Dossier de Presse
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Dossier de Presse
EUROPACORP PRÉSENTE Un film de PATRICK ALESSANDRIN Avec CYRIL RAFFAELLI DAVID BELLE PHILIPPE TORRETON DANIEL DUVAL Scénario de LUC BESSON Durée : 1h41 SORTIE LE 18 FÉVRIER 2009 www.b13ultimatum-lefilm.com DISTRIBUTION 4 Pathé Films AG Neugasse 6, Postfach 8031 Zürich T 044 277 70 83, F 044 277 70 89 [email protected] www.pathefilms.ch RELATIONS PRESSE Jean-Yves Gloor Rue du Petit-Chêne 18 1003 Lausanne T 021 923 60 00, F 021 923 60 01 [email protected] 5 B anlieue 13, trois ans plus tard. Le gouvernement a changé, pas le reste... Le mur d'isolement - toujours plus haut, toujours plus grand, toujours plus loin s'est étendu autour des cités ghettos et les gangs qui y prolifèrent ont encore accru leur influence. Le trafic se répartit désormais entre cinq quartiers ethniques, chacun dirigé par un redoutable chef de gang. Plus que jamais déterminés à « régler le problème », les services secrets mettent volontairement le feu aux poudres. Damien, flic expert en arts martiaux, et Leïto, capable de se faufiler dans les moindres recoins de la banlieue, font à nouveau équipe. Leur objectif : sauver la cité du chaos. Leur programme : combats musclés et coursepoursuites défiant les lois de la gravité... 6 7 8 « Dès le premier jour de tour- comme dans la vie, les deux mandes de BANLIEUE 13 - ULTI- suffisamment vaste et riche en nage, c’était cash, je posais des compères se retrouvent… Sous MATUM. Il voulait tourner un film décors naturels : bâtiments, bombes », raconte David Belle, des tirs de snipers. Dès leur d’action. parkings, garages, ponts, sou- alias Leïto. « Ca donne l’ambiance première ensemble connaît depuis LE DERNIER COM- terrains, du film. C’est le début de l'his- depuis quatre ans, c'est très BAT, lui en a proposé un et pas vagues… et plein de toits. Le toire et c’est déjà en train de chaud. « On a eu des retrouvail- des moindres, la suite de BAN- commentaire de David Belle péter. Et puis je me fais courser les sympathiques en Serbie », LIEUE 13. « Je suis un réalisateur quand il découvre tout ça : « Ça direct parce que les flics arrivent plaisante Cyril. « Peu de texte, depuis quelques années déjà déchire ! ». Au total, une tren- pendant que je pose les bombes. une course, des tirs de sniper à mais j’ai pris ce film comme si taine de décors différents sont Pas le temps de discuter ou quoi éviter… Il y a toujours beaucoup j’allais à l’école. Et du Parkour aménagés sur place. Et le que ce soit, je trace et vite. Et là, d’émotions à tourner les premiè- aux combats en passant par les rythme de tournage est vite j’ai compris c'était bien : BAN- res séquences car on prend ses cascades de voitures, j’ai fait un donné : un ou deux décors utili- LIEUE 13 - ULTIMATUM. » La fin marques. David et moi, ça nous stage accéléré… passionnant ». sés chaque jour pendant trois de BANLIEUE 13 racontait l'his- a tout de suite plu de rejouer toire de Damien (Cyril Raffaelli) et ensemble. On s’est dit : « C’est LA SERBIE, CE PARADIS d’action, on avait une architec- Leïto (David Belle) dans une ban- génial ! Avec tout ce qui arrive Après six semaines de prépara- ture de malade, un vrai terrain lieue en perdition. L’un promettait dans le film, on va avoir de quoi tion, direction la Serbie. Le tour- de jeu pour ceux qui font du à l’autre de changer les choses. se faire plaisir. » « Nous, dès nage commence à Belgrade, le Parkour. Tous les jours à fond ! », Mais rien n’a vraiment bougé. qu’on est ensemble, on sait que 27 octobre 2008. L’équipe ins- sourit David. « La Serbie a Enfin, si, un peu. Aujourd'hui les ça va péter de toute façon », talle son plateau au pied de plu- apporté énormément au film », services secrets veulent tout confirme David. Le réalisateur sieurs barres d’immeubles à l’ar- reconnaît Patrick Alessandrin. faire sauter. Alors à l’écran, Patrick Alessandrin est aux com- chitecture en escalier. Une zone « Belgrade a une ambiance scène Luc Besson, qu’il allées, terrains semaines. « Pour les scènes 9 trier. En soulevant des trucs, on a trouvé des tessons de bouteilles, des morceaux de télé, de la ferraille qui pouvaient effectivement blesser. On a tout trié pour faire que le lieu soit viable pour les cascadeurs ». DES CASCADES INÉDITES La collaboration est permanente entre Hugues Tissandier et Cyril Raffaelli, toujours en charge de la coordination des cascades. Cyril lui décrit toutes les cascades. Il lui donne toutes les cotes, les hauteurs, les espaces entre les objets, les emplacements pour des points d’appuis et d’accroches, les aménagements nécessaires pour le pied d’appel d’un saut ou la réception d’une chute. Chaque décor est pensé et conçu pour la cascade. « Du 10 incroyable alors qu’on faisait un lourde tache de créer la Banlieue de jouer les figurants et de voir coup, on a pu faire nos calculs film assez dur sur la violence de 13, une banlieue refermée sur elle- leur univers bousculé le temps au centimètre près et être très la banlieue. On a dû faire des même, cernée d’une muraille. d’une séquence musclée : Leïto régulier sur des cascades très annonces télé, radio et presse A l’intérieur, il donne vie à cinq quar- poursuivi par des SUV qui défon- impressionnantes et très dange- pour prévenir la population que tiers : arabe, black, chinois, gitan cent tout sur leur passage. Une reuses en limitant vraiment le des bombes allaient exploser, et skin. Chacun avec ses cou- course-poursuite orchestrée par risque », assure Cyril. 80% des qu’il y aurait des tirs de mitraillet- leurs, ses habitants, ses codes… David et Michel Julienne, le coor- cascades sont faites en live, tes, que des hélicoptères vole- Son authenticité. Il trouve un vrai dinateur des cascades voitures. sans aucun trucage. Cyril et raient au-dessus de leur building, quartier gitan, sous les ponts « C’était un marché aux puces David font leurs propres casca- sinon les gens auraient flippé. Il y d’une autoroute. Et l’investit. « Un mais dans une vision plus rom », des. Ils ont également recruté a dix ans, ce pays était encore en endroit mélange explique Hugues Tissandier. « Un leurs cascadeurs. Pendant qua- guerre. » « Un moment, je me d’horreur et de beauté, de dignité amoncellement d’accessoires, de tre jours, ils ont auditionné baladais avec un AK-47 et je fai- et de liberté », avoue Patrick détritus, de choses triées et jusqu’à 400 candidats, chacun sais le beau », raconte le rappeur Alessandrin. « Du vrai au milieu retriées pour être vendues avec dans sa discipline, le combat et La Fouine, qui incarne un chef de de faux reconstitués, ce qui per- une poursuite au travers de tout le Parkour. Ils s’étaient installés gang. « Un mec vient me voir : mettait d’authentifier le reste. On ça. On a ajouté des maisons pour dans un hangar. D’un côté Cyril Faut pas trop se balader avec ça, a une course-poursuite sur 500 m les détruire avec les SUV. On a avec ses tatamis et ses sparing- on sort de la guerre, c’est un peu d’ordures hallucinants, avec les préparé les zones pour protéger partners et de l’autre David avec dangereux, même pour toi. Mon personnes qui vivent dans des les acteurs et les cascadeurs ses échafaudages et ses par- AK-47, je l’ai rangé direct. » Le chef baraques en carton, des mômes dans leur passage à travers des cours d’obstacles. « Parce que décorateur Hugues Tissandier a la pieds nus ». Les gitans acceptent monticules d’objets. Il a fallu tout ce n’est pas tout d’avoir de bon- incroyable, 11 12 nes idées quand tu es chorégra- Cyril réserve une jolie cascade à deurs et réalisée, là encore, sans les combats, le Parkour, les la poésie hardcore ». Trois rap- scène de combat, tu mets un phe », précise Cyril, « il faut aussi David : une course-poursuite où il trucage. A peine un matelas au poursuites… Je trouve qu’il y a peurs interprètent trois des cinq keumé ou deux. Non. Cyril, lui, il avoir la bonne personne qui peut se glisse dans une étroite ouver- sol, 4 m plus bas, pour amortir la une vraie évolution par rapport chefs de gang de la banlieue. MC en met six. J’étais super content les réaliser ». Et chute des deux flics. au premier. Le pari était de met- Jean Gab’1, déjà présent dans de me friter avec six raclos. » des idées, Cyril « C’était un truc tre la barre encore plus haut, BANLIEUE 13, fait son retour. Il La Fouine joue Ali-K, le chef du n’en manque précis », explique être plus dedans, plus esthéti- est Molko, le chef du gang des gang des arabes. « Tous les pas. Luc Besson, David. « Si je pous- que et je pense qu’on a réussi. black. « Je fourgue tout ce qu’il y jours, il arrivait avec une nou- auteur du scéna- sais trop haut, je Je pense que les gens vont a à fourguer, de l’illicite à… l’illi- velle idée », raconte Patrick rio, non plus. Ce tapais la tête contre aimer parce que c’est surtout cite. Et si tu ne passes pas par Alessandrin. « Comme de cra- dernier invente le toit et je partais pour eux qu’on le fait, on a ce moi, je t’explose ». Le rappeur a cher. Et c’est devenu une mar- un à en vrille. Si je ne respect envers le public. Il était beaucoup apprécié l’action de que de son personnage, un truc mains nues entre poussais pas assez, là pour le premier et on veut qu’il ses séquences : « Dans une récurrent. » La Fouine a, lui Damien et quel- j’étais le soit heureux de découvrir le ques chinois avec mur. Je n’ai pas tra- deuxième rempli de nouvelles au un vaillé. Quand on a idées ». tableau de Van tourné, c’était la Gogh qu’il doit première fois que je DE NOUVELLES TÊTES protéger du le faisais parce que Les productions de Luc Besson moindre coup. dans le Parkour, je ont une longue tradition liée à la « Quand Luc m’a marche à l’instinct musique pour leurs bandes origi- dit que je me bat- et le corps se met nales et la participation d’artis- tais avec un Van en position. C’est au tes à l’écran. BANLIEUE 13 - Gogh dans les feeling, c’est mon ULTIMATUM n’échappe pas à la mains, j’étais un truc. » Le 4 sep- règle. Pour seconder Cyril et peu déçu car je tembre 2008 mar- David, quelques grands noms du me disais que j’al- que le clap de fin du rap francophone ont joué à l’ac- lais être limité », tournage en Serbie. teur. « Tous ces types ont un uni- se Toute l’équipe vers, une aisance , et même une Cyril. « Et puis retrouve Paris pour certaine poésie dans leur genre, ce j’ai commencé à commencer les scè- sont des artistes complets », souli- travailler avec le nes de Paris intra- gne Patrick Alessandrin. « Ils savent tableau. J’ai vu muros. L’occasion jouer, bouger leur corps et il y a ce que je pouvais pour Michel Julienne chez eux une vraie envie de don- faire et j’ai eu de concocter la des- ner ». Aucun d’eux ne pousse la deux ou trois truction du premier chansonnette dans le film, mais idées sympathi- étage du 36, quai ça ne les empêchait pas de le ques. Mais c’est des Orfèvres avec faire entre deux prises. « Avec combat milieu souvient contre en voyant le montage que j’ai ture, fait tomber sur son passage une voiture, pour David de jouer La Fouine, on s’est amusé à faire compris ce que Luc voulait. Le le petit toit en tôle qui la sur- les monte-en-l’air le long du quelques petits poèmes d’impro », fait de ne pas lâcher le tableau, il plombe pour que ses deux pour- Centre des opérations militaires raconte James Deano, qui joue un y a cette petite sensation qu’on suivants s’écrasent dessus puis ou encore pour Cyril d’inventer de chef de gang. « On se donnait protège quelque chose. Ça rend tombent dans le vide. Une cas- nouvelles bagarres. « Je suis des mots l’un l’autre et on devait cette séquence plus humaine, cade compliquée par son timing assez content de ce deuxième pondre quatre petites rimes plus magique ». et le positionnement des casca- volet », confie Cyril, « que ce soit comme ça. C’était poétique. De De son côté, 13 natte qui se termine par une lame heurs de la banlieue arrivent. tranchante. « Que Daniel décide de tourner dans BANLIEUE 13 - ULTIMATUM, c'était formidable pour toute d’astuces qui collent à mon per- l'équipe », continue Patrick. « J’ai sonnage », confirme la comé- découvert un type d’une gentil- dienne. « La chorégraphie est lesse incroyable, très pro, un assez simple. Comme je suis très acteur parfait, à la hauteur de contractée, je me bats en écou- l’ambition que j’avais pour le film ». tant de la musique. Ça donne un Et Philippe Torreton endosse le look assez flottant à la chorégra- costume du Président de la phie, assez nonchalant, dansant. République. « Un rôle difficile à Et avec l’arme qui est au bout de jouer car il faut de la maturité », ma natte, ça donne aussi un côté précise le réalisateur. « Beaucoup très tranchant et très enroulé. d’acteurs l’ont mais ils ne sont tif. Il délègue beaucoup mais il est profond, de voir qui ils étaient, de C’est très joli ». pas crédibles dans sa transposi- mal entouré. Il ne prend pas le leur donner de vrais rôles. Et puis, tion cinématographique. Philippe temps de tout étudier et quand il je ne voulais pas d’un film de BD. Fabrice Feltzinger joue Little a été extrêmement généreux avec se retrouve face à ce dilemme, Je voulais que le film soit ancré Montana, le chef du gang des toute l'équipe. Il voulait faire le film faire ou non sauter la banlieue, il dans un certain réalisme. Je vou- gitans. « Il se prend pour Al pour le rôle mais aussi car son fils est déjà trop tard ». lais qu’on se dise : « Ça peut exis- Pacino », explique l’acteur. « Il a est un fan absolu du premier B13 ! ». vu SCARFACE, c’est clair et c’est De son côté, Philippe Torreton se UN CERTAIN RÉALISME arriver. Ca ne vient pas que de ter en banlieue. Attention, ça peut aussi, aimé la baston. « Cyril m’a Patrick Alessandrin m’a tout un fou des armes. Il est prêt à dit impressionné par le travail des Patrick Alessandrin a parfait son l’imagination de quelqu’un, c’est appris une chorégraphie de boxe expliqué. Et j’ai dit : « c'est un dézinguer tout, tout de suite ». deux jeunes comédiens/casca- casting avec sa figuration ban- quelque chose de possible et de thaï. Je me suis investi à fond. skin, non, non, non ! » Mais c’est Fabrice Feltzinger a tourné avec deurs. Et en même temps inti- lieue. Il a rencontré 400 figurants. réaliste ». « Ce que nous combat- J’ai eu des courbatures pendant le rôle du cinéma, arriver à sortir les figurants gitans, à Belgrade, midé par le challenge de jouer un « Dans le film, j’ai un tiers d’ac- tons toute la journée, vous l’avez une semaine. Mais lors de ma de soi-même pour jouer quelqu’un au milieu de leur quartier. « Il y Président de la République crédi- teurs et deux tiers de vrais gens dans ce film », confirme MC Jean scène de combat, comme je ne d’autre. Comme j'avais peu de avait des familles entières. ble. « C’est facile de faire une cari- de la banlieue. De pures tronches. Gab’1. suis pas acteur, je donnais de dialogues, je n’ai pas vraiment pu J’étais le chef du gang des gitans cature de président surtout dans Ca m’a énormément motivé pour vrais coups aux militaires et aux m’essayer dans le "vrai rôle d’ac- et le seul à ne pas être gitan. J’ai le film de voir tous « BANLIEUE 13 - ULTIMATUM : le policiers. Des coups de genoux, teur". Dans ce film en fait, tout ce eu droit à quelques moqueries : ces types de ban- miroir de notre société. En plus des coups de coudes, des que je fais, c’est donner des « C’est toi le chef ? Ah, ah, ah !»’ lieue se donnant élaboré ». « C’est un film d’action balayettes. Après chaque prise, coups de boule. Et en plus j’ai dû Avec le vrai chef pas loin ». complètement et pour jeunes, avec une ambiance j’allais les voir : « Excusez-moi les apprendre à donner des coups de chacun avec son uni- de comédie mais il frôle avec une gars, je n’arrive pas trop à mesu- boule ! ». DEUX VALEURS SÛRES vers. Ils apportent possible vérité », reconnaît Philippe « Je voulais que dans BANLIEUE une richesse de dia- Torreton. « C’est un avenir qu’on ne Pour incarner les deux derniers 13 - ULTUMATUM on trouve des logue qu’un acteur souhaite pas pour nos banlieues. chefs Patrick comédiens de grande qualité », ne peut pas avoir. Il y Il y a cependant un parfum de James Deano joue Karl, le chef du Alessandrin fait appel à deux jeu- précise Patrick Alessandrin. « Et avait cette envie de vérité avec cette ghettoïsation, gang des skinheads. Une mau- nes acteurs. Elodie Yung inter- on a eu la chance de deux « oui » faire ce film avec ces zones de non-droit et ces lois vaise surprise pour lui. « Je prète Tao, la chef du gang des très spontanés qui m’ont bluffés ». Luc, cette histoire des gangs. Luc Besson n’a rien n’étais pas vraiment au courant chinois. L’actrice a eu droit à une Daniel Duval a accepté en effet un film d’action. Ce président est de Banlieue 13, mais quand j’ai inventé. Les bases possibles de du rôle que j’avais », avoue le rap- chorégraphique personnalisée de jouer l'énigmatique Walter quelqu’un qui a su garder un bon découvert ces mecs-là, ça m’a cette histoire sont réelles ». peur belge. « C’est sur place que pour se battre avec sa longue Gassman, par qui tous les mal- fond mais il est suroccupé,surac- donné envie d’aller chercher plus rer » Ils rigolaient. Ils avaient mal partout mais ils se marraient ». 14 « Cyril a trouvé plein de trucs et de gangs, 15 L e quartier arabe est une médina. Armée. Entre l’étal d’épices et le vendeur de tapis, on fume le chicha, un verre de thé dans une main, un AK-47 dans l’autre. Les vieux en djellabas fabriquent les kebabs et les jeunes en survêt’ Nike, les explosifs. Les femmes voilées cachent des Kalachnikov sous leurs vêtements. Ici, on trafique surtout des bijoux, vrais et faux. A sa tête : Ali-K. A peine 30 ans, autant de cicatrices sur le visage. Un grand méchant, le genre qui tue comme il respire. Il a l’insulte facile. Le crachat aussi. 16 17 E ntre camp militaire, déco rasta et tête de mort, le quartier black est un petit Mogadiscio. Une zone interdite aux flics, défouraillés à vue. On s’y sent tout nu sans une arme, un fusil mitrailleur de préférence. Entre deux visites à l’armurerie, les guerriers blacks profitent de la salle de gym ou du fumoir. Ici, on trafique de tout : drogue, armes, explosifs… A sa tête : Molko. La petite quarantaine tout en muscles, une tête de taureau et un visage couvert de cicatrices. Une pour chaque mort. Il a arrêté de les compter. Spécialiste de la machette, il aime aussi le lanceroquettes. 18 19 L e quartier chinois, entre modernité du 21ème siècle et racines orientales. Le centre commercial aux couleurs rouges et or abritent les boutiques de matos informatique et des magasins d’ustensiles de cuisine. Il y a toujours un bol de riz dans un coin pour le visiteur inopiné. Ici, on trafique de la drogue jusqu’aux labos clandestins du 13ème de Paris et on pirate les ordinateurs entre deux nems au poulet. A sa tête : Tao. Presque 30 ans. Tatouée de la tête aux pieds en l’honneur de sa triade. Toujours sexe en pagne de soie de Mongolie ou en body de cuir noir. Elle se bat au son de son iPod. Son arme secrète : une lame tranchante cachée au bout de sa natte. 20 21 L e quartier gitan : des tuyaux, des bacs à huile, des cochons pendus, des détritus, des cabanes en carton et des tonnes d’explosifs dans les sous-sols. Le bonheur, quoi, mais en famille, le couteau à la ceinture et le cure-dent à la bouche. Ici, on trafique de la drogue, on organise des combats de chiens, coqs, iguanes et serpents, et on parie sur les courses. A sa tête : Little Montana. Entre Al Pacino de Scarface et Joe Pesci de L’Arme fatale 2. Nerveux, hyperactif, il est né avec un flingue à la place du cœur. 22 23 L e quartier skin, ses drapeaux bleus et blancs et ses sémillants skinheads : ils bullent sur leurs canapés, promènent leurs Rottweiler et leurs Pitbull et se rasent le crâne en préservant deux touffes en forme de SS. Et en guise d’entraînement, ils se foutent sur la tronche. Ici, on trafique de la haine. A sa tête : Karl. Le skin traditionnel : Docs Martens, futal noir, marcel, bretelles, tatouages entre « white power » et croix gammées, crâne rasé, l’œil torve. Il parle peu et préfère les coups de boule. Sieg aïe ! 24 25 FILMOGRAPHIE SELECTIVE Acteur, Coordinateur de Cascades ou/et Cascadeur Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN L’Incroyable Hulk de Louis LETERRIER Die Hard 4 : Retour en enfer de Len WISEMAN Hitman de Xavier GENS 2005 Angel-A de Luc BESSON Le Transporteur 2 de Louis LETERRIER 2004 Banlieue 13 de Pierre MOREL Les Rivières pourpres 2 Les Anges de l’Apocalypse d’Olivier DAHAN 2002 Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain CHABAT Le Transporteur de Corey YUEN 2001 Le Baiser mortel du dragon de Chris NAHON Le Pacte des loups de Christophe GANS 2000 Taxi 2 de Gérard KRAWCZYK 1999 Jeanne d’Arc de Luc BESSON 1998 Ronin de John FRANKENHEIMER L’Homme au masque de fer de Randall WALLACE Les Visiteurs 2 - Les Couloirs du temps de Jean-Marie POIRE 1997 La Vérité si je mens ! de Thomas GILOU 1996 Fallait pas !... de Gérard JUGNOT 2009 2008 2007 CYRIL RAFFAELLI FILMOGRAPHIE SELECTIVE Acteur, Coordinateur de Cascades ou/et Cascadeur 2009 2008 2005 2004 2002 2001 Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN Babylon A.D. de Mathieu KASSOVITZ Le Transporteur 2 de Louis LETERRIER Banlieue 13 de Pierre MOREL Les Rivières pourpres 2 Les Anges de l’Apocalypse d’Olivier DAHAN Intervention divine d’Elia SULEIMAN Femme fatale de Brian DE PALMA L’Engrenage de Franck NICOTRALE DAVID BELLE (Damien) (Leïto) e créateur du Parkour, un art ascadeur, acteur, chorégraphe de combat, spécialiste en arts martiaux, Cyril Raffaelli multiplie les casquettes. Dès 6 ans, il découvre les arts martiaux grâce à ses deux frères aînés et les nunchakus et le karaté shotokan n’ont bientôt plus de secrets pour lui. A 14 ans, il intègre l’Ecole du Cirque d’Annie Fratellini où il développe ses talents d’acrobate pour mieux poursuivre sa carrière dans les grandes familles du cirque comme les Fratellini, les Bouglione et les Zavatta. Les années 1990 le voient se tourner vers l’art dramatique et le cinéma. Il prend des cours de comédie, de danse et de chant et se retrouve sur scène dans la version musicale des Précieuses ridicules où ses aptitudes physiques le mènent à également chorégraphier les cascades et les acrobaties. Il commence à se faire connaître dans le milieu télévisuel et double Les Inconnus ou C 26 encore Laurent Baffie dans les cascades de leurs émissions de télé avant de signer une trentaine de « Caméra cachée » pour l’émission Osons de Patrick Sébastien. Il décroche également le rôle d’une Etoile noire dans la version de 1993 de Starmania. Le grand écran s’intéresse enfin à ses talents de cascadeur en 1996 avec FALLAIT PAS !... de Gérard Jugnot. Il enchaîne alors les prestations de cascadeur mais aussi et surtout de régleur de cascades et de chorégraphe de combats. Parallèlement, il poursuit des activités de sportif de haut niveau en arts martiaux et gagne quelques titres et médailles jusqu’en 1999, année décisive où il abandonne la compétition pour mieux se consacrer au 7ème Art et où il rencontre Luc Besson sur JEANNE D’ARC. Dès lors, il multiplie ses participations aux productions d’EuropaCorp. Il coordonne les cascades, chorégraphie les scènes de combat et joue des personnages de plus en plus importants, notamment dans LE BAISER MORTEL DU DRAGON, BANLIEUE 13 et DIE HARD 4 : RETOUR EN ENFER. L du déplacement en milieu urbain. Suivant les traces de son père, Raymond Belle, et de son grand-père, Gilbert Kitten, David Belle rejoint les sapeurs pompiers de Paris puis les troupes de marine à Vannes (56). L’armée étant loin d’être compatible avec son esprit de liberté, il retourne à la vie civile et exerce divers petits métiers, voyage et poursuit sa pratique des arts martiaux. Parallèlement, David Belle développe le Parkour, art que lui a transmis son père, fait circuler des vidéos afin de faire connaître sa discipline et initie des adeptes (les futurs Yamakasi). Il fait ses premiers pas d’acteur au théâtre, à la télévision et dans les publicités avant de voir le cinéma lui ouvrir tout naturellement ses écrans. Il est alors remarqué par Luc Besson qui lui présente Cyril Raffaelli et qui leur propose les premiers rôles de BANLIEUE 13. 27 PHILIPPE TORRETON (Le Président de la République) 28 l se destinait à une carrière I principal lui vaudra le César du désespéré fuyant les hommes au d’inspecteur de police mais a Meilleur Acteur. Il enchaîne avec fin fond des steppes kazakhes réussi le concours d’entrée au le rôle d’un directeur d’une école dans ULZHAN. Conservatoire d’Art Dramatique maternelle face aux difficultés socia- de Paris en 1987. Parallèlement à les du Nord de la France dans CA ses années de Comédie Française COMMENCE AUJOURD’HUI qui lui (1990-2000) qu’il a intégrée sur vaut une nouvelle nomination aux les conseils de ses professeurs César. L’acteur exerce son talent dont Daniel Mesguich, il com- tout autant dans le drame que la mence une carrière sur grand comédie romantique ou le thriller écran avec le film LA NEIGE ET LE et varie les plaisirs en incarnant FEU réalisé par Claude Pinoteau. Le un amoureux transi dans FELIX ET réalisateur Bertrand Tavernier le LOLA, Napoléon dans MONSIEUR remarque au théâtre dans Le N., un gardien de phare bougon Malade imaginaire et lui confie mais au grand cœur dans L’EQUI- quatre rôles majeurs dans sa fil- PIER qui lui permet d'être nommé mographie, un flic dans L.627, le une troisième fois. Il joue aussi un chef de la police dans L’APPAT, un inquiétant mari et père de famille militaire foudre de guerre dans dans CORPS A CORPS, Jean- CAPITAINE CONAN, dont son Baptiste Colbert dans JEAN DE LA interprétation du personnage FONTAINE, LE DEFI ou encore un FILMOGRAPHIE 2009 2008 2006 2005 2003 2002 2001 2000 1998 1996 1995 1994 1993 1992 1991 Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN Ulzhan de Volker SCHLONDORFF Jean de la Fontaine, le défi de Daniel VIGNE Les Chevaliers du ciel de Gérard PIRES L’Equipier de Philippe LIORET Corps à corps de François HANSS Monsieur N. d‘Antoine DE CAUNES Les Vertiges de l’amour de Laurent CHOUCHAN Félix et Lola de Patrice LECONTE Ça commence aujourd’hui de Bertrand TAVERNIER Capitaine Conan de Bertrand TAVERNIER L’Appât de Bertrand TAVERNIER Oublie-moi de Noémie WLOSKY L’Ange noir de Jean-Claude BRISSEAU Une nouvelle vie d’Olivier ASSAYAS L.627 de Bertrand TAVERNIER La Neige et le feu de Claude PINOTEAU 29 DANIEL DUVAL (Walter Gassman) 30 FILMOGRAPHIE SELECTIVE FILMOGRAPHIE Réalisateur, Scénariste 2005 Le Temps des porte-plumes 1982 Effraction 1981 L’Amour trop fort 1979 La Dérobade 1976 L’Ombre des châteaux 1974 Le Voyage d’Amélie Acteur 2009 Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN 2009 Plus tard du comprendras d’Amos GITAI 2007 Le Deuxième Souffle d’Alain CORNEAU 3 Amis de Michel BOUJENAH Gomez vs Tavarès de Gilles PAQUET-BRENNER et Cyril SEBAS 2006 Le Temps des porte-plumes de Daniel DUVAL C’est beau une ville la nuit de Richard BOHRINGER 2004 36, Quai des Orfèvres d’Olivier MARCHAL Le Temps qui reste de François OZON Caché de Michael HANEKE 2002 Gomez et Tavarès de Gilles PAQUET-BRENNER 2002 Le Temps du loup de Michael HANEKE 2001 Total Kheops d’Alain BEVERINI 1998 Le Vent de la nuit de Philippe GARREL 1998 Si je t’aime prends garde à toi de Jeanne LABRUNE 1997 J’irai au paradis car l’enfer est ici de Xavier DURRINGER 1989 Stan the Flasher de Serge GAINSBOURG 1985 Les Loups entre eux de José GIOVANNI 1984 Un Eté d’enfer de Mickael SCHOCK 1983 Le Juge de Philippe LEFEBVRE 1981 L’Amour trop fort de Daniel DUVAL 1980 Le Bar du téléphone de Claude BARROIS 1979 La Dérobade de Daniel DUVAL 1977 Va voir maman... Papa travaille de François LETERRIER 1975 L’Agression de Gérard PIRES 1974 Le Voyage d’Amélie de Daniel DUVAL 2009 2008 2007 2006 2004 2002 ELODIE YUNG (Tao) epérée dans une pub par R d’enchaîner avec une autre série une directrice de casting, nettement plus musclée « Les Elodie Yung s’embarque Bleus : premiers pas dans la T’AIME PRENDS GARDE A TOI. dans la sitcom « La Vie devant police » sur le quotidien de jeunes –PLUMES sur cet enfant de 9 ans Mais il sait aussi jouer tout en nous », qui suit les amours d’une recrues policières. Le cœur que désabusés, que ce soit dans arraché à ses parents et placé nuance sur le registre de l’émo- bande de lycéens. Elle a 20 ans balançant toujours entre la télé et ses films ou ceux des autres. dans une famille d’accueil à la tion comme avec ce mari pathéti- et elle étudie le droit à la fac. Ses le cinéma, elle fait une apparition Daniel Duval a débuté sa carrière campagne. Devant la caméra, que et père inconséquent dans Y années de jeune karatéka la pro- dans la série « Sécurité intérieure » au cinéma par la réalisation. Daniel Duval aime les polars et AURA-T-IL DE LA NEIGE A NOEL ?, pulse à l’affiche des FILS DU VENT sur les services secrets français Après un simple court-métrage, les thrillers. Passant des pre- cet architecte suicidaire sur les où, évoluant aux côtés des puis va faire les quatre cents LE VOYAGE DE CLOVIS, il se lance miers rôles aux seconds cou- traces de son passé dans LE Yamakasi, elle joue la sœur d’un coups au Portugal avec une aussitôt dans le long avec LE teaux, il est plus souvent du côté VENT DE LA NUIT où ce père qui chef de gang au service des copine dans FRAGILE(S) avant de VOYAGE D’AMELIE sur cinq voyous des voleurs que des gendarmes, n’a jamais su exprimer son amour Yakuzas. Elle rejoint ensuite se retrouver au générique du désœuvrés, une petite vieille sans et toujours dans la violence : ter- pour son fils dans LE TEMPS QUI Laurence Boccolini dans la série téléfilm « Little Wenzhou » puis le sou et un cercueil globe-trot- rifiant proxénète dans LA DERO- RESTE. « Mademoiselle Joubert » pour un du film HOME SWEET HOME. ter. Suivront d’autres mises en BADE, criminel à l’esprit vengeur rôle d’une douce institutrice un scène sur des marginaux et des dans LE BAR DU TELEPHONE, mag- brin fofolle et vite débordée avant on visage taillé à coups de S laissés pour compte, des comé- nat de la drogue implacable dans serpe et marqué par la vie dies, polars, drames et autres LE JUGE ou encore séducteur pos- l’a naturellement destiné à histoires d’amour, jusqu’à l’auto- sessif et sadique dans SI JE interpréter des personnages biographique LE TEMPS DES PORTE sombres plus souvent dangereux Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN Home Sweet Home de Didier LE PECHEUR Little Wenzhou de Sarah LEVY (Téléfilm) Fragile(s) de Martin VALENTE Sécurité intérieure (série TV) Les Bleus : premiers pas dans la police (série TV) 2005 Mademoiselle Joubert (série TV) Les Fils du vent de Julien SERI La vie devant nous (série TV) 31 LA FOUINE (Ali K) e son vrai nom Laouni D Trappes, vol 2, voit le jour juste tion « Cannes et Banlieue ». Il fait Mouhid, La Fouine a avant son deuxième album, sa grandi à Trappes (78) Aller-Retour, qui date de 2007. cinéma avec BANLIEUE 13 - ULTI- dans une famille férue de musi- Il commence avec un featuring MATUM, dans le rôle d’Ali K, le que. A 15 ans, il quitte l’école de Booba sur « Reste en chien » chef du gang des arabes. pour se consacrer au rap. Fan et enchaîne avec « Qui peut me de Snoop Dogg, il enregistre ses stopper », un son qui tourne sur premiers titres en 1997 et les radios et fait connaître La lance sa première mixtape de Fouine auprès d’un plus large Planète public. Quelques titres plus inti- Trappes, vol 1, en 2004. L’année mistes versent également dans suivante, il sort son premier l’émotion album, Bourré au son, qui crédi- « Regarde là-haut » dédié à sa bilise son rap français à la mère. Capitale du crime, troi- saveur américaine avec ses sième mixtape, est dans les titres phares tels que « Quelque bacs depuis 2008, en attendant chose de spécial », « Le Manque un troisième album prévu en d’argent » ou « L’Unité ». Une 2009. La Fouine a rencontré Luc Planète Besson en 2007, lors de l’opéra- rap underground, deuxième mixtape, JAMES DEANO MC JEAN GAB’1 32 apparition au notamment (Karl) (Molko) ui qui regrettait son appari- L il critique le rap français avec un tion trop furtive dans BAN- humour très personnel. L’année LIEUE 13, le revoici avec un suivante, il sort son premier rôle plus consistent, à savoir album, Ma Vie, sur son passé, Molko, le chef du gang des blacks ses erreurs, les inégalités, la qui n’a ni sa langue ni son flingue mort... Son deuxième album, Du dans la poche. De son vrai nom rire et des gnons (2005) est une Charles M’Bouss, Mc Jean Gab’1 compilation de chansons, dont a passé dix ans de sa vie à la « Viens », la suite de « J’t’emmerde », DDASS et sept autres années de parodies et de sketches. Avec un derrière les barreaux pour bra- tel surnom en hommage à l’ac- quage. C’est Doc Gyneco qui, en teur Jean Gabin, il ne pouvait que 1998, le pousse à rapper sa poé- faire du cinéma. Outre BANLIEUE sie urbaine sur sa compilation 13 (2004), il est apparu dans Liaisons dangereuses. En 2002, SEULS TWO (2008) d’Eric et il se fait repérer sur la scène rap Ramzy. avec son titre « J’t’emmerde » où avec première l est fils de commissaire et I pas danser » (2007) confirme égratigner la société avec une belge. James Deano com- son talent auprès du public et ironie délirante et un humour mence le rap, le hip hop et le des professionnels, notamment des plus belges. James Deano slam en 1996. Sept ans plus tard, en France. James Deano, roi de fait sa première apparition au un premier maxi, « Branleur de l’autodérision, sort son premier cinéma avec BANLIEUE 13 - ULTI- service », le propulse dans de nom- album en 2008 titré Le Fils du MATUM, dans le rôle de Karl, le breuses salles belges et françai- commissaire, composé notam- chef du gang des skinheads. ses. Il est alors le « prince belge ment d’un single éponyme qui du rap de classe moyenne ». Son revient sur l’enfance du rappeur. single « Les Blancs ne savent Il en profite également pour 33 PATRICK ALESSANDRIN eçu en même temps à la R Mondino sur divers clips vidéo et Fémis, à l’IDHEC et à un publicités tout en écrivant pour stage à la mise en scène les autres et pour lui-même. Il de SUREXPOSE de James Toback, scénarise et réalise son premier Patrick Alessandrin a préféré le long-métrage, AINSI SOIENT- terrain aux bancs de l’école. Il ELLES, en 1995, une comédie enchaîne ensuite avec un autre dramatique sur un trio de fem- stage, sur la préparation du DER- mes et leurs histoires d’amour et NIER COMBAT de Luc Besson, de sexe. Il passe ensuite à un trio qu’il vient de rencontrer. Des d’hommes qu’il met face à leurs retards dans la production le responsabilités de pères de catapultent au poste de premier famille dans 15 AOUT. En 2003, il assistant réalisateur pendant le signe MAUVAIS ESPRIT où un tournage. Les deux hommes requin des affaires se réincarne poursuivent leur collaboration et en nouveau né de son rival. Avec Patrick Alessandrin travaille sur BANLIEUE 13 - ULTIMATUM, Patrick un préfilm de 12 minutes sur la Alessandrin s’attaque à son premier tauromachie SWORD OF LIGHT et film d’action. FILMOGRAPHIE 2009 2003 2001 1995 1988 1986 1983 Banlieue 13 - Ultimatum de patrick ALESSANDRIN Mauvais esprit (réal. + scén.) 15 août (réal. + scén.) Ainsi soient-elles (réal. + scén.) L’aventure du Grand bleu (réal.) Subway (asst.real.) Le dernier combat (asst réal.) réalise surtout le making of du GRAND BLEU, L’AVENTURE DU GRAND BLEU en 1988. Pendant quatre à cinq ans, il collabore également avec Jean-Baptiste 34 35 La Fouine « Ca fait mal ». our La Fouine, beaucoup de tes. Il n’y a pas de prise de tête rappeurs rap dans les films Banlieue 13. Ce conscient. Ils écrivent avec la sont de bons films d’action, avec tête. La Fouine préfère écrire une part de fiction et une part de avec le cœur et le corps. réalité. Et c’est bien comme ça. Résultat, « Ca fait mal », un titre Parce que c’est vrai que ce qui qui n’a pas de message particu- se passe dans le film, ça peut lier, qui est là « pour se défouler, réellement arriver ». P font du pour faire la fête, avec des paroles et des musiques entraînan- La franchise Banlieue 13 et le rap vivent une véritable histoire d’amour. La BO de BANLIEUE 13. -. ULTIMATUM ne pouvait donc passer à côté de quelques grands rappeurs d’aujourd’hui. Parmi eux, Alonzo, Axiom et La Fouine. Alonzo David Belle - “PARKOUR” Le livre “Allier la difficulté à la beauté du mouvement” « Déterminé » travers cet ouvrage, lonzo décrit son rap comme A s’entretue. Et dans les grandes Sa « Tour des miracles » parle de A étant très réaliste. « Je ne villes, on détruit les cités, les la cité mais surtout de tolérance, David Belle présente ce peux pas faire l’aveugle face aux grandes tours pour en faire des de solidarité, de mixité … « Il n’y nouveau sport dont il est difficultés que les gens traver- pavillons, des bâtiments de trois a pas besoin d’aller au bout du le concepteur : le Parkour. sent aujourd’hui. Il faut qu’ils ou quatre étages. Tout ça pour monde pour rencontrer d’autres Sans fédération ni compé- entendent qu’ils ne sont pas seuls contrôler la banlieue. Le scénario cultures. Le concept d’identité tition, dans la vie ». Dans « Déterminé », de Banlieue 13 - Ultimatum fait nationale est une aberration. Un urbaine s’apparente aux arts martiaux avec sa il explique que « dans la banlieue, on vraiment penser à ce qui se pays, ce n’est pas un bloc mono- propre philosophie : la survie. Cette discipline est déterminé à ce que ça change. passe dans la réalité ». lithique. Un pays possède plu- extrême et sans filet, où la maîtrise de soi prédo- On est prêt à faire des efforts pour sieurs cultures, différentes popu- mine, séduit les ados par l’originalité de son avoir une vie plus agréable dans lations avec lesquelles il faut concept. Bientôt les pompiers de Paris intégreront cette culture les quartiers. L’Etat veut nous Axiom compter ». Axiom aime les films le Parkour à leur entraînement sous l’œil exercé de faire passer pour des animaux, « La tour des miracles » Banlieue 13 « parce qu’ils évitent David Belle. on est mal vus par la société à cause de notre couleur ou de nos 36 l’acteur/chorégraphe la polémique sur la cité. Et il est onnu pour sa « Lettre au important que ce cinéma existe Préface de Luc Besson. Président », Axiom aime le vêtements… Mais nous, on veut C car c’est un cinéma qui nous cor- Texte et entretiens de Sabine Gros La Faige. s’en sortir ». Un titre qui colle à la rap engagé, sur fond de réalité respond bien ». Editions : Intervista perfection avec Banlieue 13 - sociale sans pour autant laisser Ultimatum. « L’Etat veut qu’on de côté la légèreté et l’humour. En librairie le 12 février 2009 37 DAMIEN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cyril Raffaelli LEITO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .David Belle PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE .Philippe TORRETON WALTER GASSMAN . . . . . . . . . . . . . . .Daniel DUVAL TAO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Elodie YUNG MOLKO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .MC Jean GAB’1 KARL LE SKIN . . . . . . . . . . . . . . . . . .James DEANO ALI-K . . . . . . . . . . . .Laouni MOUHID dit LA FOUINE LITTLE MONTANA . . . . . . . . . . .Fabrice FELTZINGER ROLAND . . . . . . . . . . . . . . .Pierre-Marie MOSCONI SONYA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sophie DUCASSE HOMME DE MAIN ROLAND . . . . .Moussa MAASKRI LE GENERAL . . . . . . . . . . . . . . . . .Patrick STELTZER LE COMMANDANT DE POLICE . .Jean Gilles BARBIER MAURICE BERTOME . . . . . . . . . . . .Laurent GERARD GARDE MOLKO . . . . . . . . . . . . .Jean-Louis MEYNIAC DOUDOU . . . . . . . . . . . . . . .Mahamadou COULIBALY WOO . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Gérald NGUYEN NGOC TRAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Frédéric CHAU SEB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sidney WERNICKE LE POTE BRANCHE . . . . . . . . . . . . .Lannick GAUTRY YUN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Bing YIN IGOR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Grigori MANOUKOV LE COMMANDANT . . . . . . . . . . .Christian SINNIGER L'OFFICIER SOUS-MARIN . . . . . . . . . . . .Adrien RUIZ LE CHEF COMMANDO GIGN . . . . . . . . . .Guy AMRAM SAFIA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Sabria HADIR LA COPINE DE SAFIA . . . . . . . . . . . . .Soraya DJAFRI SAMIR . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Salim BOUGHIDENE HASSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mourad BELAIBOUD COPAIN HASSAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Andy DEDE CAPITAINE SWAT . . . . . . . . . . . . . . .Nicky MARBOT DENIS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Arnaud SIMON MANUEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Steeve LY 38 Producteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Luc BESSON Producteur Exécutif . . . . . . . . . . . . . . . .Didier HOARAU Directeur de Production . . . . . . . . . .Franck LEBRETON Réalisateur . . . . . . . . . . . . . . . . .Patrick ALESSANDRIN Scénario . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Luc BESSON 1er Assistant Réalisateur . . . . . . . . . .Stéphane GLUCK Réalisateur 2ème Equipe . . . . . . . .Jean-Paul AGOSTINI Scripte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Marie GENNESSEAUX Régisseur Général . . . . . . . . . . . . . . . .Bruno GUILHEM Directeur de la Photographie Jean-François HENSGENS Directeur de Casting . . . . . . . . . . . . . . . .Marc ROBERT Chef Opérateur du Son . . . . . . . .François DE MORANT Créateur des Costumes . . . . . . . . . . .Thierry DELETTRE Chef Costumière . . . . . . . . . . . . . . . . . .Michèle PEZZIN Chef Maquilleuse . . . . . . . .Stéphane ROBERT-LAGADIC Chef Coiffeuse . . . . . . . . . . . . . . .Marie-Pierre HATTABI Chef Monteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Julien REY Monteurs Son . . . .Guillaume BOUCHATEAU/Alain FEAT Mixeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Didier LOZAHIC Musique originale .DA OCTOPUSSS/TRACK INVADERS Chef Electricien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .William GALLY Chef Machiniste . . . . . . . . . . . . . . . . .Jean-Pierre MAS Chef Décorateur . . . . . . . . . . . . . . .Hugues TISSANDIER Superviseur des Effets Spéciaux . . . . . .Alain CARSOUX Superviseur des Effets MécaniquesGeorges DEMETRAU Chorégraphe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Cyril RAFFAELLI Parkour . . . . . . . . . . . . . .David BELLE/Cyril RAFFAELLI 39 AFFICHE : et DIMITRI SIMON CRÉATION : YDÉO PHOTOS : MAGALI BRAGARD - FREDERIQUE BARRAJA - ENRICO BARTOLUCCI - SLOBODAN PIKULA IMPRESSION : GRAPHIC UNION JANVIER 2009 ©2008 EUROPACORP – TF1 FILMS PRODUCTION - CIBY 2000 CE DOSSIER N'EST PAS SOUMIS AUX OBLIGATIONS PUBLICITAIRES / HORS COMMERCE 40 41