Bib-27800

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Bib-27800
Session A2
African Economic Conference 2007
"Opportunities and Challenges of Development for Africa in the Global Arena'
HH
15-17 November 2007, Addis Ababa, Ethiopia
L!aide au commerce dans les pays en developpement:
des articulations complexes pour une efficacite reelle
Marilyne Huchet-Bourdon, University of Rennes, France,
Anna Lipchitz, French Agency of Development, and
Audrey Rousson, French Agency of Development
African Development Bank Group
Economic Commission for Africa
L'aide au commerce dans les pays en developpement:
des articulations complexes pour une efficacite reelle
Marilyne Huchet-Bourdon1, Anna Lipchitz2, Audrey Rousson3
Septembre 2007
AOROcampus
Mate de conferences en economic Agrocampus Rer.es : Mari.yne.Huche^Bourdongagrocampus-rennes.fr
■ Economiste a l'Agence Francaise du developpement, Pans : rpchrtza@a&fr
' Consutote pourl'Agenec Francaise du developpement, Pans : [email protected]
PLAN
INTRODUCTION
I.
Du « commerce sans aide» a r « aide au commerce »
I
A. Le d£veloppement des capacites productives
7
1.
2.
Des bienfaits theoriques de l'ouverture a la rfalitf.'".'.".'.'.'"
...jusqu'auxlnvestissements Directs a I'Etranger..
B. L'insertion dans le systeme commercial mondial .""
1- Politiques et re"glementations commerciales
"
2.
Ajustements lies au commerce
C Les contraintes commerciales dues aux inrrasnictures
D.
La nomenclature de Paide au commerce
II. L'absence actuelle de strategie d'aide au commerce
A. Analyse de Paide au commerce mondiale
1.
2.
Un enchevetrement de programmes d'aide au commerce
Analyse de Paide au commerce en 2006
B. Necessite de definir une strategie pour les bailleurs defends
a oTSSC d'UnC r^exi0n strategique sur Paide au commerce
A.
Cadre strat^gique
B 1- Typologiedesbesoinsacmelsetruturs'enaideaucomm^
M^thodologie
c.
2
1.
2.
Des besoins en aide au commerce dS^ife seton ies iigions
Four une aide au commerce efficiente et efficace
Les enseignements devaluations deja realises...
Les politiques de transport
^
BIBLIOGRAPHIE
^^
Annexe 1 : Les differentes categories d'AC
Annexe 2 : Parts des contributions multilateraies et biiatoies^ PAC
Annexe 3 : Les regions economiques des pays de la typologie
Annexe 4 : Resultats de la typologie
3V S
7
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25
33
90
Z
i0
31
INTRODUCTION
I'Organisation Mondiale du Commerce (OMC) couvre 151 pays et 97 %
mmm
n'affluent pas considerablement.
Ce constat a inaugure de profonds changements dans la definition des politiques de
que 1 aid^, .la.ante££££» ^
nialds de dollars). EUe peu, etre decnte
rendent nfcessain l'^laboration de strategies aupres des baillems de fonds.
reflexion strategique, utile pour les contributes de l'AC.
I. Du « commerce sans aide» a I'« aide au commerce »
ses capac.tes produces, de respecter 1'ensemble des regimentations
cons.derations : die don permettre Insertion des FED dans le commerce international
A. Le developpement des capacites productives
1. Des bienfaits theoriques de I'ouverture a la realite...
„. J^TT^*"- 'e c°mmerce courage les economies d'echelle et done les gains de
melons au developpement5. La constitution de blocs regionau^ estTgaZent noZse de
cro.ssance, car generatrice d'economies d'echelle. Elle favorise la volLfde convergence
productmte, la d.fius.on de la technologie, les investissements; il ameliore egalement les
macroeconom.que des pays, visant a creer un environnement propice a la concu^ence
chanTTf
"e enC0Urage
' Une mattriSe
de nnflati0n' Elle
des deficJcommerciaux,
Z< Z
change et favonse
ams, une stability
macroeconomique.
incite alors la mise en2p"
rffonne, portant sur les cadres legislatif et reglementaire. Cette amelioration Th^££
mst.tut.ons ou de gouvernance affecterait significativement le taux de croissance.
PFn H^T tenU ^ CCS ^"CeptS th6oTi<iues' dil"^r les barrieres tarifaires a l'attention des
PED devrait leur permettre de s'inserer sur le marche mondial. Leur niveau moyen d'inte^tion
P ffi'e P-dsdesexpoS:
rsTpiB67 "nLmb
ePdndanCe
^^en ifP^
i'^friCUr
PeUt^saufillUSW
P-dsydesdexpoS:
ensembl^des
developpet6
f l'ESA,
l'ESAParaffichent
^ re8'ons
developpement6,
une ouverture et
Ti
mTni
une dependance envers 1'exteneur beaucoup plus marquees qUe celles des pays de l'OCDE
, et Guenn (,997), FrankeI et Rcner (I999), Rodriguez et Rod* (itsachs et Wan.er (200,) pax
rEst
Figure 1: Caracterisation commerciale des regions
■ PSEM
■CEDEAO
■ CEMAC
■ ESA
■ SADC
■ ASEAN
■ OCDE
exportation wileurajoutee Naleurajoutee \raleur ajoutee
agriculture
Industrie
sendees
Source: WD1 (moyenm des donnees 2002, 2003 et 2004)
les politiques de cooperation, differents accords preferentiels sont sign^s
intraregional et contribuer ^ la stabilite des zones.
hausse enregistree lors des chocs p6trohers.
Figure 2 : Evolution de la part des exportations dans le monde
de l Afnque Subsaharienne et du Moyen Orient
A/MY
£25
MddeEnU North AMca
/\
a*-Sah»r«n A/pica
Source: WDI, 2006
L'ouverture n'a pas permis une amelioration de la valeur aioutee
sont PTragricultoe et
Auction
a une
*
2. ...jusqu'aux Investissements Directs a I'Etranger
t' Cf. Cling (2006) pour une revue bibliographique detaillee sur
permettentdecroitreetdesedlXper"
* pr°duire des biens
et
et lui
l'ouverture aux IDE permettrait non seulement de stabiliser les entrees de capitaux ma.s auss.
d'TcrXe les debouches a 1'exportation. Wilson et Cacho (2007) examment a travers une
analyse Tconometrique et des etudes de cas10, la relation entre 1'IDE, les echanges et les
politiques liees au commerce. Globalement, les politiques qui tendent a hberahser les courants
d'i hanges peuvent contribuer a accrottre 1'IDE et ainsi le developpement^ et mversemer* Dans
les pays de fOCDE, les droits de douane et le soutien des pnx du marche peuvent mfluersur la
repartition geographique de 1'IDE. Celui-ci peut aussi constituer un moyen d Sviter ou de
contourner les droits de douane. Ou alors les entreprises d'un pays peuvent mvestir dans un autre
pays pour profiler des preferences tarifaires dont ce deuxieme pays beneficie aupres d, unautre
La participation a un accord regional de libre-echange ou a une union douamere peut ouvnr des
possibility d'investissement.
Les efforts deployes par les PED pour attirer les IDE et en tirer parti ne cessent de
s'amplifier eTde se multiplier (CNUCED (2004, 2006a, b, 2007a, b». Fin 2003, on denombrait
nlus de 2 200 accords bilateraux d'investissement concernant un total de 176 pays. Le nombre
d'accords commerciaux bilateraux, regionaux ou interregional touchant d.rectement a des
questions liees a 1'investissement va egalement en s'accroissant. De plus, a V*V"J»m*"
se contentent pas de mettre un place un cadre juridique national destine a lever les obstacles aux
DE mais concluent de plus des accords international d'investissement a d,vers echelons
(bila'teral regional, et multilateral) af.n de rendre ces pays plus attrayants pour les investisseurs
etranglrs. Pourtant, 1'evolution des IDE11 reflete que les flux se dirigent en majeure partie vers
les pays developpes.
Malgre une hausse des flux d'IDE de 26,5% en 2006, force est de constater que l'Afrique
est le continent qui attire le moins les IDE (3,3 % des IDE entrants mondiaux et moms; de,10 A
des IDE entrants des PED), derriere l'Asie qui a une pousse rulgurante a partir desa^nees 80 Cf.
figure 3). Le continent africain enregistre le plus faible score en termes de flux d IDE par hab.tant
33 3 millions de dollars par habitant en 2005) loin de la moyenne des PED (61 millions de
dollars par habitant). A titre de comparison, les flux annuels par habitant sont respectivement de
572,6 millions de dollars dans les pays developpes et 119,4 dans les economies en transition Par
ailleurs, contrairement a l'Asie, peu d'IDE proviennent du continent lui-meme (3 A du stock
contre 30 % en Asie).
Certes l'Afrique re?oit une tres faible part des flux mondiaux mais elle enregistre toirtefois
des progres non negHgeables en volume. Les flux annuels d'IDE vers l'Afrique opt fe muKmhSs
par 24 entre 1970 et 2005 avec une augmentation particulierement sensible depuis les annees yo
Egalement, rapporte au PIB, les flux d'IDE entrants de 2005 representent respectivement 2,1 /•
du PIB dans le monde, pour 3,2 % du PIB en Afrique.
le statut de propriete des entreprises existantes (par le biais de fusions et d'acquis.uons). Sont egalemeni: dflBn s
omme des IDE, d'autres types de transactions financiers entre des entrepnses apparen ees, notamment le
rtoestissement des benefices de 1'entreprise ayant obtenu 1'IDE, ou d'autres transfer en capital.
10 Pavs Studies * Ghana, Mozambique, Tunisie et Ouganda.
» DWsTa base d^donnees de la ^NUCED. Les flux annuels sont exprimes en millions de dollars couranfc*. Le
rapport de la CNUCED (2005) stipule que les evolutions observees en termes de flux sont compatibles avec celles en
termes de stocks.
Figure 3 : Evolution des flux d'IDE entrants
1985
^
2005
4,33%
nmv.
B^
10,779*
75,48% ^H^H
^^| 24,50% |
W—i
H^^O.16%
eAsie
60,67% B^^|
U,22%
■ Pays developpes U Pays en transition ■ Afrique
■ Amerique
J|^^35,00%
,9,35%
□ Oceanie
^J
-^^21,78%
a
9,63^
U,35%
■ Pays developpes O Pays en transition ■ Afrique
■ Amerique
sAsie
□ Oceanie
Source: CNUCED (2005)
Dans un contexte ou l'essentiel du commerce mondial est realise par les entreprises
multmationales, les IDE sont un moyen de s'inserer dans la mondialisation. Us facilitent l'emploi
national et la creation d'entreprises tout en generant des recettes d'exportation. Us permettent de
beneficier de « transferts technologiques »: les investisseurs etrangers amenent avec eux des
precedes de production innovants, des methodes d'organisation performantes et des savoir-faire
qui se diffiiseront progressivement a l'ensemble du pays et doperont sa productivite Le pays
d accueil peut ainsi beneficier du progres technique sans avoir a le financer. Cela lui permet
egalement d'avoir acces a de nouveaux marches. Ainsi, les gains attendus en matiere de transferts
technologiques, de developpement d'inrrastructures, de diversification du tissu industriel d'acces
aux marches et de promotion de l'investissement prive sont importants. Les IDE sont en outre
plus stables que les autres formes d'apport de capitaux car ils impliquent un engagement a long
terme dans l'economie du pays hote. L'IDE, par nature investissement prive a long terme
pourrait permettre de reduire la dependance a l^gard de l'aide publique.
Les pays developpes pourraient utiliser l'APD pour soutenir des projets d'investissement
associant capitaux publics et privet (OCDE, 2002). En agissant ainsi, les liens entre IDE
provenant d'acteurs prives, et APD, provenant des bailleurs de fonds (plus particulierement
1 AC), sont e~troits. L'AC pourrait contribuer a former des conditions attractives pour les IDE.
B. L'insertion dans le systeme commercial mondial
Le processus d'adhesion a 1'OMC represente un cout d'entree important pour l'integration
des PED dans Ie commerce international, d'autant plus fort que d'autres partenaires de la scene
mondiale ont deja impose leurs regies. De fortes capacites d'analyses en termes de politiques
commerciales sont necessaires, pour l'adhesion mais egalement pour le suivi des negociations au
jour Ie jour et leur mise en oeuvre. La constitution de blocs regionaux necessite egalement une
reglementation favorable, pour renforcer les capacites de production regionales, mais egalement
pour la formation d'alliances, indeniables pour la prise de parole dans rhemicycle de l'OMC
Enfin, la reglementation du commerce international en tant que normes et standards represente un
obstacle considerable a l'insertion des PED dans le commerce international. Ces aspects sont
regroupes au sein de l'AC dans la categorie « politiques et regimentations commerciales »
ailleurs les PED doivent faire face aux couts de court terme induits par la
d'aide a cet egard sont regroupes dans la catfgone « ajustements lies
au commerce ».
1. Politiques et reglementations commerciales
Les pays en developpement souffrent d'une faible capacity d'analyse en politiques
comme^c ks Hs onnaissen'tmal les impacts economises et sociaux des accords commercxavo,
S'Xtonne a ce constat structure!, un «turn over» des fonct.onna.res pour des postespb
remuneSs (WTO (2005)) ne facilitant pas la capitalisation de conna.ssances. Pour determme
e™ intlretT stategiquei dans ces accords, les gouveraements ont souvent recours a des
SI ntemttionaux. Leurs etudes, couteuses, sont generalement peu adaptees au context
tocal ConsLence logique de la faible comprehension des enjeux commerc.aux
outil
ommercia n"est pas "onsidere par les PED comme un outil de developpement. Hesrtant
3re des engagements, Us concluent tardivement les accords commerc.aux qm ne sont pas
appropril et son? mis en rcuvre relativement tard. Ce besoin de renforcement-i- -p-.tes
d'Safyses a ete mentionne explicitement lors de la declaration ouvrant le cycle de Doha en 2001.
Apprendre aux PED a conclure des alliances (au moyen d'outils communs d'analyses par
exempl5T.es taciter a avoir recours a 1'organe de reglements des differents devra.t ^galement
faire parti des programmes de renforcement des capactes d'analyses.
Concemant la maitrise des politiques et reglementations commerciales, la conform^ aux
normes sanitaires et phytosanitaires est consideree eomme la contramte prmcpale venant
™arr la participation des PED aux echanges internationaux. Cette prol.ferat.on es due a
^mentation de la richesse mondiale et a la diminution des barneres tar.fa.res, mctant les pay
a dreTser des barrieres non tarifaires. Differentes recherches ont ete menees pour evaluer le
nertes 1 Lstcernormes et standards ; les chiffres different selon les secteurs ma.s represented
un moXn considerable. L'IDE peut par exemple aider les entreprises a se donner les moyens de
satisfaire aux normes des marches des pays de l'OCDE. Au contra,re, pour W.lson et Cacho
(2007), l'investissement peut etre affecte par les normes.
2. Ajustements lies au commerce
Alors que la liberalisation procure des gains a long terme, des couts ^~nts de
court terme peuvent s'operer, illustrant les couts de reallocate d'un secteur a ^aufre. Stolper et
Samuelson (1941) ont demontre que la croissance du commerce peut avoir des ellets
coTsW able sur la distribution des revenus; les travailleurs peu qualifies, par exemple, ava.en
beaucoup a perdre. Desormais, les couts de la liberalisation commerc.ale, es obstacles qu
peuvent obstaer 1'expression des benefices de cette liberalisation ams. que les perdants sent
aZurd'hui mieux apprecies (Stiglitz et Charlton (2005)). Us ont ete reconnus en septembre 2003
Zsmetre cosignee par le president de la Banque Mondiale et du FMI, et le d.rec eur genera
ZvoZcIts ajuftements lies a la liberalisation concernent le secteur pnve (marches du trava.
par exemple), comme le secteur public (pertes de recettes fiscales). Les couts de rea locat,on du
m"ch6 du tavail sont particulierement importants dans des PED mtens.fs en mam dWe. Les
differents couts d'ajustements peuvent 6tre synthetises amsi:
Tableau 1 : Les couts d'ajustements lies a la liberalisation du commerce
Opportunity costs of unemployed labor
Obso(esca>GeofstuHsandskispecificrty
Private sector
PubDc sector
Lower wage levefe
Re-training costs
Personal costs such as psychological suffering
Other oo^(e.g. rent seeking)
■ ■■'
Opporft«ty costs of underutilized or unemployed capita)
Cost of. capital rendered obsolete (Capital write-offs)
. Transition costs of shjffrq capital from one adr " '
Shift tax revenue base
Social safely net spending (e.g.. unemployment benefits)
Erosion of benefits from preferential treatment
Efforts to ensure macroeconomJc stability
Implementation costs of trade reforms
Non Trade Concerns: food security, support to rural areas, environmental concerns
d'aiustemTn^Tefer:l
(20?5) n0USconcentrees
"^ Une biblioSraPhie
** "-sure precis
des couts
dajustements es etudes son1 *i
generalement
sur quelques ™
ajustements
au
moyen de modeles specifies12. En effet, les modeles d'equilibre general ou partiel ne
pas ces couts d'ajustement; ils donnent des resultats a long" tenne. Us sont stages "
duTdu
Tr^ ^pasPr°dUCtiOn
Entravail
P"*^^.ils
n'e^iment
pas la
duree du c^Z
chomage etT
ne modehsent
toujours 6tle rempl0imarche du
ou manquent
de donnees
Z eCs FED oeu^t^ ^T" d'^deS *"*« " ^ ^ *'***"«« de la ™^
dans ies FhD. Souvent, les etudes sont ex-post et descriptives.
Au niveau macroeconomique, certains pays subissent une erosion des preferences13 Les
consequences de eette perte de preferences pourraient varier en fonction de la sLattn
macroeconorn.que des pays, plus particulierement en fonction de ses capacites de traTferts
dudu Sr/
h" ^ ^Ctl°n
t S°nde rati°
detteS/PIB)'constate
dC SCS rigidit^S
du march^d'erosion
du "ou
regime de change.
L'ensemble
la litterature
que le probleme
des
10
Au final il semblerait que les coins d'ajustements soient relativement faibles par rapport
aux p^SS liberalisation, a long tenne. L'AC destinee a facihter ces ajustements
aux
est classee dans la categorie « Ajustements lies au commerce ».
C. Les contraintes commerciales dues aux infrastructures
Pendant longtemps, les seules entraves politiques aux echanges expliquaient le volume eUa
Jrtition t'^j£^1^J»iZ&£Z^ a-eS:
VS l" SS les uns des autres. Les couts de transport peuvent etre
p^
en^o~ ouran^ d'echanges et les pays enc.aves enregistrent des couts de transport supeneurs
de 50% a ceux d'autres economies comparables ayant un littoral.
Outre des couts eleves de fret (d'autant plus lors de I'envoleedes prix du petroled les couts
engendres par 1'imprevisibilite des temps de transport (hes a des serv.ces nor, fiables) son
eHtz 2003)) En realite 1'impact de 1'imprevisibilite sur le prix depend de la nature du b.en e
d^ ' mportanee du pays foumisseur (petit ou grand pays capable d'orienter le Pr« mond.a y I
exi te Cent d'auLs obstacles aux transports, tels que la corrupts es rtglementaUons
:xceLivSTinefficacit6 du prive... mais 1'absence de fiabi.ite et de prev.s.brhte des serv.ces de
transport reste le principal.
L'acces au marche mondial dependrait done aussi, et surtout, de contraintes physiques, telles
aue la dTsPonibUite des couloirs commerciaux et des systemes de transport. On pare aors
ramelioration de l'effieience portuaire et des regimes douamers amsi que des pohtique
TSakes rationalises et/ou harmonisees peuvent s'averer tres ben6fiques pour les
s La coo dination Internationale est indispensable pour eviter un sous-mvesUssement
' infra^ctures de transport. Des progres dans 1'efficienee portumre, le regime
Slementake et les infrastructures de transports international entratnent une augmentatton
relativement plus importante des exportations que des importations.
construction, 1'utilisation et la gestion de ces structures.
11
D. La nomenclature de I'aide au commerce
Face a ces different* obstacles au commerce, une definition de I'AC est encore en cours16
vlc^1ZLcZXeT^°rieS
reC0UVre
1CS fomieS ^^^"^
notamment
1 AC et ^enforcement des capacites
commerciales
: les politiques^et1'aide,
riglementations
commerces et /, developpement du commerce. Cette definition Art ,J"TZ
Sn
mefrde
de rAc>(TCBDB17
«* ia <-*-d Hong-Kong en ssSsT
2005. La t
base
de donneesroMC-au
conjointe sujet
OMC/OCDE
ou Trade
SSSS^SSi^f-^
C°nStmiteque*cesl0FSdeuxP0Ufcategories.
1C SUiW deS -ntributions dom
notification est obhgatoire, ne concerne
• La definition a six categories correspond a l'ajout de quatre categories- fes
mfrastructures liees au commerce, le developpemen, des capacites pJuZes, les
ajustements hes au commerce et les autres besoins lies au commerce. II s^del
dermere nomenclature proposee le 27 juillet 2006 par 1'equipe speciale, et appreciee de
II. L'absence actuelle de strategie d'aide au commerce
A. Analyse de I'aide au commerce mondiale
1. Un enchevetrement de programmes d'aide au commerce
Differents contributeurs interviennent en tant qu'acteurs de l'AC. Les bailleurs de fonds
bilateraux et multilateraux adoptent des projets ; ils alimenten, egalement ce^ins fond
permettant la condmte de projets en commun («trust funds») E'annexe 2^ orecise t
contnbutions des diffirents acteurs donateurs de .'AC. Face a cette L«pS de coS eu^
les membres de I OMC ont reconnu, Iors de la Declaration de Doha, I'urgence de coordomer de
T;Ltrr!::;sdes muItila*raux et des bii£zt
dan,
lef^J^^T^ ^ ^ eS PMA 4 int^er Ies P'oblematiques commerciales
dans les plans de developpement nationaux et les cadres strategiques de lutte contre la nauvrete
un trust fund, le « cadre integre d'assistence technique liee au commerce en faveufdes pZ
16 Cf. Annexe 1
"httn://tcbdh.wtnnrg. http://oecd.orp/dac/trade
de ia
12
OMC, PNUD, Centre du Commerce International) et 17 contnbuteurs.
2 Analyse de I'aide au commerce en 2006
Le rapport conjoint redige par ,'OMC '^W?
^infrastructures sont exigeants en financements.
Les contributions emanent de plus en plus des bailleurs bilateraux ; elles constoent 69%
*
I * i ~, 9nns
^irtout Dour le
le developpement
developpement du commerce (+32/«) et les
depuis 2001 jusqu'a 2005.
1/3 des contributions totales, reste la principale region beneficiaire. Ses
infrastructures).
Figure 4 : Repartition de l'AC
Source: WTO/OECD (2006)
19 Base de donnees TCBDB
13
premiers
cependan, de noniuses con.ibu.ions au travers des
Figure 5 : Repartition des trois categories d'AC selon les pays
Trade policy and rantfabora
■■ WTO/OECD (2006) 20
B. Necessity de definir une strategie pour les bailleurs de fonds
20
P- habitant ccnpns
oompris entre 3
14
integnte en provenance du pays donateur.
L'orientation de cette aide pour un environnement favorable aux IDE »*££**£
L onentauon u
f
ces ressources incr^mentees
III.Esquisse
d'Heiligendamm, ou encore par la CNUCED et
.
d'une
reflexion
strategique
sur I'aide
au
commerce
A. Cadre strategique
La definition des priori* en AC pour un bailleur de fond doit se faire en fonction :
15
la confrontationd entred ces besoins
et l'offie
deja existante
ou potentieile
7• •
CJtlS[anie ou potentieile
i etawissement de cadres strate"eiques. Drinrkant Ip« .w~»«+;
poi niuuaiiLcs> q interventions (cs.tccorie*; H aiHpc an /*
et par pays ou region.
a~ _L__
j
permettrait
\
merce, modes operatoires...
B. Typologie des besoins actuels et futurs en aide au commerce
1. Methodologie
16
principals d'aide au commerce sont ainsi incluses dans 1'analyse (sont exclus les autres besoins
lies au commerce).
En ce qui concerne le -i^»t des eapacites productives, plusieurs variables
ont ete retenues pour 1'analyse :
La balance commerciale: Nous attribuons la note 1 aux pays a faible balance
Gabon, Congo).
Ti'
^ u^roWance n^atwe, certains pays connaissent
une croissance demographique tres forte (Mali, Niger...).
I e nombre de produits exported atteste de la diversification de production des pays et
relativement faible de produits.
- Le temps pour dtmarrer un business25 indique l'ampleur des contraintes
administrative* dls Z activites nationales qui peuvent affecter les praties en hen avec le
^"mternationaux (production, transformation, fret...). On note par 1 les pays dont le
temps pour demarrer un business est le plus long.
En ce qui concerne les besoins relatifs a insertion dans le systeme du commerce
mondial, les variables suivantes sont 6tudiees :
besoins en formation en ntgociations c
Le nombre de
produto exportes inclut uniquement les pmduits ayant une valeur superieure a 100.000 $ ou
contact anterieur avec n'importe lequel de ces
17
Les differents indicateurs nous donnent les resultats suivants :
Figure 6
4
: renforcement des capacites productives
51
3 52 5--
5J
0 5 J
-o, 5 J
■ !■
1
balance
croissance
commerciale
d6mographique
temps pour
demarrer un
busines
■n
nombre de
produils
exportes
■ PSEM ■ CEDEAO D CEMAC B ESA ■ SADC 1
■ ASEAN
Source: WDI, FAO, Doing business
Cf. Annexe 3 : Les regions economiques des pays de la typologie
marchandises intermediaires, y compris
^^1 iL
importer les
18
Figure 8 : Etat des infrastructures
Figure 7 : Insertion dans le systeme commercial
international
integration regionale
part des taxes dans
recettes rationales
besoin en formation
coOt pour exporter
temps pour exporter
commerciale
i PSEM ■ CEDEAO D CEMAC n ESA ■ SADC ■ ASEAN
l PSEM ■ CEDEAO □ CEMAC U ESA BSADC ■ ASEAN
Source : Doing business, 2007
Source : Comtrade, World Bank country economists, CEA
2. Des besoins en aide au commerce differencies selon les
regions
Pour mettre en relief les besoins en AC de chacun des pays de ehacune des regions, nous avons
TtSSazSSI
SSSSIS
cornice toemational. Ces dimensions ont ete calculees, pour chaque pays, par la moyenne des
notes attribuees aux variables de chaque categone.
Figure 9 : Besoins en aide au commerce des pays, toutes regions confondues
I rFDFAO
■
CEMAC ■
PSEM
I ESA
■
SADC
19
?jj* 7 \\° (
ge SUF la flgUre
des besoins
besoins tres
tres
flgUre 9)
9) eSt
eSt COmP°s^ de
de W* avec des
, c est 6galement la reg.on avec le plus grand nombre de pays Certains necessitent une
attention particuhere : Sao Tome et Principe, Cap Vert, Mali, Benin et Togo (C" 10)
Figure 10 : Besoins des pays en aide au commerce, region CEDEAO
• Cap vert
• Benin
• Cote d'ivoire
• Ghana
• Mali
• Senegal
• Gambie
1
2
• Togo
• Sao Tome and Principe
3
Renforcement des capacites productives
r,a,,r. owlf"?
f^ qi" SC dfaoIidarise Pavement, la region ESA (en iaune sur la
figure 9) est tres homogene et assez prioritaire (tres peu de pays ont une notation superieureT2 5
pour chacune des categor.es). La figure 1 avait deja demontre que la region etoit la moins
ntegree commerc.alement; de faibles exportation, de faibles valeurs ajoutees pour 1'indusfe e
Ies semces et a I'inverse une forte valeur ajoutee de 1'agriculture dans le PIB. Les figu es 6 7 et 8
montrent aussl des notions assez alarmantes, tout particulierement par 1'importanTdes texe
conZr
•
rfettelS°uvernementales, les besoins en formation commercial etk
contramtes au niveau des infrastructures. A la lecture de la figure 11, il apparait que l'Erythree
Madagascar, le Rwanda, .'Ethiopie, le Burundi et les Comores requieren, une aide'au
TS
20
Figure 11: Besoins des pays en aide au commerce, region ESA
iRnnmdi •Ervthrfe »Kenya ^Rwanda •Comores • Ethiopie ©Madagascar •&
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
4,5
Renforcementdes capacity productives
T.^innCEMAC (en vert sur la figure 9) apparait assezHha^^A^tf^^
aide au commerce sont relativement moins importants que ceux de la CEDEAO et de 1 ESA
excepTes pom les infrastructures. Les pays considers sont tous notes 2 pour leur capote
insertion dans le commerce international, entre 2 et 3 pour leur dotation en mfrastructures, et
entre 2,25 et 3,5 pour leurs capacites productives.
Figure 12 : Besoins des pays en aide au commerce, region CEMAC
Cenfrafrique •Gabon ♦Cameroun • Congo. Rep-
1.S
2
Z5
3
Renforcementdes capacites productives
I , rftrion SAPC (en violet sur la figure 9) est plus difference. M.se a part la dotat.cn
en infra ttucLs du Zimbabwe, toutes les notes excedent 2,5. L'Afrique du Sud se demarque
hrgem mau sein de cette region et impulse une dynamique au sein de la reg.on economic
21
L'Angola, non represents par manque de donnees, est assez atypique puisqu'il est indique comme
un pays a s.tuatun commerciale p.utot acceptable et pourtant nLssite de vJl^ZZZ
ttois categories, et en particuher concernant ses infrastructures (cf. annexe 4)
Les manques sont identifiables au niveau des contraintes administratives (temps pour demarrer
un business) et de la formation commerciale.
P
aemarrer
Figure 13 : Besoins des pays en aide au commerce, region SADC
|»Afriquedu sud »Tanzanfe > Mozambique •Zimbabwe
S
2,5
1'S
2
2.S
3
3.5
Renforcement des capacites productlves
^^
(n bleu sur la fi^ 9) ** assez homogtae : les trois pays etudies
sur la figure 9, sont notes au meme niveau pour leurs besoins en capacites productive
6-ZJTT
, dlffiremmT P°Ur l6UrS beS0inS en dotation e« infrastructures et en capaciS
d nsertion dans le systeme du commerce mondial. Au sein de cette typologie la region se
presente comme celle avec la meilleure situation commercial. LesTapadtes productiv !
orlhs ou^T 'I?::'*?* ^ k Cr°iSSanCe d6mt«^ «termes de diversification d
produ,ts ou d access,b,hte admimstrat.ve au business. Neanmoins, l'integration regionale est
fmble (notee par 2 pour 3 pays sur 4). La valeur ajoutee des services en Algerie et la balance
commercale du L.ban semb.ent problematiques (notees par 1). L'Algerie semble etre le pays qu
necessrte le plus d arie au n.veau commercial, en particulier pour 1'insertion dans le systtme du
commerce international et le developpement des services.
22
Figure 14 : Besoin des pays en aide au commerce, region PSEM
0
U.3
•
••"
2,5
3
3,5
Renforcement des capacites producUves
L'Algerie n'apparait pas sur ce graphique puisqu'elle correspond a la m6me surface que le
Maroc.
La region ASEAN n'est pas incluse dans cette analyse graphique synthetique ; certaines
donnees sont manquantes. Neanmoins, certains elements peuvent etre degages ; la moyenne des
expoSion"Lentage du PIB est de 50% et les moyennes des valeurs ajoutees sectonel es
de l?orfre de 30% du PIB du fait de la diversite des strategies sectonelles de ces pays. Dans les
pays etudies, le Vietnam se demarque positivement, alors que le Laos semble etre dans la
station la plus necessiteuse. Les temps de transports et les consequences adm.mstrat.ves (temps
pour demarrer un business) paraissent etre les domaines a soutenir de mamere pnor.ta.re.
C. Pour une aide au commerce efficiente et efficace
1. Les enseignements d'evaluations deja rtalisees
Pour les bailleurs de fonds deux objectifs sont a atteindre : l'efficience (mesure dans laqueUe
les resources (fonds, expertise, temps) sont converges de facon opfmale et 1'efficac.te Oes
object sde .'action o'nt L atteints). devaluation des activites d'AC deja reaI,s6es pj.^d aufre
auteurs28 nous livre quelques enseignements sur les moyens de renforcer 1 eff.cac.te de tels
PTaTs'ure de 1'eff.cacite necessite la mise en place, au prealable, d'indicateurs mesurables et
non manipulables traduisant les objectifs.
■«„„«,„,
La mesure de l'effieience necessite d'etudier les couts et de les comparer aux benefices pour
un projet donne, puis de comparer ees analyses entre differents projets, pour juger du projet le
: Dupasquier et Osakwe (2004), Kostecki (2001), Saner et Paez (2001).
23
plus efficient pour un bailleur de fonds donne. Pour cela, il est necessaire d'identifier les bonnes
deXu
LTT
W "f
** *auSUPP°rt
P'US ™»**>Ia
™»**Ia
deX"
chaque LTurT
ba.lleur, la synergie
avec les*actions
niveau)eregional
ou dans le<****»
voisinage"es!X
Cette
lT? f
"T 'eS PMA aWC 'e Cadre Mt^- Cette mise en correspondence de
*pnvc.
' CrP°Se
^ Mn<Sficiaires> de^ donateurs et d'autres parties prenantes, comme
t
f k 'TT^r-1618 d'AC P°Ur ChaqUe W* a P^ ailIeurs ete ~agee par
specmle chargee de l'AC, recommandant Ia creation d'un "comite national d'Aide pour le
orients"^"ie1^6111 imp0Itant Semble .se d^er des Valuations deja r^alisees ; les projets
•, ■ . A
.
, .
i integration regionale.
°
ne solvent pas etre negliges, compte tenu des vertus de
2. Les politiques de transport
Dans le domaine des transports29, au-dela de ces programmes de cooperation international
PFnTnTITl flmf• adoPte.en2003 !°rs d'une Conference ministerielle internationale des
PED sans littoral et de transit, ms.ste sur ^importance des politiques de transport, quasiment
absentes dans les PED, et qui necessiteraient un lourd investissement et une restructurJon du
secteur pnve. I s agit notamment d'accroltre la transparence des formalites de douanes, de faire
en sorte que es decisions operationnelles reposent sur des regies (et non sur un pouvoir
SSe^ 1Z^
^°^!nd-.!^def.-~■
d'al^r
.esLmes
^kT^"
'eS
nTeS
teClmiqUeS
SUr
d6S
"^Btemaaations
iJLtoJZZ
regionales, et d mtegrer davantage de nouvelles technologies dans les infrastructures de transport
et de communications. La baisse des couts de transport pourrait aussi favoriser l'IDE s'il s'agit
d mvestissements de type vertical. L'IDE vertical decoule de la delocalisation de certaines phases
du processus de production a Fetranger, oil les prix relatifs des facteurs sont differents.
3. Pour des mesures complementaires visant a attirer les IDE
Les pays developpes pourraient utiliser l'APD pour soutenir des proiets d'investissement
assocant capitaux publics et prives (OCDE, 2002). L'AC doit ainsi facilLVatlSesTDE
Une note du Conse.l du commerce et du development de la CNUCED (2007b) preconise en
cf^em 8tTrH ^ IlmtlatlVe, ^ <<1>aide P0Ur
'e cc»«™^ce» les investissements lies au
P
;=::::: sirs* entreprises
i en tant
Notons que les IDE ne peuvent pas constituer a eux seuls un miracle : ils doivent etre
lT T
CnSeml:le PlUS largC de meSUreS de d^eloPPement indispensables a la
ssa la creation d'emplois et a ia diversification de r
' Gallup et al. (1999), Hummels (2000), Radelet et Sachs (1998)
24
,J£C£J£5^
^Z^T^m> se retrolnt ainsi en concurrence sous .a dommabon des firmes
multinationales et la question des bienfaits sociaux est alors posee.
CONCLUSION
Plusieurs conclusions particulierement interessantes emergent de ce travail.
Qlobalement
une meilleure coherence au sein des politiques des pays industrialises et des
Qlobalement
PED ■XKSX
XKSX particulier, une coordination
diti ^^^ff^J^
^^^ff^J^^
aussi entre acteurs prives et publics, permettrart une me.lleure efficadte de 1 AC (en termes
reglementation, d'homogeneite des normes, d'attraction des IDE).
La typologie proposee suggere que les besoins sont particulierement forts pour les
infrastructure!! lies au commerce, pour les regions de la CEDEAO et de 1'ESA.
Les auteurs estiment qu'une liberalisation plus poussee des echanges ne suffira^pas a elle
seule a enclencher une croissance forte et a ameliorer la repart.t.on geograph.que et sec onel1<= de
•IDE PourTertains PED, leur integration sur le marche mondml ne progresse pas et les IDE,
S des efforts deployed par les gouvemements, n-affluen, pas cons.derablement.
Le soutien a l'innovation pourrait etre une composante cle de l'AC. Le rattrapage
uTdes PED exige aussi la mise en place d'un cadre macroecOnom.que prop.ce a la
aLi qu'a 1'instauration de conditions favorables a l'mvest,ssement. Ams,
les
corLerciales ont leur importance, des faeteurs comme la stab.l.te polmque
TL entreprises, 1'infrastructure materie.le, le savoir msftuUonnel et le capital
social ne sont pas a negliger.
25
Annexe 1 : Les differentes categories d'AC
1. Politiques et rtglementations commerciales
n des droits et obligations
; amaioration de ia comprehension des droits et obligations vis-a-vis
de onS
"" "S^8 teClmiqUeS' deS n°mes et des 1««*«™ Evaluation
^lt!l7h^!hh
i
M alfalentaire'
f ,, P™tion
P
et obSot ™7 H Tf
dess ™8«aux.
™8«aux. ■**
■** q«
q« 'a'a comprehension
comprehension des droits
i^
f|"i,t"ll'-b™t
|,
^ '^""'^
^""'^ = "egociations e, elaboration de lois e,
dit d'auteur,
d't
d
sur la protection et le respect des droits
des
marques de fabrique ou de
leTrr
HeSTreVe?'
d6S deSS!nS
e' d6S m°dMeS
Mustriels'
des secrete commerdaux prZntion d
leur usage abusrf;
renforcement
des offices
de propriete
intellectuelle
fttt:5s
^srS^sur 1>agricuIture; n'8OCiati0ns sur la ltoalisation des
: mise en aUyre de 1'AGCS ; negociations sur Ie commerce international des servicestion des marches ; mventaire des questions affectant Ie commerce des services
tarifaires
LnTgricoks
acc£s aiix mh^
j
*
Hi
UaneS> dCS CrSt6S tarifa!reS 6t de b VOV™™ d« droits visan, les produits
Esgks : negociations et elaboration de lois et regimentations sur la lutte contre le dumping les
subventions les mesures compensates et les sauvegardes; clarification et amelioration desTsdpiine
concernant les prat.ques commerciales deloyales ; souticn aux autorites chargees des enquetes
Commerce et env.ronn.ment: renforcement des capacites en matiere de commerce et d'environnement,
par exemple en accro.ssant la coherence au niveau des politiques national entre les ZTmes
commerciaux et environnementaux.
"<= .=» urgdmsmes
^Z^I'TV™™
'■ taPlications d>une cooperation multilaterale plus etroite dans le domaine du
commerce et de 1'investissement au service du developpement
Commerce et concurrence : soutien en faveur de la consolidation progressive des institutions chargees de
la concurrence, renforcement des lois antitrust et elimination des monopoles locaux
^itejmUes^changes: simplification et harmonisation des procedures du commerce international
e '1CenCeS fOImaIM lti
Transparence et marches pnblir, : identification des options de negociation en ce qui concerne la
%££££££?publics; aaboration de j d l^
m: identification des modifications qu'il est necessaire d'apporter aux lois, aux regimentati
^procedures pour achevcr les negociations sur les modalites de 1'accession a 1'OMC;
refZnt5
w^ =- miSe/" "'^ de/'gimeS tarifairCS SimpleS' tran^ents, faibles et uniformes qui
reduisent les discnminations entre la production destinee au marche interieur et aux marches
d exportation et entre les achats des produits nationaux et de produits etrangers
26
-„
2.
negations : programmes specialises et individualists pour fonner des negociateurs
Developpement du commerce
Institutions -* ~™,«« rte so^.n commercial: soutien aux associations commerciales et
le tourisme et les services.
3.
Infrastructures liees au commerce
: couvre les activites relatives aux transports par route, par rail, par eau et par air
£ (postes et fornications, radio,
MuSes" c^erciales). Sont par contre exclues les activites de recherche sur les armes
et les applications militaires de la technologie nucleaire.
27
4. Ajustemenls lies an commerce
Contributions au budget du gouvernement non reservees afin de soutenir la mise en ceuvre des nroiets
reformes commercial du beneficiaire et de ses ajustements aux politiques commercialeses Z
assistance a la gest.cn des deficits de la balance des paiements dus au changement de 1WoLmem
mondial du commerce (cote he's a 1'erosion des preferences, cofits lies a la perte de recettes proved"
ml,
W
^ prix des denies alimentaires aide
l ^ffiT,
^T ^ ""I ^Ultant d6S "W"1"*™
aide"
Tf1^
™ »viror_t liberalise, cote pour 1'etablissemen,
1'tbli
d'un nouveTu
T
rendre IV
deS inStitUti " <—
5. Ren forcemeat des capacites productive
——S-.
.—£u es services: cette rubrique englobe les activites de promotion de PentreDrise et
d amelioration de 1'environment des entreprises ainsi que celles liees a la privatisation
^
appui aax politiques agricoles, developpemen, et moyens de productions agricoles, gestions
des ols et des ressources en eau a usage agricole, productions vegetales et animales, reforme agraire
credit, cooperatives et recherche agricoles et services veterinaires
Sylvculture: appui a la politique sylvicole, planification en matiere de sylviculture, pro-jets de production
de bo,s de ctoufflge et de charbon de bois, enseignement, recherche et developpemem sylvico e
£6^ : appu. a la pohtique de la peche, planification des pScheries, recherche et enseignement piscicoles
ndustnes mmmftotnnrrr, : appui a la politique industrielle, development de la petite entreprise et de
tT ;
tyPeSd a«™f—i-es y compris ragro-alimentaire, la faMcation I produte
Industries extractives : appui aux politiques et planification detraction des minerals et mineraux
geologie et act.vites detraction des minerals, mineraux et combustibles
Toumme : appui a la politique du tourisme et gestion administrative des activites touristiques.
6.
mineraux,
Autres besoins lies au commerce
28
Annexe 2 : Parts des contributions multilaterales et bilaterales pour 1>AC
- ToWI
Chart 2- Total «wninl£BeBts to InJBwstrncttw*
Trade Polky»naitegulafiM«
•JffAP
BfTC
29
Annexe 3 : Les regions economiques des pays de la typologie
Ces regions sont celles qui sont les plus probables du fait des partenariats commerciaux existants
et du contexte institutional qui regne autour des APE :
caiswius
Les pavs participant au processns de Barrclnnp r
l^nf^T
ibye'surEgyPte>
autonomes Pakstiniens insertion
notes pour absence de donnees
ce pays Turquie>
!!!, Liban,Territoires
Israel.
gi°a b^flC!e
firoportants montants d'AC dee lAFD.
l'AFD. Elle est egalement anc
ancree dans un
n,
! f
processus de zone de hbre echange avec l'Europe.
Des accords de partenariat sont
l'E
signes
2
Le zonage retenu en cas d*APF,:
TLe^f^°: S^aI'Gambie Cap Vert, Guinee, Guinee Bissau, Guinee Equatoriale, Sierra
Leone, L.bena, Ghana, Burkma Faso, Cote d'lvoire, Mali, Niger, Togo, Nigeria, Mauritania
La CEMAC: RDC, Congo, Gabon, Centrafrique, Cameroun, Tchad, Sao Tome et Principe.
6e' Soudan1, Mozambique, Zimbabwe,
L'ASEAN:
Caraifbes :
Antigua-et-Barbuda Bahamas, Barbade, Cuba, Republique dominicaine, Dominique, Grenade
T^6-e™Zgo Samte"LUCie' Sa^-ChristOphe-et-Nieves, Saint-Vincent-et-les Grenadines;
30
Annexe 4 : Resultats de la typologie
Insertion dans le systeme du commerce
International
Renforcementde capacites productives
Balance
Commerclale
Crolssance
demogra-
phlque
part
temps pour
nombre
temps
coot pour
dgmarrer un
de
pour
exporter
Integration'
business
produ'rts
exporter
reglonale
Hours)
exportes
(Jours)
(US* par
container)
douanes
dans
recettes
besoms en
formation
commerciates
nationales
Maroc
Algerie
Tunisie
Liban
Senegal
Gamble
Cap vert
Guinee
Guinee eg.
Guinee-Blssau
Sierra Leone
Liberia
Ghana
Burkina Faso
—
Cote d'lvoire
Mali
Niger
Nigeria
Togo
Mauritanie
Benin
Congo, Rep.
RPC
Gabon
Centrafrique
Cameroun
Tchad
31
Renforcement de capacites productives
Insertion dans le systems du commerce
international
Balance
Commercials
Madagascar
Croissance
dgmographique
temps pour
d6marrer un
business
(jours)
nombre
de
produKs
exported
temps
coat pour
pour
exporter
exporter
(USJ par
container)
(Jours)
part
Integration"
r£gionale
douanes
dans
besoins en
fonnation
recettes
nationales
Kenya
Ouganda
ErythnSe
Ethiopie
Rwanda
Soudan
Burundi
Comores
Afrique du sud
Mozambique
Zimbabwe
Tanzanie
Angola
Cambodge
Laos
Vietnam
Rep.
Dominicaine
Haiti
Sao Tome
et Principe
Suriname
32
commerciales
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