Sommaire - Performances Group
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Semaine 49 – du 05 au 11 décembre 2011 N° 203 Sommaire Guinée: Tom Albanese - "Rio Tinto est engagé à 100% pour réaliser le transguinéen " ----- 2 Gabon: Mine d'uranium - Areva indemnisera des proches d'ex-salariés -------------------------- 4 Burkina Faso: La mine d'or de Houndé entrera en production d'ici à 2015 ---------------------- 5 Madagascar: Compagnies minières - Adhesion obligatoire à l'EITI en 2012 --------------------- 6 ZAMBIE : Nouveau hub cuprifère chinois ! ------------------------------------------------------------------------ 7 Guinée: Rio says could export Guinea iron-ore 'early' ------------------------------------------------------ 7 Vale iron ore pricing brings profit damage forward --------------------------------------------------------- 7 Oromin says in takeover talks ------------------------------------------------------------------------------------------- 8 Vale says will take time for megaships to enter China------------------------------------------------------ 9 Chinese firm begins Zimbabwe diamond sales ---------------------------------------------------------------- 9 BAUXITE : RusAl de nouveau tenté par la bauxite------------------------------------------------------------- 10 Funding dearth means more gold consolidation, says Randgold's Bristow ----------------------- 10 Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 1 Guinée: Tom Albanese - "Rio Tinto est engagé à 100% pour réaliser le transguinéen " Aminata.com a rencontré le Chef du comité exécutif de Rio Tinto en séjour de travail en Guinée (pour la 3ème fois consécutive) pour parler de l'évolution du projet Simadou. A la tête d'une importante délégation, M. Tom Albanese a donné l'occasion à notre reporter d'aborder également d'autres questions qui assaillent l'opinion notamment le fameux montant des 700 millions Usd, la réaction de ce géant minier par rapport à l'adoption d'un nouveau code minier ou encore la volonté de Rio Tinto à réaliser le transguinéen ou l'idée de la multinationale de faire transporter le minerai par voie routière et tant d'autres questions. C'était le mercredi 7 décembre 2011. Suivez... Pourquoi le choix de la Guinée pour abriter le Conseil d'Administration de Rio Tinto ? La raison qui fait qu'on a choisit la Guinée n'est pas pour le passé. Mais c'est aussi un pays qui représente le futur de Rio Tinto. On a été dans le passé en Inde et en Chine où la situation était très critique pour Rio Tinto. L'année dernière on a été en Mongolie, on est entrain de développer actuellement l'une des plus grandes mines de cuivre au monde. Cette fois on est en Guinée pour non seulement regarder l'héritage au sein de la CBG au sein de laquelle nous avons une participation, mais aussi regarder la transition par rapport au méga projet Simandou qu'on est entrain de construire et on espère qu'on arrivera bientôt. Que représente la Guinée pour vous ? Pour Rio Tinto, la Guinée représente non seulement un héritage en parlant de la CBG, mais aussi elle représente le futur dans le cadre de la réalisation des nos grands projets que nous voulons réaliser ici tant au niveau de l'alumine qu'au minerais de fer. Avez-vous visité la mine du Simadou et quel a été votre constat sur le terrain ? A notre arrivée, nous nous sommes rendus à Beyla, au mont Simandou. Au cours de ma visite à Simandou, j'ai encore pris connaissance de la mine et de son développement du point de vue environnement, de l'alignement du corridor du chemin de fer et aussi la position du port. Donc on reconnait l'importance de ce projet et sa taille. Il sera globalement le plus gros projet en termes d'investissement en Afrique. Donc nos intentions sont assez claires pour délivrer le minerai de fer en mi- 2015 au plus tard. Rio Tinto est engagé à 100% pour réaliser le transguinéen. Avez-vous envisagé d'autres méthodes d'évacuations du minerai ? Nous réalisons actuellement une étude conceptuelle pour le transfert par voie terrestre du minerai en parallèle avec le développement des rails. Cela permettra de ramener un certain nombre de tonnes sur le marché avant 2015 et aussi passer au volume pleine capacité quand les rails seront là. Chaque minerai de fer est différend de l'autre à cause de sa qualité et de ses caractéristiques. Il convient de faire tout possible pour réaliser le développement du Simandou et drainer le minerai sur marché chinois dans les fonderies chinoises. Cela est assez critique pour définir avant la mise en place des rails pour définir la qualité du minerai de Simandou. Avec nos partenaires que sont le Gouvernement Guinéen, Chinalco, la SFI, et Rio Tinto, nous pensons réaliser le plus gros projet d'Afrique qui seront en compétition avec nos projets réalisés en Australie. Quelle opportunité tirez-vous de tenir votre réunion annuelle en Guinée, pour la 1ère fois de l'histoire et que pourront gagner concrètement les populations dans tout ça ? L'opportunité de tenir le Conseil d'administration en Guinée est d'abord stratégique. C'est une opportunité liée au futur dans la mesure où nous envisageons d'étendre nos activités au niveau de la bauxite aussi en Guinée. Aussi nous sommes entrain de réaliser le minerai de fer le plus important au monde. Ce qui va permettre le leadership de Rio Tinto au niveau mondial. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 2 Pour le gouvernement guinéen et les populations, ce sera un véritable ouf de soulagement avec la création de milliers d'emplois de qualité, et d'investissement dans des domaines socioéconomiques comme la santé, l'éducation et autres,...Sans oublier, en terme de recettes, ce que cela pourra apporter au budget de l'Etat. L'accord transactionnel signé avec l'Etat guinéen en avril dernier permet-il de transporter le minerai par la route ? L'accord transactionnel avec l'Etat prévoit la mise sur le marché très rapidement du minerai de fer de Simandou. Une route d'exportation du minerai par voie terrestre sera mise en place avant le développement de la mine prévu en mi-2015. Et cela vise à imprimer la marque Rio Tinto sur le plan mondial. Et la voie d'exportation sera entièrement en Guinée du minerai au port. L'exportation du fer de Simandou avant même le jugement est assez important dans la mesure où elle permet aux consommateurs d'accepter le minerai avant la finalisation des rails. C'est une méthode très habituelle que l'on utilise ailleurs dans le monde pour développer nos marchés. Donc l'étude en plus de tout ce qui est cité va considérer les aspects environnementaux et sociaux. C'est l'étude complète qui sera présentée au Gouvernement Guinéen avant d'en discuter. Est-ce que le Gouvernement guinéen est d'accord sur le principe ? L'idée a été soumise au Gouvernement mais lorsque l'étude sera complète, on va en parler en profondeur. Et le Gouvernement pourra faire un commentaire sur l'étude elle-même. Car l'Etat ici est un partenaire entier du projet donc il doit être satisfait de tout ce qui sera fait par rapport à ce projet. En ce qui concerne le transport terrestre, comme je l'ai dit tantôt, l'étude est au niveau conceptuel pour le moment. Lorsqu'elle finira on aura plus de détails. A savoir si elle sera goudronnée ou pas. Pour l'heure rien n'a été exclu ou inclus. On laisse d'abord finir l'étude en cours avant de dire quoi que ce soit. Est-ce que de nos jours Rio Tinto et l'Etat ont réglé leur différend sur les blocs I et II du Simadndou ? Globalement l'accord transactionnel est très clair. Rio Tinto travaille pour développer le plus rapidement possible le minerai de Simandou. Notre priorité, c'est de développer les Blocs III et IV avec le Gouvernement Guinéen. Qu'en est-il de l'accord de coentreprise avec Chinalco ? Chinalco est un partenaire comme tout autre pour réaliser ce projet Simandou, elle va contribuer à la hauteur de sa participation au projet, mais aussi dans le cadre de la reprise de la production du projet. C'est dans ce cadre que le partenariat existe entre Chinalco et Rio Tinto. Parlons des 700 millions issus de l'accord transactionnel avec la Guinée. Est-ce une pénalité, un bonus ou taxe reportée sur le futur ? Tom Albanese : En ce qui concerne les 700 millions de dollars, il a été reconnu qu'il y avait de problèmes de part et d'autre sur le Simandou entre l'Etat Guinéen et Rio Tinto. Donc les 700 millions est un règlement de tout solde pour régler les problèmes entre les deux parties qui ont tous reconnu que Simandou est un actif important pour toutes les deux parties. Le Gouvernement a été très fort lors des négociations à la fin on s'est convenu de payer les 700 mille dollars pour résoudre ce différend. C'est pourquoi que nous avons accepté de payer les 700 millions de dollars, cela en conformité avec les principes de l'ITIE dont Rio Tinto est membre fondateur. Est-ce que ce paiement a été effectué dans les règles ? L'INITIE tranche pour tout ce que les sociétés minières doivent payer au Gouvernement. Cela est supporté par non seulement la plupart des Gouvernements mais aussi les Nations Unies. Donc il était très important pour Rio Tinto de négocier et payer dans les règles de l'ITIE. De notre côté on reconnait que le Gouvernement doit mentionner ce qu'on lui doit, nous aussi on doit rapporter ce qu'on paye au Gouvernement. De ce côté on a un document qui mentionne tout ce qu'on paye au Gouvernement comme taxe et autres. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 3 Selon nos informations, le ministre des mines aurait écrit à Rio Tinto à propos des 700 millions USD pour rectifier un passage qui mentionnait leur taxation. Est-ce vrai que la remarque du ministre a été acceptée ou pas ? Les 700 millions que Rio Tinto a payés à l'État Guinéen ne sont pas déductibles dans les taxes et impôts ni déductibles sur les revenus futurs.. C'est simplement un payement lié au passé et non au futur. Il n'a jamais été une intention ni de la part de Rio Tinto ni du Gouvernement que ces 700 million soient taxés de quoi que ce soit. C'était simplement une erreur et elle a été rectifiée, je peux vous le confirmer. Avez-vous des contacts avec VALE dans le cadre de la construction du transguinéen et de son utilisation ? Les prévisions de l'accord transactionnel stipulent que le transguinéen pourra être utilisé pour plusieurs produits et par différents acteurs, dans la mesure où cela va catalyser le développement de la Guinée. Si l'Etat Guinéen et VALE trouvent un accord commercial, comme nous l'avons souligné un peu plus haut, c'est quelque chose que nous pourrons carrément supporter. Est-ce que ce type de collaboration est spécifié dans l'accord transactionnel ? Dans l'accord transactionnel il est dit que toute société qui travaille le long du chemin de fer, pourra l'utiliser. Donc il n'y aura pas un obstacle à ce que ce type d'accord soit possible. Et nous précisons n'avoir eu encore aucun contact avec VALE. Comment vous trouvez le nouveau code minier guinéen ? Le Gouvernement reconnait qu'il doit créer un cadre constitutionnel...Dans le cadre de l'accord transactionnel qui a été signé avec l'Etat, il est donné à Rio Tinto la possibilité de faire de Simandou le minerai de fer le plus important du monde. De notre côté, on est satisfait sur le régime d'investissement qui a été mis à notre disposition pour pouvoir développer ce projet et qui changera le pays. Nous avons appris aussi que l'Etat a l'intention d'apporter des modifications au nouveau code minier mais nous ne disposons pas assez de connaissances sur ce sujet. Je suis assez sportif pour les initiatives de l'Etat pour relever les fonds relatifs aux 51% de sa participation. Et nous supporterons toutes les initiatives de l'État. http://www.aminata.com/ Gabon: Mine d'uranium - Areva indemnisera des proches d'ex-salariés Le géant nucléaire Areva va indemniser les ayants-droit de deux de ses anciens salariés, morts d'un cancer du poumon après avoir travaillé pendant des années dans une mine d'uranium au Gabon, a-t-on appris vendredi auprès d'une des familles et du groupe français. C'est la première fois que le groupe minier va engager un tel processus, conformément à un accord qu'il avait conclu en 2009 avec l'association Sherpa, qui défend les intérêts des salariés d'Areva exposés à des rayonnements ionisants, a précisé à l'AFP un responsable de l'ONG, l'avocat Joseph Breham. Contactée par l'AFP, Areva a souligné que par cette décision elle ne faisait que "tenir à la lettre" ses engagements "pris en 2009 dans le cadre l'accord signé avec Sherpa". La décision a été communiquée vendredi à Jacqueline Gaudet, la fille de l'un des deux ex-salariés concernés. Dans son courrier, dont l'AFP a eu copie, Areva indique vouloir "proposer une compensation" pour ces deux dossiers. L'association "Mounana", que préside Mme Gaudet et qui regroupe des proches d'anciens salariés français affectés sur l'ancienne mine d'uranium de Mounana au Gabon, avait soumis à Areva une liste d'une vingtaine de cas pour lesquels elle sollicitait une indemnisation. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 4 Pour deux de ces cas, les deux médecins ayant examiné les dossiers "tendent à s'accorder sur le lien de causalité entre la pathologie et l'exposition aux rayonnements ionisants, même si cette dernière n'est pas mesurée et resterait vraisemblablement modeste", indique Areva. "En effet les pathologies entrent bien dans le cadre de ce qui est connu comme effet à long terme des rayonnements ionisants", ajoute le courrier. Pour Me Breham, "c'est la première fois qu'Areva reconnaît qu'il existe entre une maladie et des rayonnements un lien suffisamment fort pour indemniser la famille" http://www.rnw.nl/africa Burkina Faso: La mine d'or de Houndé entrera en production d'ici à 2015 Le ministre des Mines, des Carrières et de l'Energie, Salif Lamoussa Kaboré était en visite, le mardi 6 décembre 2011, sur les installations d'exploration de la compagnie minière Avion Gold Burkina à Houndé. Après avoir fait le tour des mines en exploitation, le ministre entend aussi encourager les efforts des sociétés détentrices de permis de recherche. Sur une concession d'environs 1 500 km dans les environs de Houndé, la compagnie Avion Gold Burkina a mené des recherches prometteuses dans sa quête du métal jaune. Selon des chiffres non encore officiels, l'exploration a révélé des teneurs en or par endroit avoisinant les 34 g par tonne dans le village de Bouéré à quelques kilomètres de Houndé. Un record jamais égalé dans l'histoire de l'exploitation minière au Burkina Faso et qui offre de réelles perspectives d'augmentation de la production aurifère au Burkina Faso. Mais de l'exploration à l'entrée en exploitation, le chemin est encore long. Le ministre Salif Lamoussa Kaboré avait donc une bonne raison de se rendre à Houndé en compagnie de ses techniciens pour encourager la compagnie Avion Gold, détentrice du permis d'exploration de la zone. Sur place le ministre et sa délégation ont eu une séance de travail avec le directeur d'exploitation de Avion Gold Burkina, Paul Claude de Lisle. Les visiteurs ont été entretenus sur les caractéristiques géologiques de la zone d'exploration, ainsi que la stratégie de gestion environnementale et sociale du site. A propos du premier aspect, les résultats des explorations sont intéressants aux yeux des responsables de la société. Le directeur d'exploitation de Avion Gold a annoncé qu'environs 15 millions de dollars (soit prés de 60 milliards de F CFA) sont prévus en 2012 pour être injectées dans la phase de l'étude de faisabilité du gisement de Windaloo située à 11 kilomètres de Houndé. Cette mine pourrait entrer effectivement en production en 2015, a annoncé le directeur d'exploitation. La délégation a surtout été agréablement surprise par l'exposé sur la stratégie de gestion environnementale et sociale mise en place par Avion Gold Burkina à Houndé. Elle a réussi à faire bon ménage avec les comptoirs d'exploitation artisanale de l'or en posant des conditions claires à respecter dans sa zone de concession : libérer immédiatement les lieux dès que Avion Gold exprime la demande, ne pas perturber ses activités de recherche et d'exploration, ne pas utiliser des substances nocives, ne pas enlever les déblais issus de l'exploitation artisanale. A l'actif de la compagnie, il y a aussi la construction d'un pont pour faciliter le passage des populations, une valorisation de l'expertise locale par l'octroi de marchés aux entrepreneurs locaux, un soutien matériel et financier aux associations caritatives et aux services déconcentrés de l'Etat. Le ministre Salif Lamoussa Kaboré s'est dit ‚émerveillé par les informations fournies par les responsables de la compagnie. « J'ai noté tout ce que vous faites pour la communauté. Vous entretenez des relations fluides avec les populations. Vous êtes sur la bonne voie, leur a-t-il dit. M. Kaboré a cependant suggéré la création d'un cadre de concertation dès le départ entre les sociétés minières et les populations des zones d'exploitation car, de l'avis du ministre, c'est par manque de dialogue que les problèmes surviennent entre les deux parties. Après avoir visité les mines en phase d'exploitation à travers le pays, le chef du département des Mines, des Carrières et de l'Energie a tenu à voir aussi le travail des sociétés détentrices de permis Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 5 d'exploration. Et cela pour encourager et apprécier le travail abattu au préalable par les promoteurs. La sortie de Houndé n'est qu'une étape. http://www.sidwaya.bf/ Madagascar: Compagnies minières - Adhesion obligatoire à l'EITI en 2012 Toute compagnie minière et de prospection pétrolière devra adhérer à l'Initiative pour la transparence de l'industrie extractive, à partir de 2012. Obligation de transparence pour les compagnies minières et de prospection pétrolière en 2012. Elles devront adhérer à l'Initiative pour la transparence des industries extractives (EITI). Le comité national, composé de représentants la société civile, de l'administration et des compagnies ellesmêmes, vient de fixer à 100 000 dollars le seuil de matérialité. Autrement dit, toutes les sociétés opérant dans ce secteur, et qui payent plus de 200 millions d'ariary de taxes et de redevances à l'Etat, vont devoir se soumettre à la procédure de l'EITI. « En principe, l'adhésion des compagnies à l'EITI est volontaire. Mais il appartient au gouvernement de mettre en place des dispositifs pour inciter, voire obliger les compagnies à intégrer le processus », explique Tahiny Tsarabory Judicael, secrétaire exécutif de l'EITI Madagascar, en marge d'une séance de formation organisée pour les journalistes. À ce jour, trois compagnies minières ont adhéré au processus EITI, à savoir le projet Ambatovy qui va exploiter le nickel et le cobalt d'Ambatovy, Qit Madagascar minerals (QMM) qui exporte déjà l'ilménite de Tolagnaro, et la Kraomita Malagasy (Kraoma). Avec le nouveau critère fixé par le comité national, ce nombre devrait augmenter sensiblement en 2012. Madagascar compte à l'heure actuelle une trentaine de compagnies minières et de prospection pétrolière. 15 d'entre elles payent plus de 200 millions d'ariary de taxes et de redevances à l'Etat, et une dizaine ont déjà manifesté leur disponibilité à intégrer le processus. « Les autres ont encore besoin d'être incitées, voire forcées. Dans d'autres pays, l'adhésion à l'EITI est inscrite dans la constitution. Le gouvernement peut également sortir un arrêté ou une recommandation, ou adresser une simple invitation aux compagnies pour adhérer au processus », précise le secrétaire exécutif de EITI Madagascar. En suspens L'initiative EITI est un engagement visant à instaurer la transparence totale du flux financier lié aux taxes et redevances payées par les industries extractives à l'Etat. Le gouvernement et les compagnies font des déclarations volontaires de ce qu'ils ont reçu et payé. EITI Madagascar, dans laquelle est représentée la société civile comme Transparency international, fait le recoupement et le rapprochement des chiffres, appelé également « réconciliation ». Le rapport est ensuite soumis à des auditeurs indépendants et certifiés par EITI international. Cette dernière fait également la validation finale pour que le pays soit certifié conforme aux normes EITI. Madagascar a officiellement déposé sa candidature pour être certifié conforme aux normes EITI en 2008. Suite à la crise politique, le rapport pilote de réconciliation n'a pu être déposé qu'en février 2010, et le premier rapport de réconciliation fait en juin 2011. Aujourd'hui, le comité de validation de EITI international a décidé de suspendre la validation de la candidature de la Grande Ile, en attendant la reconnaissance internationale du gouvernement. Mais l'équipe de EITI Madagascar poursuit normalement ses activités, et se prépare à établir le rapport de réconciliation 2012. http://www.lexpressmada.com/ Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 6 ZAMBIE : Nouveau hub cuprifère chinois ! L'époque est loin où Anglo American régnait en maître sur le cuivre zambien. Depuis son retrait en 2002, l'industrie d'exploitation du métal rouge a subi une lente décente aux enfers, jusqu'à ce que l'indien Vedanta Resources (via Konkola Copper Mines) et surtout China Nonferrous Metal Mining (Group) Co. Ltd (CNMC) reprennent le flambeau. Or, les ambitions de CNMC ont dépassé tous les espoirs des autorités. De fait, la Zambie se transforme en véritable hub minier de l'empire du Milieu. Groupe de premier plan en Chine, placé sous la gestion de l'Assets Supervision & Administration Commission du Conseil d'Etat, CNMC est une véritable machine de guerre. Il a déjà sécurisé 10 millions t de ressources de métaux non ferreux et 300 millions t de ressources bauxitiques dans le monde. Son objectif est de faire passer ces volumes à respectivement 80 millions t et 2 milliards t ! La Zambie constitue un dispositif clé dans le plan de bataille de CNMC. Le groupe y a déjà investi 1,1 milliard $ à travers la réhabilitation des Luanshya Copper Mines, le développement de la mine de cuivre de Chambishi (NFC Africa Mining Co., opérateur), ainsi que d'une fonderie (Chambishi Copper Smelting Co. Ltd), d'une unité de lixiviation (Chambishi Leach Plant Co. Ltd), d'une autre de production d'acide sulfurique (Chambishi Sulfuric Acid Plant Co. Ltd), etc. (lire p.4). CNMC se lance à présent dans la mise en valeur du gisement Chambishi South afin de faire passer la production de cuivre de 5 000 à 10 000 t/jour. Montant de l'investissement : 500 millions $. Des officiels zambiens séjournent actuellement en Chine pour discuter des modalités du projet avec les actionnaires de CNMC. Ce programme va aussi donner un coup d'accélérateur au développement de la Zambia & China Economic & Trade Cooperation. Située à Chambishi, cette plateforme d'importation du savoir-faire chinois en génie civil emploie 4 000 Zambiens. De quoi aussi servir les ambitions de CNMC en Afrique du Sud et au Congo-K. Dans ce dernier pays, sa filiale CNMC-Congo Mining Industry Co. Ltd avait repris en 2002 le projet de cuivre de Kimpe du polonais KGHM. http://www.africaintelligence.fr Guinée: Rio says could export Guinea iron-ore 'early' Rio Tinto may use trucks to export iron ore from its Simandou project in Guinea before a 2015 target, CEO Tom Albanese told Reuters on Thursday. "We do have a conceptual study underway for an early trucking option in parallel with the construction of the rail line," he said in an email to Reuters. "This will deliver tonnes (...) well before 2015 and (...) allow us to switch to available rail capacity as it is developed before 2015," he said. He did not give details on how much iron ore might be exported from the Simandou project before 2015. Simandou is one of the world's largest unexploited iron ore reserves. More than $1-billion has been committed for urgent studies on a 650 km railway to link the mine in the north to the west coast of the Gulf of Guinea nation, Albanese said. "Rio Tinto is 100 percent committed to the rapid completion of the trans-Guinean rail line. We are doing the work, we are making the commitments," he said. The comments come after Albanese first announced the plan to use trucks at a press conference on Wednesday, at which he said the proposal was aimed at ensuring the delivery of the first iron ore on time by 2015 to honour delivery contracts. Edited by: Reuters Vale iron ore pricing brings profit damage forward Vale's revenue from iron ore is expected to take a big hit in the fourth quarter after the Brazil-based miner agreed with most customers to switch to an iron ore pricing system that more immediately reflects a tumble in spot prices. The price system switch will cost Vale about $1.5-billion in revenue from iron ore sales this quarter, compared with what the miner would have made by sticking to the previous pricing system, according to a Reuters calculation. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 7 This decline in revenue would have been postponed to next quarter if the previous method had been preserved. The switch was unavoidable for Vale, however, to prevent customers from migrating to other miners such as BHP Billiton and Rio Tinto, who offer contracts on even shorter pricing mechanisms, analysts said. "Under Vale's former quarterly arrears pricing model, its profits in the first quarter 2012 would reflect this quarter's lower spot prices, so by renegotiating with some customers, mainly in Europe and China, in effect Vale has brought forward the damage to its profitability by three months," said Melinda Moore, principal of CleanUP Commodities Research. "Vale's pricing methodology was unlikely to ever survive because of market volatility and because of an increasing majority of steel mill customers using more immediate pricing terms with their own downstream customers. Baosteel in China is one of the few mills pricing monthly; many others price spot or every 10 days," she added. NEW PRICING FORMULA Vale has agreed with nearly 80% of its customers to switch to a pricing method that is based on the average spot price for the quarter in which the ore is delivered, Vale's executive director of iron ore and strategy, Jose Carlos Martins, told a news conference on Wednesday. The previous system was based on the average spot prices for the three months preceding the month before the quarter in which the delivery was due to take place. The move was fuelled by a 31% plunge in spot iron ore prices in October, which prompted Asian steel producers to scour for adjustments in pricing the steel-making ingredient to more closely reflect spot rates. Vale said looking at average spot prices so far this quarter, based on the new mechanism, contract prices should be about 20% lower than if they were based on the previous method. "Iron ore is the main product for Vale, and if they are using the new mechanism, which makes prices 20% lower, that is a lot of money," said Patrick Cleary, CRU steelmaking raw materials consultant. "But obviously a lot of people were unhappy with the system since spot prices started to fall. Basically this is an admission that the previous system wasn't fit to pourpose." The pricing change also has wider implications for the market. Vale until recently had been the most cautious of the major iron ore miners when it came to price changes. BHP Billiton, on the other hand, has never kept secret its desire to move as close as possible to spot prices. Vale's move to the new, shorter formula in not the end of the evolution of iron ore contract pricing, which until only two years ago was based on a decades-old annual benchmark system. Iron ore contract pricing is destined to move much closer to the spot price in the near future, analysts said. "This is a step nearer to something that is manageable, but I think the system will continue to evolve," Cleary said. "At some stage buyers will be unhappy to use quarter averages. The next push could be for monthly contracts." Edited by: Reuters Oromin says in takeover talks Toronto-listed Oromin Explorations, which has gold assets in Senegal, West Africa, is in talks that could lead to it being bought, the company said late on Wednesday. The Vancouver-based junior, in which Iamgold has a near-12% ownership stake, said it was responding to a request from the TSX's market surveillance department. "There can be no assurance that any transaction will occur, or as to the timing, structure or terms of any transaction," it said. Toronto-domiciled peer Teranga Gold owned nearly 14% of the company as at September 22. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 8 Oromin closed 11% higher on the TSX to close at C$0.98 a share, before making the announcement that it was in talks. The stock has climbed nearly 20% since its Friday close, setting the firm's market capitalisation at around C$132-million. The OJVG project located in eastern Senegal, in which Oromin has a 43.5% holding, has a 3.3million oz indicated resource. Bendon International Ltd owns another 43.5% stake in the venture, and Badr Investment and Finance the remaining 13%. A 2010 feasibility study said the mine could produce 187 000 oz/y for the first three years, and an average of 152 000 oz/y over its life, but the company said it believes it can expand this by at least 33 000 oz/y. Brazil-focused Jaguar Mining said in November it had received approaches and was reviewing its strategic alternatives. This was followed by European Goldfields, which owns projects in Greece, on Tuesday confirming it had received “preliminary and indicative approaches” from other companies. Vale says will take time for megaships to enter China Brazil's iron ore miner Vale said it will take time for its mega-ships to be able to enter Chinese ports but stood by its shipping strategy. "It was definitely not a mistake," Vale's executive director of iron ore and strategy Jose Carlos Martins said when asked whether he regretted building the mega-vessels before getting permission to berth at Chinese ports. It was too early to say what happened with damaged vessel the Vale Beijing, Martins told a news conference on Wednesday, but added that the incident with the damaged ship was "very serious". The damaged Vale Beijing, the world's largest iron ore carrier, was towed on Tuesday from its berth in Brazil for repairs, clearing the way at a port responsible for about 10% of global iron ore exports. Edited by: Reuters Chinese firm begins Zimbabwe diamond sales Chinese-owned Anjin Investments has started selling its two-million carats of stockpiled diamonds mined in Zimbabwe after global gem regulator Kimberley Process allowed the firm last month to begin exports, State media reported on Tuesday. The Kimberley Process last month paved the way for Zimbabwe to sell diamonds from Marange fields after the US, Canada and the European Union dropped their objections, ending two years of dispute that divided the Kimberley Process. The US said it had agreed to a compromise for the export of gems that human rights groups say are tainted by abuses, to prevent the paralysis of the global system for stopping trade in "blood diamonds". On Tuesday, the government-controlled Herald newspaper reported that Anjin had held an auction with foreign buyers in Harare on Monday, which was expected to continue on Tuesday. "The response from the buyers was pleasing. The buyers were from various countries in the world," Prince Mupazviriho, a permanent secretary in the Ministry of Mines told the paper. Mupazviriho was not immediately available for comment on Tuesday. There are five companies with licences in Marange, but only three are mining diamonds, namely state-owned Marange Resources, State joint venture firm Mbada Diamonds and Anjin. Security forces seized the Marange diamond fields in eastern Zimbabwe in 2008 and human rights groups say at least 200 illegal miners were killed and that smuggling is rife and some mines remain in military hands – all charges denied by Harare. Last year, Zimbabwe was allowed by the Kimberley Process to sell a small amount of diamonds but the US, Canada and EU said then human rights issues still remained. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 9 Finance Minister Tendai Biti said in a Budget statement last month the government would get $600million in diamond revenue. On Monday, campaign group Global Witness pulled out of the Kimberley Process, calling the scheme outdated and a failure, almost nine years after its launch. Global Witness said part of its reason for pulling out was the unwillingness by the Kimberley Process "to stop diamonds fuelling corruption and violence in Zimbabwe". Zimbabwe's Mines Minister Obert Mpofu said he was not surprised by the move by Global Witness. "Now that Zimbabwe has been fully admitted on the international market, they have no work to do," Mpofu told the Herald newspaper. "They survived on opposing trading of Zimbabwean diamonds." Edited by: Reuters BAUXITE : RusAl de nouveau tenté par la bauxite Neuf ans après s'être intéressé de près aux ressources bauxitiques de la Sierra Leone, mais sans jamais investir, RusAl passe de nouveau en revue les opportunités dans le pays. Le groupe russe a envoyé sur place fin novembre une mission emmenée par le directeur en charge des activités alumine internationales, Yakov Itskov, pour des entretiens avec, entre autres, le président sierraléonais Ernest Koroma. Il est question d'un projet intégré de mise en valeur de ressources bauxitiques comprenant des infrastructures énergétiques et d'évacuation. Un mémorandum d'entente est en cours d'élaboration entre les parties, bien que la concession précise ciblée par l'investisseur russe ne soit pas encore connue. En 2002, puis en 2003, RusAl s'était successivement intéressé à la bauxite de Port Loko, au nord-est de Freetown, et à celle de Moyamba, dans l'ouest, sans qu'aucun des deux projets ne se concrétisent. Depuis le 1er janvier 2005, c'est la société Sierra Minerals Holdings qui dispose d'une licence minière pour la bauxite de Moyamba. Cette société, qui appartient au groupe minier roumain Vimetco, exploite l'ancienne mine de bauxite de Sieromco, dont les réserves sont de 12,4 millions t @53,1% d'alumine. Elle produit environ 1.2 million t/an. A Port Loko, Argyll Resources Corp. dispose d'une licence de prospection exclusive dans la bauxite depuis le 21 mai 2004, ainsi qu'à Moyamba. Gondwana (Investments) SA (Luxembourg), présidée par Jean Raymond Boulle, détient pour sa part depuis septembre 2002 une licence d'exploration, entre autres pour la bauxite à Port Loko. http://www.africaintelligence.fr Funding dearth means more gold consolidation, says Randgold's Bristow The Kibali gold mine in the Democratic Republic of Congo (DRC) could expand to produce more than 600 000 oz/y Randgold Resources, which jointly owns it with Africa’s biggest producer of the metal AngloGold Ashanti, said on Friday. Speaking in an interview, CEO Mark Bristow also said he expected deal making in the junior gold space to continue, as funding sources dry up. Randgold bought Kibali in 2009, with AngloGold, and aims to start producing at the operation in early 2014. According to a 2009 feasibility study, the mine is expected to produce 484 000 oz/y of gold for the first five years, dropping to 325 000 oz by year eight, and as low as 136 000 oz by year 12 of the previously forecast 16-year life-of-mine. The owners have since more than doubled reserves to 10-million ounces, which would both extend the mine life and grow production. Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 10 “It’s got the potential to become a 600 000 oz/y producer for a very long time,” Bristow said, adding that it could even possibly grow to as much as one-million ounces a year eventually. “There are definitely opportunities to add reserves that would contribute to a bigger business.” Asked when Kibali might hit the 600 000 oz/y mark, he said by the end of the decade. London- and New York-listed Randgold owns 45% in the asset, with AngloGold having an equal stake, and State-owned Sokimo holding the remaining 10%. Bristow said that Randgold was constantly looking for additional acquisition targets, but was yet to find something with assets as good as Kibali and at an attractive valuation. Still, he saw other smaller gold companies putting together deals. “It makes sense for consolidation in the junior end of the market because there’s a general scarcity of finance to build these smaller projects.” The debt crisis in the eurozone and the US has led to banks tightening their credit lines, while many juniors have been forced to pull equity raisings in recent months because of shaky market conditions. DIVIDENDS Bristow also commented that Randgold would not follow a trend that had emerged among other precious metals producers to peg their dividend levels directly to movements in gold and silver prices, in a bid to attract more investors. “There is no business logic to use the gold price for a dividend policy,” he said, adding that any impact such a move would have on a company’s share price would be short term. Newmont Mining, the second biggest gold miner after Barrick, announced at the start of the year it would link its dividend to the gold price, with the payout rising for each $100 rise in the metal’s price, and a couple of companies have since unveiled similar plans. Randgold operates gold mines in Mali, Senegal and Côte d’Ivoire. At the Tongon mine, which poured its first gold in November last year, the company suffered an equipment failure at the mill, which will contribute to Randgold falling about 20 000 oz short of its production target. In an earlier presentation, Bristow said the mill should be up and running by Monday, following repairs. While the stoppage would impact on Randgold’s costs and earnings for the fourth quarter, it would still be the company’s best yet, he noted. The company aims to produce between 690 000 oz and 700 000 oz of gold this year, and plans to grow this to 1.2-million ounces yearly by 2015. Edited by: Creamer Media Reporter Performances Veille © 2011 Performances MC - www.performancesconsulting.com - Tous droits réservés 11