Une sélection des maladies infectieuses chez les reptiles
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Une sélection des maladies infectieuses chez les reptiles
Symptômes Matériel nécessaire Durée du test l’anorexie, l’apathie, la diarrhée et l’opisthotonus, l’hépatomégalie, la diarrhée faible des fèces et des écouvillons du cloaque 2 - 3 jours l’anorexie, l’apathie, stomatite et pharyngite diphtéroïde-nécrotique, rhinite catarrhale-purulente, trachéite et pneumonie catarrhale-purulente, encéphalite, régurgitation la cavité buccale des écouvillons 2 - 3 jours l’anorexie, l’apathie, la diarrhée et l’opisthotonus, l’hépatomégalie, la diarrhée faible des fèces et des écouvillons du cloaque 2 - 3 jours l’anorexie, l’apathie, stomatite et pharyngite diphtéroïde-nécrotique, rhinite catarrhale-purulente, trachéite et pneumonie catarrhale-purulente, encéphalite, régurgitation la cavité buccale des écouvillons 2 - 3 jours paramyxovirus écoulement nasal, respiration buccale, la cavité buccale chargée et des bruits respiratoires, pneumonie, symptômes de SNC (tonus musculaire affaiblie, mouvements obsessionelles, tremblement de la tête et l’opisthotonus) des écouvillons du cloaque et de la cavité buccale 2 - 3 jours IBD Opisthotonus et la perte de réflexe de se retourner, tremblement, apathie et le mouvement de la langue réduite, régurgitation, stomatite, pneumonies progressives frottis cytologique de la couche leucocytaire, cytologique de l’œsophage des frottis 1 jour Conjonctivite avec l’écoulement oculaire, rhinite avec l’écoulement nasal des échantillons d’un lavage nasal 2 - 3 jours Les sauriens adénovirus herpès virus Les serpents adénovirus herpès virus Les tortues mycoplasmes Les photos sont mises à disposition avec l’autorisation gracieuse du la cabinet vétérinaire de Rüschoff/Christian de Hambourg. LABOR FÜR KLINISCHE DIAGNOSTIK GMBH & CO.KG Info 01/2008 Seite 4 Steubenstraße 4 • 97688 Bad Kissingen • Telefon: 09 71 / 72 02 0 • Fax: 09 71 / 68 54 6 • www. laboklin.com Une sélection des maladies infectieuses chez les reptiles Infection avec l’adénovirus chez les dragons barbues (agames barbues) Les adénovirus représentent un rôle important chez les reptiles, particulièrement chez les sauriens et les serpents. D’après la littérature, on trouve les adénovirus surtout chez les dragons barbues et parfois aussi chez les autres sauriens. La clinique est souvent non spécifique. On les trouve surtout chez les jeunes dragons barbues. Les symptômes cliniques sont : l’anorexie, l’apathie, la diarrhée et l’opisthotonus. L’autopsie ne permet pas toujours un meilleur diagnostic. Chez les dragons barbues on constate parfois une hépatomégalie faible et également une faible diarrhée. Chez les autres espèces on y trouve quelquefois des changements purulents. L’histologie permet de détecter les inclusions intranucléaires basophiles, qui se présentent pathognomoniquement dans l’épithélium des intestins, dans les hépatocytes et dans l’épithélium biliaire. L’infection se transmet probablement par les fèces et éventuellement sur le mode vertical. Chez l’animal vivant, on peut prouver le facteur déclenchant par PCR des fèces frais et des écouvillons du cloaque (un écouvillon humide de solution physiologique). Les prélèvements doivent être envoyées dans les tubes stériles. Des inclusions intranucléaires dans les hépatocytes (dragon barbue) Infection avec l’herpes virus chez les tortues terrestres L’infection de l’herpes virus chez les tortues terrestres, qui se présente souvent par une manière épidémique et déficitaire a une importance particulière. Elle se trouve chez les différentes tortues terrestres, comme par exemple chez la tortue d’Hermann (Testudo hermanii), chez la tortue grecque aussi appelée tortue mauresque (Testudo graeca) ainsi que chez la tortue de Horsfield parfois aussi appelée tortue russe (Testudo horsfieldii ou Agrionemys horsfieldii). Il s’agit d’une infection virale très contagieuse, qui se transmet probablement par les fèces. Cette infection fait partie du complexe stomatite – rhinite. Les animaux souffrent d’une glossite proliférative et diphtéroïde – nécrotique, d’une pharyngite, d’une rhinite, d’une trachéite et souvent aussi d’une pneumonie et d’une encéphalite. Comme symptôme majeur, on remarque chez les tortues grecques (Testudo graeca) des rhinites chroniques et épidémiques. Elles présentent une hyperplasie épithéliale et une inflammation des cellules mixtes du LABOR FÜR KLINISCHE DIAGNOSTIK GMBH & CO.KG Info 01/2008 Seite 1 Steubenstraße 4 • 97688 Bad Kissingen • Telefon: 09 71 / 72 02 0 • Fax: 09 71 / 68 54 6 • www. laboklin.com nez, de la bouche et de la trachée. Les symptômes cliniques sont l’écoulement nasal et oculaire, une régurgitation, l’anorexie et une léthargie. Les constats typiques sont : la langue et la cavité buccale chargées. Comme routine, une détermination de l’infection de l’herpes doit être faite avant de placer un nouvel animal dans l’élevage. Le diagnostic est fait par le PCR. Comme échantillon, le frottis d’un écouvillon humide de la langue distale (zone de la larynx) est approprié. Il faut l’envoyer dans un tube stérile. Chez l’animal mort, on peut voir des inclusions intranucléaires histologiques dans l’épithélium de la langue dans le neuroépithélium olfactive et dans les hépatocytes. A l’aide d’un écouvillon humide (prudemment déroulé sur une lame (porte-objet)), on peut aussi les prouver cytologiquement. Une stomatite diphtérique – nécrotique (Tortue d’Hermann) une infection avec le herpes virus. Les animaux montrent des symptômes d’une conjonctivite avec un écoulement oculaire et une rhinite. La rhinite se présente au début avec l’écoulement nasal séreux et il devient muqueux et purulent par la suite. Les glandes mandibulaires suppurent en cours d’évolution de la maladie. On trouve une accumulation des lymphocytes et des histiocytes dans la muqueuse de l’appareil respiratoire proximal. L’épithélium de la muqueuse est partiellement dysplastique et elle montre une hyperplasie ainsi que des ulcérations focales. Dans les cas chroniques, des changements dans les poumons peuvent être présents. La preuve d’une infection avec des mycoplasmes peut être réalisée par le PCR. Comme échantillon nous avons besoin d’un rinçage nasal avec 0.9% de sérum physiologique envoyée dans les tubes stériles. L’éoulement nasale séreux et une conjonctivite (Tortue d’Hermann) Paramyxo virus chez les serpents Des inclusions intranucléaires dans l’épithélium de la langue (Tortue d’Hermann) Mycoplasmes Les mycoplasmes (M. agassizii) provoquent souvent des maladies de l’appareil respiratoire proximal chez les tortues terrestre. Une telle infection peut démontrer différents diagnostics importants comme par exemple Le paramyxovirus se présente surtout chez les serpents et rarement chez les sauriens et les tortues. Les vipères, les élapidés, les couleuvres, les boas et les pythons sont particulièrement atteints de ce virus. Les symptômes de la maladie sont : l’écoulement nasal, la respiration buccal, les muqueuses buccales chargées et des bruits respiratoires. En plus, des pneumonies incurables reapparaîssent. A coté des symptômes respiratoires, les animaux montrent également des symptômes SNC, comme par exemple tonus musculaire affaiblie, les mouvements obsessionelles, les tremblements de la tête et l’opisthotonus. L’évolution de la maladie se présente normalement chroniquement, mais on remarque aussi des évolutions hyperaiguës. La LABOR FÜR KLINISCHE DIAGNOSTIK GMBH & CO.KG Info 01/2008 Seite 2 Steubenstraße 4 • 97688 Bad Kissingen • Telefon: 09 71 / 72 02 0 • Fax: 09 71 / 68 54 6 • www. laboklin.com transmission de l’animal en animal aurait lieu horizontalement sur le mode respiratoire oubien par les fèces. Les écouvillons buccales oubien des écouvillons de cloaque sont les meilleurs prélèvements chez l’animal vivant pour la mise en évidence du virus. Chez l’animal mort, on choisi plustôt des organes, comme les poumons, les intestins, le foie, et les reins. Une prolifération des pneumocytes du type II se présent histologiquement dans les poumons. Dans certain cas, on trouve aussi une pancreomégalie, une hyperplasie de ces canaux dérivatives, une nécrose du foie ou des changements neuronaux. Ces changements se présentent par la manière d’une gliose, d’une inflammation périvasculaire et non-purulente dans le cerveau et par une dégénération dans le tronc cérébral. avec des symptômes de SNC, qui résulte à la mort. Depuis ces dernières années, on retrouve cette maladie plus souvent chez les boas que chez les pythons. Il y a peu de connaissance concernant la transmission chez les reptiles. L’infection par des aérosols contaminés, par les excréments et par la transmission des adultes aux jeunes bêtes est prouvée. Ainsi des acariens du serpent peuvent être en cause. La maladie peut être mise en évidence par cytologie. On trouve des inclusions cytoplasmiques typiques. Les matériaux appropriés sont, des frottis de la couche leucocytaire du sang en combinaison avec des frottis tous frais de la cavité buccale oubien de l’œsophage. Pour les examens histologiques, les organes appropriés sont, le pancréas, le foie, les reins et la muqueuse du système digestif et, chez les pythons, le cerveau. Les lésions du SNC chez les boas sont peu prononcées. Des biopsies du foie et des reins chez l’animal vivant sont le matériel préférentiel. La mise en évidence par PCR n’existe pas encore. Une sécrétion hématique – purulente dans la cavité buccale d’un Boa constrictor IBD (inclusion body disease of boid snakes) L’IBD est une maladie qui est provoquée par des rétrovirus. On les retrouve surtout chez les boas et les pythons. Des symptômes cliniques typiques sont le tremblement, l’opisthotonus et la perte du réflexe de se retourner. La maladie chez les jeunes bêtes est souvent aiguë. Il y a quasi 100% de mortalité. L’évolution de l’infection chez les adultes est souvent chronique et retardée. Au début, les symptômes sont : un tremblement faible de la tête, l’apathie et le mouvement de la langue réduit. L’évolution de la maladie est souvent plus progressive chez les pythons que chez les boas. Couramment, le premier symptôme chez les boas est la régurgitation. Au contraire, on remarque chez les pythons une stomatite et une pneumonie progressive Un Boa constrictor avec des symptômes du SNC et d’une tenue non physiologique Des inlusions cytoplasmiques dans l’épithélium du pancréas exocrine (Boa constrictor) LABOR FÜR KLINISCHE DIAGNOSTIK GMBH & CO.KG Info 01/2008 Seite 3 Steubenstraße 4 • 97688 Bad Kissingen • Telefon: 09 71 / 72 02 0 • Fax: 09 71 / 68 54 6 • www. laboklin.com
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