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# 676 Du 2 au 8 FÉVRIER 2015 anous.fr shopping TENUE D’INTÉRIEUR EXIGÉE Festival FIFE, quand le cinéma regarde l’environnement Conversation Marina Foïs joue les mères indignes Événement Paris Face cachée fait partager ses secrets Cahier immobilier 10e, 11e, 12e, 19e : c’est le moment de chercher ! édito 03 Les parents qui trinquent D’emblée, ne vous méprenez pas. On les aime beaucoup. On les trouve évidemment mignons (quoique, il y en a quand même des moches, c’est indiscutable), on ne leur veut aucun mal. Voilà les bases posées, ne nous écrivez donc pas en masse pour vous indigner comme quand on dit « home sweet home » au lieu de « logis, doux logis », par exemple. D’autant qu’à l’instar de l’anglais (la langue, donc) qui a souvent tendance à s’imposer davantage que de raison, ceux-là prennent, dans nos sociétés, une place de plus en plus inversement proportionnelle à leur petite taille. Du coup, ils méritent bien aussi à leur tour une petite remontrance, les enfants. Car elle est bien loin, la maligne maxime qui disait qu’ils étaient autorisés à parler quand c’était leur tour, sauf que leur tour ne venait jamais. L’enfant est devenu roi, et la famille (entité dont la pub nous explique désormais qu’il faut protéger les dents, l’hygiène ou l’appétit) est son cocon. Alors, évidemment, vu qu’on n’a pas non plus envie de devenir bêtas, quand apparaît, tel un ovni, un film comme Papa ou maman, où la machine se grippe et où toutes les valeurs de l’époque s’inversent, on trouve ça rafraîchissant. Pensez donc, un père et une mère, du genre à renvoyer la totalité des codes de la perfection en plein dans la face de tous les imparfaits, divorcent. « Un tableau idéal comme ça, on voit bien que ça ne peut pas marcher », nous dit en substance la comédienne Marina Foïs, qui interprète de façon jubilatoire la maman à l’écran. Soit. Place donc au versant triste de l’histoire : l’inévitable bataille pour la garde des enfants. Sauf que là, les gosses, personne n’en veut ; ce qui pourrait sembler affreux si les deux géniteurs ne déployaient pas des trésors de méchanceté et de mauvaise foi pour ne pas hériter du paquet (leurs adorables bambins, quoi). Que les associations de défense des jeunes personnes de petite taille s’arrêtent sur-le-champ et comprennent bien ce qui se déroule ici : une comédie. Il n’empêche, un petit coup de pied marrant dans le pâté de sable, c’est rare et ça surprend. La dernière prouesse du genre, c’était peut-être d’ailleurs cet incroyable succès de librairie venu des États-Unis : Dors et fais pas chier d’Adam Mansbach (paru en France en 2011 chez Grasset). Présenté, malgré les apparences, comme « à ne PAS lire aux enfants », l’ouvrage osait retranscrire la lutte d’un père à bout d’arguments pour endormir un infâme petit récalcitrant. Où les « Non, tu n’as pas soif, te fous pas de moi. Ras-le-bol. Fais pas chier et couche-toi » et les « Ton doudou, tu peux te le mettre où je pense. Fais pas chier. Ferme les yeux. Fous-moi la paix » s’intercalaient heureusement avec des bribes de belles histoires, et autant de « mon chéri » et de « mon lapin ». De quoi comprendre que tout ça n’était que pour en rire, enfin…_ Carine Chenaux Rédactrice en chef @CarineChenaux À gauche : Loup, photo de l’exposition Instinct du duo Stella & Claudel, chez Artdesk. Photo Stella Cadente et Florien Claudel À droite : Le Secret des glaces, film d’animation de Loïc Fontimpe (2014, 14 mn), présenté en première française le 6 février au Festival international du film d’environnement. © Wild Touch Productions 02/02/15 A NOUS PUTEAUX - EN CŒUR DE VILLE 2 CHAMBRES (LOT M07) PARKING INCLUS LE CAPITOLE STUDIO (LOT A02) PARKING INCLUS Succombez au charme d’une adresse d’exception NOUVEAUX PLANS DÉMARRAGE DES TRAVAUX PRIN TEMP S 2015 DU 5 FÉVRIERR AU 15 FÉVRIE FRAIS DE NOTAIRE OFFERTS (1) POUR LES 10 PREMIERS RÉSERVATAIRES ESPACE DE VENTE * À deux pas des commerces, des infrastructures scolaires, culturelles et sportives 28, bd Richard Wallace 92800 Puteaux À 200 m de la gare SNCF et du tramway T2 (avec La Défense en 3 min**) . Des appartements du studio au 5 pièces et quelques maisons de ville, de 2 et 4 chambres. Des balcons, de magni©lues terrasses ou des jardins privatifs, pour la plupart. 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Houlu ( Dllustrations et document non contractuels ( AGENCE JFKA - 01/2015 sommaire Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Site internet : www.anous.fr Principal associé : Roularta Media France Président et directeur de la publication : Hendrik De Nolf Délégué du président : Hugues De Waele. 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Tél. : 00 32 51 266 111 Diffusion : Distripaq 05 10 - green touch 24 - clubbing 30 - conversation Gus petit oiseau, grand voyage de Christian De Vita - © Haut et court Tokimonsta à la Bellevilloise - Photo Nikki La Mere Marina Foïs - Photo Anouchka & Tibo dans l’air style de ville affaires culturelles 08❘ - photo 18❘ - événement 26❘ - expo 10❘ - green touch 20❘ - lieux Pages I à VIII Cahier immobilier 28❘ - cinéma 30❘ - conversation Au Pérou, Francesca Piqueras s’aventure sur les plages de l’extrême Le Festival international du film d’environnement tire des plans sur la planète 15❘ - shopping On est si bien chez soi Les jolies surprises de Paris Face cachée 21❘ - correspondances 22❘ - à boire et à manger 24❘ - clubbing La Bellevilloise et la Maroquinerie envisagent le “Future” ; Les filles en force au Showcase L’abstraction en mouvement de Jesús Rafael Soto à la galerie Perrotin Marina Foïs, mère déchaînée 32❘ - scènes 34❘ - sons connexions 37❘ ❘- formation save the date 06 Textes : Murielle Bachelier, Smaël Bouaici, Carine Chenaux, Alain Cochard, Thomas Séron Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. LUNDI 02/02 MARDI 03/02 MARDI 03/02 photo reportage expo ceWEEK-END SAMEDI 07/02 release party Albert Einstein. Photo Benoît Ameil © C215 © CEA/Christian Guémy Une autre Chine Photo Stella Cadente et Florian Claudel L’homme et l’animal La créatrice Stella Cadente, photographe de talent à ses heures, s’est associée à un autre artiste, Florian Claudel, pour un duo photographique sauvage, conjuguant leurs imaginaires respectifs. L’idée de l’exposition Instinct ? Faire naître des superpositions ahurissantes de visages humains et de têtes d’animaux. Exposés dans la pénombre, les clichés rétroéclairés devraient surgir pour mieux vous surprendre. Et pour clore l’expérience, une bande-son imaginée par le duo Stella & Claudel vous plongera définitivement dans l’ambiance. Grrrr !_ Exposition Instinct, jusqu’au 8 février chez Artdesk, 93, rue de Monceau, 8e. Du 11 février au 20 mars chez Scribe, 1, rue Scribe, 9e. MARDI 03/02 VENDREDI 06/02 Jusqu’au 7 février à la galerie Jeune Talent, 24, rue Berthe, 18e. Après avoir redécoré les murs du CEA de Saclay, C215 bâtit un nouveau pont entre sciences et art avec l’expo E=MC215. Le street artist a réalisé une nouvelle série de ses fameux portraits au pochoir pour le musée des Arts et Métiers, mettant en scène 35 chercheurs célèbres (Albert Einstein, Pierre et Marie Curie, Georges Charpak, Clément Ader devant le moteur du premier avion de l’histoire, et même Yoda…) et un objet en lien avec leurs découvertes. Les portraits sont regroupés dans un livre aux éditions Critères, également intitulé E=MC215._ Au Point Éphémère, 200, quai de Valmy, 10e. À 20 h. Places : 15 €. palace VENDREDI 06/02 Tout pour la musique #opus 1 de Kodh. Photo Gaël Cornier La science, tout un art Exposition E=MC215, jusqu’au 19 avril au musée des Arts et Métiers, 60, rue Réaumur, 3e. Ibrahim Maalouf. Photo Denis Rouvre Champion du monde de turntablism en 2000, Kodh s’applique depuis quelque temps à « rendre perceptible ce qui ne l’est pas ». Le DJ est parti enregistrer des sons (conversations, bruits de pas…) à Châtelet-Les Halles. Il les a réarrangés, triturés, et en a tiré de curieux morceaux qui retranscrivent le souffle de la ville. Transformant le son en images et inversement, ses créations sont à découvrir dans l’exposition #opus 1 à la galerie Jeune Talent à Montmartre._ 02/02/15 A NOUS Fenêtre sur Chine par Benoît Ameil, jusqu’au 26 février au Centre culturel et d’animation Reuilly, 19, rue Julien Hénard, 12e. Pour connaître les horaires d’ouverture : 01 40 02 06 60. www.paris.fr. Entrée libre. salon création Audio/visuel La Mairie de Paris a sélectionné dans le cadre de Paris Jeunes Talents le travail du photographe Benoît Ameil intitulé Fenêtre sur Chine. Il porte sur le pays un regard au-delà des clichés habituels, parfois insolite, pour en dévoiler un autre visage. On découvre ainsi la population musulmane de Xi’an, ou les relatives libertés sociales dont jouissent aujourd’hui les Chinois._ En marge de Poni Hoax, le chanteur Nicolas Ker frappe encore. Pour preuve, There Is a Storm, un album de neuf titres entre rock saillant, électro pugnace et baggy. Le groupe, qui a failli s’appeler Dior, se nomme en définitive Paris. Et l’endroit vaut le détour… Paris fête son premier album en compagnie du groupe Maestro (de Tigersushi). Tempête en vue ! _ Rendez-vous incontournable des amoureux de musique classique et de jazz, le salon Musicora est de retour à la Grande Halle de la Villette pour une 26e édition dont le parrain est Ibrahim Maalouf (qui proposera le 8 une session d’improvisation géante). Musiciens amateurs et professionnels y trouveront à coup sûr leur bonheur grâce aux nombreux exposants rassemblés. Quant aux simples mélomanes, ils pourront pêcher des idées pour de prochaines sorties et profiter de nombreux mini-concerts gratuits confiés à de remarquables jeunes interprètes._ Les 6 (9 h-19 h 30), 7 (9 h 30-19 h) et 8 février (9 h 30-18 h) à la Grande Halle de la Villette, 19e. Rens. : 01 81 89 25 01. Entrée : 10 € (TR : 6 €). sons Time odyssey Photo DR Un Américain, un Russe, des platines, un piano, un film. Comme souvent, Jeff Mills mélange ici plusieurs formes d’expression artistique. Le DJ/producteur pionnier de la techno outre-Atlantique a invité le pianiste classique Mikhaïl Rudy à « explorer la notion de temps » sur les bases de L’Enfer, un film inachevé d’Henri-Georges Clouzot. Les deux artistes proposeront leur vision à travers une performance piano/DJ set (sur fond d’archives du film remixées) lors d’une soirée qui s’annonce très spéciale._ When Time Splits, le 6 février à 20 h 30 à l’Auditorium du Louvre, 1er. Places : 10-12 €. Le Royal Monceau organise la “Nuit des Parisiens” et propose aux habitants de la capitale et de ses alentours ses chambres et suites à des tarifs privilégiés, mais aussi un programme complet. Arrivée à 15 h, puis en fin d’après-midi, projection du film The Grand Budapest Hotel de Wes Anderson, et le soir, DJ set au Bar long. L’accès au spa (hammam, fitness et piscine) est illimité, et le matin du dimanche, un grand buffet continental est proposé. Chic._ Royal Monceau-Raffles, 37, av. Hoche, 8e. 500 € la nuit en chambre double, 800 € la Junior suite. Infos et rés. : 01 42 99 88 77. [email protected] . photo 08 dans l’air C Panic Point, Point 9. © Francesca Piqueras/Courtesy galerie de l’Europe LE COMBAT D’UNE MER Texte : Murielle Bachelier Au large de la côte nord du Pérou, des plateformes de forage pétrolier travaillent sans relâche, offrant un spectacle ahurissant dans un décor bien connu des surfeurs du monde entier pour la qualité de ses vagues. La photographe Francesca Piqueras a mis le cap sur Panic Point, étrange spot où ces deux univers très différents cohabitent. Sa série dévoile pourtant tout autre chose : une nature combattante n’ayant pas dit son dernier mot face à l’activité humaine, qui soudain apparaît menacée. 02/02/15 A NOUS C’est une lutte irréelle qui s’offre à l’objectif attentif de la photographe Francesca Piqueras, entre le ciel chargé de nuages, l’océan déchaîné et ces grosses machines d’acier, au loin sur l’horizon. Quel a été l’élément déclencheur de ces photographies dont l’esthétisme touche autant que la froide réalité qu’elles révèlent ? C’est en fait un parfait hasard qui a mené Francesca jusqu’au Pérou, pourtant pays d’origine de son père. « Un soir, j’étais sur les réseaux sociaux quand un ami a posté une photo de lui en train de surfer avec, en arrière-plan, une énorme masse de fer : une plateforme pétrolière. Le décalage m’a totalement bluffé, ça a été pour moi un choc visuel. Immédiatement, j’ai su que j’avais trouvé mon prochain sujet de photos », raconte la jeune femme. En effet, le nord du Pérou est réputé pour être le paradis des surfeurs, avec les meilleures plages du pays pour s’adonner à ce sport de l’extrême. Parmi elles, Panic Point est un spot unique, réservé aux plus aguerris : à cause de la force inouïe des vagues et du vent, les surfeurs n’ont pas le droit de se rater, et le danger est donc bien réel. Francesca a également pris des photos à Lobitos. « C’est un endroit vraiment spécial. L’ambiance de ce petit village sans cesse balayé par le vent est assez improbable, le coin est complètement envahi par les lions de mer, qui ne sont pas du tout sauvages et que vous pouvez caresser tranquillement ! J’en ai aussi malheureusement croisé des dizaines qui étaient morts, suintant le pétrole… Le long de la plage, une enfilade de petits hôtels type paillote accueillent les surfeurs qui sont de plus en plus nombreux. Il y a aussi pas mal de maisons abandonnées, vestiges d’un passé plus faste, qui donnent au lieu un air fantomatique assez surprenant. Derrière le village, il n’y a rien, c’est le désert envahi par les pipelines. Les seules routes que j’ai vues en parfait état, ce sont celles payées par les compagnies pétrolières pour faire circuler leurs camions. » Entre la plage et les plateformes pétrolières au large, ce que la majorité des gens viennent chercher ici, ce sont les vagues. Une nature déchaînée et magnifiée Ce voyage entrepris en septembre dernier n’était pas anodin pour Francesca. En effet, si elle a passé une partie de son adolescence au Pérou, elle ne connaissait pas encore cette région, et la surprise fut totale. « Je n’utilise pas mon objectif dans une perspective journalistique ou militante. C’est l’esthétique de cette nature déchaînée et des éléments qui me touche. La mer est pour moi un outil de réflexion unique, elle est toujours présente dans mes photographies. Dans cette série, elle apparaît énorme, pleine de force, mais en réalité, elle est vulnérable. Je n’ai pas voulu mon- 09 dans l’air trer les ravages directs que provoque le forage sur l’environnement, comme les hippocampes morts que j’ai vus sur la plage rapportés par les courants de mer ; je suis davantage dans la volonté de révéler la lutte que cette nature mène, car c’est elle qui reprend ses droits en général. Surtout, je préfère dénoncer d’une certaine manière, à travers le beau et l’esthétique. » Effectivement, l’effet escompté est là. Les plateformes off-shore apparaissent au loin comme des insectes d’acier, posés sur cet océan tout-puissant à la beauté aveuglante. Et s’il n’y a nulle trace de surfeur sur ses clichés, c’est que la présence humaine directe n’est pas le propos, c’est un symbole qui est ici exposé à notre regard de façon discrète mais en même temps très forte dans ces photographies. De ce fait, la vanité humaine ressort : rien ne semble faire peur à l’homme aujourd’hui, mais la mer rugissante n’a peut-être pas dit son dernier mot. Il n’y a qu’en bord de plage qu’un tel point de vue est possible. « Si j’étais montée sur un bateau pour prendre mes clichés, le tangage aurait été trop important. Il fallait que je sois ancrée au sol, même si j’allais le plus loin possible dans l’eau. J’étais tellement happée par ce que je voyais qu’il m’est arrivé de mettre en péril mon appareil, que je n’avais pas pris garde de protéger ! » Panic Point, Point 3. © Francesca Piqueras/Courtesy galerie de l’Europe Le fil bleu Depuis sept ans, Francesca Piqueras poursuit un travail photographique très réfléchi, avec comme fil conducteur l’océan. « Pour moi, être photographe, c’est s’engager sur quelque chose et raconter ce qui nous touche, sinon cela ne fonctionne pas. » Elle a beaucoup voyagé, et son intérêt pour l’activité industrielle et ce qu’elle laisse derrière elle a démarré au Bangladesh en 2010 avec une série intitulée L’Architecture de l’absence, réalisée sur les chantiers de démantèlement de bateaux : « Une horreur absolue en termes d’environnement, mais sublime au niveau de l’esthétique. » C’est là tout le paradoxe de ses photographies. Elle a poursuivi ce travail en 2011 avec L’Architecture du silence, des photographies de cargos échoués sur les plages de Mauritanie. Le ciel, le métal et la mer, toujours les mêmes éléments qu’on retrouve aujourd’hui avec sa série Panic Point. Son prochain sujet ? Direction la Géorgie du Sud, cette île de l’océan Atlantique appartenant au Royaume-Uni, au climat rude, face à l’Antarctique. Jusqu’en 1965, la pêche à la baleine y fut une activité essentielle. Il reste de ce temps des vestiges flottants que Francesca Piqueras a déjà hâte de traquer, afin de montrer, une fois de plus, comment la nature a réussi, à sa façon, à reprendre le dessus sur l’homme._ Panic Point, Point 4. © Francesca Piqueras/Courtesy galerie de l’Europe Panic Point, photographies de Francesca Piqueras, du 5 mars jusqu’au 9 avril à la galerie de l’Europe, 55, rue de Seine, 6e. Mo SaintGermain-des-Prés ou Mabillon. Tél. : 01 55 42 94 23. Ouvert du mardi au samedi, de 10 h 30 à 13 h et de 14 h à 19 h. Entrée libre. green touch FIFE, des plans sur la planète 10 dans l’air 2 Texte : Thomas Séron Pour sa 32e édition, le Festival international du film d’environnement met à l’affiche une centaine de fictions, documentaires et films d’animation qui évoquent, de près ou de loin, la fragilité et la richesse de la planète. Rendez-vous est donné au Cinéma des cinéastes (17e) et dans quelques salles partenaires pour de grands voyages, des jolis portraits et quelques investigations approfondies. L Le Festival international du film d’environnement (FIFE) fait le pari que le cinéma est un formidable média pour parler d’environnement. Parler, ou plutôt montrer et partager des dizaines d’initiatives concrètes de femmes et d’hommes qui créent ou luttent pour un monde pérenne. À moins que la mission de certains films, hors ou en compétition, ait valeur d’alerte pour faire prendre conscience de la fragilité de la planète. Car ce 32e FIFE s’avance en prélude de la 21e conférence internationale de décembre sur les changements climatiques, aussi appelée IDF Paris Climat 2015. Où l’on visera ni plus ni moins qu’un premier accord universel sur le climat... Il y a urgence, et le FIFE s’en fait l’écho via deux projections-débats en début de festival, les 4 et 5 février, avec les films Sacrée croissance et The Climate Blueprint au Cinéma des cinéastes (17e), épicentre de l’événement. Fictions, documentaires, courts-métrages, formats pour les enfants, etc., le copieux festival met à l’affiche plus de cent vingt films et webdocumentaires ! 02/02/15 A NOUS 1 La réalisation prime Si le festival se destine à tous les publics, les enfants pourraient en particulier apprécier le film d’ouverture (sur invitation, voir la page Facebook du FIFE) – Freedom, l’envol d’un aigle, de Muriel Barra et Jacques-Olivier Travers – et la séance exceptionnelle de l’année qui, coïncidence ou pas, est aussi une histoire de volatile : Gus petit oiseau, grand voyage de Christian De Vita (dès quatre ans), où l’on embarque pour la grande migration annuelle. Cette année, les projections se répartissent en six thématiques : le réchauffement climatique, les animaux, l’acheminement de l’eau, les initiatives solidaires, la santé et l’environnement, et les balades urbaines. En outre, les débats et les rencontres seront axés sur les problématiques liées au climat, tandis que les États-Unis feront l’objet d’un focus spécifique. Au jury, présidé par le réalisateur et romancier Martin Provost (Séraphine, 3 Où va la nuit, Violette, etc.), de décerner les neuf prix du FIFE 2015. Comme dans tout festival de Avec Test, place aux grands espaces de la cinéma, au-delà de la thématique environne- steppe kazakhe, tandis que Paris of the North mentale commune, c’est la réalisation qui est nous emmène dans un village islandais au jugée, discutée et éventuellement récompensée. cœur d’une nature sauvage, et que Canopy promet un face-à-face avec la jungle singapouInvitation au voyage rienne en 1942 (soit trois des fictions en Devant la profusion des films qui suscitent la compétition officielle). curiosité, difficile d’établir la liste des projections On l’aura compris, le FIFE a le don de faire voyaprioritaires. Néanmoins, l’investigation au cœur du ger. Mais aussi, à travers les portraits de “héros lobby des “climato-sceptiques” (Climatoscep- du quotidien” (telle Anaïs, dans Anaïs s’en vatiques – La guerre du climat de Laure Noualhat t-en guerre de Marion Gervais), les alertes, le et Franck Guérin) et Energized, de Hubert Carna- récit de combats pour l’environnement (au sens val, qui pose la question des solutions alternatives très large) ou pour davantage d’humanité, le fesaux besoins d’énergie toujours exponentiels, tival se donne pour mission d’éveiller les retiennent l’intérêt. Côté film d’animation, Le Secret consciences._ des glaces évoque les recherches du glaciologue Claude Lorius en Antarctique. Plus près de nous, Festival international du film d’environnement (FIFE), Miel en banlieue surprend et ouvre des perspec- du 3 au 10 février au Cinéma des cinéastes, tives. Plus au nord, on grelotte en suivant le 7, avenue de Clichy, 17e. Mo Place de Clichy. quotidien des hommes qui travaillent en mer de Et dans divers cinémas à Paris et en banlieue. Barents (Seuls, ensemble, de David Kremer). Programme complet sur www.fife.iledefrance.fr. 1 Climatosceptiques – La guerre du climat de Laure Noualhat et Franck Guérin. © Compagnie des Phares et Balises 2 Paris of the North de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson. 3 Le film d’animation Gus petit oiseau, grand voyage. g n i p p o h s 15 R ion : éalisat Carine Chena dans l’air ux Sortir… Pour quoi faire ? Homewear douillet, meubles et objets réconfortants, on est parés. Rangerx nteau les ma mural, bio Chuicll Eekt yog. P re e Arb oming B, Patèr C €. 92,25 te De la tê ds auxbinpiaeison n. t urbai . Cohnafuosrsures Asos Com en tricot, . , 45 € Etam C oux ux et d , MoeCllaenapéyPelon,ubmas le mo t pouf modèdossier, e ds, à e-pie t repos 3 150 € ee e d ign partir1 334 €, L sign de oset, de nn R rwa c. n et E e Rona Bouroull rt Nohsopmome, Pull ellerose B ce. 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Sw ings M Th Nice 02/02/15 A NOUS r, Cahie om Pull h LesEccharpe obvoeur clé, Nord w Look. Graàncdarreaux, Ne res méJomeoSiister. s e s e r Ecri Paul & ant Sédmuies Bellerose. s d’air ourant size €. ds des pie m, 14,90 Bastterne maille, Eta ssette Chau , été ombmanede am€o. vible c r e v i , H n coton n, 78,50 sin e ppe Cous Kelly Ho #COMMUNIQUÉ 02 — 21 FÉVRIER 2015 Ouvert tous les jours sauf dimanches de 10 h à 18 h 30 — Hôtel de Ville de Paris Salle des Prévôts et Salon des Tapisseries Place de l’Hôtel de Ville Esplanade de la Libération 75004 Paris Métro : Ligne 1 Station Hôtel de Ville — DESIGN & ARTISANAT D’ART Retrouvez Un événement organisé par la Chambre de métierssur tous les créateurs etWWW.CMA-PARIS.FR/EXPO de l’artisanat de Paris © Mathieu Ferrier © Katharina Sigwart BERLIN ET PARIS EXPOSENT LEURS CRÉATEURS Création Insign Marketing Hôtel de Ville de Paris © Scott Eliott 02 — 21 février 2015 70 CRÉATEURS CONTEMPORAINS DESIGNERS ET ARTISANS D’ART DE PARIS ET DE BERLIN PRÉSENTERONT, À TRAVERS UNE SCÉNOGRAPHIE ÉPURÉE Salle des Prévôts et Salon des Tapisseries ET ORIGINALE, DES PIÈCES UNIQUES Place de l’Hôtel de Ville – Esplanade de la Libération DE MOBILIER CONTEMPORAIN, 75004DES Paris INSTALLATIONS LUMINEUSES, Ouvert DEStous les jours sauf dimanches et jours fériés de 10DE h à 18 h 30 OBJETS DE DÉCORATION HAUT GAMME, GRAPHIQUES ET INNOVANTS, DES CRÉATIONS COUTURE SUR MESURE... www.cma-paris.fr — Cette exposition est organisée par la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paris, la Chambre des métiers de Berlin et la Mairie de Paris. © DR © Tzuri Gueta/ Carole Deshuelles d’art issus du centre de ressources de l’Institut National des Métiers d’Art. © Adeline Monnier — © MOZ/ Thomas Burckhardt Rencontres journalières avec les créateurs pour partager leur passion et s’informer sur leur savoir-faire. © DR — RETROUVEZ TOUS LES CRÉATEURS SUR www.cma-paris.fr — événement 18 style de ville 2 1 Paris Face cachée dévoile la capitale Texte : Murielle Bachelier Envie de connaître des lieux insolites, de découvrir les coulisses de certains monuments fameux de la capitale, de plonger dans des histoires folles, bref, de vivre des aventures originales sans trop savoir où vous mettez les pieds jusqu’à la dernière minute ? Du 6 au 8 février, Paris Face cachée propose une centaine de rendez-vous mystérieux, disséminés dans toute la ville et en proche banlieue. L Le concept de Paris face cachée ne semble pas très éloigné de celui des Journées du patrimoine, dans le sens où certains endroits prestigieux, ou habituellement interdits au public, vont vous ouvrir leurs portes de façon confidentielle. La différence, c’est que vous ne savez pas exactement à l’avance où vous allez vous retrouver. Bizarre ? Non, l’entreprise colle parfaitement avec cette 02/02/15 A NOUS 1 “En piste” propose une découverte des arts du cirque à La Plaine Saint-Denis. Photo Julie Carretier-Cohen 2 “La légende supersonique” dans le Concorde au Bourget. © Musée de l’Air et de l’Espace/Paris Face cachée 3 “Au fil de l’eau”, dans le 19e. © ASNEP 4 “Sous les pavés, la mémoire de la ville”, dans une carrière du 14e. © SEADACC tendance du moment qui consiste à surprendre et à jouer le mystère, afin d’apporter davantage de pep’s ou de piment à un événement. L’opération a donc de quoi séduire, d’autant qu’elle concerne également la banlieue parisienne. Pour participer, il est indispensable d’aller s’inscrire sur le site dédié, www.parisfacecachee.fr, afin de choisir l’expérience décrite qui vous tente parmi les trois thématiques proposées : l’interdit, l’insolite et les parenthèses artistiques. Le lieu de rendez-vous est tenu secret et n’est dévoilé que sur le billet, après inscription ! Si vous êtes fort en devinettes, le descriptif de chaque aventure sera peut-être suffisamment explicite pour vous mettre sur la bonne voie. Par exemple, le 6 février à 18 h, êtes-vous prêt à parcourir un musée à la nuit tombée ? C’est l’un des fantasmes de bon nombre d’amateurs d’art, alors imaginez-vous, une veilleuse à la main, franchissant une petite porte dérobée et traversant les réserves de ce lieu consacré à l’art moderne (dans le 16e). Pour terminer dans la pénombre, devant une œuvre de Pablo Picasso, de Juan Gris, d’Henri Matisse, d’Alberto Giacometti, de Georges Braque ou d’Yves Klein. Ces chefsd’œuvre s’offriront à votre regard sans fard, à la lueur de vos lampes… Encore plus fou, avec l’expédition “La légende supersonique”, vous allez monter à bord du mythique Concorde pour un “voyage” de trois heures, comme si vous faisiez un Paris-New York du temps de sa splendeur. Un rendez-vous qui devrait rencontrer pas mal de succès. À la Plaine-Saint-Denis, l’aventure “En piste” vous propose une immersion dans les arts du cirque, avec une visite côté cour et côté jardin pour découvrir les diverses activités de cette académie de la création, son architecture atypique, et assister aux entraînements des apprentis. Mais pas seulement, car après les démonstrations, ce sera à vous de jouer. Ne seraient-ce pas là les dessous du chapiteau Fratellini ? “Regards” sur la ville souterraine Avez-vous déjà eu l’occasion de visiter l’une des carrières souterraines que compte Paris ? Non, sans doute. Celle du 14e arrondissement va vous ouvrir son cœur : un site patrimonial classé dans les entrailles de la capitale, qui regorge de trésors 19 style de ville 3 géologiques. Autre proposition souterraine avec la rencontre intitulée “Au fil de l’eau”, qui vous mènera en plein Belleville, à la découverte de son célèbre réseau hydraulique datant du XVIIIe siècle et de son mythique aqueduc, une galerie magnifique de 750 mètres de long, suffisamment large pour permettre la circulation de deux personnes de front. Les aqueducs parisiens forment un réseau de conduites fermées initié dès le XVIe siècle, destiné 4 à la distribution de l’eau potable dans tout Paris. Véritables temples de l’eau, ils sont l’un des rares témoignages de l’organisation de la vie quotidienne dans les siècles passés, et certains acheminent encore aujourd’hui plus de la moitié de nos besoins en eau. Le parcours est lui-même jalonné de “regards”, qui permettaient de contrôler la qualité des eaux. Ces derniers sont souvent dotés d’une très belle architecture à l’image du regard de la Lanterne, qui prend la forme d’un petit bâtiment en pierres de forme cylindrique couvert par une coupole. Au total, dix-neuf regards ont résisté aux destructions urbaines. Certains sont aujourd’hui cachés dans des cours d’immeuble, d’autres ont pu demeurer dans l’espace public. À découvrir… Pour finir, une visite dans une ferme urbaine, ça vous branche ? C’est le pari de ce rendez-vous du 7 février à Bagnolet. Entre un immeuble d’habitation et une école maternelle, se niche une petite prairie aménagée avec une ferme en bois. Gilles Amar, berger, et son troupeau de chèvres vous attendront pour une brève transhumance citadine, afin de mieux comprendre les enjeux d’une ferme au cœur de la ville et le potentiel agricole, écologique, pédagogique et social des terrains sans usage pouvant devenir des espaces de jardinage biologique. Paris Face cachée, il y en a vraiment pour tous les goûts !_ Paris Face cachée, du 6 au 8 février. Inscription obligatoire sur www.parisfacecachee.fr. lieux 20 style de ville Textes : Alexis Chenu, Bénédicte Le Guérinel déco et mobilier mode Blou 2 Marilyn Feltz En 2010 naissait Blou, un concept store révélateur de talents, proposant des objets fonctionnels et beaux. Entre design, mode et art contemporain, en peu de temps la boutique s’est fait une place aux Batignolles grâce à des marques peu distribuées à Paris. Quatre ans plus tard, voici Blou 2, à quelques pas de celui que l’on appelle désormais Blou 1. Ce second lieu a de quoi surprendre. Tout d’abord par l’extérieur, recouvert d’un zinc noir japonisant très contemporain sur la façade d’un immeuble classique. Puis par l’intérieur où les murs bruts et le vieux plancher viennent contrebalancer l’offre, centrée sur la déco toujours très pointue. Là encore, Julien, le maître des lieux, a sélectionné des marques innovantes. La part belle est faite au design en provenance du Danemark, mais pas seulement. Les luminaires en verre soufflé sont signés Atelier Areti, un duo de sœurs franco-autrichiennes. Treku est une marque espagnole de mobilier modulable à l’extrême, qui permet de meubler presque toutes les pièces de la maison ainsi que le bureau. Les canapés et fauteuils Prostoria, en provenance de Croatie, aux lignes pures, sont tous convertibles et s’ouvrent grâce à des systèmes simples et jamais vus. On a aussi beaucoup aimé les tapis-sculptures en bois de chez Böwer (Allemagne), signés Elisa Trozyk. Du côté des Danois, Blou propose une belle offre de chez Hay, avec des fauteuils “coque” simples et beaux, des tables épurées, du verre soufflé à impression textile, des coussins graphiques bien dans l’air du temps, ou encore des bibliothèques remplies d’astuces. La marque Menu est spécialisée dans le design mural fonctionnel, avec des patères, des porte-clés aimantés, des miroirs, des horloges… Autre marque coup de cœur, Vifa, qui propose une enceinte portable wi-fi tapissée de laine, en six coloris, au son fabuleux. Pour le reste, on vous laisse découvrir…_B.L.G. Marilyn et Alexis, couple rock et vintage. Photo Eve Saint Ramon Le meilleur des créateurs européens. © Blou 75, rue Legendre, 17e. Mo Place de Clichy ou La Fourche. Tél. 09 81 20 95 22. www.blou-paris.fr. Ouvert du mardi au samedi de 11 h à 14 h et de 15 h à 19 h 30. 02/02/15 A NOUS Le passage du Bourg-l’Abbé a gardé ses airs de vieux Paris. Ce passage-galerie datant de 1828, ancienne portion des Halles, et resté dans son jus. Entre showroom et stockistes, et juste en face de l’ébéniste Lulli – posé ici depuis cinquante ans – vient d’ouvrir le premier magasin de Marilyn Feltz. Ex-journaliste musique et correspondante pour la presse à Los Angeles, la jeune femme rousse flamboyante s’est reconvertie dans la mode avec son rockeur de mari, Alexis G. Collectionneurs tous les deux – elle de pièces vintage qu’elle retapait, lui de Perfectos –, ils ont monté leur marque il y a un an. S’inspirant du glamour d’Hollywood comme du style de la Belle Époque, leur premier magasin colle à l’ambiance du coin. Un esprit boudoir avec lustre à pampilles, fauteuils crapauds et vieux lampadaires à fleurs, le tout sur fond de rouge velours, de papier peint doré, en parfaite harmonie avec la bande-son jazz en fond. Sur les portants, la créatrice dévoile des jupes crayons aux motifs Art déco, des robes de soirée inspirées des années 60, une ambiance “Bonnie and Clyde” avec chemisiers lavallières en soie, jupons en tulle ou robes de cocktail extra. Parmi les petits bijoux de la collection : la robe Marlène au dos plissé, clin d’œil aux soirées berlinoises et réinterprétation des robes kimonos des années 20, réalisée par l’ancienne modéliste de Dalida ; un jupon en tulle façon Dior années 50 que viennent s’offrir les futures mariées, ou la cape Rita en écailles noir et or, sublime. Pour l’été, Marilyn Feltz sort déjà quelques jupes taille haute et bouffantes et des tops aux imprimés africains très chic : des créations en coton pour la plupart, aux prix plus accessibles. La maison réfléchit aussi à l’homme, la passion d’Alexis G. pour les Perfectos promettant d’autres développements._A.C. 17, passage du Bourg-l’Abbé, 2e. Mo Étienne Marcel. Tél. : 01 40 26 39 48. Ouvert du mardi au samedi de 13 h à 19 h 30. ACHETER LOUER VENDRE Arrondissements : 10e, 19e, 11e, 12e À CHAQUE QUARTIER, SON CHARME ET SES OPPORTUNITÉS 3 OFFRES UNIQUES OFFRES IMMANQUABLES OFFRES SEULEMENT ! 7 000 € 12 000 € 20 000 € DE RÉDUCTION DE RÉDUCTION DE RÉDUCTION (1) SUR UN 3 PIÈCES (1) SUR UN 4 PIÈCES (1) SUR UN 5 PIÈCES * L’occasion rêvée de devenir propriétaire à Paris 19e ! Ce programme neuf fait l’objet d’une demande de labellisation RT 2012. ATMOSPHÈRE 67, rue Petit - 75019 Paris ESPACE DE VENTE 91 bis, rue d’Alésia - 75014 Paris Ouvert le lundi de 14h30 à 19h et du jeudi au dimanche de 11h à 13h et de 14h à 19h “Atmosphère”, l’âme de Paris dans un quartier vivant ! À deux pas des Buttes Chaumont et du canal de l’Ourcq. Des appartements lumineux du studio au 5 pièces duplex. Des balcons ou de grandes terrasses sur les toits. Des prestations de qualité. ogic.fr 0805 760 770 NUMÉRO VERT (1) Offre non cumulable avec toute autre offre en cours, valable uniquement sur 3 appartements : remise de 7 000 € pour un 3 pièces, remise de 12 000 € pour un 4 pièces et remise de 20 000 € pour un 5 pièces en cas de signature le 7 et le 8 février 2015 inclus, d’un appartement situé dans la résidence “Atmosphère” à Paris 19e, dans la limite des stocks disponibles au 20/01/2015 et sous réserve de la signature de l’acte authentique de vente dans les délais stipulés au contrat de réservation. OGIC - N° RCS : Nanterre 382 621 134 58, avenue Edouard Vaillant - 92100 Boulogne-Billancourt. Architectes : B&B Architectes. Illustration : Vincent VACKER. Illustration non contractuelle. Crédit photo : Istock © Aldo Murillo - AGENCE JFKA 01/2015 édito III immobilier Acheter, c’est maintenant ! Acheter, c’est maintenant ! Avec un prix au mètre carré déjà ou bientôt inférieur à 8 000 euros, le marché de l’immobilier parisien a chuté de 9 % par rapport à 2011 et de 2,8 % en 2014. Et pour cette année, le site Meilleursagents.com estime que, dans l’ancien, la baisse devrait osciller entre 0 et -3 %. Alors évidemment, tous les quartiers ne sont pas logés à la même enseigne. Pendant que le 16ème accuse le coup d’un -14 %, dans le 10e, la chute n’est que de 4 %. Dans le 9e, le 11e, le 18e et le 19e, des quartiers en pleine rénovation urbaine, les prix sont actuellement plus bas que dans les quartiers plus chics. Dans quelques années, les prix de revente n’y seront que meilleurs. Si vous êtes jeunes primo-accédants, autrement dit pas encore propriétaires, c’est le moment de vous lancer. « À Paris, le prix des petites surfaces, studio et 2-pièces, a davantage baissé (-3,2%) que celui des grandes surfaces. Idéal pour les jeunes », observe Sébastien de Lafond, président 02/02/15 A NOUS de Meilleursagents.com. Notez au passage que seuls 20 % des ménages parisiens peuvent s’acheter un 60 m2. Contre 56 % des Marseillais… à Marseille. Conclusion, plus on achète tôt dans sa vie, moins on a besoin d’un grand appart’ et plus on a de chance de trouver logement à son pied à un prix encore abordable. Dans Paris intra muros, une vente se fait en 58 jours en moyenne. Contre 32 jours en 2010. Donc là encore, avantage aux acheteurs qui peuvent réfléchir un peu plus longtemps et en profiter pour négocier. En effet, dans la capitale, 80 % des transactions ont donné lieu à une négo. Près d’un acheteur sur cinq a même obtenu un rabais supérieur à 10 %. Voire 20 % si le bien présente des défauts structurels incorrigibles du genre un rez-dechaussée sombre et bruyant, un appart’ bas de plafond, etc. Toutefois, les biens mis en vente « au prix » se vendent comme des petits pains. Donc, en cas de gros coup de cœur, ne faites pas trop la fine bouche. Pour gagner en réactivité, avant même de visiter le moindre bien, rendez vous à la banque pour savoir si vous êtes « bankable ». Certes, les taux d’intérêt des prêts immobiliers n’ont jamais été aussi bas (autour de 2 % sur 15 ans hors assurance), mais les banques sont de vraies fourmis. Leurs bêtes noires : les chômeurs ou potentiels demandeurs d’emploi. Mieux vaut donc avoir un CDI dans une bonne grande boîte, avoir passé sa période d’essai, voire être fonctionnaire, pour retenir l’attention d’un banquier. Autre solution plus que jamais d’actualité : la solidarité familiale, notamment pour réunir l’apport personnel indispensable à tout montage de dossier de crédit. Donc, dans l’ordre, on passe par la banque pour estimer sa capacité d’emprunt, on visite des biens, on se renseigne sur le marché immobilier local et selon le bien, on fait une proposition au prix ou on négocie. Maintenant, c’est à vous de jouer._ parcours Quincaillerie chic La Trésorerie Façade grise et grands barreaux aux vitres imposantes, de l’extérieur, le lieu a de quoi surprendre ! Anciennement trésorerie principale du 10e arrondissement, le magasin est resté dans son jus d’antan pour l’extérieur, et a gardé le même nom. À l’intérieur, sous une verrière, c’est un antre agréable et bien pensé qui renferme des trésors pour la maison et se veut dans la lignée des bazars, quincailleries, drogueries d’autrefois. Mais en version snob car ici, si l’esthétique générale est simple et fonctionnelle, on vise la qualité et parfois même le luxe du sur-mesure._M.B. IV immobilier Paris 10e : à l’ouest, du nouveau Il y a des signes qui ne trompent pas. Alors que le prix au m2 à Paris enregistre un recul de 9 % par rapport à 2011, dans le 10e arrondissement, la baisse n’est que de 4,1 %, estime le site meilleursagents.com dans son enquête parue en début d’année. En moyenne, comptez 7 500 euros le m2 avec un plus bas à 5 585 euros et un plus haut dépassant les 9 100 euros. Pour faire vraiment baisser la note, direction le boulevard de la Chapelle. Faubourg-Saint-Martin s’est vendu très rapidement à 9 200 euros le mètre carré. Un tarif plutôt pratiqué jusqu’alors dans le périmètre très arty situé autour du canal Saint-Martin. En effet, ici il n’est pas rare de croiser des acteurs de cinéma, des photographes, des producteurs, des créateurs de mode… en train de faire leurs courses ou sur le chemin de l’école avec leurs têtes blondes. Ces profils, très à l’aise financièrement, ne concourent évidemment pas à la baisse des prix de l’immobilier. « J’ai vendu un 40 m2 avec vue sur le canal a plus de 10 000 euros le m2. Rue de Marseille, au 5e sans ascenseur, un 70 m2 a été adjugé à plus de 9 300 euros le m2 », illustre Muriel Goldberg, gérante de L’Adresse du canal. De plus, l’arrivée de nombreux clients du 7e arrondissement ayant bien revendu leur logement de la rive gauche ne participe pas à la baisse des prix du quartier. Mais une bonne nouvelle quand même : « Dans le quartier, un appartement sur deux en location est à vendre car les propriétaires ne veulent plus s’embêter avec la gestion locative », constate-elle. Voilà qui devrait un peu fluidifier le marché, voire faire baisser les prix si les biens à vendre venaient à se démultiplier. À suivre, donc._ 11, rue du Château d’eau. www.latresorerie.fr. Plats sans gluten Nous La rue de Paradis passe au “gluten free”. À côté du restaurant Paradis, pas loin du Comptoir urbain, et à la place d’un ancien traiteur africain, voilà Nous, brillamment mis en scène par le studio Atelier Gramme. À la carte de Paula, un concept 98 % gluten free, des petits plats bien proportionnés servis dans des boîtes en carton recyclables, simples dans les recettes, à des prix raisonnables (comptez 8 à 9 € le plat)._A.C. 16, rue de Paradis. Bistronomie 52 Faubourg Saint-Denis À la direction, un multi-taulier (L’Office et Le Richer, 9e) répondant au nom de Compagnon, celui avec lequel on aurait envie d’être comme cochon… D’où la question : dans ce troisième lieu, tout est bon ? Oui ! Les cuisines déclinent à l’envi une façon de bistronomie bien à elles : foisonnante, contrastée, percutante._J.B. 52, rue du Faubourg Saint-Denis. 02/02/15 A NOUS Traînant une mauvaise réputation pas toujours justifiée, ce secteur compte encore de nombreux immeubles en pierre de taille et des nouveaux commerces de qualité. Cet été, les propriétaires d’un immeuble entier ont vendu leurs appartements (tout à refaire) pour à peine 6 700 euros/m2. Ça bouge également dans le sud-ouest du 10e arrondissement. « Toutes les rues perpendiculaires à la rue d’Hauteville sont en ce moment très prisées. La rue de l’Échiquier, la rue d’Enghien, la rue des Petites Écuries, la rue du Paradis… Autant de voies à sens unique donc relativement calmes, proches des transports, cernées de petites cantines et épiceries bio ultra branchées, très recherchées par ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter dans le 9e, l’arrondissement voisin plus bourgeois », constate Lilian Bourquin, agent commercial chez Guy Hoquet Bonne Nouvelle. Les regards des acquéreurs, notamment des bobos, se portent aussi désormais vers les secteurs plus populaires comme la rue du Faubourg Poissonnière et la rue du Faubourg Saint-Denis. « C’est plus bruyant mais on y trouve tous les commerces de bouche y compris de la world food », observe-t-il. Bilan les prix y grimpent en flèche. Cet été, un 100 m2 rue du Trinquer entre futurs colocs Cette année, le site Appartager.com va organiser une vingtaine d’« apéros Coloc’ » en France. Le principe est simple : ceux qui cherchent une chambre dans un appart à partager trinquent avec ceux qui recherchent un ou une colocataire. Inscriptions sur https://www.facebook.com/Appartager https://www.weezevent.com/lapero-coloc http://attending.io/events/lapero-coloc V immobilier Paris 19e : le nord, un pari sur l’avenir Evidemment, si vous voulez une vue sur le parc des Buttes-Chaumont, la note risque d’être salée. Comptez au moins 8 500 euros le mètre carré voire plus sur des biens de la rue Manin. Pour une addition moins relevée, direction le périmètre circonscrit par la rue d’Aubervilliers, la porte de la Villette et l’avenue de Flandre. Dans le bas de la rue d’Aubervilliers, comptez bien moins de 6 000 euros le m2. En remontant vers la Porte de la Villette, on trouve également des prix attractifs (+ ou – 6 000 euros/m2), notamment sur des grandes surfaces. Acheter dans ce quartier permet à un couple de disposer d’une pièce en plus par exemple pour un enfant présent ou à venir. « La réhabilitation du quartier est en cours. En tout cas, la mairie a la volonté de sécuriser au maximum cette zone. Donc, investir dans ce secteur est un pari à 5 ou 7 ans », argumente Cédric Le Bechec, responsable de l’agence L’Adresse Bolivar Secrétan. Toujours au Nord du bassin de La Villette, les immeubles neufs continuent de pousser comme des champignons, comme par exemple rue de l’Ourcq. Certes, le prix au m2 est plus important (entre 8 000 et 10 000 euros) mais les prestations sont différentes. D’abord l’isolation des bâtiments répond aux dernières normes en vigueur, donc des économies d’énergie à la clé. La garantie décennale couvre d’éventuels frais de copropriété. Autant dire que les charges sont plus réduites que dans l’ancien au moins durant les dix premières années. En franchissant le canal de l’Ourcq, on passe également des paliers tarifaires. Dans le quartier Secrétan et notamment sur l’avenue éponyme, le prix du m2 varie entre 7 200 et 8 000 euros. Et ce, même pour des appartements familiaux plus spacieux dont le prix au m2 est en général plus faible que pour les petites surfaces. « L’avenue Secrétan vit un peu la même chose que la rue Oberkampf il y a quelques années. L’installation de nombreux com- merces de bouche a créé un esprit village très prisé par les Parisiens. Les gens ne disent pas “j’habite dans le 19e” mais “j’habite à Secrétan”. C’est un peu comme s’ils achetaient une adresse », analyse Cédric Le Bechec. Pour faire une bonne affaire dans ce secteur, il faut s’éloigner d’une ou deux rues de part et d’autre de l’avenue Secrétan. « Pour des biens à exposition et prestations comparables, la rue Bouret juste à côté présente des biens 800 à 1 000 euros moins chers au mètre carré », constate-t-il. Une astuce qui attire déjà de nombreux jeunes propriétaires des 3e et 11e arrondissements parisiens, qui, à budget équivalent, ont ici la possibilité de s’installer dans un appartement doté d’une pièce supplémentaire. Au sud du parc des Buttes-Chaumont, le quartier autour du métro Jourdain est également en train de devenir « une place to be ». « Situé à la limite du 20e arrondissement, ce secteur attire à la fois par son accessibilité – à 12 minutes en métro de Chatelet-Les Halles – et par l’esprit village qui s’y développe », constate Gilles Fournier, gérant de l’Immobilière du parc. Actuellement le prix du m2 s’y négocie aux alentours de 8 500 euros contre 10 000 euros il y a encore deux ans. Malgré des prix en baisse, le quartier reste au-dessus de la moyenne parisienne, et est donc très prisé par les bobos. « Ce n’est pas un hasard, si le fameux fromager Beillevaire a ouvert un boutique rue de Belleville », conclut-il._ « Figure »-toi 2% Depuis hier (le 1er février), c’est le nouveau taux du plan d’épargne logement (PEL), contre 2,5 % auparavant. Soit un rendement net de 1,69 %. Ce produit d’épargne donne droit en revanche à un crédit immobilier à 3,20 % contre 4,20 %. Attention à ne pas vous précipiter quand même, vous pouvez actuellement emprunter sur 15 ans pour moins de 2 % (hors assurance). Donc, Parisiens, faites vos calculs. Péniche-librairie L’Eau et les Rêves Cette librairie propose une multitude de livres neufs ou d’occasion autour de l’eau, de la mer et du voyage. Dans une cale spacieuse à la déco soignée et immersive (les traditionnels hublots, bouées de sauvetage et maquettes de bateaux font toujours leur petit effet), on navigue entre ouvrages techniques (guide nautique, architecture navale, astronomie…) et récits d’excursion littéraire, en passant par des documents et essais (flibustiers, naufrages, tourisme…), des BD, des “polars d’eau”, ainsi qu’un rayon jeunesse particulièrement bien fourni qui fait la part belle aux fascinantes créatures du monde aquatique._R.M. 3, quai de l’Oise. Resto-détente Les Bancs publics Installée à la place d’un ancien troquet, la nouvelle équipe a lustré les briques, cassé les murs, posé baies vitrées, tables rouge et noir et grand comptoir en formica. Puis engagé un chef créatif : Charles Malouvier, autodidacte, passé par la case Dauphin, un peu étriqué dans sa minuscule cuisine, mais sortant du fait-maison bon et bon marché._A.C. Angle quai de l’Oise et 2, rue de Nantes. Coffee shop Typick Café Côté quai de la Seine, le Typick Café reprend les codes et la culture du café à l’australienne, proposant un petit espace au décor “plage”, avec chaises de bistrot pastel, fauteuils, banquettes relax et transats en terrasse. C’est l’idée de Pierrick Faour, ex-expatrié à Sydney, reconverti barista après une carrière dans l’audiovisuel, prêt à faire couler du café haute qualité, de l’espresso au latte macchiato, et à servir aussi thés et chocolats._A.C. 37, quai de la Seine. parcours Coffee shop Folks and Sparrows L’endroit, qui ne compte qu’une poignée de places assises, ressemble à un petit cocon chaleureux et un brin bucolique. Côté produits, c’est frais et bio. Le midi, habitants et travailleurs du quartier, touristes bien renseignés comme hispters apprêtés viennent profiter de la formule “Folk” à 9,50 €. D’autres préfèrent faire leurs emplettes dans la partie épicerie qui accueille un choix sacrément pointu de produits rares sur le territoire._R.M. 14, rue Saint-Sébastien. Clubbing/concerts Le Badaboum Un an après son lancement, le Badadoum a trouvé sa vitesse de croisière. Après quelques mois de tâtonnement, le club de la rue des Taillandiers affiche désormais une identité bien affirmée, même si le lieu reste volontairement schizo, entre son bar à cocktails, ses concerts “Amour fou” organisés par Super!, et sa secret room, qui est devenue au fil du temps un véritable mini-club dans le club._S.B. 2 bis, rue des Taillandiers. Paris 11e : le nord s’éveille VI immobilier Après avoir été un quartier de passage, notamment pour les provinciaux qui débarquaient dans la capitale, le 11ème est devenu en quelques années un arrondissement où l’on a vraiment envie de s’installer. Bilan, un prix moyen au m2 qui flirte avec les 8 000 euros. Heureusement, il reste encore quelques bonnes affaires à saisir dans le « haut » de l’arrondissement. D’abord autour du métro Saint-Maur. « C’est un quartier très vivant le soir mais qui recèle encore des poches de quiétude, notamment dans les nombreuses impasses. Je viens de rentrer un 2pièces de 35 m2 avec un petit balcon au calme Villa Godelet. Un havre de paix situé à 5 minutes à pied de l’animation », illustre Marc Sirotteau, directeur de Century 21 République. Le périmètre autour de la station Goncourt mérite aussi qu’on s’y attarde avant que la mutation bobo ne soit totalement terminée. « On y trouve des petites surfaces, studio ou 2-pièces, encore accessibles. On a vendu un 20 m2 à 147 000 euros. Certes, ce n’est pas donné mais cela reste intéressant pour un premier achat ou pour un investisseur », renchérit-il. Autre moyen de sortir des sentiers battus et donc de dénicher des bonnes affaires, chercher du côté du boulevard de Belleville et des rues adjacentes fourmillant de nouvelles petites cantines hyper branchées. « Nous avons récemment vendu un 34 m2 à 250 000 euros au départ du Boulevard de Belleville. Une surface identique dans un quartier plus coté du 11 e aurait certainement couté 270 000 euros. Donc une économie de 20 000 à 30 000 euros qui n’est pas négligeable, par exemple pour un primo -accédant », argumente-t-il. A fortiori avec les difficultés rencontrées par les acquéreurs pour trouver un concours bancaire. Moins vous aurez besoin d’emprunter, moins votre endettement sera élevé, et plus votre dossier sera recevable par les établissements bancaires. Pour des surfaces plus grandes, direction les plus conventionnels boulevard Richard Lenoir et avenue de la République. « On y trouve encore des trois/quatre-pièces oscillant entre 6 800 et 7 500 euros/m2 contre près de 8 000 euros dans le reste de l’arrondissement », constate Marc Sirotteau. Enfin, en faisant preuve de patience, mais aussi en écumant les offices notariaux, vous tomberez peut-être sur une succession intéressante. « Elles sont rares mais cela peut être de très, très bonnes affaires quand les héritiers sont pressés de régler le dossier afin de ne pas payer trop d’impôts », constate ce pro de l’immobilier. Ainsi, à mi-chemin entre la place de la République et la rue Jean-Pierre Timbaud, un 40m2 assorti d’une terrasse de 35m2 au 6e étage s’est vendu à 355 000 euros. « Moins pressés, les vendeurs auraient pu en tirer entre 420 000 et 450 000 euros », estime-t-il._ Les notaires consultent au café Pour lutter contre l’image austère de leur profession, des notaires viennent de lancer un mouvement civique et citoyen : « le conseil du coin ». Le principe est simple : partout en France, des notaires s’installeront dans un café de quartier les samedis matin pour conseiller les particuliers. Et ce, toujours gratuitement. Comme ils le font d’ailleurs dans leurs études. L’immobilier sera évidemment au centre des discussions. Le signe de ralliement de ces notaires en goguette : une écharpe, un foulard ou une cravate rouge. Détail des consultations sur https://www.facebook.com/conseilducoin/timeline?ref=page_internal 02/02/15 A NOUS VII immobilier ème Paris 12 : les bonnes affaires se raréfient Même si par rapport à 2011, le prix moyen du m2 a chuté de plus de 9 %, il reste tout de même à 7600 euros, selon le site meilleursagents.com. Brasserie/bistrot Chez ma belle-mère Alors qu’une grande partie de la nouvelle génération de jeunes chefs s’installe dans les 9e, 10e et 11e arrondissements, le 12e ne semble toujours pas être une terre promise. En dehors de quelques rues autour du marché d’Aligre, cet arrondissement n’attire pas les toqués. Formé à cette adresse quand elle était auréolée d’une étoile Michelin, Bruno Glegan a décidé d’y rester et de créer un lieu de vie entre brasserie et bistrot pour grignoter à tout moment. Bruno ne joue pas dans la cour de la bistronomie. Son credo, une cuisine simple autour de produits frais qui s’alignent sur une carte relativement courte pour une brasserie. Sans chichis ni froufrous._Ph.T. 257, avenue Daumesnil, 12e. Clubbing La Concrete C’est désormais une institution. Après deux ans de dimanches enflammés, la Concrete a obtenu la licence de club, et ouvre désormais la nuit un week-end sur deux, avec une programmation toujours aussi qualitative. On y va très tôt le soir (l’entrée est gratuite de 20 h à 22 h) et ou très tôt le dimanche matin, pour prolonger la fête._S.B. 69, port de la Rapée, 12e. « Dans cet arrondissement, la rénovation urbaine a déjà eu lieu. Les bonnes affaires s’y font donc de plus en plus rares », argumente Sébastien de Lafond, le président de ce site. Pour faire simple, disons que le 12e se divise en trois zones. « Le 12e est, proche des portes du périph’, qui s’affiche entre 6 500 et 7 500 euros/m2. A l’opposé, le 12e ouest où les prix de vente sont compris entre 7 500 et 8 500/9 000 euros. Et au centre, des prix moyens entre 7 000 et 8 000 euros », observe Jean-Luc Fragnoli, négociateur immobilier chez Agentys Paris Daumesnil. Comme souvent dans Paris, les biens les plus demandés sont les studios et les 2/3-pièces. « Si l’appartement est au prix, il peut partir en un jour, maximum une semaine », affirme-t-il. En revanche, les acquéreurs ne se précipitent plus pour des biens qu’ils estiment trop chers. « Même à 15 000 ou 20 000 euros audessus, les acheteurs réfléchissent, prennent le temps et négocient, voire repassent quelques semaines plus tard », constate ce professionnel du quartier. Les biens présentant des défauts structurels sont également l’objet d’âpres négociations. A fortiori ceux surestimés par les vendeurs n’ayant pas compris que l’immobilier n’est plus la poule aux œufs d’or comme en 2011. Pour lui, le meilleur moyen d’être sur les meilleures affaires au bon moment est de se créer des alertes sur les différents portails immobiliers pour suivre l’évolution des biens. « Et surtout être réactif car les bonnes affaires n’y restent pas longtemps », conclut-il._ Immobilier : eh bien, “crowdfundez” maintenant ! Lymo, une plate forme de crowdfunding (financement participatif), permet à des particuliers d’investir dans des programmes immobiliers de petite taille. On s’inscrit, on choisit le projet que l’on soutient, on envoie le chèque de participation (minimum 1 000 euros) et l’on devient investisseur. Comptez entre 12 et 18 mois pour que le projet se monte et donc pour récupérer votre capital assorti des intérêts pouvant atteindre 10 %. Vous investissez 10 000 euros, vous récupérez 11 000 euros. Attention, dans ce type d’opération, comme en bourse, le risque zéro n’existe pas. TROUVEZ L’ADRESSE PARISIENNE qui vous ressemble Frais de notaire OFFERTS * PARIS 10ème 83A rue du Faubourg du Temple Réservez avec * SEULEMENT 1500€ LES TERRASSES D’OPALE UNE ADRESSE DE PRESTIGE DANS LE VIEUX PARIS Du studio au 5 pièces Larges baies vitrées Belles terrasses privatives ou balcons Beau jardin paysager À proximité du Canal Saint-Martin TRAVAUX EN COURS PARIS 11ème 14 rue POPINCOURT 14 rue Popincourt Entre rue de la Roquette et rue du Chemin Vert, UNE ADRESSE AUTHENTIQUE PROCHE DE TOUT Du studio au 5 pièces Superbes duplex et lofts Balcons, terrasses, parkings TRAVAUX EN COURS PARIS 12ème 9 rue Elisa Lemonnier LE NEUF À proximité des jardins de Reuilly et de la mairie, UNE ADRESSE RARE AU CALME D’UN ÎLOT PROTÉGÉ Du 2 au 5 pièces Superbes duplex de 3 et 4 pièces Balcons et terrasses, jardins privatifs, parkings A deux pas du métro Dugommier ou Daumesnil Proche Mairie et Jardin de Reuilly, Bois de Vincennes DÉMARRAGE DES TRAVAUX * Offres réservées aux 5 premiers réservataires du 2 février au 28 février 2015 0800 716 000 w w w. c o f f i m . f r correspondances 21 Textes : Yan Rodriguez travaux focus Un été de maintenance pour le RER A Culture pub Du 25 juillet au 23 août inclus, le RER A sera fermé entre les gares de La Défense et d’Auber. Un simulateur d’itinéraires vient d’être mis en ligne pour s’organiser. Photo Denis Sutton/RATP Les voies de la ligne A du RER, exploitées depuis plus de 40 ans, sont particulièrement sollicitées, puisqu’elles transportent aujourd’hui plus de 300 millions de voyageurs par an. En raison de leur âge, les traverses et le ballast (lit de cailloux qui supporte la voie) nécessitent donc une maintenance de plus en plus fréquente. Les expertises techniques menées en 2009 par la RATP indiquent que la seule solution durable est un renouvellement total de la voie et du ballast afin de répondre aux exigences de l’exploitation d’aujourd’hui et de demain, en particulier la généralisation des nouvelles rames de plus grande capacité. « Une interruption totale est le moyen le plus efficace de mener à bien des travaux aussi importants que le renouvellement intégral des voies et du ballast. Des travaux de nuit auraient signifié une circulation à vitesse réduite sur le tronçon central de la ligne pendant plusieurs années, occasionnant des perturbations importantes pour les voyageurs », style de ville Quand la pub nous transporte vient de paraître aux éditions du Cherche-Midi. Cet ouvrage retrace 65 ans de publicité à la RATP. On y retrouve par exemple des pub signés du dessinateur Siné… Ou la cultissime campagne “Ticket chic, ticket choc” dans les années 1980, les “Lignes de vie” du début des années 2000, ou plus récemment “Restons civils sur toute la ligne”, lancée en 2011. Des images chocs, drôles comme quand le métro dit “m...e” à la pollution. Ces flashbacks nous replongent dans l’histoire du métro, des bus et de la capitale, racontée par thèmes et accompagnée des perceptions et commentaires de personnalités de la communication, des arts et de la culture comme Mercedes Erra, Valérie Henaff, Annie Lemoine, Anne Magnien, Sabri Mezghiche, ou encore l’inusable Jacques Séguéla._ explique-t-on à la RATP. Dès lors, du 25 juillet au 23 août inclus, le RER A sera fermé entre les gares de La Défense et d’Auber. Cette interruption du trafic est la première phase d’un vaste programme de renouvellement des voies de la ligne A du RER, qui démarre cet été, pour sept années consécutives. Afin de s’organiser au mieux, la RATP met à votre disposition un simulateur d’itinéraires pour évaluer l’impact des travaux sur vos déplacements, vous familiariser avec de nouveaux trajets et estimer les temps de parcours. Concrètement, il suffit de renseigner le lieu de départ et le lieu d’arrivée (station, lieu remarquable ou adresse), le jour de référence, la tranche horaire. Dans la simulation, les bus et la ligne 1 de métro sont évités aux heures de pointe. En revanche, les autres lignes de métro, les tramways et les RER sont privilégiés, car le réseau RATP reste pleinement opérationnel, avec une offre renforcée. Quand elle est pertinente, ou si le critère “plus de marche” est sélectionné, la marche est encouragée au départ et à l’arrivée, pour éviter de trop nombreuses correspondances. Enfin, votre itinéraire est dévié le plus tôt possible, pour contourner l’affluence des grandes stations et gares. Puis votre parcours s’affiche directement et indique le temps supplémentaire estimé par rapport à l’itinéraire habituel. À noter, enfin, que le trafic sera renforcé sur les itinéraires de substitution conseillés, que ce soit sur le réseau RATP ou sur celui de la SNCF._ En savoir plus sur les travaux : www.ratp.fr travauxete-rera/. Simulateur d’itinéraires : www.ratp.fr/ simulateur fr/ratp. en pratique Soixante-cinq ans de création visuelle sur le réseau parisien. Stations en travaux • RER A : Les soirées du lundi au vendredi du 9 février au 27 février 2015 à partir de 21 h 55, des travaux d’entretien des voies entre Nanterre et Cergy-le-Haut interrompent la circulation sur la ligne A, sur les axes Nanterre Préfecture/Cergy et Poissy. • RER B : Du 23 au 27 mars, du 30 mars au 3 avril et du 15 au 19 juin, à partir de 23 h 05 jusqu’à fin de service, des travaux de maintenance de la ligne B du RER interrompent la circulation des trains entre les gares d’Aulnay-sous-Bois et Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV. Des bus de substitution sont mis en place dans les deux sens de circulation avec desserte des gares intermédiaires. Prévoir un allongement du temps de parcours. 02/02/15 A NOUS Quand la pub nous transporte, 65 ans de publicité de la RATP, éd. du Cherche-Midi, 159 p., 24 €. à boire et à manger 22 style de ville bistrot chic pizza Textes : Jérôme Berger, Philippe Toinard Photo Rina Nurra ••••• Clover Clover, trèfle en anglais, c’est le porte-bonheur du maestro des lieux, Jean-François Piège, et de son épouse Élodie. Après une brasserie, un restaurant gastronomique et une pâtisserie, Jean-François voulait une adresse bien à lui ou plutôt bien à eux, une sorte de bistrot contemporain tout en longueur où le chef Shinya Usami mitonne à moins d’un mètre des tables alignées comme de bons petits soldats de plomb. La cuisine ? Pas totalement inclassable mais assurément désireuse de faire bouger les lignes, en décidant par exemple que l’on peut manger avec les doigts ou juste avec un couteau sans tomber dans la street food. Pour l’illustrer, deux saint-jacques collées par la chaleur à un pavé parisien. Oui, oui, un bon gros pavé comme ceux que certains policiers se sont pris sur la tête en mai 68. Le pavé étant chaud, la noix, encore dans sa coquille, cuit doucement. En fonction de la cuisson que vous souhaitez, vous la laissez ou vous l’ôtez. Pour ce faire, il ne vous reste qu’à vous saisir du couteau pour la décoller de la coquille et la gober en une, deux ou trois bouchées. Quant à l’aubergine, elle se mange avec les doigts accompagnée de quinoa craquant – ou l’art et la manière de revisiter le chips guacamole de l’apéro. En revanche, le bouillon de poule et topinambour toasté, puis la courge butternut au four servie en dessert, ça se déguste à la cuillère._Ph.T. Fraîcheur à domicile Histoire de changer des classiques du genre, Matteo Pizza, grande pizzeria près de la Madeleine (8e), propose aussi la livraison à domicile dans tout Paris, et en proche banlieue. À goûter, des “pizzettes” (6,50 €), plutôt bonhommes et fraîches, en particulier la n° 1 : tomate, roquette et mozzarella. À commander par séries et à partager, les jours de frigo maigre._J.B. Matteo Pizza, 7, rue Chauveau Lagarde, 8e. Mo Madeleine. www.matteopizza.fr. 5, rue Perronet, 7e. Mo Rue du Bac ou Saint-Germaindes-Prés. Tél. : 01 75 50 00 05. Fermé le dimanche et le lundi. Menus : 28 et 42 € (au déjeuner), 58 et 73 € (au dîner). Photo P. Baëlen CARNET D’ADRESSES DJAKARTA BALI Le meilleur ambassadeur de la cuisine indonésienne est ici ! Envie d’autres saveurs asiatiques ? Djakarta Bali vous propose de découvrir la gastronomie indonésienne : une cuisine très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €. Le restaurant propose également une formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. A noter, le spectacle de danses balinaises le vendredi soir (menu à partir de 30 €). Nouveau, brunch le samedi et dimanche (25 €). ! 9, rue Vauvilliers. Paris 1er ! 01.45.08.83.11. Métro Louvre ou Châtelet ! www.djakarta-bali.com 01.77.51.58.84. LA MAISON DU KASHMIR Découvrez les grands classiques de la cuisine indienne à des prix très doux. Unique à Paris, tous les plats sont accompagnés de 2 légumes. Goûtez les gambas massala et leur sauce coriandre et menthe fraîche accompagnées d’un caviar d’aubergine et d’un naan au fromage. Sans oublier l’accueil très souriant. Menu à 11,50 € le midi. Le soir, carte environ 25 €. Livraison à domicile. Ouvert TLJ ! 8, rue Sainte Beuve. Paris 6 ème ! 01.45.48.66.06.www.tandoori30.fr ! M° Vavin ou N. Dame des Champs PUBLI INFO LA CHARETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Marmite d’or 2008-2009 des restaurants afro-antillais. Goutez en entrée l'assortiment d’ entrées : samoussas, bouchons, achards, boudin accompagné de sauce pistache , rougail tomate et sauce piment. En plat, rougail saucisses, cabri massalé, ou rougail de poulpe ou gambas coco. En dessert, les sorbets ou glaces, les gâteaux réunionnais ou les fruits de saison. Formule le midi à 17 €. Le soir, carte environ 30 € à 35 €. Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème. ! 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème ! 01.43.26.03.10. ! Métro Vavin ou N.D. des Champs ! www.lacharettecreole.com OFFRE EXCLUSIVE RÉSERVÉE À NOS LECTEURS Ce coffret des "Petits Polars du Monde " vous propose treize histoires palpitantes que vous ne lâcherez pas avant la dernière page. Treize intrigues diaboliquement astucieuses au dénouement toujours inattendu, et qui vous feront voyager dans des contrées où le soleil tape fort sur les passions humaines ! Pour composer ce florilège en rouge et noir, Le Monde et SNCF ont fait appel aux plus grands noms du polar français d'aujourd'hui, dont certains ont été récompensés par le PRIX SNCF DU POLAR. Pour cette édition, les meilleures plumes du genre se sont acoquinées avec les crayons des plus talentueux dessinateurs pour créer de beaux petits livres illustrés, où les mots et les images se répondent. Liste des oeuvres : Franck Thilliez - Dominique Corbasson "Hostiles" Didier Daeninckx - Loustal "Voiles de mort" Jean Vautrin - Baru "Monsieur Meurtre" Caryl Ferey - Charles Berberian "Chérie noire" Marc Villard - Jean-Christophe Chauzy "La Cavale de Lina" Marin Ledun - Götting "Que ta volonté soit faite" Alexandra Schwartzbrod - Miles Hyman "Ava et Marilyn" Jean-Bernard Pouy - Florence Cestac "Plein le dos" Christian Roux - Anthony Pastor "Dix doigts dans l'engrenage" Anne Secret - Jean-Philippe Peyraud "Le Machiniste" Patrick Pécherot - Joe Pinelli "Dernier été" Brigitte Aubert - Max Cabanes "Boulevard du Midi" Romain Slocombe - Jean-Claude Denis "Hématomes" BON DE COMMANDE 29,50 * LE COFFRET frais de port inclus FRAIS DE PORT OFFERTS ✃ 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. 10. 11. 12. 13. A renvoyer accompagné de votre règlement sous enveloppe non affranchie à l’adresse suivante : A NOUS, Libre réponse 63377, 60439 Noailles Cedex SHL/PANOUS SHL/PANOUS/POL MA COMMANDE MES COORDONNÉES Nom du produit Référence Prix unitaire Quantité Coffret 13 livres les « Petits polars du Monde » JUKEBOX VINTAGE HIF - 1990BT POLARZ1 JUKBOXZ1 29.50 € 199,90 ….......... Frais de port TOTAL À PAYER Prix Total Nom................................................................................................................ …......... Prénom........................................................................................................... OFFERTS Adresse.......................................................................................................... …......... ....................................................................................................................... MON RÈGLEMENT Code postal Ci-joint mon règlement de ............... par : Pays................................................................................................................ chèque à l’ordre de Groupe Express Roularta - A Nous carte bancaire Expire fin : N° Clé* Date et signature obligatoires : Clé* : les trois derniers chiffres figurant au dos de votre carte bancaire Ville....................................................................... E-mail : @ J’accepte de recevoir les informations du Magazine A Nous et de ses partenaires Oui Non Oui Non Offre stocks disponibles. disponibles. Conformément Offre valable valable jusqu’au jusqu’au 31/12/2014, 30/04/2015, dans dans lala limite limite des stocks Conformémentà à lala loi loi ««Informatique et et Libertés » du»6du janvier 1978,1978, vous disposez d’un droit d’accès et de rectifi cation aux données Informatique Libertés 6 janvier vous disposez d’un droit d’accès et de rectification aux données que vous avez transmises,en adressant courrier à Groupe Express-Roularta. pourront que vous avez transmises,en adressant un courrier àunGroupe Express-Roularta. Elles pourront Elles être cédées à êtreorganismes cédées à des organismes saufla sicase vous cochez la case ci-contre des extérieurs sauf siextérieurs vous cochez ci-contre A NOUS PARIS, 23 RUE DE CHÂTEAUDUN 75308 PARIS CEDEX 09 - SAS AU CAPITAL DE 1 580 000 - RCS PARIS 424 586 279 clubbing 24 style de ville nouvelle vague Un futur déjà bien présent Future beats, Future bass, French touch 3.0, génération post-majors… Les critiques n’ont pas encore d’idée fixe quant à l’étiquette à apposer à cette nouvelle vague de producteurs, dont le talent est quantifiable par leurs nombres de vues sur SoundCloud et YouTube, où ils sont poussés par des labels comme Soulection, Future Classis, et des chaînes comme Majestic Casual et The Sound You Need. Vu qu’ils sont éparpillés à travers la planète, en contact le plus souvent par e-mail, difficile de leur fixer une identité. Ils ont néanmoins quelques points communs, comme le fait de passer au-dessus du corps pas tout à fait froid des majors, et musicalement, ils empruntent indifféremment à la house anglaise et à la trap music, avec des filtres sur les synthés et les voix, et des Fakear. Photo Laurène Berchoteau Tokimonsta. Photo Nikko La Mere Future 1 !, samedi 7 février à 23 h, à la Bellevilloise et la Maroquinerie, 19-21 et 23, rue Boyer, 20e. Mo Gambetta ou Ménilmontant. Entrée : 22 €. HS PROD PRÉSENTE PARIS, 05.02.2015 facebook.com/davidzinckemusic twitter.com/davidzincke LIC: 2-1044486 DAVID ZINCKE LIVE, LE NOUVEAU CASINO beats plutôt chill-out au rythme du hip hop. Free Your Funk, qui suit cette scène avec attention ces derniers temps, organise avec Allo Floride trois soirées d’affilée pour en présenter la fine fleur. Ça démarre samedi avec un focus sur les nouveaux talents français, en aftershow du concert de l’incontournable Fakear au Trianon. À la Bellevilloise, le Caennais partagera les platines avec Superpoze, dont on vous avait vanté dans ces pages le dernier projet Kuage. La Californienne Tokimonsta, révélée par Brainfeeder (le label de Flying Lotus), prendra le relais, tandis qu’à la Maroquinerie (où l’on accédera par un tunnel éphémère), on verra Phazz, La Fine Équipe ou Point Point sous le parrainage du label Nowadays. Le 13 février, au même endroit, on retrouvera Soulection, label majeur du mouvement basé à Los Angeles, et le 20, le génie canadien Ryan Hemsworth, auteur du remix de Thinkin Bout You de Frank Ocean._S.B. 25 style de ville Textes : Smaël Bouaici, Édouard Rostand agenda JEUDI 5 FÉVRIER CELEBREZ L’AMOUR DANS LE PLUS GLAMOUR DES CABARETS... house Girl power au Showcase Overground Oliver Koletzki, Edouard! et Nozen feront la démonstration que la deep house reste un courant underground de qualité. 8€–0h-6h Rex Club 5, bd Poissonnière, 2e Mo Bonne Nouvelle VENDREDI 6 ME.Club.06 Très pointu, Anthony Parasole plaira aux amateurs de deep house new-yorkaise. Au même programme, Etapp Kyle, plus berlinois, et Arnaud Le Texier, plus anglais. 15 € – 0 h - 7 h La Machine du Moulin Rouge 90, bd de Clichy, 18e Mo Blanche Concrete La Concrete reçoit Motor City Drum Ensemble pour un long DJ set discoïde et house avec Pablo Valentino et S3A. 15 € (gratuit avant 22 h) 20 h - 7 h Péniche Concrete 69, port de la Rapée, 12e Mo Quai de la Rapée SAMEDI 7 Motown Party Nuit disco avec Danny Krivit, qui rendra hommage à Larry Levan, le fameux DJ du Paradise Garage. 10 € – 23 h - 7 h Djoon 22, bd Auriol, 13e Mo Quai de la Gare Ci-dessus : Maya Jane Coles. Photo Fiona Garden Ci-dessous : Kim Ann Foxman. Photo Christelle de Castro Le monde des musiques électroniques est-il sexiste ? Fin janvier, le débat sur la place des femmes derrière les platines a été relancé par des chiffres révélés par Thump : les principales agences de DJ’s américaines comptent moins de 10 % de filles dans leur écurie, et les festivals du continent en bookent entre 2,7 et 9,6 %. On n’a pas les données pour l’Europe, mais ce n’est sans doute pas plus glorieux. Sur Konbini, Miss Kittin blâmait le “réseau masculin” : « Les hommes se pistonnent à tout-va. […] Ils continuent de croire que les femmes ne peuvent pas être meilleures DJ’s qu’eux, ils sont toujours en compétition. » Si ces chiffres reflètent aussi un effet de volume, et s’il est vain d’imaginer une programmation dictée par la parité, on (promoteurs, labels, médias…) pourrait sans trop de difficultés doubler ou tripler ces proportions faméliques. Pour contrecarrer la tendance, les filles s’unissent et les line-up 100 % féminins fleurissent, comme ce vendredi au Showcase, qui accueille la DJ de house britannique Maya Jane Coles ; l’ex-chanteuse du groupe new-yorkais du label DFA Hercules & Love Affair, Kim Ann Foxman ; et la productrice et chanteuse parisienne Möggli._S.B. Maya Jane Coles & Friends, vendredi 6 février à 23 h 30 au Showcase, sous le pont Alexandre III, 8e. Mo Invalides. Entrée : 12-16 €. Passez une «Crazy Saint-Valentin» à partir de 155€ par personne les 12*, 13* & 14 février RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT ! 01 47 23 32 32 www.lecrazyhorseparis.com 12 avenue George V - 75008 Paris * En plus de nos formules habituelles 02/02/15 A NOUS expo 26 affaires culturelles Jesús Rafael Soto, Pénétrable BBL bleu, 1999. Édition Avila (succession Soto), 2007. PVC, métal, 3.65 x 10 x 4.7 m. © Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015 Photo : Livia Saavedra Courtesy galerie Perrotin Une vue de l’exposition Chronochrome. Galerie Perrotin, Paris et New York, 2015. © Jesús Rafael Soto / Artists Rights Society (ARS), New York/ADAGP, Paris, 2015 Photo : Livia Saavedra Courtesy galerie Perrotin L’abstraction vibrante de Soto La galerie Perrotin présente une très belle sélection des œuvres en “mouvement” de Jesús Rafael Soto. L’un des grands plaisirs visuels de l’hiver. Texte : Sonia Desprez 02/02/15 A NOUS J Joie et bonheur : voici que s’expose un vieux maître hélas disparu dont les œuvres, qui font valser l’espace et les sens, possèdent le pouvoir de générer un authentique bonheur enfantin. Oui, il faut aller voir, seul ou en famille, l’excellente sélection d’œuvres de cet artiste né en 1923 au Venezuela et mort il y a tout juste dix ans à Paris, qui chercha à garder l’abstraction résolument “ouverte”. Petit rappel historique : au début du XXe siècle, des artistes comme Kandinsky, Malevitch ou Mondrian “inventent” un courant moderne nommé “art abstrait”. C’est le début d’une foultitude d’autres mouvements, car chacun aime à théoriser à foison : se succèdent donc ou cohabitent cubisme, suprématisme, néo-plasticisme... On pourrait dire de Soto, qui a commencé à produire vers les années 50, qu’il est un “cinétiste” (l’expression, elle, fut inventée dans les années 60), parce qu’il crée des œuvres qui jouent sur l’illusion d’optique. Outre la joie qu’elle procure aux petits comme aux grands, l’autre raison d’aller voir cette exposition, c’est que ce qu’on y voit n’est pas traduisible en photo, ce qui, « à l’ère du tout-image, est sa première qualité », précise la feuille explicative disponible à l’entrée. Par un jeu entre des trames habilement placées, l’artiste crée des illusions de “vibration optique”. Il génère des effets ondoyants qui varient selon les œuvres : monument de tiges rigides qui tombent pour les uns, se dressent pour les autres et créent un “moirage” sphérique, écritures de fer forgé s’animant par la grâce d’une superposition avec d’artistes lignes verticales... et bien sûr une œuvre emblématique, l’un de ses fameux “pénétrables”, un labyrinthe de fils souples tombants. Le visiteur est invité à s’immerger, constatant au passage que l’œuvre n’a pas de point de vue unique (oui, ceux qui ont aimé Dynamo, au Grand Palais, l’ont déjà reconnu comme l’un des héros de cette belle exposition). L’œuvre n’est pas seulement devant soi : elle est dans la perception que l’artiste nous permet d’en avoir, perception assez généreuse pour être changeante à chaque nouveau centimètre parcouru en la contemplant. De gros panneaux (et de gros gars balèzes) insistent sur l’importance de ne pas toucher, et c’est tant mieux : les yeux, le sens de l’espace, un certain vertige sont d’autant plus à la fête. La visite de cette œuvre, si sophistiquée mais en même temps si simplement harmonieuse, d’une poésie visuelle à la fois raffinée et attirante, est un plaisir qui ne se refuse pas._S.D. Jesús Rafael Soto, Chronochrome. Commissaire : Matthieu Poirier. Jusqu’au 28 février à la galerie Perrotin, 76, rue de Turenne, 3e. Mo Saint-Sébastien-Froissart. Du mardi au samedi de 11 h à 19 h. Entrée libre. FAITES DON DE VOS CHÈQUES DÉJEUNER 2014 À ACTION CONTRE LA FAIM JUSQU’AU 28 FEVRIER © ACF, Fabrice Carbonne - Inde. J’inscris Action contre la Faim sur mes Chèques Déjeuner Je glisse mon don dans l’enveloppe, sans l’affranchir Je l’adresse à : Action contre la Faim Libre réponse n° 61099 77009 Melun cedex Action contre la Faim e la ntr n co Faim Actio G|ki"7:"à"kt"In·w{ky"J pk{tkx2"7"ktlgtz"sgrt{zxo"h t ã"iok"jÙ{t"zxgozksktz" à base de pâte nutritionnelle pendant 4 semaines.* *Source : ACF Action contre la Faim est membre j{"Iusoz "jk"rg"Ingxzk"j{"jut"kt"iutã"gtik4 Avec le soutien de www.jedej-jedonne.com Le nouveau nom du Groupe Chèque Déjeuner cinéma 28 affaires culturelles Textes : Fabien Menguy le film de la semaine Le Prix à payer D’Harold Crooks, avec des représentants de l’OCDE. Durée : 1 h 33. documentaire © ARP ••••• ••••• comédie La Nuit au musée : Le Secret des pharaons © 20th Century Fox De Shawn Levy, avec Ben Stiller, Robin Williams, et Owen Wilson. Durée : 1 h 37. C’est l’histoire d’un monde où ceux qui génèrent le plus de profits payent le moins d’impôts. Ce monde, c’est le nôtre, et ce documentaire tente avec force et arguments de nous alerter sur l’urgence d’une meilleure répartition des richesses. Exils fiscaux, financement offshore, profits insensés des entreprises numériques qui, en plus d’échapper à l’impôt, ne créent pas d’emplois, refus de la taxe sur les échanges financiers par la City de Londres, mépris et nivellement par le bas de nos valeurs et de la classe moyenne par la haute finance : Le Prix à payer est élevé, et le film indispensable._ ••••• comédie Papa ou maman Cinq ans après le deuxième volet, Ben Stiller et sa horde de poupées de cire et d’animaux animés du Muséum d’histoire naturelle de New York sont de retour. Voyant diminuer les pouvoirs de la tablette égyptienne qui redonne vie aux habitants du musée, le gardien Larry (Ben Stiller) s’envole pour le British Museum à Londres afin de la raviver. C’est l’occasion pour le réalisateur Shawn Levy de faire renaître la magie de la saga et d’offrir de nouveau des poursuites de dinosaures infernales. L’histoire n’est certes pas très novatrice, mais on retrouve avec plaisir l’humour, les cameos d’exception, et les personnages ancestraux comme Attila, le cow-boy Jedidiah (Owen Wilson), le Romain Octavius (Steve Coogan), le directeur excentrique (Ricky Gervais), le regretté Mickey Rooney, et bien évidemment Robin Williams en Theodore Roosevelt, son dernier rôle avant de se figer pour l’éternité._ ••••• épouvante Photo Tibo & Anouchka De Martin Bourboulon, avec Marina Foïs, Laurent Lafitte et Michel Vuillermoz. Durée : 1 h 25. Couple sur le point de divorcer, Vincent (Laurent Lafitte) et Florence (Marina Foïs) s’entendent néanmoins plutôt bien, jusqu’au jour où l’on propose simultanément à chacun un poste à l’étranger. Dès lors, chacun va se battre pour ne pas avoir la garde des enfants. Résultat, une comédie très jubilatoire où tous les coups, surtout les plus bas, sont permis pour se faire détester de ses rejetons. Une sorte de Guerre des Rose à la française, avec une Marina Foïs et un Laurent Lafitte donnant le meilleur d’eux-mêmes._ ••••• drame It Follows De David Robert Mitchell, avec Maika Monroe et Keir Gilchrist. Durée : 1 h 40. Frank De Lenny Abrahamson, avec Domhnall Gleeson, Maggie Gyllenhaal et Michael Fassbender. Durée : 1 h 33. DR 02/02/15 A NOUS DR Musicien rêvant de gloire, Jon intègre une Ce “it” peut être n’importe qui, mais quand cela arrive, formation dont le leader charismatique mais vous le savez. Personne perturbé vit en permanence ne le voit à part vous, mais dissimulé sous une tête de il vous traque, au ralenti certes, jusqu’à vous tuer. papier mâché. Cette histoire Un problème bien flippant intrigante est largement inspirée de celle du groupe pour Jay et ses amis. Suffisamment en tout cas The Freshies et de Chris Sievey (alias Sidebottom), pour injecter un souffle nouveau au film d’épouvante grâce son leader schizophrène. Il en résulte un film parfois trop à une mise en scène subtilement angoissante, qui vous prend étouffant et tortueux, mais qui ravira les fans de cinéma décalé aux tripes et vous fait vous retourner plusieurs fois dans et de personnages décalqués._ la rue en sortant de la salle de cinéma._ aussi à L’AFFICHE Jupiter : Le destin de l’Univers D’Andy et Lana Wachowski. SCIENCE-FICTION Les Jours venus De Romain Goupil. COMÉDIE en BREF Les enfants sont gâtés Le film d’animation Gus petit oiseau, grand voyage est un petit bijou d’humour sur un oiseau en mal d’émancipation qui se retrouve à guider une famille vers l’Afrique… dans la mauvaise direction. Joli aussi, mais plus épuré, Les Moomins sur la Riviera, êtres fantastiques et tranquilles partant vivre la grande vie sur la Côte d’Azur. Enfin, La Grande Aventure de Maya l’abeille dépoussière la fameuse petite héroïne sans en perdre la nostalgie. La classe ! Master class exceptionnelle avec John Malkovich, le dimanche 8 février à 17 h au Forum des images. www.forumdesimages.fr. Festiciné Festival du film d’Asie du Sud transgressif, du 3 au 10 février à l’Arlequin et au Reflet Médicis. www.ffast.fr. Journées cinématographiques dionysiennes sur “la condition féminine à travers le prisme du cinéma”, du 4 au 10 février au cinéma l’Écran à Saint-Denis. www.dionysiennes.org. toujours À VOIR Imitation Game De Morten Tyldum. DRAME Into the Woods De Rob Marshall. COMÉDIE MUSICALE Retrouvez les bandes-annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis 25 000 visas* par an destination Australie. * Programme Vacances Travail (PVT) Une seule barrière… la langue ! L’unique événement dédié aux langues et à la mobilité internationale. Langues, études, emploi, mobilité, initiation, apprentissage, conférences, animations,... 5 6 7 FÉVRIER 2015 PARIS EXPO PARTENAIRES Direct Matin @expolangues Grâce au microcrédit de l’Adie, j’ai pu ouvrir ma boîte. 11e édition CONCOURS N GÉNÉRATIO EN T D ÉV EL O P P EM D U RA B L E de demain Inventer pour le mondetio nd2.com www.concoursgenera Rendez-vous à la Semaine du Microcrédit de l’Adie du 2 au 6 février 2015. Grâce au microcrédit et à l’accompagnement des équipes de l’Adie, Julie a pu réaliser son projet : elle a ouvert son camion traiteur. Comme elle, créez votre propre entreprise avec un microcrédit. Pour rencontrer un conseiller, rendez-vous sur www.adie.org www.facebook.com/association.adie @Adieorg Catsaï Design - IstockPhoto - Shutterstock SOUS LE HAUT PATRONAGE Campagne réalisée gracieusement par l’Agence .V. dans le cadre d’un mécénat de compétences en faveur de l’Adie. Photographie : Andy Rudak. Model making : Ben Millar. ORGANISÉ PAR PORTE DE VERSAILLES PAVILLON 4-1 10H - 18H PROGRAMME ET INVITATIONS SUR expolangues.fr AG18930 TUIT GINSRCRIA PTION EN LIGNE À GAGNER : + 8 000 euros + un accompagneme nt de projet er pou r le 1 prix par Bouygue s Imm + et de nombreux lots . obilier DÉPÔT DES DOSSIERS AVANT LE 19 AVRI L 20 15 Un événement Avec le soutien de conversation Marina Foïs : Rien ! Ou alors si, ce couple moderne qui est à la fois touchant et flippant dans son souci de perfection. L’un et l’autre tentent de répondre à toutes les injonctions de l’époque. Ils font carrière, ils essaient d’être plutôt sexy et séduisants, d’être très à l’écoute l’un de l’autre, très proches de leurs enfants. La photo de famille est idéale… trop, en réalité, car on voit bien que ça ne peut pas marcher. Ça ressemble trop à un truc de magazine féminin. Mais ce perfectionnisme, ou cette hystérisation des objectifs, c’est un truc tellement contemporain que je ne peux pas totalement m’en extraire. « Je suis toujours très contente au moment des nominations. Car je vais beaucoup au cinéma, et je peux donc constater que toute la diversité du cinéma français est représentée aux César. Quand on voit qu’il y a Timbuktu, Eastern Boys, Bande de filles, Party Girl, La Famille Bélier, Saint Laurent, Les Combattants, et les autres, on se dit : « Ah oui, quand même ! » Il y a en France beaucoup de metteurs en scène qui se sentent libres de faire le cinéma qu’ils ont envie de faire. En fait, je préfère les nominations aux récompenses, parce que “meilleur”, dans nos métiers, ça ne veut rien dire. C’est un moment d’autocélébration. Il faut kiffer, tout simplement. » Vous êtes donc vous-même l’une de ces femmes ? En tout cas, je ne suis pas au-dessus. J’ai davantage de moyens pour m’échapper. Mon pouvoir d’achat me le permet, mais à part ça, je suis dedans, comme toutes les femmes. On a cette sensation-là de n’être jamais au bon endroit au bon moment, et de ne jamais être totalement à ce qu’on fait. Quand on est avec les enfants, on a un vieux dossier à finir pour le boulot, et quand on est au boulot, il faut penser à amener son fils ou sa fille aux échecs. Il y a une espèce de tiraillement. Est-ce que vous aviez du mal à quitter votre personnage en rentrant chez vous ? Est-ce que vous jetiez vous aussi des yaourts sur vos enfants ? On peut avoir envie de jeter des yaourts sans même avoir joué ce type de rôle ! Mais non, je ne me confonds pas avec mes personnages. Je n’ai “sadisé” personne. La comédie Vous comprenez que ce personnage de mère qui rejette ses enfants puisse choquer ? Photo Anouchka & Tibo Marina Foïs, maman cool mais pas poule La comédie, si ce n’est pas un exutoire, je ne vois pas à quoi ça sert. Les gens qui sont choqués par ça, je n’imagine même pas comment ils ont vécu le 7 janvier dernier. Sans déconner ! Le film ne fait évidemment pas l’apologie de la violence. En inversant le postulat pour créer de la comédie, il parle d’un truc qui est très contemporain, des parents qui se battent pour avoir la garde des enfants. Soi-disant pour le bien-être des enfants, qui en général font les frais de cette guerre que se livrent leurs parents. Les gens qui sont choqués, je pense qu’ils le sont en fait par leurs propres mauvaises pensées. Ils n’assument pas leur côté noir, moi si, totalement. Oui, j’ai écrasé des fourmis ! Oui, j’ai tué des limaces ! Eh oui, il y a des enfants que je n’aime pas ! Je suis à l’aise avec ça, je vous jure que je suis une bonne citoyenne. Après des détours du côté de l’art dramatique, Marina Foïs est de retour à ses premières amours : la comédie ! En instance de divorce dans Papa ou maman, elle fait tout pour convaincre ses enfants de vivre avec leur père plutôt qu’avec elle. Le résultat est politiquement incorrect, et la rencontre avec Marina, sans langue de bois. Texte : Fabien Menguy 02/02/15 A NOUS affaires culturelles Qu’y a-t-il d’autobiographique dans ce film ? Les César « En fait, j’adore ça. Je pense que l’humour est, au-delà d’une qualité suprême, une valeur. Moi, si on me retire ça, je crève. On en a tous besoin. Mais nous, les femmes, on n’est pas très, très bien servies dans les comédies françaises. Dans le registre de la “pas comédie” ou du cinéma d’auteur, il y a des propositions plus singulières, plus inédites, plus intéressantes. Alors qu’en comédie, ce qu’on nous propose se situe le plus souvent en dessous de la ceinture. Et moi, tout ce qui est du registre de la nymphomane et de la mal-baisée hystérique, ça ne m’intéresse pas, parce que ce sont des clichés. Ce n’est pas 2015 du tout ! Je suis une femme très moderne, totalement inscrite dans son époque… qui regarde vers demain. (rires) » 30 Qu’est-ce que les gens vous disent lorsqu’ils vous reconnaissent dans la rue ? En général, on ne me tape pas. C’est plutôt des compliments. Il y a juste parfois des gens qui sont déçus parce que je suis petite. Mais ça, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise… On vous a déjà confondue avec quelqu’un d’autre ? Oui, bien sûr, plein de fois. Ou alors on ne me 31 connaît pas. Encore hier, il y a quelqu’un qui m’a demandé un autographe, et ensuite il s’est retourné vers Laurent Lafitte et lui a demandé : « C’est qui ? » Que diriez-vous à la petite fille de 10 ans que vous étiez si vous la croisiez aujourd’hui ? Je lui dirais : « Ouh la la, tu n’imagines même pas le centième de tout ce qui va se passer ». Et heureusement ! Un mot de conclusion ? Eh bien, à bientôt. On ne va pas fermer l’histoire. On se reverra peut-être pour Papa ou maman 2, alors… ou Pépé ou mémé. Oui (rires)._ Papa ou maman de Martin Bourboulon, avec Marina Foïs, Laurent Lafitte et Michel Vuillermoz. Prix du public au Festival de comédie de l’Alpe d’Huez. Sortie le 4 février. interview “bonne mère” affaires culturelles Est-ce que vous avez déjà oublié vos enfants sur un parking ? M.F. : Non ! Vous êtes dingue ou quoi ? En fait, la maternité, c’est une activité que j’ai découverte en la pratiquant. J’y prends beaucoup de plaisir, c’est plus qu’épanouissant. Vraiment, je m’éclate. Il y a cependant un truc qui me pèse beaucoup, c’est qu’être parent, ça revient à être flic. C’est nécessaire, mais ça ne m’intéresse pas. Donc, un jour où mon fils de 2 ans mangeait un petit-suisse très salement, j’ai commencé à lui dire : « Non, mon chéri, ce n’est pas comme ça qu’on mange. Fais attention ! » Et je me suis soûlée moi-même. Donc j’ai pris le petitsuisse et paf !, je lui ai lancé. Il a adoré ça. Au final, c’est un échec car mes enfants mangent salement. Mais mes enfants sont des petites personnes passionnantes à plein d’autres égards. Vous avez déjà fait honte à vos enfants ? Je pense, oui. Mais mécaniquement. Par la façon dont je suis habillée, ou quand je parle fort. Je pense qu’ils me rêvent plus discrète que je ne suis. Ce métier, c’est un peu chiant pour eux à l’école. Ils ont conscience assez tôt que cela peut fausser certains rapports. Mais c’est comme ça. Il y a à la fois plein d’avantages et plein d’inconvénients pour eux. Ça fait des enfants à qui tout le monde parle beaucoup de leurs parents. Et ça, je pense que c’est lourd par moments. Bah, écoutez, ils feront des psychanalyses comme tout le monde, et puis voilà ! (rires)_ scènes 32 Textes : Myriem Hajoui, Alexandra Hautier affaires culturelles adaptation théâtre “Voyages avec ma tante” “L’avantage avec les animaux…” ••••• ••••• Adaptée du roman de Graham Greene, cette pièce assez barrée est l’un des plaisirs de l’hiver. De l’ouverture présentant enjeux et personnages romanesques au twist final, tout s’emboîte à la perfection dans cette version scénique impeccable (Giles Havergal), à l’irrévérence crépitante. Une abracadabrantesque rencontre – suivie d’une escapade exotique – entre deux êtres que tout oppose : Henry Pulling, vieux garçon, employé de banque à la retraite, amateur de dahlias, et sa tante Augusta, fringante et fantasque septuagénaire prête à tout pour le sortir de sa morne zone de confort. Ce parcours initiatique improbable, au terme duquel son existence sera complètement chamboulée, nous est relaté dans une pièce en ricochets qui fait son miel du contraste entre le célibataire momifié dans ses habitudes et la tata grivoise… flanquée d’un très beau domestique noir ! Et c’est pur délice car Greene écrit comme un gourmand qui veut régaler son lecteur avec de la belle aventure (via Brighton, Paris, Istanbul et le Paraguay), de l’absurde et un regard de biais sur la bonne société britannique figée dans son conservatisme. Étincelants de verve et de fantaisie, Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu endossent plus de vingt rôles, et des plus drolatiques. Un décor sobre (l’extérieur d’un wagon du Trans-Europe Express) habilement animé par quatre comédiens de haute volée, une mise en scène inspirée (Nicolas Briançon) et quelques surprises sonores… Comment ne pas avoir envie ?_M.H. Jusqu’au 4 avril, du mardi au samedi à 19 h. La Pépinière Opéra, 7, rue Louis-le-Grand, 2e. Mo Opéra. Tél. : 01 42 61 44 16. Places : 12-32 €. 02/02/15 A NOUS Une histoire de doutes et de déracinement racontée avec une précision de concertiste. Photo François Berthier Auteur d’œuvres fortes, parfois controversées mais toujours iconoclastes (Versus en 2009 ou Golgota Picnic en 2011), Rodrigo Garcia s’est forgé une petite réputation d’infréquentable. Il a pourtant ses fans qui trépignent d’impatience à l’idée de retrouver son univers abrasif. C’est le cas du metteur en scène Christophe Perton, depuis Notes de cuisine en 2002. Il faudrait en effet être d’une malhonnêteté crasse pour ne pas lui reconnaître un langage peu commun. Scénographié par Marc Lainé, L’avantage avec les animaux, c’est qu’ils t’aiment sans poser de questions s’appuie sur des personnages sans totem ni tabous, capables de parler du pire avec une désinvolture à fleur d’épiderme. Véritable territoire mental liant puissance rauque et noirceur poétique, le dernier opus de l’Hispano-Argentin (désormais à la tête du Centre dramatique national de Montpellier) ne déroge pas à l’aspect “à prendre ou à laisser” de ses œuvres. Rude tâche que de définir la nature de cette proposition fignolée à partir de thèmes délicats tels que l’hôpital, la peur, la maladie, le spectre d’une fin redoutée. Diatribe élégiaque ou thriller glacé questionnant la notion de trépas ? Littéralement habité par trois comédiens irréprochables (Judith Henry, Vincent Dissez et Anne Tismer), ce « témoignage poétique de rescapés » réinterroge notre condition d’êtres humains : la conscience de la mort ouvre-t-elle le regard sur le monde et sur les autres ? à réserver Mieux vaut tôt que jamais ! À partir du 12 février “Les Larmes amères de Petra von Kant” Du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 16 h. Théâtre de l’Œuvre, 55, rue de Clichy, 9e. Tél. : 01 44 53 88 88. Âgé de 25 ans quand il publie ce texte, Rainer Werner Fassbinder a composé avec une ironie féroce ce personnage de feu et de glace. Petra von Kant, créatrice de mode réputée, mène une vie de femme libre, assistée de la soumise Marlène, son factotum. Jusqu’à ce que Karine, une jeune prolétaire, entre dans sa vie. Débute alors une passion (non réciproque) suivie d’une vraie descente aux enfers. Un théâtre de la cruauté servi par une distribution alléchante (Valeria Bruni Tedeschi, Zoé Schellenberg, Kate Moran, Sigrid Bouaziz, Pamela Knaack) sous la houlette de Thierry de Peretti. Du 19 février au 2 mai “Argent, dette et music-hall !” Trois comédiens parfaits dans une pièce qui se perd un peu en route. Photo Giovanni Cittadini Cesi On aime cette manière urgente de faire du théâtre sur un terrain de basket grillagé. Dommage que le projet se dilue vite dans un fatras de vidéos et de références artistiques. Evoquer Akira Kurosawa et Buñuel, citer Robert Walser, Francisco de Quevedo, se souvenir du cimetière d’Igualada à Barcelone conçu par l’architecte Enric Miralles, fustiger les petits-bourgeois en polos Ralph Lauren, hurler sa rage d’exister en affrontant le cancer… Tout ça est bel et beau, mais l’inconvénient, c’est qu’on ne sait plus trop de quoi il est question !_M.H. Jusqu’au 14 février à 20 h 30, du mardi au samedi, dimanche à 15 h 30. Théâtre du Rond-Point (salle Jean Tardieu), 2 bis, av. Franklin D. Roosevelt, 8e. Mo Franklin D. Roosevelt. Tél. : 01 44 95 98 21. Places : 11-30 €. Du mardi au samedi à 21 h 30, dimanche à 19 h. Théâtre du Lucernaire, 53, rue ND-desChamps, 6e. Tél. : 01 45 44 57 34. Envie de renouer avec le musichall des années trente ? Misez donc sur la Cie Tro-Didro ! Fondé par Nigel Hollidge en 2009, ce collectif cosmopolite féru de théâtre contemporain et populaire a choisi de décrypter les mystères de l’argent (à partir du passionnant documentaire de Paul Grignon intitulé L’Argent dette) et de faire résonner un répertoire de l’entre-deux-guerres, dopé de chansons plus contemporaines et de compositions originales (Daniel Glet). L’idée : allier fond et forme dans une ambiance “paillettes, claquettes-ombreschinoises” animée par trois comédiens et un pianiste. 33 affaires culturelles arts du cirque “Tempus fugit ? Une ballade sur le chemin perdu” Du 3 au 22 février 2015 La Compagnie S’appelle reviens SOUS MA PEAU / SFU.MA.TO 73 rue Mouffetard, Paris 5e | tél. : 01 84 79 44 44 | www.lemouffetard.com Le Cirque Plume joue au ballon, toujours entre le réel et l’imaginaire. Photos Yves Petit ••••• Ce n’est pas parce qu’il souffle ses trente bougies que le Cirque Plume va arrêter son cirque ! Au contraire : il mélange désormais son répertoire à la culture et à la virtuosité des artistes d’aujourd’hui. Bernard Kudiak, l’âme de Plume, se souvient des balbutiements au début 1984, de ce chemin bordé de rêves, comme celui de se lancer dans les arts du cirque, comme ça, sans filet, pour la fête, les anges vagabonds, le voyage, la poésie, la musique : « Nous cherchions la poésie, la fragilité, l’humilité, la joie... À ce moment-là, on donnait le cirque pour obsolète, mort. Nous avons créé une forme populaire, inventive et indépendante, rentable et non commerciale » (la compagnie s’autofinance à hauteur de 85 %.). Tempus Fugit ?, sous-titré Une ballade sur le chemin perdu, leur dixième création écrite et mise en scène par Bernard Kudiak, se présente comme résolument festif et familial. Un spectacle sur le temps, en référence au “chemin perdu” des horlogers – soit l’espace entre ce qu’ils nomment le repos et la chute, le tic et le tac –, un geste de sal- timbanques placé sous le signe de la transmission, de l’histoire, du sens et du partage. Mât chinois, danse sur fil, trapèze, équilibrisme, jeu burlesque, danses, et un très beau travail sur la musique (chapeau bas à Benoît Schick qui a composé sous l’ombre tutélaire de Robert Miny, “le maestro”, disparu en 2012) font de ce 10e opus du Cirque Plume une récréation joyeuse et nostalgique. Si les interventions gaguesques de Mick Holsbecke font surtout pouffer les minots, on retiendra cette poursuite rouge projetée sur un immense tissu suggérant un gros ballon avec lequel jongle une ombre, ce violoniste qui se déplace dans les airs, les pas de flamenco de la danseuse DianeRenée Rodriguez, les numéros d’équilibriste de Marie-Ève Dicaire ou les moments de poésie de Sandrine Juglair. Nos baladins du nouveau cirque en ont encore sous le pied._A.H. Jusqu’au 7 fév. à 20 h 30, sauf jeu. à 19 h 30 et dim. à 16 h, relâche lun. et mar. Scène nationale, pl. Georges Pompidou, Saint-Quentin- en-Yvelines (78). RER SaintQuentin-en-Yvelines. Infos/Résa : 01 30 96 99 00. EN TOUTES CIRCONSTANCES ET DEPUIS-DEPUIS PRÉSENTENT LE CHEF-D’ŒUVRE DE JOHN STEINBECK À PARTIR DU 27 JANVIER À 19h00 LOCATION : 01 42 97 4000 sons 5 février classique Prades aux Champs-Élysées Théâtre des Champs-Elysées, 15, av. Montaigne, 8e. Mo Alma-Marceau. Tél. : 01 49 52 50 50. À 20 h. Places : de 5 à 55 €. C’est parti pour l’édition 2015 de Prades aux ChampsÉlysées ! Jeudi, l’illustre Quatuor Talich partage la scène avec Nobuko Imai, Michel Lethiec et Jean-Philippe Collard pour des quintettes signés Brahms, Mozart et Dvorak. De superbes moments de complicité chambriste en vue… Prochains rendez-vous les 20 et 21 mars. Du 5 au 8 février opéra moderne Ibrahim Maalouf et Oxmo Puccino Philharmonie de Paris, 221, av. Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. Tél. : 01 44 84 44 84. À 20 h 30. Le trompettiste-compositeur Ibrahim Maalouf et le rappeur-conteur Oxmo Puccino installent leur grandiose œuvre commune inspirée de Lewis Carroll, Au pays d’Alice, dans le très couru cadre de la Philharmonie. Proposé en préambule, puis tout au long d’un week-end consacré au “merveilleux”, ce spectacle entre jazz, rap et rock, avec chœurs et orchestre, ne pouvait mieux tomber. Ceux qui n’auront pas de place peuvent néanmoins toujours se consoler en écoutant l’album, incontournable. 6 février 34 affaires culturelles blues-rock Bror Gunnar Jansson Un authentique et grand bluesman nous arrive du pays viking, comme s’il avait grandi au bord du Mississippi pendant les années 1940. Il semble porter l’âme des morts, des mythiques chanteurs du Sud profond comme Howlin’ Wolf. Ce Suédois au visage jeune et sombre se nomme Bror Gunnar Jansson. Il joue de la guitare et de la batterie, il est vêtu comme un dandy et s'est révélé à l’âge où l’on meurt habituellement dans le rock : 27 ans. Né dans un petit village, Lerum, près de Göteborg, il suit très tôt son père, contrebassiste, et commence même à jouer avec lui, au sein de son groupe, Serves Your Right To Suffer, baptisé ainsi en hommage à un maître du blues, John Lee Hooker. Bror a alors une dizaine d’années. Il ne s’en remettra jamais, mordu par le légendaire serpent qui hante tant de blues, jusqu’à l’avoir dans sa foutue gorge, dont s’échappe une voix étranglée, possédée. Son disque Moan Snake Moan est bourdonnant, grognant, halluciné, salle de tortures sha- contemporain 25e festival Présences Diego Matheuz. Photo Lucas Dawson Photography jazz/groove Anthony Joseph + Archie Shepp Sons d'hiver. Salle Jacques Brel, 164, bd Gallieni, Fontenay-Sous-Bois (94). RER Val de Fontenay. Tél. : 01 46 87 31 31. À 20 h 30. Places : 11-18 €. Il est poète, chanteur, romancier, bref, Anthony Joseph appartient à la grande famille des imprécateurs noirs dont faisait partie Gil Scott-Heron (à qui un hommage a été rendu la semaine dernière à Sons d'hiver). Né en 1966 à Trinidad, il a créé un groupe, le Spasm Band, qui navigue dans le cœur du chaudron black, du funk et de la soul psychédélique, très brillant sur scène. Il a souvent joué avec le saxophoniste free Archie Shepp, présent lui aussi ce soir avec son projet Attica Blues. Deux artistes engagés, la rencontre choc des Caraïbes et des États-Unis ! 02/02/15 A NOUS Depuis un quart de siècle, Radio France met la création musicale à l’honneur deux semaines durant avec le Festival Présences. Après un ParisBerlin l’an dernier, on traverse l’Atlantique, cette fois pour quatorze concerts sur le thème “Les deux Amériques”. Une proposition d’autant plus alléchante que l’entrée est gratuite pour les moins de 28 ans, que les prix des billets ne dépassent jamais 15 € et que les concerts se déroulent dans le Grand Auditorium flambant neuf de la Maison Ronde. Les Amériques ? Les États-Unis se taillent une Photo Julien Bourgeois kespearienne, avec giclées d’orgue, guitares saturées, percussions poisseuses… « Il a un couteau dans sa main », chante le démon. Sa musique effilée comme un poignard, dure comme un silex, secoue cette semaine les vénérables murs du New Morning. Sans pitié._S.K. Le 6 février à 20 h 30 au New Morning, 7-9, rue des Petites-Écuries, 10e. Mo Château d’eau. Tél. : 01 45 23 51 41. Places : 20 €. place de choix, ce qui n’est que justice du fait de la vivacité et de la diversité de la création musicale qui les caractérisent. On retrouve des valeurs sûres telles que Reich ou Adams (la Doctor Atomic Symphony par exemple, avec l’Orchestre national dirigé par James Gaffigan et le magnifique Inon Barnatan au piano, le 12 février), mais aussi Nancarrow, Rouse, Cage, Corigliano (le Concerto pour clarinette par Paul Meyer le 13 février) ou encore le jeune Christopher Trapani (né en 1980), dont l’Orchestre philharmonique donne la création mondiale de Spinning the Infinity (le 21) sous la baguette du chef Diego Matheuz. En matière d’interprètes comme de compositeurs, l’Amérique latine dispose elle aussi de sérieux atouts. On s’en rendra compte avec des partitions de Matalon, Nillni, Desenne, Alvarez, etc. Mais si la dominante de Présences 2015 est américaine, on entend aussi des compositeurs français et européens tels que Thierry Pécou, Richard Dubugnon ou Alexandros Markéas. De quoi réjouir les curieux d’horizons sonores nouveaux._A.C. Du 6 au 21 février (à 20 h, sauf le 14 à 11 h) à la Maison de la radio, Grand Auditorium, 116, av. du Président Kennedy, 16e. RER Av. du Pdt Kennedy. Tél. : 01 56 40 15 16. Places de 5 à 15 € (gratuit pour les - de 28 ans). Textes : Stéphane Armand, Alain Cochard, Stéphane Koechlin, Thomas Séron The Afghan Whigs Après la dissolution du groupe en 2001, Greg Dulli était catégorique : « The Afghan Whigs ne se reformeront jamais », disait-il à qui voulait l’entendre. La suite ressemble au retour des Pixies... Après une longue pause, les musiciens décident de donner quelques concerts. Puis les voilà qui composent de nouvelles chansons, pour enfin sortir un album complet. Treize ans après le split, The Afghan Whigs revient avec un septième disque de dix titres : Do to the Beast. Pour ceux qui auraient manqué les épisodes précédents, le groupe américain a fait partie de l’aventure grunge du label emblématique Sub Pop (Nirvana, Mudhoney, Soundgarden, etc.), avant d’opérer, vers 1992, un virage R&B et soul. L’ouverture de Do to the Beast sonne plutôt comme un retour au gros son. Et la grosse artillerie guitare, basse et batterie, pas trop inspirée, évoque le tout-venant des années 90. La suite voit The Afghan Whigs retrouver la veine du refrain accrocheur (Matamoros), du morceau poignant, avec une petite touche soul blottie dans les chœurs (It Kills) et quelques sommets de rock atmosphérique : Algiers, Lost in the Woods et le climax sentimental Can Rova. Ces trois derniers titres figurent d’ailleurs dans la tournée du moment. Où The Afghan Whigs alterne entre la plupart des morceaux de Do to the Beast, des chansons qui ont fait le succès du groupe (dont les très bons Fountain and Fairfax, Debonair, Gentlemen) et quelques covers pas toujours attendues… Des Beatles à Bobby Womack, en passant par Fleetwood Mac, The Police et Jeff Buckley (Morning Theft). Le tout porté par l’énorme voix de Greg Dulli. Incandescent._T.S. Jeff Mills © Nestor Leivas rock affaires culturelles Auditorium du Louvre 35 Carte blanche à Jeff Mills Duos éphémères Vendredis 6 février, 6 mars, 10 avril et 19 juin à 20h30 Avec Mikhaïl Rudy, Michel Abdoul, David Calvo Réservations : 01 40 20 55 00 / fnac.com Le 9 février à 20 h au Trabendo, parc de La Villette, 211, av. Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. Places : 30 €. www.louvre.fr Photo Piper Ferguson 6 et 7 février classique Orchestre du Capitole Philharmonie 1 (Grande Salle), 221, av. Jean Jaurès, 19e. Mo Porte de Pantin. Tél. : 01 44 84 44 84. Le 6 à 20 h 30, le 7 à 11 h. Places : de 10 à 70 € (le 6), de 8 à 10 € (le 7). Doublé parisien pour l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et son directeur musical, Tugan Sokhiev. Vendredi, ils font équipe avec le superbe chœur basque Orfeón Donostiarra et le ténor Bryan Hymel pour le Requiem de Berlioz. Une monumentale partition qui promet de s’épanouir pleinement dans l’acoustique remarquable de la Grande Salle de la Philharmonie récemment inaugurée. Le lendemain, en ce même lieu, les Toulousains inaugurent le cycle “Le Merveilleux” avec un concert familial composé d’extraits du Casse-Noisette de Tchaïkovski. OUMARRE LAURENT G U VENDREDI A DU LUNDI 19H-20H riat avec en partena dcast écoute, po Écoute, ré anceculture.fr sur fr bons plans 36 44 affaires culturelles Chaque semaine, gagnez des cadeaux sur www.anous.fr > Rubrique case chance et retrouvez des bons plans exclusifs et toute l’actu d’A NOUS PARIS sur www.facebook.com/anousparis Théâtre The Shaggs (Better than the Beatles) Concert Benjamin Clémentine Du 17 au 21 février au Théâtre Paris-Villette Les 19 et 20 mars au Trianon The Shaggs, ou la véritable histoire du plus mauvais groupe de rock de tous les temps ! Un groupe de trois sœurs, du fin fond du New Hampshire, né à la fin des années 60 de l’obstination d’un père de famille persuadé d’accomplir une prophétie. Un groupe au son inouï, naïf, brut, pur. www.theatre-paris-villette.fr 4 x 2 places à gagner pour le 17/02 à 20h Il est des voix capables de vous transporter dans un ailleurs inoubliable, des silhouettes marquant l'esprit et le cœur dès la première seconde : Benjamin Clementine ne laisse pas indifférent. www.letrianon.fr 2 x 2 places à gagner par soir Événement Africaparis Événement Odezenne prend L’Olympia Du 12 au 15 février au Carreau du Temple Le 10 mars, seul concert de l'année. Africaparis est un week-end consacré à la culture africaine de Paris. Au programme : concept store, coaching, défilés, expositions, dégustations, stages de Booty Therapy et de Faro-faro, lectures, conférences, voguing, ateliers, concerts et Dj Set ! Toute la programmation sur www.carreaudutemple.eu Entrée Libre (hors spectacles et ateliers) 5 x 2 places à gagner pour Afropéennes le 14/02 à 20h30 Il y a 2 ans, Odezenne organisait via Facebook des concerts "à la demande" pour convaincre les programmateurs de les faire jouer. Le groupe produit aujourd’hui son Olympia, l’occasion de découvrir en avant-première des titres du prochain album, très attendu fin 2015. S’en suivra l’after show foutraque de leurs amis Salut C’est Cool. 5 x 2 places à gagner Théâtre Ubu roi Nuit 104 #2 Carnaval électro Les 12, 13 et 14 février au Théâtre de Suresnes Jean Vilar Le 14 février au Centquatre-Paris D’Alfred Jarry. Adaptation/mise en scène Jérémie Le Louët. Ce roi de l’absurde est l’archétype du despote cupide et vulgaire. Avec l’invention de cet OVNI théâtral, Alfred Jarry a imaginé une claque à tous les académismes de la fin du XIXe siècle, une modernité que Jérémie Le Louët retient pour «son» Ubu, afin de rendre à la pièce sa puissance subversive. 10 x 2 places à gagner pour le 13/02 Une mécanique dansante folle : d’inépuisables DJ’s dont Apollonia avec Dan Ghenacia, des lives, des clubbers costumés (dress-code : « tous à pois ») et une montagne d’activités insolites avec coiffure, maquillage, cabines de relooking et massages. Pour vous emmener jusqu’au petit matin. www.104.fr 10 x 2 invitations à gagner Spectacle TUTU - Chicos Mambo Du 13 février au 1er mars et du 29 avril au 24 mai à Bobino Après le succès de cet hiver, les Chicos Mambo reviennent à Bobino, pour 32 dates supplémentaires. Un spectacle loufoque et décalé dans lequel six hommes nous présentent la Danse dans tous ses états. www.bobino.fr 5 x 2 places à gagner pour les 14/02 et 2/05 à 19h 02/02/15 A NOUS MASTER 2015 ouverture du diplôme d’ingénieur* processus mobile Ingénierie des Systèmes d’Information et d’Aide à la Décision cloud Ingénierie des Systèmes d’Information Distribués architectures décisionnel Les interconnexion management diplômes conduite de projet d’ingénieur big data nomade données e-santé virtualisation des Systèmes d’Information Mobiles informatique sécurité SPÉCIALISATIONS Formations en alternance, continue ou à temps plein E S I A G – ;876543210/.52/54-,+*)7/('&.%254$116.%2054#46'4!5 &.7* 71 ru e S ain t S im on 94017 C RÉTEIL WWW.MIAG E.U - P EC .FR / 01.56.72.62.55 C O N TAC T.MIAG E@U - P EC .FR Ingénierie des Systèmes d’Information pour la santé * sous réserve d’habilitation Ingénierie Sous le patronage du Antiquités Achat OR QUE FAIRE APRES UN PAI EM ENT CO MPTANT Tableaux, tout objet ancien, luminaires, bronze, montres de marques Cartier et Rolex, Cartes postales, pendules, jouets. 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Témoignage d’une scientifique. 14 h 00 : Les métiers des industries alimentaires (agroalimentaire, agroressources...) 16 h 00 : Les métiers des énergies nouvelles (bioénergies, photovoltaïque, éolien…) LES4TEMPS.COM SAMEDI 7 FÉVRIER À 15 H, PLACE DU DÔME SPECTACLE CULINAIRE AVEC THIERRY MARX. *SPECTACLE INAT TENDU