chef Opérateur du Son . . . . . . . .François DE MORANT
Créateur des Costumes . . . . . . . . . . .Thierry DELETTRE
Chef Costumière . . . . . . . . . . . . . . . . . .Michèle PEZZIN
Chef Maquilleuse . . . . . . . .Stéphane ROBERT-LAGADIC
Chef Coiffeuse . . . . . . . . . . . . . . .Marie-Pierre HATTABI
Chef Monteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Julien REY
Monteurs Son . . . .Guillaume BOUCHATEAU/Alain FEAT
Mixeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Didier LOZAHIC
Musique originale .DA OCTOPUSSS/TRACK INVADERS
Chef Electricien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .William GALLY
Chef Machiniste . . . . . . . . . . . . . . . . .Jean-Pierre MAS
Chef Décorateur . . . . . . . . . . . . . . .Hugues TISSANDIER
Superviseur des Effets Spéciaux . . . . . .Alain CARSOUX
Superviseur des Effets MécaniquesGeorges DEMETRAU
Chorégraphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cyril RAFFAELLI
Parkour . . . . . . . . . . . . . .David BELLE/Cyril RAFFAELLI
39
AFFICHE :
et DIMITRI SIMON
CRÉATION : YDÉO
PHOTOS : MAGALI BRAGARD - FREDERIQUE BARRAJA - ENRICO BARTOLUCCI - SLOBODAN PIKULA
IMPRESSION : GRAPHIC UNION JANVIER 2009
©2008 EUROPACORP – TF1 FILMS PRODUCTION - CIBY 2000
CE DOSSIER N'EST PAS SOUMIS AUX OBLIGATIONS PUBLICITAIRES / HORS COMMERCE
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